Tumgik
#ficelles et carton
petitmonsieur1 · 2 months
Text
Tumblr media
Matteo
1 note · View note
icariebzh · 6 months
Text
Tumblr media
Dans le monde des affaires ordinaires, un ptit stylo bic et colégramme pour récupérer au vol des idées qui vont et viennent, comme l'essuie glace sur le pont d'un liner quand il s'engouffre la nuit venue sur la toile de l'universel. -coton, lin et icebergs mélangés sang pour sang Dans mon domaine récupéré en bouts de ficelle et carton mou , j'envisage des solutions au transit temporaire, de quoi se jeter à l'eau déviante. Dans mon placard dérangé, je lie les pages d'un roman arthritique dont les doigts s'illusionnent à force de cogner sur la touche. Dans mon convenu, j'attends le dérangement et le disque en boucle pour le numéro que je n'ai jamais demandé. Dans ma logorrhée, il y a une ile, j'allais dire- forcément- avec ses ares mais sans la couronne de lauriers. Dans mon mirage du Vivre, je frisotte le majuscule pour la déco water-plouf et la barcasse qui se dégage de la vase, un soir de ventre à terre. Dans la chapelle imaginée,un choeur pour les hommes à marée basse, le barde est tout vert et... mince, la note est drôlement salée. Dans mes chaussettes tricotées demain, j'attends tranquillement l'arrière saison avec ma liste de courses au bout du quai. -dira-t-on-
Dans l'intention du pire , j'ai finalement en retenue l'essentiel de mon ombre qui s'allonge de plus en plus au fur et à mesure et... dans sa proche banlieue-aussi- Dans les accords en sourient et le corps du délie , la musique semble essentielle pour l'oxygène et pas dérangée pour autant. Dans la phrase à reprendre, il y a des mots au trot qui hennissent -entre l'avoir et l'être.- Dans le roman qui se touche, j'attends la conclusion et sa toilette intestinale, mais... l'infirmière est bien blanche serait-elle un jour malade? Dans la descendance je me remonte au poignet dans le flot artistique je gare mon tanker version: essence de l'art Dans la chine, ni vu ni connu, je vide mon grenier. Dans la misère c'est un peu court la poésie -et pourtant- Dans le vestibule, je pose mes marques ou je perds mes poils Merde! qui fait le ménage ici? Dans la ligne de coque, j'attends la flottaison et les vers à la vase s'enlisent comme au feuilleton. je fais la roue qui tourne , je fais la moue à mon chat , je fais la brasse roucoulée, je fais la tension qui compte et dans la grande illusion commune j'enfile mon costume du prête à porter! et veux-tu que je te dise? on n'est plus sérieux sans toutes ses dents.
3 notes · View notes
mysadecstasy · 11 months
Text
Les frontières du réel
Je voudrais découper un miroir avec les mains ou quelque outil spécial. De manière bien précise. En des morceaux d’une certaine taille et forme. Je me doute bien que ce n’est pas chose aisée. Je sais que le diamant coupe le verre et ça me donne de l’espoir. Mais peut-être que pour y parvenir je devrais jeter un miroir par terre, mais je me heurterai alors au paradoxe d’une chance sur l’infini. Je me saisis d’un miroir posé sur ma commode, il me regarde, s’agite, pourtant il est inerte. Je regarde derrière, rien. Alors je le jette sur le sol carrelé de ma salle de bain. Il y a des centaines de miettes de verre, je les déteste. Çà et là quelques bouts, certains sont convenables, d’autres peu attrayants voire laids, mal proportionnés ou positionnés. Et au centre, au point d’impact, cinq gros morceaux se fuient comme une étoile explose. Ici je trouve un peu d’harmonie et de beauté mais ce n’est pas ce que j’avais imaginé.
J’en suis venu à la conclusion que je devrais avoir des envies plus proches du réel. Pas nécessairement plus simples mais du moins atteignables, même s’il fallait un très long bras. Cependant mon envie et son imagination siègent aux frontières du réel, si ce n’est au-delà ou à cheval de celui-ci… J’ai alors pensé à découper ton cœur, non pas tout entier évidemment, je ne suis pas si fou ni cupide, mais un simple petit bout. Un petit bout de muscle, tout petit, à la pointe du cœur. Là, tout petit... Puis j’ai pensé que cela pourrait te faire du mal, et ça je ne le veux absolument pas, je ne m’en remettrai pas. Et en parlant de mal, j’en aurais sans doute beaucoup à réaliser ou à faire réaliser une telle opération. « Puis-je avoir un petit morceau de cœur de ma bien-aimée, docteur ? » Pour le moins original…
J’ai ensuite, avec beaucoup de pathétique, pensé à découper la lune. Mais je me suis vite ravisé face au ridicule de la chose. Sans parler du symbole tout à fait soporifique. Et puis ça aurait fait trop de gravas. Idée à oublier.
Alors j’ai ramassé le miroir brisé, ai soigneusement emballé les morceaux dans du carton avant de les mettre à la poubelle. Par la suite, j’ai longtemps observé ce petit miroir des années 1940 qui, suspendu à sa courte ficelle dans l’entrée, me tentait à renouveler l’expérience. Ce dernier, à la différence du premier, était encadré, et j’espérais ainsi éviter les miettes de verre et obtenir une belle constellation marbrée. Je décidai finalement de le briser également. Le résultat fut intéressant mais hélas toujours insuffisant à satisfaire mes désirs d’harmonie et d’exactitude.
D’un coup d’un seul, je sortis prendre l’air, comme pour trouver un nouvel essor.
Alors que je passais sur le pont Saint Louis pour atteindre la place Aragon, je m’arrêtai un instant observer le fleuve gris-crasse. L’observer fuir sous mes pieds, à la même vitesse. Avec la même amertume et le même renoncement. Avec les mêmes tourbillons. Les mêmes suicidés. Je n’ai jamais vu la Seine en amont, elle doit être belle… Ici elle m’évoque un convoi mortuaire. J’ai observé longtemps l’eau grise. Je pensais à tes cheveux, tes épaules. Je te voyais encore nue sortant de la douche quand une feuille morte vint se poser à mes côtés. J’ai gagné la place Aragon, par chance le banc était libre. Alors j’ai réfléchi longuement à une chose qui soit aux frontières du réel et que je pourrais alors toucher des doigts.
Beaucoup d’idées s’articulaient autour de l’amour. Pourrais-je le dessiner ? Le serrer dans mes bras ? L’emprisonner dans un bocal ? Le distiller… que sais j’ai encore… puis tandis que je pensais aux remparts d’Azemmour je me mis à digresser. Et comment ont-ils fait pour construire les pyramides parfaitement orientées aux points cardinaux. Les abeilles sont apparues en même temps que les plantes sexuées, ce ne peut être le fruit du hasard. Et si Dieu existe, où pourrait-il être ailleurs que dans notre cœur, tout comme l’Eden et les Enfers. Et combien y a-t-il de pas entre cette place et chez moi. Ou plus simple encore, combien de pas dans un kilomètre. Ce faisant je regagnais mon appartement.
Je marchais à toute hâte, l’échec de mon entreprise me donnait l’impression d’être traqué. A vrai dire j’étais obnubilé, et frustré à l’idée de trouver une autre idée. La première n’allait pas. Briser un miroir avec exactitude. Quoiqu’avec un peu de maîtrise ce fut sans doute possible... Mais je voulais aller à l’essentiel non sans avoir le sentiment de pervertir un tant soit peu ma démarche créatrice. J’avais cette obsession de déconstruction, de dichotomisation perpétuelle, de désassemblage, atteindre l’infinitésimal, la matière brute, l’indivisible. Je me souviens avoir lu quelque part qu’en déstructurant une fleur en ses parties les plus élémentaires, en atteignant l’indivisible atomique et bien c’en était fini. Qu’en réassemblant chaque partie elle ne reprendrait jamais vie, comme si la vie était un liant, un fluide impalpable qui siégeait partout et nulle part, qu’on ne pouvait saisir mais qui imbriquait et donnait vie à chaque élément. Ceci dit, je recentre mon idée, je ne souhaite pas détruire, mais créer. Et on me dira que créeras-tu en brisant un miroir, en lui ôtant sa fonction d’objet. Je répondrai que je ne sais pas au fond ce que cela donnera mais que l’impulsion et la détermination de l’action devraient faire office de création. Motif vaseux j’en conviens, mais convenable. A vrai dire je n’avais pas réfléchi à tout ça, cela vient parce qu’on en parle. Moi je veux juste briser un miroir d’une seule et unique façon et cela me parait être une tâche bien compliquée. Bien que j’ai toujours aimé découper les petites choses, faire des collages, des empilages, là, je sèche.
Peut-être n’est-ce qu’un symbole, peut-être que je cherche simplement un pont entre le réel et le reste, l’infini. Peut-être ai-je envie de marcher tel un funambule sur les limites du réel. En brisant le miroir je crée des avatars de ma personne, mon visage se fend, se superpose, s’écaille, j’imite d’autres espaces temps. Pour que cela ne soit pas éphémère il faudrait un grand miroir encadré suspendu au mur du salon. Je regarderai chaque jour la même constellation.
Mais il suffit des miroirs, de la brisure, et des supputations métaphysiques. Et aussi je te présente mes excuses pour tout à l’heure, pour avoir voulu découper ton cœur, ce n’est pas à moi, c’était égoïste. Pas besoin de fétiches, j’ai dans la tête les images et les odeurs, le temps et la saveur. Les heures à frôler la falaise, défiant la Manche et son embrun. Un phare… deux phares… nous sommes allés si loin que la question se pose du bénéfice à revenir, est-ce bien sage ? Plantons notre tente ici, que dis-je, faisons construire un palais, là, au sommets des falaises d’albâtre. Revenir pour quoi ? Pour repartir ailleurs ? Rentrez. Oui, rentrez chez soi, ça a toujours du bon, comme un mammifère marin respire… Rentrez pour repartir, vivre la vie comme j’entends souvent. A vrai dire ce que j’entends le plus souvent c’est « réussir sa vie », je n’y prête même plus attention, il y a une dissonance inacceptable derrière ce lieu commun inepte. A la rigueur, réussir à gravir une montagne… mais sa vie. Mais je ne ferai pas de prétérition et ne polémique pas plus avant. Tout le monde a d’ailleurs compris où je veux en venir.
