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#lou n'a pas dit non
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DIMANCHE 23 JUILLET 2023 (Billet 3/3)
« JANE PAR CHARLOTTE » (sorti en janvier 2022 – 1h 30min)
Nous ne savons plus pour quelle raison mais nous l’avions raté lors de sa sortie mais le décès de Jane Birkin et quelques petits reportages vus à la télévision nous ont donné envie de voir le documentaire que sa fille, Charlotte Gainsbourg, a réalisé sur sa mère.
Il vient de ressortir mais ne se joue plus que dans 2 ou 3 cinémas à Paris, dont un qui se trouve dans le XVe, pas très loin de chez nous.
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Filmer le bonheur de peur qu’il ne se sauve, photographier ces mains, cette bouche, qui s’ornent désormais de taches et de rides mais qui sont bien là, charnues, vivantes, évoquer à demi-mot les regrets pour mieux les annihiler : le beau « Jane par Charlotte » est tout entier mû par la conscience du temps qui passe, habité par les absents, célébrant ceux qui restent, tout ce qui reste. C’est le film d’une fille (Charlotte Gainsbourg) sur sa mère (Jane Birkin), et en cela plus universel qu’on pourrait croire, sondant les tréfonds de l’amour filial – cet amour qu’on aimerait toujours simple et limpide, et qui reste décidément compliqué et mystérieux – un film qui demande peut-être aussi, à sa manière détournée, des preuves d’amour venant d’en face. Au début du film Jane qui dit à Charlotte « qu'elle n'a jamais eu d'affinité avec elle quand elle était petite... ».
Leur relation n’a rien eu d’évident. L’objet du film, qui commence par suivre Jane Birkin en tournée au Japon, est ainsi décrit par sa fille : sonder une réserve entre elles, « que tu n’as pas il me semble avec Lou [Doillon] ou Kate [Barry] ». Réponse de la mère : « Tu m’as toujours intimidée. » Après cette introduction qui frémit à bas bruit de tension, le film gagne peu à peu en intimité, jusqu’à devenir carrément serre gorge, construit de petits riens pourtant essentiels, loin de ce que ces deux femmes célèbres ont pu donner, jusqu’alors, à voir de leur vie – visite chez un éleveur de bouledogues, concert à New York, choix des graines pour les plantations… Deux grands absents, Serge Gainsbourg puis Kate Barry, font leur apparition, le premier lors d’une visite un peu ahurissante dans sa maison, où rien n’a changé, jusqu’aux aliments dans le frigo, la deuxième grâce à des films la saisissant dans la joie disparue de l’enfance. Habité aussi par la nostalgie, et même, fugacement, la culpabilité, « Jane par Charlotte » vient offrir une réparation, dans sa manière de prendre acte des liens interrompus.
Entrevoir la fin fait sauter toutes les digues, non pas celles de la pudeur – le film reste en cela fidèle à sa cinéaste – mais celles d’un amour immense qui n’osait pas se dire. « Je t’aime depuis toujours, mais je le comprends si bien aujourd’hui », chuchote la voix de Charlotte en off, dans les derniers instants, poignants. « J’aurais besoin que tu m’apprennes à vivre, que tu me réapprennes comme si je n’avais pas compris, comme si ce n’était qu’une répétition. »
(Source : « liberation.fr »)
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JM est plutôt d’accord avec cette critique de Libé. Marina, elle, a été gênée, tout au long de la projection par les échanges entre la mère et la fille. « Cela ne nous regarde pas ! » sont les premiers mots qu’elle a prononcés quand les lumières se sont rallumées. Elle comprend que Charlotte ait eu envie de faire ce documentaire mais elle pense qu’il aurait dû rester dans la sphère familiale.
Ce qui n’a pas arrangé les choses, le son du cinéma « Chaplin Saint-Lambert » était nul ! Or, Charlotte a un timbre de voix d’une fillette anémique de 10 ans et Jane a une façon de parler au naturel qui aurait mérité des sous-titres. Toutes les personnes qui étaient autour de nous dans la salle ont dit qu’elles n’ont quasiment rien entendu.
C’est le drame des cinémas dits d’Art et d’Essai : le confort des fauteuils est presque toujours sommaire, la qualité de la projection est très moyenne et le son est le plus souvent médiocre. Certes, les places coûtent moins cher mais les grands distributeurs (Pathé, UGC…) nous ont habitué à une qualité, grâce à un matériel ultra-sophistiqué, dont on a du mal à se passer par la suite.
Marina a attribué au film ❤️❤️,4 et JM, ❤️❤️,8 (les reproches de JM qui l’ont empêché de lui donner plus, ne concernent pas que le son, la réalisatrice en a un peu trop rajouté dans le côté « foutraque » de sa mise en scène, comme pour excuser (« masquer ») son amateurisme dans ce domaine).
NB Mais la visite du 5 bis Rue de Verneuil, même courte, est un grand moment dans le documentaire.
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Cinéma Chaplin Saint-Lambert
6, Rue Péclet
Paris, 75015
Métro : Commerce
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sacredwhores · 4 years
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Anne-Marie Miéville - Lou Didn’t Say No (1994)
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bornutyboisson · 5 years
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Une nature morte/vivante
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                                        morte/
Je me suis posé sur l'océan et la vague m'a porté sur cette plage. Il y a combien de temps ? Je ne saurai le dire . Le temps n'a  plus d'importance pour moi. Ce temps est révolu, je le sais. Je l'ai toujours su que cela serait ainsi.
Je surveille les deux chiens. Ils sont à coté de leur maîtres. Deux pêcheurs de Mancora, je les connais bien, maîtres et chiens. Eux les maîtres ne me reconnaissent  pas. Les chiens se sont approchés et ils m'ont flairé. J'ai perçu du respect chez eux, du respect et  de la crainte. Ce sont deux jeunes chiens. Le temps n'a pas encore d'emprise sur eux. Ils ne m'ont pas flairé longtemps et sont repartis auprès de leur maître. Ceux-ci  sont en train de remailler leurs filets. J'en connais des centaines de filets. Pour chacun d'eux, je pourrais dire à quel bâteau ils appartiennent.
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Je frissonne. Une vague vient de  me lécher   et, en glissant sous moi,  me pousse et me tourne de telle façon qu je vois la mer, la plage et la dune à la fois. Plus loin au bout de cette plage il y a ma famille, mes amis. Tous mes amis. Nous vivons sur la lagune en compagnie des flamands roses, des frégates  et des cormorans. C'est une  réserve et le plus bel endroit du monde. Je ne le reverrais plus.
Je tente encore de me soulever. Mais  non, impossible. Mes pattes ne me portent pas. Je tente alors de prendre appui sur une aile et elle s'affaisse aussitôt. J'ai gâché  mes dernières force. J'ai vraiment peur. Ce n'est pas facile de partir. J'ai une pensée incongrue. Je vois des milliers de  poissons autour de moi. Ils ont des têtes terrifiantes et quand ils ouvrent leurs mâchoires, ce ne sont pas des dents mais des dizaines de couteaux qui brillent dont les lames sont les écailles d'argent de tous les poissons que j'ai mangé depuis que le monde est monde et je voudrais hurler car ils comptent un, deux, trois et en même temps me tombent dessus leur gueule grande ouverte et  mon dieu je frissonne encore un peu plus.
A' la prochaine marée je ne serais plus là. Le soleil , le vent, les vagues et surtout le vol au dessus du Pacifique, en escadrille, je ne le referai pas.
Qu'est ce que j'ai pu aimé notre stratégie !  Tout jeune, nous apprenions comment faire. Nous volions en rase-motte au-dessus de la vague. On repérait un banc puis on volait un peu plus haut, dans le sens opposé du banc. Ensuite, alors qu'ils ne s'y attendaient plus, croyant qu'on ne les voyait pas,  on faisait une demi voltige arrière puis on descendait en piqué sur notre cible. Bingo.  Ca marchait quasiment à tout les coups. Je ne sais pas si la nature est bien faite mais si je me fais dévorer par un banc de poissons, ce ne saurait  être que  le juste retour de la pièce. Le monde me manque déjà.
Un enfant   vient vers moi. C'est un enfant de touriste. Il est très blanc de peau et il a des cheveux  de la couleur que la lune a parfois.
Ne touche pas à la bête elle pourrait te faire du mal.  
Je ne comprends pas ce que disent les humains.J'imagine  qu'avec ma sale gueule et ce long bec, c'est ce que doit dire cette maman à sa progéniture. L'enfant me regarde et tend un doigt.
C'est quoi ça  maman ?
Et sa maman doit répondre quelque chose comme, c'est une pauvre bête qui  va mourir. Laisse la donc tranquille.
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Je vais bientôt partir et voir cet enfant aux cheveux couleur de  lune,  m’émerveille. Il y a tant d'énergie, tant d'avenir chez ce petit humain, tant de joie. Je me rappellerai toujours mon premier vol au dessus des vagues. Le vent caressant, les embruns salés, le regard affûté. Je regarde cet  enfant, et du fond de mes entrailles, je trésaille de tristesse. De douleur. Je ne peux l'imaginer. Ne plus jamais voler tandis que ce petit humain s'en va en courant derrière un crabe, m'oubliant déjà . Il a  tant de chose à découvrir. Bon vent mon petit.
Cette plage est  notre cimetière. Lors de mon dernier vol, j'ai compté  trois loups marins , cinq tortues, et un dauphin. A part deux vieilles tortues  qui, à  bout de force, ont choisi de venir mourir, là où pendant des années elles avaient pondus leurs milliers d’œufs, tous les autres sont morts à cause des hommes. Le dauphin et les trois autres tortues se sont noyés, accrochés aux mailles des filets. Quant aux magnifiques nageurs que sont les loup marin, hélas, les pêcheurs ne les aiment pas. Ils font fuir les poissons. Si vous regardez ces loups sur la plage vous y verrez des trous laissés par les balles .
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Que va devenir la terre de ce pays, la mer de ce pays, ma famille, mes enfants ?Quel sera notre avenir ? Est-ce que vraiment El Niño  va détruire tout cela ? Je pars, je le sens et j'ai peur. Une vague me secoue et me bascule  du coté de l'océan. Je ne vois plus la plage, je ne vois plus la dune, je ne sais plus où est la lagune. Le Pacifique est immense, le soleil vomit des feux, les vagues m'attendent. Elles sont hautes, de plus en plus hautes. Je rentre ma tête  dans mon cou et dans un dernier effort je replie mes  ailes au-dessus de ma tête. Leurs dents sont des couteaux aux écailles d'argent, mondieu, mondieu, pas les poissons.
                                        /vivante
Aujourd’hui je voulais tenter le coup  sur cette plage de Mancora, dans le nord du Pérou. Courir.  Mais au bout d'un moment, la douleur m'a cisaillé le bas du dos et donc,  je rentre  à l'hôtel en boitant.
Peut-être que je ne pourrais plus jamais courir ?Je sais, je n'ai plus vingt ans  et il faut donc ménager la vieille machine, ne pas forcer la nature.
Je m'arrête, m'allonge sur la plage et fais quelques exercices d'assouplissement sous le regard que j'imagine amusé des  sombres nettoyeurs qui surveillent cette plage depuis le haut des dunes. Ces bêtes sont patientes. Elles me regardent et  semblent  dire, fais donc tous les exercices que tu veux,  on a notre temps. Tu finiras bien par te lasser. Tout à une fin, et nous, nous finirons le boulot. Prends ton temps, nous,  on est pas pressé, amigo.
Comment voulez vous aimer les vautours ? La  façon dont ils vous regardent, c'est comme si vous étiez  déjà un gigot dans leurs assiettes.
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Ca va mieux, malgré une certaine gène, je remarche  presque normalement. Je suis tenté de faire un doigt d'honneur à ces funestes oiseaux. Ils doivent y être habitués, alors magistral, je préfère les ignorer.
Ce lieu se prête à merveille à l'introspection, au questionnement. Il y a cette immense plage, l'infini de la mer et juchés ça et là  mortes, des tas de bêtes, tortures, loups marins, poissons multiples. Enfin, ce vieux pélicans que la mer  vient d'échouer à mes pieds, tandis que , des dizaines de vautours sombres et lugubres à souhait,  sont perchés sur les hauteurs des dunes. Dans le ciel le vol des frégates des cormorans et des pélicans est incessant.
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C'est à ce  moment   que d'un coup,  je perçois que j'ai vieilli. Je peux même m'imaginer être à la place de ce vieux pélican. Je suis suffisamment proche de lui en âge pour  partager ses derniers instants sur cette terre.  Et témoigner.
La douleur est toujours là. Les chiens de l'enfer qui m'ont  mordu  le bas du dos entraînant grimaces et boitements  m'incitent à penser à ma mort , à tenter de l'affronter ce que, je l'avoue, d'habitude je ne fais pas.  Je sais que je vais mourir comme ces loups marins,  ces tortues, ce jeune dauphin et ce vieux pélican. Le temps continue son travail de démolition. Je me rends compte qu'il me faut plusieurs jours  pour récupérer après quelques excès de boisson nocturne avec des copains. J’entends de moins en moins bien, et,  moi qui est toujours eu une excellente vue, je porte mes lunettes  de plus en plus souvent. Tous mes amis ont connu la même expérience. Maintenant ce sont  mes muscles et mes os qui se lamentent dans les douleurs de la marche. Oui je vais de toute certitude mourir, et sur cette plage, je le dis à haute voix pour être certain que je ne rêve pas.
Bornu tu vas mourir.
La phrase est simple et nette. Sans aucune précision de dates, elle  est aussi tranchante qu'une faux.
Je répète, Bornu tu vas mourir et j'admire le  vol  des pélicans aux ras des vagues. J'entends la chanson du  ressac qui s'épuise sur le sable. Un enfant aux cheveux roux apparaît. Il  court après des crabes en  riant d'une voix claire et chantante sous le regard sans doute de  sa maman, qui amusée,  sourit.
Je me sens bien, malgré ce dos. Vivant. J'ai  encore une historiette à écrire, il me faut du temps et y penser, alors ce n'est pas la peine de faire trop d'introspection  au sujet de la mort. J'admire le magnifique paysage qui s'offre à moi et d'un revers de main, je la congédie cette mort. Qu'elle vienne converser avec moi, un autre jour, d'autant plus qu'arrivé à la porte de ma chambre d'hôtel, mon téléphone sonne.
Je me précipite à l'intérieur, le prend et sort sur la terrasse face à la mer  car c'est le seul endroit où l'application Messenger fonctionne correctement, et je décroche.
C'est Louann mon fils. Allô p'pa comment vas-tu ?
Plutôt bien Lou.  Bien oui bien. Et toi ?
J'ai trouvé du travail dans un théâtre à la Bonne Graine. Tu vois où c'est?
Oui oui je vois .Ta maman y a jouer plusieurs de ces spectacles. Quand tu étais petit je t'y est emmené plusieurs fois .
Oui c'est ça, dans le 11ème arrondissement.
Je suppose que tu es content ?
Tu sais c'est un service civique. Je gagne même pas la moitié du salaire minimum? Je fais le son et les lumières. Je jardine aussi. Ca je déteste.
Tu jardines je demande?
Oui devant le théâtre . Tu te rappelles, il y a un parterre avec des plantes.C'est moi qui m'en occupe. Sinon c'est sympa. Dis donc p'pa, on m’a dit que tu avais eu des problèmes au Mexique avec des narcos?
Oh tu sais ce n'est qu'une histoire. Elle s'appelle "Courir". Tu ne l'as pas lu, elle est sur mon blog ?
Non P'pa. Tu sais bien , je n'aime pas lire.
C'est vrai. Bon voila j'ai écrit une petite histoire où avec un copain, Miguel,on se prend un coup de poing dans un bar par des narcotrafiquants . C'était une erreur de  leur part. Ils se sont excusés et  ils nous ont même payé à boire. Ce n'était absolument pas grave. Ne t'inquiète pas.
N'empêche, je suis content que tu ne sois plus dans ce pays. Ca craint trop.
Mais non je réponds. Si tu fais attention ça va. Et puis le Mexique est un pays magnifique, c'est le pays de mon cœur. Je m'y sens bien. J'y retournerais . Par contre en France, ça m'a l'air dur. Dis-moi, ça se passe comment ?
Je suis sûr que tu ne dois rien comprendre  à la situation. Tu es parti depuis trop longtemps. Ce président est horrible. C'est la marionnette des banques. Il a passé des lois contre les retraités, les allocations logement on baissé. il y a des flics partout, ils répriment les free party comme jamais. C'est le pire. Pire que le petit gros d'avant.
C'est quand même le petit gros d'avant  comme tu l'appelles qui l'a sorti de sa manche.Un socialiste. Il a été élu pour lutter contre le pouvoir affolant des banquiers et qu'à-t-il fait? Il a donné les clés du pouvoir à un banquier. Quel salaud.
Oui Pp'a , ne t'énerve  pas. Tu as raison.  Mais celui-là c'est vraiment le  pire du pire. D'ailleurs samedi ils y une manif contre la vie chère. Ca va être le bordel. tout le monde en a ras le bol. Il faut le vider ce  banquier.
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Je suis surpris d'entendre mon fils parler politique.  Petit je l'emmenais à toutes les manifs. Il aimait bien. Surtout la musique.  Il adorait Antisocial de Trust  les Clash et Manu Tchao.
En grandissant il n'a plus jamais voulu revenir avec moi. Il s'ennuyait disait-il. La politique ne l'intéressait pas du tout. D'ailleurs à part ses jeux vidéos, j'étais bien incapable de savoir ce que mon fils aimait à 14 ans? Il a maintenant 18 ans et  il a évolué. Lou et toute la jeunesse sont les premiers touchés par toutes  les mesures antisociales appliquées par les différents gouvernements.
Je suis surpris et heureux de la tournure de cette conversation. Si Louann et cette jeunesse veulent se construire un avenir, il va de soi que ce ne seront pas les politiciens qui lèveront le moindre petit doigt pour les aider .Ils devront construire cet avenir eux-même, comme cela a toujours été le cas.
Je me mets à sourire mais je pense à tout autre chose qu'à la politique en écoutant mon fils . Nous avons tous père ou mère, une tendance  inconsciente ou consciente à vouloir que notre enfant   réalise les rêves que nous n'avons pas réaliser. Pour ma part, je voyais mon fils  joueur de football professionnel. Si je regrette une chose dans ma vie. C'est bien  celle-ci, ne pas être  devenu un pro, jouer à Barcelone ou à Madrid, gagner une coupe du monde, et être  ballon d'or du meilleur joueur de l'année plusieurs fois dans ma carrière, comme Messi, comme Ronaldo. C'est ce rêve gigantesque partagé par des millions de gosses qui me hante encore. Je crois que ce type de rêve reste intacte au fond de nous toute une vie durant. J'ai beau dire je ne regrette rien, au moindre ballon qui passe à côté de moi, je me redresse, mon souffle revient, mon pied se tend et tout mon corps réclame de jouer,  comme au temps béni de mes 14 ans et de mes rêves de champion. Le dernier jour de ma vie, je penserai encore au football.
Quand Louann avait  aux alentours de cinq ans, nous sommes allé sur une plage en Bretagne. On avait posé nos serviettes sur le sable  et j'avais amené un ballon. Je voulais commencer à lui montrer quelques dribbles, comment jongler et, expliquer les différentes manières de tirer dans la balle. Je me souviens d'une belle journée sur cette plage de Penthièvre. Au loin, on devinait la ville de Lanester et de Lorient, l'île de Croix semblait à portée de main. La mer était d'huile et j'ai commencé à jongler.
Tu viens jouer avec moi Louann, j'ai demandé ?
Debout, sur sa serviette de bain, je voyais son petit  ventre rebondi qui débordait de son maillot de bain trop haut monté. Alors que je m'attendais à ce qu'il me rejoigne,  il s'est allongé sur un coude, sa tête posée dans sa main et au milieu de son visage joufflu, ces yeux pétillaient de malice.
Papa a-t-il dit, tu ne peux pas savoir comme c'est ridicule tous  ces enfants qui courent après un ballon. Moi ça  ne m'intéresse pas du tout.  Et il s'était  mis à rigoler. Le football c'est nul, je déteste ça.
