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#Bruxelles ma belle
myriadegraphique · 4 months
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Bonus / Version #15, Bruxelles, ma belle!
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krejong · 1 year
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Details of Brussels, captured through the lense of my friend R., a first-time visitor. 🏙️
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woundthatswallows · 1 year
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film recs?
i have a lot lol! i could break things up into catergories but since this is a general ask i'm just gonna cover mostly everything! i listed a lot of movies so i'd be happy to organize them a bit more into categories if anyone wants that, i just did it off the top of my head + w a little help from lists i've made on letterboxd. :)
here r some of my all-time faves that i’d rec: possession (1981) dead ringers (1988) harold and maude (1971) l’une chante, l’autre pas (1977) the piano teacher (2001) la morte vivante (1982) ginger snaps (2000) pink flamingos (1972) the rocky horror picture show (1975) twin peaks fire walk with me (1992) crash (1996) repulsion (1965) let’s scare jessica to death (1971) nekromantik (1988) + nekromantik 2 (1991) (second one is my fave but u have to watch the first first etc) girlfriends (1978) carnival of souls (1962) blue velvet (1986) martyrs (2008) a zed & two noughts (1985) multiple maniacs (1970) wild at heart (1990) 3 women (1975) dans ma peau (2002) dazed and confused (1993) kissed (1996) videodrome (1983) female trouble (1974) malina (1991) wings of desire (1987) persona (1966) the cremator (1969) the before trilogy teorema (1968) scenes from a marriage (1974) sunset boulevard (1950) les demoiselles de rocherfort (1967) the living end (1992)
and then some movies that i love/like and think people should watch: cecil b. demented (2000) ringu (1998) excision (2012) hausu (1977) the belly of an architect (1987) moonstruck (1987) les deux orphelines vampires (1997) valley girl (1983) angela (1995) may (2002) nashville (1975) phantom thread (2017) daisies (1966) candy (2006) society (1989) nowhere (1997) velvet goldmine (1998) caché (2005) the mafu cage (1978) funny games (1997) les raisins de la mort (1978) mysterious skin (2004) true romance (1993) y tu mamá también (2001) vampyres (1974) under the skin (2013) alice sweet alice (1976) audition (1999) vagabond (1985) high life (2019) spring night summer night (1967) secret ceremony (1968) candyman (1992) belle de jour (1967) hatching (2022) brain damage (1988) happy together (1997) in the mood for love (2000) cat people (1942) cléo from 5 to 7 (1962) je tu il elle (1974) thirteen (2003) masculin féminin (1966) vivre sa vie (1962) lost highway (1997) le bonheur (1965) une femme est une femme (1961) les parapluies de cherbourg (1964) babette’s feast (1987) arsenic and old lace (1944) the daytrippers (1996) a history of violence (2005) polyester (1981) ganja & hess (1973) impetigore (2019) volver (2006) pea d’âne (1970) the addiction (1995) train to busan (2016) chungking express (1994) smooth talk (1985) death in venice (1971) the incredibly true adventures of two girls in love (1995) my beautiful launderette (1985) wild (2016) lake mungo (2008) possum (2018) jeanne dielman, 23, quai de commerce, 1080 bruxelles (1975) les cent en une nuits de simon cinéma (1995) lola (1961) the passion of joan of arc (1928) le cérémonie (1995) stoker (2014) contempt (1963) eastern promises (2007) les yeux sans visage (1960) shivers (1975) american mary (2012) serial mom (1994) pierrot le fou (1965)
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sabinerondissime · 10 months
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Bjr Dame Sabine, je fait suite à ton post concernant les BBW...
Je suis entièrement d'accord avec toi, je ne comprend pas ce culte de la minceur à tout pris.
Il manque cruellement de diversité, que ce soit sur Tumblr, à la télé, dans bon nombre de publicités, magazines ...
Et pourquoi toujours ces différences entre femmes, hommes ..
Par exemple, pourquoi des défilé uniquement "gande taille" ?!
A quand des défilés toutes tailles, grande, petite, mince...
Un beau "melting pot" comme on dit ici à Bruxelles.
Comme tu écrit, la beauté ce n'est pas d'être uniquement mince, c'est d'être bien dans sa peau, j'ajoute que c'est d'être bien dans sa tête aussi.... mais pour ça, le regard des autres doit changer.
En fait, il faut que beaucoup de choses changent, les publicités à la télé, dans les magazines ....et dans les films....à quand une "James Bond girl" plus ronde ?
Même ce terme "ronde" est à proscrire...!
Pourquoi ne pas dire "une dame" tout simplement.
Pourquoi toujours vouloir catégoriser à tout va ...?!
Je pense que tout ça est à apprendre dès le plus jeune âge, il faut même aller plus loins, apprenons à nos enfants les différences, il y a des gens petit, grand, mince, rond, handicapé, de couleurs .....
Voila, désolé, je ne suis pas écrivain, souvent maladroit, je ne suis qu'un petit employé mais je pense que tu a compris le fond de ma pensée.
Très belle journée Dame Sabine.
Et merci pour tes posts, certain me fond bien rire ....
Patrick.
Oui, j'ai parfaitement compris et merci pour long et beau message. La société change, doucement, mais elle change. Sur les réseaux, de plus en plus de femme osent montrer leurs ventres, leurs cellulites, leurs bourrelets mais elles ne sont suivit que par 2 catégories de gens, ceux qui aiment les grosses et ceux qui les détestent !
Dans la publicité, ont voit désormais des femmes vraiment rondes, grosses, s'afficher pour des crèmes pour le corps, des yaourts, des vêtements. Bien entendu, cela reste assez rare et ont le remarque immédiatement. Mais il y a 15 ans de cela, jamais une femme avec 20 kg en trop n'aurait fait une pub télévisée, à moins d'y avoir un rôle bien peu avantageux.
Concernant l'éducation, j'ai appris à mon plus jeune fils qui s'est battu un jour avec un enfant qui m'avait "traité" de grosse qu'être grosse n'est pas une insulte, que c'est un fait, comme être jeune, vieille, mince, petite etc. Depuis, toutes les réflexions au sujet de mon poids glisse sur lui sans l'atteindre.
Mais ce monde est ce qu'il est, et je doute qu'un jour les mentalités changent profondément. Il y aura toujours des j'aime et des j'aime pas pour tout et n'importe quoi. Mais si chacun trouve enfin sa place et un espace pour s'exprimer, sans avoir honte ni peur, alors qui sait...