Je songe. Grands nénuphars bancs et roses qui flottent dans le bassin serti de roseaux du jardin botanique. Tu sais, là-bas, juste après la petite arche de calcaire érodé sous les acacias. Ton odeur… qui exhale, qui reste un instant quand tu t’absentes. Et c’est un ibis qui vient s’abreuver, il a dû s’échapper de la volière. Ces oiseaux en cage, quelle tristesse. Il semble que personne ne perçoive le chagrin dans leurs chants. Nous jouons aux échecs et dans ma tête toujours la même ritournelle : touchez les frontières du réel par la création d’une chose, comme un passage. Se servir de l’art comme d’un pont. Et je songe et réfléchis, nos parties s’enchaînent, le soleil fléchit à nos pieds, on dirait qu’il pénètre la terre. Nous sortons main dans la main, amoureux, nonchalants. Je briserai un nouveau miroir bientôt, pourvu que j’en trouve un. Si j’arrive à l’harmonie souhaitée le résultat n’en sera que plus jouissif, même un petit miroir, même un miroir à maquillage.
La nuit s’est abaissée et je rêve comme jamais de chevaucher les frontières du réel.
1 note · View note
plumedepoete · 1 year
Text
Lettre à moi-même - Michel LO
Tumblr media
En  tentant  de ranger le  fouillis du grenier, Je suis tombé sur  un carton de vieux  papiers, Jaunis et ouatés par la poussière du temps, De souvenirs d'antan  qu'on pensait importants. Au milieu des photos d'écoles oubliées, Visages anonymes d'enfants  alignés, Cahiers d'écritures et de dessin  tremblotants, Bouts de  ficelle et pliages  insignifiants, J'ai trouvé une enveloppe timbrée et scellée, Adressée à moi-même par mon moi du passé , Geste enfantin dont je n'avais plus souvenir, Pensée vers le futur d'un gosse en devenir . Curieux et intrigué,  je l'ai décachetée. J'ai trouvé un papier vierge des deux côtés, Comme pour me dire que tout son avenir, Ce qu'il allait vivre, était encore à écrire. Crois moi, j'ai rempli ton papier des deux côtés , D'une écriture serrée, parfois raturée. Si tout n'est qu'un éternel recommencement La prochaine fois, mets plus de feuilles, évidemment ... Read the full article
1 note · View note
eddy-juillerat · 2 years
Video
vimeo
Eddy Juillerat - Bossonn'Art 2022 from Eddy Juillerat on Vimeo.
FRA SERVITUDE NUMÉRIQUE – 02.09.2029 – Carton ondulé, papier amidoné, film plastique, toile de jute, ficelle, lampe et ruban LED, bois. – Dim. 400 cm x 90 x 90 cm - ENG DIGITAL SERVITUDE – 02.09.2029 – Corrugated cardboard, starched paper, plastic film, burlap, string, lamp and LED tape, wood. – Dim. 400 cm x 90 x 90 cm
Details here: e10art.wordpress.com/2022/09/05/bossonnart-2022/
0 notes
les-portes-du-sud · 3 years
Text
Transparence
Il reste si peu de temps qu'il est temps de commencer un compte à rebours - neuf, huit, sept ... Tout ce qui était prédit s'est réalisé. Même les fautes de frappe se sont avérées vraies. Il n'y a définitivement plus d'avenir maintenant, le processus est devenu irréversible, il arrive progressivement même aux enfants, aux femmes et aux éternels optimiste... Oui, la plupart d'entre nous n'ont rien à payer même pour l'enfer.
Cependant, il reste beaucoup de choses, les nuits d'août, pleines de la lumière d'une lampe à pétrole et les reflets des lucioles dans les buissons de la véranda, minuit d'automne, le son tremblant d'une ficelle qui éclate dans le ciel, un voyage que personne ne sait où, personne ne sait pourquoi, sur un vieux remorqueur rouillé, le silence d'une maison de campagne transformée en laboratoire... L'infinité d'allées d'anciens parcs et de salles d'anciennes bibliothèques, café, livres , vent rouillé des feuilles mortes, froid et transparence, musées des temps passés, images de l'ancienne vision claire, musique... tout ce monde abandonné par Dieu attendant le dernier coup de swing de l'archange Gabriel...
Ben oui, et la mort est restée aussi, elle est toujours là...
Mais qu'il est bon de voir derrière les décors en carton de la civilisation sa véritable apparence, qui n'a pas changé depuis l'âge de pierre...
Encore une fois, cela n'a pas fonctionné. Ils espéraient un miracle, mais le miracle ne s'est pas produit... Et le temps était écoulé. C'est bientôt fini.
Les-portes-du-sud
4 notes · View notes
alexar60 · 4 years
Text
Epée
Tumblr media
C’était un soir de fête pour lui ;il vit pour la première fois, un film sur les chevaliers de la table ronde. Il était fan d’Arthur depuis qu’il ait vu le Walt Disney : Merlin l’enchanteur. Un piètre dessin animé barbant qu’il ne se lassait pas de regarder. Et chaque jour sans école, du haut de ses sept ans, il jouait les histoires de chevaliers et de dragons qu’on lui racontait pour dormir, se prenant pour le roi Arthur voyageant à travers l’Angleterre, l’Ecosse ou la Bretagne afin de défendre la veuve et l’orphelin en attendant de trouver le Graal.
Pas besoin d’armure sophistiquée, deux simples morceaux de carton attachés avec de la ficelle ; Pas besoin de heaume, un simple bonnet par-dessus une capuche et pour l’épée, il piquait les règles de ses grands frères au risque de se faire enguirlander plus tard en la rendant tordue ou cassée. Fin prêt, sur son fidèle destrier en forme de balai, le petit chevalier partait braver les mille dangers qui s’offraient à lui.
Mais un jour, elle apparut sous ses yeux. L’évidence était là ! Installée dans son socle de pierre, cachée derrière le trône familial, c’était Excalibur, l’épée magique ! Il ne rêvait point, l’épée l’appelait, lui Arthur ! Alors, il agrippa la poignée sertie de rubis et de diamants. Il inspira un grand coup et retira la magnifique épée, elle lui était destinée. Fier, heureux, le petit garçon vêtit sa plus belle tenue de chevalier avant de partir dans le jardin explorer le monde dans le but de montrer qu’avec Excalibur, il était invincible.
Il pourfendit une hydre, gardienne d’un fabuleux trésor et la vainquit sous les acclamations de ses frères étonnamment enjoués et impressionnés par la magnifique épée. Tout se passait bien jusqu’à ce qu’un dragon aux yeux rouges, à la voix grave, la colère au bord des lèvres, sortît d’un château hanté pour hurler : « Qu’est-ce que tu fous avec la balayette à chiottes ? » Dès lors, le courageux chevalier dut s’incliner et rendre son épée. Qu’importe ! Il ignora les moqueries de ses frères et partit trouver une autre épée pour de nouvelles aventures.
Le chevalier arrêta de combattre le jour où il trouva le saint Graal. Il brandit la coupe mais accidentellement, elle glissa de ses mains, se brisant au sol en mille morceaux. Ce geste rendit la reine-mère en colère. Déçue de perdre son plus beau vase en cristal, la fée Morgane mit définitivement un terme à ses jeux en châtiant sévèrement le maladroit. Depuis, il lui arrive de repenser à cette jeunesse dorée dès qu’il revoit Excalibur. Chaque fois, il attrape l’épée magique, la brandit et efface toute trace d’utilisation du trône le rendant propre pour le prochain roi avant de la ranger dans son socle de pierre couleur plastique.
Alex@r60 – août 2020
Illustration de Norman Rockwell
40 notes · View notes
narillyendestt · 3 years
Text
Un an sans cinéma...
Tumblr media
C'était il y a quasiment un an, La crise sanitaire n'était là que depuis trois mois tout au plus... Au mois d'août, j'étais allé voir mon seul film de 2020 qui était Tenet. Les attentes étaient grandes et je ne suis pas sort déçu sans pour autant être entièrement satsfait. Après le mois d'août, très vite, les cinémas se sont à nouveau fermés. L'attente a été très longue, trop longue... Nous arrivons donc à ce jeudi huit juillet 2021. Les cinémas sont à nouveau ouverts depuis quelques semaines mais je n'ai pas pris le temps d'y aller avant tout en m'en voulant beaucoup. Mais, ce soir là est booké depuis longtemps avec une amie proche. Manque de bol, Nomadland qui était le film prévu n'est pas diffusé ce soir là et du coup, on reprogramme à un autre soir. Je me retrouve comme un couillon, tout seul, avec une soirée ciné programmée et je décide d'aller voir le dernier Guy Richie avec Jason Statham qui m'attire l’œil depuis un moment (le film aussi m'attire l’œil). Après une heure de route pour arriver au cinéma, je retrouve cette sensation quasiment oubliée de la moquette sous mes semelles, l'odeur du pop-corn, de bruit des gens qui ne parlent que de cinéma, les bandes annonces sur les écrans ou encore les cartons promos trônant dans les couloirs avec les dates de sorties, seules témoins de la crise sanitaire et des reports interminables de ces oeuvres tant attendues. On ne perds pas les vieilles habitudes des visionnages d'actioners un peu débiles, Une Despé, la question habituelles "Vous n'allez pas en 4DX?" (qui selon moi est un non sens cinématographique et une connerie commerciales mais je digresse), je réponds non et direction la salle N°3. Je dépose mon auguste cul sur ce fauteuil si confortable qui m'avait tant manqué, je dépose ma bière dans le porte-gobelets avec précaution en vérifiant que le fond n'est pas pété (oui je me suis déjà fait avoir) et retrouve avec plaisir les dix à quinze minutes de publicités d'avant film parce que, oui, même ça me manquait. La salle s'obscurcit et le film démarre. Et là, comment exprimer mes émotions à la fin de la séance? Lorsque les lumières se sont rallumées, je me suis retrouvé tremblant dans mon siège. tremblant d'adrénaline et d'émotions diverses tellement j'ai intensément ressenti le film. C'était donc ça qui me manquait depuis tout ce temps? cette sensation qui me fait tellement aimer le cinéma? Et pourtant, j'en ai regardé des films sur mon Home Cinéma! Je reviens de mettre le doigt sur la raison de mon amour pour cet art! La sensation de la salle est une chose qui permet de vivre le cinéma et non pas de le consommer comme on le ferait à la télé ou sur une plateforme de streaming quelle qu'elle soit. J'ai mis cinq minutes a me relever de mon fauteuil et il m'a fallu encore trois heures après ma séance pour me remettre de ce que j'ai vécu... Mon avis sur le film sera bref, C'est un bon Guy Richie, bien fait (en même temps le mec sait diriger des acteurs et tenir une caméra donc c'est attendu de lui) mais on sent qu'il est dans une zone de confort. Je prends en exemple le compositeur de la musique est le même que le précédent film de Guy Richie (The Gentlemen) mais il arrive à jouer de la même manière sans faire la même chose. Je suppose que c'est aussi une demande de ce bon vieux Guy. Mais le film en soit est intéressant et sait être surprenant même si un peu prévisible. La trame du scénario et ses ficelles sont assez visibles mais la photo est belle et Statham donc, en bref, vraiment pas un chef-d’œuvre mais j'ai adoré car je l'ai vu en salle et restera mémorable! Je l’aurais surement déjà oublié si je l'avais vu chez moi, soyons honnêtes. Comment expliquer du coup mon émotion de fin de film? La conclusion sera simplement que le cinéma est un art qui se vit différemment en fonction de qui le regarde, dans quel contexte et pour quelle raison. Personnellement, tell un drogué en manque, j'ai peut-être pas consommé le meilleur des produits offerts, mais il m'a fait envie et un bien fou. Prenez soins de vous, allez au cinéma si vous avez un film qui vous intéresse
car il n'y a que là, en faisant l'effort d'aller le voir, que vous vous en souviendrez! La bise!
