Tumgik
#ils me fument
jezatalks · 8 months
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Is this friendship if there isn't any romantic tension between you and your friends ?
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gavroche-le-moineau · 9 months
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A Rose in Misery
So, I don't know whether the lyricist for On My Own took inspiration from this chapter or not, but it sure seems like they might have. I decided to do a translation of the heartbreaking paragraph where Éponine describes the city at night, not as it looks while she's imagining Marius beside her, as in the musical, but as it looks when she hasn't eaten for days in the winter.
FRENCH “Des fois je m’en vais le soir. Des fois je ne rentre pas. Avant d’être ici, l’autre hiver, nous demeurions sous les arches des ponts. On se serrait pour ne pas geler. Ma petite sœur pleurait. L’eau, comme c’est triste ! Quand je pensais à me noyer, je disais : Non, c’est trop froid. Je vais toute seule quand je veux, je dors des fois dans les fossés. Savez-vous, la nuit, quand je marche sur le boulevard, je vois les arbres comme des fourches, je vois des maisons toutes noires grosses comme les tours de Notre-Dame, je me figure que les murs blancs sont la rivière, je me dis : Tiens, il y a de l’eau là ! Les étoiles sont comme des lampions d’illuminations¹, on dirait qu’elles fument et que le vent les éteint, je suis ahurie², comme si j’avais des chevaux qui me soufflent dans l’oreille ; quoique ce soit la nuit, j’entends des orgues de Barbarie³ et les mécaniques des filatures, est-ce que je sais, moi ? Je crois qu’on me jette des pierres, je me sauve sans savoir, tout tourne, tout tourne. Quand on n’a pas mangé, c’est très drôle.⁴”
TRANSLATION “Sometimes, I take off in the evening. Sometimes I don’t come back. Before we were here, last winter, we lived under the bridge arches. We clung together to keep from freezing. My little sister would cry. Water- how sad it is! When I would think of drowning myself I would say : No, it’s too cold. I go off on my own when I want, I sometimes sleep in ditches. You know, at night, when I walk along the boulevard, I see the trees like pitchforks, I see houses all black and big like the towers of Notre-Dame, I imagine that the white walls are the river, and I say to myself : Look, there’s water! The stars are like festival lanterns¹, they seem to smoke and the wind blows them out, I’m stupefied², as if I had horses breathing in my ear ; although it’s night, I hear barrel organs³ and the machinery of the spinning mills, but what do I know? I think stones are being thrown at me, I run away without even realizing, everything spins, everything spins. When you haven’t eaten, it’s all a little funny.⁴”
NOTES 1. I did way too much research into what exactly “lampions d’illuminations” would have referred to at the time. A “lampion” is a lantern, and while modern definitions often list “paper lantern,” I couldn’t find anything that corroborated that from the time period. Littré describes it as a “Small vessel made of clay, tin, or glass, into which one puts tallow or oil with a wick, and which is used for illuminations.” “Illuminations” in the plural (which is how it’s used in the text), refers to decorative festival lights.
Also, I found some references to “lampions d’illuminations” in a newspaper from 1851. The page is describing anniversary celebrations for February 24th, 1848 (the French Revolution of 1848), which I think is further evidence that Éponine is referring specifically to lanterns that would be used at a festival or celebration.
2. The word here is “ahuri(e)” which means both “stunned, dazed, astonished, flabbergasted” but also can be used to mean “idiot, numbskull” so I used “stupefied” because it also carries those two connotations within the word. The two English translations I have translate the idea as more “bewildered / afraid” which honestly seems more correct for the tone, but since I can’t really be sure of the exact sense Hugo was going for I went with a word that more literally fits with the French definition.
3. An “orgue de Barbarie” is known by a myriad of terms in English: barrel organ, roller organ, crank organ, hand organ, cylinder organ, street organ, take your pick!
4. A literal translation of this last sentence might be: “When you haven’t eaten, it’s very funny.” The word “drôle” in French carries the same connotations that the English word “funny” does, in that it can mean both hilarious (something that one would laugh about), and odd, strange, or weird. I’m fairly certain, as other translators seem to be, that Éponine means “odd” or “weird” here but I again decided to use the word in English that most closely mirrors all of the meanings in the French word. However, I changed up the words around it just a tad to try to get across more of that unsettling feeling I believe Hugo is going for here.
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This was a hard one to translate! By nature of the fact that Éponine is rambling and describing a somewhat hallucinatory experience, it's very hard to tell sometimes what certain words mean or refer to within the context.
Many aspects of this paragraph remind me strongly of imagery in the lyrics of On My Own:
Sometimes I walk alone at night When everybody else is sleeping ... In the rain the pavement shines like silver All the lights are misty in the river In the darkness, the trees are full of starlight ... The river's just a river ... The trees are bare
But oh boy is the book so much more depressing. Nothing is romanticized here. Her imaginings as she walks around the city at night are sometimes beautiful, sometimes terrifying, always unsettling. She's not daydreaming, she's hallucinating because she's starving, and freezing. What a heart breaking chapter!
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clhook · 1 year
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je suis grognon et j'ai envie de me plaindre alors je vous fais un top 20non exhaustif des gens qui m'énervent dans le train :
les gens qui attendent le train pile poil devant la sortie des escaliers donc tu es obligé de les éviter pour arriver sur le quai. Pk vous faites ça genre le quai est pas assez grand ? vous êtes trop fatigués d'avoir monté dix marches il faut vous reposer ?
les gens qui fument sur le quai
les gens qui viennent se mettre à côté de toi sur le quai pour fumer alors que tu étais déjà là avant jsp va plus loin connard
pire, les gens qui fument DANS le train/dans les toilettes du train en pensant être discrets
les gens qui s'agglutinent devant la porte et qui forcent le passage alors que ceux qui s'arrêtent là ne sont pas descendus
les gens qui téléphonent dans le train
les gens qui utilisent facetime dans le train
ceux qui regardent des vidéos sans écouteurs avec le son à fond
les gens qui s'assoient sur le strapontin qui est juste devant la porte du côté où elle s'ouvre alors que l'autre strapontin est vide et gêne beaucoup moins (car bien sûr ces gens ne se lèvent pas au moment des arrêts et ils bouchent la moitié de la porte)
quand le train est bondé, les gens qui laissent leurs affaires sur le siège à côté en faisant semblant de pas voir les gens debout
pire, les gens qui s'assoient côté couloir en laissant leurs affaires sur le siège côté fenêtre pour te dissuader de leur demander la place
inversement, les gens qui restent debout dans l'entrée alors qu'il y a des places vides parce qu'ils veulent pas s'assoir à côté de quelqu'un et qui du coup rendent la montée très difficile car il faut traverser l'amas de personnes dans l'entrée (alors que le train est à moitié vide plus loi)
ceux qui mettent leur valise entre les sièges à côté d'eux et qui bouchent donc une place
les gens qui mettent les pieds sur les sièges ou qui s'allongent. Vous êtes chez vos mères ou quoi
quand tu es dans un carré, que le train est presque vide et qu'une personne s'assied dans le siège en face de toi
ceux qui ont un chat dans un panier et qui le placent de façon à ce que je ne puisse pas voir le petit chat
ceux qui rentrent dans le bâtiment de la gare direct sur leur vélo ou leur trottinette
ceux qui montent dans le train en premier et qui prennent bien le temps de regarder à droite et à gauche pour choisir le meilleur siège mais avance michel y a des gens derrière toi !!!
