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soeurdelune · 1 year
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christophe76460 · 6 months
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LE BAPTÊME BIBLIQUE
#_Le_baptême_biblique #Richard_Andrejewski #Exhortations
BRÈVE DESCRIPTION DU BAPTÊME BIBLIQUE
Notre sujet concerne "une doctrine biblique" d’une extrême importance. Le sujet a déjà fait couler beaucoup d’encre. Il semble qu’on ait déjà tout dit sur cette question.
On a discuté sa nature, sa raison d’être, son but, sa signification. Certains déduisent que c’est un rite facultatif, d’importance très secondaire. D’autres affirment qu’il constitue un acte de foi et qu’il procure la rémission des péchés.
Certains ne baptisent que les adultes. D’autres satisfaire les deux. Cependant nous ne verrons que l’aspect strictement biblique de la question.
C’EST UN COMMANDEMENT
Constatons tout d’abord avec chaque lecteur de la Bible que "le baptême est un commandement émanant du Seigneur lui-même". Ce commandement fait partie d’un "ordre de mission solennel" que Jésus donna à ses disciples en des circonstances non moins solennelles.
En effet, ce jour-là devait décider de l’évangélisation du monde entier, car la mission que reçurent les Apôtres est la suivante : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. » Matthieu 28.19, 20
C’est Matthieu qui nous rapporte les détails de cette ultime entrevue entre le Maître et ses Apôtres, juste avant de retourner auprès du Père, "d’où il est venu vers nous" et "d’où il reviendra à la fin des temps".
L’évangéliste, Marc, nous rapporte cette même scène, d’une manière plus brève sans doute, mais singulièrement plus prenante : « Allez dans le monde entier et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira "et" qui "sera baptisé" sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. » Marc 16.15, 16
UNE ÈRE D’ÉVANGÉLISATION
Environ sept semaines plus tard, on célébrait à Jérusalem une grande fête nationale qui réunissait des milliers de Juifs venus des quatre points cardinaux.
Cette fête célébrait à la fois la moisson nouvelle et la remise des tables de la Loi à Moïse par Dieu lui-même sur le mont Sinaï.
Ce jour-là, "l’Esprit de Dieu descendit sur les Apôtres dans sa plénitude" et ils purent s’adresser à cette foule grouillante, qui ne croyait pas encore au Christ, un message "qui inaugurait du même coup une ère d’évangélisation mondiale".
En effet, "ce premier sermon" qui proclamait "la divinité du crucifié", fut si irrésistiblement convaincant, "si solidement fondé sur les Écritures", qu’après avoir entendu ce discours, « [...] Ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? » Actes des Apôtres 2.37
Quelle fut "la réponse à cette question capitale", à cette question qui décide de toute ?
Pierre leur dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, POUR le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Actes 2.38
La Bible ajoute : « [...] que par beaucoup d’autres Paroles, il rendait témoignage et les exhortait, en disant : Sauvez-vous de cette génération perverse. Ceux qui acceptèrent sa Parole furent baptisés ; et en ce jour-là, furent ajoutées environ trois mille âmes. » Actes 2.40, 41; Actes 2.47
JE BÂTIRAI MON ÉGLISE ....
ARRÊTONS-NOUS ICI POUR FAIRE QUELQUES REMARQUES :
1) La première Église du Christ venait de naître ce jour-là à Jérusalem.
Jésus avait promis : « Je bâtirai mon Église. » Matthieu 16.18
2) Nous pouvons aussi constater que les Apôtres sont en train de "remplir fidèlement leur mission", à savoir "de prêcher la Bonne Nouvelle" et "de baptiser les croyants", car tel avait été le commandement du Christ.
N’oublions pas que nous sommes ici plongés au sein de l’Église primitive. Dans la Bible nous vivons avec ces nouveaux convertis. Et nous écoutons "l’enseignement des Apôtres et leurs commandements dans toute leur pureté".
Les "fausses doctrines" n’ont pas encore fait leur "hideuse apparition". Un seul enseignement prédominait : "Celui des Apôtres-témoins choisis par Jésus-Christ". (Cela va inclure aussi l'apôtre Paul.).
Cet enseignement oral, "nous l’avons aujourd’hui par écrit" dans sa forme permanente et éternelle. Aucun autre enseignement, aucune autre doctrine ou tradition "ne doit venir le supplanter", "le remplacer", "le parfaire", "le modifier" ou "le compléter".
C’est pourquoi il est si important de "se conformer en tous points" aux exemples que nous ont laissés nos prédécesseurs dans la foi, c’est-à-dire les chrétiens du premier siècle, les chrétiens de la Bible.
Comment pourrions-nous encore demeurer dans une assemblée où l'on néglige d'enseigner les Vérités de la Parole divine en les remplaçant par des contrefaçons ?
ÉTAPES VERS LE BAPTÊME :
Or, au premier siècle, toute conversion passait par plusieurs étapes spirituelles successives et complémentaires.
LA PRÉDICATION DE LA PAROLE DEVAIT FAIRE NAÎTRE :
1. LA FOI : (Croire : Jean 8.4 ; 20.31 ; 6.29 ; 3.16 ; I Timothée 3.16),
2. Puis LA REPENTANCE : (Luc 13.3, 5),
3. Également LA CONFESSION : (Actes 8.37 ; Matthieu 10.32, 33).
« C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux. » Matthieu 10.32, 33
4. Venait ensuite LE BAPTÊME : Qui est par-dessus tout "un acte de foi", "d'obéissance à la foi", par lequel le croyant "s’engage pour le Christ" et reçoit :"la rémission de ses péchés".
PRÉDICATION ... FOI ... BAPTÊME ...
« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé ... » (Marc 16.16), avait dit Jésus. « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ POUR le pardon de vos péchés. » (Actes 2.38). Tel fut dorénavant le commandement des Apôtres, sous autorité de l'Esprit-Saint.
Les hommes ont-ils le droit de modifier ce commandement ou d’annoncer le pardon des péchés par un tout autre moyen ?
LE NOUVEAU TESTAMENT DÉCRIT EN DÉTAIL PLUSIEURS CONVERSIONS
Elles se ressemblent toutes! Ceux qui "entendent la prédication de la Bonne Nouvelle" après avoir cru, expriment leur foi "par la repentance", suivie "par le baptême" et leur joie après le baptême.
Dans le Livre des Actes des Apôtres, la prédication de l’Évangile et du salut en Christ implique toujours une exhortation ou un commandement au baptême.
UN SEUL EXEMPLE DU CHAPITRE HUIT ILLUSTRERA AMPLEMENT CE FAIT :
Un ministre de la reine Candace d’Éthiopie s’en retourne chez lui sur son char, après les fêtes à Jérusalem. La Bible nous dit que l’évangéliste Philippe s’approcha de lui, s’assit près de lui et lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
Cette expression est plutôt laconique. En effet, en quoi consista sa prédication de la Bonne Nouvelle de Jésus ? Nul ne le saura jamais absolument.
Cependant, ce que nous connaissons c’est la réaction de l’Éthiopien à ce sermon. Or, sa réaction est très significative et très révélatrice de la teneur du sermon qu’il entendit.
En effet, comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau et l’Éthiopien demanda à Philippe : « Voici de l’eau, qu’est-ce qui m’empêche d’être baptisé ? » Actes 8.36
Comment cet homme aurait-il pu poser une telle question à Philippe "si celui-ci ne lui avait pas parlé de la nécessité du baptême" dans le cadre de sa prédication de la Bonne Nouvelle ?
À la question de l’Éthiopien, Philippe dit : « Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L’homme répondit : « Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. » Actes 8.37
On fit alors arrêter le char. Les deux hommes descendirent dans l’eau et Philippe baptisa l’Éthiopien, qui poursuivit sa route rayonnant de joie.
LE BAPTÊME DES ENFANTS
Quelqu’un dira : "Mais j’ai déjà été baptisé lorsque j’étais enfant !" À ce point de notre étude biblique, nous pouvons déjà déduire que cette objection n’est pas fondée sur les Saintes Écritures.
En effet, le Nouveau Testament ne contient aucune allusion directe ou indirecte au baptême d’enfants ... et cela pour une raison plus que logique : Le baptême est un acte qui engage toute la personnalité.
C’est un acte de la volonté, du coeur et de l’âme. Or, comment un enfant peut-il exprimer sa foi, s’il en a une, ou se repentir, s’il en ressent le besoin ? L’enfant subit le baptême plutôt que "d’en être un sujet pleinement conscient et consentant".
Le livre des Actes des Apôtres nous rapporte que ceux qui crurent à la Parole en Samarie se firent baptiser, hommes et femmes. (Actes 8, 12)
Comme il aurait été facile au rédacteur du livre des Actes de nous dire qu’hommes, femmes et enfants se firent baptiser, pour insister "sur le succès de la prédication de l’Évangile", car c’est bien là le but de ces détails.
Mais la Bible nous dit que ceux qui se firent baptiser sont "ceux qui crurent". C’est pourquoi il ne mentionne que les hommes et les femmes.
Le baptême d’enfants est clairement "une pratique inventée par les hommes". Elle n’a aucun fondement dans les Écritures. Elle est illégitime et doit être rejetée comme telle "par ceux qui aiment et respectent la Parole de Dieu".
LE BAPTÊME PAR IMMERSION
À cela nous pouvons, nous devons ajouter que le baptême biblique est une immersion complète dans l’eau. C’est ainsi que le Christ a été baptisé du baptême de Jean-Baptiste.
En effet, la Bible nous dit que Jean baptisait à Énon parce qu’il y avait là beaucoup d’eau.
Notre dictionnaire Larousse lui-même témoigne du fait que le mot baptême veut dire immersion parce qu’à l’origine, "on baptisait en plongeant dans l’eau".
Dans "L’Exposition des mots du Nouveau Testament", par Vine’s, explique que dans le Grec, le mot baptême vient du mot "Baptizo", qui veut seulement dire "Immersion".
* Le baptême de Jésus était pour rendre témoignage aux Juifs que c’était Jésus qui ôterait les péchés du monde. (Jean 1, 26-31) : Le Messie quoi !
ET POUR ACCOMPLIR CETTE DROITURE
Contrairement à nous, Jésus n’était pas baptisé pour la rémission des péchés. Pourquoi avoir changé ce qui était à l’origine ?
On a ainsi changé non seulement la forme du baptême en substituant l’aspersion à l’immersion, mais aussi le sujet au baptême en préférant les enfants aux adultes, à tel point que pour la plupart, l’idée de baptiser un adulte par immersion passe pour être parfaitement ridicule.
* D'autres attribuent le salut par la foi seule, avant même le baptême d'eau, rendant ainsi la puissance de l'Évangile nulle. Par des versets isolés de leur contexte ils ont réussi à tricoter des doctrines contraire à la Parole de Vérité.
Il ne reste plus qu’à changer le but du baptême en ne lui attribuant qu’une valeur symbolique. Cependant, le commandement de Christ demeure : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. »
CONCLUSION
Qui oserait dire, après avoir lu le Nouveau Testament de Jésus-Christ, que le baptême n’est pas nécessaire au salut ?