2 notes · View notes
Audio
/!\ If you still play a game from Beemoov and you want to know how Beemoov is REALLY in the Reality, you should translate this. I will not speak in english because I’m french, Beemoov is a french compagny in the north of France, and I’m just piss-off of that fake dollhouse. :D 💗💥
Tumblr media
      🌺🐝░ ~Malice in Bee'tch'moov-land~ ░🖤💀
Sugariel était inscrite sur le jeu Eldarya de l’entreprise Beemoov depuis le 17 Décembre 2014. 6 ans d’ancienneté au sein de cette entreprise en temps que Cliente TRES fidèle jusqu’à maintenant. Et plus maintenant, donc.
Ce n’était pas facile pour Sugariel de s’amuser sur Eldarya, car justement elle y était pour s’amuser, se faire des jolies tenues roses, s’exprimer de façon délirante sur le forum, et surtout gérer le Fan Club DU personnage détesté au début, Alajéa, dont la vie et l’intérêt ne tenaient qu’à un fil, mais qui comme par magie est devenue Appréciable à tel point que son Fan Club a été élu Meilleur Fan Club en 2016, mais ça on se demande comment... 
Sugariel ce n’était pas n’importe qui vu que, apparemment, elle a été élue Miss Faemous parmi d’autres Miss Faemous, en jenesaisplusquelleannée.
Comme dit, Sugariel était une Cliente TRES fidèle. Oui car Sugariel lors des Events, elle avait pas le temps de lire, elle achetait directement, parce que les designs du jeu Eldarya lui plaisaient à la folie ! ...même lors du dernier Event qu’elle a fait, celui de la St Valentin 2020, même en ayant été bannie injustement, jetée comme une moins-que-rien par tout le monde DONT, surtout, Beemoov eux même qui a ses yeux n’avait pas tout à jeter, elle continuait de banquer ! Donner son argent pour féliciter les designers, ça elle l’a toujours dis partout. Mais ça, dans la “Ruche des Abeilles” ils s’en foutent royalement :D .!.
Quel était le problème qui a fait que Sugariel se fasse bannir à vie d’Eldarya - au bout de 6 ans d’ancienneté - sans jamais avoir eu aucun problème avant cela ? ...Naaan je vous rassure vais pas redire ce que vous savez déjà :’D !
Comme dit Sugariel c’est LA Cliente Fidèle. C’est la Cliente Fidèle qui a voulu soutenir financièrement et énergiquement une microscopique entreprise parce qu’elle y a vu du potentiel et que cela méritait donc d’être récompensé à ses yeux. Sugariel c’est LA Cliente Fidèle qui connait les ficelles du métiers, qui était là pour jouer mais aussi pour rémunérer les personnes qui travaillent derrière. Sugariel c’est aussi LA Cliente, Balance, qui déteste l’injustice, donc si elle te dit qu’elle n’est pas en tord mais que tu la sanctionnes sans vouloir l’écouter, tu peux être sûr à 100% qu’elle va te faire pleurer, car tu l’as prise pour une conne et maintenant tu fais l’étonné parce qu’elle a révélé au Monde Entier sa vraie Identité en se rendant en personne à Bee’tch’moov-land le Jeudi 12 Mars 2020 ainsi que le Vendredi 13 Mars 2020. Comme annoncé en fait !
Tumblr media
...Oui je sais, “oh mon dieu, mais Sugariel ne ressemble pas du tout à son tas de pixels tout rose, rousse aux yeux verts, quel étonnement !” ...maintenant que vous pouvez mettre un visage sur la vraie Sugariel, normalement même sans avoir un Bac on peut comprendre pourquoi la personne derrière doit se battre 3 fois plus qu’une personne normale qui a des problèmes incomparables.
Bref, et donc Bee’tch’moov-land c’est quoi en vrai ?
Alors. Franchement... que vous me croyez ou non, ça je m’en balek car tout est facilement vérifiable, mais en fait... Bee’tch’moov-land c’est si pathétique qu’une simple description est suffisante à les humilier, du coup même pas besoin d’être méchant alors que je pourrais l’être ! Il faut le voir pour le croire !
Donc, sans surprises vous savez surement que Bee’tch’moov-land se trouve en France. A Nantes. Dans le Nord de la France. Je viens de Marseille. Dans le Sud de la France. Je me suis donc déplacé en personne - jusqu’au bout de la France - pour aller voir clairement à quoi j’avais affaire depuis des années. 
~C’est important à retenir car comprenez que si je peux faire ça (comme je l’ai annoncé en fait :D) je peux et je VAIS faire Beaucoup Mieux~
Jeudi 12 Mars 2020 : 
...Étymologiquement, Jeudi, ça veut dire “Jour de Jupiter”, Jupiter aka Zeus, Roi des Dieux, autrement dit, Jeudi c’est le Jour du Pouvoir, Détermination, Motivation, bref. En soit c’est plus le Jour suivant qui m’intéressait. ;D
Armé de mon Courage de Princesse Disney - dont même les fans de Game of Thrones n’ont pas les couilles de faire mieux alors que pourtant c’est sensé être teeeellement plus mature (et je vais y revenir :D) - grâce à Google Map je me rend jusqu’à Bee’tch’moov-land tel un Petit Chaperon Rouge, seul, avec ma pochette rose transparente remplie d’Amûûûr, vers 9H et quelques.
Chose encore plus surprenante que le fait que Bee’tch’moov-land se trouve à Nantes, “la Ruche” se trouve aussi dans un quartier fort sympathique, mais qui n’a pas beaucoup d’envergure... après avoir dépassé un bâtiment qui était très certainement une résidence, une fois devant Bee’tch’moov-land je pensais m’être trompé, je pensais que  Bee’tch’moov-land c’était la résidence juste avant... bah non, il y avait bien écrit “Beemoov” sur le mur d’une petite maison de poupées comprenant un étage et un rez de chaussé... qui n’a rien à voir :D !
Quelle est la différence entre une Boulangerie et Bee’tch’moov-land ?
D’un coté vous avez une petite entreprise, et de l’autre vous avez une microscopique entreprise ! Une Boulangerie est une petite entreprise. Quant on entre dans une Boulangerie, vous avez toujours un espace spécialement pour que le Client puisse circuler et regarder autour de lui divers produits issus de l’entreprise, ici, une Boulangerie, histoire que le Client se fasse une BELLE idée de l’entreprise, ici, une Boulangerie, qui est une petite mais bonne entreprise !
Et de l’autre vous avez donc une microscopique entreprise. Dans les deux cas ça fait des années qu’ils sont sur le Marché ! Mais l’un est plus admirable que l’autre, et l’autre est juste pathétique. Étonnement croyez le ou non mais c’est la petite entreprise qui vend du pain et dont il n’y a surement pas plus de 3 employés qui est la Meilleure Entreprise, en comparant, en personne.
...Au Rez-de-Chaussé nous avons donc une entreprise qui n’a rien à voir, un truc de danse à ce que j’ai compris, PUIS, en montant des escaliers nous atterrissons donc... dans un joli coin d’Accueil avec une secrétaire prête à nous entendre autour de divers articles de Beemoov en présentation :D ? 
Bien évidemment - QUE NON :D ! ...il y a une petite porte vitrée au bout de l’escalier, histoire de faire du “lèche vitrine”, et une fois rentré... je... hum...
...En fait c’est tellement malaisant à décrire que comme dit il n’y a pas besoin d’être méchant pour le coup. Quand je suis rentré je vois donc directement : L’Espace de Travail des Employés ! Les ordinateurs qui servent à tout ce que vous voyez sur les jeux de Beemoov. Mes yeux défilent de droite à gauche, des couleurs m’attirent, je vois LE Ezarel en carton, ainsi qu’un petit canapé mauve à coté du quel se trouve une fenêtre, et une peluche de Poulpatata. Rien d’autre. Enfin si, un mur en face des ordinateurs avec écrit “Beemoov” en grand. C’est vraiment mignon à regarder hein... Mais je ne pensais juste pas trouver mignon Bee’tch’moov-land en fait. Je ne m’attendais pas à grand chose mais je m’attendais à quelque chose quand même. 
J’avais déjà repéré une personne sur un ordinateur ainsi qu’une autre juste avant d’entrer à qui j’ai demandé où se trouvait l’Accueil de Beemoov - non existant :D - et puis finalement c’est l'une des nombreux Country Managers qui vient vers moi ! (ça en jet comme statut hein !) ...comment je sais ça ? S’est-elle présenté ? J’en sais rien, je ne m’en souviens plus, mais disons que “avant de jouer j’analyse toujours le terrain, et ses extensions” pour avoir déjà un petit Profil... (nan mais ça va, ça tout le monde le fait logiquement... n’est-ce pas ?) *clin d’oeil à @TwinkerBelle & @TwinkerBeau* ...Force Rose, héhé ;D !
Bref, et donc la Country Manager vient vers moi, me demande la raison de ma venue, je dis donc que je tiens à parler à un Représentant de Beemoov suite à plusieurs problèmes que j’ai rencontré sur le jeu Eldarya, en tant que Sugariel, puis, adorable comme elle était (et je dis ça sincèrement) elle me fait donc patienter le temps qu’elle aille au fond de la petite pièce, à droite, et donc pendant ce temps, moi je m’assis sur le canapé mauve qui semblait destiné à faire patienter les Clients “logiquement”, à noté que mon cul était rose ce jour là. Yep, histoire de rester fidèle à moi même. Bref, et donc, pendant ce temps d’attente - beaucoup trop long - j’ai eu le temps de faire plein de choses. :D
Je ne pensais pas que j’étais arrivé si tôt que ça... il était 9H00 et quelques... il y avait DU monde, mais il n’y avait pas TOUT le monde. Mais je suis arrivé à la bonne heure vu que j’ai pu voir défiler devant moi une multitude de monde ! Dont deux Super Stars ! (oui oui oui toi-même-tu-sais !)
