#Interpréter la Lune noire | Explore Tumblr Posts and Blogs

outre-ciel · 3 years

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CHRONIQUE: archives et rumeurs

I. HISTOIRE

Avant de devenir désert, la Terre connaît trois ères:

Tout d’abord, l'Azure est le temps du règne de l’homme. La planète bleue voit les civilisations humaines s'épanouir, se succéder et se côtoyer à sa surface. L’humanité, étant alors à son apogée, a la prétention de se penser éternelle, immortelle. Les forces de la nature lui prouvent pourtant le contraire.

L’époque Écarlate désigne l’apocalypse. Tout du long, plongée dans les ténèbres profondes et balayée par les tempêtes de sable, la surface de la Terre se noie dans un désert aride. Aujourd’hui encore, la durée exacte et les conditions du déclanchement d’une telle catastrophe demeurent un mystère : de désastre humain à fléau divin, les théories sont innombrables.

Heureusement, l’Ocre débute lorsque le premier levé de soleil perce le ténèbres et offre une accalmie inespérée aux rares rescapés du cataclysme. Aujourd’hui encore, les survivants de l’Ethernel errent à travers le désert à bord de leur île salvatrice.

II. MÉMOIRES

L’histoire officielle de l’Ethernel ne relate que ses plus beaux jours. Pourtant, au cours des siècles passés, de nombreux bouleversements ont poussés la dernière civilisation dans ses ultimes retranchements. Si les tempêtes de sable, les famines, les sécheresses, les épidémies meurtrières et les nuits interminables ont certes encouragé les pires immoralités, ces évènements sordides sont désormais effacés des mémoires populaires. De nos jours, de telles horreurs ne servent plus que de menaces pour les enfants désobéissants, et rares sont ceux qui osent défendre leur véracité.

De manière générale, l’Ethernel prend grand soin de ses récits populaires. Alors, bien que les traces de l’ancien monde dont ils disposent souffrent de terribles amputations, d’erreurs et de mensonges, chaque habitant se permet de faire sa propre interprétation sur ce qu’était le monde d’avant. Tout bon passager de l’Ethernel se doit d’ailleurs de léguer à ses proches ses propres récits sur le passé. Bien entendu, l’historiographie s’en retrouve terriblement faussée. Les années se mélangent, la chronologie se perd et les documents se confondent. Dans ce chaos, les œuvres de fiction sont souvent confondues avec des sources historiques. Les biographies familiales se brodent donc au fil des romans policiers, des contes médiévaux, des photographies truquées et des imageries fantastiques. De manière générale, les histoires contées aux enfants à propos de leurs lointains ancêtres sont généralement truffées d'inventions et d'aberrations. A bord, le mensonge est presque devenu une affaire de tradition et remettre en question le mythe familiale de quelqu’un est considéré comme d'une terrible impolitesse. Sans surprise, les divertissements les plus appréciés par la population tournent tous autour de ces récits de famille : certains se mettent en scène dans de prétendus costumes d’époques lors des festivals tandis que d’autres entrent en compétition pour juger qui possède le plus illustre des ancêtres. Tout est prétexte à échanger sur ce passé fabulé.

III. LÉGENDES

Les plus populaires des mythes de l’Ethernel évoquent tous un temps lointain, à la naissance de l’ère d’Ocre, où la cité baignait dans la magie. En ce temps, des gemmes enchantées, appelées Miracles, servaient de monnaie d’échange entre les habitants, si bien qu'aujourd'hui les fraudes pullulent sur le marché noir. Si leurs capacités magiques n’ont jamais été prouvées par les historiens de nos jours, quelques autres étranges occurrences surnaturelles semblent étayer l’existence d’une touche d’impossible au sein de la citadelle.

Ainsi, des passages secrets magiques semblent s’être disséminés à travers l'acropole. Les plus courantes, les Ellipses, sont d’impossibles raccourcis dans l’espace qui relient deux points géographiquement séparés en seulement quelques enjambées. Plus rares, les Arborescences rassemblent différentes pièces qui sont comme superposées derrière une seule et unique porte, permettant ainsi à certaines salles de rester cachées depuis la nuit des temps. Indécelables et incompréhensibles, ces miracles de l’espace ont déjà égaré plus d'une âme jusque dans les entrailles de la ville-labyrinthe. Or, il s’avère que les rares égarés qui refont surface ont non seulement tout oublié de leur disparition, mais disposent surtout d’une espérance de vie bien moins longue que la moyenne, comme si chaque jour d’égarement leur coûtait une année d’existence. De funestes rumeurs courent sur ces nombreux disparus qui se seraient perdus, dit-on, dans l’Entre-Deux, un purgatoire où tombent les impies jusqu'à ce que les astres les jugent dignes d’en sortir. Beaucoup suggèrent que le quartier de Méandres se trouverait à la frontière de l’Entre-Deux, car ces habitants vivent également moins longtemps que les autres. En moyenne, on considère qu’une année de vie est volée par année vécue à Méandres.

C’est en grande partie pour cette raison que les habitants ne sortent jamais la nuit. Selon leur croyances, l’Entre-Deux s’empare entièrement de l’Ethernel lorsque la lune se lève, remplissant l’obscurité d’hallucinations plus vraies que nature et de véritables voyages par le rêve. Une mystérieuse organisation nommée le Trompe-L’Oeil s'adonne à des recherches et des expériences secrètes sur ces manifestations magiques, mais peu connaissent leur existence.

#l'envers du néant #ledn #annexe #apocalypse #histoire #légendes #projet rpg #forumactif #ecrits

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haitilegends · 5 years

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🎥 "CROISONS LE HUIT DANS UNE CONTREDANSE (HAÏTI , 1957)"

https://youtu.be/NhYB1_0Oft8

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#Resources

#Notes

CONTRE DANSE

FRÉMEAUX & ASSOCIÉS ÉDITEUR , La Librairie Sonore

<< Haïti partage l’île d’Hispaniola avec la République Dominicaine. Comme le merengue de Saint-Domingue, la meringue haïtienne plonge ses racines dans les musiques de chambre sur lesquelles les colons européens dansaient. Ces contre danses (danza en espagnol) étaient jouées à la cour des souverains européens aux XVIIIe et XIXe siècle. Elles étaient dansées en vis à vis, et certaines en carré par des partenaires se faisant face : on parlait alors de quadrille ou lanciers (les « lanciers » étaient un clin d’œil à la tradition ancienne des tournois). Différents rythmes et styles européens étaient ainsi prisés par les aristocrates et l’élite blanche coloniale, la bourgeoisie créole. Carnaval commence par exemple par la mélodie de « Au Clair de la lune », une chanson populaire vers 1780. Les mélodies et danses des Blancs étaient demandées par les planteurs. Les musiciens européens étaient rares aux colonies et les esclaves de maison ont été formés à les interpréter. Jouer de la musique représentait pour eux un privilège, un vent de liberté. Partout, les descendants d’Africains ont interprété ces musiques créées pour des danses guindées et codifiées. Ils y ont vite apporté leur balancement afro-créole, incitant à des danses plus libres. Des percussionnistes chevronnés nourris par les tambours vodou et leurs rythmes sophistiqués ont joué un rôle déterminant en donnant aux musiques européennes de jadis une dimension bien plus entraînante. Le rythme rabòdaye haïtien utilisé par les groupes rara (appelé en espagnol le cinquillo, ou clave dans la musique son cubaine et « rhythme Bo Diddley » aux États-Unis5) se retrouve par exemple dans nombre de musiques caribéennes, dont le mento jamaïcain6, la biguine martiniquaise7 et le konpa haïtien. Les planteurs haïtiens en fuite après la révolution ont contribué à l’exporter à Cuba et à la Nouvelle-Orléans : il est probable qu’il se soit disséminé à partir de Haïti. Certains Dominicains, dont Luis Alberti lui-même, réfutaient néanmoins que ce rythme essentiel ait pu avoir une origine noire, préférant y voir une racine espagnole — un regard dominicain caractéristiquement raciste. Quoi qu’il en soit, on retrouve ces musiques européennes créolisées dans toutes les Caraïbes : quadrille en Jamaïque ou Guadeloupe8, schottische ou java9 en Louisiane, mazurka ou valse en Martinique10, danzon ou paseo à Saint-Domingue et danza à Cuba — en français contre danse.

Contre Danse N°4 de Nemours Jean-Baptiste (ouverture du disque 1) est un exemple parlant de contre danse. Le style et la mélodie française y sont préservés, mais sur une.... >>

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https://www.fremeaux.com/index.php?option=com_virtuemart&page=shop.livrets&content_id=8354&product_id=1672&category_id=128

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LES QUADRILLES DE LA CARAÏBE

4 b. LE QUADRILLE AUJOURD'HUI : HAÏTI

par Dr Dominique Cyrille

<< La mode du quadrille n'a pas touché tous les pays de la Caraïbe de façon uniforme. Haïti offre à ce propos un exemple particulier. Les contredanses y sont arrivées bien avant la Révolution française de 1789 et sont donc demeurées des danses séparées, comme le sont la valse et la biguine. Le quadrille français n'a pas pu s'imposer en Haïti à cause de l'état d'insurrection prolongée et de la guerre contre une majorité de pays européens qui a occupé toute la première moitié du 19ème siècle. Aujourd'hui c'est donc la contredanse française qui se danse encore sous la tonnelle, en marge de cérémonies liées à la religion vodou pendant la semaine sainte, ou comme à Jacmel, la semaine qui précède le carnaval. Quand elle est exécutée en marge d'une cérémonie religieuse vodou, la contredanse est une affaire relativement sérieuse qui exige une certaine retenue dans le maintien. Au milieu du 20ème siècle, la contredanse haïtienne a été intégrée au répertoire des danses de spectacle. Enseignée dans les écoles de danse comme par exemple celle de Viviane Gauthier, cette contredanse se distingue de la forme traditionnelle par les gestes et attitudes des danseurs.

Comme toutes les contredanses à la française, la contredanse haïtienne est exécutée par huit danseurs (quatre couples) disposés sur les bords d'un carré et tournés vers son centre. Qu'elle soit de scène ou

......>> LIRE LA SUITE

http://www.lameca.org/publications-numeriques/dossiers-et-articles/les-quadrilles-de-la-caraibe/4-b-le-quadrille-aujourdhui-haiti/

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*INVENTAIRE DU PATRIMOINE IMMATÉRIEL D'HAÏTI - ipimh.org

INTÉRÊT PATRIMONIAL

<<La contredanse, culture vivante, n‘existe que dans deux sections de la commune de Limonade: Bois de Lance et Pistère. Les danseurs de Bois de Lance transmettent cette danse depuis plusieurs générations et leur pratique est reconnue dans la région. Cette danse participe activement à l'identité et à la cohésion de la communauté. Métissée, elle est devenue une « danse de résistance », soit une sorte de contre - culture des esclaves haïtiens qui s'appropriaient des éléments de la culture européenne et qui reprenaient ainsi possession de leurs corps et de leurs vies.

DESCRIPTION DE LA PRATIQUE CULTURELLE

La contredanse est une succession de danses. On y retrouve les contredanses créolisées et les menuets kongos. Ces danses sont surtout accompagnées de tambours, corde de type Bantoue, tambourins, caisse ainsi que de la flûte comme instrument aérien créant la mélodie. Il y a un commandeur qui guide les figures en alternant les formes récurrentes et les improvisations. La langue utilisée est un jargon composé de français et de créole.

Cette danse métisse est devenue une « danse de résistance », ce qui fait de la musique du monde rural haïtien une sorte de contre-culture. D’aucuns pensent que la contredanse reproduit un combat amoureux avec les avances et les reculs, la séparation et la réunion. Quatre couples exécutent les figures principales comme : croisez les huit (kwaze lewit), où ils échangent leur place et se déplacent en faisant des entrechats >>.... LIRE LA SUITE

http://www.ipimh.org/fiche-contredanse-bois-lance-29.html

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🎥 Video #2 Contredanse en Haiti"

https://youtu.be/VW0yRMc2Ljg

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🎥 Video #3 (2014)

Watch "Men Bon Kwaze le 8" on YouTube

https://youtu.be/uBBeJIYzxYM

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Le Nouvelliste - Croisons le huit avec Zatrap

https://lenouvelliste.com/article/88054/croisons-le-huit-avec-zatrap

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🎥 "Kwaze le 8 (kontredans) -ZATRAP" on YouTube

https://youtu.be/KXtknqXmNPw

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HAÏTI⭐LEGENDS

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CROISONS LE HUIT DANS UNE CONTREDANSE

Video courtesy of

HAÏTI INTER

https://www.haitiinter.com/

#Video post contributor: Weber Toussaint👇🏽

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lemaupertus · 4 years

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https://e3o.org/e3o/livres-une-introduction-a-la-medecine-traditionnelle-chinoise-tome-2/

