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#signification des pierres
esoterique-fr · 2 months
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Pierre naturelle - Maât vitae - Ateliers Pleine Lune - Lannion
Un atelier “Pierre Naturelle” a été présenté par Sarah Toussaint-Piquard de chez “Maât vitae” aux Ateliers Pleine Lune à Lannion, dans les Côtes d’Armor en Bretagne. Découvrez ci-dessous le reportage vidéo. Atelier “Pierre naturelle” avec Sarah Toussaint-Piquard de chez “Maât vitae” Le samedi 24 février 2024, Sarah Toussaint-Piquard, Lithothérapeute et praticienne en soin énergétique, a fait…
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Pierres 7 chakras: Guide Complet D'utilisation
Pierres 7 chakras: Guide Complet D’utilisation
Les pierres de guérison permettent d’agir sur notre humeur et notre énergie interne. C’est le cas des pierres  naturelles 7 chakras qui agissent sur nos centres d’énergie du corps humain. Mais, quelles sont les vraies pierres des 7 chakra? Comment agissent-elles sur nos chakras et surtout, pourquoi devons-nous en porter ? Nous avons des connaissances sur le sujet qui nous permettent de partager…
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fieriframes · 3 months
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[Farewell vicious night. The Ancient Fire calls your name. The invisible spiral will always remember the responders to the Midnight Caller. The ones who write the stories. And to whom the stories go. Perhaps the eternal moon will rise again. Perhaps the darkness has reached its end.]
XIV - La Ville Invisible
Après être arrivé au lieu où se confondent existence et non-existence, une porte verte est apparue, invoquée là depuis les plaines pastorales de la plus ancienne Arcadie. J'ai chanté à la porte ces paroles qui précédaient les ténèbres : Daphnis ego in silvis, hinc usque ad sidera notus.
Des années de mystère m'avaient amené à ce seul paragraphe. Un voyage où, à chaque étape du chemin, j'espérais une conclusion, mais j'ai reçu davantage de questions à la place. Cette fois ne faisait pas exception.
Je l'ai répété encore et encore dans mon esprit. C'était enivrant. Ça ressemblait à une incantation pour des esprits puissants, comme écrit dans les livres. Mais les esprits ne sont jamais venus à moi. Même mes rêves avaient commencé à échapper à ma mémoire, comme l'amnésie dans une berceuse.
J'ai appris autant que possible sur la partie la plus significative du paragraphe : Daphnis ego in silvis, hinc usque ad sidera notus. Je fus Daphnis, habitant des bois, d’où mon nom s’est élevé jusqu’aux cieux. Cette épitaphe qui apparaît sur de nombreuses pierres tombales arcadiennes. Les origines mêmes de l’expression Et In Arcadia Ego. Les mots qui ont précédé les ténèbres.
J'ai appelé Mars Éditions encore et encore, personne ne répondait. Je suis allé au 12 Rue Jacob, mais l'enseigne au néon était éteinte et il n'y avait personne à l'intérieur. J'ai appelé The Library of Babel à Londres où j'ai acquis Nuit Sans Fin, sachant exactement à quoi m'attendre. C'est-à-dire pas de réponse.
Il me semblait que j'étais vraiment seul.
Dès le début, on avait eu l’impression que quelqu’un, ou peut-être l’univers, essayait de parler sans voix. Si j'étais honnête avec moi-même, aussi fou que ça puisse paraître, j'avais l'impression que Leonora elle-même essayait de me dire quelque chose. Chaque fois que j’arrivais dans une impasse, j’avais l’impression de la laisser tomber.
Cette ultime impasse n’a fait qu’intensifier mon intérêt pour cette phrase latine particulière et tout ce qui l’accompagnait. J'ai plongé non seulement dans le monde de l'épopée romaine et de la mythologie celtique, mais aussi dans celui de Leonora et d'autres artistes surréalistes. Livres, expositions, cours du soir, documentaires, tout ce que je pouvais trouver.
Je dois admettre que le rayon de ce nouvel intérêt s'est élargi de jour en jour et j'ai découvert de nouvelles avenues et de nouveaux mystères à explorer. Remedios Varo, Dorothea Tanning, Noëmi Manser, Kati Horna, Hilma af Klint, Julia Soboleva ont tous transformé ma vie en un rêve ambulant et ont ajouté une touche de magie à ma façon de penser et de voir le monde. Comme si mes yeux s'étaient ouverts sur “l'autre Paris”, l'invisible, les passages secrets entre les couches.
Malgré cela, Leonora ne m'a jamais quitté. J'ai une obligation envers elle que je n'ai pas remplie. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, mais j'espère plus que tout qu'un jour je pourrai répondre à l'appel. Que si je peux enfin être là pour elle. Pour son esprit. Pour jouer mon rôle. Il y a une raison pour laquelle elle m'a trouvé, mais je ne la connais pas encore.