les gens qui mangent des trucs qui puent
ceux qui sont assis à côté de toi et qui te touchent avec leur bras ou leur cuisse alors que tu es déjà recroquevillé dans ton siège pour éviter tout contact inopiné
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quemajoiedemeure · 8 months
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On avait décidé de faire le Noël de famille en été parce que qu'en hiver on a froid à boire des bières dehors avec les cousins qui fument encore, j'ai bataillé toute la journée pour réussir à me sentir à ma place comme avant mais y avait des dissonances qui faisaient trop mal (surtout le fait que mon père soit pas là je le cherchais des yeux et je me suis demandé pendant la soirée si il était déjà parti se coucher) ma mère était bourrée as fuck, comme souvent dans les soirées mais là ça me faisait mal et j'avais pas envie de boire rien me donnait envie et parler était compliqué malgré la c qu'un de mes cousins m'avait ramenée, je m'y suis accroché pendant un instant comme à une bouée de sauvetage mais ça n'a pas fonctionné et j'ai abandonné pour aller me coucher avant minuit, dans la salle de jeux du bas, j'étais épuisé mais j'arrivais pas à m'endormir j'aurais voulu être chez moi contre ma copine et puis ils ont passé des vieilles chansons dehors mais j'entendais de l'intérieur et quand il y a eu daddy dj j'ai pensé à tous les moments qu'on avait passés dans cette maison depuis toujours et j'ai pleuré tout seul en regardant vers le plafond en polystyrène qui avait jamais été refait et puis un de mes cousin en a ramené un autre tout bourré qu'il a allongé sur le matelas à côté du mien et je l'ai écouté s'endormir immédiatement sans avoir le cerveau qui l'en empêchait
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lalignedujour · 5 months
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Je le vois par la fenêtre. Il a cette posture malaise de celui qui discute avec les autres qui fument, mais qui ne fume pas. Il n'a rien à faire ici. Il devrait entrer directement dans le collège. Mais il ne va pas non plus passer sans s'arrêter devant les autres parents.
On est parmi les parents à l'heure à la réunion parents-prof. Nos enfants aussi sont à l'heure à leurs cours. Je le vois arriver, et c'est la première fois que ça me frappe. Je me dis que nos enfants l'ont comme père. Et ça me fait bizarre.
Enfant, j'imaginais que les parents des autres enfants étaient "normaux". Leurs pères étaient blancs, bruns aux cheveux courts, allaient au travail, portaient des chaussures en cuir, se tenaient droit, et riaient le weekend. (Comme mon père.)
Et là, je le vois lui, un pan de chemise sorti du pantalon, des chaussures dépareillées, une coiffure qui dit qu'il est contre l'ordre établi (mais c'est involontaire, il a voulu se couper les cheveux seul), et un air gauche quand il se déplace (on ne sait pas où il veut aller, et lui non plus).
J'imaginais leurs mères aussi. Blanches, avec des cheveux longs aux couleurs variables, qui vont au travail et viennent chercher à l'école avec un goûter, portent des pantalons la semaine et des robes le weekend, ont une peau nickel. Et je me dis que moi aussi, je m'éloigne un peu de cette image.
Aujourd'hui quelques collégien·nes restent et vont deviner qui sont nos enfants. Je vais paraître "pas normale". Lui va paraître "pas normal". Et je suis tranquille avec ça.
Je suis au collège. Je suis pas normale. Et c'est la première fois que je suis tranquille avec ça.
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perduedansmatete · 1 year
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j'aime tellement les gens qui fument dans le métro vraiment j'admire le fait qu'ils aient juste décidé de s'en foutre, des esprits libres, ils me font trop rire
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riotbrrrd · 9 months
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Re: tes tags,
Je suis prof de SVT 🥲 ça casse un peu le truc 🥲
Mais lol en vrai je suis entièrement d'accord. Je pense que j'aurais même tendance à utiliser le terme exact/scientifique (appelons une chatte une chatte (enfin une vulve une vulve du coup), merde!) plutôt qu'autre chose. Les euphémismes chelous me fument. L'antre? Y'a des ours dedans?
J'ai jamais vu quiconque dire l'antre et je pense que je m'en remettrais pas si je le voyais un jour (sauf peut-être dans un contexte vraiment précis genre est-ce que la grotte qualifiée de "fente profonde" dans Agrapha compte comme une métaphore de vagin? Il y a des ours dedans)
Après j'aime bien chatte parce que c'est vulgaire du coup ça fait l'effet inverse de noms de fleurs, mais aussi j'approuve, peut-être que ça en dit juste trop de moi mais l'exactitude scientifique c'est sexy en fait
Mais du coup je vois pas pourquoi être prof ça casse le truc? C'est parce que les gosses ricanent ?
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Mesdames et messieurs, j'ai le plaisir de vous annoncer que Dr Rathatton et moi avons passé une excellente journée ! Et qu'en conséquence, vous aurez le droit à un pavé digne des plus grandes encyclopédies.
Après donc avoir mangé une galette de sarrasin à midi (eh oui les amis, c'est le plaisir de la grande ville !) qui ne nous aura coûté qu'un lobe de foie chacune (eh oui les amis, c'est le plaisir de la grande ville touristique !), nous partons avec notre super guide visiter le village flottant de Kumpung Khleang.
On commence par découvrir le Bamboo sticky rice : des dizaines de stands se succèdent, tous identiques, avec des morceaux de bambous plus ou moins larges dressés le long d'une barre de béton, un "four" artisanal avec des briques maintenant la chaleur sur la seconde moitié de la barre. Dans le bambou, on fourre du riz, des black beans, de l'eau et du lait de coco, puis on crée une petite bourre à base de paille (protégée par une feuille de bananier pour que ça ne rentre pas en contact avec la nourriture), puis on fait cuire au feu de bois pendant 1 heure. Ensuite, on pèle la partie brûlée noire extérieure, et on peut conserver le mélange pendant plusieurs jours. Au moment de le manger, on craque le haut du bambou en appuyant fort avec les doigts, puis on "pèle" le bambou à la main, on retire le bouchon, et on dévore le tout ! (Vu qu'on vient de se péter le bide avec une galette, c'est dur, mais c'est très bon hihi)
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On continue ensuite avec une petite boulangerie artisanale qui fournit les villes voisines en gourmandises diverses, et découvrons le tamarin séché/confit (j'ai adoré), les graines de lotus au piment (pour la santé de vos dents, fuyez), et les mini donuts au sucre de palme (Clémentine a défoncé le paquet tout l'après midi, je dirais qu'on peut dire sans trop de stress qu'elle a aimé). J'apprends au passage que le sucre de palme est fait à partir de la fleur et non du fruit : on la coupe, on récolte le jus, et on fait bouillir tout ça jusqu'à cristallisation.
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(il est beau le sourire de notre guide hein)
Nous arrivons ensuite en vue du village, sur une route bien étroite sur laquelle a été installé un genre de chapiteau de mariage (c'est marrant comme on comprend quand les gens jurent, même dans une autre langue, petite démonstration de notre chauffeur). Là, les gens font sécher du poisson sous leur maison ! Les hommes sont à la pêche, les femmes préparent les poissons (coupage de tête pour les plus petits, vidage pour les vraiment gros, ça me rappelle la Malaisie), les piquent en brochette et les font sécher une bonne heure au soleil, puis les fument pendant 2j. Les réserves peuvent se conserver pendant un an comme ça ! En période de pluie, pas de place pour faire sécher, le poisson est mangé frais (mais on peut pêcher depuis le pas de sa porte, ça simplifie …). Sur la photo, toute la partie droite ce sont des petits poissons en train de sécher !