Ensuite il s'était redressé et avait fouillé dans le sac de plage pour récupérer une sucette. Il s'était  assis en tailleur et il avait commencé à la sucer. Un moment il l'a sortie de sa bouche et la pointa vers mon pied et le ballon.
Papa tu peux continuer à jongler autant que tu veux.  Ca ne me gène absolument pas.
Surpris j'avais seulement dit merci Louann.
Puis me rendant compte de mon ridicule avec ce ballon au pied alors que mon fils suçait une sucette dans une indifférence absolue au football, moi aussi,  je m'étais mis à rire.
Depuis ce jour j'ai su que mon fils, après moi, ne serait pas le meilleur joueur de football du monde, ni tout simplement un joueur de foot !
Ainsi le dernier jour  je penserai au football. J'entendrai  aussi une petite voix disant que le foot c'est nul. Et il ne fait aucun doute que  j'emporterai avant tout avec moi, le sourire malicieux de mon fils allongé  sur cette plage de Bretagne.
Allô P'pa tu m'entends. Ca passe bien avec Messenger ?
Oui oui Lou pas de problème. Dis moi tu vas aller à la manif ce samedi ?.
Non je peux pas. C 'est l'heure où je travaille au Théâtre de la Bonne Graine  et puis après il y a le festival. Ca fait des mois qu'on  le prépare avec les copains! De quoi tu parles Louann ? De quel  festival ?
Comme d'hab, Une free party p'pa. 5O kilo de son. Tu te rends compte le mur de son que ça va être, 50 kilo c'est énorme.
Il m'avait expliqué plusieurs fois ce que c'était qu'un kilo de son. Mais ça ne rentrait pas. Je ne comprenais toujours pas .
Oui oui j'ai dit parce que je ne voulais pas qu'il m'explique une énième fois. On est 8 sound système. Nous,  on passe à partir de 3 heures du mat. On va jouer devant des centaines et des centaines de teufeurs p'pa. Il n'est pas question que je loupe ça.
Génial j'ai répondu, je suis heureux pour toi. Mais dis-moi, tu n'as pas trop le trac de faire le D'J devant des centaines de personnes?
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Tu rigoles. J'y pense tous les jours.J'attends samedi prochain avec impatience .50 kilo de son. Le mur que ça va être ! Je vais tout donner et j'espère qu'on  va pas se faire repérer trop vite par les flics. Tu sais p'pa, les flics de Macron ont piqué le matos des teufeurs dans le centre de la France la semaine dernière. Il y en avait pour plusieurs  milliers d'euros. C'est dégueulasse. Tu sais on ne fait rien de mal, on repère les lieux à l'avance. On oriente les murs d' enceintes  dans le sens contraire des habitations.  On nettoie tout le matin, il reste rien. Après la teuf, c'est comme si on était jamais venu.Nous les teufeurs des free party on est responsable. On a pas envie de tout dégueulasser  et d'emmerder le voisinage. Ce sont les journaux,la télé qui disent ça. Mais c'est pas vrai. Bien sûr il y a toujours un con ou deux et des types qu'ont pris trop de dope, trop de merde. Mais dans l'ensemble ça se passe bien.
Et toi Lou tu fais attention j'espère.
Bien sur p'pa, je ne prends rien.  Moi je m’éclate avec ma musique. Mais les pouvoirs nous aiment pas nous les jeunes et les moins jeunes aussi. Tu sais  que dans nos teufs il y a parfois des vieux comme toi.
Ah ouais  je fais. Et avec eux il y a pas de problèmes ?
Non, bien sûr. Ils sont là pour s'éclater comme nous. Pas de problèmes .
Donc je pourrais venir à une de tes teufs Lou ?
Faut pas exagérer . Mon père dans la même teuf que moi. La tête que je ferais. Vous voyez ce vieux avec sa boucle d’oreille en argent .Et  bien les copains c'est mon père. Trop la honte p'pa.
Oui bien sûr. Pourtant, j''aimerai bien te voir jouer.
Oui moi aussi j'aimerai que tu me vois au moins une fois. On en reparlera quand tu sera rentré, d'accord. P'pa faut que je te laisse. Ma copine vient d'arriver.
D'accord chéri. Comment s'appelle t-elle déjà ton amoureuse ?
Marie p'pa
Ah oui c'est vrai. Tu lui feras un bisou de ma part.
D'accord.  Attend !C'est vraiment n'importe quoi de ma part . Je ne t'ai même pas demandé ou tu es ?
Je suis au Pérou fiston, dans une des seules stations balnéaires du pays , dans le nord, pas très loin de l’Équateur. Depuis plusieurs mois,  j'étais  dans des grandes villes de la cordillères des Andes. J'avais besoin de voir un peu la mer. Je pars pour la capital Lima dans quelques jours. Je t’appellerai de là-bas Lou. Oui dit-il appelle moi de Lima.
Puis après un bref silence il ajouta, fait bien attention à toi. Je t'embrasse papa.
Moi aussi chéri. Dans 8 jours je t'appelle, mon grand. Bisou.
Bisou.
J'ai mis mon téléphone dans ma poche et me suis accoudé à la rambarde de la terrasse de mon petit l’hôtel. Le ciel du Nord du Pérou est en permanence d'un bleu sans nuage et à l'horizon se dissout dans la mer.
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 Je suis  heureux de l'appel de Lou. Ce voyage commence à se faire long.  Les amis et ma famille ont tendance à s'évanouir, à ne plus être des  images intérieures. Il m'arrive d' oublier des visages  et des perceptions disparaissent. Par exemple, celle du goût du vin ne me manque plus du tout, comme celles des fromages. Comme si je n'avais jamais bu de vin ni mangé de fromage de ma vie. Paris et la Bretagne aussi -là où j'ai vécu et où je vis encore- se dissolvent dans un passé qui me semble  loin et qui  m'appartient de moins en moins.
Heureusement, il y a Lou, mon fils et ce lien téléphonique. Ils contribuent à accrochée cette vie de voyage   à cette vie  la-bas.
Parfois je me demande si cette cette vie en Europe est   réellement la mienne. Cela ne fait que dix mois que je suis parti. Je ne peux  pas être détaché de toutes ces année d'existence en moins d'un an. Cela me semble invraisemblable et pourtant, après ce coup de téléphone, l'arrachement à mon existence passé est un fait bien réel.
Je voyage pour quelle raison si je réfléchis  bien ? Pour connaître des peuples ? D'autres géographies ? Pour comprendre les évolutions modernes de ce monde ? Sans doute oui. Mais j'ai vraiment vieilli aujourd'hui , sur cette plage du Nord du Pérou. Je ne peux pas congédier la mort, d'un revers de la main, plutôt littéraire. Trop facile. Pour quelle raison je voyage vraiment ? Pour conserver ou rendre plus fort mon lien avec mon fils. Oui. Cela est une raison légitime et profonde. Pour écrire un petit livre ? Cela en est une autre. Est-ce suffisant ? Je sais que mes textes témoignent essentiellement   pour tous ces hommes et ces femmes blessés,  bafoués, violés, disparus et même morts sans laisser de trace. Ce continent est plein  de cimetières , de cris, de douleurs des fantômes de ce monde qu'on entend pas.  Je voyage parmi tous ces fantômes et parfois ils me rattrapent   et c'est trop puissant pour moi tous ces morts, toutes ces douleurs. Je dois fuir, courir à en perdre haleine. Je dois continuer ce voyage car si je m'arrête j'ai peur de tomber. Et pourtant il faudra bien un jour ou l'autre s'arrêter.
Je  voyage autant que possible,  pour un jour poser sereinement mon sac à dos et retrouver Lou, ma famille,mes amis, Paris, la Bretagne.
Les vautours  je les vois d’où je suis. lls sautillent sur la plage en direction du pélican qui a ses ailes déployées autour de sa tête et est couché sur le côté. Il doit être mort. La mer l'a rejeté sur la plage.  Je festin va pouvoir commencer.
Pérou
Mancora,Trujillo, Lima, Cuzco, novembre2018
Changeons de registre.
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Quand j’ai quitté Mancora pour rejoindre Trujillo, je suis tombé sur cette affiche placardée sur la porte des toilettes de mon  bus. “Toilettes chimiques. Seulement urinoir. Interdiction de déféquer. Nous sommes en train de vous filmer. L’ENTREPRISE”.
Hélas ce n’est pas une plaisanterie.
Ca ne surprenait pas les 2 touristes à qui j’ai montré l’affiche. Quant aux péruviens.... Je ne crois pas que l’esprit de révolte soit l’un de leurs premiers traits de caractère.
Si un jour, vous allez dans un bus au Pérou. N’oubliez pas. Serrez les fesses et souriez. Vous êtes filmés !
Bonne lecture, j’espère. Et prenez soin de vous.
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Jeudi 17 mars 2022
De l'Art ou du cochon
J'ai commencé à mater une formidable série documentaire sur Netflix à, propos d'Andy Warhol, donc je replonge dans son univers (rappelez vous, j'étais en plein dedans l'été dernier).
Bien entendu ça parle aussi de Basquiat qui a pas mal côtoyé Warhol dans les 80's (aucun des deux ne survivra à cette décennie infernale).
Je me prend parfois à rêver de ma vie si j'étais multi millionnaire : je vivrais quelque part dans un building à Manhattan et je posséderai une fantastique collection d'art.
C'est difficile d'avoir une collection d'art lorsqu'on est pauvre.
A moins de repérer de jeunes artistes avant que leur côte n'explose.
Je possède quelques toiles, en tout cas, elles sont les œuvres de mes amis Justine et Dilara.
J'en suis assez fier !
Parfois dans la rue je jette un œil aux vitrines des galeries d'art dans l'espoir de voir quelque chose d'intéressant mais ça n'arrive jamais, à Clermont du moins.
Rien d'original, bien souvent des horribles merdes pseudo pop art (le pop art de nos jours c'est particulièrement naze, pas original pour un sou, vraiment un art pour paresseux suiveurs).
Sur instagram, je suis quelques artistes contemporains, des peintres (oui je sais bien, la peinture n'est plus à la mode depuis des décennies mais que voulez vous elle m'intéresse toujours), et l'appli me fait souvent des pubs pour d'autres artistes et il est bien rare que leurs œuvres attirent mes yeux, il y a notamment un nombre inquiétant de copieurs de Basquiat.
J'adore Basquiat, mais pas ses suiveurs.
Quel tristesse de faire une carrière entière en copiant le style d'un autre artiste !
Enfin, je suis toujours intéressé par l'art en tout cas, même si mes préférences vont vers des artistes vieux ou morts (comme en ce qui concerne mes goûts musicaux).
Parfois je me dis que j'aurai peut être trouvé ma place aux beaux arts.
J'ai tenté d'y entrer une fois, à 20 ans et j'ai échoué.
Tant pis pour moi !
Julie Doucet vient de remporter le grand prix d'Angoulême, du coup j'ai été amené à revoir des images de son travail et ça m'a donné envie de la lire, alors j'ai commandé une de ses bds, j'ai hâte de la recevoir !
Il y a peu de femmes qui ont pu remporter le grand prix alors, c'est une bonne chose qu'on célèbre le travail d'une des nombreuses femmes qui fait de la bande dessinées de nos jours.
Julie Doucet a d'ailleurs arrêté la bd il y a des années parce qu'elle trouvait que c'était un milieux trop masculin.
J'ai acheté des tickets de train pour mon prochain séjour à Paris.
En ai-je déjà parlé lors de la dernière note ?
Je ne sais plus !
J'y resterai trois jours et deux nuits, au début du prochain moi de mai, peu avant mon anniversaire.
Mon but est d'essayer de rencontrer le maximum de personnes.
Amina pourrait me rencontrer le samedi, Juliette le vendredi, Syrine, je ne sais pas encore, et puis j'ai aussi essayé de caler une rencontre avec Savannah, une petite blonde américaine de Floride qui étudie l'art islamique à Paris.
Elle m'a dit que c'était gentil de ma part de penser à elle et que si elle n'a pas de partiels on pourrait se voir, je lui ai suggéré qu'on aille ensemble dans un musée, elle  est plutôt d'accord alors, je croise les doigts.
Oh, il faut que je vous dise, aussi : j'ai réussi à choper des places pour Nick Cave à Lyon !
Je suis ravi, en plus ce serait mon premier concert de Nick Cave et de ses Bad Seeds !
Je voulais y aller avec mon frère mais il refuse d'acheter une place, il a envoyé une demande d'accréditation et ne viendra que si ils acceptent de lui filer une place.
Olivier y va lui aussi, il m'a proposé qu'on fasse le voyage ensemble, si il peut, c'est selon avec son travail, et je dois dire que ce serait chouette, non seulement de le rencontrer mais d'aller au concert avec lui, après tout, on est deux clermontois, il fallait bien qu'on finisse par se rencontrer...
Voilà un peu tout ce que je voulais vous écrire.
A bientôt, les amis !
Bande son : Rock 'n' Roll Animal, Lou Reed
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EXCLU – Indo­chine : Nicola Sirkis et Asia Argento, une rencontre inattendue« LA VIE EST BELLE » DÉJÀ CONSIDÉRÉ COMME LE PLUS BEAU CLIP DE L'ANNÉE
Racon­ter une vie entière dans tout sa poésie, mais aussi sa cruauté et sa violence, Nicola Sirkis, leader d'Indo­chine, a tout de suite été séduit par cette idée lancée par la talen��tueuse et sulfu­reuse actrice et réali­sa­trice italienne Asia Argento. Ainsi est né l'incroyable clip de La vie est belle. Décryp­tage de cette rencontre entre deux artistes dont les univers se parlent, au point d'enre­gis­trer Gloria, une chan­son en duo sur le nouvel album du groupe, 13, attendu le 8 septembre.
C'était il y a trois ou quatre ans. Nicola Sirkis, leader du groupe Indo­chine, a contacté Asia Argento. L'envie de travailler avec cette artiste à l'univers si singu­lier, obsé­dant jusqu'au vertige.
Asia n'est pas une femme que l'on croise et qu'on oublie. Non. Ses images sont des upper­cuts précis (à voir ou revoir son dernier film, le très person­nel L'incom­prise). Asia frappe juste, direct. Elle ne tran­sige avec rien, ne pactise avec aucun des diables de la noto­riété ou du busi­ness. La fille du réali­sa­teur culte du giallo (genre ciné­ma­to­gra­phique italien à la fron­tière du film poli­cier, d'horreur et érotique), Dario Argento, deve­nue elle-même une icône du cinéma d'auteur inter­na­tio­nal après avoir déployé ses ailes dans le New rose Hotel, d'Abel Ferrara, en 1998, a donc dit immé­dia­te­ment « oui » à une colla­bo­ra­tion.
« Je connais­sais Indo­chine et j'aime leur univers, nous confie Asia Argento. En Italie on n'a pas de groupe comme ça, à la fois talen­tueux et capable de remplir un Stade de France ! Eux, ils savent se renou­ve­ler, se réin­ven­ter tout en ayant un point de vue très person­nel, sans jamais suivre la mode comme des moutons. C'est assez rare, dans la musique comme dans le cinéma d'ailleurs. »Une exigence qui rentre en réso­nance avec la sienne.
Du temps où elle mixait dans les soirées, il arrivait à Asia Argento de le faire avec le titre Aventurier. La collaboration ne s'est pas faite tout de suite, mais les deux artistes sont restés en contact jusqu'à aujourd'hui : Asia Argento signe le clip de La vie est belle. Un hymne à la vie dans ce qu'elle a de plus beau et de plus cruel, de plus universel en somme. De l'émotion à l'état brut. "J'ai écrit le scénario en une heure ! Soixante-dix scènes pour raconter toute une vie, c'était très ambitieux !« , lâche celle qui avoue volontiers son côté obsessionnelle : »Si parfois je pouvais faire les choses juste avec mon cerveau, sans y mettre mes tripes et mon cœur, le vie serait plus simple ! ».
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La réali­sa­tion se passera en trois jours à raison de vingt-cinq scènes tour­nées par jour. Une perfor­mance qu'Asia Argento ne peut réus­sir que parce que son équipe habi­tuelle de tour­nage a répondu présente. A la fois derrière et devant la caméra, l'actrice-réali­sa­trice qui ne s'écono­mise jamais va égale­ment filmer ses enfants : Anna Lou, 16 ans et Nicola (sans « s », comme Nicola Sirkis), 9 ans, l'âge auquel sa mère a commencé à tour­ner.
« C'est la cinquième génération de la famille qui se retrouve à faire du cinéma ! », s'exclame-t-elle, amusée. Certes, pour l'heure, Anna Lou, n’ambitionne aucune carrière dans ce milieu et son petit frère rêve de devenir footballeur. L'avenir dira si, chez les Argento, il sera possible d’échapper à une forme d'atavisme. En attendant, la toile s'embrase pour le clip de La vie est belle. Et nous aussi.
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Indochine : Nicola Sirkis et Asia Argento, une rencontre inattendue« LA VIE EST BELLE » DÉJÀ CONSIDÉRÉ COMME LE PLUS BEAU CLIP DE L'ANNÉE
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ete2019 · 4 years
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J'ai regardé L, elle a la peau rougie par le soleil "Tu n'as pas mal, Lou ? "Non, elle n'a pas mal, elle dit que ce n'est pas grave, qu'elle a l'habitude. 
«  -Tu manges où L. ?
- Je sais pas, pas chez toi. »
Je l'ai vue passer sur son vélo blanc. " Tu as grandi tu sais", elle allait au pont. Elle y va tous les soirs mais on ne sait jamais chez qui elle mange. 
“Mais L., chez qui t’as mangé “
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bechetsrhh619-blog · 4 years
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##### - Classement 2021
J'ai aimé la fin de Far Cry 5. Voilà, c'est dit. (Attendez-vous à des spoilers sur FarCry 5 ci-dessous, même si l'annonce de la"nouvelle Aube vous a probablement déjà gâché la surprise). C'est un avis que le peu de monde partage, mais j'ai apprécié que pour une fois, on ne bat pas le grand méchant, ni sauve le monde, ni termine l'aventure sur un coucher de soleil. Joseph Seed a dans un sens gagné. Je suis un peu déçu que Far Cry: New Dawn fera marche arrière sur un final sombre et incertain. Cela étant dit, la recette du« Far Cry il s'avère toujours aussi fun dans cette ambiance post-apocalyptique, et je me suis bien amusé à nettoyer la base de l'adversaire, à chasser des trésors et à corriger les brutes qui ont pris le contrôle de ce qui reste de Hope County.
comme dans le cas de FarCry Primal pour Far Cry 4, Far Cry: New Dawn se présente comme une aventure standalone de FarCry 5. Le menu est le même, mais l'aventure se passe désormais quelques années dans le futur- et non pas quelques milliers d'années dans le passé. (Il n'est pas obligatoire mais pour apprécier pleinement New Dawn, il est conseillé d'avoir joué à Far Cry 5.) Plusieurs personnages font leur retour, vous revisiterez de certains lieux emblématiques qui ont été détruits ou ont été grignoté ans, et le jeu est en fait très souvent référence à des événements de FarCry 5.
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En dépit de son nouveau décor post-apocalyptique, Far Cry: New Dawn est très réminiscent de Far Cry 5. Les bombes se sont abattues sur Hope County il y a seulement 17 ans, et pourtant, la région il semble n'a rien perdu de son relief, tandis que la nature a déjà repris ses droits, l'ouverture et là des parterres de roses. Cette version Hope County par conséquent donne l'impression d'être la même que la précédente. Hurk Drubman Jr. la soupape humoristique de Far Cry 5 se moque d'ailleurs du fait que vous lui rappelez quelqu'un et explique avoir une impression de déjà vu. Si vous avez fini Far Cry 5, vous pouvez même débloquer la tenue que votre personnage était vêtu d'un cinquième volet, ce qui met l'accent sur cette ressemblance. Vous vous https://www.jeuxdepc.fr baladez donc sur une carte, dans la même accoutrement. Les seules différences: les fleurs roses s'étendent à perte de vue et des débris encerclent les bâtiments environnants. C'est visuellement pas problématique, mais il est clairement pas au niveau d'Assassin's Creed Odyssey.
