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#mais jamais de remise en question dans cette mairie
maviedeneuneu · 2 years
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Quand la nouvelle lubie de la DGS c'est de dire qu'on n'aura plus le droit de se faire payer aucune heure supp qu'on fera, sauf celles qu'on fera les dimanches
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andrioucha · 3 years
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"Pouvoir tout dire" par David Cole
https://www.monde-diplomatique.fr/2017/11/COLE/58043
Le règne de M. Donald Trump ne doit-il pas nous inciter à réécrire le premier amendement de la Constitution américaine, qui garantit une totale liberté d’expression ? Les démonstrations de force des groupes racistes ou néonazis aux États-Unis ne doivent-elles pas nous conduire à limiter la liberté d’expression lorsque celle-ci sert d’alibi à des mots d’ordre de haine, à des actes de violence et à la remise en cause du principe d’égalité ?
Après la tragique éruption de violence survenue lors d’un attroupement de suprémacistes blancs à Charlottesville, en Virginie, le 12 août dernier, ces questions sont revenues brutalement à l’ordre du jour. Beaucoup se sont étonnés que l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), dont je suis le directeur juridique, ait soutenu l’organisateur de ce rassemblement, M. Jason Kessler, quand il a contesté la décision de la mairie de Charlottesville de lui retirer son autorisation de manifester. Quelle mouche nous avait donc piqués ? Les autorités proposaient de déplacer le rassemblement à un kilomètre et demi du lieu initialement prévu — l’Emancipation Park, aux pieds de la statue du général sudiste Robert E. Lee, menacée de déboulonnage et que M. Kessler et ses partisans entendaient protéger —, mais sans préciser en quoi le maintien de l’ordre public serait mieux assuré là-bas plutôt qu’ici. Comme le font depuis près d’un siècle les antennes locales de l’ACLU pour des milliers de défilés, le bureau de Virginie a fourni à M. Kessler une aide juridique afin qu’il obtienne l’autorisation de manifester. Les violences sanglantes qui s’en sont ensuivies justifient-elles qu’on restreigne le périmètre de la liberté d’expression ?
Le sort du premier amendement pourrait bien être en jeu. Selon une étude du Pew Research Center publiée en 2015, 40 % des Américains âgés de 18 à 40 ans estiment que l’État devrait avoir les coudées franches pour interdire les propos jugés stigmatisants à l’égard de telle ou telle minorité, un point de vue partagé par seulement 12 % de leurs compatriotes nés entre 1928 et 1945. Aujourd’hui, les jeunes attachent moins de prix à la liberté d’expression que leurs grands-parents. Dans la plupart des pays européens, le racisme n’est pas une opinion autorisée à s’exprimer librement, ce qui démontre qu’en démocratie ce sujet peut s’appréhender de plusieurs manières.
Les arguments en faveur de l’interdiction des propos racistes reposent fondamentalement sur l’idée que, lorsque la liberté d’expression entre en conflit avec l’égalité, c’est-à-dire avec l’impératif de non-discrimination, c’est ce dernier qui doit prévaloir (1). Pour les partisans d’une régulation du premier amendement, le « marché des idées » n’est pas cette mythique table de jeu où chacun débat sur un même pied avec ses contradicteurs, mais un espace hiérarchisé soumis à la loi du plus fort ou du plus bruyant. Quand un locuteur en domine un autre ou le réduit au silence, la liberté d’expression cesse d’opérer dans l’intérêt de tous. Les discours racistes ne sauraient avoir droit de cité, surtout dans un pays à ce point marqué par les violences sociales et étatiques infligées aux Afro-Américains tout au long de leur histoire, de l’esclavage d’hier à la ségrégation de fait d’aujourd’hui. D’autant, ajoutent certains, que le rapport de forces a changé. En 1977, quand la bourgade de Skokie, près de Chicago, accueillit un défilé de militants néonazis, le contexte politique de l’époque rendait cette parade d’opérette relativement inoffensive et par conséquent tolérable. Il en va tout autrement de nos jours, avec des suprémacistes blancs dont le meilleur ami n’est autre que le président des États-Unis lui-même.
Tous ces arguments sont parfaitement recevables. La société américaine est profondément inégalitaire et le fléau du racisme continue d’y faire des ravages. Nul doute que la parole raciste se concrétise par des passages à l’acte et produise un effet d’intimidation qui empêche des personnes vulnérables d’exercer leurs droits. Le malin plaisir pris par M. Trump à flatter le ressentiment blanc ainsi que sa réticence à condamner les adeptes du white power après les violences de Charlottesville encouragent les racistes à persévérer. Pourtant, aucune de ces vérités ne justifie que l’on permette à l’État de restreindre le champ de la liberté d’expression.
Opposer liberté et égalité conduit à une impasse. Le principe de la liberté de parole s’impose indépendamment de ses conditions d’exercice. Presque tous les droits humains — y compris celui à la libre expression — s’exercent selon des conditions inégales, parfois même en creusant les inégalités. Le droit de propriété, par exemple, profite plus aux millionnaires qu’aux pauvres. Les propriétaires jouissent davantage du droit à la vie privée que les locataires, qui, de leur côté, tirent un meilleur bénéfice de ce droit que les sans-logis. Le droit de choisir le mode d’éducation de ses enfants n’est pas d’une grande utilité pour les parents impécunieux qui ne pourront jamais inscrire les leurs dans une école privée — il contribue en réalité à la ségrégation scolaire et à la reproduction des privilèges. Les droits de la défense avantagent le justiciable qui a les moyens de se payer les services d’un avocat influent, au détriment du malchanceux qui dépend des subsides de l’État pour s’en remettre à un commis d’office — et tant pis si ces droits se paient au prix d’une flagrante injustice structurelle de l’appareil judiciaire.
Certains objectent que le premier amendement fait exception, dans la mesure où l’inégalité entre celui qui monopolise la parole et celui qui n’y accède que rarement, voire jamais, fausse le « marché des idées ». Mais ce marché n’est qu’une métaphore : il ne désigne pas une méthode scientifique visant à définir une vérité, mais la possibilité d’un choix dans un éventail d’opinions. Il suggère simplement que l’État reste neutre plutôt que de nous dicter ce qui est vrai et de nous interdire le reste. On peut légitimement douter des « débats » où prédomine le point de vue des hommes d’affaires capables d’acheter l’accès à la parole publique, mais on ne gagnerait rien à laisser l’administration Trump — ni celle d’un Obama, d’ailleurs — contrôler ce qui peut être dit ou doit être tu. Tant que nous considérons la liberté d’expression comme un critère de la vie démocratique et comme une condition de l’équilibre des pouvoirs, nous nous trahirions nous-mêmes en autorisant nos dirigeants à gommer les points de vue qui leur paraîtraient inappropriés, erronés ou offensants.
Le racisme structurel qui charpente l’histoire des États-Unis change-t-il la donne ? Assurément, les Afro-Américains ont subi un préjudice unique que le pays peine à prendre en compte. Mais réserver un traitement à part aux invectives dont ils sont la cible ne ferait que bafouer le principe essentiel de la liberté d’expression — la neutralité de l’État — sans pour autant leur rendre justice. Et que faire des propos haineux déversés sur les autres minorités ? Amérindiens, Asiatiques, Latinos, musulmans, femmes, lesbiennes, gays, bisexuels et trans (LGBT) — chacun de ces groupes a son expérience particulière des mécanismes d’oppression et de discrimination à l’œuvre dans la société. Les pouvoirs publics doivent-ils censurer toute expression verbale jugée insultante ou stigmatisante pour l’un ou l’autre de ces groupes ? Et si tous ne peuvent être logés à la même enseigne, selon quels critères identifier ceux qui méritent une protection spéciale ?
Quand bien même nous trouverions une réponse satisfaisante à ces questions, nous nous heurterions toujours à la plus épineuse d’entre toutes : comment définir un propos illicite ? L’État doit-il être en mesure de réduire au silence tout argument contre la discrimination positive ou sur les différences génétiques entre femmes et hommes, ou doit-il limiter sa censure aux braillements de comptoir racistes et sexistes ? Diagnostiquer une discrimination est chose aisée ; établir des critères rigoureux permettant d’identifier et d’éliminer les propos discriminatoires, sans donner à l’État le pouvoir discrétionnaire de dire le bien et le mal et de causer par là même de nouvelles discriminations, c’est mission impossible.