Le seul fait que Jésus l’ait expressément prescrit en fait un dogme, c’est-à-dire un point fondamental de la doctrine du salut.
"C’est par le baptême qui suit la foi et la repentance et par lui seulement" que le croyant entre en contact avec le sang de Christ qui le purifie de tout péché , et pas autrement.
L’apôtre Paul écrira : « Ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec Lui. » Colossiens 2.12)
« Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Christ-Jésus ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. » Galates 3.26,27
Chers amis, prenez la peine d’étudier cette question sérieusement. Il s’agit de faire un choix entre le commandement du Christ et la tradition des hommes ...
Je vous laisserai aujourd’hui sur l’évocation de l’apôtre Paul alors qu’il n’était encore que Saul de Tarse, le persécuteur de l’Église.
Il vient de rencontrer le Seigneur dans une vision, sur le chemin de Damas. « Comme il était en chemin et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui.
Il tomba par terre et entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ?
Et le Seigneur dit : Moi, je suis Jésus que tu persécutes, [il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tout tremblant et stupéfait il dit : Seigneur que veux-tu que je fasse ?
Alors le Seigneur lui dit] : Lève-toi, entre dans la ville, et l’on te dira ce que tu dois faire. » Actes 9.1-6
Le choc de cette rencontre extraordinaire le plonge dans un état de prostration et de profond repentir. Il reste ainsi pendant trois jours sans manger ni boire. N’importe qui l’aurait exaucé en le voyant si sincèrement ému, perplexe et repentant.
Il restait cependant quelque chose à faire ... et c’est l’un des disciples, Ananias qui le lui rappela : « Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. » Actes 22.16
« C'était une figure du baptême qui vous sauve, à présent, et par lequel on ne se débarrasse pas de la souillure de la chair, mais qui est la demande (adressée) à Dieu d'une bonne conscience, par la résurrection de Jésus-Christ. » I Pierre 3.21)
« Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés. » Actes 2.47
« Comme le Christ a aimé l'Église et s'est livré lui-même pour Elle, Afin de la sanctifier par la Parole après l'avoir purifiée par le baptême d’eau, Afin de faire paraître devant Lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. » Éphésiens 5.25-27
* SVP, ne jamais prendre un texte hors de son contexte dans lequel il a été cité pour en faire un prétexte.
Voici ce que dit le l'ensemble des versets concernant le "geôlier et sa famille" : « Il les mena dehors et dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille.
Et ils lui annoncèrent la Parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison. Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens. » Actes 16.30-33
Pierre dit encore après Actes 2.38 : « Les six frères que voici m’ont accompagné, et nous sommes entrés dans la maison de Corneille.
Celui-ci nous raconta comment il avait vu dans sa maison l’ange qui se présentait et disait : Envoie chercher, à Jaffa, Simon surnommé Pierre, qui te dira des Paroles par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison. » Actes 11.12-14
Richard ANDREJEWSKI
Éditions CEB, Éditions Centre d’Enseignement Biblique
Barry Baggott
Texte formaté en format 8.5 x 11 édité et adapté par Gilles Boucher
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Groupe : Chantez à Dieu de tout votre coeur : Index d'études bibliques
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Brandissez ! Hissez les flaques de sang pour les detraqués
L'abolition des sangles est née 
Ce soir j'ecarlate, j'écartèle et j'éclate 
Pour les tarlouze ,les bouseux ,les gueux
Pour les handicapés et les putes
Pour les mal baisées,les trop prudes ou brutes
Les putes a crack ,celles qui s'injectent des flaques et des litres 
Les prudes,les épouses du vide et les pitres !
Pour les obèses qui ont les ovaires d'être à l'aise 
Pour les pas aisés et celles qu'on appele les mal baisées 
Brandissez ! Mouillez la justice ! Donnez de l'amour aux clodos ,toxicos et pas aux botoxés du cerveau
Ce soir la justesse nait dans les caniveaux 
Brandissez ! Hissez les flaques d'amour pour les carrefours sans chemins et les dingues sans destins et les fous du matins
A tout ces gens clandestins ,à tout ces gens sans turbin
A celui ou celle qui à retourner sa veste ,pas pour vous baiser par les fesses mais pour être à l'ouest ,dans les astres et le désastre qui conchie l'hérésie des codes ,des modéles et des modes
A celle qui ose démonter par la prose ,à toutes celles qui arrosent,explosent ,exposent et démontrent 
A celles et ceux qui osent aimer la mort et pas la montre 
 Car la si belle absurdité de l'aurore n'est qu'une chatte dans un monde où les pion se croient rois ,mordant des millions en obéissant à des fausses lois
Pour les bâtards ,les trop tardifs ,les tarés ,les taspés tordues  ,les mal branlés et baisées fendues, les illuminés perdues 
A tout les looser géniaux aux gueules de travioles,pleins de bémols ,à tout les coeurs pleins de défauts sans code ni banderole 
Brandissez ! Hurlez l'Amour !Pour les êtres trop colorées ,en colères ,tout le temps en colle à l'école ,tout le temps sortie d'une camisole 
C'est le chant des voyous hardcore ,des baltringues multicolores  ,des ringards bizarres  ,des fous mal foutus et des excentriques cosmiques 
Des trop basanés ,des trop sucrés ou des trop salé, des trop grand bazars éclopés dans le noir
C'est le chant de l'incomprise qui fait sourire une clodo juste en lui souriant sans dire un mot 
Continue à t'exploser par terre dans la rue et relève toi en dansant 
Si le sourire s'éclipse sur la piste ,soleil renaît de son sang
Entre extraterrestres c'est la révolution des passions ,des poux ,des astres fous et des morpions 
Pas besoin de came ,d'arme ,la poésie est une flamme qui encastre et castre le vide qui se fait putride devant la grandeur de l'éther et de ton coeur 
Brandissez le drapeau Rouge -Orange !Faites péter tout les murs par les cris de votre écriture !
 Brandissez ce qui dérange !
Que tu crois en Dieu et n'importe lequel ,au feu ,à la lumière de tes propres yeux ou même à une hirondelle 
Là où les costards pissent droit ,tu rentre dans le car et t'est maladroit
T'est le tocard qui pleure le crépuscule et fait brûler ta bulle 
Sortie d'hp,de zonzon ,de l'enfer du viol ,du fer d'une famille difficile , de la souffrance de l'école où de l'alcool 
 De n'importe quelle jeux de pions ou l'amertume te rend fou ou  folle 
Le fil de rasoir disparaîtra de tes bras ,TS ou  ,embrouille s'éclipsera 
Et dans le noir des déboires je te promet qu'un jour l'oiseau s'envolera 
Nébuleuse 
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Moi ,mon corps et mon âme nous somme Rouge comme un tueur en série,comme l'amour et le battement du coeur de la poésie.
Nous sommes insolent et pur , l'incarnation même et souvent totale de cette Couleur.
Nous sommes les sourcils en poil de sexe dans le carnaval du trouble féministe splendide et de la provocation
Moi ,le Rouge ,je suis la saleté et l'ardeur pourtant si claire.
Je suis le triomphe des soleils voyous en pleine extase puissant.
Elle me colle à la peau .Que je l'aime avec violence et danse cette salope de couleur car elle est moi et moi je suis le crachat indécent mais aussi la générosité qui viens du sang
Je suis un cri d'amour et de folie qui tente d'atteindre l'éternité
Je suis la force ,la faiblesse ,le vice ,le délice ,la pureté ,l'oxymore ,la mort et la vie
Je suis la sale connasse artiste pleine d'humanisme explosif et de vérité ,l'excentrique trop maquillée , fringuée et pleine de pics poétiques dans les cabarets,les scènes ou les théâtres
Je suis l'insoumise ,la banquise en feu ,le coup de pied dans les couilles des banques
Je suis la démarche d'un mec bien plus qu'affirmé ,je suis l'écriture et le pot d'encre est remplie de sang quand le stylo est une seringue
Je suis le bilingue de cri et de poésies ,le flingue qui crépite de joie,la foi,la défiance ,l'extase euphorique ,l'embrasement de l'essence de l'âme
La baltringue pourtant somptueuse ,divine même si elle est hideuse et dingue comme belle et immortelle
Je suis tout les paradoxes unis dans un être qui se rassemble ,toxico à la poudre de Vérité qui est une drogue belle mais violente
Je suis le cri qui cherche Dieu
La fragilité ,la puissance ,l'amour ,la rage ,la révolution de la personnalité et des opprimés en rimes tordues
La main et le coeur tendues aux sans abris
Je suis le non ,l'opposé ,la contradiction ,l'interdiction bafouée car je ne supporte aucune règles juste celle de mon sexe
Je suis l'enfermement et la liberté ,je suis la grande joie et la colère des detraqués
Car il pleut dans mon sang et je suis cette décadence pourtant si pieuse
Car il pleure dans les sangles et j'abolit cette pisse rance avec ma nébuleuse
Car je suis la timidité et la beauté
Ce qui est fébrile ,fragile pourtant glorieux
Je suis également l'espagnole des terres chaudes,du flamenco et des urines ensanglantées de femmes sur Franco
Je suis la masturbation féminine qui fait un doigt d'honneur
Je suis la passion ,la création ,la pulsion fatale et merveilleuse qui sauve du suicide .
Je suis la peureuse trop courageuse qui ose quand même et brutalement être
Je suis la justice mais je ne suis pas la lois
Je suis ce qui jamais ne glisse en dehors de sa foi
De l'exhibition qui parle trop fort à la grande pudeur plus mystérieuse et profonde que la mort et la matrice
Le mal et le bien ,la souffrance ,la transe ,la chaleur sans limite d'un crépuscule fou et libre
Je suis ce qui brûle ,la vie et sa trop grande complexité
Je suis le taureau qui fonce sur l'exclamation de la liberté mais qui n'est qu'une poussière incomprise à la fois grandiose et si petite devant le cri de l'éternité
Nébuleuse
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Destin, Orlög, Le grand Ase
Selon certains érudits le Grand Ase serait à positionner bien plus haut que toute chose. Il serait même supérieur à tous les Dieux et Déesses. Même eux ne lui échappent pas. Non, rien ni personne n'échappe au Destin.
Selon Régis Boyer :
" Quels que soient les textes envisagés, antiques inscriptions runiques, récits d’historiens latins, fragments de poèmes immémoriaux, Eddas, sagas de tous genres – fussent-elles rédigées à l’ère chrétienne scandinave –, formules juridiques, vestiges magiques, partout, toujours s’impose l’originale figure du Destin. Il était au commencement dans l’ébauche des monstres primitifs nés du contact entre chaud et froid, il sera à la fin, à la Consommation du Destin des Puissances (Ragnarök), sans doute préférable à la version Crépuscule des Puissances (Ragnarokkr), et c’est lui qui fera surgir, parmi les prairies toujours vertes du monde régénéré, les merveilleuses tables d’or – un jeu de hasard, sans doute – que les dieux suprêmes, « renés », prisent plus que la bière miellée ou la chair inépuisable du sanglier de la Valhöll. Toute étude de la religion germanique et scandinave qui négligerait ce trait pour se confiner à une description de mythes, à une nomenclature de divinités ou de héros, se condamnerait, par là même, à passer à côté de l’essentiel, c’est-à-dire du sacré : car le sacré chez les anciens Germains, c’est le Destin, le sens du Destin, les innombrables figurations que prend le Destin. Tacite le notait déjà : « Les auspices et les sorts n’ont pas d’observateurs plus attentifs. »
D’un bout à l’autre du domaine germanique résonne la trompette fatidique de Heimdallr qui annonce la fin des temps : nul ne saurait se soustraire aux arrêts des Nornes. Les dieux eux-mêmes sont soumis à leurs lois. Tout est écrit d’avance.