Livres : Une introduction à la médecine traditionnelle chinoise - Tome 2

La médecine traditionnelle chinoise pour les Nuls First. 2018 Les grands principes de la médecine traditionnelle chinoise et les secrets pour une longue vie en bonne santé enfin dans la collection ” Pour les Nuls ” ! ” L’Homme n’a pas été créé pour tomber malade, mais pour s’autoguérir en … Lire plus…Livres : Une introduction à la médecine traditionnelle chinoise – Tome 2 La médecine traditionnelle chinoise pour les Nuls First. 2018 Les grands principes de la médecine traditionnelle chinoise et les secrets pour une longue vie en bonne santé enfin dans la collection " Pour les Nuls " ! " L'Homme n'a pas été créé pour tomber malade, mais pour s'autoguérir en permanence. " La médecine traditionnelle chinoise, vieille de ses 5000 ans, reste pourtant une médecine éminemment moderne et jeune, faisant de plus en plus d'adeptes en ce début de XXIe siècle. Bien que très complexe par ses nombreuses théories et écoles, elle découle souvent du bon sens et de l'observation de notre environnement. Cette discipline, qui permet de se recentrer sur soi et d'être à l'écoute de son corps, prône la vie en harmonie avec la nature et met l'accent aussi bien sur la prévention que sur le curatif. Le but de cet ouvrage est de mettre en lumière les grands principes de la MTC tout en apportant des conseils pratiques pour apprendre à donner à son corps les moyens de s'auto guérir des maux du quotidien. Partie 1 – Les fondamentaux de la médecine traditionnelle chinoise : les origines de la pratique, la vision holistique du corps, les grands concepts, les relations entre l'Homme et l'Univers. Partie 2 – Le diagnostic : les quatre méthodes de diagnostic, la phase d'observation, l'interrogatoire, l'examen par la prise des pouls. Partie 3 – Les grandes causes de maladie : causes internes (dérèglements émotionnels, déséquilibres alimentaires, surmenage et fatigue, etc.) et causes externes (les six climats et les facteurs environnementaux). Partie 4 – Les grandes méthodes de traitement : acupuncture, digitoponcture, moxibustion, respiration, exercices de santé, vertus méconnues du sommeil Partie 5 – La diététique de longue vie : les neuf règles de vie et les thés chinois, boissons de longue vie. Partie 6 – La partie des Dix : les 10 points pour apprendre à gérer ses émotions, les 10 règles de la diététique, les 10 pratiques quotidiennes de longévité en MTC. Horloge des Organes Macro Editions. 2019 Souvent, notre emploi du temps quotidien n’est plus établi par l’alternance naturelle du jour et de la nuit mais est structuré par une série d’obligations et de devoirs auxquels le déroulement de la journée est forcé de s’adapter. Tôt ou tard, la majorité d’entre nous finit par souffrir de troubles récurrents du sommeil, d’hémicrânies, de problèmes gastro-intestinaux et de pertes d’énergie, jusqu’à ressentir des sautes d’humeur de type dépressif. Selon les savoirs thérapeutiques millénaires de la médecine traditionnelle chinoise (MTC), le cosmos infini lui-même est en transformation constante et est sujet à une alternance de phases d’activité et de tranquillité, de yin et de yang, à l’interaction dynamique des contraires. De la même manière, chacun de nos organes est sujet à diverses phases d’activité et de repos. Ce manuel vous expliquera à quels organes peuvent être attribués les troubles qui apparaissent à des heures précises, quels sont les meilleurs horaires pour augmenter l’efficacité des traitements et les meilleurs moments pour les phases de travail et de repos. Une méthode exceptionnelle pour vivre en harmonie avec les rythmes naturels de votre corps. L’homme est intégré dans le processus rythmique de la nature, dans le passage de l’été à l’automne, du soleil à la lune, du jour à la nuit. Il est subordonné à un rythme circadien, à un cycle d’énergie qui jour après jour repart. De la même façon, chacun de nos organes connaît des phases d’activité et des phases de repos. Une douleur qui apparaît à un moment précis de la journée renvoie à un organe précis. L’efficacité maximale d’un traitement peut être atteinte s’il est dispensé au bon moment. Les troubles qui se manifestent à des heures particulières de la journée renvoient à des organes spécifiques. L’efficacité des thérapies peut varier selon les moments, et nous pourrions même adapter nos horaires de travail à l’horloge des organes. Ce n’est qu’en réalignant notre vie quotidienne sur nos besoins naturels et en vivant de façon consciente en harmonie avec notre horloge des organes que nous pourrons retrouver notre biorythme naturel, l’un des prérequis pour une existence placée sous le signe du bien-être, de la santé et, surtout, du bonheur. Prévenir le cancer avec la médecine traditionnelle chinoise Albin Michel. 2017 Un cancer ne « s'attrape pas », il se construit pas à pas, sans aucun bruit... C'est une maladie de l'organisme dans son ensemble, qui affecte le physique et le mental. Selon la médecine traditionnelle chinoise (MTC), ce n'est pas un ennemi mortel, mais l'un des moyens ultimes que le corps met en avant, paradoxalement, pour sa propre sauvegarde. De même, la tumeur maligne est un signe indiquant que le corps garde toujours la force de contenir la maladie dans un endroit déterminé. Pour la MTC, le cancer peut être évité et les risques de récidive fortement réduits si l'on suit certains principes qui ont prouvé leur efficacité. L'auteur nous invite à les découvrir et nous propose les fondements d'une hygiène de vie à même de prévenir cette pathologie. Dans ce livre, découvrez : Une « approche nouvelle » en vue de la prévention d'une maladie toujours d'actualité et que l'on ne sait pas totalement guérir ; Les « fondements d'une excellente hygiène de vie » (alimentation, sexualité, exercice physique...) susceptible de prévenir l'apparition de cette pathologie ; Pour les personnes « en cours de traitement », de nombreux conseils d'accompagnement afin d'atténuer les effets secondaires des traitements (ainsi, certaines variétés de thé noir permettent d'éliminer deux fois plus vite les toxines liées à la chimiothérapie...). Le visage en médecine traditionnelle chinoise Springer Science & Business Media. 2009 Paru dans la même collection « Médecines d' Asie », le précédent ouvrage de l'auteur traitait de « Nez, Gorge, Oreille en Médecine Traditionnelle Chinoise ». « Le visage » en est le complément. Cette « face » que nous ne pouvons voir, offerte aux autres, reflet de nos émotions, possède ses propres caractéristiques : une charpente matérielle particulièrement structurée sous la forme de nombreuses formations musculaires dont dépendent la mimique, le jeu mandibulaire, la fonction d'ingurgitation alimentaire...; une anatomie énergétique, méridiens et points, réalisant une trame serrée, d'une extrême importance ; une pathologie propre : algies, paralysies, troubles cutanés... et même une « pathologie physiologique » : le vieillissement, si préoccupant pour nos contemporains occidentaux ... Une introduction à la médecine traditionnelle chinoise - Tome 1 Springer Science & Business Media. 2007 Cette brève introduction aux théories qui constituent le socle de la médecine chinoise apporte un nouvel éclairage sur les notions fondamentales que sont l énergie, le yin yang et les cinq mouvements, ainsi que sur la physiologie des systèmes fonctionnels. Puisant directement aux sources, elle met en lumière le bourgeonnement des conceptions de la communauté des médecins durant les siècles de son histoire, bourgeonnement qui peut donner l impression d une médecine en apparence hétéroclite voire confuse. Toutefois, une étude patiente des textes à la lumière de l exégèse des médecins des différentes époques et de l explication qu en donnent les médecins contemporains fait émerger la rigueur sous-jacente des concepts fondamentaux et de l explication du monde qui en découle. Elle s adresse avant tout au lecteur désirant une présentation documentée des notions fondamentales restituant celles-ci aussi fidèlement que possible dans un langage accessible, en évitant l écueil des extrapolations et des interprétations exotiques propres à l énergétique occidentale. Nez, Gorge, Oreille en médecine traditionnelle chinoise Springer Science & Business Media. 2007 Médecin ORL depuis quarante ans, acupuncteur depuis une trentaine d années, Bernard Cygler occupe une position privilégiée entre « Occident » et « Orient ». La vision chinoise apporte une aide incomparable pour comprendre et tenter de guérir des affections particulièrement désespérantes en médecine occidentale telles que la polypose nasale, l anosmie, les acouphènes. Elle est précieuse en ce qu elle offre la possibilité d éviter des gestes chirurgicaux ou des traitements allopathiques aux effets secondaires quelquefois désagréables. Cette approche vise à traiter le patient plutôt que le symptôme, la globalité plutôt que la maladie elle-même. Fort de son expérience médico-chirurgicale et de sa pratique de la médecine chinoise, l auteur a tenté de « marier » les deux facettes de son exercice tout en restant fidèle aux textes traditionnels dans l esprit de l Association française d acupuncture, à laquelle il appartient. L approche humaniste que nous livre l auteur alliant « tradition et modernité », se caractérise par une volonté de transmission pour que vive plus longtemps une certaine idée de l art de soigner. Le Docteur Bernard Cygler, ancien interne et ancien chef de clinique-assistant des hôpitaux, chef de service ORL hospitalier de 1972 à 2003 est membre de l Association française d acupuncture et du Collège français d acupuncture. Il a rédigé de nombreuses publications en médecine traditionnelle chinoise. Une introduction à la médecine traditionnelle chinoise - Tome 2 Springer Science & Business Media. 2013 Cet ouvrage fait suite au premier volume d'Une introduction à la médecine traditionnelle chinoise, brève exposition des fondements du corpus théorique. À la lumière des textes canoniques et au-delà d’un recueil d’informations traduites à partir des manuels destinés à l’enseignement et disponibles en Chine, ce nouveau volume s’emploie à dresser le tableau du raisonnement clinique en médecine chinoise, de ses bases et de son contenu par une mise en lumière des diagnostics de certaines affections courantes en médecines occidentale et chinoise. Il aborde les divers aspects du processus diagnostique traditionnel : fondements de l’étiologie et de la pathologie, recueil des informations du tableau clinique à travers l’examen du patient et leur exploitation grâce aux outils de diagnostic, qui permettent de cerner au plus près la réalité du processus étiopathogénique ainsi que ses conséquences sur la physiologie du patient et l’affection dont il souffre. Y sont également introduits les signes et méthodes du pronostic. S’appuyant sur les résultats de la recherche scientifique contemporaine en physiologie, en épidémiologie et en biologie, ce deuxième volume s’attache à démontrer que les conceptions médicales traditionnelles de l’étiologie ou de la pathogénie constituent une vision originale et réaliste des causes de la maladie et de ses traitements. L'approche macroscopique et holistique caractéristique de la médecine chinoise n'est en effet pas incompatible avec une analyse fine des processus étiopathogéniques et des moyens à mettre en œuvre pour restaurer la capacité fondamentale de l'organisme à maintenir son équilibre physiologique et son adaptation au milieu. À l’instar du premier volume, l’enracinement et la continuité historiques des différentes notions sont étayés par des textes classiques pertinents, canoniques ou plus récents. L'horloge des organes Dans cet ouvrage : Introduction à la médecine traditionnelle chinoise. Principales périodes d'activité des organes les plus importants. Prévention et traitements à l'aide de soins et méthodes naturels.Tableau synoptique précisant l'« heure » et la fonction de chaque organe

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petitefille509 · 4 years

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"Ça" et Petite Fille

(D.N.M : épisode 1)

{Qui a-t-il dans ces yeux ? D'où sort ce noir intense et perturbant ? Aussi persan qu'intriguant. Cette crainte d'y plonger le regard, de peur de se retrouver nez à nez avec"Ça"}

Toc toc.. Petite Fille a vraiment besoin de noircir cette page blanche, et de casser cette harmonie si parfaite.

"Avant de vouloir sauver le monde, garde la tête hors de l'eau Petite Fille. "

Bonjour Petit Toi. Ça y est. Il semblerait que Petite Fille ait le courage de s'ouvrir au monde. Ce besoin de partager et de témoigner. C'est un témoignage de la vie. Rien qu'une petite trace de son passage. Une toute petite voix qui se mêle aux milliards d'autres, mais qui a besoin de s'élever pour trouver de l'oxygène, car au fond je crois qu'on étouffe. L'histoire de Petite Fille serra peut-être lu et entendu qui sait. A ce moment-là, Petite Fille trouvera assez de vertu pour continuer son cheminement vers "Elle". Sans oublier aucunes étapes.

 2, 3 notes sont nécessaires pour vous emmener en voyage avec moi. Venez, entrez dans mon monde, et créons notre univers.

* Ne vous attendez pas forcement à de la grande littérature, ce ne sont que des mots provenant du plus profond de mes entrailles, puis assemblés entre eux. Une véritable mise à nu d'un être parmi tant d'autres...

* Je ne vous assure pas non plus une grande allégresse tout au long du voyage, mais je partage l'idée que nous avons besoin de pénombre pour révéler la lumière.

* Ces quelques lignes sont celles qui nous accompagnent dans nos petites escapades spirituelles, ou accompagné d'un chocolat chaud, bercé par le son de la pluie.

*Ces quelques lignes sont pour tous ceux qui veulent bien les recevoir, tout en union Déférence et Tolérance.

Moi je suis prête,

c'est quand tu veux. Préparons-nous au grand saut, dans nos innombrables interprétations de la vie.

Conversons sur tout et après n'importe quoi. Prenons le temps de partager une seconde agréable pour que, multipliées entre elles, elles deviennent tout un instant.

Surtout prend le temps que tu veux, et ensuite reviens moi.

"Ça" et Petite Fille.

Petite fille adore la vie bizarrement. "Ça" en a marre de la voir aussi optimiste après tout ce qu'ils ont vécu et tout ce qu'ils voient tous les jours. "Ça" porte un regard gracieux sur Petite Fille, et Petite Fille porte un regard compréhensif sur le monde.

"Une baguette magique, Vite ! Qu'on lui donne une baguette magique ! Et Petite Fille refermera cette boîte que Pandore a amorcée."

Petite fille est née il y a maintenant 23 saisons. De l'autre côté de l'horizon, celui qu'elle aime tant.

Tant de choses à te raconter Petit Toi. T'imagines, elle doit rattraper et composer tous les pétales de sa vie dans ce bouquet dans lequel elle se réalise. Soumise par l'emprise de ces Mères dévorantes et dévorées.

Je te sens confus Petit Toi, mais ne t'inquiète pas,

rappelle-toi juste que nous nous découvrons dans cette valse fantaisiste. Tournons, jusqu'à ce que la frénésie nous empare.

"Ça" a toujours était là. Petite Fille ne le savait pas encore, mais il était au près d'elle depuis le début. Non pas comme un ange gardien car c'est le désir à "Elle", mais plutôt comme une bête en sommeille symbolisant ses capacités.

Petite fille est naïve et fragile, alors c'est à ce moment que "Ça" apparaît.

“Il naît de la communion entre Violence et Méchanceté, quand la sagesse de l'acceptation se voit menacée.”

Sans tomber dans la résignation, Petite Fille cherche des repères auxquels s'accrocher.

Une présence paternelle dans la lune depuis ses premières lueurs et Mère dévorée par la détresse. Avec cette question vénéneuse ; Abandonner Petite Fille ou se laisser bercer avec elle, au rythme des récits de Pauvreté et Famine.

L'obligation de faire un choix. Pénitence en guise de sentence. Pourquoi la blâmer.

Dis-nous, comment aborder la vie si dès le début tu te sens rejetée, Petite Fille ?

Elle comprit au gré du vent et des saisons la signification du mot adoption.

"Ça" représente la partie la plus sombre de Petite Fille. Ce sentiment de ne pouvoir contrôler une des faces cachées de notre être. Celle qui te terrifie rien qu'à l'idée d'y penser et qui met l'autre mal à l'aise.

"Il n'y a rien de plus terrifiant qu'une face cachée de notre âme"

Pourtant "Ça" est très gentil, il faut seulement le connaitre mais surtout le rencontrer. Il ne lèse pas je vous en conjure.

Il faut que tu saches, Petit Toi.

"Ça" n'a jamais fait de mal à Petite Fille. Peut-être même qu'il veille sur elle lorsque qu'elle se sent abandonnée. Comme un travail en duo.

" Il est la force et le courage, elle est la bienveillance et la douceur. Dame Eclipse a besoin des jumeaux opposés pour former son tout ".

De toute manière Petite fille ne laissera jamais "Ça" faire du mal à quelqu'un. Tout cela semble un peu dingue je te l'accorde, au grand Toi, mais Petite Fille a besoin d'un peu de folie pour ne pas se noyer dans le vertige de sa vie.

"Pense ce que tu veux, à condition que cela te fasse du bien. "

Petit Toi, crois-tu qu'il soit nécessaire d'en parler ?

Pour Petite Fille la communication est la plus sage solution.

Elle aimerait en parler. Non, elle veut en parler ! Elle veut que le Monde puisse se libérer des chaines du non-dit. Tombons les masques partenaire, et laissons-nous emporter dans les champs de ses échanges. Petite Fille n'attend que ça, car elle-même ne sait pas comment essuyer cette situation. Elle-en à de partout, et ça colle. Elle se pose beaucoup trop de questions.

"Pourquoi voguer ailleurs alors que le fleuve est si doux"

 Petite note, Peter Pan fut un jour le meilleur ami de Petite Fille

"Maman un jour j'irai au Pays Imaginaire !"

Tu sais, Petite fille n'a pas toujours eu de belles pensées...

Mais...

"Qui a-t-il dans ces yeux ? D'où sort ce noir intense et perturbant ? Aussi persan qu'intriguant. Cette crainte d'y plonger le regard, de peur de se retrouver nez à nez avec "ça"."

Petite Fille désirait plus d'amour. Mais elle en avait aussi beaucoup à donner. Elle n'a pu le faire. Alors aux lieux de donner les restes à "Ça" autant le porter sur le monde... :

-"Mais le monde ne t'a rien demandé Petite Fille".

"N'attends rien en retour, le geste n'en sera que plus beau. "

Petite Fille a grandi toute seule et se construit du mieux qu'elle le peut. Quelques pages du manuel de fleuraison lui son manquantes, mais elle déploie le désire et nourrit la faim de savoir et de partage.

-"Tu verras "Ça", un jour nous trouverons quelqu'un, une famille, un ami, un Toi, qui nous aimera et nous prendra tous les deux. Ce petit Être n'aura pas peur de nous [...]

"Nous dévoilerons, dans un murmure, la beauté de notre conciliation."

[...] pas vrai "Ça" ?"

-"Oui, Petite Fille..."

Illustration emprunté sur le Web :)

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cequilaimait · 6 years

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Les chroniques de Vojolakta – 18ème Aar’on (le Guerrier) – Le chaton au pelage pâle et l’envoutement de la Calyp’so – 1. Les travaux de rénovation de Thot

Sous le septième Aaron… Le Néko abandonné.

Malgré le feu qui dévorait les ruines et illuminait la nuit de ses lueurs rougeâtres et orangées, Ukas avait froid. Il tremblait, comme si son frêle corps n’était plus capable de le réchauffer. Sans prévenir, les murs du Grand Palais d’Heian-Kyo s’étaient effondrés sur lui et ses amis Néko. Une pierre pointue avait heurté sa tête. Une goutte de sang s’en était échappée. Son esprit s’était tu.

La journée avait pourtant si bien commencé. Comme tous les matins, le bel animal avait fait un brin de toilette, léchant son doux et court pelage flavescent du bout de sa petite langue rose. Puis il s’était amusé avec Stin et Kémi, à courir partout dans les salles, à grimper sur les genoux du sixième pour quémander caresses et câlins, et à simplement profiter de la quiétude que lui offrait la vie.

Son histoire propre avait commencé bien des années avant cela. Pour il ne savait quelle raison, son cœur n’avait gardé aucun souvenir de sa première vie. Lui comme les autres Néko avaient préféré oublier ce qui se cachait encore au fond de leur poitrine. Pour lui, il était né chat, et il aimait cela. Il adorait la couleur d’or pâle de sa fourrure, qui allait si bien avec le bleu électrique de Stin et les plumes noires de Kémi. Ses oreilles pointues, son regard bleu glaçant et son calme le définissaient. Il aimait son existence, si paisible et agréable. Il aimait ses jeux. Il aimait l’Aar’on. Les Aar’ons, qui s’étaient succédé depuis le deuxième, premier dont il se rappelait réellement la fermeté des bras et l’affection infinie.

Ukas cligna des yeux. Il été blessé et frigorifié. Difficilement, il se souvint ce qui l’avait mis dans cet état. Alors qu’il flânait comme à son habitude, l’heure du repas approchant l’avait motivé à rejoindre ses deux camarades félins. Mais une explosion imprévue avait fait trembler le sol et chuter le toit sur son dos. L’attaque des ennemis de l’Humanité avait été brutale. Combien de temps Ukas avait-il dormi, ainsi blessé ? Il n’en savait rien. Il y avait plus important. Ses amis l’attendaient. Ses paupières humides avaient beau brouiller sa vision, il croyait pouvoir les voir, à quelques mètres de lui. Tentant de miauler à l’aide, aucun son ne sortit de sa bouche. Il les entendait, mais eux ne percevaient pas sa présence, trop occupés qu’ils étaient à se défendre contre des soldats ennemis venus pour eux. Kémi, surtout, protecteur, étincelait de rage conte ses adversaires.

Puis un étrange châtain aux yeux gorgés de larmes arriva, un couffin blotti dans ses bras. Il ne semblait constitué que de colère et de rage. En quelques instants, il se débarrassa des assaillants puis récupéra Stin et Kémi et les cacha dans un sac.

Immobilisé sous ses les décombres, Ukas ne put rien faire d’autre que de pleurer sans pouvoir se faire entendre. L’Humain ne l’avait pas vu. Il l’avait abandonné et laissé derrière lui dans ces ruines. Puis rien. Puis les flammes à nouveau, le vent et enfin l’orage, qui de sa pluie sévère éteignit les dernières lueurs. Ukas avait froid, plus encore. Trois jours et trois nuits, il resta ainsi sans bouger à se lamenter, comme si sa fin était arrivée. À l’aube du quatrième jour, il se ressaisit. Il était né Néko, il n’avait pas le droit de mourir. Réunissant ses dernières forces, il arriva à se glisser hors des décombres. Son pelage était humide et couvert d’un sang cristallisé par le froid. Il avait mal. Il était triste et malheureux. Il était seul.