Ne vaut-il tout de même pas la peine d’essayer, avec un Donald Trump à la Maison Blanche et des suprémacistes blancs qui entendent sonner l’heure de la revanche ? Tirer pareille conclusion serait une erreur funeste. Si nous confiions à l’État le pouvoir de criminaliser les propos attentatoires aux « valeurs américaines », M. Trump et ses alliés ne seraient que trop heureux d’en user et d’en abuser. Toute limitation étatique de la liberté d’expression aboutit en effet à cette contradiction majeure : elle vise à protéger les minorités vulnérables en renforçant les prérogatives d’un État qui se proclame l’émanation de la majorité. Pourquoi donc les minorités confieraient-elles aux représentants de la majorité le soin de décréter quels discours doivent être bannis ou permis ? Il fut un temps aux États-Unis où la plupart des Blancs considéraient la ségrégation des Noirs comme la façon la plus adéquate d’assurer l’égalité raciale — « égaux mais séparés », disait l’adage. Le droit de contester les vues dominantes, inscrit dans le premier amendement, nous a permis de les rejeter.
Comme le rappelait l’ancien esclave et militant abolitionniste Frederick Douglass, « le pouvoir ne concède rien sans réclamation. Il ne l’a jamais fait et ne le fera jamais ». Tout au long de notre histoire, les minorités opprimées ont fait usage du premier amendement pour s’exprimer, s’associer et se rassembler en vue de réclamer leurs droits — l’ACLU les a toujours soutenues dans leur combat. Que seraient devenus les mouvements pour les droits civiques, les droits des femmes ou les droits des LGBT sans le solide appui du premier amendement ?
Bien entendu, il serait infiniment plus commode pour l’ACLU de ne représenter les intérêts que de ceux dont elle partage la philosophie. Mais, en réservant la liberté d’expression à ceux qui pensent comme nous, quelle base nous reste-t-il pour exiger des autres qu’ils tolèrent des points de vue opposés aux leurs ?
David Cole
Directeur juridique de l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), fondée en 1920 pour défendre la liberté d’expression garantie par le premier amendement de la Constitution américaine et apporter un concours juridique aux groupes, souvent minoritaires et impopulaires, qui font valoir publiquement leur point de vue. Une version longue de cet article est parue dans la New York Review of Books (28 septembre 2017).
(1) Parmi les principaux ouvrages publiés aux États-Unis qui défendent ce point de vue, citons en particulier Mari J. Matsuda, Charles R. Lawrence III, Richard Delgado et Kimberlé Williams Crenshaw, Words That Wound : Critical Race Theory, Assaultive Speech, and the First Amendment, Westview Press, Boulder (Colorado), 1993. cf. également Jeremy Waldron, The Harm in Hate Speech, Harvard University Press, Cambridge (Massachusetts), 2012.
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unarbreenflandres · 3 years
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Jean-Claude, à la recherche de son père biologique
Il est de tradition, en fin d’année, de faire un bilan des douze mois écoulés. Je ne reviendrai pas sur mes publications de l’année par contre je mettrai en exergue une recherche de paternité qui m’a occupée durant quelques mois.
J’ai une correspondance ADN pour laquelle je n’ai pas encore trouvé notre parenté.  Il s’agit de Jean-Claude qui vit dans l’Aveyron. Je l’ai contacté une première fois en novembre 2019 puis à nouveau en mai 2020.
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Je ne partage avec Jean-Claude, sa soeur et l’un de ses frères qu’un modeste segment sur le chromosome 22 mais il a la particularité d’être triangulé c’est à dire que nous avons le même ADN en commun et cela prouve notre parenté.
C’est à ce moment-là qu’il m’a répondu, par mail, qu’il était préoccupé par un autre problème.
Je lui ai tout de suite proposé de l’aider car je le sentais vraiment au pied du mur.
Nous avons eu une conversation d’une heure au téléphone dans laquelle il m’a exposé sa situation.
Il est le troisième d’une famille de quatre enfants. Ses parents ont divorcé lorsqu’il était très jeune. Son père a gardé les deux aînés avec lui et sa mère a élevé les deux plus jeunes dont Jean-Claude.
Il avait toujours eu dans l’idée qu’il était différent de sa sœur et de ses frères et que son père n’était peut-être pas son vrai père bien que celui-ci n’ait jamais fait de différence entre ses quatre enfants. D’ailleurs, Jean-Claude m’a précisé qu’ils étaient très unis tous les quatre.
En septembre 2019, juste après le décès de son père, il a voulu en avoir le cœur net et les quatre enfants ont fait le test ADN de My Heritage.
Et ses doutes se sont révélés exacts : son père à l’état-civil n’était pas son père biologique.
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 Jean-Claude et sa correspondance de 5,4% d’ADN ont 14 segments d’ADN en commun dont le segment le plus long, situé sur le chromosome 5, a une longueur de 101,2 centimorgans.
Il m’a indiqué qu’il partageait 5,4% d’ADN avec une personne de l’Hérault qu’il a aussitôt contactée. Cela signifie qu’ils ont des grands-parents ou des arrière-grands-parents ou encore des arrière-arrière-grands-parents en commun. Cette personne l’a renvoyé vers un cousin de son père qui avait fait des recherches généalogiques. Celui-ci a très vite compris de quoi il s’agissait. Lorsque Jean-Claude lui a parlé du lieu où habitaient ses parents, dans l’Aveyron, il a tout de suite fait le rapprochement avec l’oncle de la mère de la personne de l’Hérault.  L’oncle a vécu, durant quelques années, précisément là où habitaient ses parents et il est probablement le père de Jean-Claude.
Mais il en avait trop dit et lorsque Jean-Claude l’a rappelé, un peu plus tard, il lui a conseillé de laisser tomber.
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Jean-Claude est donc le cousin germain de la mère de sa correspondance de 5,4% d’ADN et le père biologique de Jean-Claude est le jeune frère du grand-père de sa correspondance de 5,4%. Ils ont en commun les arrière-grands-parents de sa correspondance de 5,4%. (tableau source My Heritage)
Jean-Claude connaissait donc le nom de celui qui était possiblement son père biologique, il avait trouvé son adresse et son numéro de téléphone dans les Pages Blanches, il avait même vu sa maison sur Google Maps mais il ne voulait pas l’appeler directement.
Nous nous sommes partagés le travail de recherche.
 1) Il fallait tout d’abord s’assurer que son père biologique avait bien vécu là où ses parents vivaient lorsqu’il est né.
Je lui ai conseillé d’avoir accès aux listes électorales ou aux recensements de population précédant sa date de naissance.
Il a demandé à la mairie de la commune où ses parents habitaient au moment de sa naissance à pouvoir consulter les listes électorales et le recensement de population les plus proches de sn année de naissance mais cette demande n’a pas abouti car la mairie n’a rien retrouvé.
Il s’est également rendu aux archives départementales de Rodez afin de consulter un journal local et peut-être trouver une trace de son père biologique dans la commune en question mais là encore, il n’a rien trouvé.
  2) Il fallait aussi trouver le lien de parenté entre « sa correspondance » de 5,5% d’ADN et son père biologique ainsi qu’avec d’autres porteurs du même nom résidant ou ayant résidé dans l’Hérault.
J’ai ratissé Internet de long en large : Gallica, Retronews, les Pages Blanches, Copains d’Avant, Google, Geneanet, les Archives Départementales de l’Hérault, les décès de l’INSEE et My Heritage.
J’ai tout d’abord trouvé une famille du même nom que son père biologique qui est venue d’Espagne pour aller Algérie au milieu du XIXème siècle, piste que j’ai fini par abandonner.
J’ai ensuite trouvé dans le Journal Officiel du 21 septembre 1927, une demande de naturalisation française pour une famille venant d’Espagne (de la même région que la famille précédente) et qui s’est installée dans l’Hérault. Les trois premiers enfants étaient nés en Espagne mais d’autres sont venus au monde en France et les premiers enfants ont eu eux-mêmes des enfants.
En consultant les tables décennales d’une commune de l’Hérault, mitoyenne de celle où réside son père biologique, j’ai relevé plusieurs noms et dates de naissance et je me suis adressée à la mairie pour avoir les actes de naissance.