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Ce qu'il faut comprendre sur ce village, c'est que le lac du Tonle Sap passe de 3000km2 de superficie à plus de 10000km2 à la saison des pluies. En bref, l'eau monte ! Du coup, il y a deux types de maison, qui abritent toute la famille (une dizaine de personnes souvent) : les maisons sur pilotis, qui passent toute l'année hors de l'eau (construite avec du bois qui met normalement 50 ans avant de s'abîmer au contact de l'eau, sans traitement), et celles qui sont conçues pour ne durer que la saison sèche. Elles passent 6 mois de l'année sous l'eau, et leurs habitants sont le reste du temps sur des maisons flottantes ! Dans des cas très rares, si l'eau du lac monte trop, les maisons sur pilotis peuvent également se trouver inondées (voire carrément sous la surface, ce qui est arrivé il y a une quinzaine d'années), auquel cas les familles doivent se retrancher sur leur bateau. Toutes les familles ont en gros trois bateau : un suffisamment gros pour les accueillir et naviguer sur le Tonle Sap, un intermédiaire à un ou deux moteurs utilisé pour la pêche, et un plus petit qui sert aux déplacements des enfants dans le village (école, voisins, etc…).
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Ça ce sont les pilotis (notez le panier plat en équilibre sur un poteau : c'est pour ranger les poissons du jour à l'abri des chats !)
Certaines familles préfèrent rester sur l'eau toute l'année sur de véritables maisons flottantes : pour construire une maison sur pilotis, il faut avoir acheter la terre associée, et c'est bien trop cher pour des pêcheurs. Ça, ce sont les maisons flottantes :
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L'association avec laquelle nous faisons le tour du village fait beaucoup de projets dans la zone, notamment sur l'éducation. Notre guide nous raconte ainsi que quand il était jeune, l'accès à l'éducation était très compliqué : l'école n'avait lieu que de façon partielle pendant la saison des pluies. En effet, pas de professeur à plein temps (même maintenant), ils sont d'abord pêcheurs. Pendant la saison des pluies, il était facile d'aller pêcher à côté du village, alors qu'en saison sèche, les pêcheurs déménageaient souvent sur le lac du Tonle Sap pour continuer à travailler. Aujourd'hui, les bateaux sont à moteur, le problème ne se pose donc plus ! Les enfants ont école le matin ou l'après midi, puisque l'instit a besoin de temps pour aller pêcher (avec des pièges, dans le lac, ou dans les "fish farm"). Cette école a été créée pour les 6-8 ans: quand le village est entièrement inondé à la saison des pluies, ils n'ont pas la force de ramer des kilomètres dans les petits bateaux pour aller en cours. En plus, c'est super dangereux, ce sont des coques de noix qui se renversent dès qu'il y a trop de houle, et ils nagent mal à cet âge : avant la création de l'école, les enfants avant 8 ans restaient à la maison la moitié de l'année, ils prenaient énormément de retard sur leurs camarades. Désormais, l'école étant au milieu du village, ils peuvent y aller toute l'année ! A leurs 9 ans, c'est direction l'école publique, située à côté de la grande pagode (en zone normalement insubmersible).
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Voilà la jolie salle de classe actuelle, dont j'ai eu peur de traverser le plancher un certain nombre de fois... A noter que ce qu'on voit sur la photo, ce sont des tables, pas des bancs : les enfants s'assoient par terre.
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On prend ensuite le bateau pour aller voir le soleil couchant sur le lac, et on croise en chemin des gros tas de jacinthes d'eau. Apparemment, la fleur se mange, mais elles sont utilisées ici pour une tout autre raison ! Elles servent dans leurs "fermes à poisson".
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Les fameuses fish farm sont sous deux formes : elles sont soit montées avec des grands filets assez standards, soit constituées de grands enclos ouverts. Les enclos ont des bouts de bois espacés régulièrement, et à l'intérieur des jacinthes d'eau ont été piégées (elles s'échouent naturellement dans toute la zone) : elles servent à attirer les poissons en leur servant d'abris. Au bout de quelques semaines, ils ferment l'enclos avec des filets, mettent les jacinthes de côté, et pêchent le contenu !
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Si vous êtes arrivés au bout de ce pavé, félicitations ! On est en tout cas très contentes d'avoir eu des échanges aussi intéressants avec un gars du coin 🥰
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justsharelove · 2 years
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Je pars en Alberta voir Yanis ce soir. J’ai besoin de sortir de la ville et me sentir en vie. Cette vie de débauche est bien amusante pour un temps, mais cette vie n’est bonne qu’à se ruiner et mourir jeune. La vallée des poupées n’est pas mon livre préféré pour rien. Il m’a enseigné que se perdre dans la parure, les relations futiles et la drogue mène à rien. Je m’ennuie du réel, de la nature, de me perdre en forêt et de sentir que ma vie ne tient qu’à retrouver mon chemin. Je veux être loin de tout et être comblée avec rien. J’ai besoin de me retrouver et vite parce que Montréal et Vegas me font perdre la tête et me donnent l’impression que la vie ne tourne autour que de l’argent, de vivre la nuit et de consommer. Je vais faire une overdose si je ne fuis pas maintenant. Je ne suis pas faite pour ce monde… Vraiment pas. Je voudrais rester fidèle à qui je suis, mais malheureusement être entourée de gens qui sortent, fument, boivent et consomment de la drogue m’influence à un point que je ne croyais pas possible. Je ne suis pas cette personne, je ne veux plus l’être. J’en peux plus, cette vie m’étouffe. Ça fait 7 ans que je vis en ville et j’en ai assez de faire comme si la vie ici me satisfaisait. Je me fait la promesse, et devant Dieu aussi, de laisser cette vie derrière. Seigneur, Aidez-moi à travers mon parcours vers la sobriété et Protégez-moi en Alberta.
