Tumgik
#sortir un bon “je me souviens” aussi ca me tue
pickled-flowers · 5 months
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Bonjour bye will forever be the funniest phrase to me
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ana-mineola · 4 years
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Expérience ratée part 8
Il n’existait rien au monde de plus relaxant qu’un bain de lave en fusion. La chaleur de la pierre fondue avait sur Wrathion l’effet d’une drogue douce : elle lui vidait l’esprit et l’apaisait comme rien au monde ne savait le faire. Le jeune prince s’accordait rarement ce genre de caprice qu’il considérait comme une perte de temps, mais son combat contre N’zoth avait fini par lui apprendre que prendre soin de soi-même pouvait se révéler aussi vital que boire et respirer.
Ce genre de pause était rare et ne durait jamais longtemps. Après une heure ou deux, ce qui lui servait de conscience finissait toujours par le presser de sortir. Ses devoirs l’appelaient et il n’avait pas de temps à gaspiller à ne rien faire. La résistance du Champion d’Azeroth avait presque atteint le summum de ce que Wrathion pouvait espérer et il serait bientôt temps de frapper. Ce n’était plus qu’une question de jours et chaque minute comptait.
Le jeune dragon sortit et s’étira les ailes. La prochaine fois que je reviendrais ici, se jura-t-il, le monde sera débarrassé de l’engeance de N’zoth. La prochaine fois que je reviendrais ici, Azeroth sera libre. Je serais libre. La prochaine fois que je viendrais ici, je plongerais dans ce bassin de lave et je ne me réveillerais pas avant d’avoir dormi jusqu’à l’écœurement.
Tel fut son serment.
Il descendit vers une rivière pour boire tout son saoul puis, saisi d’une petite faim, il attrapa en plein vol un pterreurdactyle imprudent qu’il dévora près des sources chaudes. Le dernier repas d’un guerrier avant le dernier assaut.
Lorsqu’il sentit soudain la présence de la chromatique près de lui, il leva les yeux vers elle, pris de sentiments contradictoires. Le soulagement de la savoir en vie, la légère répulsion à la vue de sa couleur artificielle, la gêne de voir les longues cicatrices qui marquaient ses flancs. Pouvait-il vraiment trouver de la sympathie dans ce bourbier ? Wrathion ne ressentait que du malaise et un désir cruel de voir cette chose disparaître.
“Ça fait longtemps que tu n’es pas venu”, dit la créature.
Sa remarque sonna bizarrement, comme s’il s’agissait d’une question.
“Je suis venu plusieurs fois et tu n’étais pas là”, répondit Wrathion avec une indifférence feinte.
“J’étais là-haut… ”
“Là-haut ? ”
La dragonne ne répondit pas et s’approcha prudemment pour lui faire face. Elle avait pâli, remarqua Wrathion en la scrutant. Le violet électrique de ses écailles était en train de tourner au rose pastel, comme si l’énergie impure qui la faisait scintiller se dissipait. Et surtout, elle avait grossi : sa façon de bouger était plus sûre et elle avait gagné en force. La nourriture d’Un’Goro lui faisait du bien.
“Je ne partage pas”, gronda Wrathion en la voyant lorgner vers sa proie.
“Je ne veux pas de ton moustique. ”
Le jeune prince sentit un sourire involontaire lui dévoiler les crocs.
“Bien ! Tu commences à avoir de la répartie. ”
La dragonne se coucha en silence à quelques mètres de lui. Après avoir mâchonné une bouchée de viande filandreuse, Wrathion demanda :
“As-tu fini par te trouver un nom ? ”
“Je ne connais pas de nom. ”
“Je ne sais pas comment t’appeler. Je ne sais même pas de quel sang tu es. ”
“J’ai beaucoup de sangs…”
“Tu es une dragonne chromatique ? ”
“Je peux être quoi d’autre ? ”
“Une dragonne du crépuscule ? Tu en avais un peu l’apparence. ”
“Moins maintenant ? ”
“Moins maintenant”, confirma Wrathion.
La dragonne inclina légèrement la tête de côté. Son regard se perdit dans la verdure.
“Mon père était noir… Ma mère était bronze… Ils l’ont forcée  à s’accoupler, forcée à pondre… Ensuite ils ont fait des choses sur nos œufs, je ne sais pas quelles choses, il y avait beaucoup d’énergie, beaucoup de bruit… ”
Wrathion plissa les yeux. S’il comprenait bien, ils avaient cherchés à créer des dragons hybrides par des voies “classiques”, avant de les soumettre à un traitement inconnu. Peut-être celui par lequel ils concevaient les dragons du crépuscule ; peut-être tout autre chose, difficilement imaginable.
“Tu n’as pas l’air d’être une expérience si ratée”, dit-il lentement. “Tu vis, tu voles, tu parles et tu penses… Que s’est-il passé pour que tu sois abandonnée dans ce laboratoire pendant toutes ces années ? ”
“J’ai tout rejeté… ”
“Rejeté quoi ? ”
La dragonne cligna des yeux, l’air de chercher péniblement ses mots.
“Il y avait trop de pouvoirs”, dit-elle. “J’ai dû tout rejeter. Sinon je meurs. Les autres de ma couvée, ils n’ont pas rejeté : ils ont voulu tout garder pour eux et ils ont explosés. Ils sont morts maintenant. Mais moi et quelques autres, on a tout recraché. Maloriak a dit : on n’a plus de pouvoirs, on n’est pas stables, on ne sert à rien. Il nous a gardés, au cas où il aurait des idées pour nous. Mais il est mort avant d’avoir des idées. ”
Wrathion avait des milliers de questions à lui poser. Qu’avaient-ils fait, enfermés toutes ces années dans le laboratoire, entre la mort définitive de Nefarian et l’arrivée des serviteurs du Vide ? Pourquoi les autres dragons du laboratoire l’avaient-ils attaqué à son approche ? Avaient-ils tous vendu leur âme à N’zoth, alors que rejeter leur trop-plein de pouvoir draconique semblait les avoir libérés de la malédiction du Vol Noir ? Ses frères ne lui manquaient-ils pas ?
Les forces commençaient à lui manquer. Il n’y avait rien à faire : il ne parvenait tout simplement pas à supporter sa présence.  Il n’avait pas fini de manger sa proie mais tout son être lui hurlait de fuir.
“Tu pars”, murmura la dragonne.
“Je suis désolé”, dit Wrathion en se relevant. “Je passe trop de temps ici. ”
“Tu n’es pas désolé. Tu as ce regard. ”
“Quel regard ? ”
“Celui que tu as à chaque fois. Tu pars parce que tu veux, pas parce que tu dois. ”
“Quelle importance ? ” gronda Wrathion.
La dragonne recula légèrement, les yeux baissés.
“Je suis désolée”, dit-elle.
“Désolée ? Pourquoi ? ”
“Je ne sais pas. Mais quoi que j’ai fait, je suis désolée. ”
“Tu ne m’as rien fait”, répondit Wrathion, mal à l’aise.
“Alors reste un peu”, dit la dragonne avec espoir. “Il n’y a pas de dragons ici à qui parler. ”
“Je ne sais pas si tu es au courant, mais le monde n’a pas cessé de tourné depuis que tu prends du bon temps ici”, siffla le jeune prince. “Tu te souviens de Xanesh ? Cette humaine vulgaire qui t’a laissée pour morte dans ton laboratoire maudit ? Tu te souviens de N’zoth, cette immonde masse de chair qui a cherché à te corrompre ? Ils sont toujours là ! Le mal qu’ils t’ont fait, ils l’infligent en ce moment même à des milliers d’autres que toi ! Alors oui, je m’en vais, parce que je me bats contre eux, parce que je me battrais jusqu’à mon dernier souffle pour mettre fin à leur horreurs, pendant que tu te pavanes dans tes bains d’eau chaude, à geindre parce que je n’ai pas que ça à faire de me traîner toute la journée avec toi ! ”
Il baissa la tête. Elle parlait mieux que lors de leur précédente rencontre et pendant un bref instant, il avait cru pouvoir communiquer avec elle. Mais sa présence le plongeait dans une rage inextricable et il n’était plus capable de raisonner. Sa simple existence lui faisait trop de mal.
Le regard secoué de la dragonne se durcit soudain. L’air ses mit à crépiter autour d’elle et ses écailles scintillèrent de façon peu naturelle.
“Eh bien va-t-en ! Que fais-tu ici si tu n’as rien à y faire ? ” rugit-elle. “Va-t-en sauver ton monde ! ”
Wrathion sentit ses épines se dresser le long de son échine. La chromatique n’avait pas bougé, pourtant il dut lutter pour ne pas reculer devant son soudain changement d’humeur.
“Ne me provoque”, gronda-t-il à voix basse.
La dragonne siffla de rage.
“Tu inverses les rôles, fils d’Aile de Mort ! Je pensais que tu te souciais de moi. Je me trompais. Tu es comme tous les dragons noirs : tu ne te soucies que de toi-même ! Je ne veux plus jamais te voir. ”
Il aurait suffit d’un mot de travers pour qu’elle lui saute à la gorge et Wrathion était presque tenté de la pousser dans ce sens. Qu’elle attaque, qu’il l’achève et que tout se finisse aussi simplement que ça. Mais quelque chose le retenait. Une voix douce et insidieuse au fond de son esprit le retenait.
Tue-la. Efface les péchés de tes frères. Tue-la. Tu te sentiras mieux une fois qu’elle sera morte. Tue-la. Fais en sorte qu’elle n’ait jamais existé.
Tue-la.
La voix de N’zoth.
Wrathion secoua la tête pour la chasser.