Comme au festin de Balthazar, tout a été compté, pesé, divisé. « Un jour, il faut mourir » : on se prend à imaginer quel trappiste austère a bien pu concevoir, avant le temps, cet univers fatidique dont l’issue, indubitable, est, au mieux, l’éternelle bataille dans le palais aux tuiles d’or dont, un jour, Surtr embrasera les voûtes, au pire les séjours glacés de la hideuse Hel, mi-noire, mi-bleue. Odinn, le maître de la sagesse et de la science ésotérique, le père des runes et de la poésie, sait qu’il périra, et de quelle façon ; Baldr a fait des rêves prémonitoires, Thôrr n’ignore pas que le venin du grand serpent de Midgardr le détruira. Urdr, la Norne qui veille auprès de la source de tout savoir où le grand arbre cosmique, Yggdrasill, plonge ses racines, domine le monde des dieux et des hommes. Dans le ciel du champ de bataille volent les valkyries fatales, messagères d’Odinn venues prendre leurs proies que guettent les corbeaux de mauvais augure; en mer, Rân a tendu ses filets où se prendront les marins feigir : voués à la mort par le sort; ici, on ne rêve pas, on est visité en rêve, à l’accusatif (mik dreymdi), et si l’on a vu le cheval funeste à robe grise, couleur de mort, on ne survivra pas. L’âme (hugr), qui est la forme interne (hamr) concédée à chaque homme par le Destin, s’est manifestée plusieurs fois à celui qu’elle habite, sous forme de fylgja, de hamingja, de spamadr ou de draumkona : dès lors, il connaît que le terme est proche. Demain, il sera tout soudain paralysé, en pleine action, par les lacs de la guerre (herfjöturr) ; un étrange sommeil, irrépressible, le clouera sur place, il aura de sinistres visions de sang sur le pain qu’il mange, ou de tête livide articulant d’obscures vaticinations. C’en est fait de lui. A chaque page des textes gnomiques, mythologiques ou héroïques des Germains fait étrangement écho le dernier vers du dialogue de Jésus et de Marie, dans la Passion de Jehan Michel : Accomplir faut les Écritures. Les affreuses filandières qui tissent sur un métier fait d’ossements, un fer de lance pour navette, les entrailles des hommes tendues par des têtes de morts, arrachent brutalement leur horrible toile. Ici finit l’histoire.
Le dieu suprême
Voilà pourquoi l’on peut disputer pour savoir quel est le dieu suprême, si c’est Odinn, le parvenu d’origine asiatique, Thôrr, bonne brute roussâtre plus prompt de la massue que de la cervelle, ou le couple sensuel Freyr-Freyja, ou cet Alfôdur énigmatique : le dieu suprême porte mille noms et cette richesse lexicale devrait nous avertir. Il s’appelle audhna, tima, lukka, skôp, happ, goefa, gifla, forlôg, orlog : sort, destin. Devant lui, les Ases, les Vanes et les Alfes s’inclinent, créations poétiques avant tout, quand bien même elles remonteraient à d’authentiques traditions guerrières, juridiques ou agraires indo-européennes, quand bien même elles auraient récupéré en passant d’absconses réminiscences chamanistes transmises par les Sames avant qu’ils n’eussent été chassés de la péninsule scandinave par les Germains. Rien n’est plus impur que la religion nordique dans l’état où nous la connaissons : en strates successives, le temps y a déposé les apports de civilisations nombreuses, à jamais enfouies dans la mémoire, et ce sont des clercs chrétiens qui ont consigné la plupart des textes dont nous disposons. Mais les gravures rupestres du Bohuslàn, les conjurations de Merseburg et l’Edda de Snorri sont d’accord sur un point : plus haut que les dieux et les mythes, plus fort que le temps et la mort à laquelle il préside, se dresse le Destin. Nulle part cette obsession n’éclate mieux que dans le complexe Edda héroïque-Vôlsunga Saga-Nibelungenlied : il ne s’y trouve pas un seul personnage important qui ne connaisse d’avance son lot, tout a été annoncé dans le détail, tout se réalisera dans le détail. Si l’on s’en tenait à une vue plate des choses, toute la religion des Germains apparaîtrait d’une absurdité énorme, écrasante. Les dieux et les hommes ? Des fourmis qui s’en vont stupidement vers un terme inexorable qu’ils connaissent parfaitement, dont ils savent par coeur le chemin d’accès et les errements. A quoi bon vivre ? Un franc nihilisme ne vaudrait-il pas mieux ?
Une fureur de vivre
Or c’est ici la merveille : tout l’univers germanique répond violemment non. Une fureur de vivre habite les êtres que nous allons découvrir. L’esprit de la lutte (vighugr) est sur eux. La lâcheté est infâme, le suicide, inconnu, le scepticisme, méprisable. Le thème aux variantes sans nombre du Bjarkamdl hante cette littérature : il faut quitter la vie, voici la voix d’Odinn, voici les valkyries qui m’appellent à mon destin, réveillez-vous, réveillez-vous, valeureux compagnons d’armes, luttons !
Pourquoi ? C’est que le Destin est sacré. Il n’est pas de plus haute valeur. Et si l’on ne peut donner sa vie pour le sacré, vaut-il la peine de vivre ? Ou, plus exactement, si la vie peut être si passionnante, n’est-ce pas parce qu’elle est ce champ clos qui nous a été donné pour y faire chanter, éclater le sacré ?
Car le Destin s’incarne, le sacré se dépose en chaque homme. Nous accédons ici à la caractéristique la plus originale, la plus étonnamment moderne du paganisme germanique : l’homme ne subit pas son sort, il n’assiste pas à son destin en spectateur intéressé mais étranger, il lui est donné de l’accepter et de l’accomplir — de le prendre en charge, à son compte.
Valeur nouménale individuelle du Destin
On a longtemps cru que les Scandinaves, dans les siècles qui précédèrent la conversion au christianisme — VIIIe et IXe siècles —, avaient atteint une sorte d’irréligion, de scepticisme ou d’indifférence qui serait allée à l’encontre de ce qui vient d’être dit d’eux. Cela tenait à une phrase qui se rencontre souvent dans les textes :Hann blôtadi ekki, hann tradi à sinn eiginn màtt ok megin (« Il ne sacrifiait pas aux dieux, il croyait en sa propre force et capacité de chance »). Il y avait là, semblait-il, une attitude fort inhabituelle au Moyen Age où l’on avait voulu voir un trait exceptionnel, digne de peuplades que les « philosophes » du XVIIIe siècle français considéraient comme les régénératrices de l’Occident. Les recherches récentes de savants suédois, Folke Strôm et Henrik Ljungberg en particulier, ont établi qu’une telle interprétation ne reposait sur rien. Et comme nous sommes ici au coeur du problème, il vaut la peine de s’y arrêter.
Les divinités du Destin
Les anciens Germains pensaient que les divinités du Destin présidaient à la naissance de tout être humain, soit en la personne des Nornes elles-mêmes, soit sous la forme de Dises (disir, hindou dhisanas) qui, de divinités de la fécondité qu’elles ont dû être aux origines indo-iraniennes, en étaient venues en quelque sorte à dédoubler les Nornes. Le culte populaire chrétien des trois Marie, encore attesté au XXe siècle, assistant à la délivrance des femmes en couches, en est une survivance. Ces divinités fatidiques et tutélaires non seulement façonnaient le destin de l’homme qui venait de naître (verbe skapa : façonner, d’où le mot sköp : destinée, ce qui a été façonné), mais encore, mais surtout insufflaient en lui une sorte d’énergie vitale, une sorte de puissance propre qui serait désormais sa marque individuelle inaliénable, la coloration originale de sa personnalité. Cela s’appelait màttr : puissance, force interne, littéralement : mesure de ce dont on est capable, et megin : aptitude à pou voir et précisément capacité de chance. Il existait des épithètes explicatives, en relation avec ces notions; l’individu devenait fridsaell, apte à posséder la paix, et sigrsaell, capable de remporter la victoire. Envisagés non plus de façon objective, comme nous venons de le faire, mais subjectivement, c’est-à-dire par l’homme lui-même qui en était le dépositaire, ces concepts s’appelaient gaefaou gifta — termes dérivant tous deux du verbe gefa : donner, et signifiant par conséquent « ce qui m’a été donné » —, mots qui traduisent tous deux notre idée de chance, mais avec une nuance importante que nous étudierons tout à l’heure.
Ce qu’il faut retenir pour l’instant, c’est que ce dépôt initial, cette dotation première, était la façon dont le Destin entendait que l’individu participerait au sacré. Cette opération de caractère magique instituait désormais une relation étroite entre l’enfant qui venait de naître et le monde des dieux dominé par le Destin. Il venait d’être pourvu d’une force immanente habitant aussi bien les éléments cosmiques que l’univers divin, il venait d’être associé au sacré. Voilà aussi pourquoi l’on déposait un instant le nouveau-né sur la terre, afin qu’il bénéficie de la force de la divinité tellurique, et pourquoi on l’élevait dans un geste d’offrande vers le ciel des Ases tandis qu’il était aspergé d’eau (ausa vatni). Il fallait que toute la nature visible et invisible entrât en communion avec le nouvel être. Il était littéralement sacralisé. Plus tard, après la christianisation, les Germains ne feront aucune difficulté pour adopter le baptême : ils connaissaient de longtemps cette manière symbolique de participer à l’Esprit. On notera bien que les hommes n’avaient pas l’apanage de cet attribut : lesAses en bénéficiaient de même (àsmegin) ainsi que les astres (solarmegin) et la terre elle-même (jardar megin). L’analogie de la notion avec celle de grâce chrétienne a quelque chose d’étrange : le Germain avait accès au noumène, il n’était pas écrasé par un fatum inexorable et méchant, il lui était donné d’y participer. Son corps était le réceptacle de cette force, sa vie s’en trouvait magnifiée. Sans aucun doute est-ce là le fondement de son orgueil, de son sens intransigeant de l’honneur, de son ambition, de son mépris des faibles : il était habité. Il n’avait pas connaissance, bien entendu, mais conscience de son destin, ou, plus exactement, il savait qu’il n’était pas seul.