En attendant, je la garde dans ma vie. Dans mes rêves, en cette nuit sans fin. 𑁍
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raisongardee · 5 months
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"Il faut savoir concevoir ce qui est autre – se doter d’yeux nouveaux et d’oreilles nouvelles pour des choses perdues dans le lointain, devenues invisibles et muettes. Ce n’est qu’en remontant aux significations et aux visions qui prévalaient avant l’établissement des causes de la civilisation présente, qu’on pourra disposer d’un point de référence absolu, d’une clé pour comprendre effectivement toutes les déviations modernes – et pour trouver en même temps la tranchée imprenable, la ligne de résistance infranchissable destinée à ceux auxquels il sera donné, malgré tout, de rester debout. Seul compte, aujourd’hui, le travail de ceux qui savent se tenir sur les lignes de crête : fermes sur les principes ; inaccessibles à tout compromis ; indifférents devant les fièvres, les convulsions, les superstitions et les prostitutions sur le rythme desquelles dansent les dernières générations. Seule compte la résistance silencieuse d’un petit nombre, dont la présence impassible de "convives de pierre" sert à créer de nouveaux rapports, de nouvelles distances, de nouvelles valeurs, à construire un pôle qui, s’il n’empêchera certes pas ce monde d’égarés et d’agités d’être ce qu’il est, permettra cependant de transmettre à certains la sensation de la vérité – sensation qui sera peut-être aussi le déclic de quelque crise libératrice."
Julius Evola, Révolte contre le monde moderne, trad. Philippe Baillet, 1934.
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orageusealizarine · 8 months
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Lire la volupté (je ne l'entends pas) mes larmes sont pour d'autres textes d'autres mots d'autres voix j'ai l'habitude j'ai perdu la délicatesse des jours de pluie j'ai gagné la tendresse des bras j'ai donné chair au langage j'ai voulu que mon esprit fasse chair et il était pour toi chair comme verbe être et non faire la mélodie douce m'a écorchée les jambes et les bras dans les ronces belles du discours dire savoir fermer les yeux à la lisière du faire se perdre ou plutôt se rencontrer plus que soi-même dans le sous-bois les bêtes ont reniflé mes paumes je suis des leurs je suis hors du temple enlacée aux lianes arrêtée pour un temps l'immobilité des pierres et du sang dans mes veines d'autres ont posés leurs griffes sur mon corps les fourrures qui ornent mon cou de reine déchue dans la cohue un meurtre et rien qui ne le fasse arrêter pas de signalement les dents ensanglantées les cuisses j'ouvre les yeux sur le dérisoire chant du mépris l'acte cérémoniel répété pour d'autres noces divertissements flétrissures l’abêtissement des corps sans signification l'attente insupportable d'être achevée pour le plaisir d'un autre et réclamer son dû ou laisser faire en attendant l'orage qui n'épargne ni les prophètes ni les impuissants j'ai roulé dans la terre pour fusionner avec les plantes donner laisser ma fécondité aux arbres se partager le printemps comme dans une autre vie et à une autre époque ailleurs les bourgeons fleurissaient sur les corps et nous nous souvenions de nos vies antérieures comme d'une aube renaissante tes bras avaient du feu et tes doigts étamines à la cheville fardée nous aurions su offrir et contempler nos âmes sur le seuil d'un baiser que nous réapprenons en suçant des étoiles et des brindilles mouillées
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sofya-fanfics · 6 months
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Le livre de son enfance
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Fandom : Outlander
Relationships : Brianna & Frank, Brianna & Jocasta
Voici ma participation pour le Comfortember 2023 pour le prompt : Livres.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Ce livre avait une signification particulière pour Brianna. C’était le livre que son père, Frank, lui lisait quand elle était enfant. Il le lui lisait quand elle était triste ou malade. Ce livre la réconfortait toujours.
Disclaimer : Outlander appartient à Diana Gabaldon.
@comfortember
AO3 / FF.NET
Brianna entra dans la bibliothèque de Jocasta et regarda autour d’elle. Il y avait des dizaines et des dizaines de livres rangés soigneusement sur les étagères. Il y avait une cheminée et deux fauteuils devant la fenêtre. À cause de sa cécité, cela faisait plusieurs années que Jocasta n’avait pas pu profiter de la bibliothèque.
Cela faisait une semaine que Brianna était chez sa tante. Elle vivait dans l'angoisse. Chaque jour, elle imaginait tous les scénarios les plus horribles sur ce qui pouvait arriver à Roger. Elle était enceinte, l’homme qu’elle aimait était peut-être mort. Elle avait du mal à se sentir à l’aise chez Jocasta, malgré le fait que sa tante fasse tout pour l’aider à se sentir bien. Mais elle était loin de chez elle et de son époque. Elle était loin de tout ce qu’elle connaissait.
En s’installant chez Jocasta, sa tante lui avait dit qu’il pouvait lire autant de livre qu’elle le voulait et Brianna ressentait le besoin de se changer les idées. Elle regarda les tranches des différents livres sur les étagères, lorsqu’un livre attira son attention. Elle le prit et regarda la couverture. Le titre était écrit en gros et en doré. Les Contes de ma mère l'Oye. Elle l’ouvrit et lut sur la première page la date d’impression. Elle datait de 1729. Elle tenait dans ses mains l’une des premières éditions anglaises.
