Tumgik
geekgirl2000 · 2 years
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“Vous m’avez embrassé ?”
Fluff 10 : “Did you just kiss me ?”
Elle n’en revenait pas. Ce n’était pas possible. Après tout ce temps. Etait-ce vraiment arrivé ? Elle n’osait pas ouvrir les yeux. Elle ne voulait pas affronter la réalité. Elle préférait revivre ce rêve. Imaginer cette sensation de sa bouche contre la sienne. 
Mais cela ne pouvait pas durer pour toujours. Elle ne pouvait pas garder les yeux fermer et la sensation chaude de ses lèvres sur elle éternellement. Le froid commençait à remplacer la chaleur et ses yeux commencèrent à papillonner contre sa volonté. 
A travers le voile de ses cils, elle aperçut la silhouette floue de son mari. Mais est-ce encore son mari ? Elle n’en était plus sûre. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’il était l’homme qu’elle avait toujours aimé. L’homme qu’elle avait longtemps attendu. Et cet homme dont elle avait toujours voulu l’amour venait enfin de l’embrasser. Après 25 ans d’attente, enfin il l’avait embrassé. Attendez... Il l’avait embrassé... IL l’avait embrassé ELLE. Oh mon dieu ! IL L’AVAIT EMBRASSÉ !
A cette réalisation, ses yeux s’ouvrirent grands. C’était presque comique. 
- “Vous venez de m’embrassez là ?”, s’écria-t-elle choqué en le fixant. 
Arthur aurait aimé dire qu’il était surpris de son air choqué. Mais il savait qu’elle avait tous les droits de l’être. Il l’avait toujours rejetée et critiquée. Il avait tout fait pour qu’elle se sente moche et idiote. Et là, ce qu’il avait fait contredisait tout ce qu’il lui avait fait subir. Il grimaça à cette pensée. Mais quel con, il avait été. 
- “Euh, oui, c’est bien ce que je viens de faire”, bredouilla Arthur. 
Il ne savait pas trop si elle était fâchée ou heureuse de ce dénouement. Après tout ce qu’il s’était passé entre eux, il comprendrait qu’elle le rejette, qu’elle l’engueule et même qu’elle le gifle. Il n’avait pas envie qu’elle le fasse mais il comprendrait. Quand est-ce qu’il avait compris qu’en fait, malgré le fait qu’il ait tenté tout le long de leur mariage de la détester, il était tombé amoureux de sa femme ? Ça, c’était la question à mille solidi. Mais il devait bien se l’avouer, la seule raison pour laquelle il était resté dans le Royaume de Logres, c’était elle. C’est en entendant son nom prononcé par son soi-disant prétendant qu’il avait décidé de rester. Qu’il avait su qu’il devait aller la libérer. Elle avait toujours été sa raison de rester même s’il n’avait jamais voulu se l’avouer. Elle avait été la seule raison qui l’avait maintenu en vie pendant tout ce temps. Elle qui avait repoussé la dépression, qui l’avait protégé de lui-même. Elle était son bouclier et sa destinée. 
Putain, les dieux avaient vraiment merdé quand ils avaient forcé leur mariage ! S’ils lui avaient laissé le temps, il serait tombé amoureux tout seul de cette jeune femme naïve et pleine de vie. S’ils lui avaient laissé le temps, il aurait brisé sa foutue promesse sans fondement. Il l’aurait fait pour elle. Pour cette femme qui était le contraire de sa première femme mais qui était pourtant tellement plus vraie et sincère envers lui. Laissés à eux-mêmes, ils auraient été ce couple de légende dont la Dame du Lac parlait sans cesse. Mais on ne peut pas changer le passé. 
Il ne cilla pas quand Guenièvre porta sa main à ses lèvres. Il s’attendait à recevoir une claque quand elle reposa ses yeux dans ceux d’Arthur. Mais ce n’est pas une claque qui le frappe, non. Ce fut le plus beau sourire qu’il ait jamais reçu. Un sourire aussi brillant et brûlant que le soleil. 
- “Oh... Bien !”, s’exclama-t-elle avec une joie immense. 
Arthur ne put que répondre par un léger sourire qu’on ne voyait pas assez souvent sur son visage. 
- “Oui, comme vous dites, bien”, sourit avec joie Arthur. 
Et qu’on ne dise pas qu’il n’apprenait pas de ses erreurs ! Cette fois, il accepterait ce que les dieux avaient toujours voulu lui montrer : Arthur et Guenièvre, la plus grande et belle historie d’amour. 
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geekgirl2000 · 2 years
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“If you cry, I’ll cry”
Fluff (9) : “If you cry, I’ll cry... and that won’t be fun for anyone”
Bohort était stressé. Il n’avait jamais été aussi stressé et effrayé de sa vie. Pourtant, il était sûr de sa décision. Il savait que c’était ce qu’il voulait, ce dont il avait besoin et ce dont il avait toujours rêvé. Elle était parfaite. Absolument parfaite. Trop parfaite pour lui. Mais elle ne semblait pas d’accord avec lui. Après tout, elle avait refusé de nombreux prétendants et quand il avait demandé pour pouvoir lui faire la cour, elle avait accepté sans hésiter. Elle lui avait même dit qu’il avait pris son temps. Il n’en revenait toujours pas. C’est lui qu’elle voulait et pas un autre. 
Donc il avait décidé de prendre son courage à deux mains et de faire sa demande. Seul problème : il n’était pas quelqu’un de courageux. Il était même assez craintif. Mais pour elle, il ferait de son mieux. 
Il la vit s’approcher. C’était l’heure, la minute, la seconde. Le moment était enfin venu. “Pourvu que je ne tombe pas dans le pommes”, ne put-il s’empêcher de penser en serrant très fort la rose qu’il tenait dans ses mains. “Pourvu qu’elle dise oui”, fut sa dernière pensée avant l’arrivée de sa chère Berlewen. 
Lorsque Berlewen l’aperçut, il posa un genou à tard et lui tendit sa rose. 
- “Ma très chère et tendre amie, j’ai une question importante à vous poser”, entama-t-il avec une voix tremblante. 
Berlewen ouvrit de grands yeux. Enfin, c’était en train d’arriver. Elle était sur un petit nuage. Elle ne pouvait presque pas attendre qu’il pose la question. 
- “Ma chère, voulez-vous m’épouser ?”
En entendant ces mots, Berlewen sentit les larmes arriver. Bohort le remarqua et sentit lui aussi les larmes monter. 
- “Ma mie, ne pleurez pas. Si vous pleurez, je pleurerai... et cela ne sera amusant pour personne, croyez-moi” dit-il en tentant de rendre l’atmosphère plus légère avec une dose d’humour. 
Mais cela tomba à plat. Berlewen émit un petit rire mais des larmes de joie s’échappèrent de ses yeux. Elle ne trouvait pas sa voix pour répondre à son futur mari. Elle put cependant hocher la tête avec enthousiasme. 
Bohort n’avait pas besoin de plus de signaux pour comprendre. Elle avait dit oui. Ses larmes à lui s’échappèrent à leur tour. Enfin, il allait épouser la femme de sa vie et de ses rêves. 
Ils étaient tous les deux extatiques de commencer officiellement leur vie ensemble. Et ils savaient tous les deux que cette vie à deux durerait pour très longtemps. 