La participation de l’individu à son destin
Voici également pourquoi les rois étaient sacrés en leur personne. Puisque rois ou parce que rois, ils bénéficiaient d’un megin particulier dont la force se manifestait à leur capacité de victoire et, d’une façon qui ne semble curieuse qu’à première vue, au retentissement que leur avènement pouvait avoir sur les éléments naturels. Leur màttr ok megin devait naturellement se traduire par la paix et aussi par la fécondité de la terre et la clémence des saisons : puisqu’ils étaient de connivence avec les éléments cosmiques, il était normal que leur règne coïncidât avec d’excellentes saisons. Ils étaient rois « til àrs ok fridar », pour une année féconde et pour la paix. S’il n’en était rien, si les catastrophes naturelles et politiques suivaient leur intronisation, on les sacrifiait rituellement, ils n’avaient pas le màttr ok megin voulu.
Dans un livre fondamental, Das Heilige im Germanischen, Walter Baetke a bien fait valoir ce rapport essentiel de cause à effet : vigja, c’est, étymologiquement, con-sacrer, associer au destin. Le surnaturel et le naturel s’interpénètrent ainsi : le hofgodi ou prêtre du temple ne tire pas son autorité d’une science ésotérique ou d’une initiation spéciale en dépit du dieu-chaman Odinn, il est seulement celui qui invite la communauté réunie dans le temple, autour de l’anneau des serments, près du vaisseau contenant le sang sacrificiel, à connaître des arrêts du sort. Le sacré chez les anciens Germains, c’est toujours une épiphanie. Mais une épiphanie du Destin, non une théophanie. L’extrême abondance des tournures impersonnelles dans le germanique ancien et dans la langue norroise témoigne de cette omniprésence. On ne dit pas : il eut un enfant, mais honum yard barn audit, il lui fut donné, échu d’avoir un enfant ; pas : il s’assit près de Björgölfr, mais hann hlaut at sitja hjà Bjôrge, il lui fut échu de s’asseoir près de Bjôrgôlfr (verbe hljota : se voir assigner quelque chose par le sort). Comme si tout, en dernière instance, remontait à ce pouvoir suprême. Et l’on pourrait multiplier indéfiniment les exemples. Nous venons de parler du verbe hljota : le vase sacrificiel s’appelait hlautbolli, les rameaux sacrificiels que l’on trempait dans le sang pour en asperger les assistants, hlautteinnar. Le juge ultime est toujours le Destin.
Car nous voici ramenés au fatalisme que nous cherchions à éviter. Si tout est ainsi, voulu d’avance, à quoi bon lutter ?
Sigurdr ayant appris de Gripir ce qu’il en serait de sa vie, pourquoi donc s’applique-t-il à courir vers son terme funeste ? La question n’a de sens que selon une perspective rationaliste, une prise de conscience positiviste des choses. Or, ici, nous sommes au-delà de la raison et de l’empirisme : nous sommes exactement dans le domaine du sacré.
Prendre le Destin en charge, ou vénérer le sacré vivant en soi
De tout ce qui vient d’être dit, on aura déduit sans peine que le sentiment de mépris pour soi-même était inconnu des Germains. C’eût été une manière de sacrilège, puisque chacun était le dépositaire de cette force de vie, de cette capacité de chance qu’était l’eiginn màttr ok megin. Au sens religieux du terme, l’homme était possédé du Destin. Par une conséquence toute naturelle, exceptionnellement conscient de son destin, il se veut un destin exceptionnel : toute la grandeur – et toute la faiblesse – du Germain païen est là. Suivons cette progression : l’Être à l’état pur, c’est le Destin ; il est donné à chaque individu de participer à cet être dès sa naissance ; il n’y a donc pas de solution de continuité radicale entre l’Être et l’individu. Lorsque l’Islandais dit : svà segir hugr mér (« J’ai le sentiment, le pressentiment que, ma conscience me dit que »), il sait bien que ce n’est pas exactement lui qui parle, mais cette force en lui qui anime ses reins et son coeur. Il y a quelque chose en lui qui est sacré ou qui témoigne du sacré, c’est cela qui l’incite à s’accepter lui-même, qui le rend digne de vivre et qui rend la vie digne de lui. Tel est le fondement de son courage, et aussi de son honneur.
L’appartenance à un monde transcendant
Il revient donc à l’individu de manifester à son tour cette appartenance au monde du transcendant, de faire valoir cette dignité : c’est cela qu’il appelle son honneur, avec une richesse de lexique aussi grande qu’en ce qui concerne le Destin (heidr, sômi, virding, metord, tirr, ordstir, frcegd, scemd). Si le sacré vit en l’homme, celui-ci en est rendu éminent. Mais il importe que nul n’en ignore. De cela découlent deux conséquences capitales :
a) la dignité de l’homme, sa grandeur seront d’accomplir sa destinée, de l’incarner volontairement, de la prendre en charge ;
b) il n’y a pas de solitaire : la mesure de cet accomplissement se prend au regard d’autrui, dont le témoignage a force de consécration publique.
Il faut développer chacun de ces deux points.
Nous reviendrons à la notion de gaefa-gifta que nous évoquions plus haut. C’est ce que le Destin a concédé à l’homme, son lot, dirions-nous. Il faut remarquer que cette capacité est individuelle, elle ne s’étend pas à la famille ou au clan. Ensuite, qu’elle n’est pas acquise une fois pour toutes : le gaefumadr, l’homme qui a lagaefa, est susceptible de la perdre s’il a dérogé, et inversement, à force de courage, l’ôgcefumadr, celui qui n’a pas eu la gcefa, est capable de l’acquérir. Nous possédons même, avec la saga de Hrafnkell prêtre de Freyr, un bel exemple, littéraire à souhait il est vrai, de gaefumadr qui a déchu, puis qui a su retrouver par son énergie sa fortune première. Ici, à qui ose entreprendre il n’est rien d’impossible. Voici donc la notion de destin individualisée et prise en charge. Le Germain n’a pas choisi d’être tel qu’il est. Mais il lui appartient : 1) de connaître ce qu’il est, 2) de l’accepter sans barguigner, 3) de l’assumer. Dans cette série de verbes tient toute la grandeur épique de l’univers héroïque germanique ou nordique. Notion grandiose, d’un caractère tragique évident. Ce qui fait la grandeur de l’homme, ce n’est pas une révolte, romantique et vaine, contre le sort : c’est de s’en faire l’artisan volontaire, lucide, conscient. Alors, les perspectives se renversent. Il n’y a plus de victimes de la fatalité. Si l’homme assume sa gaefa, le voici gaefumadr, cela se sent, cela se sait, c’est un chef, il vaincra. S’il la refuse, c’est une épave, consciente de l’être en général. Évidemment, on ne saurait trop mettre en garde contre les défauts du système : d’abord, cette espèce d’injustice sociale, nettement exprimée par la Rigsthula que l’on lira dans les pages qui suivent et qui distingue la race des chefs de celle des hommes libres, puis de celle des esclaves, et qui fonde ainsi une discrimination en soi odieuse entre ceux auxquels le Destin s’intéresse et ceux qu’il dédaigne.
Force et volupté
Ensuite, la politique de la force et l’exaltation excessive de la volonté qui, nous en avons fait naguère encore la triste expérience, sont les éternelles tentations germaniques. Mais, ces réserves nécessaires faites, les valeurs d’énergie, de dynamisme et de courage que suppose une telle vision de la vie sont éclatantes. Comme on dit en langage chrétien que les martyrs sont les témoins de Dieu, on peut affirmer que le gaefumadr est le témoin du Destin : il vit pour en affirmer le caractère sacré. Et s’il échoue, ce n’est pas seulement sa propre personne qu’il dégrade par là, c’est cette part de sacré qu’il renie. Aussi n’a-t-on pas le droit d’échouer dans ce monde : ici, la fin justifie les moyens tout comme, trop souvent, la force prime le droit. Autres failles… A vrai dire, je n’ai pas l’intention de faire le procès de cette attitude, mais il faut tout de même mettre en garde, en passant, contre les excès d’un certain wagnérisme qui passe rapidement de Bayreuth à Nuremberg. Sur ce point, les sagas islandaises sont suffisamment éloquentes, quand bien même nous aurions la certitude qu’elles ont été écrites en plein mie siècle, trois cents ans après la conversion de l’île. L’héroïsme, c’est d’avoir atteint son but, par tous les moyens, quels qu’ils soient, malgré toutes les épreuves, en dépit de tout code civique ou religieux si c’est nécessaire.
L’appréciation d’autrui
Pourtant, un autre trait curieux doit ici nous arrêter. L’homme n’est pas grand pour lui-même : il faut que ses actes soient connus. L’accomplissement du Destin doit prendre la forme, exactement, d’une manifestation.Quand les Hàvamàl disent que l’on est seul avec soi, ils veulent signifier que l’on est seul juge, en dernière instance, des motifs et de la valeur de ses actes, mais il en va de l’honneur germanique comme de la poésie pour la Pléiade : il doit voler par la bouche d’autrui sinon il ne signifie rien. Plus souvent encore que le mot honneur reviennent la réputation, le renom, l’estime. C’est au jugement de ses pairs que l’homme se connaît grand. On imagine difficilement la chose, mais la lecture des poèmes gnomiques de l’Edda et surtout celle des sagas en convainquent immédiatement : la capacité de chance de l’individu passe par l’appréciation d’autrui, il lui faut cette consécration. Tout meurt, disent les Hàvamàl dans leurs deux strophes les plus célèbres, les plus citées aussi, biens, argent, famille et toi-même, mais la réputation ne périt jamais. La justification de cette attitude est aisée si l’on a suivi notre raisonnement. Le sacré, c’est ce qui inspire une profonde vénération, disent les dictionnaires. La forme sociale qu’elle prend chez les anciens Germains, c’est l’estime ; l’un des mots qui signifient réputation en langue norroise se dit ordstir, littéralement, agitation de paroles ! Reprenons encore une fois notre dialectique : l’homme s’est fait de lui-même une idée qui est la traduction de son destin, il va chercher toute sa vie durant à la manifester par ses actes ; il aura atteint son but si cette idée est reconnue d’un commun accord par ses contemporains. La société est le champ clos où se fait la réputation d’un homme, c’est-à-dire où s’avère la forme de son destin.