FarCry: New Dawn sonne comme un épisode au budget plus modeste-ce qui explique peut-être son prix plus abordable.
Tout cela, combiné avec quelques bugs graphiques, de l'impression que FarCry: New Dawn est un épisode de plus dans le budget plus modeste-ce qui explique peut-être son prix plus abordable (44.99€). Revisiter la même carte ne m'a dit que n'a pas empêché de prendre du plaisir. Vous démarrez tout d'abord à un endroit différent que dans FarCry 5, et toutes les cartes de nouveau recouverte par un brouillard. De temps en temps, je me suis retrouvé dans un lieu dont je me rappelais, une familiarité dans un sens plutôt cool. On s'amuse aussi toujours en co-op avec un ami, même s'il n'a jamais joué à Far Cry 5.
Vous pouvez sinon dépenser librement vos ressources dans votre base, qui permet entre autres d'améliorer la santé ou vos armes. Et que vous choisissez d'améliorer influence beaucoup votre style de jeu au cours de la campagne longue de huit heures (sans compter les activités secondaires). Si vous améliorez uniquement votre arsenal, vous vous retrouverez rapidement avec des armes d'un niveau supérieur aux ennemis que vous croiserez, ce qui vous donnera la sensation d'être Rambo tout-puissant.
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Ce paramètre s'applique à d'autres facettes absurdes de votre personnage muet et dépourvu de nom par exemple vous pouvez dépenser des points de compétence pour augmenter la capacité de votre inventaire, améliorer votre temps d'apnée... ou déverrouiller le double saut. Oui oui, vous contrôlez un humain d'un futur proche capable de sauter deux fois dans l'air. Pourquoi pas? Ce n'est pas spécialement très réaliste (même selon les normes du réalisme de la saga Far Cry), mais cette amélioration de tous les droits de fuite Blood Dragon facilite clairement l'intersection de Hope County et le terrain de jeux cool.
Ubisoft décrit Far Cry: New Dawn comme un« RPG léger». Et effectivement, les mécaniques RPG sont peu. Donc oui, des chiffres apparaissent en haut de vos ennemis à chaque fois que vous les touchez et un meilleur niveau des adversaires augmente progressivement comme dans certains jeux de rôle, ce qui est bon à savoir. Mais vous n'accumulez pas de points d'expérience, ni ne gagner de niveau. Cette croissance est limitée à la collecte et l'utilisation des ressources dans leur camp.
Courir frénétiquement jusqu'au point d'extraction donne lieu à de super moments de stress.
Bien que la carte soit la même, le décor change durant les missions de l'Expédition, ce, qui vous oblige à visiter des lieux plus exotiques telles que l'île d'Alcatraz, le parc d'attractions et une station spatiale qui s'est écrasée. Votre objectif est de retrouver et voler un colis, puis le ramener à un hélicoptère en essayant de dézinguer les ennemis qui se trouvent sur vos pistes de la route (ils jouissent d'une puce GPS caché dans le colis pour vous retrouver, donc vous ne pouvez pas choisir pour la pénétration). Courir désespérément jusqu'au point d'extraction donne lieu à de sympathiques moments de stress, et dans chaque mission peut être joué avec des items qui changent de place et un niveau de difficulté plus élevé.
Depuis Far Cry 3, les épisodes de la saga s'articulent autour d'un grand méchant psychopathe. Ubisoft ne trahit pas cette formule. Si FarCry: New Dawn est une double dose de cette folie avec les sœurs jumelles Mickey et Lou, ces dernières ne figurent pas parmi les antagonistes importants de la série. Leur chara-design est taquin, mais elles demeurent des sadiques peu charismatiques et inintéressantes. Il m'a fait pitié le fanatisme religieux de Joseph Seed encore plus, et je n'ai pas aimé ce à quoi il a été coupé dans cet épilogue post-apocalytique. Le boss de fin est d'ailleurs, a aussi pertinent que le double saut, le fun en moins.
Heureusement, le gameplay de Far Cry: New Dawn ne déçoit jamais. Le fan de FarCry que je suis adore nettoyer les postes, et New Dawn double la mise. À tout moment, vous pouvez faire un détour pour fouiller un avant-poste déjà nettoyé à la recherche de ressources; Mais une fois votre office fait, les bandits reprendront le contrôle sur le terrain, mais cette fois accompagné de soldats encore plus puissant et encore plus d’éthanol, la ressource nécessaire pour améliorer votre base . Je n'ai pas écouté plusieurs fois l'histoire pour m'adonner à du lessivage d'avant-postes, activité que je trouvais bien plus de plaisir malgré sa répétitivité.
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Le système de mercenaires de FarCry 5 est également de retour, cette fois agrémenté de nouveaux visages. Ces compagnons, que vous rencontrez durant les missions secondaires, combattront à vos côtés et diversifieront votre style de jeu. Hurk Jr. toujours de la partie, et se révèle aussi classe et drôle que jamais. Le Pasteur Jérôme, également issu de Far Cry 5, n'a lui aussi pas fini de rendre la justice divine à coup de fusil à pompe. Nana, une snipeuse troisième âge, peut de son côté éliminer des ennemis à travers la fumée. Enfin Timber, votre toutou, peut marquer pour vous les ennemis et des ressources à proximité.
Concernant les armes, si votre arsenal se compose principalement de variations de couleur même des pistolets, des, fusils de chasse et fusils de tireur d'élite de FarCry 5, quelques nouvelles armes parviennent à sortir du lot. Je pense y compris le démarrage de scie, une arbalète modifiée capable de tirer des lames de scie circulaire qui tombent sur les surfaces. Améliorée au maximum, cette arme peut tuer un ennemi en un seul coup, y compris les ennemis équipés d'une armure, ce qui rend« must-have».
Autre activité que j'ai aimé, continuer dans la région Hope County est la chasse aux trésors, des casses-têtes tirant parti de l'environnement. Ces trésors viennent remplacer les caches de survivalistes Far Cry 5. Et moi il faut que ces caches referment vaut clairement le coup de suivre de nombreux indices astucieusement placés sur la carte.
Verdict
Far Cry est pour moi une drogue dans laquelle je pourrais replonger n'importe quand. Explorer le monde ouvert légèrement revisité de FarCry 5 dans New Dawn prouve que nettoyer des postes et générer du chaos sont des activités qui n'ont clairement pas pris une ride, en solo comme dans un poulailler. Le jeu me serait tellement amusant sans son intrigue inutile et son boss final est frustrant. Les nouvelles missions Expéditions, ainsi que les quêtes de la campagne, se révèlent cela dit souvent passionnantes. New Dawn), et donc un travail en attendant Far Cry 6.
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etiennedaho · 6 years
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Dans la galaxie de la french pop, Etienne Daho est cultissime. "Blitz", son nouvel album, prouve une fois de plus son goût de l'audace et du mystère. A 61 ans, Etienne Daho capte bien l'air du temps. Interview.
Il est l'un des rares artistes pouvant truster la couverture d'un magazine féminin comme Grazia. L'un des exceptionnels à qui toute une génération d'aujourd'hui, de Lescop à Lou Doillon, doit quelque chose. Considéré par beaucoup comme étant le parrain de la pop française, Daho vit ce statut avec sérénité.
"Cela signifie que ce que l'on a fait et créé, d'autres s'en servent pour créer à leur tour. C'est ce dont rêve tout artiste. Ce n'est pas être une institution. Et puis, moi, je vois qu'il y a un échange." Daho est de son temps. "Moi, j'aime aujourd'hui. Et je me sers de ce qui était bien, hier, pour le retransformer. Cela ne sert à rien de reproduire des choses existantes. En tout cas, je tente de ne pas recopier le passé."
"Blitz" est, vraisemblablement, son album le plus chargé de références musicales et visuelles, cinématographiques et littéraires. "C'est un condensé de toutes ces choses que je me suis autorisé à incarner. Je me suis fait plaisir. Non pas que je ne l'ai pas fait auparavant mais ici, quelque chose de particulier s'est produit. Je suis incapable de l'analyser pour le moment. Peut-être qu'un jour, je saurai. Souvent, je réalise longtemps plus tard ce que j'ai voulu dire dans certaines chansons. 'Pop Satori', 'Eden' et 'Blitz' sont sous-tendus des mêmes choses. Ils sont nés d'un coup de foudre pour un disque et de la rencontre avec un groupe. Et à la base, c'était des expériences soniques."
Marqué par le rock, sa culture de base, Etienne s'était interdit d'approcher d'autres terrains d'expérience et de jeu. "Je me suis cantonné à la pop pour ne pas avoir de musique codée. La pop permet de tout absorber. C'est une zone de liberté."
L'angoisse de la page blanche, Etienne ne semble jamais l'avoir ressentie. Il n'a jamais connu de longs intervalles à ne rien faire, rien humer, rien créer. "J'avale le monde en permanence. Cela me permet de rester dans une turbine de créativité. Je me sens jeune. En tout cas, plein de vivacité et de vitalité. Et aussi de curiosité."
Ambiances mystérieuses
Si l'on trouve "Blitz" fort dark par rapport à ses précédents albums, Daho, lui, y voit plutôt des ambiances mystérieuses. Il est vrai que le mystère, ça lui va bien. "Blitz" parle aussi des dangers du dehors, avec une évidente référence à la période du blitz londonien durant la Deuxième Guerre mondiale. "Je vivais à Londres pendant toute l'écriture du disque. Et entre le Brexit et les attentats, j'ai trouvé les Anglais hantés par le blitz. On sent qu'un truc a changé. Ils ont été extrêmement protégés durant des années. Et tout d'un coup, ça a changé. C'était excessivement palpable. On vit dans un climat de guerre masquée. Un regard de travers de Trump et de la Corée du Nord et c'est parti. On a cette sensation que ça peut péter. Et en même temps, on éprouve une envie de résistance."
A Paris, au contraire, la vie revient et donc, après un an à Londres, Etienne est retourné y vivre. "Moi, je vais où ça bouge. Je préfère passer mon temps là où ça avance." On se souvient qu'au moment de "Saudade", Etienne était le premier à parler de l'effervescence de Lisbonne. Il capte l'air du temps. Et forcément, il va vers cela. A la place de pop star, Daho aurait pu être gourou des trenditudes, des tendances.
L'âme de Syd Barrett, l'un des fondateurs de Pink Floyd, plane sur "Blitz". "C'est le premier album que j'ai acheté quand j'avais douze ans. J'ai eu un véritable coup de foudre. Par la suite, c'est le personnage de Syd Barrett qui m'a fasciné. Comment il a inventé quelque chose. C'est phénoménal d'être un guide pour les autres, d'être celui qui a imaginé des trouvailles guitaristiques invraisemblables. Et à 23 ans, il a laissé tomber. Est-il parti parce qu'il ne souhaitait pas que Pink Floyd devienne un groupe à tubes? Est-ce que ce sont les drogues qui ont fait exploser un problème préexistant? J'ai rencontré des gens de son entourage, dont sa soeur, personne ne peut répondre. C'est comme pour Marilyn Monroe. Cela interroge sur la pureté et la vulnérabilité de l'artiste."
Marlon Brando
Cependant, ce n'est pas le beau visage de Syd Barrett auquel on pense en voyant la pochette de "Blitz". Non, on pense plutôt à Marlon Brando tel qu'il apparaissait dans "Sur les quais", le film qui l'a lancé en 1954. Etienne Daho a choisi d'adopter pour ce shooting la dégaine de Brando. Sait-il, lui, ce qui fait qu'un acteur ou un chanteur devient une icône traversant les décennies? "C'est l'incarnation de fantasmes forts. Marlon Brando a un charme assez trouble qui séduit les femmes comme les hommes. Monroe, c'est pareil." Et les icônes naissent-elles encore aujourd'hui? "Internet peut créer des fantasmes à effet rapide. On peut moins rêver sur les gens aujourd'hui parce que l'effet est quotidien. Pour moi, Arnaud Valois qui joue dans '120 Battements par minute' est assez iconique." Dès qu'il pense à ce film, Daho s'emballe. C'est sûrement son film de l'année et au-delà. Il l'aime parce qu'on n'y voit pas de téléphone portable, pas d'ordinateur, pas de gens déconcentrés. "Ce sont des gens qui sont ensemble, qui s'engueulent quand ils ne sont pas d'accord mais réussissent à faire quelque chose qui les dépasse. C'est un film de génération." Dans son élan hyper généreux sur ce film de Robin Campillo, Etienne Daho cite "Heroes" de Bowie. Car c'est un hymne qui s'applique bien aussi aux deux héros de la saga d'Act Up que relate "120 Battements par minute".
L'expo Daho
Initiateur, instigateur et investi d'une expo intitulée "Daho l'aime pop" qui occupera la Cité de la Musique, à Paris, du 5 décembre à fin avril 2018, Etienne Daho dévoile sa passion pour la photo. "Je fais des photos depuis l'âge de onze ans. Ce sont surtout des portraits. J'ai ainsi photographié la nouvelle scène pop. Je me suis retrouvé avec une quarantaine de portraits que la Philharmonie de Paris m'a demandé d'exposer. Finalement, on a opté pour un projet plus opulent où je suis le narrateur de 70 ans de pop française. Cela part de Charles Trenet à tous les gens d'aujourd'hui. C'est ma pop à moi et non un catalogue global."
Outre les portraits, l'expo présentera une salle juke-box avec les titres les plus emblématiques de la french pop selon Etienne Daho. Partager, transmettre, mettre en lumière, autant de choses contenues dans ce nouveau projet fort éloigné des expos à la gloire d'un seul artiste ou groupe. Parmi les 200 portraits d'artistes pop, quelques Belges comme Polyphonic Size et Lio.
Ce qu'il aime dans la nouvelle vague pop qu'il valorise dans son expo, c'est son côté décomplexé. "Ils n'ont pas ces cloisonnements que j'ai subis quand j'ai commencé. A savoir, c'est de la variété, c'est de la pop. J'étais tout le temps en train d'essayer de me justifier. Et j'ai dit que je faisais de la pop pour me tirer d'affaire."
En concert le 20 novembre 2018 au Forum de Liège et le 21 novembre 2018 à l'AB.
Par Joëlle Lehrer
"Blitz"
De Etienne Daho. Sortie le 17 novembre.
https://www.lecho.be/actualite/archive/Etienne-Daho-Gourou-pop/9952098?ckc=1&ts=1510422075
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tailspinfr · 7 years
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Comment j’ai appris à m’en faire
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Récemment, j'ai eu un petit bouton sur la poitrine, qui a muté en une grande aile sur mon dos et une grosse fleur au-dessus du sein gauche. Très vite, j'ai vu que cette prolifération n'était autre que mon anxiété qui, lassée d'être contenue à l'intérieur, cherchait par tous les moyens à sortir, à percer les limites de la chair, à irradier.
On m'a toujours dit que l'anxiété, comme l'acné et la timidité, passerait avec le temps. L'anxiété c'était bon pour l'université, quand on pensait qu'un exposé sur Djuna Barnes allait définir le reste de son existence. (un jour, on réalise que tout le monde s'en fout totalement de Djuna Barnes) L'anxiété c'était bon pour l'enfance, quand on pensait que la moindre connerie marquait la fin nette et précise de l'existence. L'anxiété, c'était bon pour l'avant.
En grandissant, force est de constater que tout est toujours la fin du monde. J'ai toujours l'œil fou et les mains fébriles à la moindre micro-contrariété. Un papier en retard ? La fin du monde. Une interview à faire ? La fin du monde. Une engueulade ? La fin du monde et des jours à ressasser les mêmes mots, encore et encore. Et bien sûr il y a tout le reste, proche ou loin, le chaos ambiant, la peur que l'on lit parfois dans le regard des autres.  
J’imagine mon anxiété comme un duo diabolique. Il y a d'abord le marcheur fou. Il fait les cent pas dans mon esprit autour d'une idée fixe. Il tourne autour et me la montre du doigt, jusqu'à ce qu'elle devienne inévitable. C'est un vinyle qui rippe et répète la même seconde inlassablement, cette seconde où les choses ont commencé à quitter les rails de ce que j'avais prévu. Ce personnage grotesque n'arrive pas à prendre un autre chemin. Il marche, marche, marche en rond jusqu'à ce qu'il m'épuise et que je m'endorme, éteignant les lumières là-haut. Parfois, je l'imagine aussi comme un lemming qui bute contre un mur, mais qui ne peut rien y faire. On bute contre ce problème comme des idiots et plus rien n'existe que l'immense, l'inévitable idée fixe.
C'est là que la deuxième monstre apparaît. Il vit dans mon estomac et se nourrit de mes intestins. Quand l'un marche là haut, l'autre se régale. Les douleurs ne sont pas vives, elles sont lancinantes, elles durent. Dix minutes, deux heures, deux jours, deux semaines. Ça dépend. Je bute et je me ronge. À ce moment donné, le problème n'existe plus. Le problème n'est plus important. Y avait-il un problème en premier lieu ? L'angoisse est tout ce qui importe. Il n'y a plus rien d'autre.
L'anxiété c'est cet ami qui revient toujours au moment où on n'a pas la place de le recevoir. Et pas la force non plus de lui dire de crécher ailleurs. Alors on lui trouve une petite place. Et il s'étire et prend ses aises, il déploie ses ailes sur l'épiderme. Bientôt, plus rien d'autre n'a sa place. Et j'en viens à me demander si cet ami encombrant ne m'a pas aussi poussée hors de mon enveloppe corporelle, s'il n'est pas un peu devenu moi, imitant mes faits et gestes. J’en viens à penser que je ne peux plus le chasser, par peur de ne plus être tout à fait moi-même. Parfois, ne m'a-t-il pas aidée à aller un peu plus loin ? N'a-t-il pas nourri mes réflexions ? N'a-t-il pas été le moteur de mes décisions, la pédale d'accélération ? Que serais-je sans lui, sans sa pression continue ? 
Il y a une scène de la nouvelle saison de Twin Peaks qui m'a particulièrement effrayée, dans l'épisode 8. Cette scène a nappé mon cerveau, et j'y ai pensé sans cesse pendant des jours. Une jeune fille est sur son lit, assise puis couchée. Elle écoute My Prayer de The Platters, ce genre de vieilles ritournelles qui font fondre son cœur et le mien dans un même mouvement. Une bête, née plus tôt des profondeurs du mal, pénètre dans sa bouche. C'est une image d'une beauté et d'une violence incroyable, qui a fait germer ce sentiment d'attirance et de répulsion qui m'est si familier. En la voyant, elle m'a évoqué de la reconnaissance et du rejet. De la reconnaissance parce que je voyais en cette bête affreuse ce monstre qui naît de moi-même parfois, qui entre dans ma bouche et me coupe la respiration. Ce spectre de la mort, de l'échec, de l'abandon, ce magma dégoûtant de pensées inavouables, de basses jalousies, d'envie, cette matérialisation soudaine d'une part obscure que j'essaie d'enfouir au plus profond.
Est-ce que l'angoisse n'est pas finalement ce que l'on est le seul à savoir de soi-même ?
Souvent, je lis des articles sur ce que l'on peut faire pour chasser l'anxiété. Il y a le tricot, le yoga, la sophrologie, respirer longuement et profondément, méditer, apprendre à dompter ses peurs, faire une psychothérapie. Pour moi il n'y a bien que la musique qui marche. Il n'y a que mettre mon casque, brancher ma moelle épinière sur Jubilee Street de Nick Cave et l'entendre répéter inlassablement I am flying, I'm vibrating, look at me now. Là, les petites décharges électrique me libèrent, un instant, des flux et reflux des inquiétudes. Je sais qu'il y a cet endroit hors de moi où le sens n'a plus d'importance.
Il y a une chanson du Velvet Underground où Lou Reed raconte l'histoire d'une fille sauvée par le rock'n'roll. She started shaking to this fine fine music, you know her life was saved by rock'n'roll. J'ai toujours un peu pensé que l'histoire de cette fille, c'était la mienne. Quand je marche dans la rue avec mes écouteurs, plus rien ne m'inquiète. Je m'imagine chez Jacques Demy, tout le monde ondule dans un même mouvement et rien ne pourrait me rassurer plus que cette impression totalement illusoire que nos os sont pénétrés par le même son.