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geekgirl2000 · 2 years
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Un air entêtant
Fluff (29) : “I didn’t know you could sing”
Cela faisait plusieurs jour qu’elle avait cette foutue chanson coincée dans sa tête. Alors après de nombreuses tentatives pour l’en sortir, elle décida de la fredonner afin d’enfin en être libérée. Vain espoir ? Peut-être mais à cas désespéré, mesure désespérée. 
- “Belle qui tient ma vie...”
C’est à ce moment-là qu’Arthur pénétra dans leur chambre. Il fut étonné d’entendre sa femme fredonner. D’habitude, elle était plutôt discrète. En même temps, il faut dire qu’ils ne se connaissaient pas depuis longtemps et qu’ils avaient été mariés sans même s’être rencontrés avant. Arthur n’avait pas eu envie de connaitre sa femme. Encore moins envie de savoir si elle chantait, ce qu’elle chantait et si elle avait une belle voix. mais il fut forcé de constater qu’elle chantait bien, qu’elle avait une très belle voix et qu’il connaissait cette chanson. 
Il s’approcha alors assez silencieusement de son côté de la chambre pour attraper le Oud qu’on lui avait offert. Il commença alors à l’accompagner en créant la musique de la chanson. Cela surprit Guenièvre qui se retourna vers lui. Il lui fit signe de continuer de chanter et elle lui sourit sans arrêter le fredonnement. Il se mit ensuite à fredonner avec elle. 
- “Ou me faudra mourir...”, finirent-ils à l’unisson. 
Un blanc se fit entre eux durant lequel Arthur alla reposer le Oud à sa place. Guenièvre l’observait peu sûre de savoir ce qui allait se passer ensuite. 
Arthur brisa le silence :
- “Je savais pas que vous pouviez chanter. Vous avez une très belle voix” 
Cela fit rougir la reine. 
- “Je me débrouille, je crois”, bredouilla modestement Guenièvre. “Mais je suis bien trop timide pour chanter en public”
Il acquiesça, la comprennent parfaitement. 
- “Vous devriez chanter de temps en temps quand on est que tous les deux.”
Guenièvre eut un énorme sourire et avec des yeux pétillants, lui répondit :
- “Avec plaisir, mon ami.”
C’était la première fois qu’elle l’appelait ainsi mais cela semblait être normal pour les deux souverains. 
Arthur s’éloigna pour se changer pour la nuit derrière le paravent et Guenièvre, elle se glissa sous la couette portant un sourire ravi. Elle ne se rendit même pas compte que la chanson lui était sortie de la tête. 
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geekgirl2000 · 2 years
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“Je vous crois”
Fluff (2) : “I believe you”
Elle savait ce que les gens disaient à propos d’elle, les rumeurs qui circulaient à son sujet. Pourtant, rien de tout cela n’était vrai. Mais qui allait donc la croire ?
Elle avait passé pas loin de 10 ans enfermée dans une tour à la merci de ce fou de Lancelot. Bien sûr que les gens allaient s’imaginer des choses. S’imaginer qu’elle l’avait séduit, qu’elle s’était servie de lui, que tout du long, elle avait été de son côté. Qu’elle l’aimait et qu’elle avait toujours été amoureuse de lui. Qu’elle était folle et qu’elle se servait d’Arthur. Qu’elle allait assassiner le roi légitime afin de faire revenir son tyran. 
Mais rien de cela n’était vrai. Elle avait envie de pleurer, de crier, même de hurler au monde sa vérité, LA vérité. Elle l’avait aimé oui mais comme un ami. Elle était tombée amoureuse d’une idée, de l’idée qu’il était amoureux d’elle. Mais confrontée à la véritable nature de cet homme qui disait l’aimer, elle s’état vite rendue compte de son erreur. Elle n’avait aimé et n’aimait encore qu’un seul homme dans sa vie. Un homme qui l’avait toujours rejeté, un homme qui n’avait pas voulu d’elle. Elle l’avait toujours aimé lui, même quand elle le détestait. Arthur Pendragon avait toujours été son unique et seul amour. La raison de sa tristesse, de sa colère et de sa joie. Mais cela, personne ne le croirait. Non, ils préféraient tous penser qu’elle était mauvaise. Qu’elle avait abandonné et manipulé le Juste et le Tyran. 
Mais rien dans son histoire n’avait jamais dépendu d’elle. Les hommes s’étaient toujours servis d’elle et elle n’avait jamais rien pu y faire. Alors pour une fois, enfermée dans cette tour, elle avait décidé de se rebeller à sa façon. Elle avait contrecarré le plan de Lancelot. Elle avait refusé de l’épouser. Elle l’avait haï au lien de l’aimer. Et cela, le tyran ne l’avait pas supporté. Il ne l’avait jamais forcé à quoique ce soit mais les coups partaient de plus en plus vite. 
Elle avait été si heureuse quand Arthur été venu la libérer et puis quand il l’avait accompagné pour récupérer sa couronne. Elle n’aurait jamais pensé que quelque chose ternirait son bonheur. 
Mais voilà, la vie reprit son cours et avec ça, la parenthèse heureuse se ferma pour laisser place à une vie plus complexe et aux médisances de gens qui ne comprennent et ne connaissent rien à sa vie, leurs vies. 
Encore une fois, elle avait été confrontée aux rumeurs qui couraient à son propos. Elle n’en voulait même pas aux deux jeunes filles qui se trouvaient un peu plus loin et discutaient d’elle. Non, ces deux-là étaient bien trop jeunes pour avoir réellement des souvenirs du premier règne d’Arthur. Elles ne faisaient que répéter ce que tous disaient déjà. 
- “En tout cas, elle n’a pas attendu longtemps pour se glisser dans le lit du nouveau roi.”
- “J’ai même entendu dire qu’elle avait toujours joué entre le roi Arthur et le Tyran. Qu’elle était la raison de leur séparation.”
- “ Si tu veux mon avis, elle ne mérite pas d’être là, elle devrait être enfermée.”
- “Clairement, elle ne devrait pas avoir le droit de s’approcher du roi.”
- “On dit déjà qu’elle l’a fait retomber dans ses bras, c’est une manipulatrice extrême.”
- “C’est dégueulasse de se servir de son corps pour manipuler les hommes ainsi.”
Guenièvre ne put s’empêcher de penser que cet échange était ironique. Elles parlaient du fait d’utiliser ses charmes féminins contre les hommes pour les manipuler mais elle était toujours intouchée, toujours vierge. D’un côté, elle voulait rire de cette ironie et de l’autre, elle voulait leur hurler que c’était faux, se défendre. Mais elles ne la croiraient pas, Guenièvre le savait. Donc elle ravala ses larmes et s’en alla sans un bruit. 
***
- “Vous êtes bien silencieuse aujourd’hui”, murmura Arthur en s’approchant d’elle. 
Guenièvre détourna la tête du ciel étoilé pour poser les yeux sur son compagnon qui s’asseyait à ses côtés. 
- “Vous avez la tête dans les étoiles, ma Reine”, taquina-t-il avec tendresse. 
Elle ne put s’empêcher de sourire. Elle avait passé une horrible journée à entendre sans le vouloir toutes les rumeurs qui circulaient sur elle mais il suffisait d’une phrase de cet homme pour qu’elle se sente beaucoup mieux. 