Ce livre avait une signification particulière pour elle. C’était le livre que son père, Frank, lui lisait quand elle était enfant. Il le lui lisait quand elle était triste ou malade. Ce livre la réconfortait toujours. Elle le feuilleta et toucha délicatement du bout des doigts la page sur laquelle elle s’était arrêtée.
Son père lui manquait, en particulier dans ces moments difficiles qu’elle vivait. Même si elle savait désormais qu’il n’était pas son père biologique, il était celui qui l’avait élevé et qui avait pris soin d’elle. Elle était proche de lui et souvent elle avait l’impression qu’il était le seul à pouvoir la comprendre.
Depuis qu’elle avait traversé les pierres, elle se demandait ce qu’il penserait de ce qui lui était arrivée. Elle était certaine d’une chose. Jamais il ne lui aurait dit les horreurs que Jamie lui avait dit. Elle lui en voulait et même s’il faisait tout pour se faire pardonner en partant à la recherche de Roger, elle n’avait pas la force de lui pardonner.
« Brianna ? »
Elle se retourna et vit Jocasta entrer dans la pièce.
« Oui, ma tante ? »
Jocasta sourit et se dirigea vers elle, guidée par le son de sa voix.
« Ulysses m’a dit que tu étais ici. Je suis venue voir si tu allais bien. »
Brianna sourit tendrement. Même si elle savait que sa situation était des plus délicates pour des personnes du XVIIIème siècle, Jocasta c’était toujours montrée chaleureuse et bienveillante envers elle.
« Tout va bien ma tante.
-Je suis contente de te savoir ici. Cela faisait longtemps que cette pièce n’avait pas servi. Est-ce que tu as trouvé un livre qui te plaît ?
-Oui. Les Contes de ma mère l'Oye. C’est un livre que j’aimais énormément quand j’étais enfant.
-Ma fille aimait également ce livre, dit Jocasta avec de la tristesse dans le regard. Pourrais-tu me le lire ? »
Brianna sourit et acquiesça. Elle s’approcha de sa tante, lui donna le bras et la conduisit jusqu’à l’un des fauteuils. Brianna s’assit en face d’elle et ouvrit le livre à la première page. Elle commença sa lecture à Jocasta. Comme à chaque fois, ce livre la réconfortait. Elle se sentait un peu mieux et grâce à ce livre, elle avait l’impression que Frank était auprès d’elle.
Fin
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languagestoday · 10 months
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Les runes vikings sont un ancien système d'écriture qui est originaire des cultures nordiques et germaniques pendant l'âge viking (8e-11e siècle). Ces symboles énigmatiques, typiquement inscrits sur des pierres, du bois ou du métal, continuent de captiver le public moderne avec leur beauté mystérieuse et leur riche histoire.
L'alphabet runique, connu sous le nom de Futhark, est composé de 24 caractères, chacun avec son propre nom et le son correspondant. Les premières inscriptions runiques connues remontent au 2e siècle et elles ont été utilisées à diverses fins, allant de la commémoration d'événements importants au marquage de tombes ou de possessions personnelles.
L'un des aspects les plus intrigants des runes vikings est leur signification mystique et divinatoire. On croyait que les runes possédaient des propriétés magiques et étaient souvent utilisées pour des lots ou des divinations afin de chercher des conseils ou d'obtenir des idées sur l'avenir. Les pierres rouges, en particulier, servaient de puissants monuments qui transmettaient des messages, honoraient les défunts ou invoquaient les bénédictions des dieux.
Les runes vikings ne sont pas seulement une forme d'écriture mais aussi une fenêtre sur la culture et l'état d'esprit viking Ils reflètent la profonde connexion des Vikings avec la nature, leurs croyances dans les dieux et le surnaturel, et leur esprit guerrier. L'étude des inscriptions runiques, de leur signification et de leur contexte culturel apporte des idées précieuses sur l'âge viking et éclaire leur langue, leur religion et leur mode de vie.
Aujourd'hui, les runes vikings continuent d'inspirer des interprétations modernes dans l'art, la littérature et la culture populaire, servant de symbole de mystère, d'aventure et d'héritage Que vous soyez un passionné d'histoire, un fan de la mythologie nordique ou simplement captivé par la beauté de ces symboles anciens, plonger dans le monde des runes vikings est un voyage fascinant dans le passé, où les secrets des Vikings attendent d'être découverts et appréciés.
The elder futhark are all magical symbols and not really intended to write with, even though people do. The Younger Futhark was developed for writing which is why most runestones use it.
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presentslointains · 9 days
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Les vertus de la pierre de lune de Madagascar
La pierre de lune est associée à plusieurs vertus et significations, souvent enracinées dans les croyances anciennes et la spiritualité :
Intuition et sagesse : La pierre de lune est réputée pour stimuler l'intuition et favoriser la clarté mentale. Elle est souvent utilisée comme une pierre de guidance spirituelle, aidant à percevoir les vérités cachées et à prendre des décisions en accord avec son moi intérieur.