Belle journée à toi aussi Patrick
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bonsoirs37 · 1 year
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Étape 4.1 , plus de photos avec mon arrivée aux Ormes. Je loge chez l'habitant : André. Cette semaine, il a eu l'annulation d'un Belge qui était parti de Bruxelles, qui devait rallier Compostelle et qui malheureusement s'est cassé une cheville sur mon étape 3 (celle avec les hautes herbes...) il a dû attendre 1h00 pour être pris en charge par les pompiers. Pour ma part, j'ai toujours mes coordonnées UTM avec mon smartphone au cas où. Ce soir je dîne avec André, un passionné de chemin de fer. Je pense qu'entre la SNCF et la randonnée on aura plein de choses à partager. Lui aussi fait partie d'une grande famille (11) comme moi (13). Belle rencontre.
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ernestinee · 2 years
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Fin septembre c'est le moment où l'on a beaucoup de demandes, dans mon boulot.
Plusieurs prises en charge viennent de se terminer chez moi et tous les créneaux sont déjà remplis.
Cette année, mes nouveaux petits choux :
- Deux enfants atteints de troubles du syndrome autistique, 2 ans et 4 ans et demi. Ils viennent tous les deux d'un centre de dépistage de Bruxelles, où apparemment, une personne leur donne mon numéro de téléphone direct (c'est de notoriété que je vais rallonger mes journées au lieu de refuser un enfant, alors normalement il faut passer par le secrétariat, qui refuse à ma place qd la journée est complète, mais évidemment certains arrivent directement à me toucher) . Alors j'ai déjà vu le plus petit. Sa neuropediatre trouve qu'il ne devrait pas commencer la logo maintenant. C'est vrai qu'il marche depuis deux mois seulement, il est en expérimentation, il a monté et descendu un millier de fois la petite marche de mon bureau, il est encore instable. Oui mais d'un enfant censé avoir "3 mots de vocabulaire", on en a finalement trouvé une petite vingtaine, d'un enfant qui ne tient pas en place, il n'a montré des premiers signes d'agacement qu'après une heure, et en une petite activité, il répétait gâteau et pomme. Répéter, dans les troubles autistiques, c'est souvent synonyme de fête. Du coup ça m'ennuie un peu, parce que c'est une collègue dont l'avis est toujours précieux, mais je vais faire un bilan qui va à l'encontre de cet avis, et bosser avec le petit chou.
- Un enfant de 6 ans qui a une très mauvaise expérience de la logopédie (rééducation papier-crayon, parfois en même temps que d'autres patients, selon les parents), pour une rééducation qui paraissait habituelle, sur le papier. En pratique, c'est assez rare d'avoir déjà le CH et le J, mais pas le F tout en sachant souffler. Je suspecte un petit machin au niveau des praxies, ou un blocage physiologique. Il m'adore déjà, moi aussi, la vie est belle.
- Un enfant qui n'a plus droit au remboursement de la mutuelle, parce qu'il a déjà fini ses deux années de logo. Il débarque chez moi parce que ça ne va pas mieux. C'est normal que ça n'aille pas mieux, ses troubles de langage écrit sont la partie visible, et la logo précédente n'a travaillé que sur ça, sur l'orthographe. Mais cet enfant n'est pas un seau, c'est impossible de le remplir de mots et espérer qu'il retienne tout. Un bilan neuropsy, orthoptiste et un bilan grapho plus tard, et on a compris qu'il a une dyspraxie visuo spatiale. Il est en multiple tâche lorsqu'il doit se concentrer sur quelque chose qui est visuel et organisé. Genre écrire. Genre même représenter un dessin. Et pourtant il écrit. Alors ce qu'on voit c'est une orthographe difficilement phonétique, à 9 ans, et une écriture qui ressemble à celle d'un enfant de 6 ans. Du coup on va commencer par bosser le visuel et si les calculs sont bons, son orthographe devrait suivre sans qu'on n'y touche.
- Un enfant de 5 ans qui est totalement hypotonique de tout le visage, et apparemment la langue a suivi le mouvement. Du coup on ne comprend rien, les phonèmes consonantiques sont tous atteints un peu comme s'il avait une pdt chaude dans la bouche. Pire, il comprend très peu, voire pas du tout les nuances d'une phrase. Je crois que ça va être compliqué avec lui, même si on voit déjà quelques progrès après 4 séances (mais on partait de loin, et moi je ne les entends pas, ces progrès)
Cinq nouvelles petites plumes à diriger doucement, d'un souffle à l'autre, vers leurs apprentissages et leur autonomie.
Et pour apprendre le métier, j'ai cette année une stagiaire qui est un véritable moulin à paroles, on dirait qu'elle a toujours été là tant elle est à l'aise avec le matériel, les parents et les enfants. Encore une que je serai triste de voir partir fin décembre.
Ce travail est tellement une source de satisfaction ♥️
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swedesinstockholm · 11 months
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5 mars
aujourd’hui j’ai fait une banana cream pie pour l’anniversaire de manon et en remuant ma crème pâtissière à la noix de coco, comme depuis a., à chaque fois que je fais une crème pâtissière maintenant dans ma tête je la fais pour une fille, plus ou moins inaccessible, je pensais à laura a. je fais de la crème pâtissière pour mes amantes imaginaires. ça rime. je vais le mettre dans ma chanson. celle qui n’existe pas encore mais qui dit aussi les filles existent et moi je pleure. j’ai brièvement imaginé ma vie de couple avec laura dans son appart de jette, moi derrière les fourneaux en train de remuer ma crème pâtissière, elle qui rentre du studio où elle vient de répéter toute la journée, elle travaille trop, elle a pas le temps de cuisiner alors c’est moi qui lui cuisine des bons petits plats. dans mes fantasmes je suis la femme au foyer d’une danseuse de 46 ans. je sais pas si c’est normal. elle me donne tellement envie de savoir danser, c’est tragique que je sois pas gracieuse ni coordonnée, ça me tue, la danse est la plus belle chose du monde (avec la musique) et je suis tellement triste de pas pouvoir en faire partie. de devoir me contenter de regarder.
à part ça ce weekend j’ai découvert les mochis et à chaque fois que j’en mange je suis morte de rire, je sais pas pourquoi. j’ai regardé un doc sur l’univers et ils parlaient des naines blanches qui risquent en permanence de s’autodétruire à cause de la force gravitationnelle qui émane de leur centre et ça m’a fait penser à mon rêve de la mort avec la ferraille et les coulisses du temps, et puis j’ai commencé à lire le texte de r. sur lequel elle veut travailler pour la performance, elle y parle du taoïsme et d’une maison qui représente l’univers et le cosmos, devant et derrière la maison c’est le futur et le passé et y a une rivière qui coule qui représente le temps et les souvenirs, je crois. aussi: j’ai vraiment envie de me replonger dans l’écriture de mon livre là. c’est cette histoire avec laura qui m’a redonné envie. cette histoire de littérature mêlée à la vie. mais pour qu’il y ait littérature, il faut écrire.