- “Longue journée, mon ami, juste une longue journée”, dit-elle en posant sa main sur celle qu’Arthur avait déposé à ses côtés. 
un silence tranquille se fit et ils fixèrent tous deux les étoiles luisantes. 
- “Ne les écoutez pas”, dit Arthur d’une voix légère en brisant le silence. 
Guenièvre eut un hoquet surpris et se retourna avec des yeux étonnés vers lui. 
- “De quoi parlez-vous ?”, demanda-t-elle en essayant de jouer un peu à l’idiote. 
Mais elle savait que ce jeu-là ne fonctionnait plus sur Arthur. Il avait entendu les rumeurs et les colportages. Il savait ce qu’on disait. Elle s’inquiéta alors. Allait-il lui dire qu’il ne voulait plus d’elle ? Lui faire passer des tests de pureté ? La répudier ? Non, il ne ferait rien de cela. Son Arthur était différent de celui du début et ce Arthur était là à ses côtés serrant sa main dans la sienne et les yeux emplis d’inquiétude. 
Elle baissa les yeux et murmura :
- “Ce n’est pas qu’elles. C’est ce que pensent beaucoup de gens. Mais je vous promets que ce n’est pas le cas, que ce n’est pas la vérité. Je ne vous ai jamais trompé. Je n’ai jamais laissé Lancelot me toucher. Je ne l’ai jamais séduit. Je...”
- “Je sais”, l’interrompit Arthur. “Je vous crois”
Cette dernière phrase était la plus belle déclaration d’amour qu’on lui ait jamais faite. “Je vous crois”, sans froufrou, sans justification. Juste une confiance incommensurable. Une certitude sans faille. Ces trois petits mots lui firent monter les larmes aux yeux. Son “Je vous crois” avait la saveur d’un “Je vous aime”.
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geekgirl2000 · 2 years
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Hey girl, long time no see ! Everything's fine ?
I miss seeing you on my dash ❤️
Hi !
Yeah everything is fine, just been extremely busy but don't worry I'm gonna try to write a few things in the next days ! ❤️
Thank you very much ❤️❤️❤️
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geekgirl2000 · 2 years
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I was tagged by the very nice @madame-claude ❤️: 
Post the first line from 10 of your fics
1) Kaamelott (Pendranièvre) : “Elle s’était vite rendue compte qu’il ne l’aimait pas et ne l’aimerait sans doute jamais mais elle ne s’était attendue à passer sa vie à lui pardonner ses erreurs.”
2) Kaamelott (Pendranièvre) : “Elle savait ce que les gens disaient à propos d’elle, les rumeurs qui circulaient à son sujet.”
3) Kaamelott : “Bohort était stressé. Il n’avait jamais été aussi stressé et effrayé de sa vie.”
4) Kaamelott : “La fête battait son plein et bien sûr, le vin coulait à flot.”
5) Kaamelott (Pendranièvre) : “Cela l’avait surprise mais pour la première fois, Guenièvre remarqua le recourbement léger des lèvres de son compagnon.”
6) Kaamelott : “Léodagan était heureux. Simplement et stupidement heureux.”
7) Kaamelott : “Cela faisait plusieurs jour qu’elle avait cette chanson coincée dans sa tête.”
8) Kaamelott (Pendranièvre) : “Arthur était nerveux. Comme toujours direz vous mais là, l’occasion était spéciale.”
9) Kaamelott (Pendranièvre) : “Elle n’en revenait pas. Ce n’était pas possible. Après tout ce temps. Etait-ce vraiment arrivé ?”
10) Kaamelott : “Je sais que je ne suis pas votre type. Vous me l’avez bien fait comprendre.”
Sorry for the delay ! and I tag @milymargot @basiltheratatouille @penandpencil without any pressure guys !
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geekgirl2000 · 2 years
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“Il n’y a que moi qui peut l’appeler comme cela !”
Fluff (42) : “Hey, only I can call them that !”
Encore un Fluff qui tourne plus au angst, désolée les copains ! J’avais espéré écrire quelque chose de plus joyeux mais on est dans le Livre VI de Kaamelott et c’est dur d’écrire du Pendranièvre heureux comme cela je trouve ! 
Arthur se promenait dans les jardins de Kaamelott sans faire attention à ce qui l’entourait. Soudain, un bruit de conversation attira son attention. 
- “C’est vraiment une idiote”, dit la voix pouffante de Tumet (ou bien était-ce Aziliz ? Non, c’était définitivement Tumet). 
- “En plus, elle est neuneu, c’est incroyable”, ricana Aziliz pour appuyer les propos de sa soeur. 
- “J’ai jamais compris comment le roi a pu l’épouser celle-là”, ajouta Aelis mi-soupirante mi-hilare. 
- “C’est la question qu’on se pose toute ça”, appuya Azenor. “Elle est tellement gauche”, continua-t-elle en imitant la reine grossièrement. 
Les cinq femmes présentes éclatèrent de rire. Arthur de son point d’observation caché par la végétation avait tout entendu et tout vu. Il ne savait pas quoi penser ni quoi faire. D’un côté, il était d’accord avec ce qu’elles avaient dit, il avait même été jusqu’à dire tout cela lui-même. Mais d’un autre côté, elle restait sa femme. SA femme. Il s’y était habitué maintenant et il n’aimait pas trop entendre ces propos dits par d’autres que lui. Il savait que ça faisait de lui un bon gros connard mais il n’y pouvait rien. Il ne contrôlait pas ces sentiments. Ou plutôt il refusait de réfléchir à ce que cela voulait probablement dire. Lui attaché à sa femme ? JAMAIS. Il n’aimait juste pas entre ses cinq maitresses officielles parler d’elle comme cela. C’était tout. POINT BARRE. 
Plongé dans ses pensées, il n’avait pas suivi la conversation des femmes qui avait reprise. Cependant, une phrase le sortit de son conversation intérieure et lui fit grincer des dents :
- “C’est la pire chieuse du royaume” dit Démétra avec la plus cruelle des moqueries. “Même le roi le dit : Guenièvre de Carmélide est la plus grosse chieuse de tout le royaume de Logres. Qu’est-ce qu’elle peut être chiante !”
En entendant cela, il voulut intervenir mais resta figer sur place. Il ne put qu’observer la fin de la conversation et puis le départ de ses maitresses qui repartaient vers le château. Il savait qu’il aurait du intervenir mais il n’aurait pas su quoi dire. Après tout, il l’avait appelé comme cela mais quand il le disait, il y avait une exaspération attendrie tandis que ses maitresses avaient été véritablement blessantes et moqueuses. 
***
Quelques heures plus tard, Arthur croisa Démétra dans un couloir. Il saisit l’occasion pour s’entretenir avec elle sur les propos qu’il avait entendu. 
- “Vous parlez souvent de ma femme comme ça entre vous ?” demanda-t-il rageusement. 
Démétra le regarda surprise. Elle ne s’entendait pas à ce qu’il ait entendu la conversation qui avait eu lieu le matin-même. Elle entendit très clairement cependant le ton de reproche dans la voix du roi et lui répliqua :
- “Faites pas votre choqué, vous dites des choses bien pire sur elle ! Après tout, c’est vous qui êtes le premier à sortir toutes ses insultes à son égard ! La reine dont vous n’avez jamais voulu, la princesse naïve et débile, la femme incapable de quoique ce soit, trop bête pour servir même à réchauffer votre lit !”
