Tumgik
#8 novembre 1940
italianiinguerra · 2 years
Text
Pillole di Seconda Guerra Mondiale: 8 novembre
Pillole di Seconda Guerra Mondiale: 8 novembre
1940 –  Fronte greco. Viene data l’ordine di interromper l’offensiva italiana in Epiro. La battaglia di battaglia di Elaia–Kalamas iniziata il 2 novembre precedente si chiude con il successo difensivo greco.Per difficoltà di comunicazioni, l’ordine di ritirata non giunge a tutti i reparti, ne farà le spese la divisione alpina Julia ch riuscirà a ripassare il ponte di Perati solo dopo aver subito…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
wearemilan · 3 months
Text
Tumblr media
MILAN 1966-1967 **serie** A **(** 8°** posto )
Vincitore **COPPA ITALIA**
Ivano **Michetti **: **13 novembre 1966. **Brescia-Milan 0 a 0
* Gianni** RIVERA **(centrocampista), Dario **BARLUZZI **(portiere), Roberto **ROSATO **(difensore), Bruno **MORA **(attaccante), Gilberto **NOLETTI **(difensore), Karl Heinz **SCHNELLINGER **(difensore)
* Angelo **SORMANI **(attaccante), Nello **SANTIN **(difensore), Giovanni **TRAPATTONI **(centrocampista), Giuliano **FORTUNATO **(attaccante), Giovanni **LODETTI **(centrocampista)
*Presidente : *Luigi **CARRARO**
*Allenatore : *Arturo **SILVESTRI**
*miglior marcatore : *Gianni** RIVERA **( **12** reti )
*PORTIERI :*
**BARLUZZI **Dario **31a.** 06/09/**1935** Belluno **- BELLI **Pierangelo **22a.** 29/07/**1944 **Limbiate (MB)** - MANTOVANI **Claudio **23a.** 01/07/**1943** Mantova
*DIFENSORI :*
**ANQUILLETTI **Angelo** 23a.** 25/04/**1943 **San Donato Milanese (MI) **- NOLETTI **Gilberto** 25a.** 09/05/**1941 **Cusano Milanino (MI) **- ROSATO **Roberto** 23a.** 18/08/**1943 **Chieri (TO) **- SANTIN** Nello **20a.** 03/07/**1946** Eraclea (VE) **- SCHNELLINGER** Karl Heinz GER** 27a. **31/03/**1939 **Düren (Germania)
*CENTROCAMPISTI :*
**BAVENI** Bruno** 27a.** 15/12/**1939 **Sestri Levante (GE)** - LODETTI **Giovanni **24a.** 10/08/**1942 **Caselle Lurani (LO) **- MADDÈ **Sergio **20a.** 01/08/**1946** Dresano (MI)** - RIVERA **Gianni** 23a. **18/08/**1943** Alessandria** - TRAPATTONI **Giovanni** 27a.** 17/03/**1939** Cusano Milanino (MI)
*ATTACCANTI :*
**AMARILDO **Tavares BRA** 27a.** 29/07/**1939** Campos dos Goytacazes (Brasile)** - FORTUNATO **Giuliano **26a. **12/05/**1940** Tricesimo (UD) **- MORA **Bruno **29a.** 24/03/**1937 **Parma** - PRATI **Pierino **20a.** 13/12/**1946** Cinisello Balsamo (MI) **- SALTUTTI **Nello **19a.** 18/06/**1947** Gualdo Tadino (PG) **- SORMANI **Angelo BRA** 27a.** 03/07/**1939 **Jau (Brasile)
0 notes
jpbjazz · 4 months
Text
LÉGENDES DU JAZZ
JOHNNY HODGES, ‘’THE RABBIT’’
‘’Never the world's most highly animated showman or greatest stage personality, but a tone so beautiful it sometimes brought tears to the eyes—this was Johnny Hodges. This is Johnny Hodges."
- Duke Ellington
Né le 25 juillet 1907 à Cambridgeport, près de Cambridge au Massachusetts, Cornelius ‘’Johnny’’ Hodges était le fils de John H. Hodges et de Katie Swan Hodges, qui étaient tous deux originaires de Virginie. Après avoir habité durant un certain temps à North Cambridge, la famille Hodges s’est installée sur la rue Hammond, dans le South End de Boston, où Hodges avait grandi aux côtés des saxophonistes Harry Carney (un autre futur membre de l’orchestre de Duke Ellington) et d’Howard E. Johnson.
Hodges avait appris la musique en commençant jouer de la batterie et du piano. Même si sa mère était une excellente pianiste, Hodges était surtout un autodidacte. Il était passé au saxophone soprano vers l’âge de quatorze ans.
JEUNESSE ET ÉDUCATION
Hodges a amorcé sa carrière en jouant du piano dans des danses organisées dans des résidences privées au tarif de 8$ la soirée. Durant son adolescence, Johnny avait commencé à jouer du saxophone soprano. C’est d’ailleurs à cette époque que Johnny avait acquis le surnom de ‘’rabbit’’, même si son origine est loin de faire l’unanimité. Certains croient que Johnny s’était mérité ce surnom en raison de sa rapidité comme coureur, mais d’autres comme Harry Carney sont plutôt d’avis que c’était en raison de sa passion pour les sandwiches laitue-tomates. Quant au saxophoniste Johnny Griffin, il croit que ce surnom lui avait été attribué en raison de son apparence lorsqu’il jouait. Griffin expliquait: "He looked like a rabbit, no expression on his face while he's playing all this beautiful music." Hodges était également surnommé ‘’Jeep.’’
À l’âge de quatorze ans, Hodges était allé avec sa soeur aînée voir son idole Sidney Bechet jouer dans la revue ‘’Black and White’’ qui était présentée dans un théâtre burlesque de Boston. C’est la soeur aînée de Johnny qui l’avait présenté à Bechet. Ce dernier ayant remarqué que Hodges avai toujours un saxophone soprano qu’il traînait partout avec lui, il lui avait demandé de lui jouer un morceau.
Hodges avait interprété la pièce ‘’My Honey’s Lovin’’ à la grande satisfaction de Bechet. En fait, Bechet avait été tellement impressionné par le talent d’Hodges qu’il l’avait encouragé à continuer de jouer. Il avait même proposé de lui donner des leçons. Sidney Bechet avait d’ailleurs été une des principales influences d’Hodges au cours de sa carrière.
Au début des années 1920, Hodges avait remplacé Bechet dans le groupe de Willie ‘’The Lion’’ Smith. En 1926, il s’était joint à l’orchestre de Chick Webb dont son beau-frère, Don Kirkpatrick, était le pianiste-arrangeur. Il avait aussi joué dans les groupes de Lloyd Scott, Bobby Sawyer et Luckey Roberts.
SA COLLABORATION AVEC ELLINGTON
Hodges s’est installé à New York en 1924. Il s’était joint à l’orchestre de Duke Ellington en novembre 1928. C’est le clarinettiste Barney Biggard qui avait recommandé Hodges à Ellington. À l’époque, Hodges jouait à la fois du saxophone alto et soprano. Hodges avait cessé de jouer du soprano avec l’orchestre au milieu des années 1940 pour se concentrer sur l’alto.
Hodges avait fait une tournée en Europe avec l’orchestre en 1933 et 1939.
Hodges avait également participé au célèbre concert de Benny Goodman à Carnegie Hall en 1938. À l’époque, Goodman avait décrit Hodges comme le meilleur saxophoniste alto qu’il n’avait jamais entendu. De son côté, Charlie Parker avait qualifié Hodges de ‘’Lily Pons [une célèbre chanteuse de l’époque] of his instrument.’’ Quant à John Coltrane, il considérait Hodges comme son modèle. Il l’avait d’ailleurs déjà décrit comme le meilleur saxophoniste au monde.
Comme chef d’orchestre, Duke Ellington avait l’habitude de composer des pièces pour un musicien en particulier, et Johnny Hodges n’avait pas fait exception. C’est ainsi que les pièces ‘’Confab with Rab’’, ‘’Jeep’s Blues’’, ‘’Sultry Sunset’’, ’’The Jeep is Jumpin’’’, ‘’Black Butterfly’’, ‘’Isfahan’’, ‘’Empty Ballroom Blues’’ et ‘’Hodge Podge’’ avaient été écrites spécialement à son intention.
D’autres pièces enregistrées par l’orchestre mettaient évidence le jeu d’Hodges comme ‘’Magenta Haze’’, ‘’Warm Valley’’, ‘’In a Sentimental Mood’’, ‘ ‘’Squatty Roo’’, ‘’Prelude to a Kiss’’, ‘’Haupe’’ (un extrait de la trame sonore du film ‘’Anatomy of a Murder’’), ‘’Flirtibird’’, ‘’The Star-Crossed Lovers’’ (tirée de la ‘’Sweet Thunder Suite’’), ‘’I Got it Bad (And That Ain’t Good)’’, ‘’Blood Count’’ et ‘’Passion Flower.’’ Simultanément à son travail dans l’orchestre, Hodges avait également enregistré avec des vedettes du jazz comme Billie Holiday, Lionel Hampton, Earl Hines, Teddy Wilson et Wild Bill Davis, avec lequel il avait formé un des premiers duos orgue-saxophone. Hodges a aussi enregistré plusieurs albums pour le producteur Norman Granz. Parmi ceux-ci, on compte une jam session réalisée en 1952 avec Benny Carter, Charlie Parker et l’organiste ‘’Wild’’ Bill Davis.
À la surprise générale, Hodges avait quitté Ellington en 1951 pour former son propre groupe, emmenant avec lui d’autres membres de l’orchestre comme Lawrence Brown et Sonny Greer avec qui il avait enregistré les albums ‘’Castle Rock’’ et ‘’Memories of Ellington.’’
Mais le groupe d’Hodges avait connu peu de succès commercial et avait été démantelé en 1955. Hodges était donc retourné jouer avec l’orchestre d’Ellington avec qui il était demeuré jusqu’à sa mort, même s’il avait continué de développer ses propres projets personnels et de diriger des sessions d’enregistrement sous son propre nom durant la même période.
Hodges a aussi collaboré avec Ellington dans le cadre de plus petites formations avec lesquelles il avait enregistré les albums ‘’Duke Ellington And Johnny Hodges Play The Blues - Back To Back’’ et ‘’Duke Ellington And Johnny Hodges Side By Side.’’ En 1960 et 1967, Hodges avait également accompagné Ellington lors de l’enregistrement de deux albums avec Frank Sinatra.
DERNIÈRES ANNÉES ET DÉCÈS
Johnny Hodges a présenté ses derniers concerts à l’Imperial Room de Toronto, moins d’une semaine avant de décéder à New York le 11 mai 1970 des suites d’un infarctus survenu lors d’une visite chez le dentiste. Hodges avait effectué ses derniers enregistrements dans le cadre de la ‘’New Orleans Suite’’, qui était seulement à moitié terminée au moment de son décès.
Johnny Hodges s’est marié à deux reprises. Il a d’abord épousé Bertha Pettiford, de qui il avait eu une fille, puis Edith Cue, qui lui avait donné un fils, John C. Hodges II, et une fille, Lorna Lee.
À la suite de la mort d’Hodges, Duke Ellington avait déclaré: ‘’The band will never sound the same without Johnny.’’ Dans son éloge funèbre, Ellington avait ajouté: ‘’Never the world's most highly animated showman or greatest stage personality, but a tone so beautiful it sometimes brought tears to the eyes—this was Johnny Hodges. This is Johnny Hodges."
Johnny Hodges a influencé plusieurs musiciens au cours de sa carrière. La plupart des saxophonistes alto ont reconnu à un moment où un autre l’influence qu’Hodges avait eu sur leur développement, de Phil Woods à Charles McPherson, en passant par Ted Nash, Gary Foster et George Young. Même le grand Ben Webster avait admis qu’il adorait tellement le jeu d’Hodges qu’il avait tenté de jouer du ténor comme s’il jouait de l’alto !
Même des saxophonistes qui ne l’avaient jamais vu jouer avaient tenté d’imiter son style. Comme l’affirmait Ellington, “Johnny Hodges has complete independence of expression. He says what he wants to say on the horn,…in his language, from his perspective.”
Reconnu comme un maître du blues et des balades, Hodges avait toujours eu une sonorité très pure. Partisan de la simplicité, son sens de l’harmonie, sa maîtrise du vibrato, sa technique impeccable et son absence de fioritures dans ses solos lui ont valu l’admiration de musiciens de toutes les époques et de tous les styles, de Ben Webster à John Coltrane (qui avaient joué avec Hodges lorsqu’il avait lancé son propre orchestre en 1951) en passant par l’accordéonniste Lawrence Welk, qui lui avait réservé une place sur un de ses albums de standards. Le style très sensuel et très personnel d’Hodges (on disait de lui qu’il jouait de l’alto comme un saxophoniste ténor) avait souvent été imité par la suite.
Johnny Hodges est aujourd’hui considéré un des saxophonistes alto les plus influents de l’histoire du jazz avec Charlie Parker.
C-2023-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
1 note · View note
carmenvicinanza · 5 months
Text
Eileen Kramer
Tumblr media
«Non mi sono mai sentita vecchia, e continuo ad avere la creatività di quando ero bambina. Sono fortunata, è un dono che ho ricevuto e non voglio assolutamente sprecarlo, neanche per un giorno»
Eileen Kramer, ballerina, coreografa, performer, pittrice e scrittrice australiana la cui carriera ha abbracciato quattro continenti e percorso oltre un secolo di creatività.
Nata l’8 novembre 1914 a Mosman Bay, in Australia, dopo un infanzia difficile con un padre alcolizzato, si è trasferita con la madre a Sidney dove ha studiato musica e canto. Nel 1940, rimasta folgorata da uno spettacolo della compagnia di danza di Gertrude Bodenwieser, aveva capito che quella era la strada che desiderava percorrere. Dopo tre anni di accademia era entrata a farne parte e per dieci anni ha girato attraverso Australia, Nuova Zelanda, Sud Africa e India.
Nel 1953, abbandonata la più celebre compagnia di danza moderna dell’Australia, ha viaggiato alla ricerca di ispirazione e conoscenza.
Ha ballato e dipinto murales a Karachi, lavorato come modella a Parigi e Londra, ha incontrato personaggi famosi come Ella Fitzgerald, Chico Marx, Jean-Paul Sartre e ballato il twist con Louis Armstrong.
Nel 1957 ha incontrato il regista Baruch Shadmi da cui era nato un legame sentimentale e professionale.
Negli anni ’60, insieme hanno realizzato un lungometraggio utilizzando l’animazione stop-motion, girato interamente nel loro appartamento di New York. Quando il suo partner ha avuto un infarto, ha abbandonato la sua arte e per diciotto anni si è presa cura di lui. Dopo la sua morte, nel 1987, Eileen Kramer ha ricominciato a ballare, si è trasferita nel West Virginia e lavorato con una compagnia di Lewisburg per la quale è stata anche coreografa e costumista.