Au milieu du XIIIe siècle encore, on voit un tout jeune homme menacé de mort imminente se lamenter parce que nulle saga n’adviendra de lui (Thorgils Saga skarda), et quelques années plus tôt, deux frères refuser de capituler sans combattre contre une trentaine d’adversaires, parce que, sans cela, ils ne seraient pas dignes de donner lieu à légende (Islendinga Saga). De même que le roi, parce qu’il est roi, a été doté d’une destinée exceptionnelle qu’il doit traduire par ses victoires et par la prospérité de son peuple, de même le vrai Germain, parce qu’il participe du sacré, est tenu de vérifier ce privilège par ses actes. J’en donnerai un exemple d’autant plus convaincant qu’il est plus tardif : il sort de la très brève Svinfellinga Saga, écrite à la fin du mile siècle, sans aucun doute par un clerc islandais chrétien. L’action se passe dans l’Est de l’île. Le maître de la région est un important bondi, Ormr. Sa soeur a épousé un certain Ogmundr qui partage avec Ormr la suprématie dans ce district. Les deux hommes sont parvenus à vivre en bonne intelligence, à tel point qu’Ogmundr a accepté de prendre chez lui pour l’élever, suprême honneur dans ce milieu, le fils cadet d’Ormr, Gudmundr. Ormr a aussi un autre fils, Sœmundr, un ambitieux, un gaefumadr, qui promet d’être un grand chef, c’est-à-dire que, selon la terminologie reçue, il est tyrannique, injuste, difficile à traiter, mais ambitieux. Ormr mort, Sœmundr qui est son fils aîné reprend son autorité et manifeste tout de suite ses prétentions en faisant de mauvaises querelles à Ogmundr. Les choses vont leur train et Sœmundr parvient à faire légalement condamner Ogmundr par l’althing, ce qui représente un affront évident et ressenti comme tel par tout le monde. Comme toutes les sagas, celle-ci est émaillée des expressions moeltist vel, illa : on parla bien, mal de telle et telle chose. Pour l’heure, on parle mal d’Ogmundr. Cela n’est pas supportable. L’échec, rappelons-le, c’est la négation de soi. Contre toutes les lois, contre la famille, puisque Sœmundr est le neveu d’Ogmundr, contre l’affection même, car Ogmundr chérit Gudmundr, le frère de Sœmundr, contre l’Église qui lui prodigue de bons conseils et s’interpose à plusieurs reprises,Ogmundr, toute foi jurée, toute trêve faite, toute paix conclue, fera surprendre les deux jeunes hommes et les fera décapiter : les deux, car en laisser un en vie signifierait signer son propre acte de décès, puisque le survivant n’aurait de cesse que son frère ne soit vengé. Au cours d’une scène poignante à cause de son laconisme, Gudmundr qui va être exécuté regarde son père adoptif et lui dit : « Il serait bon de vivre encore, parrain. » Mais Ogmundr, bien que rouge comme sang et profondément affecté – les détails de ce genre sont généralement tenus pour des faiblesses par les auteurs de sagas qui les omettent –, répond : « Je ne le peux pas, fils. Tu dois mourir. » Sans doute Ogmundr sera-t-il condamné, ses biens saisis, lui-même exilé. N’importe, il a sauvé son honneur et sa réputation. On parlera de lui en bien. Il ne pouvait céder. De tels traits nous semblent à bon droit barbares, mais il faut s’efforcer de les comprendre, à défaut de pouvoir les admettre. L’offense que représentent, pour Ogmundr, les agissements de Seemundr, dépasse infiniment le cadre étroit de sa personne. Je tiens que c’est ce dépôt sacré que le Destin a mis en lui, qui fait donc sa valeur et dont il a su se montrer digne en devenant un grand chef, qui est atteint par les exactions de Sœmundr. L’insulte faite à Ogmundr est un affront subi par la part sacrée de sa personne : crime inexpiable. Frapper un prêtre est un sacrilège puisqu’il représente Dieu. Attenter à l’honneur germanique est un sacrilège, puisque l’homme est l’incarnation, partielle et provisoire, sans doute, mais vivante du Destin."
Régis Boyer - L'Edda Poétique - P.13
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l-ar-s · 7 years
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Comme un homme
Je crois que je glisse sur les rives de pensées depuis longtemps enfermées.   Ne pas lâcher. Alors que rien, rien ne me retiens ; ni près de toi, ni près de moi, ni près de rien d'autre d'ailleurs. Se laisser prendre et délaisser ce maux, ce corps : empatté, étroit , mou. Être poussé, s'engouffrer et se noyer. Je circule, recule, non ! Il faut circuler encore. Mon ombre m'encercle. Je m'envole et je deviens...
Vigile. Vigilante est l'idylle du voyage alors que je sombre, visible à moi, et aux autres d'ailleurs, qui me visitent tels des Hommes liges. Lapider par leurs suppliques vides, si vide est l'hystérie tandis qu'une vouivre cède à ma vigie. Vent vif et virage limpide, je navigue et voyage encore dans le sillage du limier qui gît là, vigile. Masse hideuse à laquelle je suis lié, je lime, lime cette foutu ligne qui empêche ma voltige. Je vrille, virevolte, vrille, virevolte, vrille, vrille, vrille et je jouis dans un geste. Je vire la souche desséchée qui me supplie de rester. Vil vice que voilà, vire de là,  glisse toi là et laisse toi couler. Je refuse de plonger, je m'en vais, je m'envole, j'irai voltiger...
Léger. Me voilà ailé, agile entre les lignes. Qu'il est aisé de s'élever loin de l'ombre lancinante ; légume incapable de voler. Ballade aérienne que j'érige au nom de liberté. Si leste face à la lourdeur d'un éboulis au ralenti. Le jour se livre à la nuit, pêle-mêle entre les voiles des caravelles qui longe le vol de l'esprit. Tête d'air, vagabond malhabile se lovant lentement au creux du vent qui escalade les hauteurs. Voyageur contemplant une mer de nuages tandis que dévalent la chair et le sang. Ascension, suspension, lévitation ; je vis. Encore ? Je suis léger, désinvolte, impoli, être volé et volant au dessus d'un gouffre...
Profond. Loin du long et lancinant fracas de ma chair lourde et lente dans le creux de l'océan sommeil. Je continue mon vol alors qu'elle peine à naître dans les souterrains qui grincent. Ils crient, ils hurlent, l'écume aux lèvres, libérant leurs viscères dans l'air. Envahisseur sans nom, je fuis. Je suis...
Dépassé. Dépassement de soi, de l'autre et puis de toi là-bas. Tu passes et trépasses alors que je pars loin de toi. Pourquoi ? Je veux juste partir, ne pas revenir. ASSEZ ! Je refuse de céder, d'essayer, de sombrer à tes côtés. La terre remontée a envahit mon ciel. Cette saleté de fiel a décharné mes ailes. Comment voler sans chair, comment pulser sans sang ? Je vacille, funambule malhabile. J'ai volé trop haut, j'ai pensé trop loin, parjurant mon corps en crise et sans prise. Comme un homme, comme à jamais perdu. Comme un homme, coma.
Texte écrit lors d’une session écriture de 3 jours avec pour thème : Coma. 
Travail de groupe avec Makeda Giron. 
Janvier 2 0 1 7
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tcrouzet · 5 years
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Le vélo comme écriture
Initialement publié sur tcrouzet.com
Ce que je m’apprête à écrire au sujet du vélo et de l’écriture, un peintre pourrait le dire au sujet de la peinture et du vélo, un musicien au sujet de la musique et du vélo, un vidéaste au sujet de la vidéo et du vélo…
Quand je fais du vélo, quand j’écris, je me sens vivre, ma sensibilité se démultiplie, donc mes perceptions, donc mon sentiment d’existence. J’aime tant cette sensation que j’en oublie souvent d’effectuer les tâches qui ne m’amènent pas aussi haut, aussi loin, à ce fragile point de bascule où tout paraît possible.
Si j’étais un être accompli, j’éprouverais la vie dans sa plénitude à chaque seconde, mais je n’ai pas ce don. J’ai besoin d’une forme de ritualisation : l’écriture ou le vélo. Ces deux activités ont en commun de se dérouler dans un temps assez long, un temps qui implique une narration, un temps qui s’apparente à un parcours initiatique, avec une progression par paliers. Le cycliste est toujours un peu écrivain, l’écrivain toujours un peu cycliste.
Qu’est-ce que je cherche dans l’écriture ?
Quand j’étais jeune, je voulais innover, être le premier, inventer, passer où personne n’était passé avant moi. Je me prenais pour Christophe Colomb. Je croyais devoir aller très loin, prendre des risques, me lancer droit vers le large et vers l’inconnu. Ce trait de caractère peut prévaloir chez l’écrivain comme chez le cycliste, mais aussi chez tous ceux qui se sentent explorateurs depuis le scientifique jusqu’au moine bouddhiste.
Être le premier à descendre avec un vélo pourrave un single en garrigue, c’était un must quand j’avais treize ans. J’avais l’impression de contribuer aux heures glorieuses de l’humanité. Mettre mes roues où personne n’avait mis les siennes me faisait jouir.
En écriture, j’inventais des contraintes impossibles, nécessitant des compétences qu’aucun écrivain n’avait maîtrisées avant moi faute de disposer des logiciels ad hoc. J’étais persuadé que faire du neuf suffisait à faire du beau. Il m’aura fallu du temps pour comprendre que je faisais fausse route. Descendre une montagne avec un vélo à roues carrées n’a pas beaucoup d’intérêt sauf pour le dingue qui se lance ce défi.
J’ai mis du temps à comprendre qu’être le premier est une condition ni nécessaire ni suffisante pour celui en quête de la plénitude. Déjà, être le premier est très facile. Nous avançons avec nos histoires, nos rêves, nos problèmes, et quand nous arrivons à un endroit, à un instant, cette configuration se produit pour la première fois dans l’histoire du monde, et même peut-être de l’univers. Chaque seconde est la première pour chacun de nous.
Il s’est alors agi pour moi de vivre ces secondes, de les éprouver, de les intensifier. Quand je m’assois sur un banc public pour écrire, je ne suis pas le premier à le faire, mais le premier avec mon regard, et j’ai toutes les chances de voir ce que nul autre avant moi n’a pu voir, ce qui devient une première.
Quand je fais du vélo, je me moque de passer par un chemin déjà emprunté par des milliers de cyclistes. Quand moi je le prends, et même si c’est pour la dixième fois, c’est toujours une première fois, ou tout au moins je me lance ce défi d’être aux aguets pour percevoir les infinies variations qui se superposent dans mon esprit.
Quand j’étais gamin, je roulais sur la roue arrière comme d’autres bourrent leur prose de superlatifs ou lui donnent des airs de grand genre en compliquant à souhait leur structure syntaxique, voire en la pilonnant au marteau-piqueur pour que les trous ainsi créés ouvrent des béances soi-disant merveilleuses. Je me suis fait peu à peu plus discret, à vélo comme en écriture. Quand je passe, je voudrais que personne ne se retourne. Je voudrais ne faire aucun bruit, me mouvoir avec une élégance invisible.
Je ne cherche plus la nouveauté, mais la beauté que je n’ai pas encore su percevoir, une beauté que je tente de partager par les mots ou en entraînant mes amis sur les chemins et les routes, voire en publiant mes traces GPX pour donner des envies à des inconnus.
La beauté me guide en écriture comme à vélo. Dans les deux cas, surtout pas de prouesses, surtout pas de cabrioles. Je m’applique autant que possible à la simplicité. Parfois, je fais de longs détours parce que la perspective en vaut la peine. Parfois, je grimpe droit, j’attaque dans le dur. Le sommet est si évident que je veux l’atteindre par le plus court chemin. D’autres fois, je me répète, parce que j’ai besoin de mantras pour me rassurer et reprendre mes forces avant de me lancer de nouveaux défis.
Peut-être que, au détour de la beauté, de la primeur peut apparaître. Elle n’est alors qu’un épiphénomène. Einstein qui a été souvent le premier n’aimait pas les équations de la mécanique quantique qu’il jugeait hideuses. Lui, aussi, la beauté le guidait. La beauté est peut-être d’ailleurs le plus sûr moyen d’atteindre la nouveauté. Elle est une façon de la poursuivre sans en souffrir, de la poursuivre sans la chercher et donc sans risquer d’être déçu de ne pas la trouver.