A cela, Arthur vit rouge. Oui, il avait dit cela. Oui, il l’avait pensé, le pensait ou peut-être avait voulu le penser, il n’était plus trop sûr. Cependant, il détestait entendre ses mots sortir de la bouche de Démétra. Parce qu’elle ne savait pas de quoi elle parlait. Elle ne savait pas ce qu’elle disait. Elle ne savait pas l’impact que cela pouvait avoir sur Guenièvre. Elle ne savait pas que Guenièvre le comprenait quand il l’insultait. Quand c’était lui, c’était juste différent. Quand c’était lui, c’était réciproque : elle pouvait répliquer. Ils étaient sur un pied d’égalité, un pied d’égalité étrange et incompréhensible pour beaucoup mais qui marchait pour eux (enfin il le croyait et l’espérait). 
- “Hey, on va se calmer ! Il n’y a que moi qui peut l’appeler comme ça ! N’oubliez pas votre place ! Chacune d’entre vous !” hurla Arthur. 
Démétra ouvrit des yeux énormes. Elle ne s’attendait définitivement pas à cela. D’habitude, il prenait toujours parti contre la reine. Mais il semblerait que les choses changent, que même le roi Arthur change. Ils se fixèrent longtemps attendant que l’autre craque. Démétra pensait avoir la main mais elle se rendit rapidement compte qu’elle ne gagnerait pas cette fois. Cette fois, Arthur était sérieux. Et cela l’inquiéta. Il ne prenait pas la défense de Guenièvre. Ou du moins, s’il le faisait, c’était de manière extrêmement discrète. Mais surtout, cela voulait dire que les pouvoirs étaient en train de changer de main et elle n’aimait pas du tout ça. Mais pour garder sa place, il allait falloir qu’elle perde, qu’elle se plie aux exigences d’Arthur. Alors elle brisa le contact visuel, baissa la tête et acquiesça :
- “Bien mon roi. Puis-je me retirer ?”
Arthur lui fit signe de la main de partir. Il la regarda s’éloigner. Il ne savait pas ce qui lui avait pris mais il ne le regrettait pas. Il n’aimait pas Guenièvre, ne pouvait pas l’aimer mais il ressentait de l’affection pour elle et un instinct de protection qui grandissait de jour en jour. Il savait qu’il allait devoir apprendre à contrôler cet instinct. Il refusait de laisser Guenièvre entrer dans son coeur plus qu’elle ne l’avait déjà fait. Il ne pouvait pas le regretter malgré tout : il refusait de voir Guenièvre pleurer à cause de ses maitresses et des méchancetés qu’elles disaient sur elle, il refusait de lui briser encore plus le coeur que ce que sa promesse et son entêtement avait déjà brisé. 
PS : Désolée, je sais que Démétra est un peu OOC mais je suis crevée du coup je peux pas faire mieux et ça faisait longtemps que j’avais rien posté, ça m’avait manqué ! J’espère que malgré tout cela vous plairait ! 
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geekgirl2000 · 2 years
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“On pourrait s’enfuir”
Fluff (47) : “We could run away”
Arthur en avait déjà marre d’être revenu. Il ne voulait pas reprendre son rôle de roi et surtout, il ne voulait pas se recoller la tâche du Graal. Il ne voulait pas retomber dans le cercle vicieux de sa dépression et il savait que s’il restait, c’était exactement ce qui allait arriver. La seule chose qu’il voulait, c’était s’enfuir, s’enfuir loin et vite. Il voulait redevenir anonyme, redevenir invisible. Il voulait juste repartir. 
Un coup d’éclat de la part de l’un de ses chevaliers le fit revenir à lui. Alors qu’il s’était perdu dans ses pensées, ses chevaliers avaient continué à se gueuler dessus comme ils le faisaient déjà si bien dix ans auparavant. Cela, il ne le supporterait pas bien longtemps. 
Arrivant au bout de sa patience (certes pas très grande), il se leva brusquement faisant basculer sa chaise en arrière et tapa lourdement du poing sur la table. Tous se turent et le fixèrent les yeux écarquillés. 
- “Si vous continuez à me faire chier, je prends mes clics et mes clacs et je me barre !” menaça-t-il en criant. 
Il profita du fait que tous les chevaliers étaient figés par la stupeur et l’incrédulité face à sa menace pour sortir de la tente où ils s’étaient réunis et partit en direction d’une colline un peu plus loin afin d’être tranquille. Il avait besoin de calme afin de faire disparaitre sa migraine constante due aux autres imbéciles. 
Alors qu’il s’était installé depuis quelques minutes, il fut rejoint par Guenièvre. Cette dernière ne dit rien et s’assit simplement à côté de lui, lui laissant assez d’espace s’il le désirait. Etrangement, depuis son retour, sa présence ne le dérangeait absolument pas. Elle avait même tendance à le calmer et à l’aider à se focaliser. Le silence paisible qui s’était installé entre eux fut brisé lorsque Guenièvre ouvrit la bouche. 
- “On pourrait s’enfuir si vous voulez”, proposa-t-elle d’une petite voix. 
Il lui lança un regard surpris. Il ne s’attendait définitivement pas à ce qu’elle lui propose cela, elle qui semblait plutôt heureuse d’avoir retrouvé la possibilité de parler à d’autres personnes et de voir des gens. Après avoir passé à peu près une décennie dans une tour avec comme seule compagnie sa servante, il ne pouvait que la comprendre. 
- “Je vois bien que vous voulez pas être là alors on pourrait partir”, continua-t-elle. “Enfin, si vous voulez que je vienne avec vous hein ! Vous pouvez aussi partir tout seul”, s’empressa-t-elle d’ajouter de peur d’avoir été trop présomptueuse. 
- “Ouais on pourrait s’enfuir tous les deux”, la coupa-t-il avec un petit sourire en coin. 
Il plaça sa main sur la sienne et la serra en signe de remerciement. Ensuite, il entremêla leurs doigts et ensemble dans un silence apaisant, ils regardèrent le soleil se coucher. 
Ils pourraient fuir ensemble en effet mais tous deux savaient qu’ils ne le feraient pas. Car malgré tout, ils étaient le roi et la reine de Bretagne. Ils avaient un peuple a sauvé et un destin à accomplir. Et pour la première fois de leurs vies, ils étaient prêts. 
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geekgirl2000 · 2 years
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“Pourquoi ne vous êtes-vous pas battu pour nous ?”
Angst 50 : "Why didn't you fight for us ?"
Arthur ouvrit doucement les yeux. Il se mit à observer ce qui l’entourait. Cependant, il ne pouvait rien apercevoir. Tout semblait flou autour de lui. C’était comme s’il était hors du temps, suspendu. Tout était calme. Pour la première fois, il se sentait en paix. Sans aucun souci. Sans aucun souvenir. 