Équilibre émotionnel : En harmonisant les émotions, la pierre de lune est associée à l'équilibre émotionnel et à la stabilité. Elle peut apaiser les sentiments de stress, d'anxiété et de nervosité, favorisant ainsi le calme intérieur et la paix d'esprit.
Croissance personnelle : La pierre de lune est souvent utilisée comme une pierre de croissance personnelle et de développement spirituel. Elle encourage l'évolution de soi, la confiance en ses capacités et la découverte de son potentiel caché.
Féminité et fertilité : En raison de sa connexion symbolique avec la lune et la déesse féminine, la pierre de lune est souvent associée à la féminité, à l'intuition féminine et à la fertilité. Elle est considérée comme une pierre porte-bonheur pour les femmes enceintes ou celles qui cherchent à concevoir.
Protection et harmonie : La pierre de lune est également réputée pour ses propriétés protectrices, éloignant les énergies négatives et renforçant l'aura de celui qui la porte. Elle favorise l'harmonie dans les relations et crée un environnement émotionnellement sûr et positif.
Il est important de noter que ces croyances sont basées sur des traditions anciennes, des pratiques ésotériques et des expériences individuelles, et ne sont pas nécessairement soutenues par des preuves scientifiques. Cependant, pour de nombreuses personnes, la pierre de lune représente un symbole puissant de spiritualité, de guérison et de croissance personnelle. https://presentslointains-madagascar.com/
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fashionbooksmilano · 2 months
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Herbin
textes : Claire Berchiche, Geneviève Claisse, Patrice Deparpe, Christian Derouet, Nathalie Gallissot, Serge Lemoine, Jacqueline Munck, Dominique d’Orgeval, Arnaud Pierre, Dominique Szymusiak.
Bernard Chaveau Editeur, Paris 2012, 272 pages, 24x30cm,  330 color illustrations, ISBN 9782363060747
euro 60,00
email if you want to buy [email protected]
Catalogue de l'exposition "Auguste Herbin", présentée au musée Matisse du Cateau-Cambrésis (2012).
Né, comme son concitoyen, au milieu des métiers à tisser, il est l'un des maîtres incontestés de la couleur. Il participe aux grandes révolutions fauves puis cubistes.
Après la première guerre mondiale, il devient l'un des principaux protagonistes des grands mouvements de l'abstraction, en particulier « Abstraction - Création » et les « Réalités Nouvelles ». Fondateur de l'abstraction en France, il a marqué le siècle de façon magistrale.
L'exposition regroupeune sélection significative d'environ 250 oeuvres, aujourd'hui conservées dans les grands musées et collections privées occidentaux européens et américains, autour de la collection du musée Matisse, enrichie d'année en année et première collection au monde de cet artiste.
19/03/24
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La nature, un joli mot et souvent une illusion ! Qu’est-ce donc au juste ? La rose, éclose ce matin dans mon jardin, est-elle la nature ? Oui et non. Oui, pour cette raison qu’elle pourrait peut-être vivre et se renouveler sans mon secours. Non, dans la mesure où elle est une « fabrication » de jardiniers savants, sans qui elle ne serait pas ce qu’elle est. Alors, qu’est-ce que la nature ? Réponse : c’est ce qui existe et vit de son propre mouvement, sans l’intervention humaine ou malgré elle. Selon la définition d’Aristote, c’est ce qui possède en soi son principe de devenir. Le vent, les marées, les vipères, les bécasses, les chevreuils, les guêpes, les renards, les friches, le ruissellement de l’eau après la pluie sont de la nature. Mais ni le massif de roses, ni le champ de blé transgénétique, ni le verger aseptisé ne sont plus tout à fait de la nature et ils le seront de moins en moins. Ils sont de la nature domestiquée, sous perfusion, la seule que les humains tolèrent.
Jour après jour, des chercheurs pénètrent quelques nouveaux secrets, se substituant à la nature pour l’exploiter, la contraindre ou la changer. Hier, clonage d’une brebis, aujourd’hui fécondation d’un souris sans père… Il est intéressant de savoir par quel processus mental nous en sommes arrivés à ce point. Pour cela nous pouvons nous référer à l’étude de Pierre Hadot, Le Voile d’Isis. Essai sur l’idée de Nature (Gallimard, 2004). Cette étude explore l’idée contrastée que les Européens se sont faits de la Nature depuis 3000 ans. Rappelons que Pierre Hadot a été le titulaire de la chaire de philosophie antique au Collège de France, auteur entre autres de La philosophie comme manière de vivre (Livre de Poche, 2003).
Dans Le Voile d’Isis, pour rendre compte de nos relations avec l’idée de nature, Pierre Hadot examine les interprétations successives données au célèbre aphorisme d’Héraclite : « La Nature aime à se cacher ». Cet examen commence avec Homère, deux siècle au moins avant Héraclite. C’est en effet dans l’Odyssée que l’on trouve pour la première fois le mot et le concept de nature que les Grecs nomment physis (d’où vient physique). Chez Homère et dans la pensée grecque avant Platon, le mot physis (nature) désigne la force animatrice du cosmos et de la vie : la nature d’un végétal, celle d’un animal ou celle d’un homme. La physis est toujours nature de quelque chose.