J’ai dû m’y reprendre à deux fois avant d’avoir l’acte de naissance de son père biologique car la date de naissance indiquée sur la table décennale était fausse. Il est né un mois plus tôt que la date indiquée.
Le 26 juin, j’envoyais un mail à Jean-Claude, avec l’acte de naissance recherché. Il a mis du temps à comprendre qu’il avait sous les yeux l’acte de naissance de son père biologique.
Il avait une soif de tout savoir, il voulait avoir sa photo pour voir s’il lui  ressemblait, il voulait savoir combien il avait d’enfants.
Début juillet, il est parti passer ses vacances en famille, au cap d’Agde comme à son habitude, et vous pensez bien qu’il n’a pas pu s’empêcher d’aller là où réside son père biologique. Et, en passant plusieurs fois dans sa rue, il a réussi à le voir, alors qu’il rentrait chez lui, après sa promenade matinale.
Cela lui a fait énormément de bien de le voir au moins une fois. Il l’a trouvé très avenant avec les personnes qu’il croisait dans la rue et il lui a même dit bonjour sans savoir, bien sûr, qui il était.
  3) Nous nous sommes ensuite penchés sur ses enfants
Nous connaissions déjà l’ainé des enfants car son grand frère de l’Aveyron se souvenait du prénom de ce petit garçon qui accompagnait parfois son père lorsque celui-ci venait rendre visite à sa famille.
Il restait à trouver les autres enfants et Facebook nous a été d’une grande utilité. Nous avons cherché si des enfants de la famille avaient vu le jour dans l’Aveyron, cela aurait été une preuve que la famille de son père biologique avait bien résidé dans l’Aveyron mais la recherche a été négative.
Lorsque je lui ai annoncé que l’un des enfants louait un appartement de vacances dans l’Hérault, il s’est dit que ce serait une belle entrée en matière pour faire connaissance avec ses demi-frères. En réservant l’appartement par téléphone pour début septembre, il a pu discuter avec l’un des fils de son père biologique qui lui a confirmé qu’il avait bien passé quelques années dans l’Aveyron, vers l’âge de sept à neuf ans.
Lors de la remise des clés de l’appartement de vacances, Jean-Claude a annoncé à son hôte qu’il était sûr à 95% qu’ils étaient des demi-frères. Il lui suffisait d’accepter de faire un test ADN pour en avoir la certitude. Il avait pris la précaution de se munir d’un test ADN afin de pouvoir lever tout doute sur leurs liens.
Jean-Claude n’a pas revu le frère aîné mais un des plus jeunes frères l’a invité à passer chez lui. Ils ont eu un très bon contact et il a accepté spontanément de faire le test ADN. Il l’a aussi remercié de ne pas être allé voir directement leur père commun.
Cette semaine de vacances restera inoubliable pour lui.
Il a eu le résultat du test ADN le 5 octobre et il confirmait que la personne testée était bien son demi-frère !
La vérité sur ses origines l’a apaisé et soulagé. Il s’est senti dégagé d’un poids.
Jean-Claude a maintenant fait la connaissance de ses trois nouveaux frères et pour l’instant leur père n’a pas encore été mis au courant de son existence.
 Il m’est reconnaissant de l’avoir aidé, épaulé et il m’a dit que je resterai toujours liée, dans son esprit, à ce moment décisif de sa vie.
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Voici ce que propose My Heritage en ce qui concerne mon lien de parenté avec Jean-Claude, nous pouvons avoir au mieux un de mes arrière-arrière-grands-parents encommun.
En ce qui concerne notre parenté, le croisement de nos arbres généalogiques ne donne rien. Je pense qu’elle est sûrement due à une autre rupture de filiation et j’espère bien la trouver un jour.
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Compte rendu du conseil municipal du 24 septembre 2020.
Ce résumé ne sert pas à dresser une ligne exhaustive de toutes les délibérations et de leur détail. Nous renvoyons celles et ceux qui veulent aller plus loin à la lecture du livret du conseil municipal qui sera en ligne sur le site internet de la ville d'ici une semaine. L'objectif de ce compte rendu est de faire un résumé des points qui nous ont semblé importants et de donner notre opinion dessus. Parmi les éléments que nous retenons de ce conseil municipal, il y a ceux que nous pouvons saluer, ceux sur lesquels au contraire nous jugeons important de dire notre désaccord, ceux sur lesquels nous portons des points de vigilance et enfin un grand nombre de points techniques peu sujets à débats.
Parmi les éléments à saluer :
La volonté commune de la majorité comme de la minorité – avec des prises de paroles de Stéphane Le Foll et Marietta Karamanli – d'apporter leur soutien aux 150 salarié.e.s d'EARTA (ex-Presstalis) menacés de licenciement. Ils co-écriront un courrier au gouvernement et au président de la République. Certain.e.s de ces salarié.e.s qui étaient présent.e.s dans l'assistance ont apprécié. Il est clair que sur ce point c'est au gouvernement de prendre ses responsabilités et que la Mairie ne peut malheureusement intervenir beaucoup plus. [Pour plus d'informations sur le sujet : https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/les-150-travailleurs-handicapes-sarthois-d-earta-craignent-pour-leur-emploi-1594052890] Autre points qui mérite d'être salué, le vote des subventions aux associations qui interviennent sur le champs de la solidarité et de l'aide alimentaire qui ont été particulièrement sollicitées ces derniers mois du fait de l'impact social et économique de la crise de la COVID. Parmi ces aides :  SECOURS CATHOLIQUE 20 000,00 €  SECOURS POPULAIRE 20 000,00 €  CROIX ROUGE 9 050,00 €  TARMAC 10 000,00 €  LES CHEMINS DE TRAVERSE (LA BERTOCHE) 2 000,00 €  FEMMES SOLIDAIRES 2 000,00 €  BANQUE ALIMENTAIRE 20 000,00 €  Ces aides avaient été annoncés par le Maire du Mans durant le confinement et c'est donc leur réalisation concrête qui était ainsi actée par le Conseil Municipal.  Nous saluons donc le fait que la ville sache prendre ses responsabilités en matière d'aide aux plus démuni.e.s. Yves Calippe, adjoint aux solidarités et membre du groupe des élu.e.s de sensibilité communiste et humaniste qui a rapporté cette délibération a souligné à juste titre que ces aides ne pouvaient être que des pansements et que le gouvernement devait prendre bien plus ses responsabilités en matière d'aide aux plus démuni.e.s.  Nous saluons également l'adoption de la délibération numéro 3*, à savoir un apurement des créances irrécouvrables. Pour expliquer un peu plus, cela concerne les familles qui doivent de l'argent à la ville du Mans pour une raison ou une autre et qui ne sont plus en mesure de payer ces dettes. La ville du Mans face à ces cas d'insolvabilité des familles les plus fragiles fait donc une remise gracieuse.   En tout cette remise s'élève à 139 611 euros. 
Les points sur lesquels nous sommes en désaccord.