Soudain, il entendit un bruit derrière lui. Il se tourna et quand il aperçut la source du bruit, son choc fut grand. Devant lui, dans sa robe de mariage, se tenait sa première femme. Son premier amour. Celle qu’il avait cru être la bonne. Celle qu’il avait appelée son unique amour. Devant lui, aussi belle que dans son souvenir, se tenait Aconia Minor.  Il n’en revenait pas. Elle était là, devant lui. Elle lui avait tant manqué.
Il lui sourit. Il ouvrit la bouche pour lui parler mais elle l’interrompit :
- "Pourquoi ne t'es-tu pas battu pour nous ?"
Le choc le traversa de la tête au pied. Il ne s’était pas du tout attendu à cela. Elle l’accusait de ne pas s’être battu pour eux. Mais il n’avait fait que cela. Elle ne pouvait pas être sérieuse. Et pourtant, quand il prit le temps de l’observer, il vit qu’elle était on ne peut plus sérieuse. Elle ressemblait à une statue romaine. C’était comme si elle était de marbre. Comme si elle n’était pas réelle. Comme si cela, eux, n’avait jamais été réelle et ça, il ne pouvait pas le supporter. 
- "Moi ? Pas battu ? Pour nous ?" cria Arthur dépourvu. "Mais je n'ai pas arrêté de me battre pour nous ! J'ai bafoué ma femme, je l'ai traitée comme de la merde pour vous ! Pour nous ! J'ai respecté ma promesse ! C’est LA seule chose que j’ai toujours fait ! Je tenais à vous plus qu’à tout, je voulais vous retrouver ! Mais vous...” 
Il s’interrompit. Il avait tout fait pour respecter cette foutue promesse. Il avait blessé une femme bien, une femme qui n’avait rien demandé si ce n’est un peu d’attention, une femme qui l’aimait, sa femme. Il l’avait détruit elle pour Aconia, pour un faux mariage, pour un amour qu’il pensait réel. Il n’en était plus sûr aujourd’hui.  
- “Et vous alors !”, reprit-il avec aplomb en la pointant du doigt. “Vous m'avez abandonné ! Vous avez tout foutu en l'air ! Je croyais qu’on s’aimait ! Je vous aimais et vous disiez que vous m’aimiez, n’était-ce qu’une illusion ? Qu’un jeu pour vous ? Nous étions heureux et solide et vous avez tout envoyé valsé ! On s’était dit pour toujours mais ce n’était que des mots n’est-ce pas ? Et moi j’y ai cru. Quel naïf..."
Il secoua la tête. Il y avait cru. Mais ce n’était que du vent. Ils n’étaient rien. Il n’était rien. Il ne saurait jamais si elle l’avait aimé. Il n’était même plus sûr de ce que lui avait ressenti pour elle. Avait-il un jour eu le contrôle sur ses sentiments ou bien depuis le début, avait-il été manipulé par les dieux ? Par le destin ? Son destin était-il d’être encore et toujours blessé ? De ne jamais trouvé l’amour ? Ou bien de ne jamais le reconnaitre ? Il avait vu ce qu’était l’amour. Il l’avait observé tous les jours pendant vingt ans. Et il avait été incapable de le reconnaitre. Il ne savait pas s’il aimait Guenièvre. Il s’était interdit de la considérer comme plus que la femme qu’on lui avait imposée à cause d’Aconia. Il voulait la blâmer pour tout. Mais il savait qu’il était tout autant responsable. Il avait tout foutu en l’air. Les dieux avaient décidément mal choisi leur élu. Ou alors ils avaient trop joué avec lui et ils l’avaient cassé. 
Il ne put s’empêcher de regarder la femme qui se tenait devant lui. Sa femme. Non, sa première femme. La femme qui avait influencé sa vie depuis le début. Plus il observait cette femme, plus ses traits se brouillaient. Il fronça les sourcils. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Aux traits d’Aconia, d’autres traits commençaient à se superposer. Le visage d’Aconia disparaissait et il se rendit compte que le visage qui le remplaçait était un visage qu’il connaissait extrêmement bien. Guenièvre avait remplacé Aconia devant lui. Ses traits étaient encore plus clairs et nets que ceux d’Aconia comme si sa mémoire voulait lui montrer qu’Aconia était bien du passé et Guenièvre du présent.  
Guenièvre le fixait aussi sérieusement qu’Aconia l’avait fixé. Il ne l’avait jamais vu comme cela. Elle était d’ordinaire plus joyeuse et enfantine et surtout naïve en général dans la vie. Quelque chose clochait vraiment. Il la vit ouvrir la bouche et il l’entendit murmurer :
- "Pourquoi ne vous êtes-vous pas battu pour nous ?”
La même question qu’Aconia. Le même ton qu’elle. Sauf qu’elle possédait une tristesse immense en plus. Comme si son coeur s’était brisé. 
- “Pourquoi m'avez-vous abandonnée ?" continua-t-elle. 
Il pensa qu’elle parlait de leur mariage, de l’échange d’épouse et de sa façon de se comporter avec lui. Mais alors qu’il allait s’excuser sincèrement pour toute ses choses, elle le coupa dans son élan :
- "Pourquoi m'avez-vous laissé là-bas ?"
Il comprit. Elle ne parlait pas de toutes ces choses comme il l’avait premièrement pensé. Non, elle parlait de quelque chose de bien pire. Elle parlait du fait qu’il l’avait laissée seule là-bas. Il l’avait abandonnée sur l’île de Bretagne dans un royaume qu’il avait donné à Lancelot. Il était parti seul hors du royaume de Logres sans même une seule pensée pour elle et pour son sort. Elle était désormais à la merci de Lancelot, un homme devenu fou et qui était obsédé par elle. 
Il commençait à se rendre compte de ce qu’il avait fait. Pendant ce temps où il était plongé dans ses réflexions, elle le fixait toujours avec ce regard plein de questions et tellement triste. Et pour la première fois, il se rendit compte qu’elle était belle. Qu’elle ressemblait à une reine, sa reine. Elle se tenait là en le regardant et soudainement, c’était comme s’il comprenait enfin. Il comprenait ce que les dieux et le destin avaient voulu et ce que lui avait si longtemps repoussé : elle était autant une partie de son destin qu’Excalibur. 
Son regard changea alors. Il la regardait non plus comme il l’avait toujours fait mais soudainement, il la regardait comme il aurait toujours du le faire. Il la regardait comme si elle était son début et sa fin. Comme si elle était sa faute et sa salvation. Comme si elle était son tout et sa moitié. Comme si elle était et avait toujours été son unique. Il comprenait désormais qu’il s’était fourvoyé. Mais il savait au fond que c’était trop tard. Elle commençait à disparaitre. Elle s’effaçait et il paniqua en le remarquant. Il s’élança dans sa direction pour la retenir. Il voulait plus de temps. Il lui fallait plus de temps. Du temps pour lui expliquer, pour se faire pardonner. Mais ses doigts n’attrapèrent que du vent. 
Soudainement, il revint à lui. Ses yeux s’ouvrirent violemment et il chercha avec affolement tout autour de lui. Il hurla :
- “GUENIEVRE !”
Mais le silence uniquement lui répondit. Son regard tomba alors sur le tissu rouge au pied du lit où il se trouvait. La villa Aconia. Rome. Cela n’avait été qu’un rêve. Son regard qui s’était perdu au loin retomba sur ses poignets et sur les entailles qui les ornaient à présent. 