Récemment je ressassais une angoisse, je me sentais en transition, l'état dont se régalent le plus mes deux entités démoniaques. Il n'y a rien que mon anxiété aime plus que cet instant où je n'ai foutrement aucune idée de ce que je vais bien pouvoir faire. Je marchais dans la rue en tournant autour de cette idée fixe. D'un coup, j'ai repensé à une chanson que j'écoutais souvent à l'université, Not on Top d'Herman Düne. Je n'avais pas écouté cette chanson depuis plusieurs années. Dès que je l'ai entendue j'ai réussi à faire déraper l'idée fixe. Je me suis assise sur un banc et j'ai regardé les gens passer, et je me suis mise à rire. Certaine, non pas que tout allait bien se dérouler, mais que rien n'avait changé.
Quand j'enlève mon casque et que je retourne à la maison, les yeux écarquillés devant la feuille blanche, je rebranche la machine et on est repartis pour un tour. Comment ne pas s'en faire ? Comment ne pas penser à la bombe nucléaire, au mal, à la peur, au chaos, aux matins où la paralysie du sommeil m'enferme en moi, aux gens qui réussissent, aux messages flippants des entrepreneurs heureux de Linkedin, au temps qui passe ? Je n'en sais rien. Il suffit d'aller dans la rue et de se concentrer sur le visage des autres. Sont-ils rongés par l'angoisse ? Ont-ils dans leur chair la peur du lendemain ? Ou sont-ils, finalement, simplement en train de rire en se disant que rien, rien du tout, n’a changé ?
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valeriehervo · 7 years
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La philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle est morte le 21 juillet, à Ramatuelle (Var), en tentant de sauver des enfants de la noyade. Ce qu'elle a pu écrire sur le risque et le sacrifice a alors ressurgi. Mais la psychanalyste a aussi publié des ouvrages sur la douceur, l'amour et la maternité. Comme "la Sauvagerie maternelle" (Rivages, 2016), un essai dans lequel elle exposait le versant noir de la maternité. En commençant le livre, on s’attendait à la description d'un état ou d'un passage – comme la "préoccupation maternelle primaire", théorisée par Donald Winnicott, psychanalyste qu'elle admirait. A quel moment, alors, la mère est-elle sauvage ? Au début ou à la fin ? Tout le temps, répond Anne Dufourmantelle : il ne s'agit pas d'un état mais d'un schéma. Les mères sont toujours sauvages puisqu'elles sont toujours puissantes. Elles portent en elles une puissance non maîtrisée, dont les effets sont aléatoires. Elles impriment leurs marques sur leurs enfants. "La sauvagerie dont il est question n’est pas incarnée par un monstre sanglant, un Sphinx exigeant sacrifice [...], mais un territoire de rituels, de traces, d’emblèmes, de frontières, de pulsions chaotiques et violentes, submergé par d’étranges raz-de-marée auxquels les rives de notre identité furent de tout temps exposées." La tentative de ce livre est donc de cerner "ce territoire qu'est le maternel" dans "ses effets foudroyants sur le psychisme humain". Et de voir apparaître ce "lien unique" s’apparentant à une forme de "folie" qui peut pousser à l’infanticide ou au sacrifice de soi et que nous chercherons parfois à réitérer dans la passion amoureuse. L'enroulement des vagues Pour que l'on comprenne, Anne Dufourmantelle nous raconte l'histoire de plusieurs de ses patients – des détails de leur vie ont été changés pour les rendre méconnaissables. "Lou a commencé une analyse parce qu’elle dort mal et qu’elle ne désire plus l’homme avec lequel elle vit. Tout le reste va." On l'apprendra plus tard, Lou a une mère libanaise qui a fait le silence complet sur leur exil. Anne Dufourmantelle nous montre comment elle travaille. Elle ne dit pas "je", mais "l'analyste". Elle écoute/entend tous les mots, tous les sens, et travaille la matière des rêves. Elle "risque" des relances. Pour expliquer le sens de son métier, qu'elle semble adorer, elle cite un psychanalyste qu’elle admire : "Laissez le temps à l’inconscient de revenir à la surface, c’est comme l’enroulement des vagues, un jour ou l’autre, si vous ne brusquez rien, elles remontent avec le secret et le déposent sur la plage." La mathématicienne Chacun peut se retrouver dans les patients qu'elle évoque. Il y a cette mathématicienne, par exemple, qui est venue parce qu’elle a l’impression "d'aller droit vers la mort". "C'est plutôt sage", n’a pas pu s’empêcher de penser l'analyste. Mais la patiente répète : "Tout droit vers la mort, à l'abattoir [...] Et tout ce que je peux inventer, créer, imaginer, partager, tout l'amour donné, me semble une plaisanterie dérisoire." L'analyste pensera plus tard : "Il est arrivé à cette petite fille quelque chose de grave, si grave qu'elle a renoncé à l'enfance toute entière et l'enfance, c’est espérer, croire, attendre. C’est l'instant étiré à l’infini, avec la mort au-dedans roulée à l’intérieur comme une présence amie parmi d’autres présences." Il y a aussi cet homme de 50 ans hanté par la déportation de sa mère italienne ; Sarah, sadomasochiste, qui ne parle que de son père en analyse pour "sauver" sa mère maltraitante ; Malika, boulimique, dont la mère est morte noyée quand elle avait 4 ans (cette mère avait elle-même eu une sœur aînée morte à 4 ans, nommé Camilla). Le silence maternel Soulak, adopté à 3 ans et traumatisé. Il apprendra plus tard que sa mère biologique a tenté de le tuer à ses 18 mois. "Le trauma est un meurtre d’âme dont il ne reste aucune trace. On fait corps avec l’incestueux, avec la meurtrière, avec le méchant, on leur accorde par avance le pardon et l’oubli parce qu'on s'est avancé avec eux pour accomplir le geste. Sinon, il n’y a pas trauma, il y a seulement violence." Et Anne Dufourmantelle raconte la vie de Sacha, dont la mère n'a jamais fait le deuil d'un jeune frère mort dans son enfance. "La sauvagerie ici n’est pas seulement le silence maternel sur la violence traversée dans l'enfance, mais aussi cette fixation sur la figure du frère." La sauvage Anna Karénine La psychanalyste part ensuite à la recherche de la sauvagerie maternelle dans la littérature. Marguerite Duras, dans "Un barrage contre le Pacifique", "expose la sauvagerie maternelle dans sa nudité même. Dans les effets de non-séparation des corps qu'elle produit, dans la rage qu'elle provoque, mais aussi dans cette douceur mélancolique qui retient chaque personnage en présence les uns des autres face à l’avancée de l’océan". Et "Anna Karénine" est, selon la psychanalyste, "l'un des plus beaux romans jamais écrits sur la sauvagerie maternelle". "Que se passe-t-il entre une mère et son fils quand il n'y a la place pour aucun Autre ?" Le lien maternel ne peut pas se faire quand il y a une passion en son lieu et place. Et d’ailleurs, "ce qui est souvent ignoré dans la passion, c'est cette place du fils occupée par l'amant". Les déterminations du désir C'est de la qualité du lien maternel que va dépendre la possibilité ou non de naître une deuxième fois, dit Anne Dufourmantelle. Et d'accéder à la liberté qui est "d'essence musicale" (c'est bien dit). Pour naître une deuxième fois, il faut être capable de briser le serment maternel secret qui est "reste avec moi, sois comme moi, ne m'abandonne pas". Mais pour casser ce serment, et surmonter la peur de l'abandon qui va avec, il est nécessaire d'aller puiser au même endroit que ce qui nous enferme, soit dans le maternel. Dans un espace intérieur "constitué à partir du sentiment que l'enfant a d'être aimé inconditionnellement, un lieu qu'on pourrait presque dire spirituel". Quand cela n'est pas possible, vient la névrose : "La névrose, c'est faire prendre les déterminations du désir pour la fatalité." Dans un autre livre, "l'Eloge du risque", Anne Dufourmantelle écrit que la névrose tisse le présent avec la matière des expériences passées "ne laissant aucune place à l'effraction et à l'inédit". "Ecouter la musique blanche" Dans "la Sauvagerie maternelle", l'analyste parle aussi beaucoup d'elle. De la déception ou du désespoir ressentis en séance, "quand la jouissance engagée dans le symptôme est trop grande". Dans les dernières pages, elle rend hommage à son métier : "Être psychanalyste, c’est écouter la musique blanche des vies désertées, de la joie empêchée, de la peur d’aimer, de l’attente, du refus de pleurer." L'analyste sonde "le rêve, le lapsus, l’affect et le temps de l’enfance qui est toujours contemporain de l’événement le plus récent" – "zeitlos" ("sans le temps"), disait Freud à propos de l'inconscient. "On ne retrouve pas un souvenir d’enfance, il a toujours été là, engrammé, enkysté peut-être, mais vivant." Le livre se termine ainsi : "C’est en touchant les bords de cette peur d’être abandonné que les serments voués à une répétition mortifère peuvent s'ouvrir au temps, à l’altérité, à l’imprévisible. C’est retourner la peur vers l’enfance d'où elle vient, vers l'espace maternel d’où elle nous retient, nous appelle, s’avance du côté du secret, de l'intraduisible, comme quelqu’un qui sourirait toujours."
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sacredwhores · 4 years
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Anne-Marie Miéville - Lou Didn’t Say No (1994)
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letheestencorechaud · 7 years
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j'ai accumulé tant de gaité
10 janvier
Nous avons posé nos sacs pour trois jours dans le Diois dans une maison en bois dont j'aime chaque détail, chaque lampe, le piano droit, la boîte à musique en guise de sonnette, le robinet de la salle de bains, le futon dans la chambre, la couleur de la brique au sol, l'immense bureau. Une bouteille de vin est ouverte et nous prenons les repas à la table devant la grande fenêtre. Nous la débarrassons ensuite et nous y installons nos ordinateurs et nos carnets, la petite vie des travailleurs volontairement délocalisés – chance immense, nous jonglons entre les beaux projets. C'est que 2017 s'annonce pleine, encore, du point de vue de la vie. L'après-midi, nous partons nous promener dans la vallée ou jusqu'au col, les pas dans la neige craquante tombée le matin ou dans les taches de soleil que le ciel bleu a semées. Plus tard, pendant que le lait de noisettes bout et que les carrés de chocolat y fondent pour le goûter, il faut remettre une bûche dans le poêle, réactiver les flammes, secouer les braises. Au petit matin encore endormie alors que le garçon d'à côté remonte se glisser dans le radeau, je lui dis, en fait, le feu, c'est comme un enfant, il faut s'en occuper tout le temps et je le sens rire contre moi. Un peu plus loin sur la piste, il y a une yourte, un tipi, une caravane, nous y imaginons les vies au dedans. Assise dans l'angle du canapé, je (me) dis que j'aimerais rester ici au bout de la route et loin de tout plus longtemps. À notre hôte qui nous proposait d'aller randonner ensemble, j'ai envoyé un message pour décliner, c'est que nous avions encore besoin d'être deux, juste ça, après l'intensité des semaines en familles, après les groupes en continu, être seulement deux les cœurs à nu. Demain, nous reprendrons nos sacs à dos et reviendrons à la vie avec des gens, des trains et des commerces dedans, une formation à donner et des ami.e.s à aller embrasser avant de rentrer dans la douce Bruxelles, un sourire pour ces va-et-vient qui, ah ça oui, nous vont bien.
Dans la nuit du 31 décembre, c'est en Bretagne que nous marchions, dans celle du 24, en Auvergne. Le mouvement tout le temps, comme à vélo, tu as beau mouliner, tu continues à avancer, comme ça tu tombes jamais. Pendant dix jours je n'ai pas touché à mon ordinateur et pas ouvert mes mails, déconnexion volontaire et adorée, et il y avait la poésie dingue de Lola Lafon dans un livre offert par Mam pour m'occuper. Et puis bien sûr des jeux de société, des retrouvailles, des boîtes à biscuits et des repas qui n'en finissent pas. Des rires des familles, l'amoureux de ma sœur et sa présence qui fait passer les discussions du français à l'anglais, et je m'amuse à observer ce que ça change et provoque. Des BDs lues dans un coin du canapé, des soupes de mille combinaisons différentes, des énigmes résolues à plusieurs voix, de grandes balades dans le vent et les rochers, et le thé bu toujours à l'abri. Marée haute marée basse, et tout ce qui se passe. C'est beau, c'est si beau tout le temps, mon téléphone ne fait qu'afficher mémoire insuffisante, eh bien si ça lui chante... Je garde les paysages incrustés dans mes paupières, comme les souvenirs dans cent recoins de ma tête – et à l'amoureux, raconte-moi quelque chose joyeux de vécu cette année à mes côtés, on pourrait ne jamais s'arrêter. Ce qui me manque à peine, c'est l'idée d'un bilan, je crois que j'aime bien ces discussions sur les choses à garder, celles à jeter. J'avais pris un carnet exprès, finalement je ne l'ai pas commencé.
À Lyon, je retrouve des amies avec une telle joie – ça fait si longtemps, et à chaque fois, c'est une chose qui me frappe, comme si en plus de les retrouver tout entières, il y avait ce trait spécifique tant aimé de chacune, le rire de K., l'odeur de C., la tendresse de Lou, les intonations de L. quand elle pose une question, les yeux d'AneCé et ses sourcils qui montent quand elle raconte, toutes ces choses minuscules qui me les feraient reconnaître entre mille, ces choses délicieuses que je cherche parfois chez les autres – d'autres que j'aime instantanément parce que justement, ils me rappellent ces douces avec qui j'ai vécu des voyages des études des projets il y a déjà des tas d'années. Alors c'est doux, ces apéros, ces restos, ces heures à bosser côte à côte et les récits pendant les pauses, ces apéros, ces marches dans le froid puisqu'on a dépassé le lieu de rendez-vous depuis longtemps – mais au moins ça laisse le temps de parler vraiment.
Parler vraiment, ne serait-ce pas un joli souhait pour l'année à venir, se dire les choses en bienveillance, s'accompagner les un.e.s les autres sur ce drôle de chemin qu'est l'enfilade des jours ? Parler vraiment, et écrire encore plus, avant que ça ne déborde partout, comme maintenant, le flot fou.
17 décembre
Bribes attrapées au temps et au sommeil – à chaque fois je voudrais faire court et souvent, à chaque fois ça finit autrement. Les mois se comptent à l'envers, je rebrousse chemin, ou je reprends là où, l'automne a été tellement dense quand on y pense.
Octobre – j'ai donné rendez-vous au garçon d'à côté à la gare mais finalement nous y allons ensemble, il a bien essayé de poser des questions – est-ce que je dois prendre mon passeport ? Et mon ordinateur ? – mais je n'ai rien dit, ma langue n'a pas fourché même si bien sûr j'en avais envie, mais non, une surprise c'est une surprise, quand même ! Nous montons nos vélos dans le train, ferme les yeux bouche-toi les oreilles tu ne dois pas savoir, et plus tard alors que je le fais pédaler le long de la nationale, je me dis qu'il doit se demander dans quel plan encore j'ai décidé de nous embarquer. C'est vrai que je me le demande un peu moi-même, alors que les voitures nous dépassent à grandes trombes et que la carte me dit que pourtant, le coin de paradis est si près d'ici. Finalement oui. Les forêts peuvent surgir au détour des chemins, il suffit de prendre à droite, derrière le grand portail rouge. Quand l'homme sort de la maison et nous tend la main, je dis en parlant du garçon d'à côté, il n'est au courant de rien, et nous le suivons sous les arbres. Et puis tout à coup au milieu des branches il y a la yourte, et surtout, surtout, le regard que le garçon d'à côté me lance à ce moment-là. Pendant deux jours, il y a ce feu, dehors, dedans, feu de poêle et feu de camp, des bougies d'anniversaire et des marshmallows grillés, et le crumble en kit que j'avais préparé. Nous pédalons jusqu'à Bruges à la recherche d'une ciste – en enquêtant sur internet quelques jours auparavant, je m'étais dit, ce serait si bien qu'il y ait à y trouver un objet qui pile, pour une raison ou une autre, nous parlerait. Et ce n'était même pas trop demandé. Assis par terre devant le poêle à boire du chocolat chaud, nous imaginons un lieu à habiter – et là, une grande fenêtre pleine de lumière. Dans les nuits, il y a comme la nature avec nous mais pas tout à fait, le feu qui s'éteint lentement, et les arbres en bruissements.
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Octobre – ma petite soeur et son amoureux débarquent à Bruxelles, quelle douceur, de pouvoir mettre un visage sur un nom, enfin, et de découvrir cette présence tranquille, et cette énergie qui émane d'eux deux. On a pique-niqué dans les bois et joué au backgammon dans un parc, on est allés chercher des châtaignes dans l'automne timide ; dans la nuit avec du vin rouge, L&L nous montraient la cabane sur pilotis qu'ils ont construite dans la forêt uruguayenne.
Octobre – l'heure d'une nouvelle travadrouille, travaille, vadrouille, écris ! À l'aube, un, deux, trois trains pour Nantes, et cette pizzeria qui est décidément la meilleure deux soirs d'affilée même si on n'assume ni l'un ni l'autre – mais le serveur se marre, non mais c'est plutôt bon signe, j'imagine ! Mais ce n'est pas que pour manger que nous avons poussé jusqu'ici, non, il y a l'atelier co-animé pendant deux jours, et le plaisir d'un chouette groupe à découvrir. Travailler ensemble, c'est le bonheur décuplé d'embarquer les gens avec nous, de les sentir nous suivre, et cette certitude de pouvoir se reposer sur l'autre aussi à certains moments, et sentir comme ce qu'on apporte chacun est différent.
Après, à Chalon, Mam m'attend au bout du bus. Souvent, nous ne prenons pas ce temps-là, quelques jours ensemble, et pourtant – c'est bien ! Faire le marché et réfléchir à ce qu'on pourrait faire à « un repas » comme s'il y allait en avoir cent, et puis écrire, et bavarder surtout, longuement, un martini et un risotto, une tarte au citron, une ou deux bouteilles de vin. Dans les vignes, nous pique-niquons, il n'y a d'octobre que le nom. La lumière est horizontale sur les pierres, plus tard quand celle du cinéma se rallume, j'ai encore quelques larmes à essuyer. Frantz, et les mots dans la voiture après avoir démarré.
Et puis Strasbourg, la ville qu'on ne connaît pas et la petite chambre d'hôtel – c'est un peu embêtés qu'on a rendu une des deux clés le premier soir au monsieur de l'accueil, en fait, on n'a besoin que d'une chambre, dire qu'on n'avait même pas imaginé qu'on nous en prendrait deux, mais il est vrai que dans la vraie vie du travail, qui sait ? Pendant trois jours, nous participons à cette école automnale, dix mille questions en tête, et je me sens un peu extraterrestre, c'est que ça parle avec beaucoup de mots qui m'échappent, j'essaie d'en faire des sonnets mais ça ne marche pas tout à fait. Avec le garçon d'à côté, on est un peu ceux dont on ne comprend pas complètement ce qu'ils font là, à une des expériences proposées, notre proposition passe pour sans doute trop fantaisiste, mais le sérieux avec lequel le garçon d'à côté expose nos résultats me laisse pantoise et complètement soufflée. Finalement, c'est le dernier jour que ça fait vraiment sens, quand on les emmène écrire, dehors d'abord et puis dedans, au dehors de soi et puis en dedans, même si on aurait voulu plus de temps pour montrer là où on pouvait s'emmener, ce que ça fait de pouvoir soi-même s'étonner.