8 mars
j’écris dans le train parce que j’ai peur de pas avoir le temps à genève. j’adore dire que je vais à genève pour travailler. travailler sur un projet. travailler avec mon collectif. je vais faire une résidence. je vais “bosser sur une créa” comme cybille. “do some research” comme magdalena dans le studio de danse de molenbeek. je fais des trucs d’artiste. j’ai trouvé une conversation de deux heures entre laura a. et son ami bruno que j’avais rencontré au studio et que j’avais trouvé incroyablement chaleureux, je crois qu’il est brésilien. j’en ai regardé la moitié lundi soir alors que je voulais regarder recherche maison ou appartement spécial bord de mer, mais stéphane plaza ne tenait pas le cap face à laura a. j’ai appris plein de de choses sur la danse, c’était trop bien, ok j’arrive plus à me concentrer deux femmes écoutent du métal mongol à côté de moi.
je suis chez r. et je dors seule, quel soulagement. s. est pas encore arrivée à cause des grèves. j’étais brièvement de retour dans l’appart de f. à zurich cet après-midi, enveloppée dans une grande couverture jaune sur le canapé à lui poser des questions sur sa vie et à écouter ses réponses sans qu’elle m’en pose en retour donc je lui ai pas pipé mot de laura ni du workshop à bruxelles ni de rien du tout. laura ça reste une affaire entre moi et mon journal. je regardais la grande armoire en bois encastrée dans le mur avec la grande plante verte devant et ça me donnait terriblement envie d’avoir un appartement à moi, avec une grande armoire en bois pour mettre ma petite collection de vaisselle dépareillée et pouvoir y inviter mes ami.es et mon amoureuse pour faire des dîners et mettre la table et préparer des playlists et leur faire des gâteaux avec de la CRÈME PÂTISSIÈRE. j’ai décidé de dédier un chapitre de mon livre à la crème pâtissière. elle mesure pas sa chance f. je lui ai dit que je voulais déménager à bruxelles parce que j’étais amoureuse, et puis j’ai ajouté de bruxelles, parce que bon je suis pas amoureuse de laura a. à ce point non plus, et elle a dit qu’elle trouvait que c’était un peu crade à son goût et que ça craignait trop. moi aussi je trouve que c’est crade bruxelles mais je veux être plus comme laura a. et trouver ça excitant. même si j’adore secrètement me sentir safe dans les rues cossues de genève.
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lonesomemao · 2 months
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EMOTION DECATHLON
Marie Nizet
Présentée
Par le Club des Poètes
Selon eux elle est
Bruxelles ma belle
L'écrivaine Brigade Mondaine
Traquant déjà à son époque
Le sulfureux où il y a Alien
Marie Nizet
Que je préfère
Classe rebelle
A Marie Noël
Trop conventionnelle
Mercredi 3 avril
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lamilanomagazine · 2 months
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Varese, Cortisonici Film Festival, due weekend di proiezioni e incontri, giovani protagonisti e un focus sulle distopie al cinema
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Varese, Cortisonici Film Festival, due weekend di proiezioni e incontri, giovani protagonisti e un focus sulle distopie al cinema.    Un festival più ampio, per la prima volta con due weekend di proiezioni ed eventi, giovani protagonisti assoluti con la sezione Cortisonici Ragazzi che raddoppia e con una giuria internazionale formata da studenti, un focus sulle distopie al cinema che alternerà proiezioni e duelli a colpi di cinema. Sono queste alcune delle novità per l'edizione 2024 di Cortisonici Film Festival, a Varese dal 5 al 13 aprile. La manifestazione, che compie quest'anno i ventun anni, si estende e arricchisce. "Un appuntamento che mostra una grande vitalità - ha detto il sindaco Davide Galimberti alla conferenza stampa di presentazione - con la capacità di coinvolgere molte realtà del territorio e al tempo stesso di consolidare nuove connessioni con il panorama culturale internazionale" .   "Un'iniziativa trasversale che vede la partecipazione di tutte le fasce di età – ha aggiunto l'assessore alla Cultura Enzo Laforgia - grazie alleproposte di qualità, per un eventoattorno a cui si è creata una vera comunità, apportando occasioni di dibattito con temi che appassionano non solo i cultori di cinema ma che coinvolgono un pubblico sempre più ampio".   "Il festival quest'anno dedica uno spazio speciale alla sezione Ragazzi e in generale ai giovani – ha spiegato il direttore organizzativo Massimo Lazzaroni – tra le novità c'è la presenza di una giuria internazionale composta da studenti universitari. Un modo per dare ulteriore occasione di connessione tra la vita culturale della città, l'università e il suo collegio". A dare il via alla manifestazione è proprio lo spazio dedicato a Cortisonici Ragazzi, la sezione rivolta ai più giovani, che quest'anno raddoppia con due concorsi distinti. La mattina di venerdì 5 aprile al Cinema Nuovo appuntamento con i cortometraggi degli under 19: in gara i lavori realizzati da istituti del territorio e di città italiane, a cui si aggiunge per la prima volta anche un'opera dall'estero, con un corto realizzato dagli studenti dell'Ècole Européenne di Bruxelles. Alle 14.30 si prosegue in sala Montanari con il workshop con la regista Olga Osorio, autrice del film di Salta!. Nella mattinata di sabato 6 aprile si torna al Cinema Nuovo con Cortisonici Academy, il nuovo concorso dedicato agli aspiranti registi iscritti ad università, scuole di cinema e enti post-diploma che operano nell'ambito dell'audiovisivo.   Le due serate del 5 e 6 aprile sono poi dedicate al Focus on, l'approfondimento del festival incentrato sul cinema di genere. "Per l'edizione 2024 il tema è Speriamo bene: distopie al cinema, con diversi momenti – ha sottolineato Matteo Angaroni, presidente dell'associazione Cortisonici e curatore del focus - Abbiamo messo a confronto alcune delle più belle distopie degli ultimi anni, con una sfida a colpi di parole e sequenze sui futuri immaginati dal cinema". La sera di venerdì 5 aprile si apre dunque con una scazzottata di parole e immagini in difesa del futuro immaginato. La sfida a colpi di sequenze è tra i critici cinematografici Andrea Bellavita, Mauro Gervasini e Rocco Moccagatta, ognuno con la propria distopia da difendere: Blade Runner, Terminator e Matrix. L'appuntamento è alle 21 ai Magazzini by Tumiturbi. Si prosegue il 6 aprile al Cinema Nuovo con la proiezione dei due lungometraggi di ¡Salta! (2023) di Olga Osorio, anteprima assoluta in Italia, e a seguire The Last