“Très bien, je pars et je te promets que tu ne me reverras plus”, dit-il. Il ne put retenir une révérence ironique en ajoutant : “Je suis navré de ne pas pouvoir accorder à sa Majesté toute l’attention qu’elle mérite.”
Il était prêt à l’esquiver si elle choisissait de frapper. Mais elle n’attaqua pas et répondit à sa tirade par un regard blessé. Le jeune prince l’ignora et prit son envol.
C’était peut-être les dernières paroles que Wrathion adressait à cette créature.
Sa propre cruauté lui glaçait le cœur.
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valeriehervo · 6 years
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Lorsqu’un couple divorce, même le Ciel pleure, dit-on. Un divorce, y compris s’il s’avère être parfois la seule issue, est un déchirement, celui de deux âmes qui auraient dû n’en former qu’une jusqu’à la fin de leurs jours.
Jacob Azeroual, psychothérapeute spécialisé dans le couple, l’enfant et l’anxio-dépression, ne sait que trop bien les ravages que peuvent causer les problèmes conjugaux et un divorce. Par-dessus tout, il ne peut se résoudre à accepter que certains couples n’aient pas été sauvés alors que cela aurait été possible. C’est ce qui l’a poussé à écrire “Couple, clefs pour le réussir” (Maxima, 2016). Désormais disponible en version audible, il accompagne les lecteurs y compris dans leurs déplacements, et devient un guide disponible à tout moment.
Ce professionnel nous donne au-delà des clefs pour le couple, celles de la pensée positive, du bon œil et finalement du bonheur et de la sérénité.
Le P’tit Hebdo: Cet ouvrage est le dernier d’une trilogie: le premier, ”L’amour de soi commence par l’amour des autres”, le second ”Prendre l’enfant par la main” et enfin ”Couple, clefs pour le réussir”. De psychothérapeute à auteur: quel a été votre cheminement?
Jacob Azeroual: Après plusieurs années d’exercice avec comme spécialité, le couple, l’enfant et l’anxio-dépression, je me suis aperçu que le meilleur support pour véhiculer des idées positives était le livre. J’ai commencé par traiter de l’amour, suite à la canicule de l’été 2003 en France. Le fait que 15000 personnes aient pu mourir surtout d’indifférence, m’a choqué. Et quand on met cela en perspective avec l’effet des nouvelles technologies, de ce que l’on appelle très justement les ”écrans”, on s’aperçoit que les gens ne sont plus connectés entre eux, ni avec eux-mêmes. Ce sujet se retrouve aussi dans notre rapport aux enfants et au conjoint. Il m’a paru important d’écrire sur ces sujets. Mes ouvrages sont une sorte de compilations de pensées qui ont aidé des patients à s’en sortir, à aller mieux, et être heureux et sereins.
L’objectif est d’essayer de répandre à travers ces livres des messages d’espoir, de réconciliation, comprendre qu’il n’est jamais trop tard pour réparer, reconstruire…révéler l’humain qui sommeille en tout homme….
Lph: Les chiffres des divorces sont en constante augmentation. Est-ce lié au fait que cet acte se soit ”libéralisé” ou au fait que dans nos sociétés, il est devenu difficile de maintenir son couple?
J.A.: Nous vivons, en effet, dans une société qui favorise l’individualisation. Il existe bien un égoïsme sain, que je suis le premier à défendre. Celui-ci nous enseigne que pour bien s’occuper des autres, il faut d’abord prendre soin de soi. Mais, ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Les problèmes de couple se sont aggravés ces dernières années, y compris au sein de la communauté juive. Nous sommes confrontés à des problèmes de communication, de reconnaissance, de respect de l’autre. Tout est dans la confiance que l’on place dans notre conjoint. A l’origine, le titre de mon livre était ”Je, tu(e), nous”. Ce qui compte c’est le passage du ”Je” au ”Tu” puis au ”Nous” et le piège est quand le ”Je” tue le ”Nous”. Le mariage c’est entretenir un territoire commun. Il est plus facile de détruire que de construire, plus facile de rompre que de souder. Apprendre à se relier, à se rapprocher de l’autre demande en revanche de l’énergie, de la patience, de la créativité, de l’humour, de l’abnégation de soi. Mais c’est dans cet apprentissage que réside le véritable trésor.
Lph: Le divorce semble aussi être parfois la bonne décision.
J.A.: Le divorce est toujours une souffrance, il entraine une dislocation familiale, met en jeu des êtres humains: homme, femme, enfants. Les dégâts sont énormes, c’est pourquoi, il fait faire tout ce qui est possible pour sauver le couple. Mon expérience me permet d’affirmer que, bien souvent, ce que l’on ressent ou que l’on pense être inéluctable, est erroné. On pense que l’absence de lois, de cadre, faire ce que l’on veut, est synonyme de liberté. Une femme ou un homme peuvent penser ne jamais avoir aimé leur conjoint, qu’il ou elle ne changera jamais. Et lorsque l’on frotte un peu, on s’aperçoit que la couche de ressentiments ou de mauvais sentiments s’efface pour laisser la place à la force et la beauté du couple.
Lph: Où est la limite dans ce qui est acceptable pour sauver son couple?
J.A.: Dans mon ouvrage, un chapitre entier est consacré au pardon. Pour moi, l’expression populaire, ”chassez le naturel, il revient au galop” est une bêtise. On peut changer, à condition de le vouloir et de persévérer dans sa volonté de réparer. Je commence, dans le livre, par traiter de l’impardonnable. Oui, certains comportements sont impardonnables, on ne peut pas demander pardon dans tous les cas. Chacun a ses défauts et ses qualités, parfois même un seul défaut peut annuler toutes les qualités.  Tout le reste devient possiblement pardonnable.  Depuis que j’exerce, je me souviens avoir une fois dit à une patiente de divorcer dès la première séance. Sinon, très peu de couples passés par mon bureau en sont arrivés au divorce.
Lph: La plupart du temps, les divorces se transforment en ring. Les conjoints se déchirent, les enfants sont pris en otage et parfois même, l’homme retient le guett. Vous avez écrit un ouvrage pour réussir son mariage, peut-on réussir son divorce?
J.A.: J’ai toujours considéré que l’on pouvait juger la classe d’un homme à sa manière de rompre. Tous ceux qui ont voulu se venger pendant leur divorce, se sont surtout perdus eux-mêmes, ont détruit leur propre vie. Lorsque la thérapie de couple n’a pas fonctionné, alors on doit être capables de se séparer comme des adultes et ne pas utiliser les enfants comme boucliers humains. Il n’est jamais dans son intérêt de casser son conjoint. On ne peut pas revendiquer être une bonne personne quand on adopte ce type de comportement.
Dans notre tradition, le divorce est supérieur au mariage. En effet, le mariage est synonyme de plaisir alors que le divorce demande de l’altruisme pour affranchir l’autre. C’est pourquoi c’est aussi une mitsva de donner le guett. Cet acte est grand parce qu’il témoigne d’un acte d’amour envers l’humain: l’autre doit exister, il doit être respecté en tant qu’être humain. Lui refuser le guett c’est le déshumaniser.
Lph: Quels sont les points principaux pour entretenir voire sauver son couple, que vous traitez dans votre ouvrage?
J.A.: Mon livre sur une vision positive du couple. Il engage à se demander comment réussir son couple, comment se placer dans une dynamique de construction. J’y traite de tout ce qui concerne le couple, depuis la recherche de son conjoint, la vie conjugale (le ”je”, le ”tu”, le ”nous”),  jusqu’à la relation avec l’entourage (voir le chapitre ”Belle-mère”), les enfants et la relation à l’argent.
Lph: Quelle est la force de ces facteurs extérieurs sur le couple ?
J.A.: J’avais un professeur de français qui disait: ”la défaite vient de l’intérieur”. C’est vrai dans les grandes batailles, c’est vrai aussi sur le plan individuel. Si le couple est solide, il sera moins vulnérable aux pressions extérieures. Ceci étant, les couples aujourd’hui doivent faire face, là aussi, à une nouvelle tendance: avant, l’entourage, que ce soit les amis, la famille ou les voisins se mêlaient des histoires conjugales surtout pour réparer; de nos jours, ils poussent le plus souvent à la zizanie. J’explique donc comment se protéger de ces influences, le plus important étant de savoir les gérer sans couper les ponts avec notre environnement familial et social.
Lph: Vous abordez également en profondeur la recherche du conjoint. Finalement ne serait-ce pas l’unique clé de la réussite? Tout se joue-t-il à ce stade?
J.A.: En effet, c’est là que l’on peut trouver la bonne clé. Mais si vous ne la tournez pas dans le bon sens ou si vous ne la mettez pas dans la bonne serrure, elle risque de se casser. En parallèle de mon métier de psychothérapeute, je suis un passionné de chant. Et je sais que si l’on place bien sa voix dès la première note, alors le chant sera, a priori, réussi. Les débuts sont primordiaux. C’est pour cela que je considère aussi de la plus grande importance, le fait de réjouir les mariés. Pour cette raison, aussi, j’encourage les personnes en quête de l’âme sœur à faire le ménage en elle et à penser à ce qu’est l’amour.
L’énergie que l’on insuffle au décollage est déterminante. Ceci étant dit, j’insiste sur le fait que rien n’est irréversible. On peut toujours rattraper beaucoup de choses.
Lph: Finalement, ”Couple, clefs pour le réussir” est-il une thérapie ou un guide?
J.A.: C’est un guide. Son organisation par chapitre, par thème, permet au lecteur d’aller vers ce qui l’intéresse le plus, vers les problématiques qui le préoccupent. Je souhaite donner de l’espoir, montrer que les situations, même lorsqu’elles paraissent insurmontables sont réparables. Si je n’avais pas écrit ce livre, je me serais rendu coupable de non-assistance à personne en danger. Gardons à l’esprit que sauver son couple, c’est se sauver soi-même.