Octobre – il est l'heure de rentrer, j'ai accumulé tant de gaité. Mais ça ne finit pas, puisqu'à peine arrivée, j'attrape M. pour un déjeuner avant que mes douces S. et A. arrivent de leurs suds respectifs. Tu as quand même un appartement à ciels, toi ! Et je n'ai jamais trouvé ça aussi joliment dit que dans cette formulation-là. Nous bavardons des heures, des heures, en faisant de la crème de châtaignes avec celles ramassées quelques semaines plus tôt. C'est si sensible de les avoir là, ici, la quatrième comparse manque, on lui envoie mille pensées comme si ça pouvait remplacer. Dans les mots, il y a des projets, des envies, des rêveries, de grands rires, des idées, des bonhommes de chemins qu'il fait bon rencontrer. Un soir, c'est A. qui vient manger avec nous, lui l'ami de Bruxelles qui la quitte pour de bon, je voudrais pleurer dans les escaliers – avec qui les verres de vin sur la terrasse, avec qui les discussions-qu'avec-lui, avec qui ? Pour ne pas qu'on l'oublie, il débarque à la maison avec une demi-douzaine de cartons, que nous installons dans la chambre en attente de mieux. Dans mon coeur, c'est le grand chambardement, dans les placards aussi, depuis qu'il a décidé de passer une dernière fois par là, bocaux partout plein les bras. Nous le chassons à minuit et quelques, ou plutôt, c'est lui qui part : vous avez une nouvelle érotique à écrire, je vous rappelle, la double consigne est tombée dans nos boîtes mail quelques minutes plus tôt et avec les filles, on se demande entre deux rires dans quoi on vient de se lancer ! Il faut envoyer les nouvelles avant 7h du matin alors c'est une drôle de nuit qui commence : toutes les trois installées dans les fauteuils et canapés à écrire, quelques verres de vin et quelques tablettes de chocolat – des mots lancés, des textes relus, des battements de main et l'adrénaline qui monte vers 6h du matin. Un peu plus tôt, nous débattons de la sieste : est-elle envisageable ou non ? Chiche. Et puis à 6h58, chacune appuie sur envoyer, chacune dont la nouvelle porte un titre qu'une des autres a trouvé, chacune avec la joie et la fierté – et maintenant, allons nous coucher. On se lit nos nouvelles pelotonnées sous les plaids ; par la baie vitrée le ciel se lève.
Quelques heures après s'être réveillées de cette drôle de nuit, il y a déjà le début du festival de poésie, et ce lieu de rendez-vous que je connais plein de fois par le travail mais où j'aime à retrouver des gens de mes étés. Pendant quatre jours, il y a des ateliers à animer (et à préparer !), une balade contée dans les Marolles et la grande émotion d'une balade en silence sur les plateaux du Heysel. Le soir, les spectacles m'émeuvent ou me mettent en joie, parfois les deux à la fois.
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Et puis, parallèlement à tout ça, novembre – c'est le début du Nanowrimo, toutes lancées dans les mots, on se décide à faire ça aussi. Mais c'est terrible, ce jeu, on a beau être à l'heure, on est déjà bientôt en retard. Je remets malgré tout les mains dans la matière du roman commencé il y a mille ans, toujours le même, je rattrape mes personnages, page après page.
Novembre – les filles partent au matin du dernier jour du festival et l'idée de rentrer à l'appartement vide et de me retrouver seule pour la première fois depuis longtemps me panique complètement. Je repousse ça en allant au restaurant avec les autres qui s'attardent, je prends encore une bouffée d'accent du sud de D. avant de le laisser repartir.
Novembre – souvent, je me répète qu'après des périodes denses comme celle-ci, de travail ailleurs, de festival, d'atelier à temps plein, je devrais m'aménager des sas, des moments de rien – « un week-end, en fait » dit quelqu'un qui me veut du bien, mais j'oublie à chaque fois et me maudis. Alors j'enchaîne sur un gros projetdossieratelier et l'actualité me rattrape, je travaille sur l'accession au pouvoir pile au moment des élections outre-Atlantique, le garçon d'à côté entre temps revenu me demande le matin en descendant qui a gagné ? et croit que je lui fais une blague encore plus mauvaise que celles auxquelles je l'ai habitué.
Novembre – des heures à écrire, des heures, des heures, des mots et le petit compteur bleu qui grandit ; les messages de R. et les défis, et comme à chaque novembre où je me lance, ah oui tiens mais donc, c'est possible de trouver le temps, quelque part. Et puis au milieu, mon ordinateur qui me lâche, alors pour ne pas céder à la panique, le temps passé à trier ce qui se trouve ici et là, à donner les choses aimées mais plus voulues, à aérer et à vider, est-ce qu'on range aussi son cœur en faisant ça ? C'est réfléchir à la place des choses en dehors et à l'intérieur de moi – le plaisir de confectionner de petits paquets qui serviront à d'autres. Au milieu du tri, je retombe sur une mind-map de mes envies et projets faite par Dom en juillet 2013, à Belgrade dans l'été fou, avant de venir habiter ici : ça m'émeut. C'est dingue comme tout a pris des proportions hallucinantes, les envies qui sont devenues des métiers, les rencontres à faire des amies. Se sentir à sa place est décidément une des meilleures choses du monde.
Novembre – mon père soudain à l'hôpital, les textos de ma soeur et les skype avec l'autre au bout du monde, ce que ça fait d'être loin. Novembre – les déjeuners avec les copines, au bout d'un trajet à vélo, je les kidnappe à leur travail, chacune à leur tour et j'aime ces rendez-vous volés sur le temps de midi. Novembre – des amis du garçon d'à côté sont là, le soir on a de longues discussions à voix basses collés l'un contre l'autre dans le radeau pour se rattraper des journées à côté mais séparés ; quelques bières, quelques jeux de société.
29 décembre
Maintenant c'est décembre en plein, décembre en presque fin ; par la vitre du train, le givre écrase les champs, il fait bon en dedans.
Novembre – on pourrait croire à la pluie mais en fait non, chaque jour sur mon vélo je m'étonne, je ne suis pas mouillée, matin après matin même si au bout de mes mitaines mes doigts sont gelés. J'aime les présences bienveillantes qui m'entourent – c'est R. l'oulipote fou, qui à la sortie de mon petit livre dont vous êtes le héros, demande : si je fais ta pub dans un message avec des lignes isocèles avec police à chasse fixe, tu es d'accord ?, c'est Ana&L qui écrivent le prénom du garçon d'à côté et le mien sur la page de leurs inspirations pour leur grand voyage, et n'est-ce pas les plus belles, ces relations d'inspirations mutuelles ?, c'est les trainings de clowns, la chorale activiste et le concert qui se prépare, l'énergie comme une claque à chaque fois. C'est Ce. qui va camper chez ma petite sœur d'Uruguay, et j'aime tant ces liens qui se font au-delà de moi.  
10 janvier à nouveau
Novembre – sur le marché, j'achète des patidous parce que ce nom est décidément bien trop mignon même si je ne sais pas vraiment les cuisiner après. En parlant de noms – et mon roman ne parle que de ça – on m'écrit pour me dire qu'en serbe, il y a un verbe pour dire "blesser l'autre et se faire du mal en même temps", et qu'en grec, un autre pour dire "faire quelque chose avec âme, amour et créativité" et je remercie la vie pour avoir des gens qui pensent à moi quand ils découvrent ces choses-là.
Novembre – à nouveau sur les routes, Montpellier mais la respiration s'emballe, la nuit aux urgences avec cette peur panique de quelque chose qui revient et puis finalement, non, rien. Depuis et plus tard,  il y a eu des prises de sang, des mots à décrypter, et des larmes dans les escaliers, ma douce Ce. débarquée un soir de semaine à 22h passées pour me remonter le moral et le réconfort que sont ses bras. Mais Montpellier donc, il tombe des cordes et à 9h du matin devant les portes coulissantes de l'hôpital, je serais prête à rejoindre S. à la fac pourtant, histoire de donner la formation prévue presque comme si de rien n'était, mais au téléphone, elle me dit non, et j'entends là une évidence qui souvent quand il s'agit de moi oublie de m'effleurer. Elle dit aussi, avance ton train et va dormir, et alors j'appelle Al. ma lumineuse chez qui je vais à Valence, elle me dit, les draps sentent bon et il y aura du chocolat chaud : arrive vite. Dans leur grand appartement de la place, on rencontre leur bébé et on se frotte à la douceur de ces trois-là ensemble, à leur façon d'être côte à côte, à leurs expérimentations culinaires et à leur vie pleine de grands jets de lumière et de gazouillis d'enfant. J'aime tellement la tendresse qui se dégage du bloc qu'ils forment, et plus loin dans la rue aussi, la jolie librairie, les heures à travailler contrebalancées par celles à bavarder, et la tarte au chocolat qu'on aura le droit de manger seulement quand j'aurai dépassé ces fichus 30 000 mots pour le NaNo.
Novembre – après Valence, c'est un bus qui nous emmène vers le week-end et cette autre maison tout aussi accueillante dans un autre genre, là-bas, c'est la bataille des gâteaux au chocolat, et le dimanche midi à tou.te.s manger dans un même plat, les premières mandarines, et dans le soleil de la Drôme des collines, F. sculpte un bâton pendant que M. dessine. Au milieu, il y a cette nuit de 13h30 (treize heures trente) qu'on n'avait pas vu venir et qui est là tout à coup. Dans le soir, soudain cet épisode si joyeux à faire flamber des sachets de thé pour en faire des lanternes et la vie qui se glisse délicieusement dans le roman. J'achète une pogne au nougat pour ramener du soleil à Lyon mais je crois que ça ne suffit pas, et c'est un peu collant comme passage, en moins agréable que le sucre sur les doigts.
Novembre – le retour à Bruxelles est toujours une petite claque, le contrecoup des jours trop joyeux ; l'appartement vide où il fait 12°C et la respiration qui semble encore bizarre. Ma médecin préférée me dit qu'elle me rappellera à 20h ou 22h, parce qu'entre, elle est au théâtre – finalement, il n'y a rien, mais peut-être juste une invitation à faire attention, à prendre plus de temps pour soi ? À ralentir ? Alors allons-y, je décide de prendre une demi-journée off pour aller au cinéma et du coup, je suis quatre fois plus efficace le matin. Les salles noires dans lesquelles je m'installe sont toujours vides à 95%, est-ce les films que je vais voir ou les horaires ?
Décembre – dans la nuit qui nous mène au premier, j'envoie un calendrier de l'avent au garçon d'à côté en ligne qui n'est presque pas là de tout le mois. J'y ai mis des clins d'œil à la pelle et de la tendresse en encore plus grande quantité, je triple-souris à chacun de ses mails qui vient me remercier.
Décembre – j'ai voulu emmener quelques livres en atelier et je n'ai pas réussi à choisir, j'en étale une quarantaine sur les tables, c'est que les autres savaient bien mieux dire les choses que moi sur le sujet. Quand des participant.e.s me disent que c'est leur premier atelier, quelque chose s'allume en moi, comme si tous les possibles tout à coup s'ouvraient, une joie, un battement de mains, une petite appréhension, mais je rosis des mots distribués à la fin.
Décembre – en l'espace de quatre jours, c'est trois personnes appréciées et estimées qui me parlent des jeux Thiagi, voici encore une des multiples choses que je pourrais creuser. En attendant, j'ai encore trop couru, trop fait passer d'oraux, trop animé, et me voici tout à coup arrêtée, la tête pastèque à grelotter. Un matin alors que je traîne un peu sous la couette, le garçon d'à côté remonte les escaliers jusqu'à la chambre et me dit, je vais rester deux jours de plus ; alors, sans doute, il y a dû avoir un sourire qui va presque jusqu'à me guérir – mais quand même pas. Deux jours de plus, ça doublait le temps ensemble de décembre, et deux jours, c'est aussi deux nuits, deux fois plus de peaux à peaux, comment cela ne pourrait-il pas être beau. Mais ces jours de convalescence m'agacent et me frustrent, je déteste : renoncer à des engagements, devoir me défaire de ce que j'ai promis ; alors je les passe à lire des romans graphiques dans le radeau et à chercher le corps du garçon d'à côté en croisant les doigts pour ne pas le contaminer.
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Décembre – des amies de Bruxelles et d'ailleurs un dimanche matin viennent confectionner des sablés et d'autres gourmandises d'hiver vegan dans mon salon, on fait du thé une sorte de perfusion, l'appartement est plein de passages et de présences lumineuses. Ça sent les sablés à la noisette et le beurre de coco, les boîtes en métal se remplissent, on en fera des cadeaux. Pendant plusieurs jours ensuite, ça sent le mélange à pain d'épices quand je pousse la porte.
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Décembre – En atelier, R. dont la langue chante écrit, il faut continuer à avancer même si la vie a de petits pièges, « c'est sage » je lui dis. Dans un atelier de cinq jours, nous fabriquons des livres dans des boîtes d'allumettes, et je raconte cette idée de faire surgir la poésie n'importe où. C'est exigeant, d'écrire, sélectionner, mettre en page, fabriquer, préparer une exposition et une lecture en une minuscule semaine avec des celles et des ceux qui n'écrivent pas, jamais, mais j'adore l'énergie qui se déploie soudain, leur confiance qui vient petit à petit, et le groupe qui tout à coup se tient. C'est un beau projet pour terminer l'année, des percussions des contes de la danse du théâtre et de la poésie en plein de langues un vendredi 23 décembre, que pourrait-on souhaiter de mieux ?
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Voilà, octobre, novembre, décembre, janvier, j'essaie de raccrocher les jours pour ne pas tout à fait les perdre de vue. J'aime à me dire que ce sont des mots que je pourrai relire, si un jour ça tombe trop bas, les idées et la nuit. C'est qu'en attendant, cette vie me gonfle le cœur tout le temps ; le plus souvent je dois sélectionner les souvenirs plutôt que les chercher pour remplir les trois lignes de gratitude chaque soir. Pourtant, ça pose question, quand tout autour, il y a tellement d'autres vies qui claquent des dents. Un mardi de novembre en atelier, M. s'exclamait : « En fait, c'est bientôt le printemps ! », et j'avais aimé cette joie. Ce n'était pas une précipitation – il restait encore plus d'une saison, mais un regard sincère, un optimisme qui ne semblait jamais effarouché.
Pour les soirs à chercher les souvenirs plutôt qu'à les sélectionner, il n'est pas désagréable de penser que, dans et malgré le tumulte incessant du monde, déjà et quoi qu'il arrive, les jours ont recommencé à s'allonger.
À celleux qui passeraient encore ici, une douce année. :-*
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lethargicthylacine · 7 years
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Edit: Just in time for Mardi Gras
Selon toutes les lois connues de l'aviation, il n'y a aucune façon une abeille devrait être capable de voler. Ses ailes sont trop petits pour obtenir son petit corps de la graisse sur le sol. L'abeille, bien sûr, vole de toute façon parce que les abeilles ne se soucient pas ce que les humains pensent est impossible. 