Spark of Hope, di Piotr Biedroń, film vincitore del primo premio al Trieste Science + Fiction Festival 2023. Anche la sezione Inferno dedica quest'anno spazio al focus, con la proiezione notturna per giovedì 11 aprile del lungometraggio Classe 1999 (Class of 1999) del regista Mark L. Lester. Nelle serate di giovedì 11, venerdì 12 e sabato 13 aprile è il momento del concorso internazionale. Sono 22 opere proiettate al Cinema Nuovo, provenienti da 14 paesi diversi e selezionate tra le oltre 3700 arrivate alla segreteria organizzativa. Cresce sempre più la qualità delle opere gara: in concorso ci saranno infatti diversi film già selezionati dai più importanti festival internazionali, da Cannes a Venezia. Tre le opere italiane in concorso, c'è anche quella della varesina Lucia Bulgheroni. Sono tre i premi per il concorso internazionale. Il premio della giuria tecnica, che quest'anno è composta dallo staff de Il Cinemino, un progetto culturale di Milano che gestisce la programmazione di una sala proiezioni con film d'autore, indipendenti e con momenti di incontro. Novità di questa edizione è poi la Giuria giovani, composta da 10 studenti di diverse nazionalità, residenti nel collegio Cattaneo dell'Università dell'Insubria, che in questi mesi hanno svolto un percorso formativo a cura dei professionisti della cooperativa Totem. In seconda serata l'attesissima sezione Inferno, il momento notturno con le proiezioni più estreme, divertenti e irriverenti, un ambito che negli anni si è conquistato un pubblico tutto suo di fedelissimi. Ci sono poi gli eventi collaterali, con cinequiz, aperitivi, incontri e naturalmente la festa finale. Tutte le informazioni sono su cortisonici.org. Tutti gli eventi e le proiezioni sono a ingresso libero.  Il programma della 21° edizione del festival Cortisonici venerdì 5 aprile Ore 9.30 Cortisonici Ragazzi Concorso Under 18 Cinema Nuovo – Viale dei Mille, 39 Ore 14.30 Cortisonici Ragazzi Workshop con Olga Osorio, regista di Salta! Sala Montanari – Via dei Bersaglieri, 1 Ore 21 Focus "Speriamo bene: distopie al cinema" Blade Runner vs. Matrix vs. Terminator – La sfida definitiva Con Andrea Bellavita, Mauro Gervasini e Rocco Moccagatta Magazzini by Tumiturbi – Via de Cristoforis, 5 A seguire Cinequiz distopico a cura di Inferno e FilmHub90 + Attack of the Cyber Octupuses di Nicola Piovesan Estonia, 2017, 20' ____________________________________ Sabato 6 aprile Ore 9:30 Cortisonici Ragazzi "Academy" Concorso cortometraggi universitari Cinema Nuovo – Viale dei Mille, 39 Ore 21 Focus "Speriamo bene: distopie al cinema" ¡Salta! di Olga Osorio Spagna, 2023, 85' ANTEPRIMA ITALIANA Cinema Nuovo – Viale dei Mille, 39 A seguire The last spark of hope (W nich cala nadzieja) di Piotr Biedron Polonia, 2023, durata 88 minuti. (premio Méliès d'argent Science+Fiction Festival Trieste 2023) ____________________________________ Giovedì 11 aprile Ore 19.30 Ritrovo cortisonico Tumiturbi – Via De Cristoforis, 5 Ore 20.45 Concorso Internazionale Cortometraggi – 1° somministrazione Cinema Nuovo – Viale dei Mille, 39 Ore 23 Focus "Speriamo bene: distopie al cinema" – Inferno Classe 1999 (Class of 1999) di Mark L. Lester USA, 1990, 99 minuti Magazzini by Tumiturbi – Via de Cristoforis, 5 ____________________________________ Venerdì 12 aprile Ore 19.30 Ritrovo cortisonico Tumiturbi – Via De Cristoforis, 5 Ore 20.45 Concorso Internazionale Cortometraggi – 2° somministrazione Cinema Nuovo – Viale dei Mille, 39 Ore 23.30 Inferno Proiezioni difettose, scorrette, estreme Magazzini by Tumiturbi – Via de Cristoforis, 5 ______________________________________ Sabato 13 aprile Ore 19.30 Ritrovo cortisonico Tumiturbi – Via De Cristoforis, 5 Ore 20.45 Concorso Internazionale Cortometraggi – 3° somministrazione + premiazioni Cinema Nuovo – Viale dei Mille, 39 Ore 23 Festa #Cortisonici2024 Tumiturbi – Via De Cristoforis, 5... #notizie #news #breakingnews #cronaca #politica #eventi #sport #moda Read the full article
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chloetrojan · 3 months
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Bruxelles ma belle
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myriadegraphique · 3 months
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Headers fixe / Version #17, Bruxelles, ma belle! https://bruocsella.forumactif.com
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timriva-blog · 4 months
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« Bruxelles », chanson composée et interprétée par Dick Annengarn
  Bruxelles, ma belle, je te rejoins bientôt Aussitôt que Paris me trahiEt je sens que son amour est gris, et puisElle me soupçonne d’être avec toi, le soirJe reconnais, c’est vraiTous les soirs, dans ma têteC’est la fête des anciens combattantsD’une guerre qui est toujours à faireBruxelles, attends-moi, j’arriveBientôt je prends la dériveMichel, te rappelles-tu de la détresseDe la kermesse de la…
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oiseausilence · 6 months
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Bruxelles
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bigoudibouclebrunes · 8 months
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Bigoudi Bouclebrunes et les élections municipales
« Je vous le dit mes amis, c’est inadmissible! Vous devriez voir les poêlons et les chaudrons que ces personnes « wok » faisaient résonner toute la nuit! Et pourquoi, je vous prie? Pour de meilleurs accès à de la nourriture! Quel culot ils ont, ces woks! Qu’ils prennent leurs petits bras d’humains  et qu’ils aillent cuisiner leur propre utopie! Non, mais… et après, que demanderont-ils? Des pâtes à la sauce tomates pour remplacer nos bonnes vieilles pâtes au beurre? Des produits elfiques? Nains? Ou encore… hobbits? Eurk. Ne leur laissons pas le choix. Tous unis pour les plats hobbits! »
Bigoudi arrêta nette sa lecture du Mordor Times en hochant la tête. Il était rare que Bigoudi lise quelque chose d’aussi peu reluisant. En effet, un certain écrivant orc, du nom de Tucker Carlson, écrivait à qui voulait bien le lire des obscénités sur tout et rien, prônant un retour progressif aux valeurs mises de l’avant sous le règne de Sauron. La pente était glissante… et Bigoudi avait rarement été aussi fâché en lisant cela. Ça lui avait ouvert l’appétit. Il regarda la tablée qu’on lui avait gracieusement fournie à l’Auberge de chez Luc L’Angecidre, le célèbre sagicien. Sans même avoir pu dire quoique ça soit, un garçon de table lui avait apporté de parfaits petits plats.