A partir de Platon et d’Aristote, le mot change de sens. Il désigne moins la force que son résultat. Et la Nature, désormais dotée d’une majuscule, se personnalise, devenant en quelque sorte synonyme de l’univers (cosmos) et de son principe organisateur. Ainsi l’adage d’Héraclite prendra-t-il la signification désormais courante : la Nature porte en elle des « secrets » devant lesquels les hommes se divisent. Les uns veulent les percer avec plus ou moins de curiosité et de violence, les autres tiennent à en respecter le mystère et en faire une source de joie et de sagesse. Pour caractériser ces deux dispositions qui ont traversé l’histoire de la pensée européenne, Pierre Hadot s’appuie sur les mythes de Prométhée et d’Orphée. Voyant dans la Nature une ennemie et plus tard une matière désenchantée, le premier cherche à lui faire avouer ses secrets pour la transformer en instruments de puissance. L’autre mythe, celui d’Orphée, s’élève contre cette violence « contre nature », préconisant avec Lucrèce, Spinoza, Goethe ou Nietzsche de se fondre dans son immanence et d’en respecter la « pudeur ».
Contrairement à la légende, les hommes sont rarement les amis de la Nature. Sauf les peuples chasseurs. En Europe, ceux-ci nous ont laissé le témoignage admirable des grottes ornées de représentations animales. Le plus souvent, les hommes se défient de la Nature. Ils en ont peur, même quand ils prétendent la protéger. La Nature, les hommes d’aujourd’hui l’aiment éventuellement dans les poèmes ou dans les jardins ratissés, c’est-à-dire dans sa négation. Quand elle est vraie, vivante, sauvage, inquiétante, ils la fuient, la combattent et la détruisent. Elle leur répugne et les effraye.
La Nature nous angoisse, et pas seulement par ce qu’elle révèle de redoutable : la nuit, seul en forêt, en mer ou en montagne dans la tempête. La Nature nous angoisse surtout parce qu’elle est inexplicable. Elle est réfractaire à notre entendement. Elle échappe au principe de raison qui veut que toute chose ait une raison d’être qui l’explique. Pourquoi le monde ? Parce que… dieu par exemple. Pourquoi Dieu ? Parce que le monde… Mais qu’est-ce qui nous prouve que la raison ait raison ? Pourquoi le mystère du monde se laisserait-il percer par la petite raison des hommes ? Comment et pourquoi pourrions-nous tout comprendre, tout expliquer, puisque ce « tout » nous précède, nous contient et nous dépasse ?
Ce qui nous déroute et nous inquiète c’est que la Nature ne poursuit aucun but. Elle ne nous écoute pas. Elle ne nous demande rien. Elle ne s’occupe pas de nous. Elle n’a pas été créée pour nous. Mais elle nous englobe. Elle est libre. Rien d’extérieur à elle ne la gouverne. Selon le mot de Lucrèce, elle est à la fois incréée et créatrice. Elle est sans pensée, sans conscience, sans volonté.
Nul n’a mieux traduit l’angoisse et même l’horreur de la Nature que Jean-Paul Sartre dans son roman philosophique La Nausée (1938). On sait que, dans un court essai publié en 1946, Sartre définissait son existentialisme comme un humanisme. Par humanisme, il entendait une forme de cartésianisme qui pose l’homme au centre de la création. La certitude du « Je pense, donc je suis » est pour lui la base de l’existentialisme. « Mais pourquoi est-ce que je pense ? » Son existentialisme affronte à cet instant le caractère injustifiable de l’existence. Reprenant l’interrogation de Leibniz, il répond : il n’y a aucune raison pour qu’il y ait quelque chose plutôt que rien. Sartre est un rationaliste désenchanté.
Roquentin, héros existentialiste de La Nausée, reste cartésien. Mais, comme Sartre, c’est un rationaliste révolté. Il découvre en effet que la raison ne peut répondre de l’existence concrète. La galet que Roquentin tient dans sa main en se promenant le long du rivage fait naître en lui la nausée. Il aura beau définir les propriétés du galet, sa composition minérale, sa couleur, sa forme et autres abstractions, son existence reste totalement inexplicable. Pourquoi un galet plutôt que rien ?
Cependant, pour un humaniste exaspéré comme Roquentin, un galet est moins irritant qu’un arbre. La crise nauséeuse de Roquentin atteint son sommet pendant sa promenade dans un parc où il rencontre un marronnier. Le silence de l’arbre, sa pose immuable, ses racines dans le sol, ses branches dans le ciel, son refus implicite de réduire son existence à un concept, tout cela offense Roquentin, l’emplit de dégoût. Accablé par l’examen d’une racine du marronnier ; Roquentin lui donne un coup de pied, sans parvenir à entamer l’écorce.
Pour un esprit rationaliste, un galet est philosophiquement opaque. Un arbre l’est encore plus. Roquentin est enfermé dans les limites de la conscience humaine, au-delà desquelles existe la Nature, indépendante, autonome, indifférente. Or, ce qui échappe au monde de l’intelligibilité humaine, de l’intelligibilité mathématique, le terrifie. Roquentin est donc condamné à la ville, ultime forteresse de l’humanisme et de la rationalité. Dans une ville, si l’on choisit ses heures, on ne rencontre que des minéraux, les moins inquiétants des existants. Mais Roquentin sent qu’un jour, comme dans les prédictions de Vico, la végétation triomphera de la ville. Cela le remplit de terreur.