Je ne vais révéler aucun prénom par Respect, mais LA personne qui m’a surtout marqué parmi toutes les autres qui ont surement des rôles très importants, c’était la “Direction de Création” du jeu Le Secret d’Henri ! Oui. Je n’ai jamais joué à ce jeu, car naaan un Amour Sucré bis, c’est pas mon truc, je préférais bestfriender avec Alajéa sur Eldarya perso, mais cette femme est clairement un Maillon Fort de Beemoov ! Elle est arrivée hyper souriante, c’était un sourire chaleureux, plein d’énergie et de motivation, ça se voyait qu’elle était contente d’être là contrairement à TOUT le reste ! ...enfin, disons que “peut-être” les autres étaient contents d’être là, mais sur elle ça se voyait beaucoup plus. Et en plus elle avait un pull rose ! Un bon signe. Forcément. D’autres personnes viennent, etc etc etc, des gens dont j’avais déjà vu la tête, aussi, etc, PUIS :
Ma chère Country Manager revient avec une copine ! Une femme assez classe sans être trop classe, vous voyez le genre, elle avait le look de la bosseuse qui est là pour bosser sans se négliger parce qu’elle sait où elle est ! Absolument. Un joli accent d’ailleurs, mais je n’ai pas retenu sa Qualification... elle me donne en tout cas un papier jaune avec écrit dessus l’adresse mail du Support.
Je me dis que c’est une farce. Je viens en personne, de Marseille jusqu’à Nantes POUR voir, non pas la personne chargée du Support MAIS une Personne assez compétente pour m’entendre et m’aider, en face à face, et on me tend un petit papier jaune avec l’adresse mail du Support. Really ?
Ne prenant pas en compte ce petit papier jaune, je demande donc à avoir un rendez-vous, sachant que la Country Manager m’a justement demandé si j’avais un rendez-vous, mais apparemment ce n’est pas possible de prendre rendez-vous :D ! Et vous allez savoir pourquoi au jour suivant !... en même temps~
D’autres personnes rentrent, etc etc, un nombre de personnes incalculablement trop grand à mon sens par rapport à la “ruche” ET... je vois... une personne... au début je n’y crois pas, car elle était vraiment discrète, je ne l’ai même pas entendu parler ni même regarder ce qui se passait autour d’elle, elle semblait... là, mais pas là, juste là pour être là, dans sa démarche, son attitude, peut-être était-elle malade... mais elle ne m’a pas du tout fait la même impression que “Henrine” alors que pourtant elles ont le même statut, “Direction de Création” ET que c’était supposée être LA Super Star de Beemoov, oui, c’était : ChinoMiko. LA Chinomiko, en chair, en os, et avec une doudoune !
J’étais sur le petit canapé mauve, à l’entrée, à même pas un mètre de la porte vitrée, deux Représentantes de Beemoov en face de moi, me parlant sans parler, puis mon attention se tourne sur ChinoMiko, que je vois en moins d’une minute passer devant moi. J’étais absolument pas venu pour la voir, et je ne pensais absolument pas la voir, mais ça fait quand même quelque chose de voir des “Super Stars” en face. Réellement. A ce moment je me suis senti Gagnant. 
Parce que oui, à ce moment j’étais bien, loin de chez moi, à Nantes, assis sur un canapé mauve DE Bee’tch’moov-land, voyant en chair et en os “Henriette”, ChinoMiko et surement plein de Designers que je tenais à récompenser financièrement depuis des années même si tout le monde s’en fiche.
Bref. Cette conversation avec deux Représentantes de Beemoov ne menait à rien du tout, je suis donc parti en disant évidemment que je reviendrai.
Vendredi 13 Mars 2020 :
...Étymologiquement, Vendredi veut dire “Jour de Vénus”, c’est le jour de ma Déesse Préférée, celle de l’Amûûûr et de la Beauté 8′) ! ...MAIS ! Pas que ! Croyez le ou non, mais j’avais prévu de ne pas venir en Mars finalement suite à mon Piratage et ça me convenait très bien, car ça me permettait de combler toujours plus mes dossiers sur Beemoov déjà tellement plein à craquer :D ! ...SAUF QUE ! Quand j’ai entendu à la radio qu’il y avait un Vendredi 13, cette fameuse semaine de Mars, je me suis définitivement décidé à venir !
Quant un Vendredi 13 tombe en Mars ce n’est pas n’importe quoi, vu que Mars + Venus = Cupidon. (oui j’adore la Mythologie, c’est pas un scoop..)
Tumblr media
“Mdrrr mais wtf c’est une illuminée lol !” ...ouais bah en attendant mon personnage fictif préféré est tout en rose et ne vit que pour l’Amour donc.... Ta gueule ? Merci :D .!.
...Superstitieux ou pas, respectez ou non mes croyances farfelues assumées, mais j’y ai vu l’occasion parfaite de “sauver mon valuret” ! Un jour de Chance.
~Et la preuve encore et toujours que le Destin est mon Meilleur Ami~ 
Mon Valuret était mon meilleur familier sur Eldarya vu qu’il était incroyablement chanceux, il m’a rapporté un tas de choses exceptionnelles dont LA Makoto ! ...entre autres. Bref, la meilleure chose de ce jeu entier. Je savais que ce ne serait pas gagné d’avance, mais j’avais envie, ce jour là, de faire un Dernier Hommage envers mon Valuret, mon Précieux Familier en pixels mais que j’aimais quand même Réellement plus que beaucoup de choses sur ce jeu.
...oh ça me fait penser ! La dernière question que j’ai demandé aux deux Représentantes - incompétentes - de Beemoov avant de partir le jour précédent c’était justement s’il leur restait des peluches de valurets... une question innocente d’un Client qui a fait tout ce chemin au moins pour repartir avec un Vrai Valuret histoire de bien symboliser “le sauvetage de mon valuret” ...mais la réponse était intéressante : 
“On en a plus, mais on aimerait bien que ça revienne...” 
....Alors je sais pas vous, mais personnellement j’adore les doubles sens, c’est à dire que par exemple quand tu dis quelque chose de gentil à quelqu’un, si la personne est intelligente elle va comprendre que c’est gentil ET peut être y voir un double sens provocateur, mais COMME elle est intelligente elle ne va pas comploter contre toi ! Ou alors, elle est tristement débile et ne va croire qu’une seule chose. *clin d’oeil à ma chère @GrandMéchantLoup* 
...et donc personnellement je trouve que cette réponse révèle beaucoup de choses économiquement parlant. Je suis désolé de devoir le dire mais vous aviez une “Poule aux oeufs d’or” en face de vous les enfants. Me laisser repartir sans rien est extrêmement triste pour vous. Nope, je ne suis pas vraiment venu pour acheter une peluche de valuret, même si j’aurai bien aimé, mais j’avais annoncé à @Blobby, un Administrateur - Salarié - d’Eldarya (que j’aurai aimé croisé d’ailleurs ! ...et si ça se trouve je l’ai vu sans le savoir !) que j’aurai pu racheter le jeu. Car le jeu Eldarya a du potentiel que j’ai tenu à récompenser financièrement et que je pouvais faire plus. (ma venue était la preuve non ?)
Pourquoi je dis que c’est extrêmement triste pour eux de m’avoir laissé partir ET sans rien ? (enfin à part ce morceau de papier jaune avec l’adresse du Support dessus - supposé travaillé ici-même - et donc, complètement inutile. x’)
Parce que c’est simple en fait : En réalité je faisais du Repérage. Il fallait que je me déplace en personne pour voir si cette Entreprise - qui est en fait une microscopique entreprise - en valait la peine. D’être sauvée, ou l’inverse. :3
Le jour suivant, je m’en balek, j’ai pas de rendez-vous et je ne suis pas venu à Nantes pour qu’on me donne un bout de papier jaune m’incitant à recontacter LE Support, via x moyen informatif, car “apparemment” la personne chargée du Support n’était pas là NI Jeudi NI Vendredi ET préfère se cacher derrière un écran car “apparemment” on ne peut PAS prendre de rendez-vous à Bee’tch’moov-land :D ...mais non non non, je ne m’en prend pas à elle !
Vous savez pourquoi ? Parce que justement c’est tellement pathétique de se décharger d’une RESPONSABILITÉ en disant “Ah non mais la personne chargée de ça n’est pas là donc NOUS ne pouvons pas vous aider ! Ce n’est pas notre travail, vous comprenez :D ?” quelle blague. Anecdote :
Un jour j’étais avec une amie à Disneyland. (et comme vous le voyez, jusqu’au bout je n’arrêterai pas de parler de Disney, tout simplement car l’Entreprise Disney est quasiment imbattable, et un exemple plus qu’Excellent !)
En fait nous n’étions pas vraiment dans le parc, mais dans le Restaurant de l’Hotel Sequoia Lodge. Il était 19H je crois. Le Parc était donc fermé... bref, comme nous voulions voir la Parade de nuit mais que nous ne savions pas trop l’heure, on demande donc à un SERVEUR du RESTAURANT de DISNEYLAND s’il sait quelque chose là dessus. Et vous savez quoi ? Il ne nous a pas répondu. Il nous a répondu BRILLAMMENT ! En nous expliquant bien les horaires du parc, de la parade, de ceci, de cela, les détails en veux-tu en voilà, c’était une réponse de luxe sur un truc qui ne concernait PAS son Travail, et pourtant il connaissait son ENTREPRISE du bout des doigts ! ...donc à un moment :
Soit on est professionnel, soit on ne l’est pas du tout.
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais je n’ai toujours pas dis ce qui s’est passé Vendredi 13 Mars 2020 ! ...normal il n’y a rien eux de mieux les concernant ! Au contraire, c’était pire. Pas pire dans le sans Pire, mais pire dans le sens complémentaire concernant leur non professionnalisme aggravé.
Je m’y suis rendu. C’est encore une Country Manager qui m’a reçu. Je lui ai dis “Je suis de retour. J’ai oublié de vous donnez ça en fait.” (ma pochette avec les preuves contre plein de Modérateurs de Beemoov :D), elle s’en va donc, au fond de la pièce, à droite, et revient avec une charmante petite dame !