Il n’était pas sûr de pouvoir réparer ce qu’il avait brisé. Il n’était plus sûr de rien après ce rêve. 
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geekgirl2000 · 2 years
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tagged by @madame-claude
Alors j’ai pas Spotify non plus mais bon je vais mettre les musiques que j’écoute le plus en ce moment 😂 !
Could have been me - Halsey, Sing 2
Surface Pressure - Jessica Darrow, Encanto
Wonderful Life - Zendaya, Yeti and Co
High Hopes - Panic! at the Disco 
Je me rends compte que c’est énormément de chansons venues des dessins animés mais elles sont vraiment bien ! 
Je tag : @penandpencil @basiltheratatouille @utopya6 @milymargot
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geekgirl2000 · 2 years
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Pour le meilleur comme pour le pire
Fluff (44) : “I meant it when I said for better or for worse”, c’est un peu devenu un angst sans que je m’en rende compte 😅
Il était enfin de retour. C’était la seule pensée que Séli avait. Elle n’avait pas l’habitude de rester derrière lors de campagnes militaires. Elle était une Picte, une vraie. Elle participait, c’était une guerrière. Moi voilà, aujourd'hui, elle était surtout l’épouse de Léodagan de Carmélide. C’était une princesse bretonne qui devait obéir aux règles du peuple de son mari. Et cela ne lui plaisait pas mais alors pas du tout. Elle aurait voulu être à ses côtés durant les batailles mais on le lui avait interdit. Elle ne pouvait qu’attendre son retour et espérer le meilleur. 
Enfin, elle l’aperçut. Mais tout en elle sembla s’arrêter d’un coup. Il était allongé sur une civière, pale comme un fantôme et le plus choquant était le bandage qui couvrait la moitié inférieur de son corps. Ce bandage était nimbé de sang. 
Elle se précipita vers lui mais l’un des soldats de son mari la stoppa. 
- “Désolée ma reine mais on doit l’emmener d’urgence chez le guérisseur.” 
Elle ne put qu’hocher la tête en regardant la civière portant son mari s’éloigner. Une ombre passa dans son champs de vision. Son beau-père. 
- “Suivez-le”, lui ordonna-t-il.
Elle lui jeta un coup d’oeil reconnaissant et partit à la suite du cortège. Goustan l’observa s’éloigner. Il avait beau avoir comme surnom le Cruel, il n’était ni aveugle ni insensible. Il avait que son fils aimait sa femme et il semblerait qu’elle aussi aime son idiot de fils. Il aurait presque envie de sourire à ce constant. Presque. Sauf que la situation ne lui permettait pas de sourire. Car son fils était sur une civière. Avec une blessure extrêmement profonde. Et qu’il garderait sans doute des séquelles. De graves séquelles. Il secoua la tête en priant pour que cela chasse les larmes qui se formaient discrètement dans ses yeux et prit la direction d’une salle de bain pour se nettoyer. Il avait un royaume à diriger et des soins pour son fils à organiser.  
De son côté, Séli avait rejoint son époux et avait laissé les guérisseurs faire leur office. Elle était resté sur le côté jusqu’à ce qu’ils estiment avoir fait tout ce qui était en leur pouvoir. Une fois seule avec lui, elle s’approcha du lit et prit la main de Léodagan dans la sienne. 
- “Dépêchez-vous de vous réveiller, s’il-vous-plait... je ne vous supplie jamais. Alors pour une fois dans votre vie, faites ce qu’on vous demande”, murmura-t-elle dans sanglots dans la voix.
***
Léodagan se réveilla trois jours plus tard. Mais à son réveil, les choses ne s’arrangèrent pas. Il ne pouvait pas sentir ses jambes ni quoique ce soit en dessous de la taille. 
Les guérisseurs tentèrent de nombreuses techniques afin de le soigner mais après deux mois sans aucun succès, tout espoir semblait perdu. 
Léodagan était devenu de plus en plus bougon et taciturne au fur et à mesure que l’espoir disparaissait. Il avait vu les yeux de Séli devenir de plus en plus triste aussi. Malgré leurs engueulades habituelles, il pouvait voir qu’elle n’était pas de son état normal, qu’elle se retenait de pleurer la plupart du temps. Il ne pouvait plus supporter de la voir ainsi. Il voulait retrouver sa femme. La femme qu’il avait enlevé. La Picte au langage fleuri. Il voulait la revoir sourire. Entendre son rire. Voir ses yeux s’illuminer. Il avait réfléchi au cours du dernier mois à une façon de la faire redevenir elle-même. Et une seule solution sortait du lot : lui rendre sa liberté. Il ne voulait pas la lier à lui, la forcer à rester avec un homme diminué comme il se pensait. Alors il prit sa décision et un soir, il lui proposa le divorce. 
- “DIVORCER !? NON MAIS VOUS ÊTES PAS BIEN !?” lui cria-t-elle.
- “Vous méritez mieux que ça, mieux que moi”, lui rétorqua-t-il en tirant la gueule. 
C’était peut-être la seule solution qu’il voyait mais ce n’est pas pour autant que cela lui plaisait. Il l’aimait sa femme. Il l’aimait au point de la laisser partir pour son bien. 
- “Mais ça tourne pas bien dans votre tête en fait !” continua-t-elle. “Je ne pars pas, imbécile. “Si vous voulez vous débarrasser de moi, il faudra trouver une autre façon de faire !”
- “Me débarrasser de vous ? Mais de quoi vous parlez ?!” s’étonna-t-il Ave colère. 
“Se débarrasser d’elle ? Non ça jamais !”, pensa-t-il. 
- “Bien dans ce cas, vous la fermez et vous me proposez plus jamais de divorcer ! En plus, il n’y a que moi qui suis capable de supporter un tel emmerdeur”, continua-t-elle en lui tournant le dos. 
Elle remplit un verre d’eau et se rapprocha du lit où Léodagan reposait. Elle le lui tendit. Il frôla sa main en attrapant le verre et lui donna un sourire bougon. Elle lui sourit et murmura :
- “En plus, je le pensais que j’ai dit pour le meilleur et pour le pire.”
***
Des années plus tard. Après le départ d’Arthur à Rome suite à sa tentative de suicide et à sa passation de pouvoir à Lancelot. Après la disparition de Guenièvre. Après le départ d’Yvain. 
Ils étaient tous les deux inquiets pour leurs deux enfants. Guenièvre avait disparu depuis plusieurs mois et les soldats qu’ils avaient envoyés pour la protéger avaient été retrouvés morts. Cependant, il restait un espoir car Lancelot était obsédé par elle. De ce fait, les chances qu’elle soit toujours en vie étaient grandes. Pour Yvain, les choses étaient plus compliquées. Cela faisait quelques semaines qu’ils n’avaient plus de nouvelles. Mais Lancelot avait placé un blocus sur la Carmélide. Il les avait isolé. Ils devaient garder espoir. Ils espéraient qu’ils soient tous les deux cachés et en sécurité. 
Ils passaient énormément de temps à s’inquiéter. Leurs enfants étaient toujours dans leur esprit. Mais ils ne pouvaient s’inquiéter pour les autres aussi. Pour Bohort, pour Gauvain, pour Merlin et même parfois pour Perceval.