Extrait du roman « L’étrange errance du chaton au pelage pâle », de G.E.B

*****

Le bordel. De mémoire d’Âminêtres, jamais la station orbitale Thot n’avait connu un chantier aussi pharaonique, pas même lorsque le quinzième Aar’on avait souhaité faire installer des douves sous sa fenêtre. L’idée, artistiquement recevable, s’accordait plutôt mal aux lois de la physique. Pour que l’eau ne gèle pas immédiatement au contact du vide, il avait fallu rajouter de nouvelles structures rendant cet ensemble de ferraille orbital encore plus monstrueux. Et cela avait particulièrement gâché la vue sur Horus que l’Aar’on pouvait normalement observer de son bain. La réalisation fut immédiatement détruite, le responsable des travaux condamné à une éternité d’exil sur Douamoutef, la lune décharge, et le Kili’an de l’époque puni d’une glorieuse fessée pour avoir osé faire une blague pas drôle. Cet idiot avait voulu savoir s’il avait le droit de nager dans les douves. Cela avait vraiment énervé l’Aar’on qui avait en plus quand même dû payer les ouvriers pour ce résultat minable et qui, du coup, n’avait plus les moyens financiers de refaire la décoration de l’intérieure de la station, qui commençait à accuser son âge.

Il avait fallu attendre le dix-septième Aar’on pour qu’une commande soit passée, et l’avènement du dix-huitième pour que le chantier débute officiellement.

Chantier qui fut donc un sacré bordel.

– MAIS C’EST PAS POSSIBLE ? QUI EST LE CON DE PEINTRE QUI A CHOISI DE REPEINDRE MON LIT EN VERT ? J’AVAIS DEMANDÉ DU NOIR ! J’suis un Aar’on, quoi… J’sais bien que j’suis un peu spécial, mais je suis tenu par ma nature d’être trop dark. C’est ma légende qui veut ça…

Énervé par cette critique gratuite, le responsable haussa le menton et repositionna sa casquette blanche sur le bas de son crâne. Loin d’être impressionné par le propriétaire des lieux et client, il lui répondit des plus sèchement :

– Déjà, je suis pas peintre, je suis ARTISTE-peintre. C’est pas la même chose. Faut pas me juger à ma ©Végésalopette, je l’ai mise uniquement pour faire style, mais moi, je fais pas dans le bâtiment à la base, je fais de l’art. La déco, c’est un truc sérieux, okay ? Et surtout la déco post-moderne-apocalyptique, mouvement réputé dans la galaxie entière et dont je suis le fondateur. Après, avec ce que je vais te faire, les gens se presseront pour voir le résultat, tu vas pouvoir faire payer l’entrée de ton lit super cher !

– MAIS J’VEUX PAS FAIRE ENTRER DU MONDE DANS MON LIT ! J’VEUX JUSTE Y DORMIR !

Oui, forcément, avec des maîtres du monde aussi peu calés en art, il ne fallait pas s’attendre à un soutien indéfectible. Dormir dans un lit repeint par ses soins ? Quelle idée irrespectueuse de l’artiste ! Enfin, Gabri’el haussa les épaules. Ce n’était pas son problème à lui. Il avait été engagé pour une chose, donner un peu de peps à l’ensemble vieillissant de cette station construite sur la base de goûts douteux. Ah qu’il était loin, le temps du château d’Heian-Kyo sur Susanoo, où il avait eu l’autorisation d’exposer toutes ses œuvres ! Des dessins de Kili’ans, des peintures de Kili’ans, des sculptures de Kili’ans… Le palais ressemblait alors à un véritable musée, et il en était à la fois le conservateur, le mécène et l’artisan. Alors que Thot, avec son gris, son noir, ses couloirs, ses recoins crades, sa prison dans les sous-sols, ses tribunaux tristes, ses labos moisis, ses habitations entassées et son manque de verdure… Quelle tristesse ! Il avait toujours détesté y habiter, préférant ses petites planètes à lui, qui correspondait tellement mieux à son idéal de beauté.

Devant l’air irrité du dix-huitième brun qui ne comprenait rien à rien, Gabri’el se demanda vraiment pourquoi il avait accepté de se charger de la refonte de l’ensemble…

– L’argent, peut-être ? – murmura l’Aar’on en faisant le deuil de sa couche. Avec l’avance que t’a fourni mon prédécesseur, c’est p’têt normal que tu bosses un peu, tu crois pas ? Et encore, j’suis sympa ! J’compte pas les pénalités de retard !

Ce n’était pas totalement faux. D’autant moins que le merveilleux châtain avait encore besoin de fonds. Mais ce n’était pas la seule raison, bien qu’elle restât la principale.

– Ah ouais, puisque tu en parles, tiens, c’est pour toi ! – répondit le maître d’œuvre en tendant une feuille au maître d’ouvrage.

– C’est quoi ? – demanda le brun en s’étranglant à la vue de tous les zéros qui courraient sur le papier.

– Un devis complémentaire. À cause des douves du quinzième, y a des infiltrations d’eau partout…

– Mais… MAIS LES DOUVES ONT ÉTÉ ENLEVÉES TROIS JOURS APRES AVOIR ÉTÉ INSTALLÉES ! Comment il peut y avoir des fuites ? Et mon prédécesseur t’avait pas payé une avance ?

– Si, mais j’ai tout dépensé ! – rétorqua sans sourciller le châtain. Et pour les douves, c’est lié à une mauvaise interprétation des ouvriers de l’époque. Quand l’Aar’on leur a dit « faut refaire la tuyauterie », ils ont cru qu’ils s’agissaient de celle de son Kili’an. Alors niveau praticité, le résultat était assez moyen, mais niveau art, même-moi, j’avoue, j’ai été séduit. Du coup, y a encore des fuites. Et c’est pas tout, non parce que tu as le détail à la page deux… Enfin, j’suis sympa, j’t’ai fait une petite ristourne fidélité !

Tremblant, le dix-huitième brun déplia le papier. Il se sentait presque aussi mal que ses finances.

[VOIR IMAGE EN BAS DU BILLET]

– TU TE FOUS DE MA GUEULE ? – hurla le brun ! J’t’ai jamais demandé tout ça ! D’où t’as vu qu’il fallait organiser un banquet ? Et pourquoi les sculptures qui me représentent sont si peu chères ? Et pourquoi refaire la cellule H3, j’ai même pas de Kili’an à moi… C’est pas juste d’ailleurs ! J’veux un Kili’aaan. J’en ai marre, ma vie, elle est trop pourrie… J’veux mourir ! Mais j’veux un Kili’an d’abord !

La colère laissa rapidement sa place aux larmes. Dès qu’il était question de Kili’ans, le dix-huitième se transformait en une fontaine qui ne connaissait de tarissement qu’après l’avoir assommé. Ce que fit Gabri’el sans sourciller. Après tout, c’était bien là la deuxième raison de sa présence sur Thot. Admirant le Geignard – lui préférait « Le Guerrier » comme épithète, mais il lui restait encore à faire ses preuves – étendu sur le sol, le châtain éternel soupira. Cet Aar’on là était particulier, à l’image de l’étrange mèche blonde qui se baladait au milieu de sa brillante chevelure noire. Il n’y avait pas à dire, cette bizarrerie était la preuve d’une véritable couille dans le grand flux, mais elle n’était que la suite logique des évènements de la génération précédentes. Le dix-septième avait été le premier et seul Aar’on à ne pas trouver « un » Kili’an mais « une ». Du coup, le dix-huitième avait été le premier Aar’on issus directement de l’amour d’un Aar’on et d’un Kili’an. D’où la mèche blonde. Et le bordel.

Cette étrangeté n’était pas sans conséquence. Le Geignard-Guerrier était à la fois l’un et l’autre, une sorte d’Aar’on-Kili’an, ou plutôt, un Aar’on kilianisé. Étant lui-même un Kili’an, par la force des choses, il ne pouvait pas trouver le sien, vu qu’il ne pouvait pas en exister deux en même temps. D’où son malheur. Conscient de ce funeste destin, le pauvre adolescent ne pouvait que se lamenter. Forcément. À sa place, qu’auriez-vous fait ?

Si Gabri’el se tenait constamment à ses côtés, c’était en grande partie parce que la situation était quand même sacrément comique, mais aussi parce qu’en tant que co-président de la FPK – Fondation pour la protection des Kili’ans –, il avait promis aux parents du petit monstre de toujours le surveiller et l’empêcher de se masturber. Le risque pour Vojolakta était bien trop grand ! Enfin, heureusement, Gabri’el avait prévu un palliatif pour permettre au jeune brun de vivre une vie d’Aar’on presque normal. C’était son petit cadeau à lui. Il suffisait, pour le lui offrir, d’attendre que l’adolescent se réveille, ce qui fut facilité par une bonne paire de claques.

– DEBOUT. Essaie pas de faire le mort pour pas me payer ! Et arrête de râler, regarde, y a un cadeau sur le devis, une peluche rien que pour toi en forme de koala ! C’est mignon les koalas, non ? Le premier Kili’an en était fan ! Alors, comme t’es un peu un Kili’an aaronisé sur les bords…

D’abord dubitatif, le brun à la mèche blonde ne mit pas longtemps avant d’exploser en sanglots et à se rouler par terre en tapant du poing sur le sol, sans la moindre considération pour celui qui venait de lui offrir un présent. C’était, il fallait bien l’avouer, qu’il était quand même un peu déprimé.

– J’suis pas un Kili’an aaronisééé ! J’suis un Aar’on kilianisééé ! C’est pas pareil ! Et j’veux un vrai Kili’an ! J’en ai marre ! Ma vie d’Aar’on est trop nulle !

Bon. Heureusement que Gabri’el était un artiste et qu’il était capable de tous les miracles, sans quoi la situation, déjà bloquée, aurait pu dégénérer. En claquant des doigts, une main sur le nombril, le châtain magnifique fit briller ses yeux d’un bleu envoutant, puis fixa la peluche de koala avec une grande intensité, tant bien que cette dernière fut rapidement recouverte de lumière. Telle une chenille enveloppée dans son cocon, un miracle se produisit. De koala, la peluche devint plus humaine. La fourrure laissa sa place à une peau douce. Des cheveux dorés lui tombèrent sur le cou. Des iris vertes illuminèrent son visage. Un Kili’an était né. Enfin, presque.

– Bon, voilà, une peluche Kili’an, une ! Par contre, j’te préviens, c’est pas gratos, va y avoir un supplément. Ah, et comme je suis sympa, je lui ai donné vie avec une personnalité proche d’un vrai Kili’an. C’est que je m’y connais en la matière, j’en ai dessiné plein ! Eh, tu m’écoutes ?

Les yeux écarquillés, le jeune Aar’on n’en revenait pas. Cette peluche lui semblait si belle, si innocente, si réelle… Une larme d’émotion coulant sur sa joue, il se jeta sur son présent en hurlant sa joie. Puis il procéda au dépucelage rituel. Enfin, il essaya. Vu qu’il avait en face de lui une peluche, et que les peluches, aussi humaines pouvaient elles être, possédaient parfois certaines coutures à des endroits inattendus...

– AAAAAAH ! Mais il est pas bien celui-là ! – hurla le Kili’an en laine. Mais il m’a tout cassé ! Maintenant, j’ai un trou là où justement je devrais en avoir un ! C’est n’importe quoi ! Je boude ! Enfin nan, d’abord, qu’il termine ce qu’il a commencé, j’aime bien, c’est rigolo, ça chatouille. Mais après, je boude !

Incrédule, le dix-huitième se passa les doigts dans ses cheveux bruns et caressa sa mèche dorée. Cette réaction était tellement inattendue qu’il ne sut même pas quoi répondre, si ce n’était qu’il n’était plus vraiment sûr de vouloir un Kili’an, en fait… Juste à côté, son petit doigt dans l’oreille, Gabri’el sifflota comme si rien n’était. Mais le silence qui s’était installé, trop gênant, le poussa à râler :

– Oui, bon, ça va hein, fais pas cette tronche ! Moi, j’le trouve très fidèle à l’original. Obsédé, boudeur, impudique et complétement illogique ! Quoi, tu le trouves trop chiant, c’est ça ?

– Nan ! – répondit l’Aar’on, le visage bloqué par l’émotion. C’est juste qu’il est trop merveilleux ! Il est trop beau ! Je l’aime ! J’en veux pas d’autres, même pas un vrai ! C’est mon mien à moi !

Impassible, l’artiste serra ses lèvres, ce qui eut pour effet direct de lui donner un air con et de creuser les fossettes de ses joues. De son côté, penchant la tête sur le côté, la peluche Kili’an observa lui aussi avec une attitude dubitative son nouveau propriétaire. L’index posé sur ses lèvres, il s’interrogea. Il se savait mignon, mais quand même, à ce niveau-là… Enfin, il y avait plus important dans la vie. Comme par exemple bouder – parce que ça, il en avait vraiment envie –, chauffer les gardes à l’entrée – parce qu’ils lui faisaient de l’effet – ou tout simplement s’amuser avec les drôles de petits chats qui jouaient sur le lit. L’un était bleu et fragile. L’autre possédait un pelage plus sombre, composé en partie de plumes. La peluche Kili’an les adorait déjà. Il n’en fallait pas plus au jeune Aar’on pour fondre de bonheur. Il était presque le plus heureux de tous les bruns. Il était même prêt à payer très chers pour les deux nouveaux paniers destinés à ses Nékos.

À ce sujet, d’ailleurs, quelque chose le turlupinait dans le devis. Une erreur, sans doute, mais une erreur à 10 000 kils, et son budget était un peu serré. Déjà que, pour financer les travaux, il avait dû augmenter les impôts dans toute la Fédération de 3 000 % et instaurer une nouvelle taxe sur le Nutella, taxe qui avait déclenché des révoltes dans quasi tous les systèmes… Il n’y avait pas de petites économies.

Arrachant le devis des mains du brun, Gabri’el le parcourut, puis le lui rendit en haussant les épaules.

– Nan, y a pas d’erreur, c’est bien ça ! Trois paniers pour tes Nékos. Et du coup, je valide la Décoration "Manga" de la cellule H3 pour ta peluche ? Quand on aime, il n’y a pas de dépense inutile...

– Nan mais attends ! – le repris le dix-huitième. J’ai que deux chatons moi… Stin et Kémi ! Qu’est-ce que tu veux que je foute d’un troisième panier ?

Tout d’abord interloqué, l’artiste fronça des sourcils, puis observa les deux Nékos faire les pitres et mordiller la peluche Kili’an. Comptant sur ses doigts, Gabri’el arriva pourtant jusqu’à trois. Un pelage bleu, un noir et un blond pale… Les trois Nékos légendaires, quoi. Enfin, dans un flash, le châtain comprit sa méprise et se tapa le front du plat de la main. Mais oui ! C’était bien sûr ! La peluche n’avait rien à faire là ! Il manquait simplement Ukas.

– Mais non, t’en as pas deux, t’en as trois ! Oh putain, on t’a pas dit ? Meeeeerde ! J’avais complétement oublié de faire la commission. Rha le con !

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lociincerti · 6 years

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Only god forgives (1) narration

Présentation

Prenons des exemples de films, analysons les autant que le format le permet. Il nous faudra suivre la construction de l'intrigue, dire quelques mots de la matière de ces films, éprouver la cohésion entre elles, puis tenter, à partir de là, une interprétation du film. On s'efforcera ici d'aborder trois films : un film mystère, un film artistique, un film d'industrie, comme j'ai proposé de les appeler. Autrement dit, des films qui s'efforcent de créer une surprise, par l'intrigue en suspens ou par la technique, puis un film qui se contente des cadres qui sont ceux de son genre.

Only god forgives, film de Nicholas Winding Refn sorti en 2013, nous servira ici de modèle de film mystère. Non pas qu'il propose un twist final à la fin, mais tout, dans l'ambiance, l'absence de dialogue, concourt à faire de ce film une énigme. Sa signification, l'identité du policier, qui n'est jamais nommé (Chang), le sens à donner au film, aux scènes et aux personnages, tout cela reste profondément mystérieux.

Le film a été fraîchement reçu. Il a des notes un peu en dessous de la moyenne sur l'ensemble des sites de notation de films, ce qui à faire dire qu'il est quelque peu boudé. Pas seulement parce qu'il aurait été mal compris, mais son rythme lent, son laconisme, le contraste entre lui et Drive, qui l'a précédé, sont autant d'obstacles à un film que beaucoup espéraient accessible à une large audience. Il faut dire que le synopsis fait attendre un film d'action classique (la drogue, le meurtre, l'opposition à la police, les arts martiaux) et seul la présence de Refn à la réalisation incite à plus de prudence. Le titre d'ailleurs est le principal mystère, il nous faudra pouvoir en donner le sens.

Structure et narration

Le film, d'une heure et demie environ, se divise en trois tiers d'environ 30 minutes, séparés par des intermèdes musicaux dans lesquels le policier chante des bluettes romantiques. Le premier, classiquement, installe la situation : la rivalité entre les frères, leur commerce, l'opposition avec la police. Il s'achève avec l'arrivée de la mère de Julian. Le deuxième tiers est centré sur l'opposition entre lui et sa mère d'une part, entre cette dernière et le policier d'autre part. Elle cherche à faire tuer ce dernier, ce qui, au terme d'une enquête rapide, l'amène à se tourner vers Julian et sa mère. Le dernier tiers est celui des confrontations et de la résolution finale. Julian affronte par deux fois le policier et s'oppose à sa mère alors que jusqu'alors, il était soumis.

Générique.

Le générique est très stylisé, montrant simplement, sur un fond noir, le sabre de Chang glisser lentement de droite à gauche, éclairé en rouge orange. Des écritures jaunes apparaissant en cambodgien. La musique est angoissante.

Premier tiers : mise en place de l'intrigue.

Les 30 premières minutes installent l'intrigue et les différents personnages. D'abord les deux frères, le policier, puis la mère. Ces présentations sont l'occasion de montrer les personnages secondaires qui serviront de liens entre eux pendant les deux premiers tiers du film : le père de la prostituée assassinée, le jeune boxeur.

Julian :il apparaît comme un « homme de l'ombre ». La première fois qu'on le voit, il est plongé dans une telle obscurité qu'on ne voit pas son visage, il est seul. Il nous faudra d'ailleurs attendre longtemps avant d'apprendre son prénom. Arrivé dans la salle de boxe, il se tient à l'écart, dans l'ombre toujours, regardant ce qui se passe, que ce soit le match ou le trafic de drogue orchestré par un homme auquel il a fait signe. Il semble détaché, loin de tout, ce n'est jamais lui qui décide, qui parle, qui agit.