Nel 2013, a 99 anni, è tornata a vivere in Australia. Nonostante l’età avanzata non si è certo ritirata in pensione ma ha continuato a progettare coreografie e a recitare a teatro. Nel 2015, è stata nominata tra le 100 donne più influenti dall’Australian Financial Review e da Westpac.
Nel 2017 ha creato il drama dance A Buddha’s Wife, ispirato dai suoi viaggi attraverso l’India, parte di un lavoro più ampio che celebra la sua vita, supportato dall’Arts Health Institute.
Nello stesso anno, un suo ritratto, The inner stillness of Eileen Kramer, di Andrew Lloyd Greensmith, è stato finalista per l’Archibald Prize. La regista Sue Healey le ha dedicato un corto pluripremiato.
Nel 2019 è stata la più anziana a concorrere all’Archibald Prize con un suo autoritratto.
Nel 2022 ha girato un video in cui danza sulle musiche di David Orlowsky e David Bergmüller.
Ancora cammina bene, qualche volta si aiuta con il bastone, dipinge e continua a fare qualche tocco di danza per il National Institute for Dramatic Art e per altri teatri di ricerca.
Nella sua lunga e intensa vita ha scritto anche dei libri: l’autobiografia Walkabout Dancer nel 2008, il romanzo fantasy The Heliotropians, l’anno seguente, Eileen: Stories from the Phillip Street Courtyard, nel 2018, che racconta le sue avventure bohémien quando condivideva una pensione nel centro di Sydney nel 1930. Nel 2020, durante il lockdown dovuto al COVID-19, ha trasformato la sua vasta raccolta di ricordi in racconti fantasiosi che sono diventati il ​​libro Elephants and Other Stories e partecipato al  film, The God Tree, uscito nel 2021.
Un nuovo libro di memorie, Life Keeps Me Dancing, è stato pubblicato nel 2023. I ricordi della sua vita affascinante e movimentata dalla bohémien Sydney attraverso l’India e il Pakistan, l’Europa e l’America, per poi tornare a casa a Sydney nel 2013, per “i migliori anni della sua vita“.
Eileen Kramer è una donna che non si è mai conformata ai modelli che la società voleva imporle, ha oltrepassato ogni limite e confine, fisico e mentale, continua a seguire il suo flusso creativo fregandosene del tempo che passa. L’età è soltanto un numero, ha un’energia inesauribile e un’agenda piena di impegni. Nelle sue giornate non sembra esserci spazio per il riposo: si divide tra allenamenti e scrittura senza abbandonare neppure la pittura, è una vera forza della natura.
Non sono vecchia, ho semplicemente vissuto più tempo e ho imparato un po’ di cose lungo la strada.
0 notes
iannozzigiuseppe · 7 months
Text
I racconti dell'«Esquire» - Francis Scott Fitzgerald - Traduzione e prefazione di Silvia Rotondo - LdM Press
Francis Scott Fitzgerald I racconti dell’«Esquire» Traduzione e prefazione di Silvia Rotondo 8 fotografie originali b/n Lorenzo de’ Medici Press In libreria il 16 novembre Per la prima volta in un unico volume tutti i racconti scritti da Fitzgerald dal 1936 al 1940 e pubblicati sulla rivista «Esquire». La rivista richiedeva scritti di breve durata e Fitzgerald, in quei veloci lampi di narrativa,…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
perfettamentechic · 7 months
Text
8 novembre … ricordiamo …
8 novembre … ricordiamo … #semprevivineiricordi #nomidaricordare #personaggiimportanti #perfettamentechic
2021: Vegar Hoel, Geir Vegar Hoel, è stato un attore norvegese. (n. 1973) 2020: Alex Trebek, George Alexander Trebek, conduttore televisivo canadese. (n. 1940) 2019: Fred Bongusto, pseudonimo di Alfredo Antonio Carlo Buongusto, è stato un cantante e compositore italiano. (n. 1935) 2011: Bianca Sollazzo, attrice italiana. Il 1979 è l’anno dell’incontro con Lino Crispo e l’inizio dal grande…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
agrpress-blog · 7 months
Text
Quarantotto anni fa, nella notte fra il 1° e il 2 novembre 1975, veniva barbaramente assassinato all’Idroscalo di Ostia il grande scrittore, saggista, giornalista, regista, sceneggiatore e intellettuale friulano. Nato a Bologna nel marzo 1922 da madre friulana - Susanna Colussi (1891-1981), insegnante -originaria di Casarsa della Delizia (PN) e padre bolognese - Carlo Alberto Pasolini (1892-1958), ufficiale di fanteria) - ha un’infanzia difficile (vissuta fra Bologna e Casarsa) e teatro di grandi sofferenze: il rapporto conflittuale con il padre, l’uccisione del fratello Guido Alberto (1925-1945) da parte dei partigiani comunisti. Nel ’47 comincia ad insegnare alle scuole elementari di Valvasone (PN), non lontano da Casarsa. Sensibile ai valori dell’ideologia di sinistra, aderisce al Partito Comunista, ma ne viene espulso per omosessualità nell’autunno del 1949. Si tratta del primo di una lunga serie di processi (ne subirà un’altra trentina nei successivi venticinque anni) e dell’inizio di una persecuzione che durerà per il resto della sua vita. Perduto il lavoro da insegnante, nel gennaio 1950 il giovane Pasolini si trasferisce a Roma con la madre. Senza mezzi e con un futuro immediato che dipende esclusivamente dall’aiuto economico di uno zio, si trasferisce in una camera di piazza Costaguti, nel ghetto ebraico. Chiede invano di dare lezioni private e s’iscrive al sindacato comparse di Cinecittà. Lavora come correttore di bozze per un giornale, riesce a far pubblicare qualche articolo su alcuni quotidiani cattolici e di estrema destra («Il Quotidiano», «Il Popolo di Roma», «Libertà d’Italia»), continua a scrivere (o riscrive) le opere cominciate in Friuli nei due anni precedenti (Atti impuri, Amado mio, La meglio gioventù). Scrive anche le poesie raccolte in Roma 1950 – Diario, che un decennio dopo verrà pubblicato da Scheiwiller. Nel ’51 si trasferisce in un modesto appartamento di via Giovanni Tagliere, 3 - in zona Ponte Mammolo, vicinissimo all’attuale carcere di Rebibbia -, dove rimarrà due anni, fino al ’53. Grazie al poeta dialettale abruzzese Vittorio Clementi, ottiene un posto da insegnante presso la scuola media “Francesco Petrarca” a Ciampino. Fra i suoi allievi, il futuro scrittore e sceneggiatore Vincenzo Cerami (1940-2013). Nel ’54 collabora con Mario Soldati - insieme all’amico Giorgio Bassani (futuro Premio Strega 1956 con Cinque storie ferraresi) - alla sceneggiatura di La donna del fiume e, con i soldi guadagnati, si trasferisce a Monteverde, quartiere in cui rimarrà per nove anni (dal ’54 al ’59 in via Fonteiana, 86 e poi, dal ’59 al ’63, in via Giacinto Carini, 45 - nello stesso edificio in cui abitava il poeta e critico letterario Attilio Bertolucci, padre dei fratelli Bernardo e Giuseppe). Fra il ’54 e il ’60 svolge un’intensa attività di sceneggiatore - soprattutto in film diretti da Mauro Bolognini (Marisa la civetta, Giovani mariti, La notte brava, La giornata balorda, Il bell’Antonio), ma anche da Federico Fellini (Le notti di Cabiria ), King Vidor (Addio alle armi, tratto dal libro omonimo di Ernest Hemingway), Franco Rossi (Morte di un amico), Leopoldo Savona (Le notti dei teddy boys), Gianni Puccini (Il carro armato dell’8 settembre), Florestano Vancini (La lunga notte del ’43), Luciano Emmer (La ragazza in vetrina) -, che gli permette di fronteggiare le difficoltà economiche e di dedicarsi anche alla letteratura, alla poesia ed alla pittura. La grande crisi politica e ideologica del 1956 (il rapporto Kruscev al XX Congresso del Partito Comunista Sovietico, che segna il rovesciamento dell’epoca staliniana e la speranza di un rinnovamento nel mondo comunista, che stridono con i fatti di Polonia e d’Ungheria) ispira la trama degli scritti di questi anni (le ultime parti di Le ceneri di Gramsci ed il suo nuovo romanzo Una vita violenta). Nel ’60 recita nel ruolo di Leandro - detto “il gobbo” - in Il gobbo di Carlo Lizzani, fornisce alcune idee per La dolce vita di Federico Fellini
e comincia a scrivere la sceneggiatura di La commare secca, progetto che verrà poi abbandonato (il film verrà realizzato due anni dopo e sarà esordio alla regia del giovane Bernardo Bertolucci). Nel ’61 esordisce dietro alla macchina da presa con Accattone, il primo di uno serie di film che si svolgono nel mondo del sottoproletariato delle borgate romane, vissuto attraverso i temi dell’epica, della violenza e della poesia. All’interno di un’ideologia di sinistra, Pasolini cerca di fondere marxismo e spiritualità cristiana, la nostalgia dei valori del mondo rurale precapitalistico con la denuncia della violenza dell’industrializzazione e dell’imborghesimento della società. Il cupo pessimismo delle sue opere riflette la durezza del mondo e la conseguente solitudine che pervade gli esseri umani attraverso una prosa lucida che utilizza lo strumento del paradosso nel tentativo di demistificare ideologie considerate degradanti e repressive. La ricerca del contrasto fra musica ed immagine, la ieratica fissità – di stampo pittorico – di molte inquadrature, sovente di volti presi dalla strada, l’attenzione per le luci naturali e per la fotografia (avvalendosi di direttori della fotografia del calibro di Tonino Delli Colli e Giuseppe Ruzzolini), la scelta di esterni remoti e brulli, la scoperta di attori dallo stile ingenuo e spontaneo (Franco Citti, Ninetto Davoli ed altri) rappresentano le cifre stilistiche di un regista che cerca continuamente una complementarietà fra cinema e scrittura. Dopo l’intenso Mamma Roma (1962), interpretato da Anna Magnani, e La ricotta (1963), episodio di RoGoPaG - gli altri tre episodi sono diretti rispettivamente da Roberto Rossellini (Ro), Jean-Luc Godard (Go), e Ugo Gregoretti (G) -, considerato “blasfemo” e finito sotto processo per vilipendio alla religione di Stato, batte la strada del film religioso realizzando Il Vangelo secondo Matteo (1964), in cui proietta nella figura di Gesù Cristo il suo stesso fervore pedagogico e la sua stessa vocazione alla provocazione ed allo “scandalo”. Nel ’63 lascia il quartiere Monteverde e si trasferisce in zona Eur - in via Eufrate, 9 - , dove rimarrà per i successivi dodici anni. Nello stesso anno esce il film Milano nera, diretto da Gian Rocco e Pino Serpi e tratto (molto liberamente) dalla sceneggiatura La Nebbiosa, da lui scritta a Milano alla fine del ’59. Pasolini annuncia una causa per far togliere il suo nome dai titoli di testa del film. Nel ’66 dirige l’amara fiaba Uccellacci e uccellini, parabola umoristica che affronta, fra i vari temi, la crisi del marxismo, il destino del proletariato ed il ruolo degli intellettuali, ed è supportata dalla ricchezza mimica di un grande fuoriclasse come Totò, spogliato dagli schemi della sua abituale comicità. Affascinato dal mito e da varie esperienze teatrali, porta sul grande schermo i suggestivi Edipo re (1967), Medea (1969), interpretato da Maria Callas, e Appunti per un’Orestiade africana (1970), ma il tema della violenza - esplicita ed implicita - è presente anche in molte altre sue opere cinematografiche, fra cui il metaforico e provocatorio Teorema (1968), tratto dal suo libro omonimo, ed il crudo e grottesco Porcile (1969). All’inizio degli anni Settanta realizza veri e propri “adattamenti erotici” velati di forte pessimismo di classici come Il Decameron (1971), I racconti di Canterbury (1972) e Il fiore delle Mille e una notte (1974). Il conseguente successo, strumentalizzato da un filone di film volgari e di livello infimo che venivano prodotti a quell’epoca, lo costringerà all’abiura di quella che lui stesso aveva definito come la “Trilogia della vita”. Da tale delusione nascerà il suo ultimo film, il crudo e apocalittico ritratto dell’intolleranza del potere Salò o le 120 giornate di Sodoma (1975), sul genocidio degli antichi valori popolari e sulle forme di dominio che connotano e degradano i rapporti fra gli uomini. Fra gli altri film ricordiamo La rabbia (1962), il film-documentario
Comizi d’amore (1964), Che cosa sono le nuvole? (1967), episodio di Capriccio all’italiana, (gli altri cinque episodi sono diretti da Mario Monicelli, Steno, Mauro Bolognini, Pino Zac e nuovamente M. Bolognini), La terra vista dalla luna (1967), episodio de Le streghe (gli altri quattro episodi sono diretti rispettivamente da Luchino Visconti, Mauro Bolognini, Franco Rossi e Vittorio De Sica), La sequenza del fiore di carta, episodio di Amore e rabbia (gli altri quattro episodi sono diretti rispettivamente da Carlo Lizzani, Bernardo Bertolucci, Jean-Luc Godard e Marco Bellocchio), il documentario Le mura di Sana’a, in forma di appello all’Unesco, girato nello Yemen e prodotto da Franco Rossellini, il documentario su Orte (VT) e Sabaudia (LT) Pasolini e… la forma della città, realizzato insieme a Paolo Brunatto. Teorico arguto e polemista, Pier Paolo Pasolini rappresenta uno fra i casi più originali e riusciti di uso del cinema da parte di un’intellettuale di formazione umanista che trova nella cosiddetta “Settima arte” quella che lui stesso ha definito «la lingua scritta della realtà». Fra i libri di Pasolini ricordiamo Ragazzi di vita, il suo primo romanzo, pubblicato da Garzanti nel 1955; la raccolta di poesie Le ceneri di Gramsci (1957), in cui troviamo anche la celebre Recit; Una vita violenta (Garzanti, 1959); La lunga strada di sabbia (pubblicato da Contrasto – Roma – nel 2014), vasto reportage realizzato nell’estate 1959 per la rivista «Successo» percorrendo le coste italiane al volante della sua Millecento; il già citato Teorema (1967) e Petrolio, cominciato nel 1972, mai portato a termine e che verrà pubblicato per la prima volta solo nel 1992, diciassette anni dopo la sua morte. Nel novembre/dicembre 1959 a bordo della medesima Millecento, va a Milano, dove, nel giro di circa tre settimane, scrive La Nebbiosa, sceneggiatura che avrebbe dovuto trasformarsi in film (diretto da Gian Rocco e Pino Serpi). Alla fine il film non verrà più realizzato a causa del produttore, Renzo Tresoldi, un industriale milanese che non rispetterà gli accordi presi. Lo stesso Pasolini si sforzerà di dimenticare quella sfortunata parentesi e, negli anni successivi, quasi non ne parlerà più. La sceneggiatura originale è stata pubblicata, per la prima volta in versione integrale, da il Saggiatore nel 2013. Nel ’72 comincia a scrivere articoli (i cosiddetti Scritti corsari) per il «Corriere della Sera», all’epoca diretto da Piero Ottone, il quale rimarrà alla guida del quotidiano fino al ’77. In tali articoli prende di mira il Potere - parola che lui scriveva volutamente con la “p” maiuscola - in maniera sempre più caparbia e diretta. A tal proposito, celebre è la lunga lettera Cos’è questo golpe? Io so, che apparirà sul «Corriere della Sera» del 14 novembre 1974. Pier Paolo Pasolini muore barbaramente assassinato all’Idroscalo di Ostia nella notte fra il 1° e il 2 novembre 1975. Aveva cinquantatré anni. Tre giorni dopo, il 5 novembre, ai suoi funerali, Alberto Moravia griderà un sentito elogio funebre: «Abbiamo perso prima di tutto un poeta… e di poeti non ce ne sono tanti nel mondo. Ne nascono tre o quattro soltanto in un secolo. Quando questo secolo sarà finito Pasolini sarà fra i pochissimi che conterà come poeta. Il poeta dovrebbe esser sacro». Il biennio 2015-2016, in occasione del quarantennale del delitto Pasolini, è stato un periodo ricco di eventi sul grande intellettuale friulano. Incontri, presentazioni di libri - ricordiamo I tanti Pasolini di Maurizio Riccardi e Giovanni Currado, il coraggioso Pasolini. Massacro di un poeta (Ponte alle Grazie, 2015; nuova edizione 2018) e L’inchiesta spezzata di Pier Paolo Pasolini. Stragi, Vaticano, DC: quel che il poeta sapeva e perché fu ucciso (Ponte alle Grazie, 2020) di Simona Zecchi, Poesie e pensieri per Pasolini (David & Matthaus Edizioni, 2015) di Silvio Parrello, il quale, da più di trent’anni fa, si batte caparbiamente per cercar di arrivare alla verità sull’uccisione
di Pasolini -, dibattiti culturali, proiezioni di film e documentari - fra cui il docufilm Un intellettuale in borgata (2014) di Enzo De Camillis -, mostre fotografiche, fra cui ricordiamo I tanti Pasolini, curata dall’Archivio Fotografico Riccardi e formata da ventisei scatti del grande fotografo Carlo Riccardi (1926-2022) degli anni compresi fra il 1960 e il 1969. La mostra, inaugurata nell’aprile 2015 a Cinecittà nell’ambito della manifestazione “Libri al Centro”, ripresentata presso la libreria Nuova Europa  - nel centro commerciale I Granai, in zona viale Tintoretto -, presso Spazio5 - via Crescenzio 99/d, a pochi metri da piazza del Risorgimento - presso la Sala Presidenziale della Stazione Ostiense, sulla “Nave dei Libri” per Barcellona nel 2016, – a Monterosi (VT), a Palazzo Santa Chiara - in zona via di Torre Argentina -, e al Centro Studi “Pier Paolo Pasolini” di Casarsa (dal settembre al novembre 2017), sarà esposta prossimamente a Spazio5.