On lui avait apporté un plat de choux de Bruxelles à l’huile d’olive, bacon et pacanes, une entrée de pain brioché dans lequel on y avait mis des crevettes nordiques de Tatane, une salade de homard, un délicieux morceau de pieuvre fondant dans la bouche sur lit de riz noir aux grenades et au sel de mer, un petit casseau de frites rissolée dans du gras de canard avec une trempette aux petits fruits et au vinaigre, puis vinrent quelques plats principaux, dont une morue sur lit de légumes de saison avec un coulis à la crème fraîche, un pavé de truite arc-en-ciel, une soupe au saumon à l’aneth, un petit burger de saumon, des pétoncles au beurre, des escargots sur des patates grelots (quel délice!), quelques petites tartinades de crabes à placer sur des petits pains du Gondor, une assiette de fromages elfes avec fruits, dont des grappes de raisins provenant des montagnes d’Erebor, une belle petite assiette de charcuterie d’Escargot-sur-le-lac, puis vinrent quelques menus desserts, comme une tarte aux pommes et cannelles, une crème glacée à saveur… naturelle, le sucré du lait ressortait et était un délice!, un fondant au chocolat avec un coulis de bleuet et groseilles, une pointe de gâteau au fromage au chocolat blanc avec coulis de fruits rouges et pour finir le tout, une magnifique tarte au chocolat avec un coulis de caramel salé dont Bigoudi savait qu’il rêverait encore après l’avoir terminée.
Bref, Bigoudi s’en donnait à cœur joie.
Grandoulf rentra en trombe dans la pièce.
- Bigoudi! Dépêchez-vous, vous devez vous inscrire sur la liste électorale!
- Encore?! Répondit Bigoudi
- Meuf… enfin, oui, Bigoudi! C’est pour les élections municipales!
- Oh! Certes, Grandoulf! Vous avez raison!!! Mais…
- Mais quoi, Bigoudi?
- Mais il me semble que les votes peuvent vivre sans ma voix, si?
- Enfin, Bigoudi, que racontez-vous! Il se passe à la mairie de la Comté quelque chose d’étrange. Vous souvenez-vous de l’homme qui disait se prénommer Mathieu Boudreault?
- Celui qui disait toujours ne pas être Lénis Doderre?
- Oui! C’est lui… eh bien il EST Lénis Doderre?
- QUOI?! Répondit Bigoudi en s’étouffant presque avec une part de tarte au chocolat. Il faut l’empêcher de saisir le pouvoir!
- Alors faites vite, Bigoudi! Chaque vote compte!
- Ciel, Grandoulf, vous avez raison! En route!
Bigoudi mis sa cape et Grandoulf et lui partirent en trombe.
Il coururent à travers le village elfique de Rosemère pour aller donner leur nom pour leurs quartiers respectifs. Ils voteraient par la poste, cette année.
C’est alors qu’ils entendirent un autre son tonitruant sortir d’une ruelle. - DES VOTES! POUR NOTRE PARTI! DES VOTES! TADROSS! TADROSS!!!
C’était Conspiragollum.
- Voyon’! Y’a don’ bin l’don de nous trouver quand on est à des places random, lui! Dit alors Bigoudi, outré.
- Silence, Bigoudi! Cachez-vous ici! Grandoulf lança une enveloppe brune plus loin.
Conspiragollum s’approcha de l’enveloppe et reniffla.
- UNE ENVELOPPE POUR LE MAÎTRE DODERRE!!! TADROSS! TADROSS! PEUT-ÊTRE QUE CE SONT DES BITCOINS? OU DES TEXTOS AU VOLANT! TADROSS! TADROSS!
Grandoulf balança une nouvelle enveloppe brune qui alla attérir plus loin.
- OU DES COMMANDITES! TADROSS! TADROSS! Dit Conspiragollum en trottinant pour aller prendre l’enveloppe.
Grandoulf en lança une nouvelle encore plus loin.
- OU PEUT-ÊTRE UNE PERTE DE POIDS! LES GENS AIMENT ÇA, LE CHANGEMENT! TADROSS! TADROSS! VOTEZ DODERRE! LE MEILLEUR PARTI POUR LE MORDOR! TADROSS! TADROSS!!! DODERRE A CHANGÉ!!! AU LIEU DE VOUS DIRE HAUT ET FORT QU’IL EST CORROMPU, IL EST MAINTENANT CAPABLE DE CHUCHOTER! TADROSS! TADROSS!
Et il s’éloigna, cherchant plus d’enveloppes brunes.
- Mais il est terrible, Grandoulf!
- Oui, je sais, mon cher Bigoudi.
- Mais il est vraiment PARTOUT où on ne le veut pas, lui…
- Je sais, Bigoudi… c’est comme s’il était une analogie pour toutes les croyances étranges et aberrantes de ce monde…
Grandoulf fit une pause.
- Venez, Bigoudi. On doit vous inscrire sur la liste électorale. C’est important.
- Oui… avec ce qui vient de se produire, j’ose l’imaginer.
Empreint d’un sentiment d’optimisme, comme quoi, Bigoudi pouvait faire changer les choses, ils allèrent d’un pas sûr vers un avenir encore incertain. Chose certaine cependant, ils demeureraient amis pour encore longtemps. Bigoudi avait hâte à leurs prochaines aventures…
Fin du chapitre.
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Le cristal et la fourmi
Une personne célèbre, journaliste de métier et cycliste de cœur publie sur Facebook fin mars dernier en soutien à sa sœur l’expression de sa colère. Et il y a de quoi : cette dernière est vertement invectivée par une cliente sur le temps de midi, qui la laisse avec son assiette sur les bras.
Alors, plutôt que de nourrir la rancœur par l’invective avant de passer immédiatement à une autre indignation sans doute aussi légitime, j’ai voulu en savoir plus et donner la parole à Dimitra*, sa sœur. Je l’ai donc invitée à me rejoindre à mon cabinet. C’est une femme bien campée sur ses deux pieds que je découvre dans ma salle d’attente. On a parlé entrepreneuriat, décentrement, crise, politique, mais aussi amour du métier.