Ce qui est horreur pour Sartre est joie pour Giono. Le contraste entre l’imaginaire de ces deux écrivains souligne celui de deux façons opposées de percevoir la Nature. Dans une nouvelle datée de 1932, le romancier du Chant du monde se laisse aller à un rêve un peu fou qu’il ne faut pas prendre pour une anticipation, mais pour une songerie panthéiste : « Il n’y aura de bonheur pour vous que le jour où les grands arbres crèveront les rues, où le poids des lianes fera crouler l’obélisque et courbera la Tour Eiffel ; où, devant les guichets du Louvre on n’entendra plus que le léger bruit des cosses mûres et des graines sauvages qui tombent ; le jour où, des cavernes du métro, des sangliers éblouis sortiront en tremblant de la queue… » (Solitude de la pitié, 1932).
A la suite de Leibniz, Sartre s’inquiète jusqu’à la nausée de ne pouvoir expliquer le pourquoi du monde. Pourquoi y a‑t-il quelque chose au lieu de rien ? Giono, lui, regarde le monde. Il ne le pense pas, il ne l’interroge pas, il le perçoit et le goûte. Il ne tente pas de l’enfermer dans un discours. Il se promène, il contemple. Il se laisse pénétrer par cette évidence, cet émerveillement : il y a quelque chose, et non pas rien ! Ce quelque chose est sans “pourquoi”. On songe à la fin de L’Etranger, roman pourtant très nihiliste d’Albert Camus, dont le héros, à la veille de mourir, éprouve une sensation inattendue : « La merveilleuse paix de cet été endormi entrait en moi comme une marée… »
Nous avons tous vécu, je l’espère (et les chasseurs peut-être plus que d’autres), de tels instants de plénitude dans la contemplation de la Nature. C’est ce que Romain Rolland appelait le « sentiment océanique ». Un sentiment d’union indissoluble avec la Nature, ce que les lointains Orientaux appellent « le grand Tout ». Ce n’est souvent qu’un sentiment. Mais il arrive que ce soit plus. Que ce soit une expérience bouleversante, un état modifié de la conscience. Expérience de l’unité entre soi et la Nature.
La contemplation des arbres, de la forêt, de la montagne, de la mer ou du ciel étoilé, rend l’ego dérisoire. « Quel calme, soudain, quand l’ego se retire ! » (Comte-Sponville). Il n’y a plus que l’être immense de la Nature au sein de laquelle on se sent immergé. Dans son livre La Mystique sauvage (PUF, 1993), Michel Hulin caractérise cette expérience par « le sentiment d’être présent ici et maintenant au milieu d’un monde lui-même intensément existant. »
Les hommes ne sont pas pour autant des pierres ou des animaux. Le sentiment d’être uni à la Nature ne signifie pas que l’on se fond dans un chaos indistinct. Mais bien au contraire que l’on observe les distinctions de la Nature. Au début de la Théogonie, Hésiode montre fortement que la vie, sans ordre, se détruit. Zeus et les dieux olympiens, figures du principe d’ordre, sont venus ordonner le cosmos pour permettre la vie. Et celle-ci fonctionne par distinction et séparation.
Commentaires de Paul Mazon dans sa traduction de la Théogonie (Belles Lettres, 1982) : « La force mystérieuse qui fait naître la vie, si rien ne vient la régler et la contenir, ne crée que confusion et mort : elle détruit aussitôt ce qu’elle vient de mettre au jour. » C’est le sens du mythe d’Ouranos, puis de sa mutilation par Cronos, enfin de la victoire de Zeus sur ce dernier.
A l’instar des dieux eux-mêmes qui ne sont pas extérieurs à la création et sont le reflet du cosmos, les hommes sont des êtres de la Nature, dont ils ne peuvent être isolés. C’est ce que manifeste Homère dans quelques vers célèbres de l’Iliade : « Comme naissent les feuilles, ainsi font les hommes. Les feuilles, tour à tour, c’est le vent qui les épand sur le sol, et la forêt verdoyante qui les fait naître quand se lèvent les jours du printemps. Ainsi des hommes : une génération naît à l’instant même où une autre s’efface » (Iliade, VI, 146).
Dans les temps anciens, chantés par Hésiode, Homère ou Ovide, les ancêtres des Européens respectaient la Nature, même s’ils en craignaient les dangers. Ils avaient la conscience intime de l’unité du monde ressenti comme une harmonie de conflits. Ils se savaient eux-mêmes dépendants des forces qui en commandent les équilibres. La Nature avait une âme. Elle était animée. Elle manifestait en toute chose son universelle divinité. Les bois, les landes et les sources étaient peuplés de nymphes, de farfadets ou de fées. Et les hommes en respectaient la sacralité.