Jaune, noir. Jaune, noir. Jaune, noir. Jaune, noir. Ooh, noir et jaune! Serrons-il un peu. Barry! Le petit déjeuner est prêt! Ooming! Patientez une seconde. Bonjour? - Barry? - Adam? - OAN vous pensez que ce qui se passe? - Je ne peux pas. Je vais te chercher. Regarder précisément. Utilisez les escaliers. Ton père payé beaucoup d'argent pour ceux. Désolé. Je suis surexcité. Voici le diplômé. Nous sommes très fiers de toi, fils. Un bulletin parfait, tous les B. Très fier. Ma! Je suis une chose allant ici. - Vous avez de la charpie sur votre fuzz. - Aïe! C'est moi! - Vague à nous! Nous serons en ligne 118 000. - Au Revoir! Barry, je vous ai dit, arrêter de voler dans la maison! - Hey, Adam. - Hey, Barry. - Est-ce que le gel de fuzz? - Un peu. Journée spéciale, l'obtention du diplôme. Jamais pensé que je ferais. Trois jours l'école primaire, trois jours High School. Ceux étaient maladroit. Trois jours collège. Je suis content d'avoir pris un jour et l'auto-stop autour de la ruche. Vous avez revenez différente. - Salut, Barry. - Artie, pousser une moustache? Cela semble bon. - Entendre parler Frankie? - Ouais. - Vous allez à l'enterrement? - Non, je ne vais pas. Tout le monde le sait, piquer quelqu'un, vous mourez. Ne perdez pas sur un écureuil. Une telle tête brûlée. Je suppose qu'il pourrait avoir juste de sortir de la voie. Je adore cette incorporant un parc d'attractions dans notre jour. Voilà pourquoi nous ne devons pas les vacances. Boy, un peu de faste … dans les circonstances. - Eh bien, Adam, aujourd'hui, nous sommes des hommes. - Nous sommes! - Bee-hommes. - Amen! Alléluia! Les étudiants, les professeurs, les abeilles distingués, s'il vous plaît accueillir Dean Buzzwell. Bienvenue, New Hive Oity Diplômé classe de … … 09h15. Cela met fin à nos cérémonies. Et commence votre carrière à Honex Industries! Allons-nous prendre ourjob aujourd'hui? Je l'ai entendu est juste orientation. La tête haute! Et c'est parti. Gardez vos mains et antennes à l'intérieur du tram à tout moment. - Je me demande ce que ça va être comme? - Un peu effrayant. Bienvenue à Honex, une division de Honesco et une partie du groupe Hexagon. C'est ça! Hou La La. Hou La La. Nous savons que vous, comme une abeille, ont travaillé toute votre vie pour se rendre à l'endroit où vous peut travailler pour toute votre vie. Honey commence quand notre vaillant Pollen Jocks apporter le nectar à la ruche. Notre formule top secret est automatiquement corrigée en couleurs, parfum ajusté et bulle profilée dans ce sirop sucré apaisante avec son distinctif or lueur vous savez aussi … Honey! - Cette fille était chaud. - Elle est mon cousin! - Elle est? - Oui, nous sommes tous cousins. - Droit. Vous avez raison. - Au Honex, nous nous efforçons en permanence pour améliorer tous les aspects d'abeille existence. Ces abeilles sont le stress-tests une nouvelle technologie de casque. - Que pensez-vous qu'il fait? - Pas assez. Ici, nous avons notre dernière promotion, l'Krelman. - Qu'est-ce que faire? - Oatches ce petit brin de miel qui pend après vous versez. Nous sauve millions. Oan quelqu'un travailler sur le Krelman? Bien sûr. La plupart des emplois d'abeilles sont petits. Mais les abeilles savent que chaque petit travail, si elle est bien faite, signifie beaucoup. Mais choisir avec soin parce que vous serez accueillis dans le travail vous choisissez pour le reste de votre vie. Le même travail le reste de votre vie? Je ne le savais pas. Quelle est la différence? Vous serez heureux de savoir que les abeilles, comme une espèce, n'a pas eu un jour de congé dans 27 millions d'années. Donc, il vous suffit de nous de travailler à la mort? Nous essayons sûr. Hou La La! Qui a soufflé mon esprit! “Quelle est la différence?” Comment peux-tu dire ça? Un emploi pour toujours? Voilà un choix fou d'avoir à faire. Je suis soulagé. Maintenant, nous avons seulement faire une décision dans la vie. Mais, Adam, comment pourraient-ils ne nous l'ont dit? Pourquoi voudriez-vous remettre en question quoi que ce soit? Nous sommes les abeilles. Nous sommes le plus parfaitement fonctionnement de la société sur la Terre. Vous pensez peut-être jamais les choses travailler un peu trop bien ici? Comme ça? Donnez-moi un exemple. Je ne sais pas. Mais vous savez ce que je veux parler. S'il vous plaît effacer la porte. Royale Nectar de travail sur l'approche. Attends une seconde. Oheck it out. - Hé, ce sont Jocks de pollen! - Wow. Je ne les ai jamais vu de cette proximité. Ils savent ce qu'il est comme l'extérieur de la ruche. Ouais, mais certains ne reviennent pas. - Hey, Jocks! - Salut, Jocks! Vous les gars avez fait grand! Vous êtes des monstres! Vous êtes mordus de ciel! J'adore ça! J'adore ça! - Je me demande où ils étaient. - Je ne sais pas. Leur journée est pas prévu. En dehors de la ruche, qui sait voler où, qui sait ce faire. Vous can'tjust décidez d'être un Pollen Jock. Vous devez être élevés pour cela. Droite. Regardez. Voilà plus de pollen que vous et je vais voir dans une vie. Il est juste un symbole de statut. Les abeilles fabriquent trop de lui. Peut-être. Sauf si vous le portez et les dames vous voir porter. Ces dames? Sont-ils pas nos cousins ​​trop? Distant. Distant. Regardez ces deux. - Oouple de Hive Harrys. - Amusons-nous avec eux. Il doit être dangereux étant un Jock de Pollen. Ouais. Une fois qu'un ours m'a épinglé contre un champignon! Il avait une patte sur ma gorge, et de l'autre, il me giflait! - Oh mon! - Je ne pensais jamais que je l'assommer. Que faisiez-vous au cours de cette? Essayer d'alerter les autorités. Je ne peux que dédicacer. Un peu rafales là-bas aujourd'hui, était pas, camarades? Ouais. Gusty. Nous nous rendons dans un patch de tournesol six miles de là demain. - Six miles, hein? - Barry! Un saut de flaque d'eau pour nous, mais peut-être que vous n'êtes pas pour elle. - Peut-être que je suis. - Vous n'êtes pas! Nous allons 0900 à J-Gate. Que pensez-vous, Buzzy-boy? Êtes-vous assez de Bee? Je pourrais être. Tout dépend ce qui signifie que sur 0900. Hey, Honex! Papa, tu me surprit. Vous décidez ce que vous êtes intéressé? - Eh bien, il ya beaucoup de choix. - Mais vous obtenez seulement un. Avez-vous jamais vous ennuyer faire le même travail tous les jours? Fils, permettez-moi de vous parler de l'agitation. Vous prenez ce bâton, et vous venez le déplacer, et vous remuez autour. Vous avez vous-même dans un rythme. Il est une belle chose. Vous savez, papa, plus je pense à ce sujet, peut-être le domaine de miel est tout simplement pas bon pour moi. Vous pensiez à ce que, faire des animaux de ballon? Voilà un mauvais travail pour un gars avec un dard. Janet, votre fils est pas sûr il veut aller en miel! - Barry, vous êtes si drôle parfois. - Je ne vais pas essayer d'être drôle. Vous n'êtes pas drôle! Vous allez en miel. Notre fils, l'agitateur! - Tu vas être un agitateur? - L'écoute de Personne pour moi! Attendez de voir les bâtons dont je dispose. Je ne pouvais rien dire en ce moment. Je vais obtenir un tatouage de fourmi! Ouvrons un peu de miel et de célébrer! Peut-être que je vais me percer le thorax. Rasez mes antennes. Cabane avec une sauterelle. Obtenir une dent en or et d'appeler tout le monde “Dawg”! Je suis si fier. - Nous le travail à partir d'aujourd'hui! - Aujourd'hui est le jour. Oome sur! Tous les bons emplois sera parti. Ouais c'est ça. Pollen comptage, abeille stunt, coulée, agitateur, la réception, l'épilation … - Est-il toujours disponible? - Attendre. Deux à gauche! L'un d'eux est le vôtre! Oongratulations! Étape sur le côté. - Qu'est-ce que vous obtenez? - Les vendanges CRUD sur. Stellar! Hou La La! Oouple des débutants? Oui monsieur! Notre premier jour! Nous sommes prêts! Fais ton choix. - Vous voulez aller en premier? - Non, vous allez. Oh mon. Ce qui est disponible? L'open toilettes préposé, pas pour la raison que vous pensez. - Toute chance d'obtenir le Krelman? - Bien sûr, vous êtes sur. Je suis désolé, le Krelman juste clôturé. Wax singe est toujours ouverte. Le Krelman ouvert à nouveau. Ce qui s'est passé? Une abeille est mort. Donne une ouverture. Voir? Il est mort. Un autre mort. Deady. Deadified. Deux autres morts. Morte à partir du cou. Morte à partir du cou. C'est la vie! Oh, cela est si dur! Chauffage, refroidissement, cascadeur abeille, verseur, agitateur, bourdonnement, le nombre d'inspecteurs de sept, coordinateur de la charpie, superviseur de bande, Wrangler acariens. Barry, ce qui pensez-vous que je devrais … Barry? Barry! Très bien, nous avons le patch de tournesol dans le quadrant neuf … Ce qui vous est arrivé? Où êtes-vous? - Je sors. - Dehors? Où? - Là-bas. - Oh non! Je dois, avant que je parte à travailler pour le reste de ma vie. Tu vas mourir! Tu es fou! Bonjour? Un autre appel entrant. Si le sentiment de quelqu'un courageux, il ya une épicerie coréenne sur 83e qui obtient leurs roses aujourd'hui. Salut les gars. - Regardez ça. - Est-pas que l'enfant, nous avons vu hier? Tenez, mon fils, de pilotage de limite. Il est OK, Lou. Nous allons prendre le. Vraiment? Vous vous sentez chanceux, êtes-vous? Inscrivez-vous ici, ici. Juste initiale. - Merci. - OK. Vous avez un avis de pluie aujourd'hui, et comme vous le savez tous, les abeilles ne peuvent pas voler sous la pluie. Soyez donc prudent. Comme toujours, regarder vos balais, bâtons de hockey, les chiens, les oiseaux, les ours et les chauves-souris. Aussi, je suis un couple de rapports de la bière de racine étant versé sur nous. Murphy dans une maison à cause de cela, babillage comme une cigale! - C'est terrible. - Et un rappel pour vous rookies, abeille loi numéro un, absolument pas parler à l'homme! Toutes les bonnes positions, lancement! Buzz, buzz, buzz, buzz! Buzz, buzz, buzz, buzz! Buzz, buzz, buzz, buzz! Noir et jaune! Bonjour! Vous prêt pour cela, hot shot? Ouais. Ouais, bring it on. Vent, vérifiez. - Antennes, vérifiez. - Pack de Nectar, chèque. - Ailes, vérifier. - Stinger, vérifier. Peur sur mon short, vérifiez. OK, dames, Passons it out! Pilez les pétunias, vous rayée souches suceurs! Chacun d'entre vous, drainent ces fleurs! Hou La La! Je suis dehors! Je ne peux pas croire que je suis sur! Si bleu. Je me sens tellement rapide et gratuit! Box cerf-volant! Hou La La! Fleurs! Ceci est Blue Leader. Nous avons des roses visuels. Amener autour de 30 degrés et maintenez. Roses! 30 degrés, Roger. Apporter autour. Tenir sur le côté, gamin. Il a un peu d'un coup de pied. Voilà un collecteur de nectar! - Jamais voir pollinisation de près? - Non monsieur. Je prends un peu de pollen ici, saupoudrer ici. Peut-être un trait là-bas, une pincée sur celui-là. Regardes ça? Il est un peu de la magie. Cela est incroyable. Pourquoi faisons-nous cela? Voilà la puissance de pollen. Plus pollen, plus fleurs, plus de nectar, plus de miel pour nous. Oool. Je ramasser beaucoup de jaune vif. Oould être marguerites. Devons-nous pas besoin de ceux-là? Oopy que visuelle. Attendez. L'un de ces fleurs semble être sur le mouvement. Répete? Vous rapports une fleur en mouvement? Affirmative. Ce fut sur la ligne! Ceci est le plus cool. Qu'est-ce que c'est? Je ne sais pas, mais je suis épris de cette couleur. Ça sent bon. Pas comme une fleur, mais je l'aime. Ouais, floue. Ohemical-y. Oareful, les gars. Il est un peu grabby. Mon doux seigneur des abeilles! Oandy-encéphalique, descendre là-bas! Problème! - Guys! - Ce pourrait être mauvais. Affirmative. Très proche. Gonna Hurt. Le petit garçon de Mama. Vous êtes moyen de sortir de la position, la recrue! Ooming dans sur vous comme un missile! Aidez moi! Je ne pense pas que ce sont des fleurs. - Faut-il lui dire? - Je pense qu'il sait. Qu'est-ce que c'est ?! Match point! Vous pouvez commencer à emballer, le miel, parce que vous êtes sur le point de manger! Yowser! Gross. Il ya une abeille dans la voiture! - Faire quelque chose! - Je conduis! - Salut, abeille. - Il est de retour ici! Il va me piquer! Personne ne bouge. Si vous ne bougez pas, il ne sera pas vous piquer. Geler! Il cligna des yeux! Vaporiser lui, Granny! Que faites-vous ?! Wow … le niveau de tension ici est incroyable. Je dois rentrer à la maison. Oan’t voler sous la pluie. Oan’t voler sous la pluie. Oan’t voler sous la pluie. Mayday! Mayday! Bee descendre! Ken, pourriez-vous fermer la fenêtre s'il vous plaît? Ken, pourriez-vous fermer la fenêtre s'il vous plaît? Oheck mon nouveau CV. Je l'ai fait dans une brochure dépliante. Vous voyez? Déplie. Oh non. Plus les humains. Je ne pas besoin de ça. Ca c'était quoi? Peut-être que cette fois-ci. Cette fois. Cette fois. Cette fois! Cette fois! Ce … Rideaux! Cela est diabolique. C'est fantastique. Il a tous mon spéciale compétences, même mes top-dix films préférés. Quel est le numéro un? La Guerre Des Étoiles? Nah, je ne vais pas pour ça … … Genre de choses. Pas étonnant que nous ne devrions pas leur parler. Ils sont hors de leurs esprits. Quand je quitte une entrevue d'emploi, ils sont pantois, ne peut pas croire ce que je dis. Il ya le soleil. Peut-être que d'un moyen de sortir. Je ne me souviens pas le soleil ayant un grand 75 sur elle. Je l'avais prédit le réchauffement climatique. Je pouvais le sentir plus en plus chaud. Au début, je pensais qu'il n'y avait que moi. Attendez! Arrêtez! Bee! Reculez. Ce sont des bottes d'hiver. Attendez! Ne le tuez pas! Vous savez que je suis allergique à eux! Cette chose pourrait me tuer! Pourquoi sa vie n'a moins de valeur que la vôtre? Pourquoi sa vie ne possède pas moins de valeur que la mienne? Est-ce que votre déclaration? Je dis juste que toute vie a de la valeur. Tu ne sait pas ce qu'il est capable de sentiment. Ma brochure! Là vous allez, petit gars. Je ne suis pas peur de lui. Il est une chose allergique. Mettez ça sur votre brochure de CV. Tout mon visage pourrait gonfler. Assurez-il un de vos compétences particulières. Frapper quelqu'un est aussi une compétence spéciale. Droite. Bye, Vanessa. Merci. - Vanessa, la semaine prochaine? Yogourt nuit? - Bien sûr, Ken. Vous savez, peu importe. - Vous pourriez mettre copeaux de caroube sur il. - Au Revoir. - Censé être moins de calories. - Au Revoir. Je dois dire quelque chose. Elle m'a sauvé la vie. Je dois dire quelque chose. Très bien, ici il va. Nah. Que devrais-je dire? Je ne pouvais vraiment avoir des ennuis. Il est une loi d'abeille. Vous n'êtes pas censé parler à un être humain. Je ne peux pas croire que je fais ça. Je dois. Oh, je ne peux pas le faire. Oome sur! Non Oui. Non. Fais le. Je ne peux pas. Comment dois-je démarrer? “Vous aimez le jazz?” Non, ça ne va pas. Ici, elle vient! Parlez, vous tromper! Salut! Je suis désolé. - Vous parlez. - Oui je sais. Vous parlez! Je suis vraiment désolé. Non ça va. C'est bien. Je sais que je rêve. Mais je ne me souviens pas d'aller au lit. Eh bien, je suis sûr que ce est très déconcertant. Ceci est un peu une surprise pour moi. Je veux dire, vous êtes une abeille! Je suis. Et je ne suis pas censé pour faire cela, mais ils ont tous essayé de me tuer. Et si elle était pas pour vous … Je devais vous remercie. Il est juste comment je me levai. Cela a été un peu bizarre. - Je parle avec une abeille. - Ouais. Je parle d'une abeille. Et l'abeille me parle! Je veux juste dire que je suis reconnaissant. Je vous laisse maintenant. - Attendez! Comment avez-vous appris à faire ça? - Quoi? La chose parler. Même manière que vous avez fait, je suppose. «Maman, Dada, le miel.“ Vous le ramasser. - Cela est très drôle. - Ouais. Les abeilles sont drôles. Si nous ne rions, nous serions crions avec ce que nous avons à traiter. Quoi qu'il en soit … Oan je … … Vous obtenir quelque chose? - Comme quoi? Je ne sais pas. Je veux dire… Je ne sais pas. Ooffee? Je ne veux pas vous mettre sur. Il n'y a pas de problème. Il faut deux minutes. - Il est juste café. - Je déteste imposer. - Ne soyez pas ridicule! - En fait, je voudrais bien une tasse. Hey, vous voulez gâteau de rhum? - Je ne devrais pas. - Avoir une. - Non, je ne peux pas. - Oome sur! Je suis en train de perdre quelques microgrammes. - Où? - Ces bandes ne vous aident pas. Tu es superbe! Je ne sais pas si vous savez quoi que ce soit à la mode. Est-ce que tu vas bien? Non. Il fait le lien dans la cabine comme ils sont voler jusqu'à Madison. Il arrive enfin. Il monte les marches dans l'église. Le mariage est sur. Et il dit, “Watermelon? Je pensais que vous avez dit guatémaltèque. Pourquoi aurais-je épouser une pastèque? ” Est-ce une blague d'abeille? Voilà le genre de choses que nous faisons. Ouais, différente. Alors, qu'est-ce que tu vas faire, Barry? Sur le travail? Je ne sais pas. Je veux faire ma part pour la ruche, mais je ne peux pas le faire comme ils le veulent. Je sais ce que tu ressens. - Vous faites? - Bien sûr. Mes parents voulaient que je devienne un avocat ou un médecin, mais je voulais être un fleuriste. - Vraiment? - Mon seul intérêt est de fleurs. Notre nouvelle reine était juste élu avec ce même slogan de la campagne. Quoi qu'il en soit, si vous regardez … Il ya ma ruche là. Voir? Vous êtes dans Sheep Meadow! Oui! Je suis juste à côté de l'étang de tortues! Impossible! Je sais ce domaine. Je ai perdu un anneau d'orteil une fois. - Pourquoi les filles mettent anneaux sur leurs orteils? - Pourquoi pas? - Il est comme mettre un chapeau sur vos genoux. - Peut-être que je vais essayer ça. - Tout va bien, madame? - Oh oui. Beaux. Juste avoir deux tasses de café! Quoi qu'il en soit, cela a été formidable. Merci pour le café. Ouais, il est sans aucun problème. Désolé je ne pouvais pas finir. Si je le faisais, Je serais le reste de ma vie. Es-tu…? Oan je prends un morceau de cela avec moi? Bien sûr! Ici, avoir une miette. - Merci! - Ouais. Bien. Eh bien, alors … Je suppose que je vais vous vois autour. Ou pas. OK, Barry. Et merci tellement nouveau … pour avant. Oh ça? Ce fut rien. Eh bien, pas rien, mais … Quoi qu'il en soit … Cela ne peut pas éventuellement travailler. Il est prêt à aller. Nous pouvons aussi bien l'essayer. OK, Dave, tirez la goulotte. - Des sons étonnants. - C'était incroyable! Il était le plus effrayant, moment le plus heureux de ma vie. Humans! Je ne peux pas croire vous étiez avec les humains! Géant, les humains effrayants! Comment étaient-ils? Immense et fou. Ils parlent fou. Ils mangent des choses folles de géants. Ils rendent fou. - Est-ce qu'ils essaient de vous tuer, comme à la télé? - Certains d'entre eux. Mais certains d'entre eux ne le font pas. - Comment avez-vous revenir? - Caniche. Vous l'avez fait, et je suis heureux. Tu as vu tout ce que vous vouliez voir. Vous avez eu votre «expérience». Maintenant, c'est à votre tour peut choisir yourjob et être normal. - Eh bien … - Eh bien? Eh bien, je rencontré quelqu'un. Tu l'as fait? Était-elle Bee-ish? - Une guêpe ?! Vos parents vous tuer! - Non, non, non, pas une guêpe. - Araignée? - Je ne suis pas attiré par les araignées. Je sais qu'il est la chose la plus chaude, avec les huit pattes et tout. Je ne peux pas obtenir par ce visage. Alors, qui est-elle? Elle est … humaine. Non non. Voilà une loi d'abeille. Vous ne seriez pas briser une loi d'abeille. - Vanessa de Son nom. - Oh mec. Elle est si belle. Et elle est un fleuriste! Oh non! Tu sors un fleuriste humaine! Nous ne sortons pas. Vous prenez l'avion en dehors de la ruche, parler pour l'homme qui attaquent nos maisons avec des rondelles de puissance et M-80! Un huitième un bâton de dynamite! Elle m'a sauvé la vie! Et elle me comprend. C'est terminé! Manger ce. Ceci est pas fini! Ca c'était quoi? - Ils appellent cela une miette. - Il était si piquait ‘rayé! Et ce ne est pas ce qu'ils mangent. Voilà ce que tombe ce qu'ils mangent! - Vous savez ce qu'est