Merci à l’auteur pour ce livre passionnant et plein de bon sens.
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traver-sees · 5 years
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Entre-deux #1 - Vietnam, du Nord au Sud ( 6/7 )
12. Lieu #10 - Hoi An VBH (Vietnam Backpacker Hostels)
Je serai toujours surprise d'à quel point les lieux changent les rapports humains.
Me voilà donc pour deux jours dans l'Auberge de Jeunesse de Hoi An. Le lieu est assez fou, ça sent la fête à chaque recoin. Piscine, petit coin posé à l'extérieur, bar. Tout le staff s'active aux décorations pour Halloween.
Je me dis que ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas retrouvée dans cette ambiance là. De celle où quand tu rentres dans le dortoir, tu te mets à discuter avec celles déjà là, un peu comme ça, entre deux.
Comme un lieu créateur de liens.
#5 - L'Australienne
Elle travaille au VBH, elle vient me parler alors que je suis assise dehors à une table. Je n'arrive pas à me souvenir de son prénom, pourtant, il était écrit sur son badge, juste à côté du drapeau de l'Australie. Elle me demande comment je vais, commence à faire la conversation.
Je me dis que ça ne doit pas trop se faire ici, de rester seul assis à une table trop longtemps. Ca me fait sourire. Elle me propose les tours organisés par l'hôtel, me parle des locations de scooter, de vélos, me donne quelques conseils sur les choses à voir / à faire pendant que je suis ici.
Elle me dit que pas mal de ceux qui viennent restent à l'hôtel tout le temps de leur séjour et passent à côté de la beauté de Hoi An.
Elle me raconte qu'elle a vécu au Canada pendant deux ans avant de venir ici. Elle travaille là. Elle devrait rentrer en Australie en Juillet, normalement. Elle repousse au maximum la date du retour.
Je me demande ce qui fait que parfois, rentrer, est si difficile. On papote comme ça, des voyages - de nos voyages un peu, puis elle me dit qu'elle doit aller faire quelque chose et elle s'éclipse.
On se sourit, à chaque fois qu'on se croise. Au moment où elle me voit avec mon sac à dos, elle me dit "Oh, tu pars déjà?" . J'acquièce, on se sourit et elle disparait rapidement quelque part. C'est le jour d'Halloween. Grosse soirée en perspective, tout le staff court à droite à gauche.
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Sortir et se balader un peu. Il y a un grand axe qui mène vers la vieille ville et des axes parallèles. Emprunter le grand axe à l'allée puis, un peu avant la vieille ville, faire demi tour et emprunter les autres axes. Garder la découverte de la vieille ville pour le lendemain.
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#6 Steven
Il y a de es backpackers qui sourient à tout le monde, qui discutent comme ça, juste parce qu'on est là. Steven me fait rire. L'un de ceux qui sont là pour faire la fête, beaucoup. Du petit déjeuner au bout de la nuit. Un peu difficile à suivre parfois, mais toujours un grand sourire et quelque chose à raconter. Puis, quelques fois, quand un silence se glisse, percevoir autre chose. Vite, retourner à ce qui fait rire. Mais toujours, en sincérité. L'écouter raconter ses projets de voyages, de tour du monde. D'abord, rentrer pour ensuite, vite, repartir. "Eh je te promets, vraiment tu peux me croire, je vais faire un énorme tour du monde, je prendrai le temps qu'il faudra. Rien de mieux que ça".
Sourire.
"J'ai décidé d'être heureux", il me dit. "Et de rendre les gens heureux aussi". Je me dis que c'est une jolie décision, que d'être heureux.
#7 - Taylor
Embarquée dans un mouvement qui échappe un peu, je croise Taylor. Il me dit qu'il vient de Nouvelle Zélande.
"- Tu sais où c'est ?
- Oui, bien sûr.
- Non, parce que beaucoup de personnes que j'ai rencontrées pensaient que la Nouvelle Zélande était une partie de l'Australie... Et franchement, ça me rend dingue!"
Je ris. Je lui réponds que c'est une drôle d'idée.
Je ne sais plus trop de quoi on parle. Il me demande si j'ai bu. Pas beaucoup, je lui réponds.
"- Et tu arrives quand même à faire la fête?
- Oh, fais moi confiance, je n'ai pas besoin d'avoir bu pour faire la fête! »
Ok. Party time.
Nous voilà embarqués dans un mini van. Avant le départ, Ils passent "Barbie Girl" donc, bien sûr, tout le monde chante à tue-tête. Entre deux tube, Taylor me demande si je me souviens de son prénom.
« - Bien sûr, Taylor.
- Ah! C'est comme ça que je sais si j'ai une vraie conversation avec quelqu'un ou pas! »
Ca me fait sourire. Penser à toutes ces conversations de passage, sans noms.
On arrive dans un bar enfumé. Je regarde autour de moi, juste le temps de trouver la piste de danse.
Let's go.
#8 - Martin
Sur la piste, il y a ceux qui veulent pécho, l'habituel. Essayer de trouver ceux qui semblent être là pour danser. Au bout de la piste, il y a ce gars qui danse et danse et danse, il est drôle à regarder tellement il est là. Ni une ni deux, oublier le reste et créer un duo de folie. Danser, encore et encore, sans trop se prendre au sérieux, sinon, ce n'est pas drôle.
Le bar se vide, petit à petit, restent ceux qui ont trop bu et ceux qui dansent. Martin me lance "you're SO french", ça me fait rire. Je pense fort "You're SO gay" mais bon, à vrai dire je n'en sais rien.
Vers deux heures du matin, je l'accompagne acheter un sandwich, de ceux vendus au bord de la route. "T'as pas faim ?" Non, je n'ai pas faim. Papoter un peu comme ça.
" - Oh, tu faisais une thèse? Moi je fais une thèse en mathématiques en Allemagne."
Il me raconte un peu, dans une nuit vietnamienne en attendant le sandwich.
Le bus va repartir vers l'hôtel, je suis fatiguée, je ne veux pas le manquer. Alors vite, je dis au revoir à Martin. On se fait coucou, en riant encore un peu.
Rentrer. Il y a de ceux croisés un peu comme ça, au détour du soirée.
Rencontres éphémères.
#9 - La British Girl
Je ne sais pas son nom mais elle a quelque chose de familier. Je la regarde un moment. Je cherche. Il y a quelque chose dans sa façon d'être, de bouger, de parler et dans ses yeux rieurs qui me rappellent Clo', voilà. Clo'. Alors, forcément, je lui souris.
Je ne sais même pas si on parle tant que ça mais, on reste plus ou moins pas loin. Elle est là avec trois copines à elle.
Elles veulent sortir, ce soir, je n'en ai pas envie.
Avant de partir elle me regarde "Tu ne veux pas m'accompagner aux toilettes ? I'm so high!" Et elle éclate de rire.
Je ris aussi, je l'accompagne. Elle trimbale partout un espèce de verre-totem. Elle veut l'emmener avec elle.
« - T'es sûre de toi? Tu risques de l'oublier!
- Il faut que je trouve de l'eau! J'ai soif. Tu penses que je peux trouver de l'eau ici ? »
Je lui dis que ça ne doit pas être bien compliqué. Elle est déjà ailleurs. Je demande un goblet au bar et je lui sers un verre d'eau, il y a des bouteilles au fond de la salle commune de l'hôtel à disposition. Je lui apporte son verre d'eau
"Oh!!!! Thank you so much" elle me dit avec un large sourire et son accent so british.
Le lendemain, on se croise au petit déjeuner. Elle me raconte en riant qu'elle a oublié son verre-totem dans la boîte la veille et qu'elle a du payer un taxi pour aller le récupérer.
Avant de partir de l'auberge pour faire un tour mon dernier jour, je ne sais pas si je les recroiserai - je m’avance vers elles pour leur dire que je m'en vais le soir. Elle se lève et me prend dans ses bras pour me dire au-revoir.
« Au cas-oú on ne se recroiserai pas », elle me dit.