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e642 · 1 year
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C'était une journée de l'angoisse aujourd'hui. Après être allée à la fête de la bière hier soir et avoir croisé tous mes potes de la fac avec le mec chez qui je devais dormir, on est rentrés vers minuit. Et à l'instant où j'ai mis mon corps dans son lit j'ai su que je n'arriverai pas à dormir. Je ne me suis pas formalisée pour autant. J'ai juste beaucoup cogité au fait que mes potes de la fac m'avaient dit que le gars avait l'air d'en avoir rien à foutre de mon existence. Donc chacun de son côté dans le lit, ma foi, j'ai regretté de ne pas avoir été dans mon lit à moi. 10 minutes séparent son appart du mien et j'ai dû lutter 2h pour pas partir en scred. Vers 3h on discutait encore un peu, le gars m'a dit que c'était pas du tout confortable de dormir avec moi parce que j'empêche de dormir. Je comprends ce qu'il veut dire. Je prive pas du sommeil en parlant mais en arrivant moi même pas à dormir. M'entendre bouger et souffler parce que ça me gonfle, ça doit pas être agréable en effet. Il m'a ensuite prise en cuillère, j'ai bien aimé ce moment, qui je savais n'était là que pour le rapport qui allait suivre. 10h du mat', les choses s'amorcent. Il ne parvient pas à aller au bout, comme pas mal de mecs que je fréquente. J'aurais bien aimé me convaincre que c'est parce que je suis une meuf magnifique et que ça peut foutre la pression mais à la place j'ai juste pensé au fait que j'étais insuffisante et indésirable. 12h on part faire les courses, puis on part randonner, on avait prévu ça à la base. Contexte : je suis à presque deux nuits blanches j'ai pas mangé vendredi et à midi la faim ne s'est pas pointée, les TCA me rendent la vie dure. 10km, dénivelé 1000m, et un mec qui n'est finalement pas assez intéressant pour que randonner avec soit quelque chose d'agréable. J'arrive en hypoglycémie sévère à 18h chez moi. J'avais décidé de pas fumer ce week end, j'aime pas sentir la clope quand je suis avec des gens qui ne fument pas. En rentrant, j'avais même pas envie de fumer, j'étais juste vide. J'ai essayé d'aller dormir, j'ai pas réussi. Je suis restée assise dans ma chambre à rien faire jusqu'à 23h. Puis j'ai décidé de manger avant de tomber dans les pommes, j'ai croisé mon coloc. Il m'a dit mot pour mot "ça t'arracherait la gueule de sourire". Je sais que c'était de l'humour mais ça ne m'a pas fait rire. En fait ça m'a profondément agacée. Puis jlui ai dit que pour me rattraper -ca fait plusieurs fois que j'annule notre ciné hebdomadaire- on pourrait aller au ciné demain. Chose à laquelle il m'a répondu "on verra demain, mais avec toi c'est toujours tellement incertain que d'un jour à l'autre c'est pas la même réponse et c'est juste chiant Emma". Ça m'a agacée ça aussi parce qu'il a raison donc je me suis renfermée. J'ai évité les 14 appels de mes parents. Je suis triste ce soir. J'ai pas encore travaillé alors que les deux semaines qui arrivent vont être sûrement déterminantes. Je sais pas ce qu'il se passe. Ni pourquoi je raconte ça mais j'ai pris un coup dans la gueule là. Qu'est ce que je déteste la majorité de mon existence.
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pas-de-la-kaamelott · 2 years
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✨les boys✨ qui fument :
- Mani : smoking but hot and seductive, il a énormément pécho en demandant du feu
- Caius : 24/7 clope au bec. Pour certains c’est un cure-dent, pour d’autres c’est un stylo, pour lui c’est une cigarette. Il a pas une thune parce tout passe dans ses packs et ses briquets. Chaque quinte de toux on dirait le démarrage d’un C15. A besoin d’assistance respiratoire après 3 étages en prenant les escaliers. Aura sûrement un cancer des poumons à 50 ans.
- Arturus : la fumette de la dépression (déjà à cette époque). Relates to this quote de Où es-tu Alaska : « Vous, vous fumez pour le plaisir. Moi je fume pour me tuer. »
- Falerius : dit la vérité quand il déclare fumer maximum trois fois par mois. Est capable d’arrêter du jour au lendemain.
- Papinius : à fumé une fois pour faire genre. Il s’est étouffé avec la fumée et a vomi après.
- Verinus : te vole ton feu
(Je tague @helyiios, je pense que ça peut te plaire)
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audreyhepblr · 2 years
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Summertime sadness
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C'est tellement un marronnier que ça me surprend que je n'aie pas déjà une entrée de blog avec ce titre. J'ai honte, basic tumblr bitch coincée en 2014. Je traîne la tristesse estivale depuis toujours. Quelque chose dans l'effervescence des jours sans fin qui me laisse sur le carreau. Étourdie et hagarde, spectatrice plutôt qu'actrice. Je regarde de l'extérieur et j'en ai le tournis. Moi qui vais toujours si vite peine à distinguer la familiarité dans ce trop plein de lumière. Je ne suis pas non plus un oiseau de nuit, simplement désarçonnée par la crudité du mois de juin, assommée par la cruauté des rayons du soleil. Juin c'est ce dernier mois d'école où on regarde la télé en comptant les heures un morceau de savane sécos à la bouche. Un supplice interminable, plein de promesses d'un été qui sera franchement probablement à chier, passé en rase campagne à rêver d'un jour meilleur. Que dans chaque voiture qui passe surgisse quelque chose de fantastique, ou du moins quelque chose, n'importe qu'elle chose. L'été je rêvais d'autant plus du moment où j'aurai grandi, quand je serais belle et amoureuse.
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J'ai grandi et même un peu vielli. Je suis devenue plus belle et tombée amoureuse. Mais l'été c'est toujours pas ma putain de saison. Je sens trop mon corps, les absences et les promesses non tenues. Alors j'ai toujours préféré bosser, choisi activement d'être en retrait plutôt que de subir. Il y a eu quelques moments de grâce bien sûr. Ces dernières années j'ai prolongé la saison jusqu'à l'automne, en Méditerranée ou ailleurs et j'ai adoré ce décalage. J'ai eu un bébé d'été, un cadeau d'une telle lumière qu'elle en est devenue le soleil de mon existence. Mais même là, le début, les premières suées, les nuits agitées du bourdonnement des moustiques et des chants assourdissants des perruches à collier me soûle. Le tout à chacun qui se sent obligé de proclamer qu'il part, qu'il part en vacances, lui me colle la gerbe. Cette urgence à profiter d'une pause toujours trop courte. La médiocrité des gens qui fument en terrasse, boivent du mauvais rosé et vivent pour une quinzaine à chier dans un airbnb mal isolé. La Lumière trop crue de l'été n'offre pas de mystère, pas de cachette. Je ne trouve plus là la poésie, que de l'inconfort et des gens qui parlent trop fort.
En fait je comprends que j'ai le cafard du 31 décembre le 30 juin. J'ai quel âge pour toujours compter en années scolaires ? Moi qui ai fait tant d'effort pour ne pas devenir prof je fais toujours mon rythme et mes bilans de vie quand on remise les cartables au placard. À contrario Noël c'est vraiment maman où je vibre sans trouver ridicule l'avalanche de bons sentiments.
Je tourne autour du pot depuis 4 paragraphes, vérité c'est que ma mélancolie estivale est d' une puérilité adolescente pathétique. Je l'ai écrit plus haut j'ai grandi et j'ai vieilli. Il est peut-être temps pour moi de bazarder mes vieilles rengaines et d'embrasser la saison des suées et du melon comme celle d'une nouvelle chance.
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bienvenuechezmoi · 2 years
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Pire que de la téléréalité cette attente de savoir qui sera premier ministre. Ils me fument tous là-bas à l'Elysée. Pas de campagne. Pas de gouvernement. Ça leur ai montre a la tête la flexibilité.
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lalignedujour · 2 years
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Je rentre de nuit, à pied dans la ville alcoolisée. L'impression d'avoir 17 ans. Me tendre : un bruit de clés dans une poche derrière moi. Me détendre : nos chemins se séparent. Le silence urbain à nouveau. Une serrure inhospitalière sous ma clé : c'est le numéro d'à côté. Une fois en haut, ne pas faire de bruit. Se doucher et au lit. Je sombre avec des acouphènes.
