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#j'ai pas d'inspiration pour l'instant !
superiorkenshi · 2 years
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c’est l’heure du calo love meme <33
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LE CALO LOVE MEME XIZGJZIDBUE
Je suis fan donner moi plus de calo dans une vie (je devrais le dessiné plus soivent soyons honnête) MERCIIII 💖💖💖
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Écrire comme Nathalie Sarraute
Après avoir suivi la routine d'écriture très casanière de Susan Sontag, il était temps d'écrire dans un hors de soi, de rendre son bureau d'écrivain toujours plus nomade. C'est pourquoi j'ai choisi, pendant une journée, de m'essayer à la routine d'écriture de Nathalie Sarraute.
Selon la BNF,
C’est sans doute au cours de la deuxième guerre mondiale – parce qu’à l’époque il s’agissait des rares lieux chauffés en permanence – que Sarraute conçut le rituel d’écriture qu’elle suivit presque jusqu’à sa mort, à 99 ans. Tous les matins, même le dimanche, elle se rendait à un café, « Le Marceau », avenue Marceau, à cinq minutes à pied de chez elle. Elle s’asseyait toujours à la même table et se faisait servir une tasse de café et un pot d’eau chaude. Elle se munissait de feuilles volantes, de ses cahiers de brouillon et de deux stylos feutres, au cas où l’un d’eux viendrait à lui faire défaut. Le café était tenu par des Libanais et les conversations en arabe, qu’elle ne comprenait pas, lui permettaient paradoxalement de se concentrer. Dans ce brouhaha ambiant, elle pouvait sans déranger murmurer ce qu’elle était en train d’écrire.
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Pour commencer à écrire, je me suis donc rendue dans la matinée dans un café non loin de chez moi, je me suis assise devant une fenêtre et j'ai pris un thé (évidemment). J'avais plusieurs objectifs d'écriture ce matin-là : écrire un peu dans mon journal, faire de l'écriture automatique puis me concentrer sur un appel à textes en anglais. Le tout sur papier, puisque Nathalie Sarraute écrivait sur feuilles.
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J'ai passé une dizaine de minutes sur mon journal, comme un échauffement. Puis, j'ai utilisé une autre de mes méthodes "d'inspiration" pour lancer une session d'écriture automatique : j'ai tiré au hasard une carte dans mon jeu de tarot (j'utilise Le Tarot surréaliste) et noté sa signification. Je suis tombée ce jour-là sur le 10 de bâtons, la suite des bâtons représentant la folie et le 10, selon Massimiliano Filadoro, le Blanc-Seing. J'ai pris quelques notes sur ce que ls significations données m'inspiraient, puis j'ai amorcé un récit.
Finalement, cette histoire m'a semblée parfaite pour intégrer mon recueil de nouvelles en cours d'écriture. J'en ai rédigé une page, puis j'ai échaffaudé un plan narratif assez vague pour me permettre une certaine liberté dans la rédaction. En tout, j'ai passé une heure sur ce début de nouvelle.
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J'ai terminé cette matinée d'écriture en me concentrant sur un appel à textes, celui du tout nouveau magazine littéraire & artistique Nowhere Girl Collective, fondé par Dakota Warren. Le thème de l'appel à textes de novembre est ouroboros, un symbole cyclique qui renvoie à l'auto-manducation, à l'autodestruction et au cycle de la vie. À partir de ce sujet, j'ai rédigé le premier jet d'un poème :
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Ayant rempli tous mes objectifs d'écriture pour la journée, je me suis alors rendue au cinéma pour voir Le Règne animal, réalisé par Thomas Cailley. La question du devenir-animal y rejoint celle du devenir soi et du coming of age, mêlant ainsi réflexion sur l'adolescence et, plus généralement, sur la nature humaine. J'ai beaucoup aimé ce film, très bien réalisé et qui aborde avec justesse la notion de deuil.
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Alors, plutôt Susan Sontag ou Nathalie Sarraute ?