Mais je le répète : la nouveauté est partout, sans cesse. La nouveauté est comme la plage, faite de million de grains de sable. Parfois des tonnes de grains dessinent un château, parfois des dunes battues par les vagues. J’apprends peu à peu à me réjouir de chacun des grains que je ramasse. Je les pose à côté d’autres. Et puis, un jour, tout cela donnera quelque chose. Je ne sais pas quoi, je ne sais pas si ce sera moi ou un autre qui le verrait, qui lui donnerait un nom, mais peu importe, je contribue à la longue Histoire.
Au fond de moi, je reste un Christophe Colomb, mais je ne recherche pas des continents inconnus, seulement des grains de sable imaginaires disponibles en quantité infinie pour qui ose se baiser pour les ramasser. Pierre Michon a fait un pas dans cette direction avec ses Vies minuscules. Je m’intéresse à des infinitésimaux, à ces sensations qui nous ballaient avec le vent quand nous pédalons, à ces quelques paroles que nous échangeons avec nos compagnons, à nos hésitations aux détours d’un chemin.
À chaque bifurcation, un nouveau texte s’écrit, une nouvelle randonnée se dessine. Même si nous suivons une trace, un plan, nous en sortons que nous le voulions ou non parce que le ciel se joue de nous, parce que nos jambes nous trahissent, parce qu’un rayon de lumière nous arrête et nous époustoufle. Alors que l’orage menace et qu’une lueur spectrale frappe les champs, je suis le premier à passer devant cette grange qui, pour un instant, retrouve l’intensité rouge de ses premiers jours. De toutes ces émotions, nous faisons des histoires.
Quand je monte à vélo, quand j’effectue les premiers kilomètres, c’est comme quand je commence à écrire. J’éprouve les mêmes douleurs, je suis rouillé de la même façon, puis peu à peu je prends le rythme, j’oublie mon corps, mon clavier, mon guidon, même ma selle, et je roule jusqu’à épuiser cette énergie qui en moi me porte, qui en dehors de moi me pousse ou m’attire, et je m’arrête, je m��installe au soleil et je savoure ma vie de premier homme. La nouveauté la plus stupéfiante se cache dans ce qui nous est donné depuis toujours.
Moi qui ai besoin de me déplacer sans cesse, de rouler comme d’écrite avec les machines les plus performantes à ma disposition, je ne peux pas prêcher l’immobilisme. C’est un paradoxe, le paradoxe humain, peut-être. Besoin de voyager et d’être chez soi. Sans contradiction, il n’y aurait pas de beauté, pas de tension, pas de quête possible.
Parfois je souffre quand j’écris, je souffre quand je pédale, alors je serre les dents parce qu’une fois le col franchi une vallée lumineuse se déroulera à mes pieds, une vallée que je n’ai jamais vue même si je l’ai déjà parcourue, parce que le travail effectué pour l’atteindre aura avivé mes sens et me la fera découvrir dans sa nouveauté radicale. Toute écriture est initiatique, surtout celle écrite à vélo.
Dans toute initiation, c’est le chemin qui importe, c’est la trace, les moments qu’elle implique. Où elle mène n’a pas beaucoup d’importance. Certains cherchent l’exploit pour en tirer des images saisissantes, mais ces toujours les mêmes images qu’ils répètent. Le besoin de nouveauté nous détourne souvent de la nouveauté. Je suis davantage admiratif du poète qui découvre une perspective enchanteresse dans sa ville natale que de l’alpiniste qui se photographie au sommet de l’Everest. La nouveauté la plus sublime est celle qui se cache près de nous, sur laquelle nous pouvons tomber à tout moment. Chaque mètre parcouru à vélo, chaque mot ajouté à un autre, qu’il soit écrit ou lu, nous prépare à la découverte.
Je baigne dans un flux de non-perçu, de choses oubliées, négligées, invisibles, et qui pourtant m’entourent en quantité illimitée. Écrire ou pédaler me met en position de les traquer, de peu à peu m’ouvrir à elles, pour que leur singularité me réjouisse. Relier un endroit à un autre n’est jamais mon objectif, ce n’est qu’un scénario pour me préparer mentalement et physiquement à la perception. Les prières n’ont sans doute pas d’autre effet (quoiqu’elles me paraissent avoir un objectif implicite).
Alexis Righetti définit le freeride comme « rider en dehors des sentiers et des itinéraires balisés. » Il ajoute que nous sommes nés pour explorer. Oui, justement, on peut explorer son jardin si soudain on se dote d’une vision de botaniste, d’ornithologue ou d’entomologiste. On peut y effectuer des découvertes fabuleuses. Non, tout n’a pas déjà été exploré, c’est même le contraire. L’essentiel nous est inconnu, et j’éprouve des frissons que d’y penser. Le monde est un sentier non balisé pour peu que nous le voulions. Pour ma part, il me faut un petit coup de pouce pour que tout s’illumine. Je me mets à écrire, je me mets à pédaler, en même temps je ressens avec plus d’acuité, je commence à entrevoir des pensées et des choses qui jusque là stagnaient dans le brouillard, ou que même je fais jaillir d’un coup de baguette magique. J’ajoute à la réalité des concepts, des objets immatériels, des morceaux d’espace, des traces à la surface de la carte, j’étends mon domaine d’existence. Je deviens un démiurge, uni au monde et créateur de ce monde.
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critiquequantique · 6 years
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Les tops quantiques de 2017
On n’aime pas parler de tradition par ici, mais l’année a été si faste que La Critique Quantique cède à l’engouement hivernal pour proposer quatre tops 10 concernant autant d’univers. Le cinéma, bien sûr, mais aussi les jeux de plateau, les jeux vidéo et les albums de musique. 
TOP 10 CINEMA 2017
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1. Ouvert la nuit d’Edouard Baer Une apnée vespérale absurde délicieuse, forcément teintée d’auto-bio discrète et mâtinée d’ode à Paris.
2. Get out de Jordan Peele Ce thriller jusqu’au-boutiste ose aborder le racisme avec culot et panache. Frais et brutal.
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3. Split de M. Night Shyamalan L’immense Shyamalan signe une oeuvre bicéphale haletante : ça démarre comme un récit de captivité et finit avec du fantastique. On n’imaginait pas McAvoy capable de telles prouesses de jeu.
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4. Grave de Julia Ducournau Lire la Critique quantique
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5. Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve
Jamais écrasé par le poids des aînés, Villeneuve insuffle ses thématiques phares, mises en exergue par un Roger Deakins au sommet de son art.
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6. Okja de Bong Joon-Ho Une fable limpide à la mise en scène exemplaire, dans la lignée de The host du même maestro. Merci Netflix d’avoir eu les cojones de la produire.
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7. It comes at night de Trey Edward Shults Ce huis-clos suintant assène un propos glaçant sur la méfiance et le repli qui s’installe lorsque la peur et l’instinct prennent le dessus. Sa fin ouverte file le tournis.
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8. Baby Driver d’Edgard Wright Un shot démentiel de synesthésie, calibré à la croche près pour cheviller sa musique à l’action qu’il déroule. Le scénario anecdotique sert de prétexte à l’érection d’une mise en scène diabolique.
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9. Paterson de Jim Jarmush Au rayon galvaudé de la poésie du quotidien, le conte de Paterson dépoussière le mobilier. Un film serein et revigorant. 
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10. La la land de Damien Chazelle Lire la Critique quantique
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TOP 10 JEUX DE SOCIETE 2017
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1. Otys de Claude Lucchini (Pearl Games) Riche et innovant en restant digeste, la dernière production Pearl Games imbrique subtilement thème et mécanique pour proposer une course à la victoire intense.  2. Dragon Castle de Hjalmar Hach, Lucca Richi et Lorenzo Silva Le basique Mah-Jong revisité par un auteur talentueux devient soudainement formidable. On jurerait un tour de magie. Addictif, surprenant et plein de variété.
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3. Kitchen Rush de Vangelis Bagiartakis et Dávid Turczi Ni plus ni moins qu’une adaptation en jeu de plateau cachée d’Overcooked, le jeu vidéo coopératif où l’on tâche de cuisiner sans foutre le feu, arrosés de visuels sauce Ratatouille de Pixar. Le plat allie stress et convivialité grâce à ses marmitons-sabliers qu’on ne peut pas déplacer avant la fin de leur écoulement. 
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4. Le bien et le malt de Michael Kiesling Le célèbre Kiesling essaie de nous faire croire qu’on brasse de la bière en récoltant les bons ingrédients. En vrai, on pose des tuiles sur son plateau. Mais le système bâti ici rivalise d’élégance avec les pontes du genre et on aurait tort de n’y voir qu’un problème mathématique. 
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5. Paper Tales de Masato Uesugi Du draft élégant dans son esthétique comme dans son équilibrage. On n’avait pas vu ça depuis 7 Wonders.
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6. Profiler de Romaric Galonnier Utiliser ses préjugés sur des personnalités célèbres ou génériques pour argumenter des débats surréalistes : ”Est-ce que Barack Obama prend plus de douches qu’un pompier ?”. 
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7. Lyngk de Kris Burm Le génie belge à l’origine du projet GIPF (des jeux abstraits avec des pièces noires et blanches aux noms à coucher dehors) découvre la couleur et propose un opus nerveux et profond. 
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8. Century : la route des épices de Emmerson Matsuuchi Avec ses règles de deux pages, ce Splendor nouvelle génération permet à cinq joueurs de se torturer les méninges autour de cubes en bois. Les tours restent fluides mais les adversaires n’interagissent quasiment pas entre eux.
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9. Fantastic Park de Brett J. Gilbert Passée sa boîte hideuse, ce petit jeu de placement astucieux s’explique en deux minutes et réserve quelques coups de Trafalgar. Il s’égraine en manches, ce qui rend la durée de la partie modulable. 
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10. Majesty de Marc André Joli exercice de style pour cet auteur qui reste dans la cour minimaliste qui lui sied. L’édition flatteuse rend agréable cette joute rapide et sans prétention. 
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Dans mon viseur pour 2018 : Santa Maria de Eilif Svensson et Kristian Amundsen Østby
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Pour avoir pu s’y frotter au salon d’Essen, ce jeu de gestion de son plateau personnel que l’on active à l’aide d’une réserve de dés communes semble phénoménal. Attention : c’est moche et suprémaciste (on colonise la population et ils nous récompensent en “points de bonheur”...). TOP 10 JEUX VIDEO 2017
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1. Cuphead de MDHR (Xbox One) Une esthétique renversante de beauté et d’imagination couplée à un gameplay rigoureux aux petits oignons. Un miracle. 2. Dead Cells de Motion Twin (PC, early access) Viscéral, déjà boursoufflé de contenu alors qu’il n’est pas encore officiellement sorti, ce titre musclé hypnose et s’impose. 
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3. Splasher de The Sidekicks (PC) Malin comme un singe savant, ce jeu de plate-forme d’allure modeste recèle des mécaniques redoutables. Un soin tout particulier a été apporté au mode speedrun, pour le plaisir des braves jouteurs du contre-la-montre.