Dans la nuit, les rires reviennent. Les nouvelles amitiés se gravent dans mon imaginaire. C'est pas rien de rire la nuit et de dormir par-dessus.
Je me lève tôt. Pour une fois que je suis en ville, je voudrais un café. C'est un beau projet : un comptoir, un café, dimanche 7h30 à Tours.
Je cherche mes vêtements. Hier, je n'ai pas complétement sorti mes affaires. Elles sont à moitié rassemblées dans mon sac au pied de la table de chevet, à moitié en bazar sur le fauteuil, dans la salle de bain, par terre de l'autre côté du lit, un livre posé à l'envers (l'oreiller d'à côté en guise de marque-page). Nous avons dormi à deux : moi rassemblée, et moi dispersée.
Je referme la porte d'un geste que je voudrais habituel. J'essaie de dire à mon corps que ça fait longtemps qu'il ferme cette porte, qu'il ressent les vibrations propres à ces huisseries. En descendant l'escalier en pierre, je me demande si j'aime toujours autant ça, si c'est aussi fort qu'avant : il y a dix ans, au début des airbnb, cette joie de faire semblant d'habiter là.
Et même avant les airbnb, en marchant dans Milan ou Berlin, je me rappelle être entrée plusieurs fois dans des immeubles ouverts ou des cours intérieures, pour en ressortir dans une allure banale, quotidienne, presque pressée, parfois désagréable. L'indifférence des passant.es était grisante. Je jubilais intérieurement. L'illusion était parfaite. J'ai habité là quelques secondes.
J'arrive à la dernière marche de l'escalier en pierre. Oui, je ressens toujours ça, juste moins fort. C'est la même sensation, mais sur une peau patinée.
En tirant la porte de l'immeuble, je sais que je ne trouverai pas de café. Le silence de la ville est encore plus saisissant qu'hier au même endroit. C'est pas grave, je sors quand même. J'aime bien. Ça me rappelle les vacances en Espagne, les afters et les gobelets d'Estrella Galicia en moins. Je marche une petite heure en plein centre, je croise peut-être cinq personnes, et zéro commerce ouvert. Je suis contente qu'à 8h un dimanche, il n'y ait rien d'ouvert ici. Ça veut dire que moins de monde a été forcé de se lever ce matin. Peut-être que ce café fermé rapporte à l'autre bout de la ville un instant de tendresse. Je n'ai rien contre la ville en veille. Mais c'est à se demander pourquoi tant d'immeubles, d'arrêts de bus, de boîtes aux lettres et de routes. Pourquoi avoir couvert de bitume tout ce sol ? Avait-on vraiment besoin de tant d'infrastructures pour cinq personnes ?
Le centre-ville est comme un appartement saisi. Vide de tout ce qui compte. Ne restent que la poussière, les choses sans valeur, les poubelles. Les errances.
Les souvenirs.
Je remonte. Je lis dans le lit. Je me rendors. Je ressors plus tard. La ville s'est éveillée. Des bébés aux couches propres roulent en poussettes. Des gens discutent un peu en marchant. Une terrasse ouverte, ça sent le café. Cela a peut-être coûté un peu de tendresse. L'église sent l'église, depuis l'extérieur ; toute la rue de l'église sent l'église. Dans le sillon d'une dame, ça sent le parfum, dans celui d'une autre, ça sent la cigarette. J'attends pour traverser, je vois la gare. Par anticipation, l'entrée de la gare sent la cigarette. Il faudra passer par là pour y entrer. Les gens qui fument devant la gare sont moches, ça semble être une constante.
Sur le quai, une mère dit à son enfant : "on va voir tonton". Je me souviens de ma mère qui, quand j'étais en vacances avec elle en Tunisie, me désignait certains hommes comme des "tontons". Je ne comprenais pas l'Arabe, donc je patientais quand elle parlait aux autres, et je ne pouvais me fier qu'aux rares apartés qu'elle avait avec moi. Je regardais donc la scène, puis je trouvais la clé dans une phrase de résumé à la fin de l'échange. Comme dans un film muet.
Ma mère a beaucoup de frères et sœurs, et beaucoup de cousins et cousines, dont certain.es qu'elle ne voit pas souvent en Tunisie, je pensais pendant tout le séjour que c'en était un de plus. Dans le vol du retour, j'étais enfin seule avec elle. Je lui demandais alors qui était le "tonton" du début du séjour, avec qui elle parlait fort en bas de l'immeuble. Je me rendais compte que j'avais fait un bisou d'intensité familiale à un agent immobilier.
Au retour, mon père avait repeint les portes de l'appartement, chacune d'une couleur différente, et c'était une rentrée qui sentait la peinture. Ma mère me préparait des grenades dans des bols, elle y ajoutait de la fleur d'oranger qu'on avait dû acheter là-bas, chez un tonton commerçant. Devant Ça Cartoon car c'était en clair. Parfois, mes parents me laissaient regarder au-delà de 20h au lieu de zapper sur le JT de France 2. Je les aimais aussi pour ça. On habitait Marseille ; je traverse le Cher. C'était rire devant Bip Bip et Coyote ; c'est écrire avec P.R2B. C'était un dimanche soir de septembre aussi, c'était moi aussi, mais ailleurs, autrement, autremoment.
A Berlin ou Milan. A 17 ans à Marseille. A 9 ans avec ma mère. Ici et maintenant. J'ai hâte d'ajouter des strates sur ces lasagnes de souvenirs. Je voudrais les préparer à l'infini. La promesse de les manger un jour, plutôt que de les manger.
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holythebopapocalypse · 4 months
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TROU
Le premier jour les restes de l’effervescence qui flottent dans l’air et retombent lentement les attentions les compliments le stress les embrassades les cadeaux les verres levés haut la couronne de laurier les petits mots et maintenant les amis la famille rentrent chez eux les uns après les autres et entre deux gorgées du café que je prends avec mes parents en bas de l’appartement une bouffée d’angoisse s’infiltre brusquement et me fait vaciller tout est fini déjà mais je n’ai même pas réussi à vivre tout ce qui m’est arrivé hier il y a quoi maintenant il doit y avoir quelque chose mais il n’y a rien juste la fête déjà finie et les gens rentrent chez eux. 
Le deuxième jour je me retrouve seul pour la première fois depuis le jour zéro c’est dans le bus 40 direction neuville on remonte la saône qui bat vigoureusement les façades colorées se succèdent et soudain j’aperçois le poids de soi-même puis un arc-en-ciel gras qui se pose sur le fleuve et dans mes écouteurs beirut d’un seul coup je ne sais plus s’il y a davantage de beau au-dehors ou en-dedans je sais seulement qu’une goutte de ça roule sur la peau de ma joue.
Le troisième jour je fais durer la fête encore peut-être juste pour prolonger le plaisir peut-être parce qu’il y aura quoi ensuite en tout cas matias et nora m’accompagnent me faire percer l’oreille on dit que c’est une mutilation qui marque l’entrée dans l’âge adulte et quand on me demande si ça m’a fait mal ou ce que ça m’a fait je réponds : rien.
Le quatrième jour j’ai trop d’envies pour tout ce temps qui s’ouvre et qui parait immense mais insuffisant pour relire tout ce que je voudrais relire et lire tout ce je voudrais encore découvrir à commencer par la recherche du temps perdu on m’a offert le premier tome de l’édition pléiade alors je vais au théâtre avec nora qui est revenue pour voir cette pièce pendant 5h30 on pleure on rit on est déçus et on s’ennuie puis on en parle c’est une matière de la vie même que de la penser de cette façon.