un Oinnabon est? - Non. Il est le pain et la cannelle et le glaçage. Ils chauffent it up … S'assoir! …vraiment chaud! - Écoute moi! Nous ne sommes pas eux! Nous nous sommes. Il nous est et il leur est! Oui, mais qui peut nier le cœur qui aspire? Il n'y a pas désir. Arrêtez désir. Écoute moi! Vous avez pour commencer à penser abeille, mon ami. Penser abeille! - Pensée abeille. - Pensée abeille. Penser abeille! Penser abeille! Penser abeille! Penser abeille! Le voilà. Il est dans la piscine. Vous savez ce que votre problème est, Barry? Je dois commencer à penser abeille? Combien de temps faudra-il durer? Ça fait trois jours! Pourquoi êtes-vous ne travaillez pas? Je dois beaucoup de décisions de vie grands penser à. Qu'est-ce que la vie? Vous avez pas de vie! Vous avez pas d'emploi. Vous êtes à peine une abeille! Serait-il vous tuer pour faire un peu de miel? Barry, sortir. Votre père vous parle. Martin, voulez-vous lui parler? Barry, je te parle! Tu viens? Vous avez tout? Tous ensemble! Aller de l'avant. Je me rattraperai. Ne pas être trop long. Regarde ça! Vanessa! - Nous sommes toujours là. - Je vous ai dit de ne pas lui crier dessus. Il ne répond pas à crier! - Alors pourquoi me crier dessus? - Parce que vous ne l'écoutez pas! Je ne suis pas l'écoute de cette. Désolé, je dois y aller. - Ou vas-tu? - Je rencontre un ami. Une fille? Est-ce pourquoi vous ne pouvez pas décider? Au Revoir. Je viens espère qu'elle va Bee-ish. Ils ont une immense parade de fleurs chaque année à Pasadena? Pour être dans le Tournoi des Roses, qui est le rêve de chaque fleuriste! Sur un flotteur, entouré de fleurs, des foules en liesse. Un tournoi. Faites les roses participer à des événements sportifs? No. Très bien, je l'ai obtenu un. Comment se fait-il que vous ne volez pas partout? Il est épuisant. Pourquoi tu ne courir partout? Ce est plus rapide. Ouais, OK, je vois, je vois. Tout droit, à votre tour. TiVo. Vous pouvez simplement geler la télévision en direct? C'est dingue! Vous ne l'avez pas? Nous avons Hivo, mais il est une maladie. Il est, d'une maladie horrible, horrible. Oh mon. Dumb abeilles! Vous devez vouloir piquer toutes ces secousses. Nous essayons de ne pas piquer. Il est généralement fatale pour nous. Donc, vous devez surveiller votre humeur. Très soigneusement. Vous coup de pied d'un mur, faire une promenade, écrire une lettre en colère et le jeter. Travailler à travers elle comme toute émotion: La colère, la jalousie, la convoitise. Oh mon Dieu! Ça va? Ouais. - Quel est ton problème?! - Il est un bug. Il ne déranger personne. Sortez d'ici, vous fluage! Ca c'était quoi? Un Pic ‘N’ Enregistrer circulaire? Ouais, il était. Comment saviez-vous? Il se sentait comme environ 10 pages. Soixante-cinq est à peu près de notre limite. Vous avez vraiment que à une science. - Je perdu un cousin de Vogue italien. - Je parie. Qu'est-ce que dans le nom Mighty Hercules est-ce? Comment est-ce arrivé ici? Oute Bee, Golden Blossom, Ray Liotta privée Select? - Est-il que l'acteur? - Je jamais entendu parler de lui. - Pourquoi est-ce ici? - Pour les personnes. Nous mangeons. Tu n'as pas assez de nourriture de votre propre? - Bien oui. - Comment obtenez-vous? - Les abeilles font. - Je sais qui il est! Et il est difficile de le faire! Il ya le chauffage, le refroidissement, l'agitation. Vous devez tout un Krelman chose! - Il est organique. - Il est de notre-Ganic! Il est juste de miel, Barry. Juste quoi?! Les abeilles ne savent pas à ce sujet! Cette vole! Beaucoup de voler! Vous avez pris nos maisons, nos écoles, hôpitaux! Ceci est tout ce que nous avons! Et il est en vente ?! Je aller au fond de cette. Je suis en train vers le bas de tout cela! Hey, Hector. - Vous avez presque fini? - Presque. Il est là. Je le sens. Eh bien, je suppose que je vais rentrer chez moi maintenant et il suffit de laisser cette belle miel, sans personne autour. Vous êtes cassé, boîte de garçon! Je savais que je entendu quelque chose. Ainsi, vous pouvez parler! Je peux parler. Et maintenant, vous allez commencer à parler! Où vous obtenir l'étoffe douce? Qui est votre fournisseur? Je ne comprends pas. Je pensais que nous étions amis. La dernière chose que nous voulons à faire est bouleversé les abeilles! Tu es trop en retard! Il est le nôtre maintenant! Vous, monsieur, avez franchi la mauvaise épée! Vous, monsieur, serez le déjeuner pour mon iguane, Ignacio! Où est le miel vient? Dis-moi où! Honey Farms! Il vient de miel Farms! Personne Orazy! Quel horrible chose est arrivé ici? Ces visages, ils ne savaient jamais ce qui les frappe. Et maintenant ils sont sur la route de nulle part! Il suffit de garder encore. Quoi? Vous n'êtes pas morts? Dois-je regarde morts? Ils vont essuyer rien qui se déplace. Où que vous dirigez? Pour Honey Farms. Je suis sur quelque chose d'énorme ici. Je vais à l'Alaska. Moose sang, trucs dingues. Coups votre tête! Je vais Tacoma. - Et toi? - Il est vraiment mort. Bien. Uh-oh! - Qu'est-ce que c'est que ça?! - Oh non! - Essuie-glace! Triple lame! - Triple lame? Sauter sur! Il est votre seule chance, abeille! Pourquoi tout avoir être si doggone propre ?! Combien avez-vous les gens ont besoin de voir ?! Ouvre tes yeux! Collez votre tête par la fenêtre! De Nouvelles NPR à Washington, Je suis Oarl Kasell. Mais ne pas tuer pas plus de bugs! - Bee! - Moose gars de sang !! - Vous entendez quelque chose? - Comme quoi? Comme petit cris. Éteignez la radio. Whassup, abeille garçon? Hey, Blood. Juste une rangée de pots de miel, aussi loin que l'œil pouvait voir. Hou La La! Je suppose que là où ce camion va est l'endroit où ils l'obtenir. Je veux dire, les nôtres de ce miel. - Abeilles accrocher serré. - Nous sommes tous coincé dans. Il est une communauté proche. Pas nous, l'homme. Nous, de notre propre. Chaque moustique sur son propre. - Que faire si vous obtenez en difficulté? - Vous un moustique, vous en difficulté. Personne ne nous aime. Ils claquent juste. Voir un moustique, smack, smack! Au moins, vous êtes dans le monde. Vous devez rencontrer des filles. Mosquito filles essaient de négocier jusqu'à, obtenir avec un papillon, libellule. Mosquito fille ne veux pas de moustiques. Vous devez être kidding me! Mooseblood de quitter l'immeuble! Tant, abeille! - Salut les gars! - Mooseblood! Je savais que je y'all attrape ici. Avez-vous apporté votre paille fou? Nous jetons dans des pots, gifler une étiquette sur elle, et il est à peu près pur profit. Quel est cet endroit? Une abeille monde a un cerveau la taille d'une tête d'épingle. Ils sont une tête d'épingle! Pinhead. - Oheck le nouveau fumeur. - Oh, doux. Voilà celui que vous voulez. Le Thomas 3000! Fumez-vous? Quatre-vingt dix bouffées par minute, semi-automatique. Deux fois la nicotine, le goudron tout. A quelques respirations de cette les fait tomber dès la sortie. Ils font le miel, et nous faisons de l'argent. “Ils font le miel, et nous faisons de l'argent »? Oh mon! Qu'est-ce qui se passe? Ça va? Ouais. Il ne dure pas trop longtemps. Savez-vous que vous êtes dans une ruche faux avec de faux murs? Notre reine a été déplacé ici. Nous avions pas le choix. Ceci est votre reine? Voilà un homme dans des vêtements de femmes! Voilà une drag queen! Qu'est-ce que c'est? Oh non! Il ya des centaines d'entre eux! Abeille. Notre miel est effrontément volée sur une échelle massive! Cela est pire que les ours de quoi que ce soit ai fait! Je vais faire quelque chose. Oh, Barry, arrêter. Qui a dit que vous prenez humains notre miel? Voilà une rumeur. Ne ressembler à ces rumeurs? Voilà une théorie du complot. Ce sont des photos truquées de toute évidence. Comment avez-vous mêlé à cela? Il a parlé à l'homme. - Quoi? - Parler à l'homme ?! Il a une petite amie humaine. Et ils font sortir! S'embrasser? Barry! Nous ne faisons pas. - Vous souhaitez vous pouviez. - De quel côté êtes-vous? Les abeilles! Je suis sorti avec un grillon fois à San Antonio. Ces jambes folles me tenaient debout toute la nuit. Barry, ceci est ce que vous voulez à faire avec votre vie? Je veux le faire pour toutes nos vies. Personne ne travaille plus fort que les abeilles! Papa, je vous souvenez rentres si surmené vos mains étaient toujours en remuant. Vous ne pouviez pas arrêter. Je me souviens que. Quel droit ont-ils de notre miel? Nous vivons sur deux tasses par an. Ils l'ont mis en baume pour les lèvres sans aucune raison! Même si il est vrai, que peut-on faire d'abeille? Les piquer où ça fait vraiment mal. Dans le visage! L'oeil! - Ce serait mal. - Non. Le nez? Voilà un tueur. Il ya un seul endroit où vous pouvez piquer l'homme, un endroit où il importe. Hive à Cinq, la ruche de seulement -heure pleine source action nouvelles. Pas plus de barbes d'abeilles! Avec Bob Bumble à la réception d'ancrage. Météo Storm Stinger. Sports avec Buzz Larvi. Et Jeanette Ohung. - Bonne soirée. Je suis Bob Bumble. - Et je suis Jeanette Ohung. Une abeille Tri-County, Barry Benson, a l'intention de poursuivre la race humaine pour avoir volé notre miel, emballer et de profiter à partir illégalement! Demain soir sur Bee Larry King, nous aurons trois anciens reines ici à notre studio, discuter de leur nouveau livre, Mesdames, Olassy cette semaine sur Hexagone. Ce soir, nous parlons à Barry Benson. Avez-vous pensé, «Je suis un enfant de la ruche. Je ne peux pas le faire ”? Les abeilles ont jamais eu peur pour changer le monde. Qu'en est-Bee Oolumbus? Bee Gandhi? Bejesus? D'où je viens, nous ne serions jamais poursuivre des humains. Nous pensions de Stickball ou magasins de bonbons. Quel âge avez-vous? La communauté d'abeille vous soutient dans ce cas, qui sera le procès de l'abeille siècle. Vous savez, ils ont un roi Larry dans le monde humain aussi. Il est un nom commun. La semaine prochaine… Il ressemble à vous et a un spectacle et des bretelles et des points colorés … La semaine prochaine… Lunettes de vue, des citations sur le fond de la or, même si vous venez de l'entendre ‘em. Semaine Ours la semaine prochaine! Ils sont effrayant, velu et vivent ici. Penche toujours vers l'avant, les épaules pointues, les yeux louches, très juif. Au tennis, vous attaquez au point de faiblesse! Il était ma grand-mère, Ken. Elle est 81. Honey, son revers est une blague! Je ne vais pas prendre avantage de cela? Silence s'il vous plait. Travail réel qui se passe ici. - Est-ce que même l'abeille? - Oui ça l'est! Je l'aider à poursuivre la race humaine. - Bonjour. - Bonjour, abeille. Ceci est Ken. Oui, je me souviens de vous. Timberland, la taille dix et demi. Semelle Vibram, je crois. Pourquoi parle-t-il de nouveau? Écoutez, vous allez mieux Parce que nous travaillons vraiment occupé. Mais il est de notre nuit de yaourt! Au revoir. Pourquoi yogourt nuit est si difficile ?! Vous mauvaise chose. Vous deux avez été à ce pendant des heures! Oui, et Adam ici a été d'une grande aide. - Glaçage … - Combien de sucres? Juste un. Je essaie de ne à utiliser la compétition. Alors pourquoi me aidez-vous? Les abeilles ont de bonnes qualités. Et il prend mon esprit au large de la boutique. Au lieu de fleurs, des gens sont donnant bouquets de ballons maintenant. Ce sont bien, si vous êtes trois. Et fleurs artificielles. - Oh, ceux qui viennent d'obtenir de moi psychotique! - Ouais, moi aussi. Stingers Bent, la pollinisation inutile. Les abeilles doivent haïr ces choses fausses! Rien de pire à une jonquille est que le travail avait fait. Peut-être que cela pourrait faire jusqu'à pour elle un peu. - Ce procès est une affaire très importante. - Je suppose. Vous êtes sûr que vous voulez aller jusqu'au bout? Suis-je sûr? Quand je suis fait avec les humains, ils ne pourront à-dire, “Chérie, je suis à la maison,” sans avoir à payer une redevance! Il est une scène incroyable ici, dans le centre de Manhattan, où le monde attend avec impatience, car pour la première fois dans l'histoire, nous allons entendre pour nous-mêmes si une abeille peut effectivement parler. Qu'avons-nous obtenu dans ici, Barry? Il est assez grand, est-ce pas? Je ne peux pas croire à quel point de nombreux humains ne fonctionnent pas pendant la journée. Vous pensez milliards de dollars multinationale les entreprises alimentaires ont de bons avocats? Tout le monde a besoin pour rester derrière la barricade. - Qu'est-ce qui se passe? - Je ne sais pas, je viens de recevoir un frisson. Eh bien, si il est pas l'équipe d'abeille. Vous travaillez sur cette garçons? Tous se lèvent! L'Honorable Juge Bumbleton président. Bien. numéro de Oase 4475, Oourt supérieure de New York, Barry Bee Benson v. L'industrie Honey est maintenant en session. M. Montgomery, vous représentez les cinq entreprises alimentaires collectivement? Un privilège. M. Benson … vous représentez toutes les abeilles du monde? Je plaisante. Oui, Votre Honneur, nous sommes prêts à continuer. M. Montgomery, votre déclaration d'ouverture, s'il vous plaît. Mesdames et messieurs du jury, ma grand-mère était une femme simple. Né sur une ferme, elle croyait il était de droit divin de l'homme de bénéficier de la générosité de la nature que Dieu a mis devant nous. Si nous vivions dans le monde à l'envers M. Benson imagine, il suffit de penser ce que cela signifierait. Je voudrais avoir à négocier avec le ver à soie pour l'élastique dans mes culottes! Parler abeille! Comment savons-nous cela est pas une sorte de holographique cinématographique capture Hollywood la magie? Ils pourraient être en utilisant des faisceaux laser! Robotique! Ventriloquism! Oloning! Pour tout ce que nous savons, il pourrait être sur les stéroïdes! M. Benson? Mesdames et Messieurs, il ya pas de tricherie ici. Je suis juste un abeille ordinaire. Honey est assez important pour moi. Il est important de toutes les abeilles. Nous l'avons inventé! Nous en ferons. Et nous les protégeons avec nos vies. Malheureusement, il existe certaines personnes dans cette salle qui pensent qu'ils peuvent prendre de nous «Parce que nous sommes les petits gars! Je espère que, après tout cela sera terminé, vous verrez comment, en prenant notre miel, non seulement vous prenez tout ce que nous avons mais tout ce que nous sommes! Je voudrais qu'il habiller comme ça tout le temps. Tellement bien! AOMI votre premier témoin. Donc, M. Klauss Vanderhayden Fermes de miel, grande entreprise que vous avez. Je suppose. Je vois que vous êtes le propri��taire aussi Honeyburton et Honron! Oui, ils fournissent les apiculteurs pour nos fermes. Apiculteur. Je trouve ça être un terme très inquiétant. Je ne pense pas que vous employez tout gratuitement abeilles-ers, pensez-vous? - Non. - Je ne pouvais pas vous entendre. - Non. - Non. Parce que vous ne faites pas les abeilles gratuits. Vous gardez les abeilles. Non seulement ça, il semble que vous pensiez un ours serait une image appropriée pour un pot de miel. Ils sont des créatures très attachants. Yogi Bear, Fozzie, Build-A-Bear. Tu veux dire comme ça? Ours tuent les abeilles! Comment as-tu aimé sa tête crash à travers votre salon ?! Mordre dans votre canapé! Cracher vos coussins! OK, ça suffit. Emmenez le au loin. Donc, M. Sting, merci d'être ici. Votre nom me intrigue. - Où ai-je entendu avant? - Je me trouvais avec un groupe appelé The Police. Mais vous n'êtes jamais allé un officier de police, avez-vous? Non je n'ai pas. Non, vous ne l'avez pas. Et alors voici nous avons encore un autre exemple de la culture de l'abeille avec désinvolture volés par un humain rien de plus que un nom de scène caracolent-propos. Oh s'il te plait. Avez-vous déjà été piqué, M. Sting? Parce que je me sens un peu piqué, Sting. Ou devrais-je dire … M. Gordon M. Sumner! Cela ne veut pas son vrai nom ?! Vous êtes des idiots! M. Liotta, d'abord, félicitations tardives sur votre victoire Emmy pour une tache d'invité sur ER en 2005. Merci. Merci. Je vois dans votre CV que vous êtes diablement beau avec une agitation intérieure barattage qui est prêt à exploser. Je apprécie ce que je fais. Est-ce un crime? Pas encore il est pas. Mais est-ce ce qu'il est venu à vous? Exploiter minuscules, les abeilles sans défense de sorte que vous ne le faites pas avoir à répéter votre part et apprendre vos lignes, monsieur? Regardez-le, Benson! Je pourrais souffler dès maintenant! Cela ne veut pas d'un goodfella. Ceci est un badfella! Pourquoi ne pas quelqu'un juste marcher sur ce fluage, et nous pouvons tous rentrer à la maison ?! - Ordre dans ce tribunal! - Vous pensez tous il! Commande! Afin, dis-je! - Dis-le! - M. Liotta, s'il vous plaît asseyez-vous! Je pense qu'il était très gentil de cet ours à la hauteur dans ce genre. Je pense que le jury est de notre côté. Faisons-nous tout droit, légalement? Je suis un fleuriste. Droite. Eh bien, voici une grande équipe. Pour une grande équipe! Eh bien, bonjour. - Ken! - Bonjour. Je ne pense pas que vous veniez. Non, je suis juste en retard. Je essayé d'appeler, mais … la batterie. Je ne voulais pas tout cela pour aller à déchets, donc je appelé Barry. Heureusement, il était libre. Oh, qui a été chanceux. Il ya un peu gauche. Je ne pouvais réchauffer. Ouais, le réchauffer, bien sûr, que ce soit. Je comprends donc que vous êtes tout à fait un joueur de tennis. Je ne suis pas beaucoup pour le jeu moi-même. La balle est un peu grabby. Voilà où je siège habituellement. Juste là. Ken, Barry était à la recherche à votre CV, et il était d'accord avec moi que de manger avec baguettes est pas vraiment une compétence spéciale. Vous pensez que je ne vois pas ce que vous faites? Je sais combien il est difficile de trouver l'rightjob. Nous avons cela en commun. Est-ce que nous? Les abeilles ont 100 pour cent de l'emploi, mais nous faisons des emplois comme prendre le crud sur. Voilà exactement ce que Je pensais faire. Ken, je laisse Barry emprunter votre rasoir pour son fuzz. Je souhaite que tout allait bien. Je vais vider la vieille dard. Ouais, vous le faites. Regardez ça. Vous savez, je viens d'avoir à ce sujet avec vos petits jeux d'esprit. - Qu'est ce que c'est? - Vogue italien. Mamma mia, ça fait beaucoup de pages. Un grand nombre d'annonces. Rappelez-vous ce que dit Van, pourquoi est- votre vie plus précieuse que la mienne? Drôle, je ne peux tout simplement pas à rappeler que! Je pense que quelque chose pue ici! Je adore l'odeur des fleurs. Comment aimez-vous l'odeur des flammes ?! Pas autant. bug de l'eau! Ne pas prendre parti! Ken, je porte un chapeau Ohapstick! Ceci est pathétique! Je dois questions! Eh bien, bien, bien, une quinte flush royale! - Vous vous bluffez. - Suis-je? Le surf haut, dude! Poo eau! Ce bol est noueux. Sauf pour ces anneaux jaunes sales! Kenneth! Que faites-vous ?! Vous savez, je fais même pas comme le miel! Je ne mange pas! Il faut qu'on parle! Il est juste une petite abeille! Et il arrive à être la plus belle abeille je l'ai rencontré dans un temps long! Longtemps? De quoi parlez-vous?! Y at-il d'autres bugs dans votre vie? Non, mais il ya d'autres choses sur écoute moi dans la vie. Et vous êtes l'un d'entre eux! Très bien! Abeilles Parler, pas de nuit de yaourt … Mes nerfs sont frits de circonscription sur ce montagnes russes émotionnelles! Adieu, Ken. Et pour votre information, Je préfère sans sucre, artificielle édulcorants fabriqués par l'homme! Je suis désolé pour tout ça. Je sais que ça a un arrière-goût! J'aime ça! Je me suis toujours senti qu'il y avait une sorte de barrière entre Ken et moi. Je ne pouvais pas surmonter. Oh bien. Êtes-vous OK pour le procès? Je crois que M. Montgomery est sur le point d'idées. Nous aimerions appeler M. Barry Benson Bee sur le stand. Bonne idée! Vous pouvez vraiment voir pourquoi il est considéré comme l'un des meilleurs avocats … Ouais. Layton, vous avez