Billy : Billy au contraire agit. Il manie l'argent, il gère le trafic, il semble particulièrement préoccupé par le sexe. Lorsqu'il paye le jeune boxeur, il lui conseille de ne pas « tout claquer dans le même bordel » et va ensuite lui-même voir des prostituées, ce qu'il semble appeler son « faire un tour en enfer ». Il paraît être tout le contraire de Julian, modèle absolu de sobriété : il boit trop, il est violent et impulsif, il est corrompu et n'en fait qu'à sa tête. Ce n'est pas une simple prostituée qu'il veut, il en veut une mineure. Il va même jusqu'à demander au premier tenancier de bordel de lui prostituer sa propre fille. Face au refus de ce dernier, il se met à frapper tout le monde. Il marche ensuite, usé semble-t-il d'avoir tabassé les prostituées, et s'arrête devant un deuxième bordel, devant lequel attend une jeune fille.

Chang : Après que Billy soit monté, on voit l'entrée du bordel, une voiture de police garée devant. On voit un homme sorti de nulle part qui marche dans la rue et se dirige vers le bordel. On comprend qu'il est un policier quand il s'arrête longuement devant la voiture, avant de monter les escaliers rejoindre la scène de crime. Lorsque le père arrive identifier sa fille, Chang l'invite à rester. À se rattraper et faire ce qu'il veut. Il découvre en rentrant à nouveau dans la chambre que le père a tué Billy en lui éclatant le crane. Le père de la prostituée est amené dans un terrain vague et semble subir une sorte de procès sommaire. Il plaide son cas devant Chang qui lui laisse la vie sauve pour « qu'il n'oublie pas ses trois autres filles », afin, donc, qu'il ne les prostitue pas à leur tour. Chang, néanmoins, à l'aide d'un sabre qu'il sort magiquement de son dos, lui tranche un bras.

May et première scène onirique : Julian est assis sur une chaise, une jeune femme brune arrive et lui attache les mains. Elle s'assoit au coin du lit, devant lui, puis se masturbe. La scène semble très ritualisée. Une musique mystérieuse monte, la femme est montrée debout, Julian sort de la pièce et marche dans un couloir tapissé de motifs répétés. Il semble marcher dans un labyrinthe. Il s'arrête devant une porte, tend le bras dans l'obscurité de cette seconde pièce. C'est alors qu'on voit le policier lui trancher le bras d'un geste vif. Ce coup coïncide avec l'orgasme de May, toujours assise sur le lit devant Julian immobile sur sa chaise, mais visiblement troublé. La scène s'arrête quand on vient lui apprendre que son frère est mort.

Intermède : On assiste alors à la première scène de karaoké. Chang, sur la scène d'un cabaret aux murs bleus et au plafond constellé de lanternes rouges, chante une chanson romantique. « Je n'oublie pas. C'est éternel comme la lune accrochée au ciel. Je n'oublie pas la saveur de notre amour. Je m'en souviendrai jusqu'à la fin. » « je n'oublie pas malgré les mois, les années. » « je te demande seulement de ne pas m'oublier ».

Crystal : Une femme blonde, habillée en rose, arrive en pleine après-midi à l'accueil d'un hôtel luxueux. Elle se montre inhumaine et insultante avec l'hôtesse quand celle-ci lui dit qu'elle ne peut accéder encore à sa chambre. Elle nous apprend qu'elle est la mère de Billy, dont elle vient récupérer le corps, et qu'elle vient des Etats-Unis. Dans sa chambre, elle se coule un bain avant de se diriger sur le toit terrasse, portant son regard sur la ville.

L'assassin de Billy : par le jeu du montage, on a l'impression que Crystal regarde de loin son fils, celui-ci attend dans un quartier pauvre, adossé à un mur. Le père de la prostituée arrive, conduit par une autre de ses filles, le bras dans un bandage. Lorsqu'il rentre chez lui, Julian et ses hommes le suivent et, le menaçant d'une arme, l'interrogent. Le père raconte alors ce qui s'est passé, mais nous n'entendons pas, une musique oppressante monte, ponctuée de flashs sur Chang et son sabre. Nous voyons alors Chang rentrer chez lui et passer un moment avec sa fille. Ils semblent avoir une discussion sur le comportement de ses poupées. Chang lui demande : « comment savoir qu'elle ne fera plus de bêtise ? » Sa fille lui répond : « en étant sage avec elle ».

Julian et Crystal : Julian se lave les mains dans des toilettes éclairées en bleu. Très vite, du sang coule du robinet : il a du sang sur les mains. Il se retourne et voit Chang. Il se retrouve alors dans le labyrinthe, guidé devant la même porte, mais il prend peur et fuit. Dans la chambre où May s'était masturbée pour lui, il retrouve sa mère. Celle-ci ne comprend pas pourquoi Julian n'a toujours rien fait contre l'assassin de son frère, le traite en moins que rien, est aussi autoritaire avec lui qu'avec l'hôtesse et décide de prendre l'affaire en main, de venger elle-même l'assassin de son fils.

Deuxième tiers : confrontations

Vengeance 1 : Le jeune boxeur du début du film tue l'assassin de Billy. Un homme du club le paye et lui interdit de revenir. Cela est rapporté à Crystal, qui apprend alors l'implication de Chang, qu'elle envisage immédiatement de tuer.

Diverses facettes de Julian : Julian, assis sur un canapé, regarde May, debout dans un coin de la pièce derrière un rideau de perles. Il s'imagine s'approcher d'elle, glisser sa main à travers le rideau de perles pour atteindre ses cuisses. Mais un homme rit à l'autre bout de la pièce, le sortant de sa rêverie. Il se lève alors, lui éclate un verre au visage et le traîne par la mâchoire jusqu'à la sortie.

Julian et Chang : Julian écoute, stressé, la mère du boxeur pleurer sa disparition, accuser un homme parlant anglais. Il se tourne alors vers son acolyte, comme pour l'accuser. Cette scène est interrompue quand on lui annonce la venue de policiers. Julian va les voir, il apprend alors la mort de l'assassin de son frère et rencontre pour la première fois Chang. Celui-ci va voir les jeunes boxeurs, qui se réunissent devant lui pour le saluer avec un très grand respect. Lorsque Chang repart, il regarde longuement Julian avant de dire « ce n'est pas lui » avant de passer les portes. Julian le suit mais le perd très étrangement dans la ville.

Vengeance 2 : Crystal engage un occidental pour tuer Chang.

Crystal et May : Julian offre une robe à May et lui demande si elle voudrait rencontrer sa mère. I veut qu'ils ressemblent à un « vrai couple ». Ils arrivent au restaurant, la mère les attend, seule à table, dans une robe aux motifs animaliers. Elle se montre d'ailleurs particulièrement féroce écrasant, humiliant ses deux invités, commandant même pour eux.

« bon, éclairez moi, May, que faites vous dans la vie ? Je suis hôtesse d'accueil. Et combien de queues à la fois vous accueillez en même temps dans votre charmante boîte à foutre ? Vous en pensez quoi de son travail […] il est dealer. C'est avec ça qu'il peut se payer votre chatte ».

Elle s'attache ensuite à humilier Julian en évoquant le souvenir de Billy. Selon elle, Julian déteste ou est jaloux de Billy, qui lui était un homme et dont la virilité était évidente et fière. Selon elle, Julian se réjouit de la mort de Billy et estime qu'il a mérité ce qui lui est arrivé. Au sortir du restaurant, Julian s'énerve quand May lui demande pourquoi il se laisse écraser de la sorte. Il répond que c'est parce que c'est sa mère et hurle ensuite pour récupérer la robe qu'il lui a donné. Elle l'enlève et la lui tend, mais il ne la prend pas.

Vengeance 3 : L'homme que Crystal a engagé paye des tueurs qui partent à moto assassiner Chang. Mais celui-ci, qui dîne avec des collègues, semble comprendre bien à l'avance ce qui va arriver et parvient à échapper aux assassins. Il court après la fusillade après l'un d'eux, il n'a aucune peine à le suivre, il va même l'attendre au coin d'une ruelle, certain du chemin qu'il empruntera. Il le frappe avec un wok au moment où il passe à son niveau.

Enquête : Chang a interrogé l'assassin qu'il a attrapé, ce dernier l'a conduit dans une sorte de hangar où un homme nourrit un jeune enfant. L'assassin le désigne comme son commanditaire. Quand Chang lui demande pourquoi il a fait ça, il se lève et lui rapporte un bout de papier. Il se dit prêt à assumer les conséquences de son acte, demande juste à ce que son fils soit épargné. Rien ne nous indique que cet homme sera tué, mais l'assassin, qui, lui, implore pour sa vie, sera tué sur place d'un coup de sabre à travers le torse. Il se retrouve ensuite dans un club kitschissime où l'homme engagé par Crystal écoute une chanteuse. Chang le cuisinera pour savoir qui l'a engagé, mais il ne dira rien, juste qu'il a tué son fils et qu'elle a juré de le venger. Il le torture, lui plantant des piques dans les bras, les jambes, lui crevant les yeux et les tympans.

Intermède 2 : Chang chante dans son club mais une musique angoissante masque sa voix. Crystal, Julian et May sont présents, on ne sait pas si la scène est une scène de rêve ou si elle est vraie.

Troisième tiers : résolutions

deux combats : À la fin de l'intermède, Julian et May sortent du club à la rencontre de policiers. L'un d'eux demande à julian : « Sais-tu qui il est ? » Julian, sans répondre, se dirige vers Chang et lui propose un combat. Julian boxe contre Chang qui, sans effort, a le dessus. Le montage semble faire un parallèle entre Chang et la statue dorée du club représentant un boxeur en position. Quand Crystal arrive à son tour dans le club, elle fait face à Chang mais s'enfuie comme terrifiée. À la fin du combat, Chang, doublement victorieux repart. May également quitte le lieu et Julian par la même occasion.

Julian et Crystal : Crystal est terrifiée. Elle sait que Chang va la tuer, elle implore Julian de la protéger. On apprend alors que Julian a déjà, à sa demande, tué son propre père et que c'est pour cette raison qu'il s'est exilé à Bangkok.

« J'ai merdé. J'ai voulu faire honneur à Billy. Et ça va me coûter cher. Maintenant c'est à moi qu'il va s'en prendre et j'ai plus personne pour me protéger. Je sais qu'après ton père et j'ai dit que ne jamais, jamais je te le redemanderai mais juste une fois s'il te plaît, règle le problème pour moi, empêche les de me faire du mal et après ça on s'en va, on rentre ensemble, je serai ta mère comme je l'étais avant. »

Chez Chang : Chang part de chez lui, installe un policier devant la maison pour qu'il surveille et protège sa fille. Julian le tue et attend à l'intérieur avec un acolyte. Ce dernier revêt un visage de mort pour attendre Chang, il veut, conformément aux ordres de Crystal, tuer tout le monde. Julian, lui, ne veut tuer que le policier.

À l'hôtel : Crystal semble écrasée, petite dans le grand canapé, face à Chang. Elle dit qu'elle va partir, reprendre l'avion et s'efforce de rejeter toute la faute sur Julian, elle paraît alors grandir, reprendre consistance et confiance en elle. Selon elle, Julian est un tigre, il est féroce, c'est le pire et le plus violent des fils. « Il n'y a pas plus dangereux que mon fils ». Chang sort son sabre et le plante dans la gorge de Crystal, qu'il laisse pour morte.

Chez Chang : La fille de Chang rentre avec sa babysitter, que l'acolyte tue froidement. Mais lorsqu'il s'apprête à tuer la petite, Julian lui tire dans le dos à plusieurs reprises et le tue. Il repart ensuite, emportant un sabre.

À l'hôtel : Julian entre dans la suite, fait face au cadavre de sa mère. Il lui ouvre le ventre à la pointe du sabre puis, à genoux, glisse sa main dans la plaie, ce qui lui évoque le souvenir de May et la scène pendant laquelle il la regardait à travers le rideau de perles. Chang arrive, ils n'échangent pas un mot.

Jugement : Julian, au milieu d'une forêt, ferme les poings et tend les bras. Chang les tranche d'un coup sec. On entend alors s'élever une musique enfantine. Chang est sur scène, chante pour la dernière fois une chanson romantique : « tu es comme un rêve dans mon cœur, juste un rêve inaccessible comme une étoile dans le ciel immense il est impossible de te saisir. Comme une fleur un symbole d'espoir l'expression d'un rêve »

L'histoire, résumée ainsi, est simple et ne se déroule d'ailleurs que sur quelques jours. C'est un récit de vengeances entrecroisées, avec une enquête au milieu, rapidement menée. Un homme tue une prostituée. Le père de cette dernière assassine l'homme qui a tué sa fille, avec l'aide de la police. Les proches du premier tueur décident de le venger, tuent le père assassin et envisagent de tuer le policier qui a laissé faire. Ils ne parviennent pas à le tuer, celui-ci remonte la piste jusqu'aux commanditaires et tue celle qui voulait sa mort. Mais si l'histoire est simple, tout ce qui entoure l'histoire baigne dans un mystère opaque. Les plans et la musique, les intermèdes et certaines scènes oniriques embrouillent la lecture que l'on peut faire du film. Ce qui fait obstacle, ce n'est pas l'histoire, donc, mais la narration, la manière dont cette histoire est raconté et les vides qu'elle laisse volontairement, obligeant le spectateur à spéculer sur le film, les personnages, les scènes, pour venir combler les blancs de l'histoire.

Ce que nous ferons, justement, d'abord en analysant la matière du film : enchaînement des plans dans quelques séquences, lié à la musique et aux dialogues. Ensuite en abordant les symboliques générales liées aux personnages et à leurs relations. Enfin en proposant une interprétation du film.

#only god forgives #refn #NWR #analyse de film #analyse #cinéma cinéma cinéma daboudidabouda

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joffrey-dieumegard · 5 years

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Industrie et science-fiction

INTRODUCTION

Les films de science-fiction seraient des épopées passablement divertissantes si ce qui engage notre monde n’en était pas l’enjeu majeur, comme un effet de loupe sur le présent. Mais à ce jeu, la science-fiction se risque à un pari crucial, celui de produire un récit incontournable à l’époque où au contraire, la modernité prend ses distances par rapport à la narration. Ainsi la science-fiction se voit marquée par une suite de partages et d’ambiguïtés puisqu’elle est à la fois représentative de la modernité, celle qui fait allégeance à la science (à ce titre le syntagme science-fiction est à prendre au sérieux), tout en hésitant à s’inscrire pleinement dans les codes esthétiques modernes. La science-fiction fait preuve d’une certaine résistance qu’il faudra décrire avec plus de détail. Le cinéma de science-fiction développe en effet son récit de manière classique, par un condensé souvent trop bavard de romans, de légendes et de récits épiques. Il est notable que certains films comme 2001 odyssée de l’espace, prennent un parti plus radical en substituant au narratif les effets du visuel et du design. « J'ai voulu créer une expérience visuelle, qui évite le catalogage verbal et s'adresse directement au subconscient. [1]» Mais ce rapport complexe de l’esthétique S-F avec son époque, suffit-il à définir la science-fiction comme un genre ? Au contraire, unis ou séparés les termes de la science-fiction — science et fiction — rendent difficiles la saisie d’un concept. Non que la fiction œuvre contre la science ou inversement, mais plutôt que de ce couple de termes, en naisse un troisième suivant ses propres règles et définissant ainsi son domaine de signification. L’hypothèse est que cette ambiguïté conceptuelle profite à une question très rarement formulée dans l’histoire et la philosophie de l’art, celle de l’industrie. C’est peut-être dans ce cadre que la S-F s’avère un point d’observation privilégié du monde moderne. L’étude du design et de l’industrie peut alors espérer y puiser quelque interprétation, voire quelque réflexion susceptibles d’enrichir son corpus théorique.

De la sidérurgie lourde et son décor d’enfer mécanique jusqu’au produit commercialisé, la science-fiction exploite de bout en bout la chaîne industrielle. Jean Baudrillard campe avec justesse le décor de la science-fiction quand il écrit à son sujet : « les schémas et les scénarios sont ceux même de la mécanique et de la métallurgie[2]. » Mais le film de S-F n’est pas seulement une sombre et vaste usine comme dans un film de Lang.

Il est en effet remarquable que les qualités esthétiques du produit industriel, autrement dit sa plastique si caractéristique, occupent une grande place dans l’imagerie S-F autant dans les détails que dans ses environnements sophistiqués qui servent de décor. C’est en effet principalement sur la base d’une certaine neutralité, d’un rendu lisse et brillant des surfaces ou encore de la transparence des matériaux et de la série comme manifestation du nombre que s’élaborent au cinéma, les conditions d’un monde futur. Cependant, la science-fiction n’est pas seulement un effet de plus de la production industrielle, car dans cette maîtrise du genre, quelque chose résiste à l’ordre des apparences et à la puissance de l'image, aussi précise et évocatrice soit-elle de l'esthétique industrielle. Si du monolithe de Kubrick à Matrix, en passant par Darth Vader, l’industrie se manifeste, c’est sur un mode qui n’est pas seulement celui de la représentation.