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4. The legend of Zelda : Breath of the wild de Nintendo (Switch) Sans qu’on s’engouffre à coup sûr dans la quête chronophage du 100%, se perdre dans le contrées de cet univers à la fois systémique et sauvage relève du vertige exquis.
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5. The end is nigh de Edmund McMillen (Switch) Ardu et prenant, le nouveau délire épineux du créateur de Super Meat Boy convainc le joueur de retenter le même saut délicat jusqu’à ce qu’il meuve son avatar à la perfection... Avant de lui balancer un nouvel obstacle à la tronche, encore plus retors. Il faut aimer persévérer. 
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6. Mario + Lapins Crétins Kingdom Battle d’Ubisoft (Switch) De la tactique impitoyable au service d’un mariage loufoque d’univers familiers de tous les joueurs. Pas révolutionnaire mais rempli de bonnes surprises. 
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7. Arms de Nintendo (Switch) Dommage que la presse, hormis Canard PC, ait réservé un accueil tiède à ce jeu de baston pas comme les autres. Le mode en ligne, certes minimaliste, fonctionne parfaitement et invite à investiguer le casting bariolé made in Nintendo. 
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8. Neir Automata de Platinium Games (PS4) Le créateur Yoko Taro, fou et visionnaire, narre les états d’âme de deux androïdes et invite le joueur à recommencer l’aventure plusieurs fois. Côté gameplay, les as de Platinium font pleuvoir les douilles. Atypique et mélancolique.  
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9. Resident Evil 7 de Capcom (Xbox One) Probablement le jeu le plus effrayant jamais sorti sur consoles. Un changement de cap radical à l’introduction inoubliable. Si le rythme s’essouffle, reste une galerie de sales gueules dignes de The Devil’s Rejects.
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10. Wolfenstein II : The new colossus de MachineGames (Xbox One) Débile à souhait et brutal dans ses phases de jeu, ce titre dont on n’attendait rien surprend par la finesse de son écriture.
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TOP 10 ALBUMS 2017
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1. Damn de Kendrick Lamar Cette complainte de l’artiste hip-hop le plus doué de sa génération se vit plus qu’elle ne s’écoute tant elle s’adapte à toutes les humeurs, du cotonneux Loyalty à la rêche colère de Humble. Le morceau pour découvrir : FEEL. 2. Sugar High de BRNS Peu après l’ébouriffant EP Holidays, le meilleur groupe belge livre 10 nouvelles chansons aux structures toujours aussi incroyables, tantôt doucement bruitistes, plus loin férocement intimistes. Le morceau pour découvrir : Encounter
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3. Sous les brûlures, l’incandescence intacte de Mademoiselle K Fruit d’un crowdfunding réussi, ce cinquième album, bourré de réinventions musicales, ne laisse transparaitre sa cohérence qu’après de multiples écoutes. Katerine Giérak incarne probablement la rockeuse la plus sincère de France. Le morceau pour découvrir : Bonjour bonjour
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4. Stup Virus de Stupeflip Balourd au premier contact, avec une voix synthétique lucide mais omniprésente, ce come-back dévoile les qualités de son écriture sur la durée. Une réussite. Le morceau pour découvrir : 1993
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5. Crack up de Fleet Foxes Envoûtante ballade sur les landes. Loin des ménestrels à pieds nus, les Fleet Foxes sont aussi majestueux en live. Le morceau pour découvrir : Third of May
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6. Alien love de Fùgù Mango Le groupe belge pas comme les autres, féru de sonorités africaines et pourvu d’un groove galactique. Le morceau pour découvrir : Alien love
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7. Sacred Hearts Club de Foster The People Le troisième opus d’un néo-boys band pas ringard, à la production collorée et incisive. Le morceau pour découvrir : Sit next to me 
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8. Blossom de Milky Chance Le duo allemand de Stolen Dance revient avec sa pop enjouée, simple et efficace. Le morceau pour découvrir : Blossom
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9. Warhaus de Warhaus Maarten Devoldere continue de s’inscrire dans le sillon de son groupe Balthazar avec ce projet solo ingénieux. Cet album éponyme rayonne plus que le précédent. Le morceau pour découvrir : Kreusch
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10. Nocturne de Girls in Hawaii Après un Everest un peu étouffe-chrétien, les gars-vahinés livrent un disque plus épuré, nappé de quelques fines mélodies aux claviers. Le morceau pour découvrir : Indifference
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Passez toutes et tous d’excellentes fêtes de fin d’année !
Boris Krywicki
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leonelhoussam · 7 years
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« Je transpire, je suis poisseux, dégueu, mais qu’est-ce que je suis bien mon copain ! Mon soldat ! Mon tapin contraint… Arrête de te frotter le cul comme ça. Le sang, il cessera tout seul. Tu vas cicatriser si je t’en laisse le temps, c’est tellement bandant de t’avoir sous la main. Je sais qu’ils désapprouvent. Je sais que tes amis dans ton camp me traiteront de #barbare, de monstre, de « pas humain », en attendant, tu bandes aussi, tu gicles aussi, et t’es bien heureux que je te finisse dans ma bouche. Ok, t’es en cellule. Mais tes autres copains en cellule ont même pas le droit à une récréation. Ici, tu jouis, t’as du café, des clopes et tu partages mes boîtes de thon et de petits pois »
L’air pique, violentant les corps. Tout est calme. L’artillerie se prépare sans doute, verrouillant un peu plus la micro-République. A la radio, ils parlent de terroristes. Les terroristes n’ont pas de visages, ou tout juste des #photos hideuses diffusées en boucle, plus d’#humanité, plus de combats, de fêlures. Ils sont les faire-valoir du système, la pitance pour les esprits faibles shootés à la consommation. Ils sont l’artifice, «l’ennemi » qui terrifie. Ils sont la caution à l’autoritarisme sécuritaire et au conformisme globalisé. « Ils sont géants par leur #puissance mondiale tentaculaire, mais tellement microscopiques par l’esprit. Voilà pourquoi nous sommes là. Ils pourront nous traiter d’#animaux, de monstres, de ce qu’ils voudront, nous sommes une colonie de streptocoques se baladant dans un corps moribond, rongé par la maladie, par la puanteur, par les escarres, les tumeurs. Nous venons mettre un point final à l’agonie. Qu’ils ne nous donnent pas de noms, qu’ils effacent nos identités dans les #médias, dans toutes les couches de la #société, nous n’en avons strictement rien à foutre. Nous sommes l’avant-garde de la destruction finale. C’est pas nous qui les anéantiront totalement. Ils crèveront tous dans leur propre merde, toutes les classes moyennes, toutes les classes riches et tous ces petits soldats des classes populaires aussi flasques que des limaces. Ils ont commencé. Ils tirent sur la corde. Ils disent ce qu’ils veulent. Nous n’invoquons pas leur indulgence, leur compréhension, leur #compassion, ce sens de la justice qu’ils revendiquent pour eux-mêmes mais jamais pour leurs ennemis. Nous ne demandons rien à tes copains. Ils peuvent réprouver le fait que je me vide dans ton cul, ils pourront dire que c’est du viol, ils diront tout ce qu’ils veulent. Leurs soldats, tes collègues, n’ont pas boudé leur plaisir dans les pays où ils sont allés combattre, baisant en douce les jeunes femmes, leur offrant du #Coca, des chewing-gums et des promesses de vie en occident. Vous les soldats de ton camp, vous prenez, vous vous servez avec l’aval de vos institutions internationales corrompues, asservies, à la charrette de la pieuvre mondiale que vous défendez »
Son corps ruisselle. Bertrand claque des doigts pour ordonner que l’on vire Bastien de sa chambre. Dans le jardin, un #combattant s’est endormi sur un transat jaune poussière. Son #arme déposée sur la palissade en bois. Son prénom est David. Mais l’ennemi l’appelle Dangereux. Près de lui, une combattante. Son arme déposée contre la rambarde du petit escalier par lequel on accède à la maison. Du même âge que David : vingt ans. Son prénom est Léa. Mais l’ennemi l’appelle Dangereuse.
Extrait de « Notre #République ». Fiction en cours d’#écriture.
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christophe76460 · 1 year
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LE BAPTÊME BIBLIQUE
#_Le_baptême_biblique #Richard_Andrejewski #Exhortations
BRÈVE DESCRIPTION DU BAPTÊME BIBLIQUE
Notre sujet concerne "une doctrine biblique" d’une extrême importance. Le sujet a déjà fait couler beaucoup d’encre. Il semble qu’on ait déjà tout dit sur cette question.
On a discuté sa nature, sa raison d’être, son but, sa signification. Certains déduisent que c’est un rite facultatif, d’importance très secondaire. D’autres affirment qu’il constitue un acte de foi et qu’il procure la rémission des péchés.
Certains ne baptisent que les adultes. D’autres satisfaire les deux. Cependant nous ne verrons que l’aspect strictement biblique de la question.
C’EST UN COMMANDEMENT
Constatons tout d’abord avec chaque lecteur de la Bible que "le baptême est un commandement émanant du Seigneur lui-même". Ce commandement fait partie d’un "ordre de mission solennel" que Jésus donna à ses disciples en des circonstances non moins solennelles.
En effet, ce jour-là devait décider de l’évangélisation du monde entier, car la mission que reçurent les Apôtres est la suivante : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. » Matthieu 28.19, 20
C’est Matthieu qui nous rapporte les détails de cette ultime entrevue entre le Maître et ses Apôtres, juste avant de retourner auprès du Père, "d’où il est venu vers nous" et "d’où il reviendra à la fin des temps".
L’évangéliste, Marc, nous rapporte cette même scène, d’une manière plus brève sans doute, mais singulièrement plus prenante : « Allez dans le monde entier et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira "et" qui "sera baptisé" sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. » Marc 16.15, 16
UNE ÈRE D’ÉVANGÉLISATION
Environ sept semaines plus tard, on célébrait à Jérusalem une grande fête nationale qui réunissait des milliers de Juifs venus des quatre points cardinaux.
Cette fête célébrait à la fois la moisson nouvelle et la remise des tables de la Loi à Moïse par Dieu lui-même sur le mont Sinaï.
Ce jour-là, "l’Esprit de Dieu descendit sur les Apôtres dans sa plénitude" et ils purent s’adresser à cette foule grouillante, qui ne croyait pas encore au Christ, un message "qui inaugurait du même coup une ère d’évangélisation mondiale".
En effet, "ce premier sermon" qui proclamait "la divinité du crucifié", fut si irrésistiblement convaincant, "si solidement fondé sur les Écritures", qu’après avoir entendu ce discours, « [...] Ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? » Actes des Apôtres 2.37
Quelle fut "la réponse à cette question capitale", à cette question qui décide de toute ?
Pierre leur dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, POUR le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Actes 2.38
La Bible ajoute : « [...] que par beaucoup d’autres Paroles, il rendait témoignage et les exhortait, en disant : Sauvez-vous de cette génération perverse. Ceux qui acceptèrent sa Parole furent baptisés ; et en ce jour-là, furent ajoutées environ trois mille âmes. » Actes 2.40, 41; Actes 2.47
JE BÂTIRAI MON ÉGLISE ....