0 notes
encoredireencore · 8 months
Text
JOURNAL DE CREATION   /   OCTOBRE 2023
LE THEATRE TROUVE SES SOLUTIONS EXISTENTIELLES EN CULTIVANT LA PERTINENCE DE SES FORMES ARTISTIQUES ET L’HUMILITE DE SA PRESENCE PUBLIQUE
Nous approchons …
Celles et ceux qui viennent de s’engager en réservant leurs places dès à présent contribuent efficacement à l’économie de la réalisation. Ils sont aussi « des regards, des attentions « qui déjà donnent au projet en cours une belle concrétude. Nous sentons déjà leur présence. Ils et elles sont là . C’est déjà un instant de théâtre : des mots des images des acteurs des spectateurs.
Ils et elles nous donnent la joie de continuer.
UN TRES GRAND MERCI
Et CONTINUONS DE TRANSMETTRE LES INFORMATIONS RELATIVES A CE PROJET  …
SAMUEL BECKETT avait rendez- vous avec son époque et les spectateurs des années 70, 80, 90 l’ont dit avec force et enthousiasme.
Mais il a aussi rendez- vous avec NOTRE EPOQUE   qui peut le reconnaitre comme étant un de ses grands classiques mais aussi, par les idées qu’il transmet, un de SES CONTEMPORAINS. Son œuvre littéraire et théâtrale est de l’ordre de celles des moralistes. MONTAIGNE, PASCAL, DANTE, il se les tenait pour amis et compagnons de travail.
Bien sûr, il y a GODOT …mais tant d’autres œuvres importantes elles aussi.
PAS MOI   BERCEUSE   LE DEPEUPLEUR   font partie de ses œuvres essentielles – au niveau international.   Nous vous permettrons de les entendre du 8 au 12 NOVEMBRE.
Nous vous présenterons également d’autres œuvres, avec les actrices et acteurs de l’orléanais qui se sont associés au programme. Vous retrouverez CATHERINE GAUTIER, MANOUCHKA RECOCHE,  INGRID TEGYEY,  JEAN CHRISTOPHE COCHARD,  ERIC CENAT,  HUGO ZERMATI, JONATHAN WAITE …
Ils et elles lieront des textes de SAMUEL BECKETT : L’EXILE, L’IMAGE, LE BILLET DOUX DE LA SMERALDINA, SOUBRESAUTS.  Ils et elles vous feront rencontrer SAMUEL BECKETT, le résistant qu’il fut dès 1940, le traducteur qui engagea les traductions des poètes français, l’ami des peintres …
Je ne veux pas conclure ce JOURNAL DE CREATION/OCTOBRE 2023 sans remercier très sincèrement GERARD AUDAX et son THEATRE CLIN D’ŒIL. Il nous a proposé sa salle de répétitions au cours de ce mois et bien sûr cette aide comptera dans la réalisation du spectacle. Il participe également aux lectures du 12 Novembre (G.Audax lira l’IMAGE)   .  
Une pensée affectueuse également pour le psychanalyste PHILIPPE LEGRAND qui a mis son expérience professionnelle à notre disposition.
NOTRE PROCHAIN JOURNAL DE CREATION PARAITRA EN NOVEMBRE, QUELQUES JOURS AVANT LES PREMIERES REPRESENTATIONS.
 NOUS PENSONS A VOUS
Jacques LE NY
0 notes
claudiodangelo59 · 9 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
OGGI, 30 AGOSTO, ITALIANO RICORDA…
2014
STORIA DELL’ESERCITO ITALIANO
MUORE A BOLZANO A 94 ANNI IL GENERALE DEI PARACADUTISTI
FERRUCCIO BRANDI
MEDAGLIA D’ORO AL VALOR MILITARE
NELLA BATTAGLIA DI
EL ALAMEIN (1942),
NEL 1979 PADRINO DEL GIURAMENTO DEL
160° CORSO “PATRIA E DOVERE” DELL’ACCADEMIA MILITARE DI MODENA.
Il Generale Ferruccio Brandi è stato un Generale italiano dei Paracadutisti, già distintosi come Ufficiale durante la seconda guerra mondiale, dove meritò la Medaglia d'Oro al Valor Militare.
Tra il 1969 e il 1973 fu il Generale Comandante della Brigata Paracadutisti "Folgore".
Nacque a TRIESTE il 9 novembre 1920 figlio di Oscar e Virginia Malusà, e mentre era iscritto alla facoltà di economia e commercio dell'Università di TRIESTE, nel 1938 si arruolò come volontario nel Regio Esercito, in qualità di Allievo Ufficiale di complemento.
Nell'aprile 1939 fu promosso Aspirante, assegnato al 152º Reggimento fanteria "Sassari", venendo promosso al grado di Sottotenente nell'ottobre dello stesso anno.
Trattenuto in servizio attivo, nel 1940 frequentò il corso di paracadutismo a TARQUINIA, al termine del quale viene assegnato come Comandante del III° Plotone, 6ª Compagnia, II Battaglione del 187° Reggimento Paracadutisti.
Al seguito della Divisione Paracadutisti "Folgore" viene trasferito in AFRICA SETTENTRIONALE ITALIANA, dove combatte durante la BATTAGLIA di EL ALAMEIN.
Si distinse nei combattimenti di DEIR el MUNASSIB e QUOTA 187 (22 - 24 ottobre 1942) rimanendo gravemente ferito il giorno 24, colpito al volto da un proiettile di mitragliatrice.
Catturato dai britannici nel corso dei combattimenti, al termine della degenza presso il 9º Ospedale Generale del IL CAIRO fu trasferito in un campo di prigionia, rientrando in ITALIA nel marzo 1945 per continuare le cure.
Riprese a studiare ottenendo la Laurea in Economia e Commercio nel 1947, rientrando in servizio attivo presso l'Esercito Italiano nel marzo 1950, assegnato al 182º Reggimento fanteria "Garibaldi" in qualità di Capitano in servizio permanente effettivo.
Nel 1953 prese servizio presso il Comando Forze Interalleate Sud Europa, frequentando successivamente i corsi della Scuola di Guerra e dell'Istituto Stati Maggiori Interforze.
Nel 1963, mentre ricopriva l'incarico di Capo di Stato Maggiore della Brigata di fanteria "Avellino", viene trasferito a domanda, a PISA per ricoprire l'incarico di Capo di Stato Maggiore della Brigata Paracadutisti allora in fase di costituzione.
Tra il 1964 e il 1965 continuò a ricoprire tale incarico mentre il Comando della Brigata Paracadutisti veniva trasferito a LIVORNO.
Tra il 1966 e il 1967 ricoprì l'incarico di Comandante della Scuola Militare di Paracadutismo di PISA, e tra il 1968 e il 1969 quello di Comandante del 1º Reggimento Paracadutisti a LIVORNO.
Tra il 1969 e il 1973 fu Comandante della Brigata Paracadutisti "Folgore".
Nel novembre del 1971 prende parte all'aviolancio durante la sciagura della MELORIA, occupandosi poi della pietosa opera di recupero delle salme e all'assistenza dei familiari delle vittime.
L’8 aprile 1979 presenziò in Piazza Roma a MODENA alla cerimonia di Giuramento del 160° Corso “Patria e Dovere” dell’Accademia Militare come PADRINO del CORSO in rappresentanza dell’Istituto del Nastro Azzurro.
Dopo essersi congedato nel 1983 ricoprì ancora alti incarichi, come quello di Commissario per le Onoranze dei Caduti in Guerra e Presidente Onorario dell'Associazione Paracadutisti in congedo, fino a raggiungere il grado di Generale di Corpo d'Armata.
Si spense a 94 anni a BOLZANO il 30 agosto 2014 lasciando la moglie signora Frieda Fischnaller.
Era stato decorato con la Medaglia d’Oro al Valor Militare con la seguente motivazione:
“Comandante di plotone paracadutisti, attaccato da preponderanti forze corazzate, rincuorava ed incitava col suo eroico esempio i dipendenti a difendere a qualsiasi costo la posizione affidatagli. Sorpassato dai carri, raccolti i pochi superstiti, li guidava in furioso contrassalto, riuscendo a fare indietreggiare le fanterie avversarie seguite dai mezzi corazzati. Nuovamente attaccato da carri, con titanico valore, infliggeva ad essi gravi perdite ed, esaurite le munizioni anticarro, nello estremo tentativo di immobilizzarli, si lanciava contro uno di questi e con una bottiglia incendiaria lo metteva in fiamme. Nell’ardita impresa veniva colpito da raffica di mitragliatrice che gli distaccava la mandibola; dominando il dolore si ergeva fra i suoi uomini, e con la mandibola penzolante, orrendamente trasfigurato, con i gesti seguitava a dirigerli, e ad incitarli alla lotta, tra fondendo in essi il suo sublime eroismo. Col suo stoicismo e col suo elevato spirito combattivo salvava la posizione aspramente contesa e, protraendo la resistenza per più ore, oltre le umane possibilità, s’imponeva all’ammirazione dello stesso avversario. I suoi paracadutisti, ammirati e orgogliosi, chiesero per lui la più alta ricompensa. El Munassib (Africa Settentrionale), 24 ottobre 1942” (DPR 11 aprile 1951)
0 notes
stedizioni · 1 year
Photo
Tumblr media
Caduti nei fronti di guerra dal 1940 al 1943: In combattimento o prigionia: militari 194.000, civili 3.208; Bombardamenti aerei anglo-americani: militari 3.066, civili 25.000. Fatti d'arme nel periodo dall'8 settembre 1943 - novembre 1945: Fronti di guerra e dispersi: militari 27.731; civili 300. Periodo bellico dal settembre 1943 al 25 aprile 1945: Partigiani in Italia: militari 17.488, civili 37.288. Partigiani nei Balcani: militari 9.249. Deportati: militari 1.478, civili 23.446. Internati militari in Germania: militari 41.432. Forze Italiane con gli alleati: militari 5.927. Bombardamenti aerei anglo-americani: civili 38.939. Forze Armate della R.S.I.: in Italia: militari 13.000, civili 2.500. Militari feriti, congelati, mutilati ed invalidi sui vari fronti e per l'intero periodo bellico 1940/1945: circa 320.000. I militari fatti prigionieri dalle forze anglo-americane sui vari fronti durante il periodo 1940/1943: circa 621.000. Studi più recenti (aggiornati al 2010) dell'Ufficio dell'Albo d'Oro del Ministero della Difesa[1] hanno fornito dati più aggiornati sulle perdite tra le forze armate e formazioni militari e paramilitari, che risultano essere di 319.207 tra morti e dispersi, così suddivisi: Esercito, 246.432; Marina, 31.347; Aeronautica, 13.210; formazioni partigiane, 15.197; forze armate della RSI, 13.021. https://www.instagram.com/p/CrdgH4is-AqptFdsE3UlAf6fDXMAkrJgojlTSg0/?igshid=NGJjMDIxMWI=
0 notes
beatlesonline-blog · 2 years
Link
0 notes
iltrombadore · 2 years
Text
FASCISMO, ANTIFASCISMO E COMUNISTI "TOGLIATTIANI" . UNA POLEMICA DEL 2005 CHE E’ SEMPRE ATTUALE
“Non è un delitto per nessuno essere stati fascisti a vent’ anni ed è tutt’ altro che una colpa avere scritto sulla rivista “Primato” di Giuseppe Bottai negli anni della guerra. Rasenta invece l’infamia chi oggi insinua il sospetto di razzismo antisemita su coloro che come Mario Alicata , Antonello Trombadori ,Renato Guttuso e Carlo Muscetta collaborarono a Primato e poi combatterono anche con le armi la guerra clandestina antitedesca a fianco di partigiani ebrei comunisti e antifascisti”.