Le cinquième jour tombe un lundi c’est le jour où tout le monde retourne au travail tout le monde enfin sauf moi qui reste seul dans mon appartement un peu réjoui un peu désemparé aussi et même très désemparé je dois dire je pourrais reprendre mon manuscrit de roman retravailler ce papier sur mon expérience de thèse relire le journal que j’en ai tenu pendant cette dernière année travailler sur mon projet de podcast enfin peut-être qu’il faudrait d’abord que je me repose vraiment mais comment on fait pour se reposer vraiment ?
Le sixième jour ce dont je suis fier c’est de me demander dans l’après-midi de quoi j’ai envie là maintenant puis parce que j’ai envie d’un café de suivre directement l’inclinaison de mon envie et de descendre au café en bas sur l’avenue où la serveuse me dit que c’est super classe mon vernis.
Le septième jour j’ai beau savoir ce qui lui prend ma pensée je la vois faire ressasse le temps dont je dispose et tout ce que je pourrais en faire ce qu’il faudrait en faire l’agitation soulève une poussière d’angoisse qui s’accumule dans ma vision périphérique et même aussi sur les visages mais ensuite je chante je chante je chante c’est-à-dire trois répétitions qui s’enchainent je chante dans la nuit retombée ma voix de ténor the gift to be simple the gift to be free.
Le huitième jour à paris je m’échappe d’une conférence où les gens parlent beaucoup et à la fin de la journée dans le froid sec je m’installe seul sur une terrasse chauffée où je me noie dans le tabac que fument les parisiens autour de moi je me commande un martini avec des cacahuètes j’ai un peu froid un peu mal aux bronches et à mon pied droit mais je souris.
Le neuvième jour alors que moi j’étais là pour boire des coups avec mes copains sans même m’en rendre compte je relance des analyses statistiques je réfléchis à un nouveau papier qu’on pourrait faire de cette matière aux axes qu’il faudrait croiser aux réflexions qu’il faudrait mener collectivement.
Le dixième jour guillaume et ewen me servent un café dans leur salon avec un gâteau noix chocolat ils me présentent coco on parle de littérature de nos projets et soudain c’est ça que je veux me remettre à travailler sur mon roman alors je suis leurs prescriptions littéraires je file direct à la librairie m’acheter cette nouvelle traduction des contes des grimm et je plonge dedans.
Le onzième jour nous déjeunons dans un café il y a nico cléo camille et il y a aussi marième qui chante des reprises jazzy avec son guitariste il y a paris par la fenêtre et le froid sous le ciel bleu et à l’intérieur les amitiés qui réchauffent et rien d’autre à faire que sourire et décider quel film nous irons voir ensuite.
Le douzième jour la nuit tombe je traverse la pluie et commande au garçon un thé qui infuse pendant que mon esprit se débat avec un tas de projets détricote les envies les contrats les combinaisons les calculs de temps de travail et les temps de pas-travail qui se superposent et  s’entortillent autour de ma gorge ma poitrine et ce t-shirt sonic que j’ai osé porter à cette réunion à la haute autorité de santé c’est n’importe quoi quand j’y repense enfin je m’attendais à un vide un trou pas un trop-plein qui dégueule et voilà mon thé est déjà beaucoup trop infusé gâché raté amer.
Le treizième jour antonin est tranquille et sûr lorsqu’il me parle de sa publication prochaine comme d’une nouvelle indécemment normale et dans la sérénité de sa posture ou peut-être de sa voix de son sourire quelque chose me tranquillise une disposition de l’âme qu’on pourrait évoquer avec exactitude et pourtant sans dire grand-chose en disant les choses se passent.
Le quatorzième jour le paysage défile à toute allure par la fenêtre du tgv les couleurs s’entremêlent et se lissent les vaches blanches attirent mon attention et déjà ne sont plus les arbres maisons poteaux électriques moutons promeneur égaré forêts tout va vite trop vite et la vitesse me grise et m’étourdit je suis excité et frustré rien ne s’arrête tout se laisse entre-apercevoir mais jamais explorer tout à fait tout file vite trop vite.
Le quinzième jour de mes vacances en réunion j’entends les mots co-développement protection intellectuelle étude de marché degré de maturation déclaration d’invention ayants-droits tutelle mandataire exploitation exclusive pénétration du marché et mon petit chouchou ingénierie contractuelle.
Le seizième jour j’écris pour le seul plaisir d’écrire avec le stylo et l’encre violette qu’on m’a offerts le jour zéro le plaisir tactile visuel esthétique j’écris pour la gestuelle même de dérouler des mots avec mes doigts sentir la résistance du papier qui absorbe la couleur le plaisir et peu importe les mots que je choisis mais finalement je me relis et ça veut dire quelque chose.
Le dix-septième jour je retrouve cette angoisse de l’écriture celle qui prend le corps et surtout la poitrine qui est une sorte de risque tangible de ne pas y arriver de ne pas réussir à saisir l’animal qui se débat entre les mots l’angoisse qui tient et qui force à revenir sur le texte encore et encore jusqu’à cette joie qui survient quelquefois mais qu’on ne peut jamais attendre cette joie rare et intense d’avoir capturé le monstre d’avoir dansé avec lui d’avoir exposé le poème figé une étoile.
Le dix-huitième jour avant l’aube c’est encore la fin du dix-septième la nuit s’est prolongée et les lumières du club la trouent au rythme de la musique tout autour les gens oscillent sur le même tempo et me bousculent en tous sens au hasard si bien que mon corps danse par la seule force des corps alentours et en un instant ça m’apparait comme l’inverse d’une caresse ces frôlements sourds et aveugles ces bousculades sans intentions ces contacts par négligence alors la lumière bascule je me sens triste d’un seul coup très triste d’être touché comme ça sans que quiconque ne me touche.
Le dix-neuvième jour je pensais bien souffrir en retournant courir pour la première fois depuis un moment et alors que la nuit vient de tomber le long du Rhône une averse s’abat sur moi la pluie dégouline sur mon visage les goutes roulent le long des tobogans mèches de cheveux collées au front et j’ai tout juste le temps de penser que quand même c’est pénible quand survient cette joie folle de chien cette joie d’être là frappé par la pluie à faire exactement ce que je dois faire transpirer marteler les quais de mes petits pieds blessés respirer fort courir le long du Rhône dans la nuit tombée trop tôt me faire tremper jusqu’aux os par la vie.
Le vingtième jour c’est le premier que je passe cloitré chez moi sans voir personne il dessine un sourire d’école buissonnière sur la figure du mardi.        
Le vingt-et-unième jour je travaille tant et tant sur ces horribles dossiers administratifs sensés démontrer mes compétences d’enseignant-chercheur que je finis par y croire et décider de postuler à plein de postes encore que je n’avais même pas envisagés jusqu’alors.
Le vingt-deuxième jour j’envoie sur la plateforme galaxie sous le numéro 402360 un cv de 30 pages mais qui va lire une merde pareille.