Et histoire de dynamiser le propos, je me permettrai des allers et retours avec quelques éléments de lecture plutôt décentrés.
Présentation
Dimitra décide à 27 ans d’ouvrir son propre établissement au centre-ville de Bruxelles. C’était en 2011.
Bien qu’elle vienne d’une famille de restaurateurs, ce n’est pas ce qui l’a poussée à choisir cette voie. Ce n’était pas une passion à la base : « je voulais juste être indépendante, entrepreneure ». Gérer une entreprise, des employés.
Après une douzaine d’années d’exploitation, le bilan que dresse mon interlocutrice sur son aventure est mitigé. Premier constat : cela tient bien. « Ce que j’en retire est assez simple, mais surprenant pour moi. Malgré les difficultés rencontrées : je peux m’en sortir. Je ne me doutais pas avoir cette force, cette ténacité. Et je voulais me donner à 100% pour mon entreprise, pas celle de quelqu’un d’autre. Donc de ce côté-là c’est parfait. »
Elle continue : « Il y a eu de belles périodes, surtout au début. N’ayant pas fait d’études, c’est une réussite. Et puis j’ai pu engager une employée. Une personne en or, avec qui je travaille depuis 6 ans. »
Une employée, donc un salaire. « Engager quelqu’un coûte super cher, mais je voulais l’employer sans heure au noir. J’ai travaillé en n’étant pas déclarée plus jeune, mais ce n’est pas un bon calcul : pas de protection, pas de cotisations… mais on ne nous explique pas ça quand on débute le travail ! Pour moi en tant qu’employeur ce n’était pas envisageable de faire subir cela à mes employés. Et impossible de prendre des étudiants (pourtant moins chers) parce qu’il faudrait constamment tout leur expliquer, avec un gros turn-over). »
Elle commente : « J’aime ce que je fais : élaborer des recettes, préparer, servir, être en contact avec ma clientèle ».
Le chiffre d’affaire a augmenté progressivement, comme c’était attendu, mais plusieurs gros événements ont empêché un développement harmonieux de son enseigne.
« J’ai une clientèle très fidèle, je ne fais jamais de publicité. Le bouche-à-oreille est mon meilleur atout. Au début je n’étais vraiment pas chère. Je travaillais sur la quantité des repas servis, pas sur la marge bénéficiaire. Donc je travaillais énormément pour avoir beaucoup de monde pour pouvoir gagner ma vie. Si j’avais compté alors mon salaire-horaire, je ne serais plus là à en parler. »
Son optique depuis le début de l’aventure : se concentrer sur le volume des ventes parce que la qualité de ses produits n’est pas une variable d’ajustement pour elle. « Aller me fournir auprès des mêmes grossistes que plein d’autres pour proposer des préparations insipides : très peu pour moi ».
Mais s’il est hors de question de transiger sur son niveau d’exigence au travail, impossible pour elle de maintenir ses prix aussi bas.
« Ils s’en sont passé des événements depuis l’ouverture. Ils ont jalonné l’histoire de mon établissement, ont impacté son évolution. » En effet et tour à tour : les attentats de Bruxelles (2016), l’installation relativement démocratiquement décidée du piétonnier au centre de Bruxelles (2015-2021), mais également la pandémie du Covid (et sa cohorte de conséquences directes et indirectes, dont sa gestion politique plutôt perfectible ou le télétravail) : tous ces événements ont durablement et profondément touché le paysage de la restauration. D’ailleurs de nombreuses enseignes n’y survivront pas, et ce dans une indifférence mièvre malheureusement habituelle de la part de nos chers politiques (qui se rappelle des mesures fortes prises suite au suicide d’Alysson, la coiffeuse liégeoise de 24 ans ?). Le télétravail impacte énormément l’activité de Dimitra. Mais elle tient bon. Enfin : du mieux qu’elle peut.
Cette rencontre advient suite à la publication d’une journaliste, donc. De quoi est-il question ?
Une personne (appelons-la Carine) réagit vertement à l’augmentation des prix et à la diminution de la taille des portions après avoir reçu sa commande au comptoir de Dimitra. Ce n’est pas impossible d’entendre ce genre de commentaires lorsqu’on travaille dans la restauration, mais là le timing et la forme du commentaire en font la goutte pas loin de faire déborder le vase. L’accumulation accentue la violence de l’impact, me dit mon interlocutrice.
Cette cliente se plaint pour une raison qui lui est légitime, et quoi de plus naturel que d’abonder dans son sens : les prix augmentent, et les portions vendues diminuent. Avant de laisser là en plan assiette et entrepreneuse, Carine clame à qui veut l’entendre que ce serait la dernière fois qu’elle viendrait honorer cet établissement de son auguste présence, et qu’on ne l’y reprendrait plus.
De quoi cette séquence est-elle le symptôme ?
Mon interlocutrice m’assure qu’il s’agit d’une cliente régulière. Elle connaît le travail de son hôtesse, et à défaut de savoir ce qu’être indépendante implique en termes d’investissement personnel et de dévotion à son entreprise : le fait que cette cliente soit (ou ait été) une habituée laisse penser qu’elle y trouvait un certain avantage.
Je vais me permettre un petit détour auprès de mon copain Siggy pour revenir ensuite à ce qui aujourd’hui nous préoccupe.
En 1933 Sigmund Freud avance un concept particulièrement éclairant, et qui encore aujourd’hui façonne une partie de ma clinique : le principe du cristal. Que dit-il ? Et bien qu’en apparence un cristal lisse et solide va se briser selon lignes globalement prévisibles si l’on observe attentivement sa structure intrinsèque, en profondeur. Des fissures sont déjà présentes bien que globalement invisibles à l’examen superficiel, et celles-ci ne s’exprimeront que lors d’une tension prolongée, ou un choc dans des conditions bien précises (angle, vélocité, viscosité environnementale, température, etc.). Et si les premières sont plus directement apparentes, ce serait une erreur fondamentale de ne pas tenir compte des secondes. Alors, s’il était possible de considérer la métaphore comme pertinente pour ce cas-ci, qu’en ferions-nous ? Que ça craque où il y a moins de résistance.