Tumblr media
Così dice Duccio Trombadori , critico d’arte e figlio di Antonello , che fu dirigente del PCI e protagonista della Resistenza romana , indignato dalla “sottile campagna diffamatoria in corso da qualche anno” e culminata a suo dire nel recente libro “I Redenti” a firma di Mirella Serri , che ricostruisce la biografia di tanti intellettuali presenti prima nella rivista diretta dal gerarca fascista Giuseppe Bottai dal 1940 al 1943 , e poi protagonisti della vita culturale e politica nella Italia del dopoguerra da compagni di strada e da intellettuali militanti nel PCI di Togliatti.”Il libro della Serri -dice Trombadori- si basa su una premessa falsa e tendenziosa : che la rivista Primato fosse una ‘corazzata’ della campagna antisemita inaugurata con le leggi antiebraiche del 1938. Bottai porta la responsabilità incancellabile di avere firmato e sostenuto quelle leggi . Ma la storia dice che poi egli cambiò del tutto atteggiamento fino al colpo di stato del 25 Luglio che lo vide infamato successivamente come “traditore” e braccato da tedeschi e fascisti .
Tumblr media
Sulle pagine di Primato firmarono illustri personalità di origine ebraica , da Arrigo Benedetti a Carlo Bernari e Gianfranco Contini,per fare qualche nome : chi parla di antisemitismo non sa quel che dice o vuole imbrogliare le carte per macchiare la memoria degli uomini che hanno dato lustro alla cultura e alla politica di sinistra nella Italia repubblicana” . Ma la polemica di Duccio Trombadori si dirige anche contro la “compiacenza informativa” destinata al libro della Serri quasi fino al punto doloroso per lui di toccare “il ferreo rapporto di affinità e amicizia” con il direttore de “Il Foglio” , Giuliano Ferrara, perché durante la sua trasmissione “Otto e mezzo” sul canale televisivo “La 7” di Lunedì scorso non avrebbe praticamente mosso obiezioni al libro di Mirella Serri invitando l’autrice assieme a Bruno Vespa senza “ interlocutori capaci di smentire fandonie argutamente somministrate” . Così Trombadori ha inviato una lettera personale a Ferrara manifestandogli il suo disappunto : “Ho detto a Giuliano quello che penso . Non si può dare spazio alla insinuazione ripetuta . Già su “Il Foglio” - grazie a Giuliano - due anni fa avevo rimbeccato Paolo Mieli che lumeggiava presunte “responsabilità” di Alicata , Muscetta , Trombadori e Guttuso. Qualche settimana fa “Il Giornale” aveva opportunamente ospitato una mia netta stroncatura del libro di Mirella Serri .Perché Giuliano non se ne è accorto? Di fronte a certe manovre che annegano nella miseria del pettegolezzo ,alla fine chi tace acconsente ”.
Tumblr media
Nella lettera , Trombadori ricorda il legame che fin dagli anni dei Littoriali univa Alicata, Muscetta e Trombadori a Bruno Zevi ( “illustre ebreo campione del liberal - socialismo : perché Mirella Serri non ne chiede conto a Tullia sua moglie , tanto per avere testimonianze dirette ?” ) nonché la stretta amicizia e fratellanza di idee e sentimenti tra Giame Pintor - altro personaggio “incriminato” - e Misha Kamenetzky , alias Ugo Stille , finito poi negli USA per sfuggire alle leggi razziali . “ Ho ricordato inoltre -sostiene ancora Duccio Trombadori- i numerosi compagni ebrei arrestati con mio padre Antonello nel 1941 per avere manifestato contro la guerra all’università , nonché i compagni comunisti partigiani ebrei come Mario Fiorentini e Giorgio Formiggini che formarono dopo l’8 Settembre l’ossatura dei Gap romani . Che dire? Speravo che durante la trasmissione di Lunedì 14 Novembre ,con la Mirella Serri invitata accanto al conduttore neo-storico Bruno Vespa, ci sarebbe stato quanto meno un correttivo. E invece i due si sono misurati e spinti in esplicite illazioni “di razzismo e antisemitismo” riguardo ai collaboratori di Primato poi passati tra i dirigenti e intellettuali del PCI. Non hanno fatto nomi, guardacaso . Ma la vergogna e la falsità resta. E per questo la disinvoltura di Giuliano mi ha colpito e addolorato” .Appena avuta conoscenza della lettera di Trombadori Giuliano Ferrara ha però fatto subito pervenire all’amico una precisazione nella quale egli si dichiara più che dispiaciuto per avere improvvisamente ferito una “amicizia fraterna per me non incrinabile” ma che comunque da parte di Trombadori vi è stata una interpretazione “falsata da un momento di autentica emozione” . Nella lettera inviata a Trombadori Ferrara ha poi aggiunto quanto segue : ”Io il libro della Serri non l’ho letto. Non ho letto nemmeno la recensione che ne ha fatto il mio giornale . Se hai voglia di distruggerlo con gli stessi toni della intemerata che facesti a Paolo Mieli ,sono a disposizione. La mia generica posizione in argomento la conosci, ed è questa. I revisionisti defeliciani dicono che le compromissioni e le contiguità degli intellettuali italiani con il fascismo ,sulle quali è caduto per la abilità egemonica di Togliatti un sipario di ferro, dimostrano che la Repubblica è nata bacata . Ho sempre sostenuto , al contrario ,che quelle compromissioni dimostrano che “il fascismo non era poi così male” , non era cioè quel male che è stato rappresentato da certa retorica estranea primaditutto ai nostri genitori ,e a Togliatti stesso , buon analista del regime reazionario di massa e autorizzatore dell’appello ai fratelli in camicia nera e teorico del malinteso tra le generazioni nel dopoguerra . Il fascismo fu anche un orizzonte intrascendibile di cultura e di sensibilità ideologica compreso nel canone degli anni Trenta , al quale si sottrassero per motivi generazionali i dodici che non prestarono giuramento e poco più di quel numero . Può esserci una sfumatura di differenza da quello che tu pensi,ma è una sfumatura dentro una comune impostazione storicistica e non moralistica ,che condividiamo da sempre. Ti abbraccio,Giuliano”.
0 notes
protegomaximarpg · 3 years
Text
en travaux (image pour illustrer)
Dans ce post, vous trouverez le contexte de Protego Maxima, ainsi que sa chronologie détaillée. Nous tenons à rappeler que le contexte a été rédigé par Liebkraft, non exieris & Oreflam Rouge que nous remercions chaleureusement et que la chronologie a été écrite quant à elle par Liebkraft & Oreflam Rouge.
JUIN 1940. OPÉRATION DYNAMO - L’heure est au sauve-qui-peut. Des milliers de nés-moldus britanniques enrôlés de force battent en retraite et quittent les côtes françaises. A leur suite, des ressortissants de France et de Belgique fuient le conflit et rejoignent la Grande-Bretagne par la mer. DÈS JUILLET 1940 - devant le Ministère de la magie, fleurissent des manifestations en faveur de la levée partielle du secret magique. On demande aux sorciers de sortir de leur réserve et d’aider à l’effort de guerre moldu. Les protestations sont tout d’abord réprimées violemment. Devant l’animosité croissante du peuple face à ces méthodes brutales, le Ministère prend deux décisions. Les enfants, les vieillards et le personnel non-essentiel est évacué de Londres vers Poudlard. Certains refusent. Il crée également le Local Defense Volunteers où sont conscrits les nés-moldus, chômeurs et hybrides. Le mot d’ordre est simple – qu’ils défendent Londres face aux exactions de leurs pairs ! LONDRES, AOÛT 1940, ÉPOQUE ACTUELLE - La chaleur est étouffante, les rues vides, le silence pesant. Pour ceux qui restent, le sentiment de fin du monde est palpable. Les esprits s’échauffent à cause de la guerre d’abord, puis des élections sorcières. Elles attisent les antagonismes autour de la question moldue. Si certains veulent les voir comme égaux, beaucoup les considèrent encore comme de la vermine. Des citoyens de seconde zone. Les débats s’échauffent et des duels opposent même parfois les différentes factions politiques. Le chaos est en marche.
1918 - Après le 11 Novembre, des milliers de nés-moldus rentrent au Royaume-Uni blessés et traumatisés. Devenus invalides pour certains, ils vivotent aux marges du monde magique et moldus sans jamais trouver de place. Bon nombre de moldus et de sorciers font la promesse que la Première Guerre Mondiale serait la « La Der des Ders ». Les Hommes, dégoûtés par l’horreur et la violence des combats, ne souhaitent pas prendre le risque de remettre l’Europe à feu et à sang. 1929 - Le Krach Boursier plonge de nombreuses familles sorcières dans la misère. Au départ, circonscrite aux Etats Unis, cette crise touche rapidement le continent européen. Chez les sorciers, la grogne monte. Pour une frange radicale de population, le moldu est désigné d’office comme la source de tous les problèmes. Certains établissements se mettent à refuser la présence de leurs descendants directs. Aussi peut-on lire sur les devantures d’une poignée de commerces : « Interdit aux nés-moldus et aux animaux de compagnie ». La situation économique désastreuse de la Grande-Bretagne entraîne de nombreux mouvements sociaux et permet la création du Communist Party of Great Britain. Les sorciers, notamment les nés-moldus, s’engagent auprès de l’Internationale Communiste des Sorciers et Sorcières Engagée pour le Progrès Social et Humain. Ces derniers défendent la levée partielle du secret magique au nom de la solidarité et l’intégration des nés-moldus dans la société.
La chronologie détaillée de Protego Maxima ci-dessous vous permet de mieux vous imprégner du contexte et de comprendre les évènements du passé qui ont amené la situation actuelle.
1936 - Lorsque la guerre civile espagnole éclate, de nombreux sorciers – devant la passivité du gouvernement de Chamberlain et le Ministre sorcier - rejoignent la péninsule ibérique pour défendre leur idéal de liberté et de fraternité. Ils se battent de concert avec leurs camarades moldus et prennent le maquis face aux forces franquistes. Certains y perdent la vie, les autres rentrent, vaincus. En Albion, ils sonnent l’alarme et préviennent leurs contemporains de l’imminence d’un conflit sanglant. Peu les écoute. 1939 - Le 3 septembre, le Royaume-Uni déclare la guerre à l’Allemagne. Les nés-moldus mâles et certains hybrides sont enrôlés sous conscription comme 8 millions d’autres britanniques. Les soldats envoyés sur le front français et ayant survécu à la déroute sont évacués du 21 mai 1940 au 4 juin 1940 lors de la bataille de Dunkerque. 338 226 hommes dont 120 000 français et belges rejoignent alors, les côtes britanniques, sains et saufs. Les sorciers rescapés sont pointés du doigt et l’antagonisme entre les pro nés-moldus et ceux qui privilégient la valeur du sang monte d’un cran. Le Ministère de la Magie impose le Local Defense Volunteers (LDV) aux nés-moldus, aux chômeurs et aux hybrides afin d’assurer la défense de la cité. L’évacuation des personnes non-combattantes commence.   1940 - A la fin août, les enfants et les personnes jugées fragiles sont d’ores et déjà évacués vers Poudlard, qui adopte des allures de camps de réfugiés. A Londres, les élections se préparent dans une tension palpable. Le Conservative Magical Party (CMP) au pouvoir, qui défend une politique protectionniste, sait sa place remise en jeu. Les partisans de la Wizarding Socialist Union, menés par Albus Dumbledore (WSU ou Union), multiplient les actions coup de poing et les manifestations devant le Ministère de la Magie afin de forcer le Ministère à faire ingérence dans les affaires moldues. En opposition, les membres de la League for Magical Dominion (LMD ou Ligue), dirigés par Gellert Grindelwald, militent pour l’ostracisation des nés-moldus, leur renvoi dans le monde non-maj et prône la disparition du secret magique. Face à la montée des enjeux, une voix émerge des ténèbres. Elle se fait appeler Vox Populiet enjoint les londoniens à prendre les armes auprès de leurs frères moldus. Il s’agit d’une radio pirate de l’Union. 30 AOÛT 1940 - L'ouverture de la fête foraine, dans le comté des Plaines des Augureys, tourne à la foire d'empoigne suite à un discours du porte parole de la CMP. Coupables ou non, les sentences sont distribuées à la pelle : amendes, garde à vue de 24h ou même jours de conscription à la LDV. 7 SEPTEMBRE 1940 - Un sifflement encore inconnu déchire le silence. Une nuée d'avions allemands déferle sur Londres, lâchant leur cargaison explosive. C'est le début du Blitzkrieg, et de journées de bombardements intenses.
1 note · View note
daisydourdet · 4 years
Text
Nous avons besoin de rêver pour nourrir notre imaginaire et cela nous aide  à grandir mentalement, tout en préservant notre âme d’enfant pour mieux nous protéger. Ce refuge que nous utilisons souvent inconsciemment,  nous permet d’avancer et de faire face aux difficultés que nous ne manquons pas de rencontrer dans notre vie d’adulte. je recommande de cultiver nos rêves, surtout lorsqu’ils s’accompagnent d’un projet personnel qui devient alors un projet de vie.
On entend beaucoup de choses sur les femmes : victimes d’inégalités, de violences physiques et morales, de harcèlements de toutes natures, de viols, de précarités, mères de familles monoparentales et femmes au chômage.....
Je ne nie pas l’existence de tous ces problèmes, c’est une bien triste réalité qui journellement répétée, affecte l’image de toutes les femmes et tend trop souvent  à les présenter comme victimes, reléguant à l’arrière-plan,  la force de leurs engagements comme socle de notre société.
C’est l’une des raisons qui me donne envie d’écrire et de plaider pour leur accession au partage du pouvoir. Femmes ou Homme, pour peu que l’on s’en donne la force morale et les moyens, chaque être humain est maître de son destin. Tout comme un homme, une femme doit faire ses choix, prendre les décisions qu’elle jugera utiles à sa vie, pour assurer sa sérénité et son avenir, lesquels dépendent de son seul arbitre, parce qu’elle est « responsable  et capable »  d’assumer ses décisions,  afin que  son équilibre personnel y trouve la source de ses rêves et la force de les réaliser.  
Beaucoup penseront qu’écrire ces lignes est facile.  Je comprends ces remarques, mais pour être partie sans rien, sans diplôme  et sans argent, je sais par expérience que cela m’a aidé à construire ma personnalité, me dotant ainsi d’une force et d’une volonté capable de faire face 
Je suis née dans une petite ville de Tunisie «  LE BARDO » célèbre pour son traité avec la France à l’aune de la colonisation française. 