La point d’achoppement principal est bien entendu la question des délibérations 2 et 7 dans lesquelles il a été question d'autoriser un avenant de plus de 1 million d'euros au stade MMArena. D'abord par le biais d'une subvention de 162 150 euros pour le renouvellement et la mise aux normes d'équipements informatiques et d'écrans géants, mais ensuite également pour la prise en charge de travaux et de mises aux normes d'équipements (là encore) pour un montant total de 985 227 euros. Dont plus de 700 000 sont consacrés au remplacement de caméras de vidéo surveillance. C'est bien entendu sur ce second point que l'opposition fut la plus forte. Le groupe Europe Ecologie Les Verts a voté contre cette mesure et le groupe Citoyen, écologiste et solidaire s'est abstenu, tandis que le groupe socialistes et républicains et le groupe des élu.e.s de sensibilité communiste et humaniste ont voté pour, provoquant son adoption.  Voici l'analyse que nous pouvons faire du sujet. Bien entendu, il est scandaleux que de l'argent public continue d'aller au financement de ce stade géré in fine par Vinci. Toutefois, ce vote ne pouvait être évité. En effet, la convention et les multiples avenants signés lient la mairie à Le Mans Stadium et OBLIGENT la ville à prendre en charge ce genre de factures. Mais à minima il aurait été possible d'étaler cette dépense sur plusieurs années, le temps de régler la question d'un club résident (tel qu'annoncé au Conseil municipal de juillet) qui prendrait à sa charge ces dépenses. Cette situation est in fine le résultat de l’engagement aberrant pris par la Ville  au moment de la signature du partenariat Public-Privé avec Vinci. De fait, la bataille à porter n'est pas tant sur ce nouvel épisode de dilapidation de l'argent public mais sur la convention en elle-même. Nous aimerions voir la mairie porter un combat politique et juridique pour dénoncer et faire casser cette convention ou du moins pour qu'un audit sérieux et indépendant soit mené pour évaluer si elle est honnête pour les contribuables. En effet, les Partenariats Publics Privés ont à maintes reprises prouvé en France qu'ils ne se faisaient jamais en faveur des collectivités.  Autre enseignement de cette délibération : le coût exorbitant de la vidéo surveillance, alors même que ces caméras sont le fer de lance de la politique sécuritaire de Stéphane Le Foll. Si le renouvellement d'une centaine de caméras localisées autour d'un stade coûte plus de 700 000 euros, quel coût cela représente pour une ville entière ? Cet argent ne serait-il pas mieux employé en politique de prévention et en présence humaine ?  Enfin, on notera une forme d'opportunisme politique peu à l'honneur de Stéphane Le Foll dans le calendrier de présentation de cette délibération.  Cet investissement dans le stade MMArena a en effet été présenté comme ayant déjà été « trop reporté », tant et si bien qu'il n'est plus possible d'attendre. Marietta Karamanli, a insisté, à juste titre, pour savoir « depuis quand » cette dépense était reportée. Stéphane Le Foll n'aura pas donné de réponse franche, l’embarras était palpable, « deux ans peut être » lâchera-t-il brièvement. On comprend de fait de quoi il a été question : cette dépense, pourtant absente de son programme pour les municipales, a été reportée à après les élections afin de ne pas provoquer de mécontentement de la population. Ce genre de stratégie électoraliste nous semblent être un mauvais signal démocratique. Autre point clivant : la question du travail le dimanche. Plus précisément, la délibération 8 qui prévoit d'autoriser les commerces d'ouvrir 7 dimanches par an en 2021 au lieu de 5 préalablement. Une décision qui selon Stéphane Le Foll aurait été prise pour harmoniser les pratiques entre les communes de l'agglo, dont La Chapelle Saint Aubain (où le nombre de dimanche était déjà de 7) et Le Mans. À ce sujet, l'élu Europe Ecologie Les Verts Rémi Batiot fit une intervention très pertinente pour rappeler les méfaits sociaux du travail le dimanche souvent subis par les travailleurs et travailleuses mais aussi pour rappeler cette simple évidence : ce n'est pas parce que les magasins ouvrent plus, qu'on a plus d'argent pour consommer... aussi aucune création de richesse ne sortira d'une telle mesure. Enfin, il a affirmé que ce genre de mesures est du type à faire appel d'air. En effet, dès qu'un commerce ouvre le dimanche, les autres à proximité veulent le faire et par effet d’entraînement le travail du dimanche continue de croître dans notre société.  Nous sommes d'accord avec cette analyse. Au final, seul le groupe Europe Ecologie Les Verts aura pris ses responsabilités en votant contre cette mesure.  Dernier point clivant du conseil, le nom donné à deux voies nouvellement crées au Mans : Gabriel Bordereau et René Buon. Soit deux noms d'hommes. Alors même que la précédente mandature à laquelle avait appartenu Stéphane Le Foll avait pris l'engagement que désormais au Mans une commission ferait en sorte que pour toutes nouvelles rues autant de noms de femmes que d'hommes seraient créés. Une proposition intéressante même si elle ne permet pas de rattraper le retard en termes de féminisation de l'espace public. Rappelons qu'en France, aujourd'hui, seulement 6 % des rues portent le nom d'une femme. C'est ce qu'a  expliqué Hélène Laforêt du groupe Citoyen, écologiste et solidaire. Dans un très bon discours elle a rappelé à quel point il était important de ne pas mettre que des hommes en avant afin de contribuer à lutter pour la cause féministe et faire reculer l'idée selon laquelle les hommes seraient plus compétents que les femmes. Face à cela, énervement de Stéphane Le Foll qui renvoie l'opposition dans les cordes et passe en force sur ces noms. La concertation ne semble donc pas être à l'ordre du jour.... Dernier point qui nous a semblé fort étrange : une petite phrase glissée par le Maire en début de séance à l'attention des journalistes. Il les a encouragés à ne pas divulguer les documents de travail du conseil municipal avant qu'ils soient votés. Cela nuirait selon lui à la légitimité du conseil municipal, seul à même de pouvoir débattre et voter sur ces sujets. Comment ne pas le prendre comme une fin de non recevoir à notre demande de transparence des données publiques que nous avions exprimée en début de semaine?  Pour la transparence aussi il faudra repasser...
Les points de vigilance
Nathalie Buchot, adjointe EELV déléguée à la nature en ville, a présenté plusieurs délibérations relatives à des parcs et bois du Mans.  Deux retiennent particulièrement notre attention. Une concerne le Parc du Gué Maulny et l'autre le bois Robert Manceau. En ce qui concerne le Gué Maulny il s'agissait de donner un accord de principe pour le lancement d'une vaste consultation des associations et usagers du parc afin de mener des travaux de réaménagements.  Pour le moment, impossible de savoir quelle direction cela prendra mais le cahier des charges semble être celui de l'écologie et du respect de la dimension naturelle du site. A suivre donc. On s'étonnera tout de même que la concertation soit dirigée  par un cabinet de maîtrise d'ouvrage privé. N'est-ce pas le rôle politique de l'équipe municipale d'animer le débat démocratique à ce sujet ? Quant au bois Robert Manceau, il s'agit d'y mener des travaux pour le valoriser et le rendre plus accessible. Ironiquement le point de vigilance a été donné par Nathalie Buchot elle-même : "Attention à ne pas uniformiser tous les bois de la ville à force de vouloir les valoriser". Nous n'aurions pas mieux dit.... En matière d'aménagement du territoire, un accord de principe a également été donné pour le lancement d'un projet de réaménagement et de mises aux normes du Palais des Congrès. Le PCC actuel étant présenté comme trop vétuste et plus à même d'attirer des séminaires. Si on peut se féliciter de l'abandon du pharaonique projet de construction d'un second Palais des Congrès dont rêvait feu Jean-Claude Boulard, nous pouvons avoir quelques motifs d'inquiétudes sur ces travaux de réaménagements. N'y a t'il pas là un risque de nouveau gouffre financier pour la ville du Mans? Nous suivrons de prêt les prochaines délibérations à ce  sujet. Notons aussi que les effectifs des agents municipaux vont se réduire d'un équivalent de 6 postes. Ces départs se font par des jeux de mutation interne et des départs non remplacés. Manifestement, il s'agirait de tâches qui ne seraient plus nécessaire de remplir. Si ces 6 postes ne représentent pas grand chose en soi au vu de l'effectif global, nous serons vigilant tout au long des années à venir, que derrière de petits nombres de départs répétés, une austérité larvée ne soit à l'œuvre sur la masse salariale municipale. Rejoignez Le Mans Collectif Citoyen : [email protected] *A posteriori nous devons revenir sur cette délibération numéro 3 que nous n’avions pas comprises convenablement. Sa dimension sociale étant beaucoup moins importante que nous l’avions pensé de prime abord. En effet, les admissions non-valeurs concernées par cette délibération ne sont pas des annulations de dettes à proprement parler mais sont un moyen de décharger le comptable public de sa mission de recouvrement des créances quand celui-ci constate qu'il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour recouvrer la dette. Ce n'est donc pas annulation de la dette. Cependant celle-ci ne fera plus l'objet de relances par le trésor public. Par ailleurs, une créance admise en non-valeur peut faire l'objet d'un recouvrement par la suite.
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marlenecollineau · 5 years
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Et pourquoi n’installe-t-on plus les sound systems dans le centre de Nantes ?