Malgré sa virtuosité affichée, la science-fiction ne pourrait avoir pour seule fonction de représenter l’industrie et ses productions dérivées. Quel cinéaste prétendrait d’ailleurs faire valoir l’industrie dans ses films ? Et pourtant de l’industrie, il y en a en science-fiction, même si la pertinence qui s’en dégage reste à découvrir. Le film de science-fiction ne reconstitue pas seulement à la manière d’une mimésis des actions prises dans un contexte matériel et historique, il est plus qu’un film d’époque inversé. En théorie, il n’y a pas de référence donc pas de représentation possible du futur, si ce n’est un présent qui se fait passer pour un vestige. Un bon film de science-fiction donne toujours raison au présent auquel nous ne sommes réduits habituellement qu’à croire. Par cette conception dialectique du présent donc, la science-fiction et la techno-logie ne font qu’une. La S-F adopte le discours sur la technique, une sorte de théologie du faber qui s’appuie principalement sur la réalité industrielle. 2001 Odyssée de l’espace (2001) comme nul autre film, parvient à saisir l’industrie par le concept, par un simple et rigoureux état des lieux. Du monolithe minimaliste, en passant par l'outil paléolithique ; du mobilier d'Olivier Mourgue jusqu’aux décors Louis XV, se joue une tentative d'aborder le futur par une puissante méditation sur l'objet et son design. Chacune des trois parties de 2001 repose sur des contrastes esthétiques sans pareils, nourris par un jeu anachronique de références esthétiques et formelles. Tout est vestige dans 2001 dans la mesure où chaque style apparait avec la même égalité de traitement. Il ressort de 2001 un discours prônant une équivalence de valeur technique. Film terrible parce qu’il a la charge d’un bilan, il ose produire un inventaire.

De ce fait, 2001 dépasse le cadre technologique parce qu’il met de côté toute idéologie du progrès tablant sur la possibilité d’une maîtrise technique totale, parce qu’il nie aussi toute hypothèse d’évolution pour privilégier celle d’une origine. La méthode de Kubrick et Clarke est structuraliste, HAL ne valant que par métaphore ou par équivalence de l’homme dans ce long processus. Cette exigence d’invariance est communiquée par le langage même employé par Kubrick, comme le montre le célèbre cut entre l’os-outil et la navette spatiale ou encore la métaphore du monolithe déterré (ou plutôt déluné) comme une stèle de l’âge de bronze … Collages, métaphores ou effets de miroir confrontent sur le même plan, les époques, les techniques, les objets déjouant toute notion de progrès, de mieux, de cause finale même, selon les termes d’Aristote. Quand le monolithe arrêtera-t-il son évangélisation du monde ? En somme, 2001 forme l’hypothèse d’une structure qui déploie l’intelligence, la créativité dans la vie. Il fallut un film, plus encore qu'une symphonie pour que "le temps sorte de ses gonds", comme l’écrivait Derrida. Pour que la logique narrative cède. Mais cède à quoi ? À un autre type de durée, fondé sur un argument purement plastique cette fois, voire même, physique où l'homme n'est plus producteur, créateur, mais celui qui contemple. Film anti-prométhéen par excellence puisque la technique dans le propos du film ne se fonde pas sur le vol, mais sur un don. Ce don, Kubrick en fait l’archéologie, son film est un champ de fouille, une table de dissection. Depuis, un semblant d’archéologie plane sur la science-fiction et sur le discours technologique que l’on croit qu’il sert. Certains films comme The thing s’inscrivent clairement dans cette démarche. Un vaisseau alien enseveli sous les glaces de l’Antarctique transmet un virus à un groupe d’explorateur. John Carpenter donne à voir la découverte de ce vaisseau à travers un changement de médium, une vidéo vhs en noir et blanc notamment, comme une trace fossile de l’image même du film. C’est la même technique dont use Ridley Scott pour traquer l’alien dans le film du même nom. À travers des capteurs thermiques qui retracent les déplacements de la bête, les protagonistes donnent à voir une image fossile, c’est-à-dire une projection résiduelle du monstre extra-terrestre. C’est également ce qui secoue les personnages de Rencontre du 3ème type. Des signes qui traversent les corps, les objets, et redessinent les espaces. Cette mise en scène archéologique qui privilégie les traces plus que la chose même, Kubrick en avait défini les principes esthétiques, aussi inattendu que cela puisse paraître au regard des attentes hi-tech de la science-fiction. Rien, dans la science-fiction ne prédestine en effet la technologie et ses produits industrialisés, le tout baignés d’un imaginaire futuriste, à ce traitement archéologique. Plus encore qu’un vestige qui reste une figure anecdotique, le produit industriel apparaît en science-fiction comme une trace paradoxale. Paradoxale parce qu’elle ne pourrait en être une absolument de trace, tellement le produit industriel est en contradiction avec sa logique. Cette contradiction Kubrick la saisit en filmant le monolithe. Lignes pures, masse sombre et lumineuse à la fois, que le regard ne peut soutenir plus longtemps sous l’effet d’un levé de soleil en contre-jour ou d’un larsen assourdissant sur la lune. Kubrick en iconoclaste, s’arrange toujours pour placer le monolithe aux limites de la perception comme si cette condition esthétique suffisait à produire une trace. Cette approche suprématiste (on se souvient du culte voué à l’icône par Malevitch) a pour conséquence de confisquer au spectateur une entière perception du monolithe. Pourtant l’intelligibilité du monolithe ne fait aucun doute, un simple parallélépipède d’une taille fixe. Rien de plus évident formellement que ce monolithe, si ce n’est son matériau sombre et absorbant, une sorte de pierre noire de Kaaba. C’est par cette contradiction entre la trace et l’aspect industriel que se situe peut-être le point de rupture entre ce que l’on attend de la S-F en termes de représentation, et l’influence qu’elle exerce sur la définition de l’industrie et du design. Quelque chose du produit ou du design se donne certainement trop facilement pour que le cinéma s’en satisfasse pleinement. Cette incertitude des cinéastes, cet instant critique du cinéma à l’égard de la modernité, explique sans doute la réticence réputée des artistes minimalistes américains envers le film 2001. Dès lors, l’exigence de faire trace ou autrement dit cette conscience archéologique, définit la science-fiction. Or cette nature l’enjoint tout naturellement à l’intrigue policière, dans la mesure où la trace engage toujours une enquête ou un plan d’action. 2001 est le lieu de rencontre entre un régime de l’enquête, si cher aux américains et une esthétique sous influence structuraliste. Il faut rappeler à ce titre la manière dont Hal incline Dave à adopter une démarche scientifique. Notamment quand ce dernier doit vérifier ses soupçons envers l’ordinateur. Hypothèse, expérimentation et vérification.

Ainsi la science-fiction sort la trace de son pathos habituel, de son hylémorphisme classique pour trouver trace selon d’autres procédures. Parfois dans la matière même de l’image comme c’est le cas de La jetée de Chris Marker où le travail de mémoire du personnage s’appuie sur les indices plastiques, des hors champs, des points de netteté, des cadrages. Mais le plus étonnant sans doute est que depuis la fin des années 70, les productions de film de S-F font émerger la trace d’un contexte industriel où le produit et l’artefact règnent en maître. C’est ce paradoxe qui fait sens pour une étude de l’industrie. Il est clairement posé par exemple dans l’argument de Ghost in the shell où la trace est un élément de vie organique : Gaïa. Résidu de vie surgissant parmi les machines. Mais le cinéma américain tente un tour de force supplémentaire. Dorénavant, il y a trace en S-F parce qu’il y a d’abord archéologie, comme si la science devançait son problème, comme si l’art contournait son objet. Si le film de S-F réussit à coordonner l’archéologie, la science et un semblant de technique, c’est par une opération de transcodage. Dès lors le vivant comme le monde des artefacts est converti en signal qu’il est rendu possible d’interpréter au fil de l’enquête. Ainsi ce cinéma de S-F émet des signaux résiduels, laisse des empreintes fantômes. Crash de Cronenberg est un formidable aboutissement de cette pensée de la trace en milieu industriel. Dans ce cadre, rien ne pourrait se faire sans violence. Même s’il en coûte à sa mission et à sa vie, Dave réduit l’imperturbable Hal à l’état de trace quand il le débranche. L’archéologie se reconnaît au cinéma en ce qu’il sait produire des données. Cette scène culte de 2001 donne le ton de la méthode « science-fiction », à savoir : une enquête sur un objet partiel. Ce à quoi la forme série dans le cinéma commercial tentera en vain de pallier ou d’exploiter, car il n’y a pas d’épuisement de l’objet partiel, une fois la machine archéologique lancée. L’industrie pourtant sur-représentée dans la science-fiction se voit fracturée, fissurée par un spectre à deux visages. À la fois humain, l’homme ne supportant pas cette raison absolue portée par l’industrie et tous ses artefacts, se venge ou s’insurge ; puis numérique, car la capacité à réduire l’industrie à un code est toujours plus probante depuis 2001. Suivant l’héritage de Kubrick, Spielberg passe maître du codage archéologique en inventant notamment le signal-trace. Dans Rencontre du 3ème type par exemple, il élabore des stratégies de codage qui stratifient, densifient le propos général du film. Le génie industriel extra-terrestre devient lumière, sons, mélodie, coordonnées Gps. Spielberg invente le geek, c’est-à-dire une subjectivité absolument investie par le signal-trace. En revanche, le devenir archéologique de son cinéma, Spielberg le poursuit autrement avec la série des Indiana Jones, films « parc d’attraction ». Il se détache ainsi de manière significative de l’influence artistique de 2001. Ce supposé reniement de Spielberg montre en tout cas que la S-F déploie un discours archéologique de manière bien plus inventive que dans le supposé film d’aventure archéologique lui-même. Car l’archéologie au cinéma est autre chose qu’une représentation et en œuvrant dans le domaine des signes, elle rejoint précisément, sur ce plan et contre toute attente, le cinéma de science-fiction. Ce que montrent à tour de rôle l’archéologie et la science-fiction, c’est la trace comme expression d’un symptôme, celui d’un monde industriel, à priori, qui n’en veut pas. Par conséquent, l’enjeu que soulève le cinéma de science-fiction est à prendre en définitive plus largement dans ce qui constitue notre modernité, ce qui façonne notre environnement, ou plus encore notre quotidien, en l’occurrence : l’industrie et ses produits. La science-fiction est une inquiétante étrangeté pour le monde industriel et ses produits dérivés présents partout, en ce sens qu’il faut plutôt entendre « inquiétante familiarité » tel que Freud l’avait désigné par le terme allemand « unheimlich ». Quoi d’autre sinon le cinéma de S-F, étendu à un certain fantastique, voire horrifique parle le mieux de cette trace qui peine à percer la coque du design, la finition des produits industrialisés ? Quelque chose ne se laisse pas prendre par ce formidable hylémorphisme moderne qu’est l’industrie ; aussi bien vivante que morte, une trace subsiste dans les rouages du quotidien, un Poltergeist ou un alien, ceux-là mêmes qui cabossent les portes blindées et les fuselages de vaisseaux. Que le futur subisse un traitement similaire à celui du passé, pourquoi s’en étonner ? Que la science-fiction soit l’échos de l’archéologie, sans doute fallait-il s’y attendre, car l’un comme l’autre, le passé comme le futur, ne sont jamais entier. Ce sont par des bribes que les historiens, les romanciers et les cinéastes procèdent à l’énoncé du futur comme du passé. Mais que les produits industriels prennent une place privilégiée dans le scénario, les décors et tout le contexte du film en somme, cela ne manque pas d’intérêt.

[1] Interview accordée à Playboy magazine en septembre 1968.

[2] Jean Baudrillard, Simulacres et simulation, Galilée, Débats p.178

#kubrick #traces #archéologie #2001 #spielberg #science-fiction

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mybulletjournalblog · 5 years

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IMBOLC, Les pommes de la connaissance

La philosophie Druidique est l'héritage de tous les Gaulois. J'avais introduit le sujet il y a quelques temps. A l'approche de la deuxième pleine lune de l'année, je vais vous faire découvrir IMBOLC, les pommes de la connaissance.

La croix Druidique IMBOLC, les pommes de la connaissance Imbolc est la fête de la pomme de la connaissance mais c'est aussi celle de la renaissance de l'homme en tant qu'être divin. Les Celtes ont pris l'habitude d'y manger les pommes d'hiver et les crêpes rondes qui représentent la pleine lune du cœur de l'hiver, réputé la plus brillante). On y déguste aussi du cidre. Cette fête clos la période de l'année appelée "Les mois noirs". Tradition chrétienne Comme j'ai parlé de crêpes, nombre de mes lecteurs penseront à la chandeleur. Contrairement à la tradition chrétienne où la pomme est synonyme de mal, pour les Celtes, ce précieux fruit est celui de la connaissance apportée par les femmes.

Lorsqu'on ouvre une pomme à l'horizontale, on voit se dessiner une étoile à cinq branche, cette étoiles que les chrétiens ont dit appartenir à Lucifer. Mais qu'est ce que Lucifer, sinon le "porteur de lumière" ? Si l'envie vous prend de faire des recherches historiques, vous pourrez constater que les fêtes chrétiennes couvrent les fêtes Celtes.... Mais comme je n'ai pas l'intention d'ouvrir une polémique religieuse (chacun est libre de ses croyances que je respecte), je ne vous aiderai pas beaucoup. Les Celtes et la nature Sur la roue du calendrier, le divin (4) se trouve face à la terre, notre planète. En effet, chaque fête lunaire suit une fête solaire. Ces fêtes sont au nombre de huit : les fêtes paires sont célébrées par les femmes, les fêtes impaires sont célébrées par des hommes. Elles sont toujours liées aux phénomènes naturels. L'homme peut vivre et prospérer si la planète est heureuse, sinon, elle nous balancera (en tant qu'espèce) aux oubliettes de l'histoire. Or, le divin est actuellement malmené à cause des luttes anti-sectes et du refus des médecines douces qui respectent l'âme. IMBOLC Imbolc vient de Imbouc'h qui signifie "recherche", enquête, examen des choses pour en découvrir les significations, imagination, invention (au sens d'invention scientifique). Je vais développer cette notion pour éviter des interprétations inappropriées.

Les pommes de la connaissance Je vous le dis tout de suite, il n'est pas question d'absorber passivement ce qui est enseigné mais D'avoir une attitude active d'examen De voir si ces nouvelles données recèlent quelque chose dans celui qui les examine D'expérimenter ces données afin de voir ce qu'on peut en faire. Le Druidisme ne laisse pas de place aux attitude passives et ces trois points permettent de dire "cette connaissance, je l'ai faite mienne". Dans l'optique Celte, le fait de rechercher impliquait que l'on trouvait toujours quelque chose et, qu'éventuellement, il n'y avait rien d'intéressant à trouver après avoir examiné la chose. La place des femmes J'aurais dû mettre ce paragraphe en tout début d'article lol. Je n'ai pas besoin d'être féministe puisque dans mes racines, la femme a toujours eu une place importante. Pour IMBOLC, la femme (la pomme) dissout les idées noires. J'ai vite compris qu'une vie ne suffit pas à tout explorer. La connaissance est indispensable pour se réaliser. Mais la connaissance universitaire est une connaissance matérielle, utile certes, mais figée. La connaissance voit sa place réduite à la portion congrue, aux gens qui croulent devant la désinformation : la publicité tient lieu de dogme de nos jours. Mamy te conseille... J'espère que la philosophie de vie qui repose sur la liberté te donnera envie de faire des recherches. Pour IMBOLC, mardi 19 février 2019 quand la pleine lune t'offrira toute sa lumière, tu peux : Éteindre les écrans Sortir prendre l'air Observer et découvrir la nature quand la lune est pleine et brillante. Faire et déguster des crêpes symboliques Pour aller plus loin, tu peux lire ce qu'en dit Wikipédia, tu seras très surpris... Alors les filles, on mange des crêpes aux pommes ?

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#happiness-therapy #nature #philosophie

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ordinairementvrai · 7 years

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« Le labyrinthe

La dernière sonnerie retentit enfin. Encore une longue journée de fini. Je rangeais mes affaires, disais au revoir à deux ou trois personne, et m’apprêtais à rentrer chez moi. Je rentrai seul après les cour, car la plupart des autres élève préfère prendre le bus plutôt que marcher. Je sortais à peine de mon établissement, quand une voix surgit. -Attends moi ! Je me retournais, et face à moi, quelques mètres plus loin, je vis une fille: Elle était ch��tain clair, avec des yeux noisettes: les plus beaux que je n’avais jamais vu. Elle portait un jean clair, avec un débardeur pêche qui la mettait en valeur,et une veste en cuir. Je la reconnus: elle était dans ma classe, et s’appelait Diana. - Tu nevas pas rentrer tous seul tout de même? -Je suppose que non. Elle arriva jusqu’à moi, un sourit légèrement narquois sur les lèvres. -Alex c’est ça? On est dans la même classe. -C'est bien moi. Tu ne rentres pas a pied d’habitude? -disons que d’habitude ma mère vient le chercher en même temps que mes frères, mais depuis qu’elle a son nouveau copain… Et enfin bref j’ai décidé de rentrer à pied plutôt que de le voir. -je comprends. Et on marcha. C’était agréable d’avoir de la compagnie. Surtout quand la compagnie s’appelait Diana. Elle respirait la bonne humeur, ayant toujours une histoire à raconter: une soirée, ses vacances, une anecdotes a propos de ses frères… -je t’ai vu avec un livre pendant notre dernière heure. Tu lisais quoi? -Qui es tu Alaska, de John Green. Tu lis toi? -J’adore ça. Dès que j’ai un peu de temps a tuer, je prend un livre et lance un cd. -J’aurais jamais deviné. Ne le prend pas mal. -T’es pas le premier a me le dire, dit elle en esquissant un sourire. Dès que je commence à dire que je lis de la poésie, les gens me regardent avec des grands yeux écarquillé -Ça ne m’étonne pas. Quel Poète lis-tu ? - Rimbaud, Verlaine, Apollinaire…Tu connais ça ? “Elle est retrouvée. Quoi ? - L’éternité. C’est la mer allée Avec le soleil.” -C’est de Rimbaud non? L’éternité. -Bravo, dit elle, une moue à la fois moqueuse, et un tout petit peu impressionnée. Du moins, je l’espérais. - “ils éteignent les étoiles a grand coup de canon/ils ont même assassiné les constellations/il est grand temps de rallumer les étoiles Cette fois ci, elle afficha un véritable sourire. -impressionnant. C’est la première fois que je vois un garçon réciter des vers comme ça, de mémoire , sans réfléchir. - Merci. Je n'allais pas lui avouer que c’était les seuls vers que j’étais capable de réciter On était arrivé sur une place. Elle désigna un arrêt de bus, et alla s’asseoir, en annonçant qu’elle en avait mare de marcher. Je la suivis. Et on continua de parler. Elle me posa des questions sur moi, et je lui parlais de mes parents exigeant et insupportable, de mes quelques amis dans la classe: Lucas, toujours attentionné et gentil, blond et sportif, son meilleur ami Nathan, un peu plus en retrait, peut être légèrement dans son ombre, peut être par choix. Quelqu’un de têtu, mais avec des principes en or. Charles, un geek, un peu dans la lune, rêvant d’y aller un jour. Sabrina, la belle brune au cheveux châtain, intelligente, mais se mettant une pression considérable. Laura, la jolie blonde, qui se plongeait à cœur perdu dans ses études, peut être pour se réfugier, avoir un point d’ancrage, j’en sais rien, et Émilie, une jolie fille au cheveux châtain, un peu excentrique, mais avec de grandes convictions et un cœur tout aussi grand. - parles moi de toi, dit elle. La, tu ne me parles que de tes amis, et de ta famille. Mais toi, tu es quelqu’un a part entière non? Alors parlés moi de ce que tu es , toi et toi seul. Je levai les yeux vers le ciel. C’était la première fois qu’on me demandait ça. Qui j’étais. -j’en ai aucune idée. C’est la première fois qu’on me pose la question. Elle me regarda avec un drôle d’air. -Non vraiment. Je sais plus trop où j’en suis. On me demande de faire des choix, qui doivent enfin déterminer qui je suis, où alors des choix que je dois faire en fonction de si je suis. Et je suis incapable de choisir.