(Coucher de soleil, plage de Hoi An - jour 2 )
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plumedepoete · 5 years
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ziua a cincisprezecea   Rezumat Virgil Morel, personajul principal, se internează într-o clinică psihiatrică la indicațiile medicului său curant, Julien, prieten cu doamna Adelaide, directoarea clinicii, cu care acesta are o relație de dragoste tensionată. Dorind să scape de ea, el o omoară, punând totul în spatele lui Virgil. Urmează o investigație psihologică complicată, condusă de comisarul Marquette. Plimbarea cu elicopterul din creierul Alpilor francezi se terminase rapid. Julien abia acceptase cătușele, deși fusese informat că aceasta este regula. Mergea la judecătorul care îl trimisese acolo, însoțit de paznici și de directorul spitalului. Nu putea însă scăpa de cuvintele altui paznic: „Dacă te întorci, ești mort!”. Trebuia să găsească o cale de a scăpa înainte să fie prea târziu. Procurorul care  preluase cazul  dispuse trimiterea sa către comisia medicală. Era momentul potrivit. O putea face din spital înainte de a ajunge la comisie. „Stăpânul”, directorul, nu avea voie să stea cu el în timpul examenului. Nici paznicii. Spitalul avea multe ferestre deschise, așa că nu era prea dificil să-și pună în practică planul. Se strecurase cu mare atenție printre mașinile din parcare și printre paznicii spitalului, care glumeau și fumau după bunul plac, fără să bănuiască nimic. Când ajunse pe stradă, luase un taxi spre casa lui și coborâse într-un garaj privat unde ținea un SUV. Mașina era înmatriculată pe numele unui prieten, iar numerele erau diferite de cele ale Mercedes-ului, deja cunoscute de autorități. Pornise imediat de acolo, la întâmplare, încercând să iasă din vizorul poliției. Părăsind orașul, trecuse pe banda stângă, adică pe DN1, gândindu-se să se ascundă departe, undeva în Touloouse, de exemplu, locul său de naștere. Își păstrase cabinetul medical deschis la începutul carierei de doctor, fără nicio activitate, desigur, despre care nimeni nu auzise încă. Devenise puțin îngrijorat, văzând lumina de la primul etaj, unde se aflau camerele pacienților. Înarmat cu un pistol și un bisturiu, intrase brusc în cameră, folosind cheia de urgență. Se calmase după ce îl recunoscu pe Virgil, întins în pat. - Ce faci aici? întreabă el - Mă ascund, spuse el. Comisarul Marquette mă suspectează că am omorât polițiști. - Și ai omorât polițiști? - Habar n-am, nu-mi amintesc nimic! Și nimeni nu mă crede! Tu rebuia să fii în închisoare? - Mai rău, într-o casă de nebuni! Unul dintre ei a vrut să mă omoare și i-am tăiat gâtul. Acum toată poliția e după mine! - Și după mine! spuse Virgil. Întrebarea este ce facem? - Deocamdată stingem lumina și rămânem aici un timp. Ai bani? - Da, trei mii. - Puțin, dacă ajung o săptămână! Va trebui să obținem bani. Ai vreo idee? - Există, cred, o singură soluție: furam din benzinării, centre comerciale, bancomate, de oriunde! Este destul de riscant, dar nu avem ce face! - Vom face și asta, dacă este necesar și, în final, de ce nu, vom pleca chiar şi din Franța. Nu mai vreau să mă întorc la poliție sau la ospiciu, indiferent ce mi s-ar întâmpla! - Ne vor vâna ca pe fiare! - Le vom răspunde ca niște animale! - Vorbești serios? - Sper să nu fie cazul! Hai să mergem la biroul meu, unde avem rezerve strategice (băuturi, țigări, cafea, conserve, cookie-uri, etc!) și o ieșire secretă ... în caz de urgență. le quinzième jour Résumé Virgil Morel, le personnage principal, se rend dans une clinique psychiatrique selon les instructions de son médecin, Julien, un ami de Mme Adelaide, la directrice de la clinique, avec laquelle  il entretient une relation amoureus tendue. Voulant se débarrasser d’elle, il la tue, mettant tout en place derrière Virgil. Suit une enquête psychologique compliquée, dirigée par la commissaire Marquette. Le trajet en hélicoptère, depuis le cerveau des Alpes françaises ça avait fini vite. Julien avait à peine accepté les menottes, même s'il avait été informé que c'était la règle. Il allait voir  le juge qui l'avait envoyé là-bas, accompagné des gardes et du directeur de l'hôpital. Il ne pouvait pas s'échapper cependant des paroles d’un autre garde.: „si tu reviens, tu es mort!”. Il devait trouver un moyen de s'échapper avant qu'il ne soit trop tard. Le procureur qui avait repris l'affaire avait ordonné son envoi à la commission médicale. C'était le bon moment. Il pouvait le faire depuis l'hôpital avant d'arriver à la commission. Le "maître" n'avait pas le droit de rester avec lui pendant l'examen. Les gardes non plus. L'hôpital avait beaucoup de fenêtres ouvertes, donc ce ne'était pas trop difficile de mettre leur plan en pratique. Il avait faufilé avec grande attention parmi les voitures du parking et parmi  les gardes de l' hospice, qui plaisantaient et fumaient à volonté , sans  rien soupçonner. Ayant atteint la rue, il prend un taxi vers chez lui, depuis il était descendu devant un garage privé où il tenait un véhicule utilitaire sport. La voiture était enregistrée au nom d'un ami et les numéros étaient différents de ceux de la Mercedes, déjà connus par les autorités. Il avait immédiatement commencé à partir de là, au hasard, en essayant  sortir de la viseur de la police. En quittant la ville, il était passé sur la bande de gauche, c'est à dire sur DN1, pensant se cacher loin, quelque part à Toulouse, par exemple, son lieu de naissance. Il avait gardé son cabinet médical,  ouvert au début de la carrière de docteur, sans activité, bien sûr, à propos de laquelle personne n'avait entendu encore. Il était devenu un peu inquiet, en voyant la lumière au premier étage, où se trouvaient les chambres des patients. Armé d'un pistolet et d'un scalpel, il étaiit entré soudainement dans la pièce, en utilisant la clé d'urgence. Il s'était calmé après avoir reconnu Virgil, couché dans son lit. - Qu'est-ce que tu fais ici? le demande-t-il - Je me cache, dit-il. La commissaire Marquette me soupçonne d'avoir tué des flics. - Et as-tu  tué des flics? - Je n'ai aucune idée, je ne me souviens de rien! Et personne ne me croit! Tu etais  d'être en prison? - Pire, dans une maison par les fous! L'un d'entre eux voulait me tuer et je lui ai coupé le cou.  Maintenant, tous les policiers sont après moi! - Et après moi! Virgil dit. La question est que faisons-nous? - Pour l'instant, nous éteignons la lumière et restons ici pendant un temps. As-tu de l'argent? - Oui, trois mille. - Un peu, si les arrivent  une semaine! Nous devrons obtenir de l'argent. As- tu aucune idée? - Il'existe , je crois,  qu'une seule solution: nous  volons de les stations-service, centres commerciaux, distributeurs automatiques de billets,  de n'importe où! C'est assez risqué, mais nous n'avons rien à faire! - Nous ferons ça aussi, si nécessaire, et enfin, pourqoi pas, nous quitterons même de  la France.  je ne pas plus me retourne plus à la police ou à l'hospice,  quoi qu'il m'aurait arriver! - Ils  vont nous chasser comme sur les bêtes! - Nous allons les répondre comme les bêtes! - Es-tu sérieux? - J'espère ne pas être le cas! Allons à mon bureau, où nous avons des réserves stratégiques (boisson, cigarettes, café, conserves, biscuits, etc!) et une sortie secrète ... en cas d'urgence.
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livyantonelli-blog · 6 years
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With Hardin we sat on the couch, looking down on the picture he began to tell me his past. 
H: Liv, this woman you see here is my mother, in this picture I had to be 6 or 7 years old, it's the only picture I have left of her ... I only had her I never knew my father, I do not even know if I look like him ... My mother could never tell me who he was because ... my mother was a drug addict, who bought her cam while prostituting himself. A lot of guys have gone home, his guy more or less appointed beat it, she did not even react, I was very small at that time and I saw him getting banged by this brute! I had not even reached the age of understanding, I had to clean up behind her, I was barely 5 years old I saw her drink to no end, drink to vomit her guts, and c I was the one who cleaned all that, I was small it was my mother, it was the only parent I had, I was trying to be a good boy for her! But one day, so she had screwed up, and she was hovering on her bed, her guy got angry, because she did not react to his threats, I took it! I suffered the blows, the insults and she, she my mother did not even move to help me. I can tell you that I spent nights at her bedside cursing her for what she was, for making me have such a horrible childhood that I would not wish anyone. One autumn night while I was in my room, I heard screams from the living room, her boyfriend was back, I hid in my closet for fear of receiving another beating, but I did not I did not expect this man to kill my mother, practically before my eyes. I was far too scared to go out, I stayed almost three days without food in this closet, with the corpse of my mother rotting on the floor of the living room. It is the smell surely that alerted the neighbor, she called the police who find me scared. I was placed in foster care, no one wanted a problem child who was just fighting. So I was placed in an orphanage, I spent my day reading, the only thing I really liked, it's there that I also met a man, a businessman, a publisher, he managed his business, he taught me the guitar, this man I considered him as my father, I could even call him dad. Then the teenager came quickly, like my mother before, I put myself in the drug, I was without fear, brawler, a bad boys, who made the girls succumb, but none that I liked, it was pleasure nothing more, I refused to suffer and to be abandoned, my mother had abandoned me, she had stopped playing her role of mother the day the drug was read stronger than my own well being. In spite of everything it was my mother, and this picture Liv, it is all that remains to me forever of it, the only good memory which I keep preciously. Everything that Hardin said to me touched me a lot. But at the same time I understood my vision of the last time. I did not know if I had to tell him. But what I had just understood was too much for me and I had to tell him. Liv: Hardin ... .. do I have to tell you something? Hardin: What? Liv: When you last touched me on the terrace and I woke up in your arms. Do you remember ? Hardin Yes and? Liv: I saw your mother with a strange man. I would have said it was a vampire. And if I am a key of time as my father says. What I saw is the day of your conception. Hardin: ...... Liv: Hardin ... I ...... I think your father is a vampire. Hardin is up at once. And headed for the door. Liv: Where are you going? Hardin: I need to be alone and answer. Liv Hardin ......
*************************
Avec Hardin nous avons pris place sur le canapé, le regard baissé sur la photo il commença à me raconter son passé. 