La Tunisie* est  l’un des trois pays du Maghreb  colonisés par la France. Dans la première moitié du 19e siècle  après avoir conquis et pacifié l’Algérie, la France soutient les tentatives des Beys de Tunis qui veulent  se rendre indépendants du Sultan turc d’ISTAMBUL. Les puissances européennes financent également les efforts de modernisation engagés par les Beys. L’endettement important qui en résulte, permet à ces puissances de mettre la Tunisie sous tutelle financière.   Au congrès de Berlin en 1878, la France obtient le soutien du Royaume Uni et de l’Allemagne pour intervenir en Tunisie. Il s’agit de contrer les visées italiennes sur le pays,  et de priver d’un refuge, les rebelles de l’est algérien.
L’invasion de la Tunisie en avril 1881 et le bombardement de Tunis sous la révolte en juillet 1881, oblige la Tunisie à accepter le protectorat Français par la  signature du Traité du BARDO en 1881 et la signature de la convention de La MARSA en 1883. 
La France chargée de la réorganisation de l’administration locale y substitue à partir de 1910, l’administration directe. Le mouvement nationaliste qui réclame l’autonomie ou l’indépendance s’était organisé dès 1907 avec le mouvement des jeunes tunisiens et se renforça en 1920 par la création du parti  DESTOUR. 
Ce dernier se divise en 1934 avec la scission du Néo-DESTOUR  dirigé par Habib BOURGUIBA, lequel est arrêté plusieurs fois (1934-1938-1952)
En 1940, malgré les ambitions de l’Italie fasciste, la Tunisie reste sous le contrôle du Gouvernement de Vichy.
Après le débarquement des Anglo-Américains en Afrique du Nord en Novembre 1942, la Tunisie est occupée par les Allemands qui en sont chassés en Mai 1943.
La Tunisie* est alors dirigée  par les différents gouvernements du Général de Gaulle, lesquels maintiennent le protectorat sans céder aux revendications du Néo-DESTOUR.
Alors, la lutte pour l’indépendance reprend, menée  par le Néo-DESTOUR et le syndicat UGTT  et continue de plus belle en 1952   avec l’arrestation de Bourguiba et des chefs nationalistes puis la dissolution du Gouvernement CHENIK qui s’est ouvert au NEO-DESTOUR jusqu’à élaborer  un mémorandum sur l’autonomie interne.
Les autonomistes prennent les armes contre le colonisateur  France, tandis que l’organisation « La Main Rouge » créée par les colons extrémistes, lance une campagne contre les nationalistes.
S’ensuivent des émeutes populaires antifrançaises et des attentats nationalistes et antinationalistes.  Malgré les réformes successives proposées par la France et rejetées par les nationalistes, la Tunisie est au bord de la Guerre.  Devant la gravité des évènements, Pierre Mendes France, nouveau Président du Conseil français vient alors en Tunisie et promet l’autonomie interne lors de son discours de Carthage.Les accords de CARTHAGE signés le 3 Juin 1955 entre le premier ministre tunisien TAHAR BEN AMAR et Edgar FAURE, successeur de MENDES FRANCE, concrétisent une série de conventions qui donnent officiellement son autonomie à  la  Tunisie.
Le 17 Septembre 1955 est installée à Tunis, le 1er gouvernement uniquement composé de Tunisiens.Le 20 Mars 1956, un nouvel accord abroge le traité du BARDO de 1881 et reconnaît la Tunisie comme une monarchie constitutionnelle entièrement souveraine. * 
VIKIPEDIA 
MON HISTOIRE
6e d’une fratrie de 7 enfants, j’ai eu la chance de naître dans une belle maison que mes parents venaient tout juste de construire pour ma naissance.
Mon père, fonctionnaire avait gravi les échelons jusqu’à devenir Chef des services du Cadastre puis ingénieur et ma mère était femme au foyer. Ils avaient 11 ans d’écart d’âge. 
Avant leur mariage, elle était relieuse de livres et mon père travaillait dans une imprimerie.   
Au sein de notre fratrie composée de  quatre  frères et deux sœurs,  j’ai vécu en Tunisie,  ma patrie de naissance jusqu’à mes 18 ans.  Naître dans une famille nombreuse est  une chance pour le bébé que j’étais alors et un grand événement pour la fratrie, car cela fait pas mal de remue ménage et de bouleversements dans les petites habitudes des parents et des enfants avec une nouvelle organisation pour faire de la place au nouvel arrivant, en l’occurrence, encore une fille :  la troisième, alors que ma mère ne jurait que par ses garçons dont elle était si fière. 
Ce ne fut qu’à mon adolescence, devenue une jeune fille,  que je compris mieux, sans toutefois l’accepter,  pourquoi ma mère préférait les garçons : Comme elle le disait souvent, elle pouvait les laissait vagabonder sans risques, ce qui n’était pas le cas pour les filles.  C’est sans doute ce refrain qui me fit prendre conscience de nos différences, sans toutefois, lorsque j’en compris vraiment  les fondements, me résigner à accepter l’autorité naturelle affichée par les hommes et la capacité d’obéissance et de résignation des femmes.
Cela remonte très certainement à l’enfance, mais j’ai véritablement pris conscience de la place des femmes dans la société, dans le monde de l’automobile qui fut  mon univers professionnel durant de nombreuses années.
J’aime profondément ma famille et je garde présents dans mon cœur  mes parents,  aujourd’hui décédés, bien que je n’aie jamais eu avec eux le contact  affectueux et tendre que j’attendais et dont j’avais, comme beaucoup d’enfants, tant besoin. Je ne peux pas leur en vouloir,  l’époque n’était pas aux démonstrations affectueuses ,  ma mère nous a beaucoup donné et il me faut garder en mémoire, que les conditions de vie étaient dures  et que les familles fussent-elles nombreuses,  ne bénéficiaient pas des mêmes avantages et aides qu’aujourd’hui. 
De plus, les différences d’âge allaient de un à  deux  ans,  et de 4 ans  avec mon jeune frère,  le dernier né de la fratrie,  un  11 novembre 1942,  date funeste car le 8 Novembre,  les allemands débarquaient en Tunisie et notre maison fut  pour partie,  réquisitionnée par  des officiers qui y logèrent durant l’occupation,  ensuite ils cédèrent la place aux anglais. 
J’ai eu une belle enfance au sein  de notre famille. Les aînés s’occupaient des plus jeunes  pour soulager notre mère. Nous étions une véritable petite colonie de vacances, chacun s’obligeant à remplir son rôle et nous avons grandi ensemble,  avec des rires, des blagues inattendues et des disputes parfois violentes qui engendraient des bagarres, avec leur lot de bosses, de bleus et de larmes, et mon père n’hésitait pas à nous punir collectivement. 
C’était un climat fusionnel et sans drame, mais  qui a permis  à chacun de nous, de devenir autonome et responsable,  respectueux les uns envers les autres aux côtés de nos parents,  dans un bel esprit fraternel  et affectueux qui a largement compensé  les pudiques manques de manifestations affectives  de notre mère et de notre père, lui,  dont la sévérité  était aussi grande que l’étaient nos craintes d’avoir à la subir.
Quant  à notre mère, elle  ne savait pas sévir ou n’en avait pas envie, et lorsque notre père rentrait de sa journée de travail, elle lui racontait nos frasques  et désobéissances et notre père nous alignait  face à lui et pour nous punir,  ne manquait jamais après les sermons appropriés, de nous donner quelques fessées bien  appuyées.   
Mais le lendemain, frères et sœurs,  devoirs et charges terminés, nous jouions garçons et filles  ensemble, aux billes, au docteur et surtout nous allions grimper aux arbres, munies de nos gouters pour,  comme tarzan, vivre sur les branches,  ainsi qu’à tous les jeux risqués  que nous inventions pour nourrir nos rêves de jeunes aventuriers, au grand dam de notre mère  qui invoquait les punitions à venir, dont à ce moment là,   rieurs et heureux, nous n’avions que faire.
Mon père, homme sévère  et exigeant en famille,  plaisait aux femmes,  même s’il semblait discret sur le sujet, notre  mère ne fut jamais dupe,  elle a toujours supporté ses écarts  sans se plaindre,  sa condition de femme et de mère  était  sans doute à l’origine de cette apparente résignation. Même sur la question des grossesses, elle n’eut pas son mot à dire, notre père, je le sus plus tard, souhaitait avoir de nombreux enfants et nous serions dix aujourd’hui,  mais  ces trois là ne virent pas le jour,  ma grand mère, en  femme avertie, veillait en embuscade ………J’ai su plus tard,  devenue femme à mon tour,  combien la souffrance de ma mère fut grande, comme l’avait été son amour pour mon Père.
J’étais une petite fille joyeuse en famille avec ma fratrie,  mais solitaire à l’extérieur,  j’ai grandie en observant la vie et les autres, et pour rassurer mes parents, je me suis toujours efforcée  d être une bonne élève  et une fille respectueuse. Mes besoins étaient simples  et se partageaient entre les impératifs de l’école,  l’aide à notre mère à la maison et les devoirs de classe, avec pour  tout loisirs,  quelques sorties toujours en famille,  et si nous devions rencontrer nos amis, c’était à la maison, obligatoirement en présence de nos parents,  ou chez des amis connus de nos parents  et en leur présence.   Comme mes deux sœurs avant moi, j’allais à l’école des filles du Bardo et je faisais partie des « Ames Vaillantes»  au sein de l’église  Sainte Monique  où nous fûmes tous,  baptisés. Autre temps,  autres moeurs,   ce qui m’a manqué et que je ne sais pas analyser objectivement,  est inconsciemment devenu  le puissant moteur qui, encore à ce jour, continue de régir ma vie. 
Mais quoiqu’il arrive, je garde enfouis en mon cœur, comme un précieux trésor,  ces souvenirs heureux de mon enfance qui me donnent force et courage  pour avancer et suivre le  fil conducteur qui a donné du  sens à  ma vie. Ce fut l’univers qui  forgea mon éducation et mon tempérament,  dans un seul but : Etre une fille  bien sous tous rapports  pour devenir une jeune fille  accomplie, bonne à marier :  future femme et bonne mère de famille. Je sais que  cela peut paraître « vieux jeu » comme diraient certains,  mais pour moi, à ce moment là, ma vie était normale et naturelle et  ne connaissant rien d’autre, je n’éprouvais  aucune frustration.  La vie s’écoulait ainsi pour les autres filles en Tunisie,  Françaises ou Tunisiennes :  pas de différence, c’était la norme !
Un jour, allant aux toilettes, j’eu très peur,  du sang coulait de mon ventre, mes cuisses en étaient toutes rouges, j’ai cru que j’allais mourir et m’entendant pleurer, ma sœur ainée vint me voir et éclata de rire en m’expliquant que j’étais devenue  une femme, une jeune et petite femme : j’avais  10 ans. Elle me parla longuement de ma transformation biologique,  de sexe et me mit en garde  envers les  hommes: Ne soit pas trop coquette me dit-elle, sinon ils vont penser que tu veux les aguicher.  Si tu le fais, tu auras une mauvaise  réputation et nos parents  seront en colère contre toi. J’ai détesté ce jour là, parce que je venais de comprendre que je perdais ma liberté enfantine et que je devenais une jeune fille et bientôt une  femme sous haute surveillance, ce que je craignais le plus.
Dans notre fratrie, les quatre garçons étaient les préférés de notre mère, au moins avec eux, disait-elle souvent ,  je ne risque pas de les savoir « Enceinte »  Nos frères étaient les gardiens de notre virginité et  nos gardes du corps , même le plus jeune du haut de ses 6 ans,  savaient me rappeler  que  j’étais une fille  et qu’il me surveillait. 
Mes meilleurs moments  furent  ceux de l’école,  j’apprenais, je lisais beaucoup et j’étais attirée par la littérature qui me donnait l’occasion de voyager  dans mon imaginaire,  j’ai aimé l’histoire des « BORGIA »  remplie d’amour, de passions et de crimes, je vivais pleinement mes lectures non dirigées, j ‘avais des camarades d’école, mais pas d’amies  proches, déjà à cette époque, il m’était difficile de parler de moi, et j’étais plutôt solitaire.Au bout de la rue  du Capitaine Marc où nous habitions au Bardo,  vivait une famille  tunisienne Moncef SAKKA qui fut pour moi, une seconde famille, je m’y sentais bien.Filles et Garçons, ce furent mes amis d’enfance,  je vivais comme eux, il n’y avait aucune différence,  une grande fraternité  et la proximité de nos familles  favorisaient ces liens affectueux que le temps avait noués. Nous partagions tous nos jeux, nous étions jeunes et heureux  sans arrières  pensées,  même si j’étais consciente du doux sentiment que je ressentais pour l’un des  garçons de la famille : HASSEN.   J’avais  11 ans et ce sentiment secret  me remplissait d’un grand  bonheur. Nous  nous inventions des aventures extraordinaires en regardant passer les trains, dont la voie longeait la maison de nos amis, et  comme tous les enfants,  nous jouions à dévaler  la pente depuis chez nous, au 9 de la rue,  sur des planches munies de roulements à  billes et en  surveillant l’abaissement de  la barrière du passage à niveau, lequel  faisait office de ligne d’arrivée, puis nous  saluions les vainqueurs en fanfare,  nos têtes remplies d’adrénaline.  
Vint l’époque du Lycée, ma mère coupa mes longues nattes couleur châtain clair doré qui recouvraient mon corps.  Elle le fit avec regret,  mais  pour de bonnes raisons, car il lui fallait près d’une heure  pour me coiffer  et bien que mes  frères et sœurs plus âgés  soient  autonomes, il y avait aussi mon jeune frère à préparer pour l’école du quartier  et elle n’avait pas beaucoup de temps. Encore aujourd’hui, je me rappelle mon plus jeune frère Alain qui avait également de très beaux cheveux blonds et bouclés,  il ressemblait à un ange. Un jour, oubliant la fête de l’école proche, ma mère lui avait coupé les cheveux, alors aidée  par ma sœur ainée, ensemble, elles recollèrent les boucles blondes ………. Quels fous rires !  Enfin j’étais grande, je quittais tous les jours notre banlieue pour aller  à Tunis au lycée des Filles « MONTFLEURY »  Je me sentais plus libre,  car je prenais seule  le tramway N° 3  et le Midi depuis le lycée, j’allais souvent déjeuner chez ma Grand Mère et ma tante maternelles qui habitaient 4 rue Sidi KADOUS près de  « La porte de France »  où trônait, avant l‘indépendance  de la Tunisie, une superbe statut  du Cardinal LAVIGERIE. La Porte de France avec son monument en forme d’arcade, était un peu comme la place de l’étoile à Paris, mais cela, je ne le savais pas encore.