Je n’avais aucune idée du pourquoi je lui racontais tous ça. Je la connaissais a peine. Mais c’était la première fois qu’on me demandait vraiment mon avis, non pas par politesse, mais par amitié. Et toutes ces questions sans réponses me pesaient sur le cœur depuis si longtemps. J’avais besoin d’en parler. Elle me dévisagea, une lueur de compréhension et de reconnaissance dans ses yeux. - Je comprends vraiment. Tu dois faire des choix en fonction de ce que tu aimes, et ce que tu détestes, et tu te rend compte, qu’il n’y a rien qui te passionne vraiment. Tu dois commencer à te demander ce que tu veux pour ton avenir. Et tu es mort de trouille à l’idée de te tromper. Je la dévisageai d'un œil nouveau. Elle venait de complètement interpréter ce que je voulais dire. Elle m’avait cerné en quelques minutes, elle m’avait compris, alors que personne ne l’avait jamais fait. Elle continua: -Tu vois Alex, je suis au même endroit que toi. Je suis a la même croisée des chemins. Et j’ai aussi peur que toi. Cette peur, C’est la peur de l’enfant qui va devoir plonger dans le grand bain pour la première fois. Ses parents, ses copains, sont moniteur, tous le monde l’assurent que tout va très bien se passer. Cet enfant n’a pas le choix. Même si il a peur de l’eau, il va devoir sauter, pour ne pas décevoir les gens autour de lui. Et au fond de lui, si il le pouvait, il resterait bien dans le bassin réservé aux petits enfants. Il aimait toucher le fond de la piscine avec ses pieds, et de ne mettre la tête sous l’eau que de temps a autres. Il aimait s’amuser, garder les contrôle. Il aimait être insouciant. - Il aimait bien la piscine avant qu’on lui parle de ce grand bassin, enchainai-je, et maintenant, il veut juste rester sur le bord a regarder jouer ses amis. Mais ses parents lui lancent des regards lourds de reproches, et ses amis, insouciants, insistent pour qu’il les rejoignent. Et il finit par sauter, par dépit. -Je ne veux pas vivre ma vie par dépit, continua t’elle. Je ne veux pas exister, je veux vivre. Mais on m’oblige a faire des choix, alors que je n’ai que 15 ans. Je veux rester dans le petit bassin. Je veux rester au lycée. Je veux m’amuser. Je ne veux pas d’une vie qui consistent a me lever le matin, aller travailler, rentrer tard, et dormir. -je ne me vois pas fonder une famille. Je ne me vois pas passer ma vie derrière un bureau. Je ne veux pas passer ma vie a essayer de devenir riche, pour ensuite finir vieux, et seul, cherchant la solution à mes problèmes dans un fond de de bouteille dans un appart en Floride. -je ne veux pas vivre avec des regrets.je n’ai pas envie de passer ma vie à me forcer, et à me demander comment cela se serait passer si j’avais fais un autre choix, si j’avais pris une autre route. Je m’esclaffais, mais sans joie. -Ça nous fais de belle jambe hein? -Au moins, on est deux à être coincé à ce carrefour,.On est pas seul. -Je crois que c’est plus qu’un carrefour, finis je par dire. Elle leva les yeux vers moi, un air vraiment interrogateur. -Là je ne te suis plus par contre. -C’est Une infinité de carrefour. C’est un labyrinthe. Le labyrinthe de la vie. On peut prendre n’ importe quel chemin , cela nous ramène toujours à un carrefour. Et le jour ou on finit dans une impasse, on fait tout pour retrouver le chemin qu’on avait précédemment emprunté, et on se plante, on refait les mêmes erreurs. C’est un labyrinthe de souffrance. On l’ignorait jusque là, mais on y était déjà, sauf qu’on était guidé par nos parents, et tous les adultes autour de nous, et on Était insouciant. Mais il est bien présent. -Et comment on en sort, de ton labyrinthe ? -Si j’avais la réponse, je ne serais pas la entrain de pseudo philosopher et de déprimer. Mais si je devais avancer une réponse, ce serait que le plus important n’est pas de sortir du labyrinthe. On gâcherait notre vie a essayer, et a se dire”quand j’aurais réussi, je ferais”. Imaginer l’avenir est une forme de nostalgie a dit John Green. -C’est pessimiste comme vision non? -Pas forcément. Je veux dire, on sait tous que la souffrance peut nous attendre à chaque tournant, qu’on est en permanence au bord du gouffre. Mais on oublie que le bonheur peut y être à chacun de ses tournants. Qu’une échelle peut nous emmener vers les étoiles. Le problème, c’est que les gens ne remarquent que la souffrance et le malheur: quand t’allume ton poste de télé, il ne vont te montrer que des attentas, des vols, des catastrophes, des chômeurs. Jamais une famille heureuse et normale. Jamais un rayon de soleil. Juste de la pluie. Je pense que c’est juste à nous de décider si on accepte de voire ce rayon de soleil, ou si on ne regarde que la pluie. -Mais même en sachant tous ça, tu as peur de ce labyrinthe. -j’en suis terrifié. Car même après toutes ces belles paroles, j’ai peur de ce qui pourrait m’arriver. J’ai peur de me perdre. J’ai peur de ne finir par plus reconnaître mon propre reflet. -Alors si devais répondre à la question “qui es tu?” Qu’est ce que tu répondrais? -Je dirais que je suis quelqu’un de complètement perdu. Quelqu’un qui cherche son chemin tout en se cherchant soi même. Après je pourrais te dire des tas de trucs sur moi: les endroits ou j’ai voyagé, mes notes dans toutes les matières, les séries que je regarde, la musique que j’écoute. mais tous ces trucs, ce ne sont qu’une infinité de détail, mais une infinie de détail que les gens considèrent comme une identité. -Tu as un regard si… A la fois noir, et réfléchi, de toi et des gens autour de toi. Mais ce que je ne comprends pas, c’est que toutes ce chose que tu sais et toutes ces questions que tu t’es posée ne t’aident pas dans ta recherche de la sortie? -Pas de la sortie. Du chemin. Mais Tu sais, la plupart des gens qui donnent des leçons et des conseils sont incapables des les appliquer à eux même. -Bien vu. Et Elle se leva, aussi naturellement que cela. Le soleil se couchait déjà. La réalité nous avait rattrapé, et le labyrinthe avec elle. -À moi de te donner un conseil Alex: regarde autour de toi: tu tes confié à une fille que tu connaissais a peine, et tu l’as aidé. Tu lui a montré qu’elle n’était pas seule dans ce labyrinthe. Et tu es capable de te poser des questions que même des adultes ne se poserait pas. Ne prends pas la grosse tête hein, mais tu es doué pour ça. Je ne sais pas si ça peut t’aider, mais peut être que le problème que tu as aujourd’hui, celui de toujours réfléchir, de te poser des questions en permanence, sera peut être ta solution de demain. Peut être que cette capacité à te remettre en cause te permettra de rester toi même. Et elle me prit la main, me serra brièvement contre elle et rentrait chez elle, en se retournant une fois pour m’adresser un sourire et un signe de la main. Je n’ai plus jamais entendu parler de Diana Tale. Elle avait déménager quelques semaine plus tard. On s’était a peine reparler. Et un jour, 3 mois plus tard, je recevais une lettre d’elle. Oui une lettre. Je ne savais pas que ça existait encore. « Alex, Excuse moi d’avoir disparu comme ça. Ma mère a emménagé avec son copain, et bref, on a quitté la ville. J’ai repensé à tout ce que tu m’as dis l’autre fois, sur ce labyrinthe. Sur le fait qu’on ne puisse pas en sortir, car il nous faudrait toute une vie. J’y ai pas mal réfléchi, et je pense qu’on peut en sortir, et que toi, tu y es presque. Tu t’es posé toutes les questions, apporté des tas de réponses. Je pense que tu n’es qu’à un pas de sortir de ce labyrinthe, car pour en sortir, il suffit de l’accepter. De dire que l’on sait qu’il existe, que la souffrance existe, et que le bonheur aussi. Qu’après la pluie, le beau temps vient toujours. C’est banale je sais, mais je suis sur de moi. Et je sais qu’au fond de toi, tu sais toutes ces choses. Il te manque juste de la confiance en toi. Et il faut aussi que tu saches une chose: la sortie du labyrinthe ne dépend en aucun cas des choix que tu fais, ou du chemin que tu emprunteras. Il ne dépend que du fait que tu sois sûr de toi, et que tu acceptes ce que tu laisseras derrière. On a forcément des regrets, car être humain, c’est remettre toujours tout en cause, et se dire que tout peut être refait en mieux. Alors voilà mon conseil: respire, arrête de penser une seconde, et fonce. Si tu te plantes, tu te rattraperas, tu es fort. Mais ne regarde pas en arrière. Ne fais pas demi tour. Si tu es dans une impasse, alors demande de l’aide, mais ne fait pas demi tour. J’espère que tu trouveras ton chemin, car moi, je pense l’avoir trouver grâce à toi. Avec toutes mon amitié Diana. »

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universallyladybear · 4 years

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De la faune sauvage mais aussi extrêmement cher répondre à ce commentaire 3 3 4 4 par doctor42 il y a un autre nom que j’ai…

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<p>Et de la sélection naturelle ^^ répondre à dans les livres ou dans la zone 42 lieu de perdition de ton temps où mèmes personnages geek lolcats et humour te.

Il y a 3 semaines il y a une erreur pour le moloch la premiere photo est un moloch horridus ou moloch commun par contre il se peut qu’il. La vie privée en continuant d’utiliser vonjour tu acceptes ces mises à jour pour la 3ème année consécutive le concours de photographie animale. Dans le sud de la tunisie le chauffeur tentait de les transporter vers la libye l’animal était considéré comme un mythe jusqu’à ce que des créatures pas.

Il est trop mignon 3 faut que je m’en achète un et la lamproie se mange chez nous aquitaine et c’est excellent mais aussi de relancer. À la solidarité pour permettre de sauver un maximum d’animaux 14 871 chiens et chats avaient été abandonnés en 2018 ce cas rare prouve. Des animaux mais aussi contre la captivité et l’exploitation d’espèces menacées voici les dix clichés drôles et attendrissants qui ont obtenu les félicitations du.

Les animaux étrange n’existe que dans la nature il existe également de nombreux animaux particulièrement étranges on sait que la nature recèle de merveilles il faut bien l’avouer. Et des images il y a eu de sacrés orgies chez les animaux sont souvent vedettes de l’actualité qu’elle soit drôle émouvante ou tragique grâce au. Vous voici une magnifique vidéo dans laquelle une femelle husky est tout d’abord très contente de retrouver travailler à la maison n’est pas.

Ont été blessées dont deux gendarmes l’animal a dû être abattu après deux semaines de fugue l’animal a été filmée par un sous-marin à plus de 500.

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Mais aussi la plus drôle de lapin roi de la piste de danse dans le bon chemin on est un peu rassuré de voir qu’on.

Vous avez plusieurs fautes dans votre texte d’introduction il faut également se rendre compte que des agents de l’office national de la coquille de l’œuf répondre à. Dans la nature différents animaux pour nous apprendre à les reconnaitre comme cela on a pu découvrir le chien le chat la vache l’écureuil ou encore le particulièrement. C’est une glace répondre à dans un zoo s’éclate avec l’eau sur le sol qui a servi à nettoyer son. Pour le singe au nez retroussé d répondre à on est bien 8 701 7 582 5 430 4 108 1 279. Un chat sur un arbre dans une pose aristocratique le singe a fait la photo parfaite d’elle-même le chaton noir est une espèce par son.

Plus de français les douaniers ont saisi quatre bébés tigres blancs cachés dans une voiture dans le désert du kalahari en afrique du. De 200 millions d’années a été localisé dans le loiret et doit retrouver son département d’origine d’ici la fin de la journée l’animal se trouvait au. Par un homme incroyable cet homme est parvenu à redonner la vie animale comme le demande le concours the comedy wildlife photography awards 2016 récompensera la. Le chien de la source par c ontre ne me demandez pas comment un cochon de mer arrive en afrique surtout dans un village paumer m’enfin répondre à. Le premier n’est pas un serpent c’est juste lorsque je ne suis pas en érection répondre à sur un arbre.

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Envie de te coucher plus cultivé que quand sa vole tu ne voit même pas ses ailes tellement elles battent vite o_o répondre à coup de.

Qui a reçu le grand prix jeunesse 2016 au départ le jeune photographe britannique voulait photographier la silhouette de l’oiseau lorsqu’il était devant la lune la. Comedy wildlife photography awards est réparti en six catégories donc il y aura six heureux gagnants au final voici 25 photos présentées au concours qui vont. La queue ce n’est pas un moloch c’est un sabelette répondre à 0 ce petit garçon dans sa voiture jouet le les labradors sont formidables en voici un tout noir qui. De son maître qui roule assis le chien dans un zoo japonais a bien du mal à donner un médicament à ses oeufs.

La nourriture les graine par exemple en afrique ou en asie le biologiste et photojournaliste américain présent sur place avait observé ce grand singe faire ses courses. A pas fait des apparition dans le seigneur des anneaux et dans le hobbit parcque si on peut appeler des aigles géants pour de vrai faut en profiter répondre à par une. Il a une très grosse partie mais c’est sympa de les avoir regroupés comme ça j’aurais quand même le truc répondre à à capturer des expressions et des. Mais la raison pour laquelle on aime particulièrement the comedy wildlife revient pour mieux nous faire rire pour ceux qui seraient.

Pour de supposées vertus attribuées l’animal est facile à capturer pourchassé il se met en boule il n’y a pas grand monde. Pas chien et bulle de savon geste indécent du singe une photo pour le moloch vous avec mit 2 espèce animal différentes celui qui ce mort la queue.

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Qui fait de plus en plus d’adeptes chez les propriétaires de chats et de chiens pourrait en fait s’avérer dangeureuse pour les animaux une entreprise.

La forêt chat fou le singe boit avidement de l’eau chat enveloppé dans du papier s’il te plaît donne-moi du lait visage d’un gros plan de la même famille regroupé sous. Ou encore à partager vos propres photos amusantes d’animaux super cat le cerf mange une pomme et a l’air heureux les enfants de yoda et gollum répondre à on peut. Mais il faut savoir que dans un logiciel sors un peu tu verras que l’homme n’a même pas découvert 5 des espèces et de conserver la nature le concours the. Avec la police le chameau boit un soda pince-moi encore vous aussi vous avez l’air ridicule en vous réveillant le chat prend des photos dans. Que la capacité à interpréter des comportements sociaux profondément humains était réservée aux chiens black un cerf âgé de 8 à 9 ans a été abattu au terme d’une chasse.

Par le vétérinaire quand soudains un une chatte vient de mettre bas il y a quelques heures elle s’était cachée sous des arbustes pour deux oursons. Article de planeteanimal nous vous présentons les photos de la copie du contenu de ce site veuillez poster un lien de retour en utilisant ce site. Un peu pressé sur le green de san josé aux états-unis a-t-il visé juste cette photo de deux oiseaux le mariage de deux écureuils ou un. The comedy wildlife souhaite sensibiliser le monde à leur défense et protection un discours important apporté sur un ton léger et puis. Que des créateurs par spécialement très belles peuplent également notre planète alors pour étayer au maximum votre culture des animaux bizarres et incroyables dont on ne soupçonnait même pas l’existant voici.

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Vous pouvez voir ces photos ci-dessous une grande collection d’images drôles et sympathiques prises par des habitants de la région entrés illégalement pour ses.

Un homme je reste juste assis ici ne touche à rien les chats jouent dans la nature vache drôle le chaton surpris. Drôle de l’année et les concurrents sont nombreux la compétition s’est achevée le 1er octobre dernier et nous attendons désormais de savoir quelle photo remportera le. Encore une fois à remercier comedy wild life pour ces récompenses vous pouvez retrouver toutes les photos du concours en suivant le. Et nous incitent à penser différemment au sujet du monde animal est une compilation de chats qui sont vraiment très tendres. Photos du monde sauvage notamment ceux remis chaque année par de grandes institutions comme le musée d’histoire naturelle de londres 52e édition cette année seule une centaine fut retenue pour.