Elle avait l’air vraiment très sociale honnêtement ~cette autre personne dont je n’ai pas retenu la Qualification~ ...mais pas assez sociale pour m’aider !
Apparemment, à Bee’tch’moov-land, ils ont retenu surtout que je me suis fait piraté. Et “donc” la PRIORITÉ était de récupérer mon compte “parce que” je ne sais plus quoi. En soit mon compte je m’en fout un peu. 
Que je reste ou non sur Eldarya, oui non, si rien ne change, moi ma Gardienne ne met plus les pieds sur le Forum si je vois que des individus malfaisants comme @Cendrillon sont toujours dans la Modération sachant ce qu’ILS racontent derrière le dos des CLIENTS de leur Entreprise.
Mais ça, ils s’en fichent complètement ! A une puissance incroyable :D !
J’ai répété 150 fois que je suis venu, pour dénoncer les agissements de certains Modérateurs... mais “le plus important est de sauver mon compte”.
Vous savez, je n’avais clairement pas l’intention de redire ce que j’avais déjà dis sur Tumblr ME concernant en face à face aux Représentants de Beemoov.
Dans ma pochette il y avait les screens des Modérateurs et leurs potes qui s’amusent à se moquer de plein de Joueuses d’Amour Sucré ET Eldarya sur Discord, parce qu’ils ont rien de mieux à faire de leur vie pathétique.
Dans ma pochette il n’y avait RIEN - ME - concernant !
Moi je suis venu à Bee’tch’moov-land en porte parole en fait. 
Parce que pas tout le monde a des couilles, (et comme vous avez vu, j’en ai belles et biens ! Parce que je ne dis pas quelque chose sans savoir ce que je dis et ça il fallait le retenir :D) il y a toujours des victimes qui restent dans l’Ombre, et clairement, ces victimes des Modérateurs incompétents n’auraient JAMAIS fait ce que moi j’ai fais. Au final leurs victimes s’accumulaient toujours plus jusqu’à ce que moi même je sois victime de la Connerie de @Cendrillon qui a cru que son statut de “Princesse Discount” allait la sauver, ainsi que ses potes.
...Eh bien bravo @Cendrillon & Compagnie ! Sois rassurée ! Je pense que tu vas rester une “Princesse Discount” de Bee’tch’moov-land, toi, ainsi que les autres Connasses dans ton genre (yes Bee’tch je le pense toujours autant !) tout simplement parce que, à Bee’tch’moov-land PERSONNE ne semble au courant de ce qui se passe sur le Forum d’Eldarya :D ! 
Ah nan mais attendez ! Le plus drôle c’est que, quand j’ai cité un Administrateur, autrement dit quelqu’un de SALARIÉ...vous savez ce que la petite dame ainsi que @Poulpakéké (qui s’est joint à nous entre temps) m’ont répondu ? 
“Hein ? Qui ? Je ne vois pas qui c’est... Moi non plus !... Nous avons trop de modérateurs vous comprenez...” 
:’) ...ce à quoi j’ai répondu que je ne parlais plus de Modérateurs là, je parlais d’ADMINISTRATEUR. Y’en a pas 50 que je sache, bref.
Une Entreprise qui ne connait pas les pseudonymes de ses SALARIÉS est une Entreprise n’a pas de raison d’être, et ça, c’est la Conclusion.
L’une des Conclusions en réalité, car ne même pas vouloir lire les preuves CONTRE leurs Modérateurs REPRÉSENTANT BEEMOOV, c’est grave.
Non seulement ils n’ont pas voulu lire les preuves ni m’écouter (car j’ai dû forcer la conversation qui “tournait en rond” *clin d’oeil à @Poulpakéké* vu qu’ils me répétaient uniquement “SUPPORT SUPPORT SUPPORT”) mais ils ne voulaient pas non plus garder ma pochette, rose, achetée exprès pour eux, comportant 22 pages de preuves... (OUI ! 22 pages ! Parce que Synder et compagnie sont incroyablement bavards !) ...donc je suis venu en mode “Petit Chaperon Rouge”, seul, loin de chez moi, vulnérable, avec des “bonnes choses dans mon panier” qui auraient pu faire une bonne action Réelle après mon départ pour plein de joueuses, clientes de LEUR Entreprise. Mais du coup je suis parti en mode “Cendrillon” en laissant ma “pantoufle de verre” dans l’escalier. Pantoufle, aka, pochette remplie de preuves que je me doute qu’ils n’ont même pas dénié lire et qui a fini à la poubelle hein, on va pas s’attendre à un miracle hein ;D ! ...mais soit. Il y a quelque chose qu’ils ne savaient pas :
Ce jour là, j’avais prévu de leur donner ma pochette, “chose faite”, mais aussi de leur donner une Dernière Chance, la Chance Ultime de me prouver qu’ils en valent la peine...et également continuer mon repérage~ Conclusion :
Beemoov n’en vaut pas la peine. Clairement pas.
C’est pas du tout une incitation à la haine hein, vous pouvez continuer à jouer à leurs jeux tranquillement le temps que ça dure. Mais ne ça durera pas. Pas juste grâce à mes “pouvoirs magiques” mais pour trop de choses hyper révélatrices. Tenez j’en ai une bonne par exemple : 
Savez vous pourquoi ils ne prennent pas les rendez-vous à Beemoov ?
“Nous sommes une petite structure, nous n’avons pas l’espace nécessaire pour accueillir les Clients !” :D 
...j’ai fais une jolie métaphore filée concernant les Sirènes, et ça se résumait comme ça : A partir du moment qu’une Sirène a sorti la tête hors de l’eau, quoi qu’elle dise, son cerveau ne lui répète qu’une chose : Manger !
Et je suis du genre à adorer tirer les vers du nez, plus on croit ne rien me dire, plus je parle histoire de TE faire parler, car moi au final ce que je dis ce sont des choses que j’ai déjà dis se traduisant donc par un joli Chant de Sirène pendant qu’en fait je fais tout autre chose, comme analyser ce que je vois, entend et comprend. Faire du repérage quoi.
Je vous l’ai dis : je voulais voir en face à face à QUOI j’avais affaire :D !
Et j’ai même un petit secret qui peut être utile : A force de faire du lèche-vitrine ET en ayant travaillé dans la Vente dans divers enseignes différentes mais au système assez similaire concernant le Facing, justement, ben j’ai développé ma vision et mon attention. Je vois très loin, et j’enregistre ce que je vois, puis je repasse pour voir si les choses ont changé ou pas. Vous voulez un exemple ?
A coté du canapé mauve de Bee’tch’moov-land, se trouve une peluche de Poulpatata se trouvant prêt d’une fenêtre. Un bout de cette même peluche est donc visible depuis le passage piéton en face de Bee’tch’moov-land.
Tout ça pour dire que si je retiens des tout petits détails comme ça, je retiens les plus important. En soit je ne dis pas ça pour faire peur, je préfère toujours prévenir, comme ça ça évite que les gens fassent les étonnés x’) !
Tumblr media
“Mais en fait je t’avais prevenu, d’où tu fais l’étonnée ?”
Bah oui, j’ai dis que j’irai à Bee’tch’moov-land, donc j’y suis aller. 
Eh oui les gars ! C’est “la Princesse Disney” qui est aller à Bee’tch’moov-land, pendant que les fans de Game of Thrones préfèrent rester cacher derrière un écran et se croire tellement supérieurs alors que clairement non :’3 !
On ne me prend jamais au sérieux quand je le dis mais pourtant vous constatez bien que les Princesses - de l’Entreprise - Disney, s’en balek. Si elles veulent aller quelque part, elles y vont, Coronavirus ou pas ! ...Ils font ça aussi dans Game of Thrones à part baiser et tuer des gens ? Nan mais je veux dire... avec une personnalité “de bisounours” qui n’a pas l’air sérieuse et pourtant... :D ?!!
Crachez sur mes principes, faites moi passer pour tout et n’importe quoi, moi je cesserai jamais d’aimer ce que j’aime et être qui je suis pour le cul de personne. J’ai rien à envier et je le fais savoir, que ça plaise ou non.
...Du coup c’est la Fin de Screen Queen ! Merci d’avoir regardé cette série. :D
J’ai toujours pas versé une seule larme perso, mais ma Conclusion Personnelle, qui me rend fier, en tant que Créateur de Sugariel, c’est que j’ai compris que la Réelle Fin d’Eldarya, c’est véritablement : Le Retour à la Réalité.
Tumblr media
Et ouais, nan désolé, je ne suis pas Ariana Grande dans la vraie vie, je sais qu’on aurait pu croire parce que quand on s’exprime avec des gifs d’un même personnage psychologiquement on met un visage à la personne qui les utilise, tout comme, psychologiquement on croit que dans la Réalité un personnage en pixels ressemble FORCÉMENT à son créateur (n’est-ce pas @LeGrandMéchantLoup ? Tmtc !) ...vous devriez retenir ça car cela éviterait des déceptions et des étonnements, tout comme l’image que j’avais de Bee’tch’moov-land en fait :3 ! 
Je pensais que depuis le temps c’était une Entreprise digne de ce nom, digne de son énoooorme fanbase internationale, française, anglaise, espagnole, avec un petit peu de russe et j’en passe... quel choc de voir que c’est en fait une microscopique entreprise remplie de personnes incompétentes.
Je ne suis pas déçu, vu que j’étais déjà déçu, et je ne m’attendais vraiment pas à grand chose, disons plutôt que je voulais en avoir le coeur net, et c’est fait ! Je suis quasiment comblé de mon aventure sur Eldarya. Tout ce qu’il manque pour conclure définitivement et réellement c’est...
Le Kraken.
Hum hum. Laissons Corona’ faire la fête encore un peu, et ensuite ce sera au tour du Kraken. Personnellement j’adore les Tribunaux ! ...qui veut venir ? Alleeez quoi ce sera la Fête du $iècle ! Je pense que je remettrai mon ~Noir à Lèvres~ ce jour là car ça me rend plus Bavard que je le suis déjà :D ! J’ai aussi un pantalon noir et blanc pour un coté “Martyre” ça sera hyper stylé ! ...ou alors un costard ? Ça sera méga classe ça ! L’unicolore est devenu Tendance en plus je ne sais pas si vous avez vu ! Alala j’hésite... bon on verra hein ! J’ai hâte. :D
Tumblr media
FIN. Et encore Merci à toutes mes Totally $pies :’)
💜💗🖤💙💚🖤💙💞💕💝💖
Quand il s’agit de Respect, moi je vais jusqu’au bout. Yes Bee’tch :
💥💥💥💥💥💥💥💥💥💥💥💥
28 notes · View notes
angele-rllx · 4 years
Photo
Tumblr media
Voici une petite carte avec les objets qui me paraissent les plus intéressant à utiliser pour mon jeu. Je ne sais pas encore quel sera mon jeu mais la plupart de ces objets ont pour moi un aspect nostalgique que j’aimerais bien développer et ça m’inspire. J’ai relié sur la carte les objets qui ont un lien logique entre eux, et pour ceux que je n’ai pas reliés, je me suis dit qu’ils pouvaient avoir un lien avec n’importe quel objet. Je n’ai écrit que quelques petites notes qui me sont directement venues à l’esprit, pour voir pourquoi j’aime ces objets.