Dans une des plus fameuses légendes du Nord, ayant tué le dragon et goûté son sang, Sigurd comprend le chant des mésanges. Nos mythes et nos rites cherchaient une coïncidence entre les œuvres humaines et l’image d’un cosmos ordonné. La disposition circulaire du temple solaire de Stonehenge reflétait ainsi l’ordre du monde, symbolisé par la course du soleil, son éternel retour à la fin de la nuit et à la fin de l’hiver. Elle figurait l’anneau de la vie unissant la naissance à la mort. Elle représentait aussi le cycle éternel des saisons.
Malgré les ruptures avec cet ordre ancien introduites par le christianisme, la construction des églises romanes ou gothiques répondait encore aux anciens symbolismes. Bâties sur d’antiques sites sacrés, elles en assuraient la perpétuation. Elles continuaient d’être « orientées » par rapport au soleil levant, et leurs sculptures étaient toutes bruissantes d’un bestiaire fantastique. Dans son impressionnant jaillissement, la futaie de pierre des nefs gothiques était la transposition des anciennes forêts sacrées.
Pourtant la rupture fondamentale cheminait, qui dissociait les humains de la nature et postulait l’idée vaniteuse et peu sensée que l’univers avait été créé pour les hommes seuls. En définissant l’homme comme « maître et possesseur de la nature », en voyant dans les animaux des « machines », Descartes ne fit que théoriser ce qu’avait préparé la séparation d’avec la nature inhérente aux religions monothéistes. Il exprimait la logique du nihilisme, anticipant sur l’arrogance technique et la manipulation du vivant. Il annonçait l’univers de la mégapole universelle, édifié sur la haine de la Nature.
Plus l’homme est « moderne », c’est-à-dire urbanisé, plus sa détestation de la Nature grandit. Il croit aimer les animaux en condamnant par exemple les chasseurs, sans voir qu’il obéit ainsi à une morale compassionnelle étrangère à la nature. Sans comprendre que la mort fait partie de la vie. Sans savoir de surcroît que, dans la Nature, la mort de l’animal sauvage est toujours cruelle, rongé qu’il est par des parasites et la maladie, dévoré vivant par des prédateurs. La mort foudroyante en plein vol, en pleine course ou au repos, sous les plombs ou la balle du chasseur, oui, cette mort donnée est autrement clémente.
En réalité, ce que l’homme « moderne » déteste dans le chasseur, sans d’ailleurs bien tout comprendre, c’est la part d’animalité, de vraie nature et de sauvagerie encore préservée en lui.
Dominique Venner
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miraakhalid · 4 months
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@cairo-top-tours
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aurevoirmonty · 4 months
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"Par 'tradition', nous entendons le conservatisme, oui, mais le conservatisme de ce qui est vivant et non de ce qui est mort ; des principes qui, en raison de leur dignité et nature supérieures, sont au-delà du temps, non pas pour hier, mais pour l'éternité. 'Un président qui promet obéissance à une constitution créée par des hommes, et un Souverain en tant que représentant de Dieu sur terre, sont aussi différents l'un de l'autre qu'une pierre artificielle d'un diamant.'
Dans le Souverain de la forme la plus élevée, il y a l'unité du temporel et du spirituel, du viril et du sacré, la doctrine du droit divin telle qu'elle était professée en Europe. L'État (surtout l'Empire) a sa signification propre et sa propre fin transcendante, apparaissant comme un triomphe du cosmos sur le chaos, comme une formation effective réalisée par une force d'en haut — les anciens disaient : par une force du 'monde supérieur' — une force agissant à l'intérieur de l'élément naturaliste de chaque composant étroitement ethnique, biologique et 'humain'.
Evola, 'Rassegna Italiana', XVII, 193, juin 1934"
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turangalila · 6 months
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Orazio Vecchi (1550-1605) – V. Domine Jesu Christe – VI. Sanctus – VII. Agnus Dei – VIII. Lux aeterna. Missa Pro defunctis [Missae senis et octonis vocibus ex celeberrimis auctoribus Horatio Vecchio aliisque collectae nomina pagina versâ invenies. (Pierre Phalèse, Antwerp, 1612.)]
Domine, Iesu Christe, Rex gloriae, / libera animas omnium fidelium defunctorum / de poenis inferni et de profundo lacu. / Libera eas de ore leonis, / ne absorbeat eas tartarus, / ne cadant in obscurum. / Sed signifer sanctus Michael / repraesentet eas in lucem sanctam, / quam olim Abrahae promisisti et semini ejus.
Lux aeterna luceat eis, Domine, / cum sanctis tuis in aeternum, / quia pius es. / Requiem aeternam dona eis, Domine, / et lux perpetua luceat eis: / Cum sanctis tuis in aeternum, quia pius es.