Les souverains de Carmélide se trouvaient dans leur salle à manger. Ils fixaient tous deux la lettre qu’ils avaient reçu. Kaamelott. Lancelot. Mevanwi. Des menaces. Encore et toujours. Sur leurs enfants. Sur leurs terres. Sur leurs gens. Sur leurs anciens alliés. Une contrainte à l’abandon de tout projet militaire. De toute arme militaire. De tout soldat. Kaamelott, Lancelot démilitarisait la Carmélide car elle représentait encore un danger. Ils étaient vraiment au pied du mur. Ils étaient à cours d’option. Ils devaient s’incliner.  
- “Pour le meilleur comme le pire hein ?” demanda Léodagan avec peine et tristesse en regardant Séli et en serrant les poids de rage. 
- “Pour le meilleur comme le pire” confirma Séli en lui serrant la main. 
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geekgirl2000 · 2 years
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Tagged by @basiltheratatouille
Favourite colour: Green, apple green ❤️🍏. 
Currently Reading: alors plusieurs livres en même temps 😂 (1) Vicious de L.J. Shen, (2) Kaamelott (les scripts de la série) d’Alexandre Astier et (3) Les héros de l’Olympe - Le sang de l’Olympe de Rick Riordan. 
Last Song: Night changes des One Direction. 
Last Series: Kaamelott, Criminal Minds et Big Bang Theory (one of my big comfort show with FRIENDS during the exams !). 
Last Movie: hier soir, j’ai été voir The King’s Man (j’ai vraiment bien aimé !). 
Sweet, Savoury or Spicy: a bit of all I think...
Currently Working on: niveau Tumblr, une série de petite fanfictions sur Kaamelott et surtout Arthur et Guenièvre. Sinon dans la vie de tous les jours, avoir un diplôme 😂
tagging @milymargot @penandpencil (je sais pas qui tagger 😂😂😂)
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geekgirl2000 · 2 years
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“Comment avez-vous su ?”
Angst (3) : “How did you find out ?”
Cela faisait quelques semaines maintenant qu’Arthur avait été récupéré Guenièvre dans les bois. Ce soir, Guenièvre semblait préoccupée. Arthur l’avait remarqué mais n’avait rien dit préférant attendre qu’elle remette ses idées au clair. 
Arthur venait de se mettre sous la couverture à côté de Guenièvre quand cette dernière ouvrit enfin la bouche. 
- “Comment avez-vous su ?” demanda-t-elle d’une seule traite comme si elle allait perdre le courage de poser la question si elle ne se dépêchait pas de la formuler. 
Arthur fronça les sourcils. Il ne comprenait pas de quoi elle parlait. Il sentait que ça allait vite lui courir sur le haricot cette histoire. 
- “Su quoi ? De quoi vous parlez encore ?” s’énerva-t-il légèrement. 
- “Pour Lancelot”, répondit calmement sa femme. “Le fait qu’il m’aimait. Comment vous l’avez su ?”
Il soupira alors. C’était logique qu’elle se pose la question. Ils n’avaient jamais eu l’occasion d’en discuter. Tout s’était passé si rapidement. Lancelot, Bohort, Mevanwi, Guenièvre, Karadoc. Tout avait été trop vite même pour lui. Il n’était plus trop sûr de comment cela avait pu se produire ni dans quel ordre. 
Il prit une grande inspiration pour se donner une contenance et commença :
- “Vous vous souvenez de quand Bohort vous a révélé que Lancelot vous aimait ?”
Elle hocha la tête et il continua :
- “J’étais là, dans la pièce avec vous.”
- “Mais ce n’est pas possible” coupa Guenièvre. “Il n’y avait que Bohort et moi dans cette pièce. Il avait vérifié.”
- “Il avait vérifié, oui. Mais j’était invisible. Pas que ce soit moi qui ai décidé de devenir invisible, vous vous doutez bien. C’était la faute de Merlin comme toujours. Et ce con n’avait aucune idée de comment me rendre de nouveau visible. J’ai donc passé de nombreuses heures dans cet état. Il se trouve que je vous ai vu avec Bohort qui semblait paniqué et je vous ai suivi.”
Il s’arrêta alors dans ses explications. Voilà la réponse à sa question. Elle n’avait pas besoin de savoir la réaction qu’il avait eu, ni même ses pensées sur le sujet. Il laissa le silence s’étirer entre eux. Il jeta un coup d’oeil vers sa compagne. Elle semblait avoir accepté son explication. Il tendit sa main vers elle et vint serrer celle de sa femme. 
- “Je suis désolé que ça n’ait pas marché” dit Arthur en brisant le silence. 
- “Moi aussi” lui répondit Guenièvre, causant une incompréhension chez son compagnon. “Je suis désolée pour Mevanwi” explicita-t-elle alors. 
- “Moi aussi” soupira-t-il. 
Ils se sourirent tristement. Ils se comprenaient mieux qu’ils ne le pensaient. Ils avaient tous deux un destin et ils ne pouvaient y déroger. Mais parfois, ils auraient aimé pouvoir être heureux, que ce soit avec d’autres ou ensemble. Mais les choses n’avaient jamais été simples pour eux. Les choses n’avaient jamais été simple entre eux non plus.  
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geekgirl2000 · 2 years
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La perte d’une part de soi
Angst (18) : “All you had to do was stay”
Le plus gros problème d’Arthur avait toujours été le fait qu’il pensait trop. Il ne pouvait empêcher son cerveau de tourner à cent à l’heure. Et depuis le départ de Lancelot, son cerveau ne s’était pas arrêté. 
Lancelot...
Lancelot avait été son meilleur ami ces dernières années. C’était son bras droit, son meilleur soutien et son chevalier le plus capable. Lancelot était un homme de parole. Un homme qu’il respectait énormément, un homme qui le respectait énormément ou du moins il le croyait. Depuis son départ, il n’était plus sûr de rien. C’était comme s’il avait perdu une partie de lui, une partie de son destin, une partie de son envie à trouver le Graal. 
Lancelot avait toujours été le seul qui le comprenait vraiment. Le seul qui arrivait à suivre ses pensées. Le seul qui comprenait ses idées et ses ordres. Lancelot était en quelque sorte une partie de lui. Il était le meilleur de lui. Lancelot était tout ce qu’Arthur pensait être, tout ce qu’Arthur ne pensait pas être et bien plus encore. Il était droit, fort, loyal. C’était un chevalier exemplaire. 
Il croyait pouvoir toujours compter sur lui. Il pensait que Lancelot serait toujours là pour l’épauler et le guider parfois. Mais il semblerait que là encore, Arthur s’était trompé. Rien n’est immuable, il le savait. Mais il pensait quand même pouvoir compter sur certains points inchangeables. 
Son départ lui avait fait plus mal qu’il ne voulait l’avouer. Il était perdu. Il en était même arrivé au point où il avait presque laissé tomber la quête du Graal. 
Ce soir, cela avait été trop. Il n’avait pas pu rester dans sa chambre à côté de sa femme. Il avait alors décidé de prendre de quoi boire au cuisine et s’était ensuite retrouvé sans vraiment s’en rendre compte dans la salle du trône. Il avait bu plus que de raison. Il le savait mais l’alcool atténuait la douleur de la perte. 