Pour ma part, la routine de Sarraute m'a complétement séduite, et m'a qui plus est permise de trouver un café près de chez moi, parfait pour aller écrire dans un équilibré mélange de bruits ambiants et de silence, de mouvement et de tranquillité. Mes productions m'ont beaucoup plus plues que celles écrites la semaine dernière, dont je me suis très rapidement détachée ; j'ai amorcé une nouvelle qui me plaît bien plus que la précédente et je suis pour l'instant relativement satisfaite du poème écrit pour l'appel à textes.
Sur ce, l'on se retrouvera dans un prochain article.
Littérairement vôtre,
Ève
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nix-bishop · 6 years
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NME - Interview Gorillaz “The Now Now “ en français
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Gorillaz : Le pouvoir de " now now"
Après des décennies au top, Gorillaz vient de sortir son premier album sans le bassiste Murdoc. Et ça a eu de l'effet sur 2D, trouve Dan Stubbs. Cela fait 20 ans que Gorillaz a explosé pour la première fois sur la scène, et - hey - ils ont l'air bon pour ça ! Mais tout n'est pas rose du coté des Gorillaz : depuis la sortie de “Humanz” l'année dernière, Murdoc, le bassiste du groupe, a été incarcéré à la prison de Wormwood Scrubs pour un crime qu'il prétend ne pas avoir commis. Cela a donné à 2D, (chanteur, à la voix mystérieuse comme celle de Damon Albarn), l'occasion de reprendre le contrôle créatif du groupe. Alors qu'une pétition pour libérer Murdoc prend de l'ampleur, 2D a sorti l’album “The Now Now”, le sixième album des Gorillaz, un cocktail estival de soulful jams et de breezy bops a qui nous avons donné la note de quatre étoiles dans notre revue. Après les atmosphères apocalyptiques et house de l'album “Humanz”, leur dernier album ne pouvait pas être plus différent, mené par Damo.... nous voulons dire 2D, avec des invités discrets comme : Snoop Dogg, George Benson et le pionnier américain Jamie Principle. Et c'est exactement comme ça que la 2D l'aime.
Nous avons invité 2D au donjon du NME pour parler de tout ce qui concerne Gorillaz.
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Photo credit:  Jenn Five/NME/Gorillaz
“Je ne suis ni un Gallagher, ni un Albarn, ni un Doggy-Dog. Je suis un Dee. Je veux dire, 2D. J'ai ma propre musique et mon propre message maintenant" – 2D
Salut 2D. Avec Murdoc hors du tableau, vous êtes le leader du groupe. Comment vous installez-vous dans votre nouveau rôle ? 2D : "Hey NME. Vraiment bien, merci. Comme on dit, certaines personnes naissent grandes, et d'autres deviennent grandes avec le temps. Je suis le deuxième. Je ne suis pas un leader né, car à l'époque, j'étais un bébé et personne ne me prenait vraiment au sérieux. Mais j'ai beaucoup grandi dernièrement, et les gens commencent à m’écouter. J'ai fait un wikiHow sur la façon d'être un leader, et je décrirais mon style de leadership comme un croisement entre Gandhi et Marge Simpson".
Quel a été l'impact sur le groupe ? Tout le monde est bouleversé par l'absence de Murdoc ?
2D : "Cela a été comme une attaque massive de météorite, mais au lieu de la météorite qui anéantit toute vie, elle a fait exploser un dinosaure vraiment ennuyeux (c'est une métaphore, soit dit en passant, les gars. Je voulais juste clarifier les choses. OK, je vais revenir à ma réponse maintenant). Et à sa place, nous avons notre bassiste de remplacement, Ace. Il est cool et me respecte vraiment. Comme ce matin, j'ai dit “Yo yo yo yo ! quoi de neuf Ace?” et au lieu de m'insulter ou de baisser mon pantalon, il m'a dit: “S'il te plaît, tu peux t'écarter de mon chemin”. Vous voyez ? Notez le "s'il te plaît". Donc non, je ne pense pas que quelqu'un soit bouleversé, sauf peut-être Yakob, le gars qui dirige l'off-licence au coin de la rue. Il est ruiné."