Hardin: Liv, cette femme que tu vois là c'est ma mère, sur cette photo je devais avoir 6 ou 7ans, c'est la seule photo qu'il me reste d'elle... Je n'avais qu'elle, je n'ai jamais connu mon père, je ne sais même pas si je lui ressemble... Ma mère n'a jamais pu me dire qui il étais car ... ma mère était une droguée, qui s'achetait sa came en se prostituant. Pas mal de mec sont passé chez nous, son mec plus ou moins attitré la battait, elle ne réagissais meme pas, j'étais tout petit à cet époque et je la voyait se faire taper dessus par cet brute! Je n'avais meme pas encore atteint l'âge de comprendre, que je devais nettoyer derrière elle, je n'avais qu'à peine 5ans je la voyais boire a n'en plus finir, boire à en vomir ses tripes, et c’est moi qui nettoyait tout ca, j'étais petit c'était ma mère, c'était le seul parent que j’avais, j’essayais d'être un bon garçon pour elle! Mais un jour, alors elle s'était défoncé, et qu'elle planait sur son lit, son mec est arrivé en colère, vu qu'elle ne réagissait pas à ses menaces, c’est moi qui prenait! Je subissait les coups, les injures et elle , elle ma mère ne bougeait même pas pour me secourir. Je peux te dire que j'en ai passer des nuits à son chevet à la maudire de ce qu'elle était, de me faire passer une enfance si horrible que je ne le souhaiterais pas à personne. Un soir d'automne, alors que j'étais dans ma chambre, j'ai entendu des cris provenant du salon, son mec était de retour, je me suis caché dans mon armoire de peur de recevoir une autre raclée, mais je ne m'attendais pas à ce que cet homme tue ma mère, pratiquement devant mes yeux. J'avais beaucoup trop peur pour sortir, je suis restait presque trois jours sans nourriture dans cet armoire, avec le cadavre de ma mère pourrissant sur le sol du salon.C'est l'odeur surement qui a alerter la voisine, elle a appelé les services de police qui m'ont retrouver là apeuré. Je fus placer de foyer d'accueil en foyer d'accueil, personne ne voulait d'un enfant à problème qui ne faisait que se battre. Je fus donc placer en orphelinat, je passait mes journée à lire, la seule chose que j'aimais vraiment, c'est là-bas aussi que j'y ai rencontré un homme, un homme d'affaire, un éditeur, il gérait son entreprise, il m'a appris la guitare, cet homme je le considérait comme mon père, je pouvais même l'appeler papa. Puis l'adolescence est vite venu, comme ma mère avant, je me suis mis dans la drogue, j'étais sans peur, bagarreur, un bad boys, qui faisait succomber les nanas, mais aucune que j'aimais, c'était du plaisir rien de plus, je refusais de souffrir et d'être abandonné, ma mère m'avait abandonné, elle avait arrêter de jouer son rôle de mère le jour où la drogue était lus forte que mon propre bien être. Malgré tout c'était ma mère, et cette photo Liv, c'est tout ce qu'il me reste à jamais d'elle, le seul bon souvenir que je garde précieusement.
Tout ce que venait me dire Hardin me touchait énormément. Mais en même temps j'ai compris ma vision de la dernière fois. Je ne savais pas si je devais lui dire. Mais ce que je venais de comprendre était trop lourd pour moi et je devais lui dire.
Liv : Hardin ….. je dois te dire quelques chose ?
Hardin : Quoi ?
Liv : Lorsque tu m'a touchés la dernière fois sur la terrasse et que je me suis réveillé dans tes bras. Tu te souviens ?
Hardin Oui et ?
Liv : J'ai vu ta mère avec un homme étrange. J'aurais dis que c'était un vampire. Et si je suis une clè du temps comme dit mon père. Ce que j'ai vu est le jour de ta conception.
Hardin : ……
Liv : Hardin …. je …… je crois que ton père est un vampire.
Hardin c'est levé d'un coup. Et pris la direction de la porte.
Liv : Ou vas tu ?
Hardin : J'ai besoin d'être seul et de réponse.
Liv Hardin ……
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riema · 7 years
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pendant que certains dorment paisiblement
Ennormous bâtiment avec des chambres , chaque fois avec des balcons sauf pour les chambres des étages les plus bas. On avait chacun des sortes de petites missions, des messages à faire passer, pour ça on rentrait dans la chambre de quelqu'un d'autre et on lui donnait ou disait ce qu'il y avait à donner ou à dire. Un jour j'allais chez la Grande Mara. C'était la femme qui avait la chambre la plus haute de tout l’hôtel, la seule chez qui je n'avais jamais été. Je devais seulement lui transmettre une phrase quelconque du genre que les corbeaux avaient des yeux partout et qu'ils venaient pour lui. En arrivant dans sa chambre, tout était doré et elle se tenait sur le balcon dans une robe rouge sang, qui se mêlait aux rideaux de la même couleur. Elle avait un aire profondément triste, ce qui m'étonnai car pour moi elle était la femme la plus choyée, la plus respectée, et la plus heureuse du bâtiment. Je lui récitais le message tout en l’observant, elle y laissa paraître un trait de panique. Je lui demandais pourquoi elle avait l'aire si triste, elle qui semblait tout avoir… Elle ouvrait grand ses yeux comme avec un air d'étonnement et elle dit :“ ma chère tu ne vois que ce que l'on te laisse voir…” “ Te souviens- tu de la façon dont on est arrivés ici dans cet hôtel ? ” C'est vrai que non, je ne me souvenais pas … “ Sais - tu qui donne les messages à apporter ? Pourquoi il faut les apporter ? Pourquoi en dehors des missions aucune relation n'est permise ? “ ” sais- tu que rien que notre conversation de maintenant est prohibée ? “ Au fur et à mesure qu'elle parlait, je me rendais compte que je ne savais ni qui j'étais ni d'où je venais ni comment j'étais arrivée ici… J'étais de plus en plus confuse… Puis elle m'a dit que les corbeaux dont je parlais dans mon message étaient les gens qui essayaient de nous contrôler (et qui d'ailleurs y arrivaient plutôt bien pour moi), elle m'a dit qu'on avait pas beaucoup de temps mais qu'il fallait que je l'aide… "Pourquoi moi ?? ” j’avais pensé tout haut. “Parce-que tu as su reconnaitre la tristesse, que tu as eu la curiosité de demander, et que maintenant tu en sais trop pour vouloir rester ici… ” Elle avait entièrement raison. Ce que je ne comprenais pas, c'était pourquoi elle, la numéro 1, allait avoir une visite des corbeaux et qui-est-ce que les corbeaux venaient chercher. Elle m'en avait déjà beaucoup dit et je devais filer, on allait déjà avoir beaucoup de problèmes chacune pour s'être échangé ces quelques mots. Je lui ai dis que je reviendrai le soir même .
Sans attendre sa réponse j'ai filé droit dans ma chambre et je me suis mise à réfléchir.
Comment en était- elle arrivée à découvrir tout cela ? Pourquoi les corbeaux en avait après elle ? Qui était celui qu'ils venaient chercher… Elle était seule dans sa chambre lorsque j'y était… Et surtout comment sortir d'ici ? Tant de questions émergeaient et grandissaient en moi, et le fait de n'y avoir aucune réponse allait me rendre dingue. Après le repas, je sortais de ma chambre comme à mon habitude en tournant mon épingle à cheveux dans la serrure. Cette fois-ci je n'allais pas dans la cour intérieure pour observer les étoiles en cachette, mais tout en haut du bâtiment, par l'escalier dissimulé que j'avais découvert lors de l'une de mes excursion de nuit. 2008 marches à gravir au total, mais je ne les ai même pas senties passer tant mes questions avaient besoin de réponses. Arrivée en haut, j'ai ouvert la porte qui donnait sur le couloir tout doucement, pas un grincement ne se fit entendre. Puis sur la pointe des pieds j'ai gagné la porte de la chambre une. J'ai tout doucement tourné mon épingle à cheveux dans la poignée et j'ai ouvert. Une fois de plus la Grande Mara était au balcon. Je l'ai rejointe. Elle m'a avoué qu'elle ne m'attendait plus, pensant que je ne pourrais jamais sortir de ma chambre. “ j'ai plus d'un tour dans mon sac tu sais ”  : elle a souris. Première fois que je la voyais sourire avec sa large bouge et ses dents parfaitement bien alignées. Je trouvais cela affligeant qu'une âme dans une si belle enveloppe puisse être si triste. Sans attendre que je reprenne mon souffle, elle a chuchoté. “ As-tu déjà vu un combat de dégénérés ? ” Oui j'en avais vu plus d'un, tout le monde les regardait dans l'hôtel. Les autres pariaient même leurs missions importantes sur un des dégénéré. Pour ma part j'avais toujours trouvé cela affreux car ils avaient beau s'entretuer de façon ultra violente, il y avait dans leurs yeux de la peur, du genre qui te paralyse la conscience et qui transforme en animal sanguinaire. “J'en cache un dans ma salle de bain” . Elle avait murmuré cette phrase, presque inaudible. Mon cœur s'est mis à battre à 200 à l'heure… L'un de ces tueurs se trouvait à une cloison de moi… Et pouvait sortir à tout moment. Elle a lu la terreur sur mon visage et n'a en rien essayé de me rassurer. Elle s'est penchée vers moi et a simplement chuchoté : “ je l'aime.” “Aime” je n'avais jamais encore entendu ce mot et il me semblait pourtant familier, très lointain mais familier. Et j'en saisissais tout le sens. “ En principe les corbeaux n'enlèvent dans l’autre monde que des hommes et femmes qui ne se connaissent pas, ils ont commis une erreur avec Achille. Lorsque l'on s'est vue tout ce qui appartenait à ma vie d'avant est revenu comme une balle dans le cœur. J’ai cependant réussi à dissimuler tant bien que mal mes sentiments, ce qui n’a pas été le cas d’A. Pour cela ils ont voulu l'exterminer en l'envoyant chez les dégénérés, mais il a gagné son combat, à réussi à s'échapper de l'effaceur de mémoire et est revenu ici se cacher. Il m'a dit que son adversaire lui aurait dit comment enlever la puce qu'ils nous ont implanté dans le cœur.” À ces mots je portais ma main au niveau de ma poitrine. Sans le savoir je l'avais toujours su : ils les appelaient les dégénérés pour nous faire peur mais ils n'étaient rien de plus que ceux qui avaient découvert notre triste sort. Je tremblais, je sentais mes jambes flancher, j'avais vraiment besoin de m'asseoir. Mara m’avait pris par le bras et me maintenait debout. En regardant son visage j'ai vue des larmes mêlées a son maquillage couler de ses yeux, des larmes noires de haine et de désespoir. “ Maintenant ils vont revenir pour lui et moi et ils vont nous mettre tous 2 dans l'arène… Jusqu'à que l'un de nous tue l'autre, ou jusqu'à ce que l'on meurt tous 2 de faim”
“J'ai peur” as-t-elle ajouté presque inaudible ment.
