Tumgik
#Zeno Bianu
le-bord-intime · 2 years
Text
J’ai toujours voulu
tout accueillir tout aimer
tout faire vivre
d’un seul regard démultiplié m’accorder à ma ligne de plus haute tension par-delà la fatigue
par-delà l’épuisement
tout accueillir tout
aimer
aller
aller plus avant
vers les grands creusets de l’effervescence ne jamais en finir avec l’infini
doter chaque instant
d’une présence authentique
dernier souffle            premier souffle
Zeno Bianu
4 notes · View notes
xjoyce66 · 3 years
Text
Tumblr media
J’ai toujours voulu
tout accueillir tout aimer
tout faire vivre
d’un seul regard démultiplié m’accorder à ma ligne de plus haute tension par-delà la fatigue
par-delà l’épuisement
tout accueillir tout
aimer
aller
aller plus avant
vers les grands creusets de l’effervescence ne jamais en finir avec l’infini
doter chaque instant
d’une présence authentique
dernier souffle premier souffle
— Zeno Bianu
Tumblr media
27 notes · View notes
Quote
Les rêves ne sont pas faits pour mourir Et tout nous parle dans les coursives De ce qui nous a jetés à bord De l’enfin-là de l’infini La ligne de partage des êtres Prend une autre lumière. Offrandes d’un amour sans fond, Les arbres descendent du ciel L’univers des âmes est à ce point présent Que nous pressentons sa musique, Le murmure des choses et des signes Qui sont en route sans cesser d’être là. (…)
extraits de Prendre Feu, Zéno Bianu et André Velter
7 notes · View notes
annlocarles · 6 years
Quote
Je m'appelle O le O où tout se retrouve Rimbaud l'Oméga et Artaud le Mômo le O d'une orange entre deux eaux le O du soleil intérieur le O des hauts miroirs le O de mon visage en ovale de brume comme s'il pressentait ici-haut d'insaisissable destins le O de Dylan Thomas la moelle même de l'os de mon cœur le O de toutes les métamorphoses le O de la spirale ouverte qui bourdonne en moi bourdonne en profondeur lumineuse
Zeno Bianu - Satori Express
20 notes · View notes
Text
"RITUEL D’AMPLIFICATION DU MONDE" de Zeno Bianu
Je commencerai par être un verbe sans limites un langage où rien ne serait dit mais tout pressenti dans le monde visible et nulle part ailleurs un grain de sable qui dialogue avec les dieux une élévation dans l’affection et le bruit neufs un miracle inouï sous le soleil de la conscience je commencerai par être en devenant ce que je suis
Je commencerai par être un dispositif d’émerveillement un voyage au bout du possible vers ce qui m’apprend à mourir la raison la plus silencieuse en moi-même le loup chaviré d’une langue universelle je commencerai par être là voix d’une résonance
Je commencerai par être un souffle d’année-lumière contre le vertige de la tentation du malheur une anthologie des bouleversements un retour de nuit blanche qui coule dans les veines une tendresse démesurée je commencerai par être au milieu de la poussière
Je commencerai par être un sourire blessé une fêlure centrale un tressaillement une souveraineté fluide tendue la part donnée offerte au vide une salve dans l’imprévisible je commencerai par être avec la peau des dents
Je commencerai par être le refus de rêver pareil le refus du bureaucrate intérieur une exaltation sereine un visage qui se transforme en tigre à chaque émotion un visage sans visage qui accueille tous les visages un tremblement de ciel je commencerai par être jusqu’au paroxysme
Je commencerai par être mille kilomètres de battements de coeur à la seconde ici-haut contre tous les robots couleur chair un saut dans la vie un saut dans le vide un saut de lumière noire je commencerai par être une pulpe d’aimantation
Je commencerai par être un soir d’anéantissement la plus haute obstination une science de l’excès l’empreinte digitale de la mort dans la vie le toujours maintenant la parfaite insoumission je commencerai par être à bout portant
Je commencerai par être celui qui chaque jour découvre l’infinie première fois la parure du chaos l’abandon des masques l’éclosion accélérée d’une fleur de sens celui qui ne veut plus traduire la vie en cendres mortes je commencerai par être incomparable
Je commencerai par être au diapason d’un vent bleu une danse exacerbée des atomes une mise au jour de l’ossature du temps le feu insoupçonné de ma propre consumation une vigilance détendue une porte battante qui va et qui vient quand j’inspire quand j’expire je commencerai par être jusqu’au bout du monde
Je commencerai par être un maquisard de l’esprit un étoilement de précipices pour saluer sans fin les grands isolés une secousse de moelle à mourir de fou rire un accomplisseur secret préférant le coup de sang au coup de dés un infini départ je commencerai par être repassionné
1 note · View note
soul-and-blues · 9 years
Text
Bleu Klein
Un jour tu es entré dans le bleu comme on pénètre dans la vraie vie tu es entré dans le bleu tu as fais le pari de l'immensité et ce fut comme un sésame un passage sur l'autre versant du miroir ce ciel qui emplissait tout la respiration des galaxies la cadence des univers le souffle magnétique de la Grande Ourse un jour tu es entré dans le bleu pour n'en plus jamais revenir ce bleu ardent électrique invulnérable tu t'es plongé dans un bain d'indigo avec tes pinceaux vivants où l'éternité a la grâce des funambules une fête de l'infini pour les marcheurs d'aurores Zéno Bianu
7 notes · View notes
iconographe · 11 years
Photo
Tumblr media Tumblr media
Zeno Bianu - Un magicien (extrait)
6 notes · View notes
xjoyce66 · 5 years
Text
CREDO
[EXTRAIT]
Tumblr media
Je crois à l’opacité solitaire
Au pur instant de la nuit noire
Pour rencontrer sa vraie blessure
Pour écouter sa vraie morsure
Je crois à ces chemins
Où le corps avance dans l’esprit
Où l’on surprend
Le bruit de fond des univers
Par ces yeux
Que la nuit
A pleurés en nous
Par ces yeux que la vie
A lavés en nous
Je crois comme Trakl
Qu’il faut habiter la lumière
Par un long questionnement
Sans réponse
Je crois à Zoran Music
Dessinant ses fagots de cadavres
Sur de mauvais papiers
Trouvant encore la vie
Au fond du désarticulé
Au fond de l’incarné
Au fond de l’éprouvé
exorciste
vertical
Je crois aux cassures
De fièvre
Aux sursauts de nuit
Aux césures de nerf
Je crois
Qu’il faut prendre appui
Sur le vent
S’agenouiller en mer
Et se vouer
À l’infini
- Zéno Bianu, Infiniment proche (poème), Éditions Gallimard,
Collection L’arbalète, 2000, pp. 122-123-124.