Pensez-vous être un leader naturel ? De quels chanteurs emblématiques du passé vous inspirez-vous ?
2D : "Je ne l'ai pas toujours été. Ils avaient l'habitude de me pousser sur scène avec un long bâton ou de me faire sortir avec un " Crème Egg " suspendu au plafond. Maintenant, je n'en ai plus besoin non plus, bien que j'aime toujours les "Crème Egg". Ce sont mes fans qui me font sortir maintenant. Mes 2Disciples. J'entends leur appel et je vais vers eux, comme Batman quand il entend un appel à l'aide. Désolé, j'ai oublié le reste de votre question car je ne pense qu'à Batman."
Si le dernier album était une fête de fin du monde, comment décririez-vous “The Now Now” ?
2D : "C'est vraiment difficile de décrire la musique avec des mots. C'est pourquoi nous faisons de la musique, pour combler les vides entre les mots. C'est un peu comme le coloriage ; les mots sont les lignes, et la musique, les crayons de couleur. Mais quelle est la photo, demandez-vous ? C'est une sorte de fusée spatiale, avec deux propulseurs ronds en bas, et une pointe conique où les astronautes sont assis, avec un petit trou au sommet pour qu'ils puissent entrer et sortir".
Certains disent que “The Now Now” est en fait votre album solo. Qu'en pensent les autres membres du groupe ? Et ça vous préoccupe ?
2D : "Han Solo a toujours été une grande source d'inspiration pour moi, et je suppose qu'il est quelque part dans toute ma musique, mais je ne dirais pas que cet album ne parle que de lui. Bien que tous deux partagent des thèmes de solitude et d'isolement au sujet d'un voyageur solitaire qui dérive à travers la galaxie sans foyer. En fait, je suppose que c'est mon album Solo. Cool !"
Euh, vous n'avez pas bien compris. Si le reste du groupe vous décrivait en trois mots, quels seraient ces mots ?
2D : "Pas sûr, peut-être.... Oh, bon sang, ça fait trois. Je foire toujours cette question."
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Quelques questions pour Russel maintenant. Russel, qui est sur votre liste de légendes avec qui travailler ?
Russel : "Joan Armatrading. John Shuttelworth. Question suivante."
OK.... et les nouveaux artistes ?
Russel : "J'aimerais en nommer deux : Rosalia Vila et Rex Orange County."
Qu'avez-vous fait des quatre nouveaux albums de Kanye ?
Russel : "Ils sont bien. Mieux que ces questions, en tout cas."
2D : "Désolé pour Russ. Il a une de ses migraines. Je m'en occupe à partir de maintenant. En réponse à votre question, qu'avez-vous fait des quatre albums de Kanye - j'ai fait un carré."
Votre album 'Plastic Beach' de 2010 était étrangement prémonitoire : le plastique dans l'océan est LE grand point de discussion écologique de notre époque. Tu as anticipé ça ? Que pouvons-nous faire pour résoudre le problème ?
2D : "Je n'utiliserais pas le prémonitoire parce que je ne sais pas ce qu'il signifie. Ce que je dirais, c'est que parfois nous pouvons rater un problème juste sous nos yeux. Je veux dire, j'étais sur l'île depuis 2 semaines avant de réaliser qu'elle était entièrement faite de déchets plastiques. Peut-être parce que mes yeux sont mauvais. Je n'ai pris conscience de l'ampleur du problème que lorsque j'ai appris la tragique vérité sur mon concombre de mer, Peter. Quand Russel a lu les mots 'Vibro-Max 2000' sur le côté, je suis tombé au sol, le cœur brisé. Soudain, j'ai ressenti toute l'horreur de l'impact de l'homme sur la nature. En plus, j'avais aussi perdu un bon ami. Mais oui, pour résoudre le problème, nous pourrions commencer par donner à chacun une chose en plastique que nous aimons. Je m'engage à renoncer aux pailles bouclées. Ou en fait, toutes les pailles en plastique - mais c'est plus d'une chose."
David Attenborough vous a utilisé comme consultant pour Blue Planet II ?