Chez Grand Mère, j’ai appris  à jouer aux cartes et  j’ai compris la vie car ce quelle me racontait ne ressemblait pas aux histoires  de mes livres.  Ma tante me  parlait de la vie, de ses amours et ma grand-mère, des histoires de femmes et d’hommes,  heureuses  ou malheureuses, des histoires corses comme leurs origines, devenues les miennes par filiation et je vivais tous ces moments avec bonheur. Dès petite, ma mère m’avait inscrite dans une école de danse pour parfaire mon maintien  et j’adorais cela.  Plus que la danse classique, j’ai aimé la danse rythmique, c’est ainsi que j’eu la chance de danser au théâtre national de Tunis un très beau ballet oriental  et ce fut  un  grand  évènement  familial. Mes souvenirs d’enfance  me ramènent  toujours  à mon père et à ma mère et leur histoire d’amour : Maman avait 16 ans  quand elle le rencontra,  il en avait 27,   ils étaient beaux,   jeunes et amoureux  et comme dans  les romans, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants,  Il était typographe dans une imprimerie,  maman était relieuse de livres. 
Le conte de fée s’arrête là, car la vie n’est pas virtuelle, ni un rêve et,  très vite, sont venus  les enfants, la maison, le ménage, les soucis : la vie quoi !......Avoir une famille nombreuse donne des responsabilités,  mon père en avait conscience,  il rentra alors dans la fonction publique au service du cadastre  et comme il était apprécié car il travaillait bien et aimait ce qu’il faisait,  il gravit les échelons,  devint chef de service  puis  ingénieur  du cadastre. Notre mère put enfin se faire aider et comme beaucoup de couples,   ils  devinrent propriétaires  de la maison du Bardo  qu’ils avaient fait construire pour ma naissance. J’étais très fière d’avoir découvert l’année de ma naissance gravée sur une allée cimentée que depuis, je parcourais avec orgueil.  Ma mère cultivait des fleurs qu’elle revendait sur pied, pour se faire un peu d’argent dont elle disposait à loisir. Elle avait ainsi  un peu d’autonomie financière.Je me souviens de mon enfance dans ce beau jardin rempli d’arbres sur lesquels je grimpais avec mes frères et sœurs, les gouters  au retour de l’école ou pendant les vacances étaient des moments fabuleux et nous mangions sur les branches d’arbres, comme des singes que nous étions devenus,  des grosses tartines  garnies de rondelles de tomates bien rouges avec des olives et ou des grosses tranches de pain beurrées  d’huile d’olive sur laquelle on  rajoutait du sucre en poudre.       Il y avait également des grosses bagarres pour des riens entre fille et garçons, ces derniers se prétendant les chefs et nous prenaient parfois pour leurs servantes.  
Gare à nous si les garçons nous regardaient de trop près !
Puis notre sœur ainée se maria et partit en France,  deux frères partirent faire leurs études supérieures en France,  le troisième s’engagea dans l’armée, mon autre sœur se maria à son tour et ne restèrent  que mon jeune  frère et moi auprès de nos parents. Cependant, la lutte des indépendantistes tunisiens reprit en Tunisie dès 1952.  Après l’arrestation de BOURGUIBA, des chefs nationalistes et la dissolution forcée  du gouvernement CHENIK  qui s’était  ouvert au NEO DESTOUR pour élaborer un mémorandum sur l ‘autonomie interne, les autonomistes prirent les armes  contre le colonisateur « France » tandis que l’organisation « La main rouge » créée par des colons extrémistes, lançait une campagne contre les nationalistes. S’ensuivirent alors des émeutes populaires anti-françaises  et des attentats nationalistes anti-nationalistes.
Malgré les réformes successives proposées par la France et rejetées par les nationalistes,  la Tunisie était au bord de la guerre.  Devant la gravité des évènements, Pierre MENDES FRANCE, nouveau Président du conseil  Français vint alors en Tunisie et promit  l’autonomie interne lors de son discours de Carthage. BOURGUIBA, Chef du NEO DESTOUR invité à participer aux  Négociations jugea la déclaration acceptable et les émeutes stoppèrent.
Mais, quelque chose d’irrémédiable s’était  produit,  nous étions inquiets car  les sentiments de beaucoup de Tunisiens avaient évolués vers la méfiance et parfois même, la haine  à notre égard et envers  les autres communautés  étrangères,  ils se sentaient spoliés et  pensaient que nous avions  pris  leurs biens. 
Tous les accords passés notamment depuis 1945 avec le Général de GAULLE  comme «  Etat associé de la France, » furent  balayés  par le désir d’indépendance des Tunisiens, désir bien entretenu par BOURGUIBA de retour en Tunisie depuis 1949. Bien que marié à une Française, il intensifia sa campagne politique en s’appuyant sur l ‘union générale des travailleurs Tunisiens. C’était par ailleurs un excellent avocat qui savait parler au peuple. J’étais alors trop jeune pour comprendre leur  légitime désir d’indépendance, j’aimais la Tunisie comme on aime son pays natal , je ne comprenais pas ce qui se passait,  et  je me demandais avec une profonde tristesse, où étaient les sentiments amicaux et respectueux que la grande majorité des  diverses communautés se portaient mutuellement ?  D’un seul coup,  l’amitié s’était transformée en haine, nous étions devenus l’envahisseur, l’usurpateur, l’ennemi ……….
Les émeutes et  attentats venaient d’effacer  des années de rapports  cordiaux entre toutes les communautés vivant  sur le sol tunisien:   Juifs-Italien-Français, pour ne citer que les principales,   bien intégrées et respectueuses des us et coutumes des  Tunisiens. Quant à  ma moi qui  vivais comme les jeunes tunisiennes, respirant  le même air et parlant l’arabe aussi bien que le Français, l’italien, l’espagnol ou l’anglais,  je les aimais comme l’on aime ses amis d’enfance.  Les Français étaient appelés « PIEDS NOIRS » en référence aux premiers  colons qui avaient débarqué  sur le sol Tunisien,  chaussés de bottes noires,  mais nous étions aussi leur « Houilla »  frère  (en langue arabe H se lit R) lorsqu’ils  s’adressaient à nous.
Cependant, depuis les émeutes et attentats,  pour les tunisiens, comme pour certains soldats des troupes françaises venus en renfort, nous étions « les étrangers »  des voleurs de biens et bien que fidèles, certains de nos amis tunisiens nous évitaient par crainte de représailles. Quel  gâchis !.......  Il y eut des morts de chaque côté hélas,  et la haine aidant,  d’amis puis d’étrangers nous  sommes devenus « les ennemis »  sur ce sol  que j’aimais tant.
La situation politique évoluait  favorablement pour les Tunisiens,  les accords de Carthage signés Le 3 juin 1955 entre le premier Ministre tunisien Tahar Ben Amar  et Edgar FAURE, successeur de Pierre Mendes France,  concrétisèrent  une série de conventions  qui donnèrent officiellement son autonomie  à la Tunisie.
Le 17 septembre 1955 fut installé À TUNIS  le 1er gouvernement uniquement  composé  de tunisiens.Le  20 mars 1956,  un nouvel accord abrogea le traité du Bardo de 1881 et reconnut la Tunisie comme une monarchie constitutionnelle entièrement souveraine. 
La mort dans l’âme, les Français  comprirent  que de gré ou de force, il leur faudrait  partir.  Ils  étaient et se  sentaient indésirables depuis l’indépendance et les tunisiens  ne manquaient pas  de  le leur rappeler.  Pour le moment, mon père n’était  pas concerné, puisqu’à la demande de la France et de son administration, en sa qualité de fonctionnaire et de responsable du cadastre,   il avait  accepté de rester pendant un an afin de former les cadres Tunisiens  qui prendraient  la relève, mais mon instinct  me soufflait que nous serions dans l’obligation de partir  dès la mission effectuée. C’est à ce moment là que notre vie bascula dans une profonde incertitude,  vendre la maison ?  Partir pour la France ?  Avec quel argent ?  Tous les jours je lisais  l’angoisse dans les yeux  de mes parents,  une angoisse obsessionnelle  qui transformait  mon adolescence  en tragédie.
Mais si mes yeux restaient secs,  mon cœur saignait  car, je comprenais trop bien  que tous les sacrifices de mes parents étaient inscrits dans le marbre de notre maison durement acquise : leur fortune : 7 enfants dont encore deux à charge, mon jeune frère et moi  et  cette maison qu’ils venaient à peine de finir de payer.
Comment leur dire mon amour pour eux,  comment les aider ?  Je n’étais qu’une « FILLE » de 17 ans et depuis 1 an,  dès après mon bac, j’étais entrée dans une école d’assistance aux malades pour devenir infirmière puis sage-femme, à ce moment là,  il me restait  deux ans d’études à faire  dont une année de spécialisation sage Femme. 
Travailler ? Pour mon père, il était infamant d’envoyer sa fille travailler, je n’avais pas été éduquée dans ce but, il était trop fier, Il avait déclaré qu’il lui appartenait de nourrir  sa famille, dont il  était le seul responsable. Quant à mon jeune frère de  13 ans, il allait au lycée  et sortait à peine de l’enfance. Enfin la décision de vendre fut prise car ,  sur ordre du gouvernement Français,   mon père en sa qualité de fonctionnaire se devait rejoindre la France  avec sa famille dès le mois de juin 1957. Nous étions désormais  en attente de rapatriement. 
Mais un rapatriement pourquoi faire ? Aucune économie,  où aller ?  Que contenait la promesse de cette autre vie  à construire,  mon père allait avoir  58 ans  et il aurait du se préparer à une douce retraite ? Ma mère n’avait que 47 ans mais elle était fatiguée par ses nombreuses grossesses et aspirait au repos,  alors que faire ?  Nous n’en savions rien….. Toute notre vie future était suspendue à la décision  du gouvernement français de nous  renvoyer en France et nous n’en connaissions pas la date, sauf qu’il fallait partir ,  c’était un ordre !
Autre problème,  mon père était  Français natif d’Algérie et ses parents décédés, lui avaient légué une maison  de pécheur  où il aurait aimé prendre sa retraite, c’était son rêve, mais  désormais, l’Afrique du Nord était un terrain miné  pour les Français  et les  évènements qui s’ensuivirent, ne firent que confirmer l’impossibilité pour  mes parents de  partir en Algérie où la situation  s’aggravait par un état de guerre pour son indépendance.       
La vente  de notre maison ne fut pas facile, chaque visiteur Tunisien ne manquait pas de nous rappeler que la maison  était construite sur un sol qui leur appartenait, que devant  partir, qu’il détenait le pouvoir de négociation.  Selon nos visiteurs, ils étaient  gentils de nous laisser vendre un bien qu’il pouvait obtenir sans bourse déliée. 
Enfin un miracle, nous étions en début d’année  1957, une famille se présente à mes parents et leur déclara que la maison leur plaisait,  le chef de famille au cours d’un entretien  avec mon père,  lui proposa de signer un acte d’achat, mais le paiement de la maison se ferait ultérieurement,  car il ne pouvait pas payer le jour de la signature, cependant il s’engageait  à envoyer l’argent de la négociation en France dès qu’il le pourrait  et  notamment avant la fin de l’année 1957.
Nous n’avions guère d’autre choix que celui de la confiance et mon père accepta de vendre  à cette famille dont il s’avéra plus tard qu’elle tiendra ses engagements à la grande satisfaction de mes parents. Alors l’attente commença,  car dès la vente de la maison terminée, il fallut  prendre d’autres décisions, vendre les meubles, les vêtements que nous ne pourrions emporter,  bref tout ce que l’on possède dans une vie et que l’on accumule au fil des ans  avec une nombreuse famille. D’autant que dans l’incertitude de notre prochaine installation, il était préférable de prévoir qu’il serait difficile d’adapter  le mobilier à une nouvelle vie, dans une  maison ou appartement dont nous ne savions rien, ni ce que seraient  les moyens financiers de mes parents, qui pour l’heure, étaient vraiment très limités. Le projet familial de mes parents se  caractérisait alors  par la seule question du choix de souvenirs  peu encombrants à emporter et des vêtements  représentant un minimum  pour assurer une vie décente et respectueuse de notre intégrité personnelle. Cela se traduisit par  4 valises représentant  une vie dont nous allions clore définitivement les chapitres qui comptaient  pour mes parents,  mon frère et moi,  et dont les dernières  heures allaient être les plus sombres de notre vie,   jusque là heureuse et sereine.
Lorsque je me retourne sur mon passé, je suis surprise de voir la femme que je suis devenue, car en même temps, me revient brutalement à l’esprit, le douloureux souvenir de cette journée où quittant la Tunisie, mon pays natal, je mettais pour la première fois, mes pieds sur le sol Français. Je n’oublierai jamais la date du 1er Juin 1957. Je me souviens de ce quai du Port de Tunis, encombré et grouillant d’une population colorée et bruyante, et dans mes oreilles résonne encore la sirène du bateau « Ville d’Alger »  qui nous emporte vers un horizon inconnu empreint de douleurs et d’angoisses. Je vois  le quai s’éloigner  puis devenir un petit point à l’horizon jusqu’à disparaître. Je revois  aussi un autre quai, le port de Marseille,  débarquant des flots de rapatriés,  touristes malgré eux,  tristes et  honteux, tête basse comme une population mal aimée, qui n’a  qu’une envie,  être invisible des autres,  disparaître !   Ce que certains redoutant leur avenir compromis ont d’ailleurs fait en se suicidant. Ma première impression restera longtemps et douloureusement gravée dans mon esprit. J’étais  une adolescente de 18 ans meurtrie  lorsque nous avons débarqué à Marseille sans retour possible en Tunisie,  du moins pour y vivre. 
L’air est printanier, mais en ce mois de juin 1957,  je viens, avec ma famille, de faire un plongeon dans l'inconnu  avec  l’incertitude et l’insécurité financière pour seul horizon. Nos bagages sont aussi légers que notre angoisse est lourde. Nous sommes quatre et nous avons quatre valises, lesquelles désormais,  représentent tous nos biens.
La France, j'en avais toujours rêvé comme d'un pays accueillant, comme la mère patrie de tous ses enfants partis dans les colonies la servir et l'aimer assez pour y penser comme  à la femme aimée restée au loin et que l'on a hâte et plaisir à retrouver. 
J'avais souvent  pensé à la joie de mon premier voyage en France, mais jamais,  je n'aurais pu imaginer que ce serait sous la contrainte des évènements politiques.