ARRÊTONS-NOUS ICI POUR FAIRE QUELQUES REMARQUES :
1) La première Église du Christ venait de naître ce jour-là à Jérusalem.
Jésus avait promis : « Je bâtirai mon Église. » Matthieu 16.18
2) Nous pouvons aussi constater que les Apôtres sont en train de "remplir fidèlement leur mission", à savoir "de prêcher la Bonne Nouvelle" et "de baptiser les croyants", car tel avait été le commandement du Christ.
N’oublions pas que nous sommes ici plongés au sein de l’Église primitive. Dans la Bible nous vivons avec ces nouveaux convertis. Et nous écoutons "l’enseignement des Apôtres et leurs commandements dans toute leur pureté".
Les "fausses doctrines" n’ont pas encore fait leur "hideuse apparition". Un seul enseignement prédominait : "Celui des Apôtres-témoins choisis par Jésus-Christ". (Cela va inclure aussi l'apôtre Paul.).
Cet enseignement oral, "nous l’avons aujourd’hui par écrit" dans sa forme permanente et éternelle. Aucun autre enseignement, aucune autre doctrine ou tradition "ne doit venir le supplanter", "le remplacer", "le parfaire", "le modifier" ou "le compléter".
C’est pourquoi il est si important de "se conformer en tous points" aux exemples que nous ont laissés nos prédécesseurs dans la foi, c’est-à-dire les chrétiens du premier siècle, les chrétiens de la Bible.
Comment pourrions-nous encore demeurer dans une assemblée où l'on néglige d'enseigner les Vérités de la Parole divine en les remplaçant par des contrefaçons ?
ÉTAPES VERS LE BAPTÊME :
Or, au premier siècle, toute conversion passait par plusieurs étapes spirituelles successives et complémentaires.
LA PRÉDICATION DE LA PAROLE DEVAIT FAIRE NAÎTRE :
1. LA FOI : (Croire : Jean 8.4 ; 20.31 ; 6.29 ; 3.16 ; I Timothée 3.16),
2. Puis LA REPENTANCE : (Luc 13.3, 5),
3. Également LA CONFESSION : (Actes 8.37 ; Matthieu 10.32, 33).
« C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux. » Matthieu 10.32, 33
4. Venait ensuite LE BAPTÊME : Qui est par-dessus tout "un acte de foi", "d'obéissance à la foi", par lequel le croyant "s’engage pour le Christ" et reçoit :"la rémission de ses péchés".
PRÉDICATION ... FOI ... BAPTÊME ...
« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé ... » (Marc 16.16), avait dit Jésus. « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ POUR le pardon de vos péchés. » (Actes 2.38). Tel fut dorénavant le commandement des Apôtres, sous autorité de l'Esprit-Saint.
Les hommes ont-ils le droit de modifier ce commandement ou d’annoncer le pardon des péchés par un tout autre moyen ?
LE NOUVEAU TESTAMENT DÉCRIT PARLE DÉTAIL PLUSIEURS CONVERSIONS
Elles se ressemblent toutes! Ceux qui "entendent la prédication de la Bonne Nouvelle" après avoir cru, expriment leur foi "par la repentance", suivie "par le baptême" et leur joie après le baptême.
Dans le Livre des Actes des Apôtres, la prédication de l’Évangile et du salut en Christ implique toujours une exhortation ou un commandement au baptême.
UN SEUL EXEMPLE DU CHAPITRE HUIT ILLUSTRERA AMPLEMENT CE FAIT :
Un ministre de la reine Candace d’Éthiopie s’en retourne chez lui sur son char, après les fêtes à Jérusalem. La Bible nous dit que l’évangéliste Philippe s’approcha de lui, s’assit près de lui et lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
Cette expression est plutôt laconique. En effet, en quoi consista sa prédication de la Bonne Nouvelle de Jésus ? Nul ne le saura jamais absolument.
Cependant, ce que nous connaissons c’est la réaction de l’Éthiopien à ce sermon. Or, sa réaction est très significative et très révélatrice de la teneur du sermon qu’il entendit.
En effet, comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau et l’Éthiopien demanda à Philippe : « Voici de l’eau, qu’est-ce qui m’empêche d’être baptisé ? » Actes 8.36
Comment cet homme aurait-il pu poser une telle question à Philippe "si celui-ci ne lui avait pas parlé de la nécessité du baptême" dans le cadre de sa prédication de la Bonne Nouvelle ?
À la question de l’Éthiopien, Philippe dit : « Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L’homme répondit : « Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. » Actes 8.37
On fit alors arrêter le char. Les deux hommes descendirent dans l’eau et Philippe baptisa l’Éthiopien, qui poursuivit sa route rayonnant de joie.
LE BAPTÊME DES ENFANTS
Quelqu’un dira : "Mais j’ai déjà été baptisé lorsque j’étais enfant !" À ce point de notre étude biblique, nous pouvons déjà déduire que cette objection n’est pas fondée sur les Saintes Écritures.
En effet, le Nouveau Testament ne contient aucune allusion directe ou indirecte au baptême d’enfants ... et cela pour une raison plus que logique : Le baptême est un acte qui engage toute la personnalité.
C’est un acte de la volonté, du coeur et de l’âme. Or, comment un enfant peut-il exprimer sa foi, s’il en a une, ou se repentir, s’il en ressent le besoin ? L’enfant subit le baptême plutôt que "d’en être un sujet pleinement conscient et consentant".
Le livre des Actes des Apôtres nous rapporte que ceux qui crurent à la Parole en Samarie se firent baptiser, hommes et femmes. (Actes 8, 12)
Comme il aurait été facile au rédacteur du livre des Actes de nous dire qu’hommes, femmes et enfants se firent baptiser, pour insister "sur le succès de la prédication de l’Évangile", car c’est bien là le but de ces détails.
Mais la Bible nous dit que ceux qui se firent baptiser sont "ceux qui crurent". C’est pourquoi il ne mentionne que les hommes et les femmes.
Le baptême d’enfants est clairement "une pratique inventée par les hommes". Elle n’a aucun fondement dans les Écritures. Elle est illégitime et doit être rejetée comme telle "par ceux qui aiment et respectent la Parole de Dieu".
LE BAPTÊME PAR IMMERSION
À cela nous pouvons, nous devons ajouter que le baptême biblique est une immersion complète dans l’eau. C’est ainsi que le Christ a été baptisé du baptême de Jean-Baptiste.
En effet, la Bible nous dit que Jean baptisait à Énon parce qu’il y avait là beaucoup d’eau.
Notre dictionnaire Larousse lui-même témoigne du fait que le mot baptême veut dire immersion parce qu’à l’origine, "on baptisait en plongeant dans l’eau".
Dans "L’Exposition des mots du Nouveau Testament", par Vine’s, explique que dans le Grec, le mot baptême vient du mot "Baptizo", qui veut seulement dire "Immersion".
* Le baptême de Jésus était pour rendre témoignage aux Juifs que c’était Jésus qui ôterait les péchés du monde. (Jean 1, 26-31) : Le Messie quoi !
ET POUR ACCOMPLIR CETTE DROITURE
Contrairement à nous, Jésus n’était pas baptisé pour la rémission des péchés. Pourquoi avoir changé ce qui était à l’origine ?
On a ainsi changé non seulement la forme du baptême en substituant l’aspersion à l’immersion, mais aussi le sujet au baptême en préférant les enfants aux adultes, à tel point que pour la plupart, l’idée de baptiser un adulte par immersion passe pour être parfaitement ridicule.
* D'autres attribuent le salut par la foi seule, avant même le baptême d'eau, rendant ainsi la puissance de l'Évangile nulle. Par des versets isolés de leur contexte on réussi à tricoter des doctrines contraire à la Parole de Vérité.
Il ne reste plus qu’à changer le but du baptême en ne lui attribuant qu’une valeur symbolique. Cependant, le commandement de Christ demeure : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. »
CONCLUSION
Qui oserait dire, après avoir lu le Nouveau Testament de Jésus-Christ, que le baptême n’est pas nécessaire au salut ?
Le seul fait que Jésus l’ait expressément prescrit en fait un dogme, c’est-à-dire un point fondamental de la doctrine du salut.
"C’est par le baptême qui suit la foi et la repentance et par lui seulement" que le croyant entre en contact avec le sang de Christ qui le purifie de tout péché , et pas autrement.
L’apôtre Paul écrira : « Ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec Lui. » Colossiens 2.12)
« Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Christ-Jésus ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. » Galates 3.26,27
Chers amis, prenez la peine d’étudier cette question sérieusement. Il s’agit de faire un choix entre le commandement du Christ et la tradition des hommes ...
Je vous laisserai aujourd’hui sur l’évocation de l’apôtre Paul alors qu’il n’était encore que Saul de Tarse, le persécuteur de l’Église.
Il vient de rencontrer le Seigneur dans une vision, sur le chemin de Damas. « Comme il était en chemin et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui.
Il tomba par terre et entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ?
Et le Seigneur dit : Moi, je suis Jésus que tu persécutes, [il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tout tremblant et stupéfait il dit : Seigneur que veux-tu que je fasse ?
Alors le Seigneur lui dit] : Lève-toi, entre dans la ville, et l’on te dira ce que tu dois faire. » Actes 9.1-6
Le choc de cette rencontre extraordinaire le plonge dans un état de prostration et de profond repentir. Il reste ainsi pendant trois jours sans manger ni boire. N’importe qui l’aurait exaucé en le voyant si sincèrement ému, perplexe et repentant.
Il restait cependant quelque chose à faire ... et c’est l’un des disciples, Ananias qui le lui rappela : « Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. » Actes 22.16
« C'était une figure du baptême qui vous sauve, à présent, et par lequel on ne se débarrasse pas de la souillure de la chair, mais qui est la demande (adressée) à Dieu d'une bonne conscience, par la résurrection de Jésus-Christ. » I Pierre 3.21)
« Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés. » Actes 2.47
« Comme le Christ a aimé l'Église et s'est livré lui-même pour Elle, Afin de la sanctifier par la Parole après l'avoir purifiée par le baptême d’eau, Afin de faire paraître devant Lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. » Éphésiens 5.25-27
* SVP, ne jamais prendre un texte hors de son contexte dans lequel il a été cité pour en faire un prétexte.
Voici ce que dit le l'ensemble des versets concernant le "geôlier et sa famille" : « Il les mena dehors et dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille.
Et ils lui annoncèrent la Parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison. Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens. » Actes 16.30-33
Pierre dit encore après Actes 2.38 : « Les six frères que voici m’ont accompagné, et nous sommes entrés dans la maison de Corneille.
Celui-ci nous raconta comment il avait vu dans sa maison l’ange qui se présentait et disait : Envoie chercher, à Jaffa, Simon surnommé Pierre, qui te dira des Paroles par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison. » Actes 11.12-14
Richard ANDREJEWSKI
Éditions CEB, Éditions Centre d’Enseignement Biblique
Barry Baggott
Texte formaté en format 8.5 x 11 édité et adapté par Gilles Boucher
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