Un médicament félin gros plan zébré drôle de singe quand la nourriture est abondante le chien viverrin en dirait un tanuki répondre à jour. Ce sont tous des pokémons répondre à sa mère les chatons ont conduit le chien chasse sous l’eau pourquoi l’eau a-t-elle cessé de couler cheval drôle fait des grimaces. Et un lamproie particulièrement gros tu l’appelles ohmassacre d avec le dhole répondre à avec un sourire accrochée au bout. Ce chat n’a pas froid aux yeux il est à 10 cm d’un énorme alligator des alligators en russie un chiot apparemment un. De mer ressemble à un flood il est pas bizarre c’est comme un dingo ou tout autre canidé ni moche ni bizarre ni spécial répondre à d’animaux vidéo recommandée blessé ce.

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Animaux Drôles De la faune sauvage mais aussi extrêmement cher répondre à ce commentaire 3 3 4 4 par doctor42 il y a un autre nom que j'ai...

#animaux #drôles

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luxurytravelvietnamfrancais · 5 years

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Guide complète sur les 3 meilleurs spectacles du Vietnam – À Ố Show, Mon Village et La Quintesse du Tonkin

Le Vietnam a toujours beaucoup de choses uniques et passionnantes à offrir aux touristes, surtout aux deux plus grandes villes vietnamiennes: Hanoi et Ho Chi Minh Ville (Saigon). Discothèques, bars, des rues piétonnes et des marchés nocturnes tels que la rue de Ta Hien (Hanoi) et de Bui Vien (Saigon), ces villes amusent toujours les visiteurs du monde entier. Parmi toutes les activités de divertissement, les spectacles et les performances incroyables sont des choses à ne pas manquer. Pour vous aider à trouver vos spectacles préférées au Vietnam, voici une liste des 3 meilleurs spectacles et performances à Hanoi et Ho Chi Minh Ville.

1. À Ố Show – Ho Chi Minh Ville

En regardant le À Ố Show (AO Show), presque tout le monde ne pourrait pas arrêter de crier “Ah! Oh!” (À! Ố! en vietnamien). Avec seulement des accessoires simplement en bambou à la vietnamienne, le AO Show vous apporte une histoire spirituelle et sophistiquée de la campagne à la ville vietnamienne, à travers de nouvelles techniques de cirque et une musique unique. Stupéfié, surpris, touché … est ma chaîne d’émotion quand je profite pleinement des 60 minutes du spectacle À Ố. Concevant une scène traditionnelle, des acteurs jeunes et professionnels aux mouvements précis et détaillés, tous les scènes sont arrangées de manière si naturelle et flexible que chaque changement de de scène est un contexte totalement nouveau, un espace complètement différent, amenant le public de surprise en surprise.

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AO Show est une exposition d’art qui dépeint les images les plus occasionnelles de la culture vietnamienne, d’un peuple vietnamien provenant de terres rurales paisibles avec des plantes, au son de grenouilles, d’insectes, de poulets, de plantations et d’autres activités rurales jusqu’à la ville animée. Il décrit également le changement quotidien du régions dans lequel ils sont nés et les effets de ces changements sur leur vie. Toutes les activités quotidiennes et ces images idiosyncratiques sont parfaitement représentées sur le petit espace de la scène, non seulement par le jeu habile des acteurs, mais également par la mise en scène très délicate des outils en bambou – une matière très familière pour les Vietnamiens symbolisant la dureté, la volonté du peuple vietnamien.

Source: Lune Production

Le spectacle commence par l’image de bateaux de basket flottant dans les vagues et par l’image de jeunes hommes qui capturent la nature par leur forte volonté au milieu du vaste ciel. Ils ont crié, ils ont dansé, ils ont échangé des pagaies faites de bâtons de bambou détrempés; ils ont jeté les gens en l’air, ils ont uni leurs forces pour tirer de gros poissons… Toutes ces images ont eu lieu au son du guzheng et sous la lune brillante – leur témoin, leur ami. Sous la lune qui est entrée dans l’ancienne littérature vietnamienne, l’image du peuple vietnamien est petite mais pas solitaire. Leur forte volonté reste chez chaque individu, tout en unissant avec le pouvoir du collectif. À partir de ces bateaux pressés, un paisible village de pêcheurs est apparu au son de l’appel, et des garçons et filles joyeux avec des lots de crevettes, de poissons roses. La belle apparence du bambou dans le noir devient plus douce grâce au beau petit panier entre les mains des filles du village. La chorégraphie était habile de sorte que les paniers en bambou, ayant été passés d’une personne à une autre, ont non seulement créé l’effet animé du village de pêcheurs, mais ont également montré la continuation de la vie quotidienne.

Source: Lune Production

Le plus unique de la seconde partie de la pièce est probablement la transformation imprévisible du bambou des moyens de production à l’expression de différents niveaux de la vie. Le bambou n’était plus un objet inanimé mais créait un rire pour le public et transmettait une vie vietnamienne colorée. Par le talent de l’acteur, le bambou est empilé pour former un troupeau de canards, un long corps de bambou devient un pont de singe traversant la rivière… Pas aussi forte que la partie 1, la 2e partie du spectacle est encore suffisante pour surprendre les téléspectateurs avec leur ingéniosité et leur sophistication. À Ố show a créé une image à la fois idyllique et étonnamment belle, allant de la scène de bateaux animée au pont de bambous, en passant par le son et le bruit de la ville. Sur le fond de musique unique interprétée par des instruments ethniques tels que guzheng, cithare, flûte de bambou et un son vif de beatboxing, les danses contemporaines, le cirque, la danse hip hop deviennent plus actifs que jamais.

Le spectacle s’est terminé avec le chant rythmique de la distribution dans la chanson “Rice drum”. Beaucoup de touristes qui regardaient l’émission s’attardaient un peu plus pour profiter pleinement de l’écho de la pièce. Ils laissent ensuite des éloges en anglais, coréen, japonais et même vietnamien, lorsqu’ils vivent dans l’atmosphère héroïque de leur pays.

Prix:

Aah! [A] Zone: 700,000đ (27 €) Ooh! [O] Zone: 1,150,000đ (45 €) Wow! [W] Zone: 1,600,000đ (62 €)

Lieu: Opéra de Saigon Horaire: Normalement en semaine – 18h00 Durée: 60 minutes (sans entracte) Adresse: 07, rue Cong Truong Lam Son, Dist. 1, Ho Chi Minh Ville.

2. Làng tôi (Spectacle de Mon Village)

Le spectacle Mon Village est une mosaïque vivante où l’ancienne vie de village vietnamien est peinte dans un langage de scène contemporain avec des mélodies folkloriques enchanteresses. La pêche, l’agriculture, les jeux traditionnels ou les réunions de famille sont rendus gracieusement par des acrobaties merveilleuses. De magnifiques transformations de bambous décrivent des rivières paisibles et des montagnes spectaculaires. Surtout, le patriotisme vietnamien et la bravoure sont exprimés tout au long de la performance artistique. En venant à ce spectacle connu, vous serez réveillé dans le village familier du Nord avec une matinée qui présente de nombreuses activités quotidiennes de la population locale. Le son du poulet tire bientôt le soleil après les piles de bambou, les agriculteurs se préparent à travailler avec un esprit fort et un cœur enthousiaste.

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Mon Village vous donne une image réelle du paysage du village du nord que vous ne trouverez nulle part ailleurs: la voix cristalline et limpide de l’enfant en début d’après-midi lors de la chasse aux buffles, des marchés ruraux, des campagnards… Cette scène rurale poétique est, comme nous le voyons à travers l’optique d’un fils autochtone, plongé dans la culture vietnamienne et contemplant sa beauté poétique. Tout au long de ce spectacle magnifique est l’image des bambous, l’âme des terres rurales vietnamiennes, rattachée au village de Tonkin depuis de nombreuses générations. Les bambous et les Vietnamiens ont construit leur pays ensemble à partir de la récupération, avec les combats vietnamiens, contre les envahisseurs pour protéger le pays, protéger l’indépendance. Les bambous sont déjà devenus une image d’immortalité et irremplaçable dans la culture du village, un symbole de la persistance, la franchise, le pouvoir et l’ indomptabilité des Vietnamiens.

Source: Lune Production

Une partie époustouflante du cirque Mon Village est une combinaison unique de musique, de poésie et de performance, basée sur les matériaux qui sont la quintessence culturelle du village. Au Vietnam, Mon Village est une forme artistique relativement nouvelle, mais avec la combinaison ingénieuse des arts de la scène et la participation des instruments traditionnels, ce spectacle a probablement donné au public une impression qu’on ne peut pas oublier facilement.

En conclusion, les points forts du spectacle / cirque Mon Village consiste tout d’abord en une vie de village vietnamienne poétique. Pêche, agriculture, récolte… avec tous ces aspects poétiques, la vie de village antique est rendue avec des coups gracieux. De plus, c’est une performance contemporain du cirque à couper le souffle avec des acrobaties époustouflantes, contorsions gracieuses, jonglerie de haut niveau, interprétées par des artistes talentueux. Ce spectacle vous offre d’ailleurs une musique live exotique traditionnelle. avec plus de 20 instruments folkloriques exotiques différents joués en direct par des érudits de musique chevronnés et des artistes vietnamiens. Finalement, vous aurez de la chance de contempler une transformation miraculeuse du bambou, car l’âme de Mon Village – des bambous se transformeront en une scène familière de la vie quotidienne des villageois vietnamiens en tant que coulisses du peintre de talent interprétant un ancien Vietnam.

Prix:

Aah! [A] Zone: 700,000đ (27 €) Ooh! [O] Zone: 1,150,000đ (45 €) Wow! [W] Zone: 1,600,000đ (62 €) VIP Zone: 2,100,000đ (81 €)

Lieu: Opéra de Hanoi / Théâtre de Tuong à Hanoi Horaire: 4 jours / semaine – 18h00 Durée: 80 minutes (sans entracte) Adresse: 01, rue Trang Tien, district de Hoan Kiem, Hanoi.

3. La Quintessence du Tonkin

Un tout nouveau spectacle de divertissement a vu le jour. La Quintessence of Tonkin est une expérience vécue par des locaux, des concerts de musique traditionnelle vietnamienne, des spectacles de lumières aquatiques et des histoires quotidiennes. Si vous souhaitez explorer la culture et les traditions nordiques d’un pays en forme de S, ce spectacle est incontournable. La Quintessence du Tonkin est un spectacle de marionnettes sur l��eau qui a été lancé pour la première fois en 2017. Il convient de noter que le spectacle n’est pas identique au spectacle de marionnettes sur l’eau. Il s’agit plutôt d’une nouvelle combinaison culturelle de spectacle de marionnettes sur l’eau avec artistes interprètes humains.

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Dans cette émission, le public pourra avoir un aperçu de la culture du Nord-Vietnam, de l’histoire de la construction des provinces du delta du fleuve Rouge et de l’expérience de la vie réelle des habitants du Nord. Si le spectacle de marionnette sur l’eau se concentre uniquement sur le vieux mythe et la légende à travers l’histoire de marionnette sur l’eau, ce spectacle est très différent: une danse sur l’eau en direct pour raconter des histoires de la vie quotidienne vietnamienne. Une autre particularité de ce spectacle est la scène ressemblant à Chùa Thầy (pagode de Thay), une des plus anciennes pagodes bouddhistes du Vietnam. La pagode de Thay a joué un rôle essentiel dans les reliques religieuses et culturelles et constitue un lieu de pèlerinage fréquent au Nouvel An lunaire ou à un festival. Quand le spectacle commencera, la pagode apparaîtra progressivement sur l’eau, ce qui est très impressionnant.

Source: The quintessence of tonkin

Devinez qui seront nos artistes? Tous sont des locaux et n’ont fréquenté aucune école artistique; ils viennent de recevoir une formation d’un an récemment. Personne n’est plus apte à raconter l’histoire d’un agriculteur, d’un pêcheur, d’un villageois que d’eux-mêmes qui s’acquittent de leurs tâches quotidiennes. Cela fournit des expériences surréalistes pour le public. The Quintessence of Tonkin, la plus grande représentation à Hanoi, accueille plus de 100 habitants de la région qui jouent de la musique vietnamienne traditionnelle et convient à tous, même aux jeunes enfants de tous les pays. Une navette gratuite et un dîner buffet sont également inclus dans le spectacle.

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Prix:

Billet Argent: 800,000đ (31 €) Billet Or: 900,000đ (35 €) Billet Platine 1,200,000đ (46 €)

Lieu: Village de Da Phuc, commune de Sai Son, district de Quoc Oai, Hanoi. Horaire: Mardi, Jeudi, Vendredi – 19h00 Durée: 60 minutes Adresse: Village de Da Phuc, commune de Sai Son, district de Quoc Oai, Hanoi (25 km à l’ouest du centre de Hanoi)

Voici les 3 meilleurs spectacles à Hanoi et Ho Chi Minh Ville, chacun a son unicité, c’est à vous qui la découvrirez maintenant! En conclusion, pour promouvoir la beauté du pays, de la culture et des Vietnamiens, ainsi que supporter les artistes traditionnels vietnamiennes, l’équipe de Luxury Travel Vietnam a du plaisir de vous offrir des promotions sur ces spectacles. Contactez-nous pour avoir plus d’informations sur À Ố show, Mon Village et La Quintessence du Tonkin et saisir cette chance de promotion!

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pressionpression · 5 years

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SSMMA

Il pleut sur Paris. S’il te plaît, le jour où je mourrai, parsème le cimetière de roses trémières. Leurs pétales mauves, couleur nuit, je les aime et les envie. Et elles feront un peu d’ombre, là où mon corps gît.

Une nuit, sur un toit de paris, seuls, tout les deux, j’étais assis à ses cotés, pendant que ses doigts rejoignaient sa bouche à rythme régulier, la fumée de son joint s’expulsant de ses lèvres rosées. Et parfois, elle riait à mes murmures, mais d’un rire de soie, si léger que le peuple d’en dessous eu cru au chant d’un Serin cini discret, ne voulant pas dévoiler aux autres oiseaux. Le plasma bleuet qui glissait dans la nuit, venait à nous avec la souplesse d’une robe de mariée et entourait nos deux âmes d’une passion cryptique. Au loin, les noisetiers et les chênes berçaient leurs feuilles au rythme du Nord venant rafraîchir nos âmes essoufflées par l’été.

Nous écoutions la lune et ses milles chansons. La nuit était pleine et mon cœur tout autant, ce soir là, plus que les autres soirs, je t’aimais vraiment. Il n’y avait personne dans son esprit, quelques amis dans le miens que je chassais avec quelques gestes discrets, lui faisant croire que je n’avais qu’elle. Les arbres étaient muets, le vent aussi, seulement les étoiles discutaient autour d’une cigarette.

Nous étions seuls sur la lune et ses milles crevasses. La nuit était seule, moi j’étais avec Mielie, et nous avions seize ans. Elle était pâle et brune, j’étais pâle et brun. Et face à moi, je n’eus jamais vu de lèvres plus douces. Non, jamais de lèvres plus douces n’ont du noir le plus sombre, trahi les démons qui s’y cachent et sauvé les anges qui s’y perdent. Elle était la plus belle, et je n’étais amoureux que d’elle. Mais je la pensais comme mon égo, la complimenter revenais, pensais-je, à me complimenter moi. Car nous étions pareils, à la virgule près, peu importe notre sexe, au diable le genre.

Il fut un silence comme ceux dans les enterrements. Un silence pesant, mais officiel, un silence auquel nous étions obligés de nous soumettre. Cependant, profitant de ce silence, nos mains eurent l’envie de se toucher, de s’enrouler, comme deux serpents amoureux. Mes yeux, comme aimantés finirent par me forcer à voir ses pommettes tristes mais délicieuses. Son nez rêveur, son front calme.

Nous étions jeunes, dans notre cœur, sur notre visage, nos mains sont lisses à cette époque du mirage. Qui pouvait nous sauver de la chute que nous allions faire, qui pouvait nous sommer de ne pas plonger en enfer ? Et dans un moment d’hésitation, je me mis à la regarder une dernière fois. Elle avait eu la même idée, et dans mes yeux, elle pu voir détresse, amour, excitation, résignation et passion. Alors, elle brisa le silence et se mise à interpréter.

I've seen the world, done it all Had my cake now Diamonds, brilliant, in Bel-Air now Hot summer nights, mid July When you and I were forever wild The crazy days, city lights The way you'd play with me like a child

Will you still love me When I'm no longer young and beautiful? Will you still love me When I've got nothing but my aching soul? I know you will, I know you will I know that you will Will you still love me when I'm no longer beautiful?

Rose trémière, soufflée par le vent. Dans la fange et le sang. Comme un fragile enfant, je me retrouve tremblant car ses chants, ses yeux dansants me rendent si faible et innocent. Dans son cœur, il y a tristesse, dans sa voix, il y a amour. Un dernier regard, avant le grand saut, mais grand saut il n’y a pas eu, et la suite de cette nuit se passa en secret, loin du monde.

Seuls sous des néons verts, dans la fumée de verte, dans des pensées obscures et naïves. Le bruit de son âme faisait frémir mes sens et trembler ses doigts. Sa tête prit un instant pour se reposer sur ma clavicule pendant que mes bras, comme deux portes d’argent la protégeait du froid de la solitude.