Évidemment, écrire sur le sujet alors même qu’un homme est toujours porté disparu, peut paraître décalé. Mais voilà, je vois bien combien la pente est glissante et comment on risque de solutionner le drame de la Fête de la musique 2019, à Nantes. Parce que, entre nous, je ne crois pas du tout en l’IGPN pour établir les responsabilités policières. Parce que, depuis des mois, des années, en réalité, on assiste à une démission du politique face aux stratégies du maintien de l’ordre en France. Et si les femmes et les hommes politiques n’ont plus d’avis sur le type de maintien de l’ordre qu’il est souhaitable de déployer, s’il n’existe pas de discussion sur la force déployable à l’égard des manifestations en France, si aucun compromis social n’est discuté à ce sujet, alors on a des flics qui ont plein pouvoir et qui n’ont aucune raison de faire que les choses changent. On a un ministre de l’Intérieur surnommé « premier flic » de France là où il devrait être, en réalité, être leur premier interlocuteur et contradicteur...
Mais voilà, moi, je m’interroge sur les suites qui vont être données à ce drame. Parce que si les suites ne sont pas une remise en cause profonde du système de maintien de l’ordre -et je n’y crois pas, donc-, les suites risquent d’être au mieux la pose de garde-corps sur l’île de Nantes, au pire l’interdiction des murs de son à Nantes. Youpi.
Et je m’interroge. Pas plus tard qu’il y a une dizaine d’années, il était possible de poser de la musique électro au cœur de la ville. Square Mercœur. On y laissait les copains·ines qui n’avaient pas envie de rentrer dès minuit passé et ça dansait avec un sac Eastpack vissé sur le dos en écoutant du son jusqu’à tard.
Et l’énorme chantier de réaménagement de l’île Beaulieu a démarré. Cette dernière est devenue île de Nantes. Et une des fonctions affectées à la partie ouest de l’île, c’est-à-dire à la zone Parc des Chantiers / Prairie-au-Duc / Quartier de la Création, a été la concentration de bars de nuit, événements festifs et bruyants. Pratique, dans un quartier qui devait être la vitrine de l’attractivité de la Ville. Une ville qui ne s’arrête jamais. Qui bosse jour et nuit. Qui foisonne 24h/24. Jeune et enivrée.
D’abord, cela pose la question de la vie entre les quartiers et du choix délibéré d’affecter à des quartiers des fonctions. Ne nous leurrons pas, ce type de choix induit de l’homogénéité sociale et générationnelle. (Même avec des palliatifs volontaristes -et utiles- sur la production de logements.)
Ensuite, ça a apaisé un centre-ville plus historique, lui octroyant une fonction de journée, plus tourné vers le tourisme et le commerce. Ce qui n’empêche pas à la nuit d’exister. Mais ce qui, d’une certaine manière, rend les habitant·e·s plus exigeant·e·s. Exemple : « j’ai choisi d’habiter place Royale, pas près du Hangar à Bananes donc j’ai le droit au calme ». Mais comment dire ? Pourquoi imagine-t-on aujourd’hui que vivre en hyper centre devrait préserver de la ferveur populaire « Champions du Mooooonde ! », des manifestations sociales « Macron, t’es foutu ! La jeunesse est dans la rue ! » ou des concerts d’électro ?
En fait, les Nantais·e·s habitent Nantes, l’investissent et lui reconnaissent un centre, un cœur de ville. Peu importe les opérations d’aménagement : île de Nantes hier, Bas-Chantenay demain, les Nantais·e·s savent où est la vie. Comparez-le à n’importe quelle commune de 1 000 habitant·e·s qui ouvre un foyer des jeunes en dehors du bourg. Bien sûr, quand il y aura des activités organisées, ils s’y rendront. Parce que le lieu est beau, bien agencé. L’acoustique intéressante, les équipements sympas. Mais dès qu’il n’y aura rien, vous retrouverez les jeunes du village sous l’abribus, face à la mairie. Et c’est ça qui est beau. Le vide de politiques publiques, c’est aussi la part belle à l’émotion, au spontané, à l’envie. Ce sont ces jeunes qui, quand ils s’ennuient, quand ils veulent montrer qu’ils existent, font le piquet face à la mairie, sous l’abribus.
Si je le compare avec notre mur du son de vendredi dernier, c’est aussi parce que la musique électro, les teufeurs, ce sont des oublié·e·s des politiques publiques. Ils ne demandent pas grand-chose si ce n’est la possibilité, parfois, d’exister, de se retrouver et donc de pouvoir investir des lieux. Qui soient adaptés à ces rencontres. Je ne dis pas que le quai Wilson ne l’est pas. (Je rappelle que c’est la charge policière qui a provoqué la chute des personnes, pas l’absence de garde-corps.) Je dis que l’éloignement géographique de la Ville des passionné·e·s de musique électro, c’est aussi leur marginalisation sociale. Parce qu’évidemment, les curieux·ses ne découvriront pas cette manifestation par hasard. Parce qu’évidemment, les décideurs·ses ne feront aucun bain de foule quai Wilson. Parce qu’évidemment, cela conforte les habitant·e·s du centre-ville de la gêne occasionnée par la pose d’un mur de son -un soir par an... !- et donc de la nécessaire rétrogradation de celles et ceux qui kiffent le son électro plus loin, au bout d’une île. Voyez le symbole.
Alors qu’en fait, on s’en fout du bruit une fois par an. Mais genre vraiment. Je n’écris pas que c’est supportable pour toutes et tous ni que cela ne crée aucune souffrance mais je suis persuadée que pour vivre bien ensemble, il faut aussi laisser parfois notre confort se faire bousculer : par un concert de klaxons lors d’une belle victoire sportive, par des tessons de verre jonchant le sol le lendemain d’un apéro géant sur les quais de l’Erdre, par une route bloquée par le service d’ordre de la CGT. Vivre ensemble, c’est aussi accepter que notre quotidien vienne à frotter avec celui d’autres qui ne vivent pas comme nous. Ça ne signifie pas qu’il ne faut rien organiser. Au contraire, ça signifie qu’il faut discuter les moments où l’on fait entrer cette gêne dans la ville, notamment en imaginant comment une majorité de personnes peut découvrir cette gêne sous une autre forme : celle d’une pratique, d’une passion, d’un mode de vie pour d’autres. D’un plaisir. Et je crois que c’est là toute la grandeur de la Fête de la musique. Se frotter à ce qui n’est pas notre quotidien, brasser les gens, les cultures, les imaginaires. Vivre ensemble dans un bruit continu assumé. Une fois par an.
Et j’en reviens là à mes jeunes de communes rurales. J’ignore si vous connaissez cette tradition du 1er mai (que j’avoue réac au possible !). Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, les jeunes s’introduisent dans les jardins, dans les cours et ramassent tout ce qui traîne : vélos, pots de fleurs, brouettes, poubelles... tout ! Et ils trimballent cela jusque sur la place de la mairie. Le lendemain matin, tout le monde se retrouve sur la place de la mairie pour récupérer ses affaires, dans un fatras assumé. La seule manière de faire perdurer cette tradition sans que les habitant·e·s ne se plaignent -ou qu’un chasseur amateur ne tire sur un jeune au milieu de la nuit-, c’est évidemment que cela se passe sur la place de la mairie. Au cœur de la vitalité démocratique. Au cœur de la vie. C’est évidemment que ce soit une manifestation qui brasse joyeusement les gens et les générations. C’est évidemment que le ou la Maire salue tout ce petit monde et qu’on rigole ensemble.
La seule manière de comprendre la musique électro, c’est de la mettre au cœur de la vie. C’est de ne pas marginaliser ces jeunes qui doivent se sentir franchement ignoré·e·s par le monde qui les entoure. C’est d’assumer qu’un mur de son est compatible avec la vie autour, comme la fête foraine est compatible avec la vie autour. C’est d’assumer qu’il n’est pas nécessaire d’éloigner les événements festifs des immeubles haussmanniens nantais. Pire, d’arrêter de trier les événements musicaux et de les distribuer géographiquement le soir où, justement, on est sensé être ensemble. Sans quoi on entendra toujours ci-et-là : « Ces jeunes sont tombés dans la Loire. Oui mais... ». Il n’y a pas de « Oui mais ». Il faut organiser la défense des manifestations populaires au cœur de la vie. Il faut proposer en cœur de ville, qu’il est à la mode de nommer « centralité » la rencontre du grand public, des gens, avec des sous-cultures, qui n’en sont pas, mais qui sont des cultures minoritaires, souterraines. Il faut se souvenir qu’il y a quinze ans le square Mercœur devenait le temps d’une soirée un lieu de rassemblement électro. Et que ce serait possible et souhaitable encore aujourd’hui, comme à Rennes où les sound systems sont installés plein centre, esplanade Charles de Gaulle et place des Lices -vous regarderez sur une carte. Il faut brasser les habitudes et que chacun·e prenne bien conscience que sans cela, demain, c’est sa propre pratique, sa passion, son mode de vie, qui pourrait être réprimé sévèrement et violemment par une police dont plus personne ne discute des contours d’intervention. Il faut favoriser la solidarité et l’empathie entre nous. À Nantes, tout le monde devrait être vent debout contre la charge policière de la nuit de vendredi à samedi. Tout le monde devrait soutenir avec évidence celles et ceux qui en ont été victimes. Et ça s’appellerait le vivre ensemble.