18 notes · View notes
xjoyce66 · 7 years
Quote
je fais apparaître Les désordres fluides du vivant Les marbres tremblés du temps Jusqu’à resplendir Jusqu’à m’accorder Au mouvement perpétuel de la lumière .../... Je passe à travers tous les cercles Naissances morts renaissances S’en vont s’en reviennent A chaque seconde de chaque solo Je traverse mille frontières Pour une liberté enfin déliée
Zeno Bianu - Le désespoir n'existe pas
8 notes · View notes
xjoyce66 · 7 years
Quote
Je commencerai par être celui qui chaque jour découvre l’infinie première fois la parure du chaos l’abandon des masques l’éclosion accélérée d’une fleur de sens celui qui ne veut plus traduire la vie en cendres mortes je commencerai par être incomparable
Zeno Bianu - Le désespoir n’existe pas
5 notes · View notes
xjoyce66 · 7 years
Quote
je ne sais d’où je viens je ne sais où je vais j’avance au beau milieu de la vie de la mort comme un danseur vide cherchant le sang des choses j’écris contre le bruit de la douleur du monde j’avance au beau milieu de la vie de la mort je ne sais où j’ai vu cette pluie d’insomnie j’écris contre le bruit de la douleur du monde encore un souffle d’or dans la course au soleil un grand vent étoilé qui secoue les vertèbres je mets ma vie en jeu je mets ma nuit en feu réclamant sans répit ce qui laisse sans voix un grand vent étoilé qui secoue les vertèbres je ne sais d’où je viens je ne sais où je vais j’avance au beau milieu de la vie de la mort comme un danseur vide cherchant le sang des choses j’écris contre le bruit de la douleur du monde j’avance au beau milieu de la vie de la mort je ne sais où j’ai vu cette pluie d’insomnie j’écris contre le bruit de la douleur du monde encore un souffle d’or dans la course au soleil je mets ma vie en jeu je mets ma nuit en feu réclamant sans répit ce qui laisse sans voix un grand vent étoilé qui secoue les vertèbres je le reconnais bien c’est l’infini parlant
​ © Zéno Bianu  - Scantate - Le désespoir n’existe pas.
4 notes · View notes
xjoyce66 · 7 years
Quote
Je commencerai par être un maquisard de l’esprit un étoilement de précipices pour saluer sans fin les grands isolés une secousse de moelle à mourir de fou rire un accomplisseur secret préférant le coup de sang au coup de dés un infini départ je commencerai par être repassionné
Zeno Bianu - Le désespoir n’existe pas
4 notes · View notes
xjoyce66 · 7 years
Quote
Je commencerai par être un verbe sans limites un langage où rien ne serait dit mais tout pressenti dans le monde visible et nulle part ailleurs un grain de sable qui dialogue avec les dieux une élévation dans l’affection et le bruit neufs un miracle inouï sous le soleil de la conscience je commencerai par être en devenant ce que je suis
Zeno Bianu - Le  désespoir n’existe pas
4 notes · View notes
xjoyce66 · 7 years
Quote
FAIRE MOURIR LA MORT Au pays d’avant-naître la brûlure du vide martèle Au pays d’avant-naître la terre du corps s’éparpille Au pays d’avant-naître Dieu est un sanglot de rire Au pays d’avant-naître la peur dénude le rêve Au pays d’avant-naître le temps traverse la peau Au pays d’avant-naître le souffle accoste aux rivages du geste Au pays d’avant-naître le froid de l’être poudroie Au pays d’avant-naître le pouls de l’univers oscille Au pays d’avant-naître l’écho de la transparence crépite entre deux éternités
© Zéno Bianu
2 notes · View notes
xjoyce66 · 7 years
Quote
Je commencerai par être un soir d’anéantissement la plus haute obstination une science de l’excès l’empreinte digitale de la mort dans la vie le toujours maintenant la parfaite insoumission je commencerai par être à bout portant
Zeno Bianu - Le désespoir n’existe pas.
2 notes · View notes
xjoyce66 · 3 years
Text
Et je nage
dans cette eau d’avant tous les ciels
en haute et douce écume
et je nage
là où tous les deltas
commencent
à remonter vers leurs sources
et je nage dans cette eau si eau
qu’elle en devient
rêve liquide
offrande de silence
mille siècles de vie
— Zeno Bianu
Art by Ernest Pignon Ernest
Tumblr media
6 notes · View notes