Elle continue : pour ménager son employée, elle décide de passer de cinq à quatre jours d’ouverture par semaine – fermeture au public le vendredi. Elle s’est donc aussi lancée dans un service de traiteur, pour compenser cette fermeture. Elle tient à son entreprise, à son employée, à la qualité de ses préparations, à ses clients. Elle y a consacré 12 ans de sa vie, et dans des proportions qui débordent la seule sphère professionnelle : « J’aime ce que je fais, oui, mais je n’ai plus le temps pour rien. Même quand je rentre à la maison, je bosse. Mon mari m’aide beaucoup heureusement, mais le travail ne finit jamais. Et il n’y a pas de limite entre le professionnel et le privé. Donc oui j’aime mon travail, mais pas, ou plus dans ces conditions. ». Pas étonnant dès lors qu’elle puisse prendre mal une critique telle que celle de Carine : elles ne se situent pas sur le même plan. Que disent-elles ? Ou plutôt : à qui s’adressent-elles ?
Deuxième détour par la théorie, pour nous permettre d’avancer un peu.
Le particulier de l’un peut être le contextuel pour l’autre. En poupées-gigogne : Carine s’emporte sur la restauratrice pour une augmentation de prix (décision de la sphère du particulier). D’accord. Mais aussi – pas seulement – parce qu’elles partagent un contexte inconfortable, relativement défavorable, voire critique (augmentation des prix, précarisation du travail, factures qui explosent, etc.). Contexte qui détermine – ou du moins influence – à la fois sa colère et la cause de sa colère.
Dézoomons encore d’un cran. Une colère donc partagée sans doute non consciemment par bien plus que nos deux protagonistes, suscitée par un contexte qui ne les ménage pas. Qu’est-ce qui génère ce contexte ? On peut facilement pointer un petit paquet de décisions prises pour elles sans leur consentement direct. Et si certaines peuvent soit les concerner personnellement (un divorce, un contrat manqué, etc.), ou si certaines peuvent éventuellement les toucher favorablement : globalement cet ensemble de décisions a un impact plutôt défavorable, délétère sur elles. Ainsi en est-il pour certaines d’entre elles qui nous impactent (presque) toutes et tous :
Indexation de 10,5% du salaire des employés, décidée pour janvier 2023 sans égard ni soutien aux petits employeurs (soit une augmentation substantielle des frais de fonctionnement)
Lors des confinements de 2020 et 2021, les fermetures imposées des emplois et activités qualifiées de non-essentielles, en particulier l’HoReCa et le secteur culturel
La non-protection des citoyens et des entreprises face à la hausse faramineuse des frais énergétiques (frais de fonctionnement) : du simple au double. Et s’il nous arrivait de mettre en regard cette hausse des factures à celle des bénéfices de ces fournisseurs d’énergie qui explosent tous les records, ou encore l’exceptionnelle rapidité et générosité dont l’État a fait montre lors de la crise boursière de 2008, il y aurait de quoi avoir le vertige.
Contexte pour les uns, décisions pour d’autres, donc.
Dézoomons encore un petit peu, voulez-vous ?
C’est l’histoire de fourmis…
Les décisionnaires ont dû – et doivent toujours – tenir compte de plusieurs niveaux de contrainte avant d’agir. En l’occurrence je voudrais en souligner deux : le contexte immédiat (une pandémie pourrait en faire partie), et celui des outils à leur disposition. Les institutions, les lois, les protocoles à suivre. Si ça se trouve : alors qu’ils ont pu prendre la décision de fermer d’un coup d’un seul tout le pays (au niveau fédéral, donc), impossible pour eux de légiférer les indemnités de fermeture (ce qui a amené qu’une disparité aussi flagrante entre régions puisse advenir, avec pour l’HoReCa un ratio de €7 en Flandre pour €1 à Bruxelles-Capitale, et encore après d’âpres négociations).
Nous nous trouvons donc dans une situation délicate puisque ces décisions – dont on sous-estime encore aujourd’hui l’impact sur le long-terme – sont prises par des personnes finalement peu concernées : comment s’émouvoir d’une facture qui passe de € 100 à € 200 quand on en gagne € 7000 ? Lesdites personnes contraintes par un contexte (autrefois décisions personnelles) dont elles sont les héritières. La différence entre ces différents protagonistes étant l’intensité de l’impact, la "température ressentie" de ces décisions si l’on veut : celles et ceux qui d’un côté nous annoncent ne rien pouvoir faire, prendre des décisions à notre place parce qu’ils sont en position de le faire, à « prendre leurs responsabilités » sauf à devoir en subir les conséquences, et qui par la même position leur permet de contourner les restrictions qui les concerne directement (tiens, une pension surnuméraire, pourquoi pas ?). Par contre s’ils ne prennent pas de décision quant au cadre qui leur permettrait de modifier les décisions à prendre, les électeurs devraient se rappeler qu’ils ont la possibilité d’éjecter ces décisionnaires de leurs sièges confortables et aux multiples avantages (extra-)extra-légaux. Que se passe-t-il lorsqu’on secoue le vivarium d’une colonie de fourmis ? Elles s’attaquent entre-elles.
Nous parlons donc de violence. Violence en tant que symptôme, et non pas seulement comme passage à l’acte.
C’est-à-dire : Dimitra et Carine ont en commun en partie les mêmes sources de tension, quand bien même elles ne seraient pas faites du même cristal, ni n’auraient pas les mêmes failles aux mêmes endroits. En résumé c’est dur, en fait. Et si Carine a raison d’exprimer son mécontentement, elle se trompe de cible. Lourdement. Parce que les prix ont augmenté à cause des frais de fonctionnement, d’une marge plus ajustée également (et pour réduire le gaspillage alimentaire), l’entrereneuse doit aussi tâcher de maintenir son établissement en vie.
Tout augmente, pour tout le monde, systémiquement.
Dimitra conclut : si le prix est le seul critère de choix pour celle-ci, elle pourra trouver son bonheur sous d’autres enseignes. Cependant le rapport qualité-prix pourrait ne pas être le même.
L’incurie du top-down
L’histoire de Dimitra est celle d’un échange banal, sans doute trop banal. On peut trouver dans une partie de ce que cette banalité dissimule une incompréhension du travail de restaurateur, et une violence de ce que la manière dont le secteur a été si durement traité lors des confinements estampillés "COVID" révèle de cette incompréhension. Le vocable « non-essentiel » a des précédents, ne vient pas de nulle part. Il ne s’applique évidemment pas qu’à l’HoReCa (que l’on se rappelle du secteur de la culture par exemple). Cette méconnaissance parfois profonde de la restauration s’adosse à ce que Durkheim appelle une prénotion, soit des évidences erronées antérieures à toute vérification sérieuse. En guise d’illustration : ce cher ministre président qui connaît bien l’HoReCa puisque, dit-il, il a travaillé comme étudiant à la buvette du tennis de son père quand il avait 14 ans. Le deuxième pilier de cette banalité : la violence contextuelle partagée par nos deux protagonistes. Toutes les deux impactées par l’augmentation des prix de la vie (énergies, alimentation…), couplée sans doute à de petits éclats récurrents d’inéquité sociale (des suppléments de pensions déjà presque indécentes pour d’anciens sénateurs, des dépenses luxueuses de certains fonctionnaires belges à l’Europe, etc.). Et s’il est impossible d’invectiver l’une ou l’autre de ces cibles à une ire plus que légitime, elle doit trouver un exutoire. Le cristal, la faille.