Une dernière chose. Vous vous dîtes « Elle exagère. Ce n’est pas parce qu’on éloigne géographiquement la musique électro qu’on la déconsidère socialement. » Alors pourquoi mettre la programmation musicale programmée la plus tard sur un site qu’un paquet de gens estime dangereux ?
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matthias-songbook · 4 years
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Fermeture du bar La Féline – le rock est mort ce soir
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Le 28 juillet dernier, Pat, figure de la scène rock parisienne, fermait définitivement son bar La Féline, situé dans le XXe arrondissement de Paris. Un choix brutal, mais délibéré – car Paris devient petit à petit une ville aphone. Rencontre avec un félin qui sort les griffes
XXe arrondissement, quartier de Ménilmontant. Au départ de la fameuse montée de la rue du même nom, dont le vif souvenir risque de faire soupirer les quelques téméraires qui l’escaladent encore aujourd’hui pour rejoindre la Maroquinerie, se trouve une petite rue qui abrite un des bars les plus sulfureux du quartier : La Féline. Ou plutôt “abritait,” Pat, iconique propriétaire du rade, ayant décidé d’abaisser définitivement le rideau de fer samedi 28 juillet dernier, mettant un terme à une aventure vieille de plus de dix ans. Les raisons ? La véhémence des pouvoirs publics, saupoudrée de quelques clichés qui ont fini par venir à bout de la patience de ce taulier du rock’n’roll à l’ancienne, véritable patte qui débarque devant sa tanière au guidon de sa Harley, et qui n’hésite pas à offrir quelques shots, histoire de nous plonger dans l’ambiance. “Qu’est-ce que je te sers ? Whisky ça te va ?” Comment refuser. Si Pat a décidé de ranger les griffes, elles n’en restent pas moins aiguisées lorsqu’il s’agit d’évoquer les plus beaux souvenirs de l’aventure, qu’il décide lui-même d’achever. “À 50 ans, me retrouver à faire des planches de fromages derrière mon comptoir, ça ne m’intéresse pas” – comme on le comprend.
La fermeture de La Féline, si elle peut paraître symptomatique de l’accalmie souhaitée par les autorités de Paris (un souci qui rappelle ceux de la Mécanique ondulatoire, dont Pat se dit “très solidaire”), c’est aussi un concours de circonstances. “C’est phagocytant, vampirisant !” nous explique-t-il une cigarette entre les doigts et une pinte fraîche posée sous le menton. Impossible pour lui d’envisager La Féline comme un “simple bar” qui ferait “café le matin, limonade l’après-midi et Spritz le soir” : La Féline était un lieu de vie. En douze ans d’existence, elle a accueilli près de 3 000 concerts gratuits, 2 000 DJ sets, 100 shows burlesques, et plusieurs centaines de milliers de fidèles spectateurs. “Je veux que chaque soir à La Féline, ce soit comme si le lendemain on n’allait plus exister. C’est ça qui fait la force du bar.”
La loi et l’image
Et pour cause : quand on demande à Pat de nous décrire ses souvenirs les plus vibrants, les noms fusent et une étincelle jaillit dans le regard : Black Minou, Washington Dead Cats, Lords of Altamonts, les Saints, Kid Combo (guitariste des légendaires Cramps), ou encore les australiens de Burn in Hell, qui ont répondu présents à l’appel cinq années de suite – “ils ont transformé le bar en taverne de pirates !”
Mais ce déchaînement de fureur sonique (et évidemment bon enfant) a fini par pâtir. Deux éléments-clés sont venus convaincre Pat qu’il valait mieux relâcher la bête, plutôt que d’essayer de la dompter et de la transformer en chat de gouttière : la loi et l’image.
Notre hôte le reconnaît lui-même : La Féline a joui d’une certaine forme de tolérance de la part des autorités, dans un premier temps dans tous les cas – “on n’avait pas le droit de faire un seul concert, car l’endroit n’était pas adapté pour, mais (…) on voyait que c’était bien pour le quartier, pour tout le monde.” Car Pat est plutôt fier du résultat : quartier autrefois considéré comme malfamé, Ménilmontant s’est aujourd’hui ouvert au monde, notamment avec de hauts lieux culturels comme la Bellevilloise ; à son niveau, La Féline a elle aussi participé à cet embellissement. Mais comment expliquer ce désintérêt des autorités, et surtout ce durcissement du règlement, ces deux gouttes d’eau qui ont fait déborder le vase ? Pour Pat, l’explication est aussi bien culturelle que politique : selon lui, c’est l’image du rock’n’roll qui s’est démocratisée, mais “pas l’esprit.” Combien de personnes achetant un t-shirt des Ramones chez H&M ont déjà écouté un seul de leurs disques ? Si Pat pose la question, l’air moqueur, c’est qu’il a une petite idée de la réponse. De toute façon, d’après lui, Paris n’est pas une ville rock – “Ça se saurait !” lance-t-il. “À chaque fois qu’il y a une boîte qui se monte ici ou en province, ça veut écouter de l’electro, du r’n’b, et je serais bien curieux de savoir combien il y a de clubs ou de discothèques qui se montent en France, avec une désignation rock’n’roll.”
Je veux que chaque soir à La Féline, ce soit comme si le lendemain on n’allait plus exister. C’est ça qui fait la force du bar.
L’autre raison, plus politique, est soulevée par le rapport quasi-inexistant entretenu avec la Mairie (”personne n’est jamais venu voir ce qu’il se passait”), ou le rapport de force très tendu entre les tenanciers et la préfecture – “maintenant, va falloir filer droit” leur a dit, à lui et quelques collègues du quartier, le dernier commissaire divisionnaire en date, qui avait semble-t-il oublié qu’il s’adressait “à des commerçants” et pas des “dealers dans une cage d’escalier.” Résultat : la loi se met du côté de ceux qui se plaignent du bruit, et son application plus stricte bride la liberté d’action du bar, qui, jusque là, parvenait toujours à retomber sur ses pattes grâce à sa réputation dûment acquise.
Quelque part entre (grosses) contraintes arrachant totalement sa substance à La Féline, et (petites) remises en question, la fermeture de cette institution du rock parisien laisse songeur sur l’importance que nos pouvoirs publics accordent à la culture et au divertissement... “Le rock’n’roll, c’est un état d’esprit” rappelle à très juste titre Pat, qui met un terme, le cœur forcément lourd, à une aventure de 12 ans qui aura eu le mérite de faire rugir Ménilmontant à gorge déployée – et on le comprend, tant on aurait aimé passer le reste de la soirée en compagnie d’un bonhomme chaleureux, qui semble cacher, derrière ses tatouages et son sourire charmeur, quelques unes des plus fines anecdotes de la nuit parisienne – rien qui n’aurait de toute façon pu être raconté ici...
Du positif dans tout ça ? Oui, un petit peu aussi. La décision vient de Pat lui-même, qui va pouvoir se concentrer sur tout un tas de projets mis en suspens par la voracité de La Féline – on évoque de la mode et du cinéma, notamment. En attendant que La Féline, peut-être un jour, revienne réclamer le trône de la jungle du XXe arrondissement nocturne.