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Orazio Vecchi – Requiem. Rubens’s Funeral And The Antwerp Baroque. Graindelavoix. Björn Schmelzer (2017, Glossa – GCD P32113)
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already-14 · 2 years
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1966 -  Production : Pierre Schaeffer, le Groupe de Recherches Musicales du service de la recherche de l'ORTF Une émission de Luc Ferrari Réalisation S.G. Patris Martina Arroyo (Soprano solo) Orchestre et choeurs West Deutcher Rundfunk Chef des choeurs : Herbert Schernus, Orgues Alois et Alfons Kontarsky 
 Dans la salle de répétition d'un studio de Cologne, Stockhausen évoque la genèse et la signification de cette oeuvre d'amour : "Je ne vis pas d'histoire, je ne vis que des moments." Ce sont ceux que le compositeur a voulu recréer musicalement qui se succèdent ici, se rencontrent et se surimpressionnent dans l'écoute.
"Momente n'est pas une histoire inventée, c'est une oeuvre qui n'existe que par le degré de présence de chaque évènement. Ces moments ne s'expliquent que par le passé et l'expérience, et ne sont là que pour créer l'espoir d'autres moments à vivre".
(via Karlheinz Stockhausen : Momente - YouTube)
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ashwinderslegacy · 8 months
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Hameau de pont-désir, région de Poudlard.
Entouré de marécages, le hameau de Pont-Désir n’est accessible à pieds qu’en passant sur des ponts plus ou moins costauds. Certains semblent ne faire plus qu’un avec la nature mais toujours, vos pieds rencontreront le sol mousseux typique des marécages. De nombreux voyageurs avides de grand amour bravent la vallée et l’immensité des plaines pour franchir l’énorme pont magique qui fait la réputation du hameau : on raconte que quiconque le franchit, l’âme pure et le cœur amoureux, y rencontrera le grand amour arrivé au bout. Personne n’est jamais revenu pour affirmer ou non cette légende, les plus anciens se contentant de hocher la tête, le regard dans le lointain et les rêves plus grands encore. Si vous souhaitez vous aventurer à l’intérieur du hameau, vos pas fouleront une rue boueuse et votre odorat sera enivré de milles odeurs venant du seul commerçant du minuscule village : une échoppe d’ingrédients magiques certainement très douteux, mais étrangement très prisé d’une clientèle qui n’hésites pas à marcher de longs jours pour acheter le dernier secret qui se chuchote.
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Dès leur plus jeune âge, les enfants prennent l’habitude de marcher pieds nus pour se rendre au bord de cette petite rivière qui dort paisiblement à l’arrière des jardins clos et dont l’eau semble si claire qu’un sortilège semble en être l’origine. Comme tous les hameaux de la région, un mur de pierre entoure les chaumières d’où s’élèvent des volutes de fumées, et si vous avez l’œil attentif, l’une d’elle semble envoyer des messages mais il n’est pas question d’en demander la signification à la propriétaire qui effraie les plus jeunes. De nombreux animaux se promènent au gré des différents habitats et grouillent dans l’arbre millénaire des oiseaux aux couleurs resplendissantes : une chose est sûre dans la bouche des faiseurs d’histoires : il y a quelque chose à voir avec les Phoenix. Les connaisseurs n’y verront qu’une famille de Jobarbilles.
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Enfin, si vous prenez le chemin qui mène un peu plus à l’est, vous y découvrirez cette petite maisonnette solitaire où la nature semble avoir repris ses droits. Certains jours, des voix s’élèvent d’entre les murs mais jamais personne n’a cherché à savoir qui pouvait y vivre, squatter ou comploter. Parfait refuge de Serpencendre ou chaumière magique d’une puissance magique, seuls les concernés peuvent y percer le mystère dès que leurs yeux se poseront sur le parchemin du gardien du secret.
https://discord.gg/XKycdMPu3Y
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finaguide · 1 year
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La première chose à considérer avant de s'envoler pour Malte en été est qu'il n'y a presque pas de plages de sable là-bas
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Personnellement, j'ai été très surpris que les côtes des îles soient presque entièrement en pierre.  La solution réside dans le fait qu'initialement l'archipel maltais faisait partie du fond marin, sur lequel la roche calcaire s'est formée au cours de millions d'années.  Des îles sont apparues au-dessus de la surface de la mer à la suite du mouvement des plaques lithosphériques.  La seconde est la compacité.  La longueur totale du littoral de la plus grande des îles, du nom de l'État maltais, est de 137 kilomètres.  Cela signifie que, quel que soit l'endroit où se trouve votre hôtel, Malte vous sera entièrement accessible.  De plus, pour la même raison, lorsque je parlerai de certaines régions, je nommerai plusieurs localités à la fois, car les villes coulent littéralement les unes dans les autres.  Et en même temps, les stations balnéaires de Malte diffèrent les unes des autres et parfois de manière significative.
Pour être honnête, quand j'étais enfant et que j'étudiais la carte politique du monde, il me semblait que Malte était une île.  Quand j'ai découvert il y a quelques années qu'il s'agissait en fait d'un archipel à part entière, j'ai été assez surpris.  J'ai déjà mentionné les trois îles habitées - Malte et Comino - ci-dessus.  Tous les autres leur sont nettement inférieurs en termes de taille et ne sont pas habitables.  En conséquence, ils n'ont pas de liaison de transport régulière avec la partie habitée de l'archipel, et pour s'y rendre, vous devrez négocier en privé avec les propriétaires du transport par eau.
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