Je ne savais que faire… Tout cela était tellement confus en moi. La matin même je croyais tout savoir et j'étais maintenant en chute libre dans le gouffre interminable de mon ignorance et de ma naïveté. Je ne disais rien … “ Il faut que tu nous aide, tu es la seule à pouvoir quelque-chose” Oui mais comment ? Je n'étais rien de plus que l'un de leur pions, quelques heures plus tôt je portais fièrement l'un de leur message. “ Il faut que tu trouves un moyen de sortir, tu peux le faire tu sais déjà comment sortir de ta chambre le soir, je sais que tu saura nous faire sortir du bâtiment. ” À cet instant je tenais à peine sur mes jambes alors je ne voyais pas vraiment comment j'aurai pu nous sortir d'ici… 
“Je veux voir Achille” ais-je dit. Toujours en me soutenant par le bras elle m'a amenée à sa salle de bain. Il était torse nu, assis sur le rebord de la baignoire d'or et regardait le mur d'un air totalement vide. Les séquelles de son combat de dégénéré se voyaient sur son visage et ses mains : des plaies qui ne se refermeront peut être jamais, bien que le sang ne coulait déjà plus. “Bonsoir j'espère que tu n'as pas peur de moi” Si j'avais peur, très peur. Mais pas de lui. J'avais peur de ce qui allait arriver ensuite parce que maintenant que je l'avais vu en chair et en os je prenais conscience de la réalité de l'horreur dans laquelle je vivais, dans laquelle nous vivions tous, depuis des semaines. À la vue d'Achille, des blessures encore fraiches sur sa peau, la peur se transformait petit à petit en haine. Une haine sans limite et paralysante. “Je sais que tu peux nous aider” Il me regardait droit dans les yeux, ne détournait jamais le regard. Je plongeais corps et âmes dans son iris… Je m’emplissais d’un sentiment de dégout, dégout pour moi même d'avoir pu être si naïve, d'avoir adhéré à ce putain de système de déments. Un goût amer remontais jusqu'à ma gorge…
Puis une bouffée de courage. J'allais sortir d'ici, et avec eux, j'allais nous sauver de cette prison. Ils avaient sauvé mon esprit j'allais sauver nos corps, et je n'allais pas m'arrêter avant d'avoir réussi. J'étais décidée. “ Alors ce sera la liberté ou la mort” A ces mots ils sourirent : enfin j'étais prête à tout… Mais je devais réfléchir, une si grosse évasion avait besoin d'un plan, et encore plus d'un plan B. “Il nous faut du temps, ce ne sera pas facile, il nous faut aussi du repos, nous devons dormir”. En attendant il ne fallait pas trahir nos habitudes, il fallait feindre que rien n'avait changé. “ Je reviens vous voir demain soir, d'ici là tenez bon” Sur ces mots je regagnais ma chambre, descendant les escaliers 4 à 4 pour arriver dans mon lit avant l'aube. La journée qui commençait s'annonçait longue et difficile…
Je n'avais qu'une idée en tête : trouver un plan d'évasion. Cependant ce jour la j'ai eu 15missions… Pas une seconde pour observer autour et confectionner un plan. Le soir j'attendais patiemment l'heure du couvre feu pour m'extirper dehors et rejoindre mes compagnons rebels. Je commençais à penser … Déjà les chambres en bas n'avaient bien sur pas de balcons, et étaient de toutes façons réservées aux dégénérés… Je me disais que peut être en atteignant leur niveau j'aurais accès non seulement à une chambre proche du sol, mais aussi à une armée de révoltés… Cependant j’avais vue tous les combats, je savais de quoi ils étaient capables. Je me suis dit que la plus part d'entre eux n'avaient qu'une idée en tête : une fois dans le ring, tuer l'adversaire pour avoir le droit de vivre oui, mais aussi de regagner leurs quartiers. Parce-que non, même un séjour chez les dégénérés n'ouvrait pas les yeux à certains d'entre nous, et ils reprenaient leurs missions après un petit lavage de la mémoire à l'issu du combat. En pensant cela je m'attardais sur la large cicatrice de ma cuisse… Je n'y avait jusqu'alors jamais prêté attention. Peut être que j'avais moi aussi été dans l'arène… Peut être avais-je tué quelqu'un de sang froid avant que l'on efface tout souvenir de mon crâne… Il fallait que je sorte de cet hôtel de déments avant de moi même retourner à la démence.
L'heure du couvre feu avait sonné depuis un moment déjà , j'estimais  alors qu'il était grand temps de gagner la chambre une. Comme hier je sortais mon épingle du chinion et montais les escaliers cachés. En arrivant dans la chambre, je vis qu'une scène de lutte avait eu lieu il y a peu : des meubles renversés, des rideaux déchirés, du sang un peu partout… “Ils sont venus le chercher comme ils te l'avaient fait dire” … Mara était sur le rebord du balcon, prête à sauter lorsque je suis entrée… Je l'ai rattrapée par le bras, la faisant redescendre. “Viens on s'en vas” Elle me suivait sans résistance, j'avais l'impression de trainer un cadavre… “Et on s'en vas pas sans lui je te le promet” A ces mots elle s'est comme ranimée, s’élançant dans le couloir avec moi. Le problème c'est que je n'avais pas plus de plan que la veille, et que maintenant la simple (enfin…) Évasion s'était transformée en sauvetage puis évasion, autant dire que l'impossible d'origine s'était transformé en suicide collectif. Mais ce n'était pas le moment de perdre espoir, on s’engouffrait dans la cage d’escalier caché : il fallait descendre au plus bas sans se faire prendre
Arrivés à mon étage, j'entendis des bruits dans le couloir… Très mauvais signe puisque personne n'a le droit d'être dehors au couvre feu… J'ai entrouvert la porte de la cage d'escalier pour voir… Juste de quoi passer un œil. La porte s'est ouverte ultra violemment et en grand, nous découvrant Mara et moi toutes entières, trois corbeaux face à nous. “Inutile de courir” a dit Mara avec un calme surprenant. Je savais à quoi elle pensait, et j'étais entièrement d'accord : de toutes façons il nous fallait nous rendre aux étages des dégénérés ou ils tenaient probablement Achille prisonnier.
…………………..
Après plusieurs jours dans les bas étages, on appris qu'Achille était mort dans l'arène, et que bientôt ce serait à notre tour : je devais affronter Mara ce soir, alors qu'elle était déjà morte de désespoir… L'une des gardiennes était une ancienne dégénérée qui avait été postée la parce qu'elle avait gagné tous ses combats (oui, chaque fois elle gagnait, chaque fois on l'a renvoyais ici-bas pour diverses raisons) . Les corbeaux avaient donc décidé de l'assigner directement ici puisque tout l'y destinait. Cependant elle n'était pas comme eux… Quand elle a eu vent de notre arrestation, elle est venue tout de suite me voir d'une part pour me dire que j'allais affronter Mara (histoire que je ne le découvre pas dans l'arène comme les autres ), et d'autre part pour me donner une sorte de poignée d'où l'on pouvait éjecter un fil ultra solide crochetant. J'étais déboussolée, pourquoi me venait-elle en aide ? “Je reste dans ces étages pour donner un coup de main à tous ceux qui veulent partir d’ici”. Je comprenais encore moins… “Achille n'est pas mort” a-t-elle rajouté. Je n'en croyais pas les oreilles… On allait enfin finalement peut être finir par enfin réussir à reprendre notre liberté !! C'était tout l'espoir dont j'avais besoin pour avoir la force de mener mon plan à exécution.
Une fois dans l'arène avec Mara, nous avons pris pieux et poignards destinés à nous égorger mutuellement, et nous nous sommes attaquées aux grilles latérales, celles qui donnaient directement sur une cour intérieure que je ne connaissais pas. De l'autre côté, nous avions barricadé les portes pour empêcher les corbeaux d'entrer. On entendait ceux-ci s'affoler à travers les portes en métal, c'était vraiment bon d'entendre leur détresse.
Après maintes et maintes coups de couteau dans la grille, le passage était finalement assez grand pour que nous nous y faufilions. Il y avait encore 10m entre nous et le sol, alors j'ai tendu la poignée à Mara : “A toi l'honneur” . Elle a souris et s’est jetée dans le vide, tenant fermement la poignée, puis elle me l'a jetée la et je suis descendue à mon tour. On y était presque… Mais le plus important était encore à venir : on devait retirer l'émetteur de notre cœur… Et je n'avais aucune idée de comment le faire. Mara m'a attrapé le bras et s'est mise à courir d'une foulée décidée vers une porte rouge, et entre ouverte : “Suis moi ! ” De l'autre côté il y avait une file de personnes qui semblait ne rien voir ni ne rien entendre… “Ils sont en instance de démémoirisation ” Comment savait-elle tout ça ? J'ai dégagé mon bras… Et si elle aussi était un corbeau et qu'elle m'avait tendu un piège, pour savoir jusqu’où je pouvais aller ? je n'ai pas eu le temps de me poser plus de question, déjà deux personnes arrivaient avec des sortes de perceuses dans les mains. “ On a besoin de vous je vous en supplie libérez nous” a dit Mara. Les deux individus se sont regardés, puis nous ont regardé : “ Nous n'avons pas le temps les corbeaux arrivent dans les 10min qui viennent“ "Alors faites-le comme ça, pas d'anesthésie. Peu importe la douleur enlevez les !” Ils se regardèrent à nouveau avec des yeux ronds, puis allèrent chercher un ustensile dans leur labo… Une sorte d'aspireur. “Ouvre la bouche” m'a dit l'un d'eux. J'ai ouvert la bouche, il a inséré l'aspireur jusqu’au fond de la gorge et l'a mis en marche. Ça faisait un mal de chien. Mais je n'ai pas crié. Je n'ai pas crié non plus quand une de mes dents s'est arrachée au retour de l'aspireur. Tout ce qui comptait c'était que maintenant, ce putain d'émetteur était enfin hors de mon corps.