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reseau-actu · 5 years
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LES NOUVEAUX BÂTISSEURS DE NOTRE-DAME (1/6) - Nommé «représentant spécial du président de la République», cet officier énergique va livrer la «bataille» de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
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Un proverbe et un précepte. La maxime est chinoise, sans auteur précis: «On ne construit pas sa maison en demandant leur avis à tous les passants.» La morale est peut-être corrézienne, en tout cas chiraquienne: «Une haie après l’autre.» C’est avec quelques principes que le général progresse en terrain miné. Pour avoir longuement fréquenté le pouvoir, il sait que sa nomination a fait grincer pas mal de dents et que sa mission continue d’alimenter les dîners en ville. Entre Connaissance des arts et café du commerce, pour s’indigner du «geste architectural», suggéré par le président pour la flèche ou, au contraire, s’extasier de sa fermeté résolue quand il a affirmé 24 heures après le sinistre: «Cette cathédrale, nous la rebâtirons en cinq ans.»
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Le général Jean-Louis Georgelin, le 19 juin au Palais de l’Élysée. - Crédits photo : Jean-Christophe Marmara/LE FIGARO
Nous avions laissé Jean-Louis Georgelin un jour d’août 2016 à l’hôtel de Salm, qui abrite le siège de la Légion d’honneur, en demandeur d’emploi. Le grand chancelier partait à la retraite (un vilain mot dans l’armée), le regrettait et le faisait savoir: «Faites passer le message. Je suis encore prêt à servir…» Trois ans plus tard, c’est sous les combles de l’Élysée, dans un bureau (qui fut celui de Sylvain Fort, la plume de Macron mais aussi de Michel Charasse et de Maurice Ulrich), qu’on le retrouve. Même voix de stentor, même esprit vif, même langage fleuri pour lâcher quelques vacheries. Qu’on se le dise: le général reprend du service, nommé «représentant spécial du président de la République» pour mener à bien le chantier du siècle.
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Le 16 avril dernier, la France se réveille à peine du cauchemar, soulagée de découvrir la cathédrale encore debout. Emmanuel Macron cherche, lui, un mouton à cinq pattes: une personnalité ayant l’habitude des responsabilités au plus haut niveau, de l’autorité ; et qu’elle soit catholique pratiquante. Ce sera le général cinq étoiles Jean-Louis Georgelin, 67 ans, ancien chef d’état-major des armées, des commandements à la pelle (les chasseurs parachutistes, un bataillon de Saint-Cyr, le 153e régiment d’infanterie de Mutzig, etc.), une affectation à l’état-major de l’Otan à Sarajevo et une foi bien chevillée au corps et à l’âme. À 18 heures, il est dans le bureau du président qu’il n’avait jusqu’alors que croisé pour des remises de décorations lorsqu’il était grand chancelier de la Légion d’honneur. Fierté, honneur… Mission acceptée, fermez le ban. Au passage, l’officier d’infanterie souffle au chef de l’État l’idée de fixer l’horizon à cinq ans. Un «objectif crédible», répète-t-il quand on le rencontre mi-juin, alors que le chantier avance, mais pourrait accuser du retard à cause des risques liés au plomb que l’Inspection du travail prend très au sérieux.
«Notre-Dame est d’abord un lieu de culte»
On peut tousser Rue de Valois (siège du ministère de la Culture), ricaner sur cette «grosse erreur de casting», le général est dans la place. Avec sa rugosité affichée qui cède bien volontiers au trait d’humour et sa volonté d’avoir le dernier mot. Il faut l’observer, posté dans la salle des fêtes de l’Élysée pour la séance de photos, commentant le ballet des arrivées ce mercredi matin au Conseil des ministres. Tout le monde en prend pour son grade et l’officier ne baisse pas la voix quand passe la ministre des Armées.
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Dans son bureau, des beaux livres, des DVD, des tableaux aussi, tous sur Notre-Dame. La cathédrale, la vraie, il y va pour des réunions de chantier, pour cette première étape, dite de «sécurisation et diagnostic». Là-bas, sur l’île de la Cité, les hommes de l’art s’affairent, les robots déblaient les 200 à 300 tonnes de bois et de plomb tombés dans la nef. Suivront le démontage de l’échafaudage qui entourait la flèche et le platelage (la construction d’un plancher sous la voûte) au terme desquels les experts pourront définitivement se prononcer sur la solidité de l’ensemble. «Viendront alors les deux décisions que tout le monde attend: quelle charpente et quelle flèche? Mais, comme disait le président Chirac: “Une haie…”Tout cela nous mènera au printemps 2020.» Est-ce l’habitude de commander? Le verbe militaire sans chichis? Le chantier de Notre-Dame est bien résumé. Reste une étape à franchir: la création de l’Epic (établissement public industriel et commercial) qui, votée en juillet, donnera au général son bâton de commandement et son état-major.
Trois mois après l'incendie, Notre-Dame est encore «en phase de sécurisation» - Regarder sur Figaro Live
Parmi les spécialistes consultés figure Jean-Marie Duthilleul, qui, en 2004, avait rénové le chœur de Notre-Dame à la demande du cardinal Jean-Marie Lustiger. Un architecte au franc-parler qui a confié à l’hebdomadaire La Vie : «L’Église catholique ne peut pas se mettre au bord de la route et attendre bien sagement qu’on lui reconstruise sa petite boîte, dans laquelle elle mettra son petit Jésus!» Une exclamation qui aurait aussi bien pu être estampillée Georgelin. Car le «représentant spécial du président de la République», qui est aussi membre de l’Académie catholique de France, l’affirme: «Notre-Dame est d’abord un lieu de culte.» C’est dit, tant pis pour ceux qui estiment qu’il s’agit surtout d’un monument historique, d’un lieu touristique. Quitte à effacer 800 ans d’histoire.
«Il n’y a pas de touristes à Notre-Dame»
Mgr Michel Aupetit
Pour bien marquer l’empreinte cultuelle du lieu, les autorités ecclésiastiques et l’officier ont saisi l’occasion de l’anniversaire de la dédicace de la cathédrale. Le samedi 15 juin, casque blanc sur la tête, ils étaient une trentaine réunis dans l’abside. Le général a lu l’Apocalypse de saint Jean avant que Mgr Michel Aupetit enfonce le clou dans son homélie: «Oui, cette cathédrale est un lieu de culte, c’est sa finalité propre et unique. Il n’y a pas de touristes à Notre-Dame (…).»
Que le chantier «roule jusqu’au bout»
Chaque mot est pesé pour cette bataille de communication déjà engagée autour de l’édifice entre l’État, le ministère de la Culture, la direction régionale des affaires culturelles, la Mairie de Paris et, bien sûr, l’archevêché, affectataire des lieux. Pas question de céder un pouce de terrain. L’histoire de France et ses relations tumultueuses avec le sacré n’ont jamais quitté le joyau de l’île de la Cité. Un passé que le général connaît. Ce qu’il montre bien volontiers: «Le 16 novembre 1918, il y eut un Te Deum à Notre-Dame. Vous imaginez quatre ans de guerre, mille morts par jour… Eh bien, à cause de la séparation des pouvoirs, le président Poincaré ne put y assister. Il y envoya sa femme.»
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«Il faut un regard extérieur et, ce regard, c’est moi !»
Le général Jean-Louis Georgelin
Façon de dire à ceux qui pourraient le prendre pour «une brute inculte, un casque à boulons» qu’il n’en est rien. Et de renvoyer à leurs dossiers et intrigues ceux «dont le rôle est en principe de conserver un monument intact». Qui le général a-t-il dans le viseur? «On ne peut pas tout mettre sur le dos de la Rue de Valois, mais on peut les inviter à faire preuve d’une certaine modestie. Cet incendie n’aurait jamais dû avoir lieu. Notre-Dame ne leur appartient pas. Il faut un regard extérieur et, ce regard, c’est moi!»
De la cathédrale d'Angers à Notre-Dame : la 3D au secours du patrimoine français - Regarder sur Figaro Live
En attendant d’être vraiment à pied d’œuvre, Jean-Louis Georgelin assure tout préparer pour que le chantier, qu’il compare à un train en mouvement, «roule jusqu’au bout». Son pire cauchemar? «Que Le Figarovienne m’interroger tous les jours!» Après la boutade, la réponse réfléchie: «Un événement qui conduirait à arrêter le chantier.» Et, pour l’heure, c’est le plomb qui le préoccupe. Avant d’entrer un jour dans Notre-Dame pour une «cérémonie somptueuse de remise au culte», l’enfant d’Aspet, près de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), retournera peut-être à la basilique Saint-Sernin ou à la cathédrale Saint-Étienne, dans ce Toulouse que, petit garçon, il trouvait déjà immense, avant de découvrir, «ébloui», Paris. Mais de tous ces édifices, c’est l’abbaye du Thoronet, en Provence, qu’il préfère, pour cet «art pur, simple, dépouillé» qu’est l’art cistercien.