Que l’on ne s’y trompe pas : la personne face à nous derrière le comptoir, à la caisse, de l’autre côté du bureau n’en est pas un.
Que l’on se rappelle aussi : consommer est un acte aussi politique que celui de voter.
* Prénom d’emprunt.
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swedesinstockholm · 1 year
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25 janvier
j’avais ma première session de formation chez berlitz ce matin et puis ce soir je me suis dit fuck this j’ai vraiment pas envie de donner des cours de luxembourgeois à des managers avec des bullshit jobs qui en ont rien à faire d’apprendre le luxembourgeois et qui vont me descendre en flèche parce qu’ils ont pas envie d’être là et parce que la structure des cours berlitz est faite pour faire le plus d’argent possible et donc passer 45 minutes à leur apprendre à dire bonjour merci et au revoir et pourquoi m’infliger ça? la vie est trop courte pour ce genre de torture, je suis pas obligée de passer par là.
5 février
je suis encore à la mer alors que je m’étais dit que je reviendrais plus, mais les nouveaux voisins viennent d’emménager à la maison et ça me minait trop le ventre à gros coups de pioche. j’ai envie d’aller me piercer l’oreille droite à sète, je veux que ça marque mon mois de janvier enchanté et mon retour à la vie. je vois toujours l’hypersensibilité comme un handicap, une tare, mais j’oublie qu’elle marche aussi en sens inverse: les trucs bien aussi sont amplifiés par un million. J’AI ENCORE DE LA VIE EN MOI. c’est peut être pour ça que je pleure à chaque fois que j’écoute une danse de mauvais goût de mansfield tya quand elle dit: je sais ce que je veux dans le fond c’est vivre encore, je choisis les précieux pour éloigner un peu la mort. depuis que je me suis rendu compte que tous les morceaux parlaient du deuil et de la mort je pleure systématiquement en écoutant leur album, c’est trop aigu, les paroles de rebeka sont trop belles et trop pures. c’est rare que les paroles me touchent plus que la musique. dans le sang dans mes veines elle se demande comment sa compagne aurait vieilli si elle était pas morte et ça me fait penser à la chanson de charlotte gainsbourg où elle dit on devait vieillir ensemble en parlant de sa soeur qui s’est suicidée. celle-là aussi me faisait pleurer à chaque fois. j’ai encore beaucoup pleuré dans le voiture hier en l’écoutant au casque et je me demandais pourquoi ça me faisait autant pleurer cette histoire de mort, j’ai l’impression que c’est très à vif, les larmes viennent tout de suite, sans que je leur aie rien demandé.
comme je m’ennuyais un peu dans la voiture j’ai posté une story sur ig où je disais que rebeka était ma poète préférée du monde, même si ça me fait passer pour une ado de treize ans un peu neuneue, tant pis, je l’ai tagguée quand même, je disais que j’aimais toutes les chansons de l’album sauf une et deux minutes après elle m’a demandé laquelle j’aimais pas et j’en revenais pas qu’elle m’ait répondu. je lui ai répondu en faisant une petite blague et puis j’ai dit c’est parce qu’on t’entend pas assez chanter dessus smiley et comme elle répondait plus j’ai commencé à me dire putain j’ai vraiment le flirt cringe de la honte mais après elle m’a répondu ahahaha en likant mon message et puis j’osais plus rien répondre de peur de l’embêter alors que bon j’étais en conversation avec rebeka warrior elle était là à l’autre bout du fil à lire mes messages j’aurais pu en profiter pour lui écrire une déclaration d’amour ou je sais pas. rebeka je suis venue te voir en concert à bruxelles et j’étais tellement à côté de la plaque que je suis partie avant le rappel et j’ai loupé l’occasion de toucher ton corps musclé pendant ton crowdsurfing. rebeka je viens de passer trois mois à lire les mille pages de la montagne magique juste parce que tu as appelé un morceau de ton album la montagne magique et j’ai passé toute la lecture à guetter la phrase on marche sans jamais rentrer d’une telle promenade que tu répètes dans la chanson et puis quand je suis enfin tombée dessus je me suis dit ça y est je vais découvrir le sens de l’univers. rebeka je t’aime. j’adore qu’elle soit fan d’elle-même comme moi et qu’elle adore écouter ses propres disques et entendre sa propre voix, ça me la rend trop sympathique.
ce matin je me suis promenée jusqu’au cap d’agde en passant par la plage et j’ai encore pleuré derrière mes lunettes de soleil en écoutant mansfield, mes larmes d’émotion se mélangeaient à mes larmes de vent et de froid. il est beaucoup question de vent dans leurs chansons. avant je détestais le vent et je sais pas si je le déteste toujours parfois mais je me régalais de sentir la vie, le vent me fouettait le visage et j’avais l’impression qu’il me donnait de la vie et ça me faisait sourire toute seule. la phrase de la montagne magique fait référence à une promenade sur la plage aussi, une plage du nord de l’allemagne, beaucoup plus vaste que la plage du grau d’agde sans doute. il la compare à ses promenades dans la neige sur la montagne du sanatorium, des promenades où le temps cesse d’exister. j’y pensais en marchant sur le sable humide en regardant mes pieds avancer, marche, marche, marche, marche, jusqu’au cap d’agde. mais le temps n’a pas cessé d’exister parce que je me demandais si j’arriverais à rentrer à temps pour manger avec eux. même si hier soir à table je me demandais un peu ce que je foutais là avec ma mère et ma tante et mon oncle et c, j’ai l’habitude de traîner avec eux à la mer mais là je sais pas, c’était un peu trop, trop de vieux, j’étais vraiment pas là où je devrais être. je pensais à l’écart qu’y avait entre ma vie et celle de rebeka warrior. elle a 44 ans d’après google et sa vie me fascine. la vie des lesbiennes artistes mariées à leur travail, passionnées, engagées, des génies comme céline sciamma, sans enfants, sans vie de famille. elles me donnent envie de me noyer dans le travail mais j’y arrive pas. cybille et éléonore aussi me donnaient envie de me noyer dans le travail. pourquoi j’arrive pas à me noyer dans le travail?
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