J’aime particulièrement mes papiers polaroïd, j’en ai neuf et ils sont vierges car ils datent des années 80 et il ne sont plus utilisables. Je crois qu’il y a beaucoup de choses à faire avec leur forme et leurs symboles !
Les billes sont aussi de gros coups de cœur, j’adore le fait qu’elles rappellent l’enfance, et grâce à leurs multiples couleurs, elles ressemblent à des trésors, elles paraissent précieuses et intemporelles. J’aime bien le fait qu’on les collectionne, qu’on les mette en jeu avec le risque de perdre celles que l’on aime. Je pense qu’elles pourraient être au cœur de mon jeu, qu’elles pourraient matérialiser les points que l’on gagnerait ou que l’on perdrait.
Les mallettes en bois me paraissent intéressantes; elles ont un côté “boîtes à trésors” qui pourrait bien se marier avec les papiers polaroid et les billes, et je crois qu’il y a beaucoup d’histoires à raconter avec ces objets.
Il y a aussi d’autres objets que je n’ai pas présentés sur cette carte mais qui pourraient m’être utiles :
-les bobines de ficelle en lin
-des bouchons de champagne
-PLEIN de boîtes à chaussure en carton
-une boîte à pizza en carton (qui pourrait servir de boîte de jeu)
-du papier cartonné blanc ou coloré
-une ardoise noire d’écolier, avec un cadre en bois
Finalement je n’ai pas gardé les objets en verre que j’avais présentés dans mes fiches matériaux, je les aimais beaucoup mais ils sont trop fragiles pour un jeu de société !
Je n’ai pas fait les fiches matériaux de beaucoup des objets présentés, il y en a tellement ! Pour l’instant je préfère me concentrer sur les règles de mon jeu et l’univers que je lui donnerai, plutôt que de passer trop de temps sur les propriétés des matériaux... A suivre !
Merci pour votre lecture ! :) (Je suis un peu bavarde désolée, ça ne doit pas être facile à suivre ahah)
11 notes · View notes
Text
Le Corbeau brodé version “blackwork stitch” ! Une création inspirée et patiente de Nadège
Atelier à partir de 16 ans
Tumblr media
Odilon REDON
1840-1916
Le Corbeau
1882
Fusain, craie noire et craie blanche sur papier
Bordeaux, Musée des Beaux-Arts – dépôt du musée d’Orsay
http://musba-bordeaux.opacweb.fr/fr/search-notice/detail/nnxnrin19rg4myt9kysyzvm1ck7jl6cgys5jtzuklgzcqml52z
Le poème « The Raven », écrit par Edgar Allan Poe, a été publié pour la première fois en 1845 et fût ensuite traduit en français par Charles Baudelaire et Stéphane Mallarmé.
Par une nuit sombre et glacée, le narrateur du poème s’assoupit, tentant d’oublier la mort de son amour Lenore, quand il entend soudain des coups frappés à la porte. Effrayé, il ouvre la porte mais n’y trouve personne. Il appelle alors Lenore, mais seul l’écho de sa voix lui répond. Retournant dans sa chambre, il tente de se raisonner, de calmer sa peur. Il ouvre sa fenêtre pour guetter, lorsqu’un majestueux corbeau pénètre dans la pièce et se pose au-dessus de la porte. Le narrateur demande au corbeau comment il se prénomme, celui-ci lui répond : « Jamais plu ». Il questionne le corbeau, ses pensées dérivant toujours vers sa défunte Lénore. Il demande alors au corbeau s’il la reverra au Paradis. Mais la réponse de celui-ci demeure la même : « Jamais plu ».
 Odilon Redon affirme son inspiration de l’univers d’Edgar Allan Poe, en intitulant ce dessin « Le Corbeau » ou « Eléonora ». La même année, en 1882, il réalise d’ailleurs la couverture d’une édition des « Contes grotesques » de l’auteur où figure un corbeau. Ici, l’artiste représente une jeune femme drapée, entourée d’arbres sombres dans une forêt d’où semble surgir des rayons de lumière. Celle-ci penche la tête d’un air mélancolique vers des fleurs. « Les fleurs étoilées [qui] s’abîmèrent dans le tronc des arbres et ne reparurent plus » à la mort d’Eléonora, personnage d’une des nouvelles de Poe.
Présage tragique, à ses pieds se trouve un corbeau dont le regard est tourné de l’autre côté…
Je vous propose de vous inspirer de l’œuvre d’Odilon Redon pour réaliser une broderie façon « blackwork stitch ».
 Matériel :
-        Une aiguille à broder
-        Du fil de broderie (6 brins) noir ou gris foncé (à défaut du fil de couture que vous doublerez)
-        Du tissu. Pour plus de facilité, je vous conseille d’utiliser de la toile Aïda (pour point de croix) ou de la toile de lin sur lesquelles les quadrillages sont plus marqués (à défaut de la toile de coton, ici j’utilise par exemple un bout de tote-bag découpé)
-        Un tambour de broderie (à défaut, vous pouvez en fabriquer un à partir d’une boîte de camembert en bois dont vous ne garderez que le tour du couvercle et de la boîte)
-        Des perles de rocailles noires (facultatif)
-        Le modèle de la broderie imprimé
-        Un crayon à papier
-        Des ciseaux
-        Et bien sûr de la patience et du temps =)
Tumblr media
Etapes :
 Voici le modèle de la broderie inspirée du Corbeau d’Odilon Redon. Chaque point s’inscrit dans un quadrillage régulier (comme pour la technique du point de croix).
Tumblr media Tumblr media
1 - Si vous brodez sur de la toile Aïda ou de la toile de lin, vous pouvez broder directement le motif en comptant les points à partir du modèle. Par contre, si vous brodez sur une simple toile de coton (comme c’est le cas pour moi sur les photos), je vous conseille de reporter le motif sur votre tissu à l’aide d’un crayon à papier. Pour cela, tracez une ligne de 8,5 cm pour situer le haut du motif sur la toile. Ensuite, découpez le modèle préalablement imprimé, positionnez-le sur cette ligne, et reportez les contours sur votre tissu.
Tumblr media
2 - Fixez votre tissu sur le tambour afin de bien tendre la toile. Pour cette broderie, j’utilise le point arrière avec 2 brins de fils. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un point qui permet de broder des lignes en ramenant le fil vers l’arrière (on brode de droite à gauche).
Pour cela, préparez une longueur de fil doublé de 30/40 cm environ. Passez le dans le chas de l’aiguille et faite un double nœud à l’autre extrémité.
 Explication du point arrière : Plantez l’aiguille par-dessous à 2,5 mm du bord du motif environ. Tirez le fil vers vous jusqu’à arriver au nœud. Plantez ensuite l’aiguille à gauche au début du motif, et retirez le fil à l’arrière. Vous avez formé votre premier point. Continuer de même en plantant l’aiguille à 2,5 mm à droite de la fin de ce point afin de repasser le fil au-dessus du tissu, puis replantez l’aiguille à gauche à la fin du dernier point. Continuez ainsi tout le long du motif. Déplacez votre tissu sur le tambour si besoin.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
3 - Maintenant que le contour est terminé, je poursuis la broderie avec les motifs intérieurs. Là encore (comme pour l’étape 1), si vous brodez sur de la toile Aïda ou de la toile de lin, vous pouvez continuer à compter les points sur le modèle pour les reporter sur votre toile. Pour celles et ceux qui, comme moi, brodent sur du coton, je vous invite à reporter les motifs en découpant les lignes les plus extérieures (qui figurent les arbres) et en les reportant au crayon à papier. Continuez ainsi jusqu’à pouvoir reporter le contour de la silhouette et du corbeau. Brodez l’ensemble au point arrière.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
 4 - De même, reportez les plis du vêtement, et poursuivez la broderie au point arrière.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
5 - Une fois que tous les contours et les plis sont terminés, c’est là que le principe du « blackwork stitch » entre en jeu. Cette technique consiste à remplir des zones à base de motifs géométriques qui vont se répéter de manière régulière en ligne et en colonnes. J’ai reporté les différents motifs utilisés à droite du modèle. Ainsi, vous pouvez voir exactement comment ils sont composés et avec combien de points.
Pour l’œil du corbeau, j’ai choisi d’y ajouter une perle de rocaille que j’enfile sur mon fil avant de le repasser à l’arrière.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Les 3 arbres
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Les fleurs
Ici j’ai mixé deux possibilités. Soit vous utilisez des perles de rocailles à broder en petits cercles de 4 à 6 perles (comme pour l’œil du corbeau. Soit, si vous n’en avez pas, vous pouvez utiliser le point de nœud pour former des petits ronds côte à côte. Si vous ne connaissez pas ce point, je vous invite à regarder quelques vidéos en ligne pour en comprendre la technique.
Tumblr media Tumblr media
6 - Et voilà, votre broderie est terminée. J’espère que le résultat vous satisfait !
Il est possible de la laisser encadrée dans un tambour de broderie suffisamment grand, ou sinon je vous propose ci-dessous une technique facile pour avoir une sorte d’encadrement fait maison !
 Pour l’encadrement, vous aurez besoin du matériel suivant :
-        Des ciseaux ou un cutter
-        Un rectangle de carton de 17,5 x 11 cm
-        Un rectangle de carton fin (type emballage alimentaire) de 16,5 x 10 cm
-        Un rectangle de feutrine de 3 ou 4 mm d’épaisseur, de 17,5 x 11 cm
-        De l’adhésif double-face
-        Un petit bout de ruban ou de ficelle
Tumblr media
 Sur le carton le plus épais, collez deux bandes d’adhésif double-face sur les longueurs. Décollez la protection sur une largeur et positionnez la feutrine bord à bord. Puis collez le tout.
Tumblr media Tumblr media
Sur l’autre face, collez également deux bandes d’adhésif double-face.
Tumblr media
Du côté de la feutrine, positionnez votre broderie de manière à la centrer. Pour vous aider, vous pouvez la fixer temporairement avec des pinces.