Après 24 heures d’une traversée houleuse dans une mer démontée qui semblait partager ma colère et mon angoisse d’adolescente, j’étais dans ce train qui nous conduisait  de Marseille à Paris où  l'un de mes frères, Jean notre ainé,  nous accueillera et je regarde le paysage, mais je ne le vois pas.  Mon esprit est ailleurs,  lorsque petite fille, j'interrogeais Maman sur la France, elle me disait que les gens étaient gentils, agréables et que dans les petites villes, il y avait des arbres fruitiers en abondance et que l'on pouvait y cueillir les fruits. Elle s'y sentait  alors heureuse, car pour elle, ces courts voyages en France étaient sa récompense,  ses seuls et rares moments de liberté, alors qu'elle  venait voir deux de mes frères qui y faisaient leurs études.Maman s'était mariée très jeune à 16 ans et avait eu son premier enfant très vite et nous étions devenus sept  assez rapidement avec peu d’écart d’âge, sa vie nous  était entièrement consacrée. Je comprenais ce que représentait ces moments, rares espaces de liberté,  et  lorsqu’elle en avait la possibilité, c'était pour elle,  un grand bonheur et un peu de repos mérité.  Je suis sure qu'elle y pense  alors que le train nous emporte vers  cette nouvelle vie dont nous ne savons rien et qui n’augure rien de bon à cet instant. En France, nous allons retrouver deux de mes frères: l'un est professeur de dessin,  mon frère ainé est ingénieur dans l'industrie.  Deux de mes sœurs sont  mariées et mon autre frère est  militaire de carrière. Tous les trois sont encore en Tunisie. En d'autres circonstances,  voir Paris eut été pour moi,  adolescente, une grande joie, mais en ce mois de juin 1957, je n'ai pas envie de rire,   je pleure sans le montrer à mes parents, mes yeux sont secs  : je suis triste et j’ai peur de l’avenir incertain qui nous attend.
Je n'ai plus d'amis, plus de maison, plus d'objets familiers et rassurants.  Le soleil de France qui éclabousse mon visage ne réjouit pas mon cœur, je ne le vois même pas,  je garde la tête baissée car je n'ose affronter le regard de mes parents que je sais très malheureux et inquiets comme moi,  même s’ils essaient de nous le cacher. La seule chose dont je suis sure à ce moment de ma vie, c'est que nous allons vivre provisoirement chez mon frère en banlieue parisienne, il a quatre enfants et nous serons dix dans son petit appartement.  Cette pensée me ramène à notre grande maison, là où je suis née, là où j'ai vécu mon enfance et mon adolescence, là où j'ai laissé tous les souvenirs de ma jeune vie alors je ne me retiens plus  et j'éclate en sanglots.
Je n’ose imaginer nos futures conditions de vie,  mais je sens que cela sera difficile, surtout pour mes parents.  Ils sont à l’âge où ils pensaient  calme et sérénité, mais aujourd’hui c’est l’opposé :   Incertitude,  plus le tourment moral et financier. En effet, bien que nous ne soyons plus que 2 adolescents encore à leur charge, nos cinq frères et sœurs étant autonomes et installés dans la vie,  des nouvelles épreuves et une nouvelle vie  les attendent, car il leur faut repartir de zéro. 
Mon frère et sa famille nous accueillent à Paris, à la  gare de Lyon, il fait beau, il y a beaucoup de monde et du bruit, les gens circulent dans tous les sens, cela me donne le vertige,  en voiture dans Paris, cela semble encore plus fou, j’ai du mal  à regarder partout, tous mes sens sont en éveil et aiguisent ma curiosité.
CHAPITRE II
Cela fait maintenant deux mois que nous sommes à Paris,  mon père n’a pas encore son affection, nous pensons qu’il la connaîtra vers  septembre.  La vie n’est pas drôle  dans ce petit appartement,  les uns sur les autres, pratiquement  sans intimité,  mais n’est ce pas le lot de tous les réfugiés ou immigrés ?  qu’ils soient Français ou non … j’avais besoin d’un minimum d’espace où lire et écouter de  la musique dans le calme pour décompresser et réfléchir à ma vie future. Comme il serait vain de me plaindre,  je fais comme beaucoup de jeunes filles,  par mes lectures, j’alimente des rêves qui nourrissent mon esprit et me donnent espoir et courage.    Les soucis de mes parents ne s’étaient pas envolés pour autant et  bien que mon père n’ait  pas encore son affectation,   nous devions trouver une  maison où nous installer et  pour mon frère et moi, reprendre nos études.
En attendant, comme mes parents avaient l’esprit ailleurs, j’eu la chance de décrocher un job d’été, et mon père accepta enfin que je travaille durant les vacances scolaires. Depuis  un mois,  je suis employée de bureau pour une compagnie d’assurances près de l’étoile à Paris. Un vrai bonheur, je revis,  je peux m’habiller,  sortir seule,  voir du monde,  découvrir Paris et mener  la vie de toutes les jeunes filles Françaises,  même si j’angoisse encore un peu lorsque je dois prendre le métro. Bref je retrouve une vie à peu près normale, je déjeune au soleil à la terrasse d’un café quand cela m’est possible,  et  j’apprend  la vie  professionnelle, ce  qui me permet de gagner un peu d’argent pour faire face à des menus frais comme on peut en avoir à cet âge et surtout, mettre de l’argent de côté pour reprendre mes études d’infirmière.
Je me sens à l’aise au travail et  heureuse dans ce bureau,  j’apprends, j’apprends …… Je respire cet apprentissage comme une bouffée d’air frais qui m’envahit  et me réchauffe le cœur et l’esprit. Je vis et ne demande qu’à apprendre même si je reçois des ordres et des consignes strictes, je me sens bien et heureuse de souffler,  hors de ma famille absorbée par les problèmes de tous ordres qui s’abattent sur elle.  Depuis que j’ai obtenu ce job d’été, j’ai compris la signification du mot « LIBERTE » et je trouve extraordinaire,  ce sentiment qui me porte,  car je n’avais jamais connu cela en Tunisie  où les jeunes filles et les femmes en général, sont toujours accompagnées et ne sortent  jamais seules.  Juillet,  Août septembre,  ces trois mois ont  défilé  à toute allure, j’ai vécu comme  sur un nuage et je prenais goût à cette vie lorsque tomba la nouvelle de l’affectation de mon Père : Saint Germain en Laye,  en région Parisienne, là où était rattaché le cadastre Français, au sein du service des finances. Mon père commença à aborder le sujet un soir où nous étions tous à table  en famille et chacun sentait que malgré  l’incertitude,  cette nouvelle avait fait tomber la tension nerveuse : mon père connaissait son avenir et pour mon frère et sa famille, cela signifiait  aussi qu’ils allaient retrouver une vie normale  comme avant notre arrivée, laquelle  avait bousculé leur vie et  les habitudes familiales.  Quant à nous,  la grande question devenait celle du choix du lieu de notre prochaine vie : La région parisienne ou partir en province ? En effet, la  date de la retraite  était proche,  d’autant que mon père bénéficiait d’un bonus permettant une  retraite anticipée,  pour avoir élevé sept enfants.
C’est sous cet angle et la vision de sa proche retraite que notre père décida  de notre installation en Touraine : Amboise plus exactement où mes parents achetèrent une modeste maison  pour laquelle, ils durent  faire un emprunt afin de la payer et procéder à l’achat du mobilier et du linge dont nous aurions besoin. Au troisième trimestre 1957  à Amboise  en Indre et Loire commença notre nouvelle vie.        
Les difficultés financières étaient toujours présentes, mais au moins nous étions chez nous. Nos acheteurs tunisiens avaient honoré leur dette et avaient payé la maison du Bardo, certes très en dessous de sa valeur réelle,  mais au moins, mes parents avaient un peu d’argent  pour démarrer leur nouvelle vie. Je n’aime pas notre nouvelle  maison.  Elle représente un toit qui nous abrite, sans plus, surtout lorsque je la compare avec notre maison du Bardo enfouie précieusement dans mes souvenirs, comme pour me protéger. Nous ne connaissions personne à Amboise, nous étions considérés comme des étrangers  pour ne pas dire des « Arabes » nous vivions dans un isolement total  et ma mère  se retrouvait avec toutes les difficultés financières de l’installation et de l’adaptation à sa vie nouvelle. 
Tout cela,  sans le soutien physique de notre père qui prenait le train  dès le Lundi matin pour  Saint Germain en Laye via Paris et ne rentrait qu’en fin de semaine. En 30 ans de vie commune, mes  parents n’avaient jamais été séparés,  ils avaient toujours vécu côte à côte avec leurs 7 enfants,  se retrouvant tous les soirs après le travail de mon père et pour ma mère cette séparation fut  très douloureuse.
Mon jeune frère avait repris ses cours au collège d’Amboise et moi je ne disais rien à ma mère mais je souffrais de la nouvelle existence que je passais à TOURS  où tous les jours je partais par le premier train du matin.
En effet, j’avais du me présenter à l’examen d’entrée de l’Ecole d’infirmière de la Croix Rouge Française et mon examen réussi, j’avais repris  les cours de première année comme une débutante alors que j’avais deux ans d’expérience à mon actif. Les deux ans d’études en Tunisie, n’avaient pas été retenues par la Croix rouge et j’avais dû me résigner à accepter cette situation. L’école de la croix rouge était sous la houlette des  sœurs infirmières,   lesquelles dirigeaient aussi les hôpitaux et les services infirmiers où  nous faisions nos stages pour acquérir l’indispensable savoir faire pratique et professionnel.  Le plus dur pour moi,  fut  de supporter cette situation de débutante. En effet,  chaque fois que j’exécutais  parfaitement les tâches que je connaissais, les sœurs infirmières me  déclaraient que je manquais de modestie,  que je ne devais pas me mettre ainsi en avant au détriment des autres élèves. Les études étaient payantes et je connaissais le sacrifice financier de mes parents à ce propos, c’est pourquoi je ne supportais plus de me faire rabrouer  par « ces bonnes sœurs » qui au lieu de me soutenir,  me critiquaient sans cesse. De plus, j’étais épuisée, car je faisais quelques 6 kilomètres à pied tous les jours de la semaine pour aller à la gare d’Amboise prendre le train, autant le soir pour rentrer à la maison. De plus,  cela se cumulait avec  les heures de stage à l’hôpital de Tours : un travail quotidien d’apprentissage, et l’aide que j’apportais à maman, Matin et soir  pour l’entretien de la maison, car il me fallait l’aider  et la soulager.
Par ailleurs,  le midi, ne pouvant aller au restaurant,  je déjeunais  rapidement  d’un rien  pour retourner à mes études et ou mes stages à l’hôpital. Malgré l’ambiance, le travail me sortait de la déprime. Mais je ne supportais plus les sœurs  qui, à l’évidence manquaient de charité chrétienne,  et  je ne voulais  plus aller sur la voie publique tendre la main pour collecter des fonds au profit des œuvres de la Croix Rouge.  Je souffrais  de toutes ces humiliations qui s’ajoutaient à mon désarroi. Je sentais qu’à leurs  yeux,  j’étais une étrangère, une intruse. 
Enfin, un jour n’en pouvant plus et refusant de continuer ainsi, je déclarai à mon père que je n’irai plus à l’école de la Croix Rouge et je fus surprise de voir qu’il consentait enfin à m’écouter lui raconter tous les problèmes que je rencontrais. Plus encore, il les comprenait car dans son service, il rencontrait les mêmes et se sentait mis à l’écart par ses collègues fonctionnaires, ce qu’il ne supportait plus. Il  me confia alors, attendre sa mise à la retraite avec impatience. J’étais émue et enfin comprise et je lui demandai de m’autoriser à faire des études accélérées de comptabilité et gestion pour acquérir des compétences nouvelles et construire une autonomie qui me semblait indispensable dans la situation financière actuelle. Nous n’avons jamais été riches,  mais rien n’avait manqué à notre famille,  alors lorsque la tentation de vivre mieux me traversait l’esprit,  je pensais à ce que nous disait  souvent notre père et qui représente encore aujourd’hui l’essentiel d’une bonne éducation.      
“Je vous donne   le  Pain;” Il vous appartiendra plus tard, de mettre sur ce pain, le beurre et la confiture qui seront le fruit de votre travail. 
 ”Le pain“ quelle image magnifique pour illustrer l’éducation qui nous était donnée, la valeur travail et la possibilité de faire des études, tout ce dont nous aurions besoin pour assumer notre vie d’adulte
.Alors, lorsque nous avons débarqué de ma Tunisie natale, tels des étrangers sur ce sol français qui m’était inconnu et que la vie fut moins douce, j’ai rapidement compris et anticipé qu’il me faudrait rapidement prendre en charge mon avenir. La brutalité des évènements et leurs conséquence sur notre famille auraient pu me conduire à choisir les regrets et la haine, mais j’ai  fait le choix de prendre ce changement comme une opportunité pour me construire une vie de femme responsable.
Ce furent les premiers moteurs qui me conduisirent à prendre en charge ma vie et mon destin pour construire ma vie de femme responsable. la vie compliquée et difficile que ma famille et moi avons traversée. 
La volonté, le courage, la ténacité et le travail sont les meilleurs outils à notre disposition pour aller vers la réussite. La force qui nous anime vient des difficultés rencontrées et vaincues, une force qui construit un tempérament et qui nous conduit jusqu’au bout de nos rêves les plus fous.