Le vingt-troisième jour je termine de lire goliarda sapienza son université de rebibbia et alors que le début de la lecture avait été couteux nécessité que je m’y contraigne quelque peu je me sens maintenant comme après ces heures bénies à dévorer l’art de la joie je me sens le corps plein de liberté et de puissance de puissance d’agir et d’être et aussi d’écrire c’est-à-dire d’aller au bout de la volonté de ce même corps qui il y a quelques minutes était encore en train de lire une volonté de tendresse et de faire lien qui se réalise dans le mouvement des doigts et du poignet qui assemblent des lettres pour composer un poème.
Le vingt-quatrième jour tout le monde est dans le salon de rithi et lucie pour un goûter peut-être trente qui à boire un chocolat chaud qui un cocktail quand quelqu’un évoque ce chant rom des balkans et déjà les femmes entonnent le couplet empilent leurs voix les unes sur les autres sur les unes sur les autres et les hommes les rejoignent et les corps se balancent alors la musique commence de remplire chaque espace du salon tous les poumons se rejoignent tous les yeux se regardent toutes les bouchent se sourient toute la musique prend corps des corps qui vibrent juste pour le plaisir de se tenir là ensemble chacun à notre place chacun moins que rien mais chacun dans le millefeuille de la polyphonie il n'y a plus rien d’autre que ça qui est à la fois minuscule et absolu il n’y a plus rien d’autre que ça on chante pour nul autre public que nous-mêmes et voilà c’est fini on se ressert une tranche de brioche et cette idée vient que chanter aussi c’est une façon de faire l’amour.
Le vingt-cinquième jour je ramollis tranquillement dans mon bain après une autre journée à chanter dehors et je relis rilke et rilke écrit : soyez patient envers tout ce qui dans votre cœur attend encore sa réponse ; essayez de vous éprendre des questions elles-mêmes, pareilles à des chambres closes, à des livres écrits en une langue inconnue. ne vous mettez pas en quête, pour l’instant, de réponses qui ne peuvent vous être données, parce que ne pourriez les vivre. or, c’est de tout vivre qu’il s’agit.
Le vingt-sixième jour coincé dans une visio matinale vingt-sept éminentes personnes tentent de modifier simultanément un document partagé se disputent sur des questions terminologiques je me fige peu à peu j’entends de moins en moins les échanges les contributions problèmes de micro de son je commence à écouter l’écho qui résonne à l’intérieur la voix de joni mitchell s’élève qui chante it’s coming on christmas they’re cutting down trees they're putting up reindeer and singing songs of joy and peace oh I wish I had a river I could skate away on.
Le vingt-septième jour pour tenter de construire l’histoire d’un roman je découpe des dizaines de morceaux de papiers sur lesquels j’inscris des événements et je tente d’ordonner tout ça d’organiser la trame de connecter les moments pour que ça aille ou je veux en partant d’où je veux en passant par certains recoins de ma tête et ça ne rentre même plus sur la table il y en a partout et il en manque encore je ne sais pas comment je vais m’en sortir ni comment je vais dîner car il n’y a plus la place de poser une assiette. 
Le vingt-huitième jour c’est le premier jour de tournage du podcast elise est arrivée avec ses deux énormes micros braqués sur moi elle me fait parler pendant deux heures du chant du chœur de la singularité de la solitude et de la communion avec les autres de notre humanité commune et j’ai envie de pleurer et elle aussi me dit qu’elle a eu envie de pleurer. 
Le vingt-neuvième jour j’ai le sentiment qu’on m’a dérobé TROU qu’on m’a volé l’absence le vide la vacance pour y foutre tout un tas de trucs bien commodes l’espace intersidéral faisait peur donc bien commodes mais pas vibrants et c’est dur de se réjouir de trinquer avec cette pesanteur au coin des lèvres et dans les doigts de l’impression de passer à côté du soi et quand je dis on c’est sûrement à un autre pronom qu’il faudrait en vouloir à savoir je. 
Le trentième jour a une forme de triangle isocèle avec un angle très aigu qui pointe vers le haut et forme un pic vers 16 ou 17 h comme une épiphanie avant tout est poussif tout est lourd tout est sisyphe et pas celui de camus et après tout coule il n’y a qu’à se laisser entrainer par la pente laisser la pesanteur m’agir pour avancer tout ça parce que ce projet de roman s’est brusquement révélé comme une imposture à laquelle j’avais beaucoup de raisons de croire.
Le trente-et-unième jour je m’y reprends à deux fois trois fois quatre fois je passe mon téléphone en mode avion puis je le réactive pour vérifier tel ou tel truc un mail un message que j’espère ou juste pour m’empiffrer du vide étrangement boursoufflé qu’instagram expurge la question de quoi écrire me torture je décide qu’il faut rien décider je recoupe à nouveau j’ai débarqué ici au milieu de la forêt pour noël c’est l’occasion d’un peu de TROU.
Le trente-deuxième jour je lis dans ma chambre d’enfant distrait par des pensées intranquilles ce qu’il faudrait faire ou ne pas faire un peu ailleurs un peu dans mon livre un peu dans l’inconfort d’un retour à la case départ et une mésange se pose sur la rambarde du balcon elle saute de branche en branche de la glycine toute nue fait pivoter par à-coups sa petite tête fébrile pour explorer le coin à la recherche de quoi attentive aux dangers et le jaune pâle hiver de son ventre l’œil d’un noir brillant le blanc cassé qui triangle sur son flanc tranche sur le noir de l’automne est terminé elle pousse un petit cri aigu et puis s’envole et je suis là.
Le trente-troisième jour c’est noel le cadeau que je m’offre après la profusion des choses c’est rester seul à la maison quand tout le monde part au ski lire un moment et puis partir marcher en forêt avec le chien profiter du silence du ciel immense derrières les branches noires d’une solitude qui ne ment à personne.
Le trente-quatrième jour j’ai repris l’écriture du roman que j’avais décidé d’abandonner mais qui continuait son travail dans ma tête et je surprends l’idée vilaine d’arrêter tout ça pour m’attaquer à un autre texte une sorte d'essai sur mon frère ou la virilité.
Le trente-cinquième jour je n’ose pas écrire ce truc magnifique qui m’arrive contre les boites aux lettres de mon immeuble quand les lumières du hall s’éteignent ni avec qui. 
Le trente-sixième jour je monte dans un train pour marseille il est rempli et même rempli de mioches qui on le sait sont les personnes les plus discrètes et prévenantes des trains et sont assorties de tout un équipement qui ne prend pas de place poussettes sacs multiples gouters jouets musicaux.
Le trente-septième jour le TROU de mon estomac je me traine avec peine du lit aux toilettes et des toilettes au lit toute la journée merry merry christmas.
Le trente-huitième jour seul j’observe chaque minute du coucher du soleil sur la silhouette de marseille la bonne mère qui se découpe dans le feu du ciel et tous les avions partout dans tous les sens qui vont où.
Le trente-neuvième jour nora débouche une bouteille de prosecco pendant que la nuit tombe sur le frioul la mer fracasse de grandes vagues contre la digue sur laquelle on s’est installés là dans les embruns de l’amitié dans les vapeurs marines une angoisse cède une liqueur de liberté se condense un sourire se dresse sur le visage des jours nouveaux qui se préparent à surgir.
Le quarantième jour est le premier de la nouvelle année il commence absolument seul la corniche kennedy désertée calme le soleil clair la mer épuisée un mauvais café allongé dans un gobelet en carton devant le cul parfaitement blanc parfaitement rebondi parfaitement à la vue de tous du david son cul de marbre fou et je remonte avec le sourire pour réveiller nora. 