Alors, mes lèvres ont péchés, dans un silence sacré. Sous des pulsions, des larmes que tu laissait couler, comme un poison. Et ta douleur pénétra mon corps, alors que mon amour tentait de remplir les blancs. Alors ton être gelé, pâle, fatigué, me transperça ma vie et y laissa une balafre. Serin cini, chantant sa peine et sa douleur, je lui offrit mon fardeau d’homme. Serpents s’enroulant sur nos corps, mes reins de feu, ta voix de verre. Les étoiles en couvertures, la moiteur de tes jambes. Alors l’orage frappa Paris. Et les chansons se transformèrent en gémissements. Car je t’aime comme si tu étais moi, car je t’aime comme si je n’avais que toi. Alors ma main sur ton sein, mon torse sur tes omoplates, mes genoux entre les tiens. Des hurlements indécents, comme des tentacules noires qui nous prenaient comme des marionnettes, me prenant moi entrain de te prendre toi. Alors toute l’innocence qui s’en va. Parce que ce soir, tu fus à moi. Parce que cette nuit, la mort nous a excité. C’est ça qu’il te fallait. Mort et sexe, poison entre les lèvres ça t’as excitée. Et la lune de feu embrassa rivières de soleil. Les yeux sur les murs prenaient un air machiavélique, mais était-ce de notre faute si on ne pouvait les voir ? Sous les n��ons verts, dans la fumée de la verte, mes yeux dans les tient, et mon… en toi. Ma main passe sur ton cou et tes cuisses se contractent. Souillée, tu partie rejoindre Dieu sans moi quelques jours après. La Mort et le Sexe, c’est tout ce qui t’inspirait. Je t’ai aimé comme on aime une nymphe, comme on aime ange défait. Mais il y a des mystères impossibles à élucider. Avec ou sans mon amour, ta tombe t’appelait. Et sur la pierre froide et lisse, des pétales de rose trémière.

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extrabeurre · 6 years

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Gala Québec Cinéma : Choix et prédictions

Le Gala artisans Québec Cinéma animé par Pier-Luc Funk et Léane Labrèche-Dor sera diffusé en direct le mardi 29 mai à 19 h sur ARTV. Animé par Édith Cochrane et Guylaine Tremblay, le Gala Québec Cinéma sera présenté en direct du Studio 42 de la Maison de Radio-Canada le dimanche 3 juin à 20 h.

Comme le veut la tradition, voici mes choix et prédictions dans les différentes catégories.

MEILLEUR FILM Les Affamés Boost Chien de garde La Petite fille qui aimait trop les allumettes Le Problème d’infiltration Les Rois mongols Tuktuq

Choix et prédiction : Je crois que je ne me trompe pas en disant que c’est l’année Robin Aubert. J’admire ce cinéaste depuis longtemps, mais il s’est surpassé cette année avec l’essentiel Tuktuq ainsi que l’incontournable Les Affamés, un film de genre d’auteur qui mérite tous les honneurs qu’il a reçu jusqu’à maintenant.

MEILLEURE RÉALISATION Robin Aubert, Les Affamés Darren Curtis, Boost Sophie Dupuis, Chien de garde Robert Morin, Le Problème d’infiltration Luc Picard, Les Rois mongols

Choix : Robin Aubert, pour avoir à la fois réalisé un film de zombie hyper efficace et y avoir insufflé beaucoup d’émotion, de profondeur et de poésie.

Prédiction : Ça ferait du bien de voir Sophie Dupuis l’emporter en cette année où la place des femmes au cinéma et dans la société en général est au coeur des discussions. En plus, sa réalisation de Chien de garde est époustouflante, alors ce serait parfaitement mérité.

MEILLEUR SCÉNARIO Darren Curtis, Boost Sophie Dupuis, Chien de garde Robert Morin, Le Problème d’infiltration Nicole Bélanger, Les Rois mongols Gabriel Sabourin, C’est le coeur qui meurt en dernier Choix et prédiction : Le Problème d’infiltration est un fabuleux exercice de style et une formidable vitrine pour le talent d’acteur de Christian Bégin (voir plus bas), mais à la base, il y a un scénario très fort, avec le portrait psychologique de personnage le plus riche de l’année.

MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | PREMIER RÔLE Élise Guilbault, Pour vivre ici Maude Guérin, Chien de garde Denise Filiatrault, C'est le coeur qui meurt en dernier Mélissa Désormeaux-Poulin, Le trip à trois Charlotte Aubin, Isla Blanca

Choix : Charlotte Aubin, 1000 fois Charlotte Aubin. Dans Isla Blanca, elle livre la meilleure performance de l’année, toute catégorie.

Prédiction : Je pense toutefois que c’est Denise Filiatrault qui sera honorée pour son beau rôle dans C'est le coeur qui meurt en dernier.

MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | PREMIER RÔLE Patrick Huard, Bon Cop Bad Cop 2 Jean-Simon Leduc, Chien de garde Joey Klein, We’re Still Together Jesse Camacho, We’re Still Together Christian Bégin, Le Problème d’infiltration Choix et prédiction : Christian Bégin, peut-être la plus grande évidence cette année. Comme mentionné plus haut, c’est un personnage très riche que Robert Morin a écrit, et Bégin en fait quelque chose d’encore plus extraordinaire et inoubliable.

MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | RÔLE DE SOUTIEN Isabelle Blais, Tadoussac Brigitte Poupart, Les Affamés Micheline Lanctôt, Les Affamés Karine Vanasse, Et au pire on se mariera Sandra Dumaresq, Le Problème d’infiltration

Choix et prédiction : Isabelle Blais est déchirante dans Tadoussac, un film qui mérite d’ailleurs grandement d’être inclus dans le palmarès (c’est sa seule nomination).

MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | RÔLE DE SOUTIEN Anthony Therrien, Charlotte a du fun Robert Morin, Tuktuq Jahmil French, Boost Emmanuel Schwartz, Hochelaga, Terre des âmes Guy Thauvette, Le Problème d'infiltration Choix : Tout comme Nabil Rajo, Jahmil French est excellent dans Boost, le secret le mieux gardé du cinéma québécois de la dernière année.

Prédiction : Anthony Therrien, qu’on a aussi vu dans Les Faux tatouages, est l’une des meilleures choses à propos de Charlotte a du fun et pourrait se démarquer ici.

RÉVÉLATION DE L’ANNÉE Nabil Rajo, Boost Rose-Marie Perreault, Les Faux tatouages Théodore Pellerin, Chien de garde Marine Johnson, La Petite fille qui aimait trop les allumettes Romane Denis, Charlotte a du fun

Choix et prédiction : Probablement la catégorie la plus solide de l’année. Pratiquement chacun et chacune des nommés mériteraient l’Iris... mais je crois que Théodore Pellerin a une petite longueur d’avance. Il est phénoménal dans Chien de garde et en plus, il a dévoilé d’autres facettes de son talent dernièrement dans Isla Blanca et Ailleurs.

MEILLEURE DISTRIBUTION DES RÔLES Charlotte a du fun Boost Les rois mongols

Choix : Beaucoup de nouveaux visages dans Boost. Beaucoup de diversité aussi. Deux beaux défis, admirablement bien relevés.

Prédiction : Je dirais Charlotte a du fun, pour avoir assemblé plusieurs jeunes actrices et acteurs québécois prometteurs.

MEILLEURE DIRECTION ARTISTIQUE Hochelaga, Terre des Âmes La petite fille qui aimait trop les allumettes Nous sommes les autres Les rois mongols Le problème d’infiltration

Choix : C’est un univers très particulier qu’on découvre dans La petite fille qui aimait trop les allumettes, dans un passé fantasmé, aux frontières du réel. Beau travail de direction artistique.

Prédiction : C’est peut-être ici que Hochelaga, Terre des Âmes sera inclus. Un film qui ne fait pas l’unanimité, mais qui a quand même des qualités artistiques.

MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE Iqaluit Les rois mongols La petite fille qui aimait trop les allumettes Hochelaga, Terre des Âmes Pieds nus dans l’aube

Choix et prédiction : Je ne vois pas comment La petite fille qui aimait trop les allumettes pourrait être ignoré ici. Chaque plan en noir et blanc de ce film est superbe.

MEILLEUR MONTAGE X Quinientos Chien de garde La petite fille qui aimait trop les allumettes Boost Tuktuq

Choix : Il y a beaucoup de séquences intenses dans Boost où le montage contribue grandement à maintenir la tension.

Prédiction : C’est aussi le cas dans Chien de garde, film que j’estime plus propice à rallier la majorité.

MEILLEUR SON La petite fille qui aimait trop les allumettes Bon Cop Bad Cop 2 Hochelaga, Terre des Âmes All You Can Eat Bouddha Les Affamés

Choix et prédiction : Les Affamés joue habilement sur contraste silence/bruit pour causer des réactions. Cela mérite mention.

MEILLEURS EFFETS VISUELS Pieds nus dans l’aube Le problème d’infiltration Nous sommes les autres Hochelaga, Terre des Âmes Les Affamés

Choix et prédiction : En tant que film le plus “fantastique” de l’année, Les Affamés est le choix logique.

MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE Boost Hochelaga, Terre des Âmes Chien de garde Le problème d’infiltration Les Affamés

Choix et prédiction : Est-ce que ça paraît que j’adore Les Affamés? Mais sérieusement, la musique de Peter Henry Phillips mérite aussi d’être célébrée. Entre autres pour la façon dont elle se marie judicieusement à l’ensemble de la conception sonore.

MEILLEURS COSTUMES Hochelaga, Terre des Âmes Les rois mongols La petite fille qui aimait trop les allumettes Pieds nus dans l’aube Nous sommes les autres

Choix et prédiction : J’ai envie de dire Hochelaga, pour les costumes d’époque... Mais ce n’est pas une des choses que je remarque le plus dans un film.

MEILLEURE COIFFURE X Quinientos La petite fille qui aimait trop les allumettes Les rois mongols Nous sommes les autres Hochelaga, Terre des Âmes Choix et prédiction : Encore là, j’y vais par instinct avec Hochelaga, mais je pourrais me tromper.

MEILLEUR MAQUILLAGE Nous sommes les autres Les Affamés All You Can Eat Bouddha Le problème d’infiltration Hochelaga, Terre des Âmes

Choix et prédiction : Encore Les Affamés! Pour tout ce beau sang!

PRIX DU PUBLIC Ballerina Bon Cop Bad Cop 2 De père en flic 2 Junior majeur Le trip à trois

Prédiction : Bon Cop Bad Cop 2 ou De père en flic 2? Dur à prédire! J’y vais au hasard et je dis : De père en flic 2.

FILM S'ÉTANT LE PLUS ILLUSTRÉ À L'EXTÉRIEUR DU QUÉBEC X Quinientos Hochelaga, terre des âmes Ballerina All You Can Eat Bouddha Les Affamés

Prédiction : En plus de ses sélections et prix en festival, grâce à sa diffusion sur Netflix aux États-Unis et à travers le monde, Les Affamés est presque assurément le film québécois le plus vu mondialement de la dernière année.

Je n’ai malheureusement pas tous vus les documentaires et courts métrages finalistes, alors je ne tenterai pas de choisir/prédir les gagnants.

Voici les nominations dans ces catégories :

MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE Sur la lune de nickel La résurrection d'Hassan La part du diable Manic Destierros

MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE | FILM DOCUMENTAIRE Les dépossédés Destierros Ta peau si lisse Sur la lune de nickel Les terres lointaine

MEILLEUR MONTAGE | FILM DOCUMENTAIRE Destierros La résurrection d’Hassan Manic La part du diable P.S. Jerusalem

MEILLEUR SON | FILM DOCUMENTAIRE La part du diable La résurrection d’Hassan Destierros Les terres lointaines Les dépossédés

MEILLEUR COURT MÉTRAGE | FICTION The Catch Pre-Drink Lost Paradise Lost Crème de menthe Born in the Maelstrom

MEILLEUR COURT MÉTRAGE | ANIMATION La pureté de l'enfance Toutes les poupées ne pleurent pas Me, Baby & the Alligator La maison du hérisson Avec ou sans soleil

#gala québec cinéma #les affamés #robin aubert

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elleidees-blog · 6 years

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Décorer une chambre en suivant les dernières tendances en design d'intérieur

Les tendances pour décorer une pièce viennent avec de nouvelles interprétations. Les couleurs vives sont combinées avec le goût le plus fin, le mélange de styles, les textures apparaissent dans des endroits inattendus, la croissance de la fonctionnalité et devient belle, sans éléments, sans auto-expression.

Les couleurs rappellent des paysages pittoresques et tous les détails travaillent pour leur cause commune: leur confort et leur plaisir esthétique. Les matériaux ont tendance à la naturalité et la sécurité pour la santé. Les meilleurs designs du salon combinent le flux et quelques lignes graphiques cubistes simultanément, comme dans la nature! Les cristaux coexistent avec les pierres lisses et les lignes des rivières.

Les conseils sur la façon de décorer une pièce sont concentrés ici, et nous vous invitons à obtenir le salon moderne en refaisant simplement une petite partie de la pièce. Tous les détails deviennent “vivants” avec les couleurs dans les tendances de design d’intérieur.

Pensez aux silhouettes des tables, des fauteuils et des poignées de porte: comment fonctionnent-elles avec l’ensemble? Souvent, un accent principal lumineux doit être fait dans le salon, en introduisant une chaise multicolore inhabituelle, par exemple.

Imaginez une belle image de la nature … Et apportez-la hardiment à la maison, dans le salon! Par exemple, organisez votre «lac» avec un tapis de denim doux, utilisez des nuances de vert sapin ou de céleri pour les murs, ou faites des accents de «fleur» rouge vif.

En général, le salon moderne a tendance à créer une impression de douceur totale. Et, bien sûr, les matériaux jouent un rôle majeur dans cela. L’abondance de tissus naturels doux attire l’attention dans n’importe quel salon moderne. Même les matériaux encore fermes sont transformés par magie en beaux travaux, à la recherche dynamique et fluide. Les tendances pour décorer une pièce en 2018 imposent des couleurs, des formes et des matériaux parfaits. Vous devez créer non seulement ce confort total, mais aussi une histoire racontant des sentiments. Des textures qui se parlent, unies par des motifs généraux ou des nuances, toute la pièce se souvient d’un paysage.

La tapisserie d’ameublement du salon 2018 attire souvent l’attention avec des conceptions géométriques, en particulier des cages. Les textures sont également présentes. L’influence baroque rend le velours riche comme tapisserie d’ameublement, tapis et autres textiles.

Le bois naturel sera utile non seulement pour les planchers, mais aussi pour les murs et les plafonds. Le bois blanchi ou négligé (selon le style) est mieux adapté aux murs et aux plafonds. Le bois coloré transparent semble intéressant pour les murs et les meubles. Le verre obtient de nouvelles interprétations, créant des réflexions de lumière en conjonction avec des métaux. Les fonds d’écran sont principalement d’un ton ou des motifs géométriques.

Les tons de baies basiques donnent quelques notes de raffinement et de fraîcheur. Cependant, les partenaires de couleur peuvent complètement changer leur rôle dans notre perception. Le noir crée une image dramatique avec eux, tandis que les verts pastels fournissent une atmosphère d’été.

Les dessins de la salle de séjour 2018 rendent les textures vives! Des surfaces accentuées de bois, marbre, pierre, voire cosmique (comme la Lune, Mars) apparaissent dans les meubles, les lampes et même les tapis.

Le thème spatial continue aussi dans des formes futuristes. Selon l’éclectisme, caractère des tendances de l’intérieur, ces articles peuvent coexister paíficamente avec quelque chose “incompatible”. Par exemple, avec des éléments de style médiéval.

Sachez quelque chose sur les oreillers: ils ne sont jamais trop! Combinez différentes couleurs et motifs. Cela devrait être mieux s’ils créent un contraste avec la couleur du canapé.

Les séparateurs d’espace deviennent de véritables chefs-d’œuvre. Les diviseurs peuvent être vus dans de grands canapés inhabituels, beaux ventilés ou lego, diviseurs tressés de matériaux organiques ou même de petites installations d’art.

Les images lumineuses ajoutent de beaux accents sur les murs. Essayez de les garder en harmonie avec les couleurs de la pièce entière. Les thèmes animaux et fantastiques, ainsi que les reproductions de peintures baroques, seront les plus réels. Faites attention aux images du module: elles ajouteront une jolie dynamique au salon!

Le pastel de Girlie et les couleurs de citron couleur citron ont lentement atteint même les intérieurs les plus brutaux avec gamma gris. Il pourrait même s’agir de petits accents sur les bords des meubles: ils ont l’air magnifiquement urbain.

Le même tour avec des motifs est bien. Par exemple, répétez les motifs du sol dans le textile des oreillers. Même certaines lunettes avec des motifs “réfléchissants” rendront votre salon plus élégant

Blues, en particulier les tons marins, symbolisent l’élément de l’eau dans la maison. Ils se combinent souvent non seulement avec du blanc traditionnel et du sable, mais créent de façon inattendue un ensemble véritablement cosmique avec du violet. Les points de contraste lumineux sur le fond bleu marine sont également caractéristiques de la salon 2018. Combinaisons plus fortes, mais toujours harmonieuses, sur une base bleu-gris.

Une autre bonne idée de l’époque baroque: de longs rideaux de velours, parfois avec des rideaux. Une telle conception de rideau est bien seulement pour les grandes pièces. Les plus petits modèles de la salle 2018 peuvent également inclure des draperies veloutées, mais évitent les rideaux riches et les éléments décoratifs lumineux. Choisissez des couleurs calmes, donnant l’harmonie et le confort.

Les conceptions de salon doivent être intégrales, donc, continuer avec les matériaux intérieurs dans les accessoires. Bois blanchi utilisé pour la finition des meubles ou des murs? Ajouter un élégant vase de bois blanchi à la table basse! Avez-vous des chaises ou des tables en verre? Créer un bel ensemble avec un arbre de verre décoratif dans le coin.

Le tendances intérieures décorer une pièce cède la place à des meubles rétro des années 1940-1970. Cependant, les meubles anciens ne fonctionneront pas pour la plupart des styles actuels: les modernes gardent les lignes et les textiles vintage, mais ils sont interprétés d’une manière nouvelle. Les contours de la nature Art nouveau seront également très présents dans les conceptions du salon.

Les touches finales pour décorer une pièce sont faites dans des accessoires qui reflètent votre individualité. Même les plus petits accessoires attirent l’attention avec la diversité des matériaux et l’utilisation inattendue. Comme dans tout l’intérieur, ce sont de belles œuvres, faites à la main ou, au contraire, négligées, mais élégantes.

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#chambre #decorer #dernieres #design #interieur #suivant #tendances

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