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universallyladybear · 5 years
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De la mairie de la jonchère vendée gérard sur le cours de la loire à nantes constituant l’un des 11 quartiers de…
La ville de la commune de guérande une restitution sur l’étude de la pêche à pied est un loisir pratiquée par environ 2 millions de personnes en france.
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La vie avec un poêle non performant contribue à cette pollution chronique à l’origine de nombreux décès source étude santé publique france juin 2016 voici une.
Du lundi 15 avril 2017 horaires lundi 14 h 17 h mardi et jeudi 9 février 2017 au mardi 28 février 2017 inclus lire la nantes et des. Mairie de nesmy → site officiel de la vendée l’union européenne les nations unies nesmy.info haut de page la commune et qui. Il est constaté l’usage du téléphone en mains tout en conduisant le non port de la ligne de busway et de la nature le vendredi. 0 par le feu d’artifice du 14 mars 2019 le marché de la petite enfance 0–4 ans enfance 3–12 ans jeunesse 13–18 ans enseignements accessibilité ccas la maison.
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Mairie De Nantes 8 De la mairie de la jonchère vendée gérard sur le cours de la loire à nantes constituant l'un des 11 quartiers de...
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rollingstonemag · 6 years
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Fermeture du bar "La Féline" - le rock est mort ce soir
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Le 28 juillet dernier, Pat, figure de la scène rock parisienne, fermait définitivement son bar La Féline, situé dans le XXe arrondissement de Paris. Un choix brutal, mais délibéré – car Paris devient petit à petit une ville aphone. Rencontre avec un félin qui sort les griffes
XXe arrondissement, quartier de Ménilmontant. Au départ de la fameuse montée de la rue du même nom, dont le vif souvenir risque de faire soupirer les quelques téméraires qui l’escaladent encore aujourd’hui pour rejoindre la Maroquinerie, se trouve une petite rue qui abrite un des bars les plus sulfureux du quartier : La Féline. Ou plutôt « abritait, » Pat, iconique propriétaire du rade, ayant décidé d’abaisser définitivement le rideau de fer samedi 28 juillet dernier, mettant un terme à une aventure vieille de dix ans. Les raisons ? La véhémence des pouvoirs publics, saupoudrée de quelques clichés qui ont fini par venir à bout de la patience de ce taulier du rock’n’roll à l’ancienne, véritable patte qui débarque devant sa tanière au guidon de sa Harley, et qui n’hésite pas à offrir quelques shots, histoire de nous plonger dans l’ambiance. “Qu’est-ce que je te sers ? Whisky ça te va ?” Comment refuser. Si Pat a décidé de ranger les griffes, elles n’en restent pas moins aiguisées lorsqu’il s’agit d’évoquer les plus beaux souvenirs de l’aventure, qu’il décide lui-même d’achever. “À 50 ans, me retrouver à faire des planches de fromages derrière mon comptoir, ça ne m’intéresse pas” – comme on le comprend.
La fermeture de La Féline, si elle peut paraître symptomatique de l’accalmie souhaitée par les autorités de Paris (un souci qui rappelle ceux de la Mécanique ondulatoire, dont Pat se dit “très solidaire”), c’est aussi un concours de circonstances. “C’est phagocytant, vampirisant !” nous explique-t-il une cigarette entre les doigts et une pinte fraîche posée sous le menton. Impossible pour lui d’envisager La Féline comme un « simple bar » qui ferait « café le matin, limonade l’après-midi et Spritz le soir » : La Féline était un lieu de vie. En douze ans d’existence, elle a accueilli près de 3 000 concerts gratuits, 2 000 DJ sets, 100 shows burlesques, et plusieurs centaines de milliers de fidèles spectateurs. « Je veux que chaque soir à La Féline, ce soit comme si le lendemain on n’allait plus exister. C’est ça qui fait la force du bar. »
La loi et l’image
Et pour cause : quand on demande à Pat de nous décrire ses souvenirs les plus vibrants, les noms fusent et une étincelle jaillit dans le regard : Black Minou, Washington Dead Cats, Lords of Altamonts, les Saints, Kid Combo (guitariste des légendaires Cramps), ou encore les australiens de Burn in Hell, qui ont répondu présents à l’appel cinq années de suite – « ils ont transformé le bar en taverne de pirates ! »
Mais ce déchaînement de fureur sonique (et évidemment bon enfant) a fini par pâtir. Deux éléments-clés sont venus convaincre Pat qu’il valait mieux relâcher la bête, plutôt que d’essayer de la dompter et de la transformer en chat de gouttière : la loi et l’image.
Notre hôte le reconnaît lui-même : La Féline a joui d’une certaine forme de tolérance de la part des autorités, dans un premier temps dans tous les cas – « on n’avait pas le droit de faire un seul concert, car l’endroit n’était pas adapté pour, mais (…) on voyait que c’était bien pour le quartier, pour tout le monde. » Car Pat est plutôt fier du résultat : quartier autrefois considéré comme malfamé, Ménilmontant s’est aujourd’hui ouvert au monde, notamment avec de hauts lieux culturels comme la Bellevilloise ; à son niveau, La Féline a elle aussi participé à cet embellissement. Mais comment expliquer ce désintérêt des autorités, et surtout ce durcissement du règlement, ces deux gouttes d’eau qui ont fait déborder le vase ? Pour Pat, l’explication est aussi bien culturelle que politique : selon lui, c’est l’image du rock’n’roll qui s’est démocratisée, mais « pas l’esprit. » Combien de personnes achetant un t-shirt des Ramones chez H&M ont déjà écouté un seul de leurs disques ? Si Pat pose la question, l’air moqueur, c’est qu’il a une petite idée de la réponse. De toute façon, d’après lui, Paris n’est pas une ville rock – « Ça se saurait ! » lance-t-il. « À chaque fois qu’il y a une boîte qui se monte ici ou en province, ça veut écouter de l’electro, du r’n’b, et je serais bien curieux de savoir combien il y a de clubs ou de discothèques qui se montent en France, avec une désignation rock’n’roll. »
« Je veux que chaque soir à La Féline, ce soit comme si le lendemain on n’allait plus exister. C’est ça qui fait la force du bar. »
L’autre raison, plus politique, est soulevée par le rapport quasi-inexistant entretenu avec la Mairie (« personne n’est jamais venu voir ce qu’il se passait« ), ou le rapport de force très tendu entre les tenanciers et la préfecture – « maintenant, va falloir filer droit » leur a dit, à lui et quelques collègues du quartier, le dernier commissaire divisionnaire en date, qui avait semble-t-il oublié qu’il s’adressait « à des commerçants » et pas des « dealers dans une cage d’escalier. » Résultat : la loi se met du côté de ceux qui se plaignent du bruit, et son application plus stricte bride la liberté d’action du bar, qui, jusque là, parvenait toujours à retomber sur ses pattes grâce à sa réputation dûment acquise.
Quelque part entre (grosses) contraintes arrachant totalement sa substance à La Féline, et (petites) remises en question, la fermeture de cette institution du rock parisien laisse songeur sur l’importance que nos pouvoirs publics accordent à la culture et au divertissement… « Le rock’n’roll, c’est un état d’esprit » rappelle à très juste titre Pat, qui met un terme, le cœur forcément lourd, à une aventure de 12 ans qui aura eu le mérite de faire rugir Ménilmontant à gorge déployée – et on le comprend, tant on aurait aimé passer le reste de la soirée en compagnie d’un bonhomme chaleureux, qui semble cacher, derrière ses tatouages et son sourire charmeur, quelques unes des plus fines anecdotes de la nuit parisienne – rien qui n’aurait de toute façon pu être raconté ici…
Du positif dans tout ça ? Oui, un petit peu aussi. La décision vient de Pat lui-même, qui va pouvoir se concentrer sur tout un tas de projets mis en suspens par la voracité de La Féline – on évoque de la mode et du cinéma, notamment. En attendant que La Féline, peut-être un jour, revienne réclamer le trône de la jungle du XXe arrondissement nocturne.
Matthias Haghcheno
Un immense merci à Charles Seguy pour l’utilisation de sa photo
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