J'ai regardé Mara, elle m'a souris : c'était enfin fini, on était libres.
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verloren-y · 7 years
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.bon eh bien je me suis encore une fois bercé dans le désespoir. Je suis vraiment doué pour ça je pense. Jme dis qu’il y a pas tout le monde qui fait ça. Et c’est mieux pour eux, sauf qu’à force je vais vraiment finir par me tuer. Jme disais que j’arriverais pas et pleins de choses comme ça, je cherchais quelqu’un à qui parler comme d’hab je regarde dans mon répertoire et comme d’hab j’ai trouvé personne avec qui je pourrais partager mes soucis, par peur par manque d’envie par je sais que ça va pas servir, enfin bon le suicide paraissait le meilleur moyen. Alors je pensais comment où toutes ces choses. Et puis je me suis rappelé de ce numéro : sos suicide ou un truc comme ça j’ai hésité à appeler. Mais pas tant que ça parceque je ne suis pas encore entrain de le faire pas vrai ? Je sais pas j’avais pas on plus envie que maman débarque dans ma chambre pendant que je discute de mettre fin à mes jours lol. 
J’ai quand même trouvé un moyen pour faire taires les voix dans ma tête, celles qui me disent de tout arrêter deviennent de plus en plus NOMBREUSES et FORTES, ça s’arrêtais pas, je me demandais moi-même à moi “mais tes sûr” et m’a réponse était quand cherchant nimporte quel moyen j’allais jamais réussir, genre si j’arrive pas à avoir envie de faire quoi que ce soit comment voulez vous que je vive ? Sans envie de vivre on fait comment pour vivre ??? compliqué pas vrai ? ALORS je me suis frappé juste deux gifles rien de plus, j’allais me foutre des coups de poigts aussi mais je ne suis pas seul, je peux pas faire trop de bruit, je voulais surtout pas que maman entende, surtout que j’ai laché un bruit de “j’en peux plus” MAIIIIIIIIIS les voix se sont tue!!!!! presque entièrement.
Du coup j’ai allumé un film, Kiki’s kleiner Lieferservice, eh oui en streaming, je me met des baton dans les roues trop souvent, “oui mais je peux voir le film en meilleur qualité, il faut que je partage ce moment avec quelqu’un” blablablabla. Et pendant que je regarde ce film là moins, jme disais et si Florent était là, j’aurais tant voulut le regarder avec lui, pfff ce graçon ne regerait pas avec autant de passion le film, la plupart du temps quand il regarde des films (qu’il a la plupart du temps vu quand même) MAIS MEME bah il regarde plus son téléphone que le film. Pff voilà donc non il n’est  définitivement pas le bon.
Ce film me fait du bien, il me soigne, c’est vraiment un film que j’aime, il est simple beau et gentil, même si je sais que je suis pas encore arrivé à “la fin” et je me souviens quand même de la fin là. C’était d’ailleurs plus le cas avant que je le regarde et c’est tant mieux j’adore revoir un film et le redécouvrir :).
Parler ça fait du bien mais je vous avoue que là je n’écris pas vraiment pour faire sortir des émotions, c’est juste pour retenir ce jour, et me rappeler que je vais mal MAIS QUE JE PEUX ALLER BIEN, oui c’est juste que je suis vraiment de plus en plus AU FOND, mais après ya pas besoin de trop pour me remettre sur la terre. Ahlala il faut que je l’oublie surtout, je voudrait qu’il disparaisse ENTIEREMENT de ma tête ya pas un jour où je pense pas à toi Florent, j’ai aussi réfléchis à comment ça se passerait quand je serais mort, genre bah la lettre, qui serait vachement longue tout ça. 
Je vous laisse bonne soirée :3 Un jour je serais réparé, et plus cassé. Cette aprèm n’a pas non plus été très joyeuse d’ailleur, j’ai fais semblant de répondre à un interview en anglais, où je parle de “mon problème” et je pense que je vais surement poster des documents audios aussi à la place de mes plus ou moins longs textes. ENFIN à la place jveux dire en plus plutôt, quand j’en ai envie tout ça. Et puis faut pas oublier jveux qu’on entende ma voix lol. Bref JE VOUS LAISSE vraiment saluuut
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rollingstonemag · 7 years
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Dave Mustaine de Megadeth : ma vie en 5 chansons
Le chanteur/guitariste revient sur près de quarante ans de chefs-d’œuvre de thrash metal
Par Kory Grow/Traduit et adapté par Mélanie Geffroy
La première chanson que Dave Mustaine se souvient avoir écrite est « Jump in the Fire », une chanson qu’il a apportée à Metallica en 1982, aidant ainsi à créer un modèle pour le thrash metal. « J’écrivais à propos de moi, jeune, assis dans ma chambre, découragé. J’avais ma tête entre les mains et je ne savais pas quoi faire, a-t-il raconté à Rolling Stone. J’avais le sentiment que je devais être avec mes amis parce que j’étais à un âge et à une époque où ma mère était toujours partie, j’étais toujours seul, et les seules fois où j’ai eu l’impression d’avoir trouvé ma place, c’était quand j’étais avec mes amis ». Le sort a cependant voulu qu’il n’ait jamais l’opportunité d’enregistrer cette chanson ou n’importe quelle autre avec le groupe. Rien que quelques démos.
Au lieu de ça, Mustaine a trouvé un nouvel exutoire à sa tristesse et à sa rage : Megadeth, le groupe de trash agressif qu’il a formé en 1983 après qu’il s’est fait virer de Metallica à cause de sa supposée consommation de drogue. Il a continué à écrire des classiques qui rivalisaient avec ses premières chansons. « Peace Sells », le titre funky, exprime son insatisfaction face à l’opinion majoritaire américaine et a été utilisé comme musique d’intro de MTV News pendant des années. « Sweating Bullets », la chanson de metal blues qui, apparemment, parle de schizophrénie, lui a permis de faire preuve d’humour. La ballade « À Tout le Monde » imaginait la tristesse de la mort du point de vue du défunt (en français). Countdown to Extinction, l’album du groupe paru en 1992, s’est classé deuxième dès sa sortie (juste derrière Billy Ray Cyrus) et a été certifié double disque de platine. Leur album le plus récent, Dystopia, paru l’année dernière, s’est classé troisième dès sa sortie et ils ont récolté 12 nominations aux Grammys au fil des années. La chanson « Dystopia » est actuellement en lice pour obtenir la récompense de la Meilleure Performance Metal le mois prochain.
Malgré le succès, Mustaine s’est battu pendant une grande partie de sa carrière contre la toxicomanie, jusqu’à ce qu’il chasse la plupart de ses démons en 2003 après s’être converti au christianisme. Il a également accepté sa contribution à Metallica. L’année dernière, lorsque Kirk Hammett, le guitariste de Metallica, a supposé qu’il avait été « super purificateur » pour Mustaine de rejouer avec le groupe en 2011 après s’être senti « très très triste, très en colère, très frustré » pendant des années, Mustaine a tweeté que la déclaration d’Hammett était « presque vraie à cent pour cent…presque ». « Tout était vrai, je ne voulais juste pas avouer qu’il avait raison, déclare-t-il aujourd’hui. J’étais joueur. Je pense que vous vous devez de faire preuve d’un peu de légèreté dans la vie ».
https://twitter.com/DaveMustaine/status/805511217683070976
De la même façon, Mustaine, aujourd’hui âgé de 55 ans, est heureux lorsqu’il repense à son œuvre, bien assis sur une chaise dans la salle de conférence de Rolling Stone, tapotant des doigts sur la table et regardant ses interlocuteurs dans les yeux pour bien appuyer ses propos. Pour cet article intitulé « Ma vie en 5 chansons », Mustaine a sélectionné des morceaux qui représentaient différents tournants dans sa carrière, de l’époque avec Metallica aux réflexions de Megadeth sur l’héroïnomanie.
Curieusement, il a passé sous silence près de 20 années de chansons qui ont mené à Dystopia, y compris une période en 2002 durant laquelle il a quitté le groupe pendant deux ans, après s’être abîmé un nerf dans le bras en dormant dans une mauvaise position. Il met cette ellipse sur le compte de la joie qu’il ressent avec la formation du groupe tel qu’il est aujourd’hui. « Je n’y ai pas pensé, dit-il. Ce sont comme des années perdues parce que [le bassiste et fondateur de Megadeth] David Ellefson n’était pas là. Je me suis reprogrammé pour penser que tout ce qui compte c’est le groupe tel qu’il est aujourd’hui. C’est tellement génial de jouer avec ces mecs que j’ai effacé des vieux trucs de ma mémoire ».
Lorsqu’il fait le point sur toute sa carrière et sur ses maigres débuts comme salarié dans une station service, il est impressionné par le chemin qu’il a parcouru. « J’ai commencé à jouer de la musique parce que ma sœur était très mauvaise au piano, dit-il. C’est presque ridicule parce que je n’ai jamais pensé que je serais capable de gagner de l’argent en jouant de la musique ».