Le quarante-et-unième jour je déjeune avec paco ma tante et des amies à elle que je ne connais pas cette sensation très forte et rare encore de disponibilité totale de prise offerte à la rencontre peut-être que ça ne change rien de l’extérieur mais cette sérénité tendre au-dedans c’est un repos bouleversant puis je rentre retrouver ma solitude écrire un peu sur la grande table avec ce croquis de corbeau trouvé sur facebook et que j’ai imprimé parce qu’il m’émeut. 
Le quarante-deuxième jour je regarder cette ombre là au creux du corps une forme d’intranquillité de la poitrine je me demande si c’est la faim la gastro qui revient ou l’angoisse. 
Le quarante-troisième jour j’écris dans une lettre ma motivation pour un job incroyable je trouve même que je pourrais avoir mes chances et je dois me forcer pour ne pas abandonner d’office continuer d’écrire oublier la nausée c’est terrifiant cette perspective d’avoir tout ça la perspective d’arriver là où on devait aller finalement non c’était peut-être une mauvaise idée je devrais juste laisser tomber. 
Le quarante-quatrième jour j’en ai marre.
Le quarante-cinquième jour la nuit tombe je me rase je me lave j’applique un masque sur mon visage je le rince je mets de la crème je brosse mes dents je me parfume j’enfile mon pull col cheminée je range mon bureau je change mes draps je fais la vaisselle on sait jamais des fois que quelqu’un ait envie de rentrer avec moi après le cinéma.
Le quarante-sixième jour c’est le dernier et finalement rien n’a changé les questions sont restées des questions les projets sont restés des projets les peurs sont restées des peurs les amis sont restés des amis les mots ne sont restés que des mots les vides sont restés des vides les joies sont restées des joies les fatigues restées des fatigues les pensées sont restées des pensées les chansons sont restées des chansons le vin est resté du vin la famille est restée la famille le travail est resté le travail les oiseaux sont restés des oiseaux la poésie est restée la poésie rien n’a changé ou plutôt tout a changé j’attendais la bascule et finalement il n’y avait que la vie la vie qui changeait avant déjà et change encore maintenant et changera demain il n’y a pas de TROU.
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christophe76460 · 6 months
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Connaître Jésus et grandir !
Comment redémarrer la croissance dans ta vie ?
Savais-tu qu’un kangourou grandissait toute sa vie ? Tu ne le savais pas, hein ? En comptant leur queue, les plus grands d’entre eux peuvent atteindre 2 mètres. Heureusement, ils vivent seulement vingt ans en captivité ( et moins longtemps à l’état sauvage ).
S’ils vivaient cinquante ans, ils ressembleraient à Godzilla.
Le requin blanc femelle grandit toute sa vie et peut atteindre six mètres de long. Le plus grand requin blanc mâle grandit seulement jusqu’à un peu moins de quatre mètres. Pourquoi sont-ils plus petits que les femelles, je ne sais pas. Peut-être qu’ils fument et boivent trop. En tout cas, je pense qu’ils ne doivent pas se permettre de mal répondre à leur femme.
Ne serait-ce pas super si nous les humains, nous pouvions grandir quand nous vieillissons ? Les personnes de quatre-vingt ans pourraient mesurer trois mètres de haut et jouer au basket pour la NBA.
Mais ce n’est pas comme cela que ça marche. La plupart du temps, quand on arrive à dix-huit ans, il faut se satisfaire de la taille qu’on a parce qu’on ne grandira plus beaucoup. En largeur, c’est une autre histoire.
Si tu souhaites réellement grandir, cela dit, il y a un domaine où tu peux devenir un géant : grandir dans la connaissance de Dieu. En fait, si notre taille physique reflétait la taille de notre homme spirituel, il y aurait des mini-pouces un peu partout mais aussi pas mal de géants.
Le problème est que nous voulons souvent juste assez de Dieu pour aller au Ciel mais pas plus. Nous devons aller à certains endroits et nous avons des choses à faire et Dieu pourrait nous ralentir parce qu’Il réclame la première place dans notre vie.
Mais pour ceux qui ont faim de Dieu et qui veulent grandir et devenir matures spirituellement, le ciel est le point de départ. Si je cherchais combien de fois ces seize dernières années j’ai écrit : « Paul a dit… », j’en trouverais certainement des centaines. Si quelqu’un mesurait trois mètres dans sa connaissance du Seigneur, c’était bien cet apôtre.
Pourtant Paul a dit : « Et je considère même tout comme une perte à cause du bien suprême qu’est la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. A cause de lui je me suis laissé dépouiller de tout et je considère tout cela comme des ordures afin de gagner Christ et d'être trouvé en lui non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu et qui est fondée sur la foi. Ainsi je connaîtrai Christ, la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances en devenant conforme à lui dans sa mort pour parvenir, d’une manière ou d’une autre, à la résurrection des morts. » Philippiens 3:8-11 (SG2)
Voilà qui est déroutant…
Attends une minute Paul ! Tu viens juste de décrire à quel point il était précieux de connaître Jésus Christ, ensuite tu dis que tu veux le connaître. Mais de quoi parles-tu ?
C’est comme cela. Phyllis et moi, nous nous fréquentions depuis plusieurs mois quand elle m’a dit : « Je ne t’ai jamais vu en colère. Que faut-il pour te mettre en colère ? »
Il s’est écoulé quarante-cinq ans depuis lors et elle ne me pose plus cette question. Elle a trouvé le truc. Elle me connaissait mais maintenant elle me CONNAIT ! Je ne sais pas ce qu’elle en pense de son côté mais pour moi « CONNAÎTRE ! » est bien mieux que « connaître »
As-tu faim de CONNAÎTRE Dieu ? Ou te satisfais-tu de ta police d’assurance, sans plus ?
Alors, comment apprendre à mieux connaître Dieu ?
Sois intentionnel ; ( n’as-tu pas récemment déjà lu cela quelque part ? ) Paul a dit : « Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus Christ. » Philippiens 3:12
Tu ne grandiras probablement pas tant que tu n’auras pas décidé de le faire.
Seth Godin a dit : « Quand nous voyons quelqu’un avec des abdominaux bien développés, nous ne nous disons pas : « Oh ! bien sûr ! il est né comme cela. » Non, nous réalisons qu’il y a beaucoup d’efforts derrière.
« La même chose est vraie pour les gens qui comprennent la science ou qui prennent de bonnes décisions ou encore qui sont capables d’avoir un travail très lourd sur le plan émotionnel. Tu n’as pas à faire des efforts surhumains pour faire comprendre aux autres que cela ne t’est pas venu tout seul. C’est évident. »
« Nous sommes tous capables de grands bonds de perspicacité et d’empathie si nous décidons d’apprendre comment on fait. »
Je sais que nous ne gagnons pas le salut grâce à nos efforts. C’est seulement grâce aux efforts de Jésus.
Mais quand nous Le connaissons, nous devrions désirer ardemment Le CONNAÎTRE.
Ensuite, Le CONNAÎTRE !
J’aimerai connaître vos réponses. A quoi nos vies ressembleraient-elles si nous connaissions mieux le Seigneur ?
Comment pensez-vous que nous devrions procéder pour Le connaître toujours davantage ? Y a-t-il des clés auxquelles vous pensez ?
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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