Tumblr media
Retournez l’ouvrage. Enlevez la protection du double-face d’une des deux longueurs, et venez rabattre le tissu délicatement sur l’adhésif afin de le coller. Faites de même avec l’autre longueur, en veillant cette fois à bien tendre le tissu. N’hésitez pas à vérifier que votre broderie reste bien centrée et droite sur le devant.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Sur les largeurs, découpez le tissu qui se trouve vers vous, de manière à ne laisser qu’une seule épaisseur (celle de devant) à rabattre. Veillez à bien laisser plusieurs mm sur les bords, sinon ceux-ci s’effilocheront par la suite. Fixez une fine bande d’adhésif double-face sur le bord et enlevez la protection. Repliez les bords du tissu en diagonal afin de rentrer les parties découpées à l’intérieur, puis relevez l’ensemble pour le coller sur l’adhésif, en veillant toujours à bien tendre le tissu.
Faîtes de même sur l’autre largeur.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
A ce stade, vous obtenez une broderie « à poser », comme vous le voyez ci-dessous. Vous pouvez vous arrêter là, ou choisir de continuer afin de pouvoir l’accrocher sur un mur.
Tumblr media
Pour la version « à suspendre » : Sur l’arrière, du côté du haut de la broderie, coupez 2 petits morceaux d’adhésif double-face de 5 cm de long environ, et positionnez-les parallèlement aux longueurs, à environ 2 cm de chaque côté. Enlevez les protections, et collez votre ruban de manière à laisser dépasser une boucle sur la hauteur de la broderie (c’est ce que servira d’attache).
Tumblr media
Enfin, prenez le rectangle de carton fin, et positionnez deux morceaux d’adhésif double-face sur les longueurs.  Décollez les protections sur l’une des largeurs, et collez le carton sur le dos de la broderie, de manière à couvrir le ruban et les rebords du tissu.
Tumblr media Tumblr media
Et voilà, votre broderie peut maintenant être accrochée à un mur à l’aide d’une épingle à tête ou d’une punaise. J’espère que cela vous a plu et que le résultat vous plaît. Vous pouvez aussi adapter cette activité en vous inspirant d’autres œuvres de l’exposition Soleils noirs : https://www.louvrelens.fr/exhibition/noir/?tab=oeuvres
Tumblr media
Si vous souhaitez découvrir d’autres points de broderie, je vous invite aussi à consulter les conseils de ma collègue Leïla :
https://lelouvrelenschezvous.tumblr.com/post/616472810763796480/le%C3%AFla-vous-propose-de-broder-ensemble
 N’hésitez pas à partager vos créations sur le blog ou les réseaux sociaux. Je serai ravie de les voir !
1 note · View note
jonas-artpostal · 4 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Laurianne pour Jonas  #01 - France
la boite de sardine de la conserverie Rebrand
réalisation  Laurianne 01-2020
14 cm x 11 cm x 2,3 cm -  R° + V° + Boite sardines carton en 3D avec ses aromates et des photos de repas - ficelle / filet de pêche - collage - découpe - dessins aromates - feutres - stylo - sardines en matière dorée - sardines impression  - étiquette avec petite ficelle - timbres assiettes de Sèvres x5
——————————————————————— contacts et renseignements : [email protected]
2 notes · View notes
Text
Peintures originales
Tumblr media
Bonjour à vous !
Voici ma proposition d'activité du jour avec ces photos réalisées en atelier à domicile avec notre association.
Aujourd'hui, 2 activités en une :
Commençons par la peinture avec des billes. Pour se faire, il vous faut : un carton à rebords (pas forcément hauts), papier classique, peinture en un peu liquide, et une, 2 billes +un berlon si vous avez.
Plusieurs manières de faire : poser des gouttes de peintures sur la feuille, ou tremper les billes directement dans la peinture. Puis, vous faites rouler une première bille, puis une deuxième, puis pourquoi pas 2 à la fois, ou une bille et un berlon (qui permettra d'éjecter la bille plus loin sur la feuille pour des traces plus longues).
Pour les règles : portez des vêtements qu'il est possible de salir, surveillez que vos enfants (ou vous-même) ne secouez pas trop fort le carton ou bien c'est votre salon que vous allez repeindre ! et puis faites çà soit au-dessus d'une table, soit avec une protection au sol.
2ème activité : peinture-ficelle. Vous pouvez tester, regardez les photos, le rendu est sympa aussi. Par contre je vous conseille d'utiliser une pince à linge pour tenir votre ficelle.
Ensuite, pour transformer votre essai en oeuvre d'art, collez votre feuille sur un fond de couleur (genre dossiers administratifs) ou alors, conservez le dessin réalisé, car je vous présenterai plus tard des choses que vous pouvez faire avec les anciennes peintures, réussies ou non, de vos enfants.
Perso je n'ai jeté aucune peinture de mon fils et nous les reprenons toutes...
A plus tard pour savoir comment
Tumblr media Tumblr media
1 note · View note
traces-ecrites · 4 years
Photo
Tumblr media
Une semaine est passée depuis l’atelier d’écriture et c’est le cinquième jour du défi que je me suis lancé. Aujourd’hui, je l’avoue, je vais un tout petit peu tricher. Je vais me servir d’un des textes écrits pendant l’atelier. J’ai une bonne excuse : il y est question d’amour. Je vais quand même le rendre plus présentable. La consigne était la suivante : raconter une histoire dans laquelle un personnage , un lieu et un objet doivent figurer. Les trois éléments sont définis au hasard. En ce qui me concerne, il me faut parler de Mauricette Chombier, l’endroit est dans le tiroir de la commode et l’objet est un préservatif. Voilà, voilà.
« Ah mon pauvre Alphonse !  Aujourd’hui j’ai rendez-vous avec toi. Si tu étais encore là, tu aurais 90 ans. Je me souvient de toi, de nous, de nos folles années. J’avais 20 ans, tu en avais le double. 50 ans avec toi, 50 ans de bonheur et d’amour fou. Je t’aime encore si fort.
Je me suis faite belle pour venir te rendre visite. Je suis même allée chez le coiffeur, faire un brochingue (les mises en plis, c’est pour les vieilles). J’ai mis une jolie robe et de jolis souliers (qui me font un peu mal aux pieds). Et aussi le parfum que tu aimais et que tu m’offrais pour mes anniversaires.
Je t’ai amené un cadeau. J’aurais pu aller acheter un bouquet tout fait chez la fleuriste du village. Mais je voulais quelque chose de plus original. Quelque chose qui te ressemble, qui nous ressemble. Les fleurs pour les morts, je trouve ça triste. Alors, je vais t’offrir un bouquet, mais pas n’importe quel bouquet, foi de Mauricette. Tu me connais, n’est-ce pas ? Je vais te montrer que je suis toujours celle que tu as aimée.
Ce sera un bouquet spécial, comme tu l’étais. Et c’est moi qui vais te le fabriquer. Rien que pour toi, mon Alphonse. Ça nous rappellera notre passé. Je suis sûre que tu vas aimer. J’ai pris soin d’emporter avec moi le matériel nécessaire. Je l’ai pris dans le tiroir de ma coiffeuse. Cela fait  longtemps qu’ils n’ont plus servi, mais je les ai gardé, en souvenir. »
La vielle dame arrive au cimetière, elle est venue à pied, bien sûr. Elle se dit qu’elle aurait dû mettre d’autres chaussures ; celles-là lui font décidément trop mal. Elle remonte l’allée jusqu’à la tombe sur laquelle est gravé le nom si cher à son cœur : Alphonse Chombier. Elle s‘assoie sur le bord de la pierre froide et reste un moment perdue dans ses pensées, une ombre de sourire posée sur les lèvres. 
Puis elle tire de sa poche une étroite boite en carton. Elle en sort des préservatifs, qu’elle extrait un à un de leur étui et qu’elle gonfle ensuite soigneusement. Elle noue cette ribambelle de petits ballons avec des morceaux de ruban, des bout de ficelles, des lacets. Elle est toujours habile de ses mains, on lui a souvent trouvé des doigts de fée.
Alphonse aussi, aimait ses mains. Et pas que ses mains d’ailleurs… Un peu de rouge lui monte aux joues à l’évocation de ses souvenirs. Perdue dans ses pensées, ses doigts continuent de manipuler habilement les préservatifs. Il finit par en naître un charmant bouquet, qu’elle dépose avec déférence à côté d’elle.
Merci Alphonse.
1 note · View note
navisseli · 4 years
Text
La vérité sur l’affaire Harry Québert
Marcus Goldman, tome 1
Tumblr media
Auteurice : Joël Dicker
Maison d’édition : De Fallois
Date de publication : 2012
Nombre de pages : 857
Genre : Policier, Thriller
!! CRITIQUE 100% SPOILERS !!
Au lendemain d’avoir fini ce livre, pas mal de choses tournent encore dans ma tête. Bon, c’était sympa, mais avec un roman comme celui-là, ce n’est pas la question. Pour résumer rapidement car je n’ai pas vraiment connu la hype de la sortie, je l’ai lu dans le creux de la vague, nous parlons d’un roman plusieurs fois récompensé par des prix prestigieux, dont on m’a rebattu les oreilles pendant des mois (mes proches, la blogosphère, les suggestions Amazon, etc.) et qui a eu droit à son adaptation en série avec rien de moins que Patrick Dempsey dans le rôle de Harry. Paie donc ta renommée internationale, tes avis élogieux et tes hordes de fans qui ont sans doute oublié que le genre thriller existait bien avant que Joël Dicker ne vienne au monde ! J’ai l’air d’être très grinçante, car même si j’ai passé un bon moment, je ne comprend pas ce qui a fait de ce roman un succès de librairie à même de le différencier du thriller classique. Car il n’a pas grand-chose à envier à ses homologues relégués dans le fond de la boutique car n’ayant pas bénéficier d’une telle couverture médiatique.
Commençons par le positif. C’est un très bon page-turner. L’auteur sait doser son rythme, égrainer ses mystères, lancer des pistes, les noyer et en créer d’autres avec efficacité. Le mystère autour de Nola est intriguant, de même que le personnage de Harry, qui paraît cependant trop honnête pour faire vrai passé un bon tiers du récit. Les ficelles sont parfois un peu grosses, mais elles permettent de bien enchaîner et de rebondir quand il le faut, ce qui est nécessaire quand on écrit un roman très long, sinon on lasse ou pire, on ennuie le lecteur. Je me suis laissée surprendre à plusieurs reprises et j’ai été bien divertie, ce qui explique ma note extrêmement généreuse (asseyez-vous bien confortablement car les points négatifs sont légions, j’adore râler !).