La bouteille à la main, il fixait le siège à la gauche de son trône. Son siège. 
- “Je ne vous en demandais pas beaucoup pourtant. Tout ce que je vous demandais moi, c’était de rester” murmura--t-il en pointant le siège du doigt. 
Un silence. Les yeux du roi brillaient. 
- “Vous étiez censé rester... tout ce que vous deviez faire, c’était rester”, continua-il tout bas. “Vous deviez rester avec moi. Rester à mes côtés.”
Un nouveau silence. Une larme s’échappa finalement de son oeil. Elle coula le long de sa joue et vint s’écraser sur la pierre. 
- “Qu’est-ce que je fais, moi, maintenant ? Qu’est-ce que je fais sans vous ? Je ne suis pas sûre de savoir quoi faire sans vous... Je suis perdu... J’avais besoin de vous... Mais vous êtes parti. Et maintenant je suis seul... tout seul.”
Le silence s’abattit de nouveau mais cette fois, Arthur ne le brisa plus. Une autre larme s’échappa, suivit d’encore une autre, puis d’une autre. Bientôt, il ne put plus les retenir du tout et un torrent de larmes lui échappa. Il porta de nouveau la bouteille de vin qu’il tenait à ses lèvres. 
Il ne pouvait pas oublier mais il pouvait atténuer la douleur. Demain, il serait fort, il ignorerait la douleur. Mais ce soir, cette nuit, il en ressentait chaque particule. 
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geekgirl2000 · 2 years
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“Vous avez annulé vos plan pour moi ?”
Fluff (18) : “You cancelled plans for me ?”
Perceval était paniqué. Il avait besoin de conseils et il en avait besoin en urgence. Mais à qui demander ? Pour lui, c’était évident : Arthur. Quand il ne savait pas quoi faire, il allait toujours demander conseil au roi. C’est pour cette raison qu’il courait dans tous les sens à la recherche de ce dernier. Alors qu’il commençait à perdre espoir de le trouver, il l’aperçut enfin. 
- “Sire, sire !” l’interpella-t-il. 
Arthur se retourna vers Perceval. 
- “Mais enfin, qu’est-ce qui vous arrive ?!” s’étonna Arthur.
- “J’ai besoin de vous !”
- “Mais pourquoi ? Et soyez clair et concis parce que j’ai des réunions prévues, moi, cet après-midi”, le prévint-il. 
- “Concis ?”
- “Non mais laissez tomber...” soupira Arthur. “Allez-y expliquez moi rapidement ce qui vous arrive”, ordonna-t-il malgré lui inquiet pour son chevalier. 
- “On a eu une discussion avec Angharad où j’ai pas bité un mot de ce qu’elle a dit ! Je voulais pas passé pour un bouseux, du coup, j’ai hoché la tête et j’ai utilisé la technique du “C’est pas faux” de Karadoc mais j’ai besoin d’aide pour savoir de quoi on a parlé, Sire !”
- “Attendez Perceval, vous êtes en train de me mettre en retard pour ma réunion à cause de la boniche de ma femme ?” demanda Arthur, légèrement énervé. 
Perceval s’arrêta alors en baissant la tête, un peu honteux. Arthur était débordé, il le savait. Il avait mieux à faire sans aucun doute que de lui expliquer tout à chaque fois. 
- “Je suis désolé, Sire. Je vais vous laisser.”
Perceval s’en alla alors, l’air triste. Arthur l’observa s’éloigner. Il n’en avait strictement rien à battre de la boniche mais il se sentait mal d’avoir parlé ainsi à son chevalier. Perceval était quelqu’un de bien. C’était l’un des seuls chevaliers qui lui étaient complètement dévoués. Sa loyauté était touchante. Arthur ne pouvait s’empêcher d’avoir un faible pour son chevalier. Son comportement était parfois enfantin, ce qui poussait Arthur à vouloir le protéger tout en voulant souvent l’étrangler. 
Arthur secoua la tête et se dirigea vers la salle de sa réunion. “Bon bah, je sens que je vais faire une connerie mais c’est parti” pensa Arthur. 
***
Perceval était au bord du lac, à son endroit préféré pour réfléchir. Fin, son endroit préféré car c’était l’endroit que le roi utilisait pour être calme et réfléchir. Il était perdu dans ses pensées cherchant une solution à ses problèmes.
Soudain, il entendit un bruit derrière lui. En levant le tête, il vit le roi s’approcher de lui. Ce dernier s’assit à côté de lui. 
- “Alors, vous m’expliquez votre problème ?” demanda assez sèchement Arthur. “Mais soyons clairs, vous reprenez les mots qu’elle a utilisé et vous en inventez pas d’autres hein !”
Perceval hocha la tête avec enthousiasme. Alors qu’il allait commencer son explication, il s’interrompit. Le roi avait dit qu’il avait des réunions tout l’après-midi non ? Alors que faisait-il là ?
- “Mais sire, vous aviez pas des trucs de prévus ? Genre des trucs importants et royaux ?” questionna Perceval, un peu excité à l’idée que le roi l’avait fait passer avant tout cela. 
- “Si mais ça a été annulé” répondit du tac au tac Arthur. 
- “Vous avez annulé vos plans pour moi ?” sourit comme un gamin Perceval. 
- “Bon, vous la voulez mon aide, oui ou flute ?” demanda en bougonna Arthur. 
Perceval ne répondit pas mais son sourire était plus qu’éclatant. Il raconta au roi tout ce qui c’était passé sans trop de divagations et de problèmes de compréhension. Le roi l’aida énormément à comprendre sa discussion avec Angharad. Finalement, cela avait été une bonne journée pour lui : il avait déjeuné avec une femme qu’il appréciait énormément et il avait passé l’après-midi avec la personne qu’il aimait le plus au monde. Il avait vraiment passé une bonne journée.  
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geekgirl2000 · 2 years
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tagged by @madame-claude
Relationship status: completely single 
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3 fav foods: Sushi, melanzane alla parmigiana and dark chocolate
Song stuck in head: Peter Pan - Antoine Délie
Last Song I listened to: Live while we’re young - One Direction
Last thing I googled: translation in Irish of traitor (for a story I want to write)
Dream Trip: London !
Anything I really want : sleep, lots of sleep (this blocus is way too long)
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geekgirl2000 · 2 years
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Mignonne et ridicule en même temps
Fluff (19) : “I’ve never seen anyone look so cute and ridiculous at the same time”.
Guenièvre était passionnée par Rome. Ça, Arthur l’avait bien compris. Alors quand il avait retrouvé son vieux casque romain, il n’avait pas pu s’empêcher de le lui montrer. Elle était tellement excitée qu’elle avait voulu l’essayer. Elle lui avait demandé si cela lui allait bien. Il n’avait pas répondu et elle l’avait mal pris. C’était clair qu’elle ne ressemblait pas à ses conquêtes romaines. Mais le problème venait surtout du fait que c’était un casque de soldat et donc d’homme. 
Cependant, il ne put s’empêcher de penser “Je n’ai jamais vu une personne capable d’être mignonne et ridicule en même temps”. Cette pensée fit naitre un léger sourire sur ses lèvres. Ce sourire resta en place durant toute la nuit alors qu’il dormait aux côtés de son épouse. 
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