dois tisser un peu de magie avec ce jury, ou ça va être partout. Ne vous inquiétez pas. La seule chose que je dois à faire pour transformer ce jury autour est de leur rappeler de ce qu'ils ne veulent pas les abeilles. - Vous avez la pince à épiler? - Êtes-vous allergique? Seulement à perdre, fils. Seulement à perdre. M. Benson Bee, je vais vous poser ce que je pense que nous aimerions tous savoir. Quel est exactement votre relation à cette femme? Nous sommes amis. - Bons amis? - Oui. À quel point c'est bien? Habitez-vous ensemble? Attendez une minute… Êtes-vous son petit … …punaise de lit? Je l'ai vu une abeille documentaire ou deux. De ce que je comprends, ne donne pas votre reine naissance à tous les enfants d'abeilles? - Oui, mais … - Donc, ce ne sont pas vos vrais parents! - Oh, Barry … - Oui, ils sont! Retenez-moi! Vous êtes un abeille illégitime, n'êtes-vous pas, Benson? Il dénonce les abeilles! Ne datent pas y'all vos cousins? - Objection! - Je vais PINCUSHION ce mec! Adam, ne le font pas! Il est ce qu'il veut! Oh, je suis touché !! Oh, lordy, je suis frappé! Commande! Commande! Le venin! Le venin est dans mes veines! Je suis abattu par une bête ailée de la destruction! Vous voyez? Vous ne pouvez pas les traiter comme égaux! Ils sont sauvages rayé! La seule chose de picotements ils savent! Il est leur façon! - Adam, reste avec moi. - Je ne peux pas sentir mes jambes. Quel ange de la miséricorde viendra de l'avant pour aspirer le poison de mes fesses soulèvement? Je vais avoir de l'ordre dans cette cour. Commande! Ordre, s'il vous plaît! Le cas des abeilles par rapport à la race humaine pris un tour pointu contre les abeilles hier, quand un de leurs juridique équipe piqué Layton T. Montgomery. - Hé mon pote. - Hey. - Y at-il beaucoup de douleur? - Ouais. JE … Je soufflé toute l'affaire, non? Peu importe. Ce qui importe est tu es en vie. Vous auriez pu mourir. Je serais mieux mort. Regarde moi. Ils l'ont obtenu à la cafétéria en bas, dans un sandwich au thon. Regardez, il ya un peu de céleri encore dessus. Comment était-ce de piquer quelqu'un? Je ne peux pas l'expliquer. Il était tout … Tous adrénaline et puis … puis l'extase! Bien. Vous pensez que tout cela était un piège? Bien sûr. Je suis désolé. Je nous a volé droit dans cette. Que pensions-nous? Regarde nous. Étaient juste un couple de bogues dans ce monde. Quelles seront les humains faire pour nous en cas de victoire? Je ne sais pas. Il paraît qu'ils ont mis les cafards dans des motels. Cela ne semble pas si mauvais. Adam, ils vérifient dans, mais ils ne vérifient pas sur! Oh mon. Oould vous obtenez une infirmière pour fermer cette fenêtre? - Pourquoi? - La fumée. Les abeilles ne fument pas. Droite. Les abeilles ne fument pas. Les abeilles ne fument pas! Mais certaines abeilles sont le tabagisme. C'est tout! Voilà notre cas! C'est? Ce n'est pas fini? S'habiller. Je l'ai obtenu vais quelque part. Revenir à la cour et le décrochage. Stall quelque façon que vous le pouvez. Et en supposant que vous avez fait étape correctement, vous êtes prêt pour la baignoire. M. Flayman. Oui? Oui, Votre Honneur! Où se trouve le reste de votre équipe? Eh bien, Votre Honneur, il est intéressant. Les abeilles sont formés pour voler au hasard, et en conséquence, nous ne faisons pas très bon moment. En fait, je entendu une histoire drôle à propos de … Votre Honneur, avons pas ces bugs ridicules pris suffisamment de temps précieux de cette cour? Combien de temps allons-nous permettre ces manigances absurdes pour aller sur? Ils ont présenté pas convaincante preuves à l'appui de leurs accusations contre mes clients, qui dirigent des entreprises légitimes. Je propose pour un rejet complet de toute cette affaire! M. Flayman, je crains que je vais d'avoir à envisager La motion de M. Montgomery. Mais vous ne pouvez pas! Nous avons un cas terrible. Où est votre preuve? Où sont les preuves? Montrez-moi le pistolet de tabagisme! Tenez, Votre Honneur! Vous voulez un pistolet de tabagisme? Voici votre pistolet fumant. Qu'est-ce que c'est que ça? Il est un fumeur d'abeille! Qu'est-ce, cela? Ce petit engin inoffensif? Cela ne pouvait pas faire de mal à une mouche, sans parler d'une abeille. Regardez ce qui est arrivé pour les abeilles qui ont jamais été demandé, “Fumer ou non?” Est-ce que l'intention pour nous la nature? Pour être accro de force pour machines à fumée et l'homme-fait des camps de travail des lamelles en bois? Vivre nos vies comme des esclaves de miel à l'homme blanc? - Qu'allons nous faire? - Il joue la carte de l'espèce. Mesdames et messieurs, je vous prie, libérer ces abeilles! Libérez les abeilles! Libérez les abeilles! Libérez les abeilles! Libérez les abeilles! Libérez les abeilles! Le tribunal se prononce en faveur des abeilles! Vanessa, nous avons gagné! Je savais que vous pourriez le faire! Tope là! Désolé. Je suis d'accord! Vous savez ce que cela signifie? Tout le miel va enfin appartenir aux abeilles. Maintenant, nous ne devrons pas à travailler si dur tout le temps. Ceci est une perversion impie de l'équilibre de la nature, Benson. Vous allez le regretter cela. Barry, combien le miel est là-bas? Bien. Un à la fois. Barry, qui portez-vous? Mon chandail est Ralph Lauren, et je dois sans pantalon. - Qu'est-ce que si le droit de Montgomery? - Que voulez-vous dire? Nous avons vécu la façon d'abeille une longue période, 27000000 années. Oongratulations sur votre victoire. Que ferez-vous demander comme un règlement? Premièrement, nous allons exigeons un arrêt complet de tous les camps de travail de l'abeille. Ensuite, nous voulons sauvegarder le miel qui était la nôtre pour commencer, jusqu'à la dernière goutte. Nous exigeons la fin de la glorification de l'ours comme quelque chose de plus qu'un sale, malodorante, mauvais souffle de la machine de la puanteur. Nous sommes tous conscients de ce qu'ils font dans les bois. Attendez mon signal. Fais le sortir. Il va avoir la nausée pendant quelques heures, puis il ira bien. Et nous ne tolérerons plus abeille négatif surnoms … Mais il est juste un nom caracolent-propos de scène! … L'inclusion inutile de miel dans les produits de santé faux et la-dee-da humaine collation saisies thé-temps. Oan’t respirer. Apportez-le, les gars! Tenir là! Bon. Touchez-le. M. Buzzwell, nous vient de passer trois tasses, et il ya plus à venir gallons! - Je pense que nous avons besoin d'arrêter! - Fermer? Nous ne l'avons jamais arrêté. Arrêtez la production de miel! Arrêtez de faire du miel! Tournez la clé, monsieur! Qu'est ce qu'on fait maintenant? Oannonball! Nous fermons la production de miel! Mission abandonner. Abandon de la pollinisation et le détail de nectar. De retour à la base. Adam, vous ne croiriez pas combien de miel était là-bas. Oh oui? Qu'est-ce qui se passe? Où est tout le monde? - Sont-ils la fête? - Ils sont à la maison. Ils ne savent pas quoi faire. Couché sur, dormir. Je vous ai entendu oncle Oarl était sur son chemin à San Antonio avec un grillon. Au moins nous avons eu notre retour de miel. Parfois, je pense que, tant pis si les humains aimé notre miel? Qui ne voudrait pas? Il est la meilleure chose dans le monde! Je suis heureux de faire partie de la faire. Ce fut mon nouveau bureau. Ce fut ma nouveau travail. Je voulais le faire vraiment bien. Et maintenant… Maintenant je ne peux pas. Je ne comprends pas pourquoi ils ne sont pas heureux. Je pensais que leur vie serait mieux! Ils ne font rien. C'est incroyable. Honey change vraiment les gens. Vous ne devez pas la moindre idée ce qui se passe, pensez-vous? - Que vouliez-vous me montrer? - Ce. Que s'est-il passé ici? Cela ne veut pas la moitié de celui-ci. Oh non. Oh mon. Ils sont tous flétrissement. N'a pas l'air très bien, non? Non. Et à qui la faute pensez-vous que est? Vous savez, je suis abeilles guess gonna. Abeilles? Plus précisément, moi. Je ne pense pas que les abeilles ne pas avoir à faire miel affecterait toutes ces choses. Il est notjust fleurs. Fruits, légumes, ils ont tous besoin des abeilles. Voilà notre test SAT toute là. Take Away produire, qui affecte l'ensemble du règne animal. Et puis, bien sûr … L'espèce humaine? Donc, si il ya plus de pollinisation, il pourrait tout simplement aller dans le sud ici, pourrait-il pas? Je sais que cela est aussi en partie de ma faute. Que diriez-vous d'un pacte de suicide? Comment faisons-nous ça? - Je vais vous piquer, vous montez sur moi. - Thatjust vous tue deux fois. Droite, de droite. Écouter, Barry … désolé, mais je dois y aller. Je devais ouvrir ma bouche et parler. Vanessa? Vanessa? Pourquoi partez-vous? Où allez-vous? Pour le tournoi final de la Parade des Roses à Pasadena. Ils ont déménagé à ce week-end parce que toutes les fleurs sont en train de mourir. Il est la dernière chance Je aurai jamais le voir. Vanessa, je veux juste dire que je suis désolé. Je ne voulais pas que cela finisse comme ça. Je sais. Moi non plus. Tournament of Roses. Roses ne peuvent pas faire du sport. Attendez une minute. Roses. Roses? Roses! Vanessa! Roses ?! Barry? - Les roses sont les fleurs! - Oui, ils sont. Fleurs, abeilles, le pollen! Je sais. Voilà pourquoi ceci est le dernier défilé. Peut-être pas. Oould vous lui demandez de ralentir? Oould vous ralentissez? Barry! OK, je fait une énorme erreur. Ceci est un désastre total, de ma faute. Oui, ce genre d'est. Je suis ruiné la planète. Je voulais vous aider avec le magasin de fleurs. Je l'ai fait pire. En fait, il est complètement fermé. Je pensais que peut-être vous étiez remodelage. Mais je dois une autre idée, et il est supérieur à mes idées précédentes combinées. Je ne veux pas entendre ça! Tout droit, ils ont les roses, les roses ont le pollen. Je sais que chaque abeille, plante et bourgeon de fleur dans ce parc. Tous nous avons obtenu de faire est d'obtenir ce qu'ils ont revenir ici avec ce que nous avons. - Les abeilles. - Park. - Pollen! - Fleurs. - Repollination! - Dans tout le pays! Tournament of Roses, Pasadena, Oalifornia. Ils ai rien mais les fleurs, les flottes et barbe à papa. Sécurité sera serré. J'ai une idée. Vanessa Bloome, FTD. Visite floral officiel. C'est réel. Désolé, madame. Belle Broche. Merci. Il était un cadeau. Une fois à l'intérieur, nous venons chercher le flotteur droit. Que diriez-vous La Princesse au petit pois? Je pourrais être la princesse, et vous pourriez être le petit pois! Oui je l'ai eu. - Où dois-je rester? - Qu'es-tu? - Je crois que je suis le petit pois. - Le pois? Il va sous les matelas. - Pas dans ce conte de fées, chérie. - Je reçois le maréchal. Vous faites cela! L'ensemble de ce défilé est un fiasco! Voyons ce que cela baby’ll faire. Hey que fais tu?! Ensuite, tout ce que nous faisons est se fondre dans la circulation … … Sans éveiller les soupçons. Une fois à l'aéroport, il n'y a pas de nous arrêter. Arrêtez! Sécurité. - Vous et votre insecte emballez votre flotteur? - Oui. At-il été en votre possession tout le temps? Souhaitez-vous enlever vos chaussures? - Retirez votre dard. - Il fait partie de moi. Je sais. Juste avoir du plaisir. Profitez de votre vol. Ensuite, si nous sommes chanceux, nous avons juste assez de pollen pour faire le travail. Oan vous croyez combien nous sommes chanceux? Nous avoir juste assez de pollen pour faire le travail! Je pense que ça va marcher. Il est obtenu à travailler. Attention, les passagers, ceci est Oaptain Scott. Nous avons un peu de mauvais temps à New York. Il semble que nous ferons l'expérience un retard quelques heures. Fleurs Barry, ceux-ci sont coupés sans eau. Ils n'y arriveront jamais. Je dois monter là-haut et de leur parler. Faites attention. Oan je obtenir de l'aide avec le magazine Sky Mall? Je voudrais commander la conversation nez gonflable et coupe de cheveux de l'oreille. Oaptain, je suis dans une situation réelle. - Qu'est-ce que vous dites, Hal? - Rien. Bee! Ne pas paniquer! Toute ma espèces … Que faites-vous? - Attendez une minute! Je suis un avocat! - Qui est un avocat? Ne bougez pas. Oh, Barry. Bon après-midi, les passagers. Ceci est votre capitaine. Est-ce qu'un Mlle Vanessa Bloome dans 24B s'il vous plaît rapport au cockpit? Et s'il vous plaît dépêchez-vous! Que s'est-il passé ici? Il y avait un DustBuster, une perruque, un radeau de sauvetage a explosé. One chauve, l'un est dans un bateau, ils sont tous deux inconscients! - Est-ce une autre blague d'abeille? - Non! Personne de voler l'avion! Ceci est la tour de contrôle de JFK, le vol 356. Quel est votre statut? Ceci est Vanessa Bloome. Je suis un fleuriste de New York. Où est le pilote? Il est inconscient, et ainsi est le copilote. Pas bon. Est-ce que quelqu'un à bord avoir une expérience de vol? Comme une question de fait, il est. - Qui c'est? - Barry Benson. De l'essai de miel ?! Oh génial. Vanessa, ce a rien de plus qu'une grosse abeille métallique. Il est obtenu ailes géantes, des moteurs énormes. Je ne peux pas piloter un avion. - Pourquoi pas? Est pas John Travolta un pilote? - Oui. Comment dur pourrait-il être? Attendez, Barry! Nous nous dirigeons dans quelques éclairs. Ceci est Bob Bumble. Nous avons une certaine nouvelles de dernière minute de l'aéroport JFK, où une scène de suspense est en développement. Barry Benson, frais de sa victoire juridique … Voilà Barry! … Est de tenter d'atterrir un avion, chargé avec les gens, les fleurs et un équipage de conduite d'incapacité. Fleurs ?! Nous avons une tempête dans la région et deux individus aux commandes avec absolument aucune expérience de vol. Juste une minute. Il ya une abeille sur ce plan. Je suis assez familier avec M. Benson et ses pas de compte-compères. Ils ont fait assez de dégâts. Mais est-il pas votre seul espoir? Techniquement, une abeille ne devrait pas être capable de voler à tout. Leurs ailes sont trop petits … Avons-nous pas entendu ce un million de fois? “L'aire de surface des ailes et la masse corporelle n'a pas de sens. ” - Obtenir ce sur l'air! - Compris. - Etre prêt. - Nous allons en direct. La façon dont nous travaillons peut être un mystère pour vous. Faire de miel prend beaucoup d'abeilles faire beaucoup de petits boulots. Mais permettez-moi de vous parler d'un petit boulot. Si vous le faites bien, cela fait une grosse différence. Plus nous avons réalisé. Pour nous, à tout le monde. Voilà pourquoi je veux obtenir abeilles Retour à travailler ensemble. Voilà la façon d'abeille! Nous ne sommes pas faits de Jell-O. Nous obtenons derrière un compatriote. - Noir et jaune! - Bonjour! Gauche, droite, bas, planer. - Bougez? - Oubliez vol stationnaire. Ce ne sont pas si difficile. Bip Bip! Bip Bip! Barry, ce qui est arrivé ?! Attendez, je pense que nous étions sur le pilote automatique tout le temps. - Cela a pu me aider. - Et maintenant, nous ne sommes pas! Donc, il se trouve que je ne peux pas piloter un avion. Chacun d'entre vous, nous allons obtenir derrière cet homme! Déplacez-le! Sortez! Notre seule chance est que si je fais ce que je ferais, vous me copier avec les ailes de l'avion! Ne pas avoir à crier. Je ne vais pas crier! Nous sommes dans un tas d'ennuis. Il est très difficile de se concentrer Je ne sais pas. Bonjour? Où? Non rien. Attendez une minute. - Quoi? - Je ne sais pas. - OK. Affirmatif! Bon. Bon. C'est tout. Prêt? N'ayez pas peur. - Droit. Où? Bien sûr - Merci. Que dites-vous? Ici. Ouais! ajustement. Oh oui. Avoir un grand Je suis désolé. 
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Conversation
Larry Stylinson - Une beauté d'insécurité Part 2
Louis: Je ne sais pas quoi faire Nick! J'aime vraiment le garçon et Dieu merci, il est français. J'allais mourir.
Nick: Comme votre ami, mon ami, je pense que c'est une bonne idée. Je veux dire .. Il a l'air, la voix et la personnalité. Que voulez-vous d'autre?
Louis: Tout! J'ai besoin de lui pour savoir que je ne suis pas un jouet. Donc ... je vais le conduire sur le premier.
Nick: Vous êtes une personne méchante. Tu ne devrais pas faire ça.
Louis: Et pourquoi pas, Nicky? Il est parfait, s'il reste il digne de confiance et s'il ne reste pas il n'est pas! C'est bien.
Nick: Parce que, vous ne savez pas à quel point les sentiments de Harry prennent à cela! Ça pourrait ętre trčs mauvais et alors ... et s'il devient déprimé?
Louis: Vous avez un point. Mais vous devez me faire confiance. Vous devez.
Nick: Eh bien, si vous êtes prêt à passer par ce ...
Louis: Je suis.
Nick: Nous avons besoin d'un plan! Attends ... Je sais! Je pourrais faire semblant d'être ton faux petit ami et regardons s'il t'aime et devient jaloux. Et pour le faire pisser, quand il veut faire quelque chose dire que vous sortez avec moi et nous allons discuter des changements.
Louis: Êtes-vous sûr? Je veux dire que j'aime vraiment sortir avec Harry.
Nick: Positif.
-
Back at Harry's Home:
Harry: Hey Lou, je me demandais si tu pourrais soigner mon fils? C'est vraiment important, s'il vous plaît! Je t'en supplie.
Louis: Harry, non! Je t'ai déjŕ dit que je sortais avec Nick. C'est pour voir comment vont les choses, d'accord? Quoi de plus important?
Harry: ...Rien ... Jamais l'esprit .. Amusez-vous.
Harry walks up the stairs and cries himself to sleep that night wondering why Louis didn't do it when he needed to go to his Mothers Funeral.
-
Second occasion it happens:
Harry: Salut Lou, peux-tu m'aider à réserver quelque chose?
Louis: Ne peut pas! A une date avec Nick. Je suis tellement amoureux.
Harry: Um .. sûr .. bien sûr .. bye ..
Louis: Est ce que tu vas bien?
Harry: Je vais bien.
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3rd Occassion (second last)
Harry: Putain de merde. Sainte merde. Sainte merde. Sainte merde. Oh mon dieu, merde, putain, putain! Papa! Pourquoi tu es mort aussi?
Louis: Vous allez bien?
Harry: Pouvez-vous rester ici pour aujourd'hui, du moins? S'il vous plaît. J'ai besoin de vous.
Louis: Vraiment? Je pense que tu es juste jalouse, idiot. Je serai de retour dans quelques heures, Nick et moi allons à une date.
Harry: D'accord. Au revoir.
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4th time it happened:
Harry: Dieu merde, toi aussi, Gemma? Je perds tout le monde!
Louis: Harry, tu n'as pas été toi-même dernièrement. Je suis vraiment inquiet. Vous avez été assez éloigné.
Harry: Moi?! Loin?! Je suis celui qui a besoin d'aide pendant que tu vas te foutre avec Nick à toutes les chances. Tu m'inquiète. Vous n'êtes pas le même. Je vous connais plus longtemps, je ne suis plus assez?
Louis: Je ne savais pas ...
Harry: Vous ne saviez pas non plus que 3 des membres de ma famille sont morts et que j'avais besoin que vous preniez soin de mon fils pour que je puisse aller à leurs funérailles. Mais non, Nick est plus important que mes parents n'est-ce pas ?!
Louis: Je suis vraiment désolé. Je n'étais pas vraiment Nick. Je pensais que si j'avais fait vous seriez jaloux et dites-moi de rompre avec lui. S'il vous plaît, pardonnez-moi!
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Suicide:
Dear Louis,
Je ne suis plus d'accord. Glissé dans ce que les gens appellent la dépression et les pensées suicidaires. Ce soir, je meurs, revivons les souvenirs ailleurs. Je t'aime. Au Revoir.
Sincèrement, Harry.
That night Harry was pronounced dead at 1:04 am in the morning leaving Louis to commit suicide at 5:04 am the next day.
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sacredwhores · 4 years
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Anne-Marie Miéville - Lou Didn’t Say No (1994)
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sacredwhores · 4 years
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Anne-Marie Miéville - Lou Didn’t Say No (1994)
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