« Mechanix »
https://youtu.be/EGnx1886b78
J’ai écrit « Mechanix » bien avant de faire partie de Metallica. Quand j’ai rejoint Metallica, on n’avait pas beaucoup de chansons. … On jouait des reprises de Killing Joke, de Sweet Savage et beaucoup de Diamond Head. On jouait aussi des chansons que j’avais écrites.
Les paroles parlent d’un employé de station service excité parce que j’étais un employé de station service excité. J’étais un employé qui vivait à Huntington Beach Harbor et les filles venaient à la station service, en bikini, au volant de ces voitures qui coûtaient une blinde. Et ça date de l’époque où ils faisaient le service complet. Vous nettoyiez les vitres, elles s’asseyaient dans leur voiture et vous les matiez. Je pense qu’elles aimaient ça. Si ce n’était pas le cas, elles auraient mis autre chose qu’un bikini. Dans ces moments-là, vous êtes un jeune homme bourré de testostérone, vous faites un boulot que vous aimez, avec des moteurs, un boulot où vous pouvez aussi mater les filles, et ça c’est bien. C’est comme ça que la chanson m’est venue.
« Mechanix » était une chanson qu’on jouait. Un jour, je suis arrivé en répétitions avec Cliff Burton et Lars nous a dit « Oh, putain les mecs, on doit changer cette partie ». J’écoutais Lynyrd Skynyrd dans la voiture avec Cliff et je me suis dit « OK, je jouerai « Sweet Home Alabama », il ne le saura jamais ». Il nous a dit « Putain les mecs, c’est la meilleure partie de tous les temps ! ». Je lui ai répondu « Tu plaisantes ? ». « Mechanix » avec « Sweet Home Alabama » au début, c’est « The Four Horsemen » telle qu’on la connaît aujourd’hui.
James a réécrit une grande partie des paroles pour cette chanson particulière et pour « Jump in the Fire ». Pas autant pour la deuxième mais il n’aimait pas vraiment les connotations sexuelles qu’elle contenait. Il les a donc changées et en a fait une allusion à un saut dans un trou lorsque je dis « Jump into the fire » qui, pour moi, est un peu plus sous-entendu. Ça pourrait être n’importe quoi… Un trou c’est quelque chose.
La version de « Mechanix » que j’ai enregistrée avec Megadeth était beaucoup plus rapide que « The Four Horsemen », ça c’est sûr. Ça ne ressemble en rien à ce qu’on a fait avec ces gars parce que j’en avais déjà marre à l’époque.
« Ride the Lightning »
https://youtu.be/kk6wLZN4X74
Vous entendez des riffs et vous savez tout de suite qui a écrit la chanson. Et je ne parle pas seulement de ce que moi j’écris. Vous pouvez dire que certains aspects des parties de « Ride the Lightning », de « Leper Messiah » et du premier album ressemblent à la guitare de Megadeth parce qu’on peut faire tellement de choses avec un instrument. Je trouve qu’ils ont fait du bon boulot à ce niveau.
Je n’ai pas écrit toute la musique pour « Ride the Lightning ». Lars a écrit l’intro mélodieuse, j’ai écrit les parties qui suivent, il a écrit les parties d’après, j’ai écrit les trois d’après et puis… ça intéresse qui ?
Vous pouvez être obsédé par des choses de ce genre ou vous pouvez laisser tomber ça ne changera rien. Vous avez deux très bons groupes. Nous sommes amis. Les choses sont arrivées. J’ai pardonné à Ellefson après qu’il m’ait poursuivi en justice pour 18,5 millions de dollars, putain. Je peux bien pardonner à ces gars d’avoir utilisé mes chansons. Je suis vraiment fier d’eux.
Lorsqu’on a sorti Killing en 1985, j’étais passé à autre chose. Mais j’avais plein de trucs dans ma tête, dans mon catalogue que je n’avais pas pu montrer à ces gars. On progressait sur une route très simpliste avec ce groupe. Je ne me souviens pas qui, mais quelqu’un de très connu, de très intelligent a dit « Metallica est aux Ramones ce que Megadeth est aux Clash ». C’est probablement l’une des meilleures choses que j’ai jamais entendues. J’ai vu une autre comparaison « Metallica est à Iron Maiden ce que Megadeth est à Led Zeppelin » et je me suis dit « Eh, c’est une très bonne façon de considérer les choses », parce qu’on est un peu plus sinueux.
« Last Rites/Loved to Death »
https://youtu.be/7mWPJK1wJnM
« Loved to Death » est une chanson qui parle de Diana, une fille que j’ai rencontrée dès mon arrivée à Hollywood et qui a été très gentille avec moi. On est en quelque sorte sortis ensemble. Elle avait une copine qui était l’une des plus belles femmes que j’ai vues de ma vie. Je suis sortie avec cette fille pour qu’elle amène son amie, qui a fini par sortir avec David Ellefson. Ce qui est drôle, c’est qu’un soir, au cinéma, j’ai parlé à Ellefson dans les toilettes et on s’est dit « Je veux inverser ». Les deux filles se sont dit la même chose. Quand on est retourné au van, je vois Ellefson qui a sa main sur le pied de ma copine. Je ne savais pas qu’on avait un plan. Je lui ai dit « Petit connard ! ». [Rires] C’était drôle. Au début, ça m’a gêné parce qu’on rentrait à la maison et je ne savais pas qu’elles avaient décidé d’inverser. Mais tout s’est bien terminé.
J’ai écrit cette chanson sur elle parce que je ne pouvais pas sortir avec elle et parce qu’elle était trop différente des autres filles que je connaissais quand je l’ai vue pour la première fois. C’est le genre de mentalité « un garçon rencontre une fille, la fille n’aime pas le garçon donc le garçon tue la fille pour que personne d’autre ne sorte avec la fille ». C’est un peu perturbant. C’est une histoire d’amour classique si vous êtes un psychopathe, mais je n’en étais pas un. C’était juste une sorte de fantasme. Je n’ai jamais imaginé que je me marierais avec elle, mais si on avait été ensemble quelques mois de plus, on aurait été mariés selon la loi californienne. C’est une fille géniale et maintenant c’est une femme géniale. Elle a inspiré beaucoup de chansons.
« The Skull Beneath the Skin »
https://youtu.be/ZXpkzU-ZoEw
Dave [Ellefson] et moi vivions à Hollywood. On squattait des appartements et il y avait cette épicerie dans laquelle nous avions l’habitude de voler des choses. On achetait un truc, n’importe quoi, juste pour ne pas attirer l’attention, et on attrapait autre chose. Je me souviens avoir fait la queue une fois. J’ai vu un livre qui avait un titre similaire à celui de la chanson et sur lequel on pouvait voir un crâne avec la peau remontée sur la moitié. Je me suis dit « C’est un titre très intéressant ». Je l’ai lu et j’ai bien aimé la façon dont le personnage, Vic, est développé avec l’expression « ne voit aucun mal, n’entend aucun mal, ne dit aucun mal ».
Vic m’est venue au début du processus de formation du groupe. Je voulais une mascotte parce qu’Eddie était une mascotte pour Iron Maiden et que Motörhead avait Snaggletooth. Je me suis dit que ça serait comme une image. Alors j’ai pensé à un crâne avec deux os humains formant une croix. Ça ferait des crucifix pour représenter la religion perturbée, le conflit religieux tout en ressemblant au symbole du poison. Vient ensuite l’expression « ne voit aucun mal, n’entend aucun mal, ne dit aucun mal ». Pour moi, c’était toutes ces métaphores regroupées en une image. Peyton Tuttle en a dessiné la première version.
Je me souviens avoir appelé Alice Cooper un jour et lui avoir dit « Eh, je pense me faire un tatouage. Je veux me faire tatouer ma mascotte et le truc de Billion Dollar Babies. Tu en penses quoi ? ». Il m’a répondu « Non, si j’étais toi, je me ferais un tatouage de moi-même ». Du coup, pas de Vic tatouée sur ma peau.
« Peace Sells »
https://youtu.be/rdEupVsL07E
A l’époque où j’ai écrit « Peace Sells », je vivais dans un entrepôt. On était sans domicile fixe et j’ai écrit les paroles sur un mur. Je n’avais même pas de papier. J’avais un crayon et je les ai écrites sur un mur. Je suis sûr que quand on a quitté l’entrepôt, quelqu’un a découpé le mur et les a prises.
J’ai écrit cette chanson parce que j’en avais marre des gens qui se moquaient du metal en général et des fans de metal. C’était dur pour moi de regarder la façon dont on était stéréotypés à la télévision. On nous faisait passer pour des abrutis. Je pense que beaucoup de musiciens de ce genre sont très intelligents et très talentueux. C’est dommage de voir comment les gens ont été stéréotypés.
Quand j’ai écrit cette chanson, je savais que je tenais quelque chose parce qu’avant, tout était joué très vite et de façon agressive. Mais dès que « Peace Sells » est sortie, c’était quelque chose qui, à mon insu, allait passer le test du temps, quelque chose qui resterait mon ami pour toujours. Je n’avais jamais ressenti ça avec nos chansons précédentes. Je ne m’étais jamais dit « Eh, tu vas jouer cette chanson tous les soirs pour le restant de ta vie ».
MTV News a utilisé la ligne de basse pendant un moment mais ils en ont retiré une note, je n’ai donc touché aucun droit d’auteur dessus pendant des années. On a arrêté de s’envoyer des cartes de vœux il y a bien longtemps, MTV et moi, même si, selon nous, Headbangers Ball était une très bonne émission.
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