4 notes · View notes
veryhottub-blog · 4 years
Photo
Tumblr media
Nous l'avons tant aimé 😢😢😢 Au revoir à notre "Beau Bizarre" aujourd'hui c'est "Comm'si la terre penchait" dans un "Les Vestiges du chaos" Christophe ne nous dira plus jamais " Des mots bleus Les mots qu'on dit avec les yeux" Il a tiré sa dernière révérence à notre monde pour retrouver espérons-le un bien Monde meilleur 🙏🙏🙏 Quelle tristesse cette sale période 😢Sincères Condoléances à sa Familles et à ses Amis et Paix à son âme 😢 maintenant qu’il retrouve le Paradis des Saltimbanques où tous ses prestigieux prédécesseurs l’attendent avec une mélodie du bonheur infini C'était Christophe : Monsieur Daniel Bevilacqua, dit Christophe, né le 13 octobre 1945 à Juvisy-sur-Orge et nous a quittés le 16 avril 2020 à Brest, Christophe descend d'immigrés italiens originaires du Frioul. En 1891, son arrière-grand-père, le maçon-fumiste Baptiste Bevilacqua, s'installe à Juvisy et fait venir de nombreux compatriotes pour travailler dans l'entreprise familiale1. Plusieurs décennies après, le père de Christophe, Georges Jacques Bevilacqua, tient une entreprise d'installation de chauffage central — qui prospère assez pour s'étendre à la vente d'électroménager —, tandis que la mère est couturière2. Vers l'âge de 8 ans, Édith Piaf et Gilbert Bécaud sont ses premières idoles, puis il découvre le blues, Robert Johnson et John Lee Hooker. Fasciné très jeune par l'American way of life, tel qu'il est dépeint dans les films qu'il va souvent voir au cinéma.À la fin des années 1950, comme bien des jeunes de sa génération (celle du baby boom de l'après-guerre), il est marqué par Elvis Presley et James Dean, tout en développant une passion sincère pour le rock des pionniers de la maison Sun et le blues (il reconnaîtra avoir également été influencé par Georges Brassens). Ayant trouvé sa vocation, il apprend la guitare et l'harmonica. En 1961, il fonde Danny Baby et les Hooligans (« Danny » étant une référence à son prénom Daniel) un groupe amateur. Il chante le plus souvent en yaourt (du faux anglais) tout en s'accompagnant à la guitare et toujours en play-back car il n'aime pas apprendre par cœur. Au début des années 1970, sa popularité fléchit pendant une courte période, durant laquelle il se laisse pousser une moustache qui, avec sa longue chevelure blonde, signera son image de latin lover. En 1971, Francis Dreyfus crée le label Les Disques Motors où vont sortir désormais les albums de Christophe. Il revient dans les classements avec respectivement Mal et Mes Passagères, la même année, et Oh mon Amour, Main dans la main, Belle et Rock Monsieur en 1972. Le déclic se produit à nouveau pour Christophe lorsque son producteur Francis Dreyfus lui adjoint les services du jeune parolier Jean Michel Jarre, avec qui il écrit l'album Les Paradis perdus6, très influencé par le rock anglo-saxon de l'époque (Pink Floyd, Lou Reed). Le succès est à nouveau au rendez-vous, la réussite de leur association concrétisée, en 1974, par l'album Les Mots bleus ainsi que le 45 tours de la chanson titre, un des sommets de la carrière de Christophe, qui lui permet de renouveler son public. Il se produit alors à l'Olympia pour deux soirs à guichets fermés. Dans un moment de dépression, il tombe pour une courte période dans la drogue[réf. nécessaire]. En 1976 il collabore avec Boris Bergman pour Samourai, qui contient la chanson Merci John d'être venu dédiée à John Lennon. En 1978, il publie l'album Le Beau Bizarre, aux textes signés de Bob Decout, qui n'a pas le succès des précédents mais lui vaut les louanges de la critique. C'est un album résolument pop-rock, que Libération place parmi les cent meilleurs albums de l'histoire du rock 'n' roll. En 1980 il collabore avec son beau-frère Alan Z Kan pour Pas vu, pas pris et, à la demande de son épouse Véronique, Christophe ressort le 45 tours Aline : la réédition dépasse alors le million de copies en France.En 1983, son troisième plus gros succès en simple est à nouveau une ballade, Succès Fou, dont il vend quelque 600 000 copies et qui achève de le cataloguer comme chanteur pour midinettes. En 1984 il sort Voix sans issue en yaourt. Christophe se consacre aussi dans les années 1980 à débattre sur les plateaux télé contre le fléau de la faim dans le monde, montrant qu’il est aussi un homme d’engagement. Par la suite, son rythme de travail se ralentit : il compose la musique du premier tube de Corynne Charby, Boule de flipper8. Il publie un album d'adaptations de standards anglo-saxons des années 1940-1950 (Clichés d'amour), des 45 tours (Ne raccroche pas en 1985, qui se veut un clin-d'œil à l'adresse de la jeune Stéphanie de Monaco), mais ne fait plus de scène.Il se consacre alors essentiellement à ses collections de juke-boxes, de disques rares et de grands films — sa cinéphilie était bien connue du directeur de la Cinémathèque française, Henri Langlois, à qui il prêta une copie originale de La Strada de Federico Fellini. Mélomane averti, il se tient toujours au courant des dernières nouveautés, afin notamment d'actualiser sa propre musique. Perfectionniste jusqu'à la maniaquerie, il peut passer un an à travailler sur le son d'une partie de batterie.Après un 45 tours passé à peu près inaperçu Chiqué chiqué en 1988, Christophe change de maison de disques en 1995. De Motors, il passe chez Epic, une division de Sony9.En 1996, il publie Bevilacqua, un album ambitieux qui ne fera guère parler de lui où on l'entend en duo avec son idole Alan Vega du groupe américain Suicide.Véritable disque d'ambiance, Bevilacqua surprend par sa modernité : Christophe ne ressemble plus au dandy crooner des années 1970. Il a travaillé durant plusieurs mois sur l'album dans le studio installé chez lui.Cinq ans plus tard, le 5 juin 2001, l'album d'avant-garde Comme si la terre penchait, produit par Philippe Paradis, connaît un meilleur accueil, même si on est encore loin des résultats de vente passés.Il annonce alors son retour sur scène (où il ne s'était pas produit depuis 26 ans) et donne une série de concerts à l'Olympia.Il a fait appel à des éclairagistes du théâtre et de la danse pour mettre en valeur son spectacle. Il chante, assis sur un tabouret, la lumière centrée sur lui, pendant que des danseurs se produisent sur une chorégraphie de Marie-Claude Pietragalla, des images de rock'n'roll sont projetées sur le décor. Les CD et DVD Christophe: Olympia 2002 paraissent l'année suivante. En 2004, il chante en duo avec Alain Bashung sur la scène de l'Élysée Montmartre Les Mots bleus et Amsterdam. En mars 2005, sur la scène de l'Opéra-Comique il reprend la chanson Hollywood de Brigitte Fontaine composée par Areski Belkacem.En 2007, Christophe chante L'un dans l'autre sur l'album Arkhangelsk du trompettiste Erik Truffaz, morceau dont il a écrit les paroles10. Le 30 juin 2008, il sort, chez AZ, Aimer ce que nous sommes : une œuvre large sur laquelle il travaille depuis 2004. Plusieurs artistes, comme Isabelle Adjani, Daniel Filipacchi, Florian Zeller, Murcof, Jac Berrocal, Carmine Appice et son ancien producteur Francis Dreyfus, ont collaboré à cet album, enregistré essentiellement de nuit, entre Paris, Séville, Londres et réalisé par Christophe Van Huffel (du groupe Tanger). En 2009, il donne un concert spectacle dans le parc du château de Versailles, avec Carmine Appice à la batterie. À la fin de cette année, il entame la tournée Aimer ce que nous sommes.En 2011, il participe à l'album de reprises de chansons d'Alain Bashung Tels Alain Bashung en interprétant de manière remarquée Alcaline et reprend en duo avec Brigitte Fontaine Hollywood sur l'album L'un n'empêche pas l'autre. Il ressort cette même année l'album Bevilacqua Dans le cadre de la tournée « Aimer ce que nous sommes », qui a déjà emmené Christophe dans toute la France, en Suisse, en Belgique et au Liban, le 18 juin 2011, il revient dans sa ville natale, Juvisy-sur-Orge, où il se produit pour un spectacle de trois heures et demie devant près de trois mille personnes En octobre 2011, il est invité par Julien Doré sur la scène de l'Olympia13,[source insuffisante] et, en novembre, il chante en duo Boby avec Loane.Après une tournée de plus de cent dates, début 2013, Christophe choisit de donner sept concerts en France, sous le titre Intime Tour, avec une formation épurée (piano, synthés, guitare). Le 18 mars 2013, Christophe sort un album d'inédits Paradis retrouvé (BMG), à cette occasion, le journaliste Bayon considère qu'en tant que « yéyé minet rockab electro dandy beauf bouliste à pin-up, Christophe serait ce chaînon manquant elvisien entre Adamo et Vega via Juvet À la suite du succès des premiers concerts de l'Intime Tour, la tournée se poursuit en France et à l'étranger, donnant lieu, le 31 mars 2014, à la sortie de l'album Intime En 2016 il collabore avec Jean-Michel Jarre à l'occasion de l'album Electronica 2: The Heart of Noise pour le morceau Walking The Mile. Christophe sort un nouvel album le 8 avril 2016, Les Vestiges du chaos, qui reçoit un accueil critique enthousiaste. L'album comprend un duo avec Alan Vega, l'une des idoles du chanteur[réf. nécessaire]. En 2019, Christophe est invité par les curateurs Martin Widmer et Marie Villemin du centre d'art de Neuchâtel (CAN) en Suisse à mettre en musique des entretiens qu'ils ont réalisés et montés de l'artiste Suisse Olivier Mosset. Pendant plus d'une année Christophe et Martin Widmer collaborent sur la réalisation de ce morceau qui sortira finalement sous forme d'un maxi 45t en juin 2019. Ce disque étonnant et inclassable restera comme l'une des publications les plus originales mêlant musique et art contemporain. Quelques mois plus tard, à l'occasion du vernissage de la grand rétrospective d'Olivier Mosset au MAMCO de Genève le 25 février 2020, son curateur Paul Bernard invite Martin Widmer a penser avec Christophe le projet de la version live du disque
14 notes · View notes
furiefrancaise · 5 years
Photo
Tumblr media
•𝗡𝗶𝗰𝗼𝗹𝗮𝘀 𝗥𝗼𝘂𝗺𝗶𝗮𝗻𝘁𝘇𝗼𝗳𝗳 (𝟏𝟗𝟎𝟔-𝟏𝟗𝟖𝟖)• **°**°**°**°**°**°**°**°**°**°**°**°**°**
Il est né le 9 mai 1906 à Yanovka en Russie dans une famille de l'aristocratie russe. Son père, général de Cavalerie, est tué au champ d'honneur devant Odessa. Orphelin de père et de mère, il est contraint à l'exil par la révolution de 1917.
Installé en Bretagne avec sa grand-mère, il y commence des études qu'il poursuit au collège Stanislas à Paris. En 1924 Nicolas Roumiantzoff entre à Saint-Cyr, en sort dans la promotion du Rif en 1926, comme sous-lieutenant à titre étranger.
Affecté au 1er Régiment Étranger de Cavalerie (1er REC). Il termine sa formation militaire à L’École d'Application de Saumur avant de servir en Tunisie (1927-1929) puis au Maroc (1929-1932).
Lieutenant en 1928, il est cité en 1932 comme "𝘰𝘧𝘧𝘪𝘤𝘪𝘦𝘳 𝘦́𝘵𝘳𝘢𝘯𝘨𝘦𝘳 𝘢𝘺𝘢𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘭'𝘢𝘭𝘭𝘢𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘥𝘦 𝘤𝘳𝘢𝘯 ". Il reçoit bientôt le commandement du 3e Escadron de Cavaliers Tcherkesses en Syrie (1932-1935).
Réaffecté au 1er REC en 1936 au Maroc puis en Tunisie, Nicolas Roumiantzoff obtient la nationalité française en juin 1939. Dirigé sur la métropole en avril 1940, il participe brillamment avec son escadron à cheval, le 97e Groupe de Reconnaissance divisionnaire (97e GRD), à la campagne de France.
Deux fois cité, il est blessé le 24 mai 1940 par un éclat de bombe et capturé après s'être battu sur la Somme et la Loire. Très rapidement, il s'évade.
Après l'armistice, en octobre 1940, il est affecté au 1er REC, à Fès au Maroc. Très vite, il cherche à reprendre le combat. Le 30 mars 1941, en permission à Rabat, il tente de gagner la France libre en passant par la zone espagnole. Arrêté, il est incarcéré à Tanger par les autorités espagnoles. Evadé à deux reprises, épuisé, il est repris, enfermé à la forteresse de Ceuta et condamné à mort.
Après sept mois d'incarcération, il s'évade de nouveau dans la voiture du commandant de la prison qu'il a pris en otage.
Avec l'aide la Résistance, Nicolas Roumiantzoff gagne Tanger puis Gibraltar et arrive en Grande-Bretagne en décembre 1941. Nommé capitaine, il est affecté à l'Etat-major du général de Gaulle à Londres. En février 1942, il débarque à Beyrouth avant de prendre le commandement en second du Groupe de Reconnaissance de Corps d'Armée (GRCA), futur 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains (1er RMSM).
En août 1942, en Libye, il est blessé par un éclat d'obus avant de se distinguer, en novembre, au combat de l'Himeimat à El Alamein en commandant l'avant-garde de la colonne lancée à la poursuite de l'ennemi, faisant de nombreux prisonniers.
En mars 1943, il est nommé chef d'escadrons et s'illustre en Tunisie au combat de l'Oued Gragour où il bloque l'offensive de Rommel et le 8 avril 1943 devant Mezzouna où infligeant des pertes à l'adversaire, il parvient à occuper la localité.
Le 2 juin 1943, le "Roum", ainsi que le surnomment amicalement ses camarades de combat, "𝘰𝘧𝘧𝘪𝘤𝘪𝘦𝘳 𝘴𝘶𝘱𝘦́𝘳𝘪𝘦𝘶𝘳 𝘥'𝘶𝘯 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘢𝘨𝘦 𝘭𝘦́𝘨𝘦𝘯𝘥𝘢𝘪𝘳𝘦 ", se voit décerner la Croix de la Libération par le général de Gaulle. Arrivé à Tunis, après quelques jours de permission, il rejoint la 2e Division Blindée (2e DB) qui se constitue au Maroc en novembre 1943.
En juin 1944, il est promu au grade de lieutenant-colonel et débarque en Normandie le 1er août avec la 2e DB, intégrée à la 3e Armée américaine du général Patton. Chef d'un groupement léger, il s'empare d'Argentan le 13 août.
A Paris, le 25, il atteint le premier la Place de l'Etoile et le 26, il arrête, après des combats acharnés, une violente contre-attaque allemande dans la région du Bourget.
Nicolas Roumiantzoff poursuit le combat dans les Vosges et fait tomber successivement Contrexéville, Vittel et Darney, infligeant de lourdes pertes à l'ennemi. A cette occasion, il est décoré de la Distinguished Service Cross (DSC) pour "𝙝𝙚́𝙧𝙤𝙞̈𝙨𝙢𝙚 𝙚𝙭𝙩𝙧𝙖𝙤𝙧𝙙𝙞𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚".
Nommé, fin septembre 1944, chef d’État-major de la 10e DI, il prend la part la plus active, en janvier et février 1945, à la réduction de la poche de Colmar.
La paix revenue, il rejoint l'Indochine en 1948, en qualité de commandant du secteur de Quang-Tri. En janvier 1949, il est blessé une troisième fois par l'éclatement d'une mine près de Gia-Mon (Centre Annam) avant de prendre, en octobre 1949, le commandement du secteur est du Cambodge où il monte toute une série d'opérations qui portent des coups très durs à l'adversaire.
En 1950, Nicolas Roumiantzoff prend le commandement du 4e RCA basé à Gabès dans le Sud Tunisien. Trois ans plus tard, il est promu colonel et affecté de nouveau en Indochine où il commande le Groupement mobile n°3. Il reçoit alors trois nouvelles citations à l'ordre de l'Armée. En 1955, il commande le Groupement blindé n° 7 à Sarrebourg en Allemagne avant de prendre le commandement, en 1959, du secteur d'Aflou en Algérie ; il y dirige avec énergie les opérations du Djebel Mimouna et du Kef Mimouna.
Rentré en métropole, le colonel Roumiantzoff est affecté à l’État-major de la 8e Région militaire et prend, en 1961, le commandement de la subdivision de Chambéry. Titulaire de 22 citations (dont 11 à l'ordre de l'Armée) durant sa carrière militaire, il est promu au grade de général de brigade en janvier 1962, puis, sur sa demande, est mis à la retraite au mois de juillet de la même année.
Retiré à Paris, Nicolas Roumiantzoff est décédé à Paris, à l'Hôpital du Val-de-Grâce, le 15 avril 1988. Ses obsèques ont eu lieu à l'Eglise Saint-Louis-des-Invalides. Il a été inhumé à Saint-Pierre de Rivière dans l'Ariège.
7 notes · View notes