Le cadre est également assez immersif, et on se plaît à rêver de flâner à Aurora, sur la plage ou dans les ruelles de la ville. Les rares fois où le roman adopte un point de vue contemplatif, c’est réussi, mais c’est hélas trop rare.
Le seul personnage que j’ai pleinement apprécié est le sergent Galahawood, le flic qui aide Marcus dans son enquête, bourru, un poil cynique, mais extrêmement attachant. En plus d’être la caution diversité du roman (pour un roman qui se déroule aux États-Unis, c’est quand même très blanc tout ça…) grâce à son ethnie, il semble être le personnage au caractère le plus marqué et à la fois le plus nuancé, dont on apprécie d’autant plus les apparitions.
Bon voilà, j’ai fait le tour, passons à tout ce qui m’a gêné, sur le moment ou a posteriori.
- Pour commencer, après trois clics, m’est revenue une vieille rancœur que j’ai vis-à-vis de certains auteurices francophones. Joël Dicker est né, a grandit et vit en Suisse. Et son roman se passe dans une petite ville du New Hampshire, où tout le monde a ses rivalités et ses secrets, autrement dit, le classique de ce genre d’histoires. Je sais que la Suisse se traîne une longue tradition de neutralité dans les conflits, mais aurait-il été si difficile d’imaginer un village des Alpes où les voisins ont des conflits d’intérêts et des histoires d’amour mièvres ? Franchement, si on avait transposé le roman en Suisse, ça n’aurait vraiment pas été si différent… On a déjà suffisamment l’impression de vivre dans un super pays type United States of America the World pour que les auteurices francophones transposent leurs histoires sur le plancher de l’Oncle Sam. Si je chipote sur un détail, imaginez ce qui suit…
- Autre détail, les écrivains en carton pâte. Je veux bien que le personnage de Marcus ait été un mythomane dans sa jeunesse (c’est même la partie la plus intéressante du personnage), et que son envie d’écrire soit un peu intéressée, mais où sont ses références littéraires ? Pour un roman qui base ses thématiques sur le processus d’écriture, c’est très pauvre. La seule référence est le roman fictif écrit par Harry Québert Les origines du Mal, et du peu qu’on en voit, il s’inscrit dans la longue tradition d’amour impossible type Les Hauts de Hurlevent ou encore Roméo et Juliette. Mais rien d’autre, néant… Mais d’un autre côté, je comprend, si une autre référence littéraire avait été proposée, les romans fictifs n’auraient pas tenu la comparaison.
- Autre point de détail mais qui a des relents vraiment nauséabond, le cliché de la maman juive. La mère de Marcus est juste insupportable, et c’est le but, mais aurait-il été possible de garder cette intention sans en faire une caricature antisémite ? Parce que là, ça pue quand même pas mal et on était sans doute à un cheveu du nez crochu et des grosses oreilles. En gros, elle passe son temps à harceler son fils, à lui reprocher tous les maux du monde, à faire des remarques homophobes et à tenter de caser son fils avec la première porteuse de vagin fertile qu’il pourrait croiser.
- Pour continuer sur les personnages, la relation entre Harry et Nola est tellement niaise et dégoulinante de clichés que je croyais au début que c’était une histoire que racontait Harry à Marcus pour lui cacher la vérité. Bon, a minima, la relation entre une ado de quinze et un homme mûr de trente-cinq ans est critiquée, mais très vite on pardonne à Harry parce que « c’est de l’amoureuh !! ». D’ailleurs, pour éviter la polémique, l’auteur ne mentionne aucune relation sexuelle. Une relation pure et saine n’est-ce pas ? Au-delà de ça, on nous ressort tel quel le cliché du coup de foudre sans nous le dépoussiérer, si bien qu’on ne sait pas ce que les tourtereaux se trouvent (où alors j’ai pas bien lu, les restes de poussière sans doute). Ou plutôt, on ne sait pas ce que Harry trouve à Nola, car une ado aux hormones en ébullition qui s’amourache d’un homme d’âge mûr qu’elle prend pour une célébrité, ça reste cohérent. Elle passe tellement de temps à lui dire qu’il est un grand écrivain, à le flatter, à les cajoler que ça ressemble presque au fantasme du vieux prof de fac qui se tape une étudiante pour sentir puissant. On ne sait pas ce qu’il aime chez elle, à part sa … dévotion justement ! C’est un problème ? Oui, car malgré les efforts de l’auteur, ça rend leur relation assez dégueu. A l’attention de tous ceux qui pensent que c’est un bon roman, de la « vraie » littérature, je tiens simplement à signaler que la romance Bella/Edward est infiniment mieux construite car… on sait ce que les personnages se trouvent. Je tenais à le préciser car apparemment, Twilight est une valeur étalon de la médiocrité pour certains… Allez lire les dialogues que partagent Harry et Nola, franchement, Charlotte Brontë peut aller se rhabiller…
- Pour continuer sur la pauvre Nola… c’est quoi cette pauvre gamine que tout le monde veut se taper avec aucune autre raison que sa jeunesse et sa beauté ? L’auteur aurait-il un soucis avec la définition de pédophilie ? Et encore, le relation entre elle et Luther est bien plus plausible, car lui ne fait que nourrir un fantasme sur elle et leur amour alors qu’elle ne l’apprécie pas vraiment.
- Ah oui et tant que je suis sur Luther. C’est quoi ce gros dégueulasse qui se fait presque dédouaner à la fin du roman ?! Il a un passé difficile, victime d’agressions, incapable de poursuivre sa passion, tué pour quelque chose qu’il n’a pas commis. Ouais, c’est injuste, et si ce n’était pas ça, moi aussi je voudrais rétablir la vérité et faire sortir de l’ombre ce génial auteur maudit. Sauf que… on parle d’un type qui a stalké une adolescente pendant des semaines, lui envoyait des lettre où il se faisait passer pour son amoureux, l’a contrainte à poser nue pour lui en profitant de sa faiblesse, et a écrit un roman sur cette romance fantasmée… Vous avez toujours envie de mettre en avant cet écrivain oublié ? Parce que Marcus oui… Nola était vraiment entourée par une belle bande d’enfoirés.
- Et pour finir sur la pauvre fille, même l’auteur semble la détester… Car un des retournements dont on se serait bien passé, c’est la révélation quand à ses troubles psychiatriques, pour justifier un twist paresseux et une tentative de suicide. On apprend donc que Nola, alors petite fille, a mis le feu à la maison et tué sa mère. Elle a ensuite été exorcisée à coups de simulations de noyade, et ce second traumatisme lui a créé un dédoublement de la personnalité où elle « devient » sa mère et se bat elle-même de façon grave. Et bien sûr, son père était parfaitement au courant mais si jamais il ne laissait pas sa fille se faire du mal… bah l’intrigue et les retournements n’auraient pas pu fonctionner. Justification du père : « ils me l’auraient enlevée alors j’ai préféré prendre le risque qu’elle se mutile ou se tue par accident plutôt que de demander de l��aide ».  Donc, une ado qui est déjà victime d’une trousaine de relations abusives a un père horrible prêt à la laisser se faire du mal… pour avoir le privilège de ramasser son cadavre noyé dans la baignoire un de ces quatre j’imagine…
- Autre retournement douteux. Nola qui décide de fellationner le Chef Pratt pour « détourner l’attention ». On pouvait s’en passer non ? Y avait pas d’autres solution pour « faire de lui un criminel » ?
- Bon c’est fini avec Nola, mais si déjà tout ça ne fonctionne pas, il ne reste pas grand-chose. Passons à l’autre soucis majeur (les autres étaient à mettre ensemble dans le pack « What the f**ck happened with Nola ??! ») : pour rendre son personnage malin et persévérant, les autres en deviennent cons. Harry et Marcus semblent incroyablement plus malins que les autres et de l’extérieur, il y a une espèce de complaisance classiste qui oppose les éduqués « de la grande ville » au bouseux des petites villes paumées (mais je surinterpréte peut-être). Il suffit de voir les Quinn se monter le bourrichon tous seuls, persuadés que Harry est amoureux de Jenny avant même que ce dernier ne fasse mine de s’intéresser à elle juste parce qu’il passait son temps au dinner familial pour y chercher l’inspiration. Quand ils organisent une garden-party en son honneur, c’est d’un ridicule qui confine à la misère. Même si bon, Tamara a quand même bien raison de traiter Harry de gros dégueulasse quand il apprend pour lui et Nola. Pareil pour l’exorciste, dont le récit dégoutte et horrifie Marcus (vous comprenez, lui il n’est pas fanatisé et sait que noyer à répétition une môme de neufs ans ne va pas l’aider des masses), ou encore pour Travis, qui en vient à tuer parce qu’il était bien trop con et amoureux transi pour laisser Luther repartir d’Aurora alors qu’il n’avait rien fait de mal (ah les violences policières)…
- Tant qu’on est sur sur les flics… Le Chef Pratt qui décide OKLM de forcer une ado à lui faire une fellation, ça lui a pris d’un coup comme ça ? Comme une envie de pisser ?
- Autre pendant de ce soucis, c’est quand même assez lassant de voir encore un tiers dont ce n’est pas le métier faire le boulot de la police… mieux que la police. Comment ? Il a l’idée géniallissime d’interroger tous les gens liés de prêt ou de loin à Harry ! Le nouveau Hercules Poirot mes chers amis ! Ah oui et pour les besoins de l’intrigue il se mange soudainement un malus -50 dans sa carac intelligence quand il oublie de vérifier en quelle année la mère de Nola est morte (c’est quand même une donnée importante de son livre?) sachant que personne d’autre à part Nola ne parle d’elle. Cet événement est l’élément pivot qui relance l’intrigue. Je pose ça là vous en faites ce que vous voulez…
Voilà, je pense avoir fait le tour… Qu’en conclure ?
Je ne lui reproche rien que je ne reprocherais à n’importe quel autre roman de ce type. Sauf que nous parlons ici d’un roman plébiscité, par la presse, les lecteurs, les libraires (que dis-je le monde!), multi-récompensé et apprécie. Alors quoi ? Pour ce genre de tapage médiatique, ça sent quand même pas mal le pétard mouillé cette affaire…
Ma note : 13/20
3 notes · View notes
lemalfevre · 5 years
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Carnet fabriqué mes mains, papier 120, 250 et carton 300 g/m2. Carnet de 40 pages, reliure à la main avec de la ficelle naturelle. Format A5.
2 jours de travail.
3 notes · View notes