2D : "Non. Ce qui est vraiment dommage car je l'ai trouvé brillant dans Jurassic Park.
Quelle est la chose la plus bizarre que tu as vue échouée sur Plastic Beach ?
2D : "Cher."
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"De quoi je parle avec Snoop Dogg ? Des trucs normaux, en fait. Je lui parle de mon sandwich préféré (fromage et ananas) et il me dit comment il pourrait me faire tuer"– 2D
“The Now  Now” est une la suite la plus rapidement crée que ce que nous n'avons jamais eu auparavant avec une sortie des Gorillaz. Pourquoi cela ?
2D : "Normalement, après une grosse sortie, on se sent vide pendant longtemps. Mais cette fois, j'ai fait le plein rapidement, comme une cuve de toilette, mais parfois il est temps de vider la cuve. Et c'est ce dont je m'occupe maintenant, faire changer les choses et dire la vérité. Je casse la cuve. Je pourrais faire imprimer ce slogan sur un chapeau."
Vous avez présenté l'album en live au Japon. Pourquoi là-bas ?
2D : "Je l'ai fait, oui, parce que le Japon est un endroit spécial pour Gorillaz. C'est cool et les fans nous comprennent et aiment notre style. Ils adorent se déguiser en Noodle. J'ai même vu quelques cosplayers en 2D avec des mom jeans et de l'ombre à paupières noire."
Snoop est sur l'album. De quoi parlez-vous avec Snoop entre deux prises ?
2D : "Eh bien, juste des choses normales en réalité. Je lui parle de ma garniture à sandwich préférée (fromage et ananas) et il me dit comment il pourrait me faire tuer. On a pas mal de choses en commun, en fait. Il vient de Californie, je viens de Crawley. Les deux endroits commencent par la lettre'C'."
Il y a une campagne “Free Murdoc” en ligne, mais certains disent que vous êtes secrètement plus heureux avec lui dans l'étouffement (Chokey). Que répondez-vous à cela ?
2D : "Où est chokey ? C'est près de Basingstoke ? Je ne sais pas vraiment de quoi vous parlez. J'ai entendu parler d'une campagne, mais je pense que c'est pour que Toblerones redevienne comme avant. C'est un véritable scandale, mettre des écarts plus grands entre les triangles pour économiser de l'argent sur le chocolat. C'est l'un des points de mon agenda. "Rendre Toblerone  grand de nouveau." ( Make Toblerone Great Again.)
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"Comment résoudre le problème du plastique dans l'océan ? On pourrait commencer par donner à chacun une chose en plastique qu'on aime. Je m'engage à renoncer aux pailles bouclées. Ou en fait, toutes les pailles en plastique - mais c'est plus d'une chose" – 2D
Pourquoi Russel vous a fait trébucher dans la vidéo 'Humility' ?
2D : "Il faudrait demander à Russel. En fait, je ne sais pas. Peut-être qu'il me faisait un high five avec son pied ? Peut-être qu'il essayait de me mettre en garde contre un serpent ou une peau de banane ? Il faudrait lui demander."
Je ne dis pas que vous y êtes pour quelque chose, mais avez-vous déjà été en contact avec El Mierda, le gangster mexicain qui à fait condamner Murdoc ?
2D : "Je ne me mêle pas aux criminels. Pas pour l'instant, en tout cas, parce que Murdoc est en prison. Je ne sais pas non plus qui est cet El Mierda, mais il a pu me contacter sur Facebook Messenger. Beaucoup de gens m'ajoutent et je me sens malpoli si je ne leur envoie pas de réponse personnelle. J'ai 256347 messages non lus, en fait, donc ce serait bien de terminer bientôt, mes gens m'attendent."
Si vous étiez un frère Gallagher, lequel seriez-vous ?
2D : "Je dirais probablement Ian Gallagher. Mais je pense que ce que je veux vraiment dire, c'est que je ne suis pas un Gallagher, ou un Albarn, ou un Doggy-Dog. Je suis un Dee. Je veux dire, 2D. J'ai ma propre musique et mon propre message maintenant. Russ pense que j'ai quelque chose à dire, et je devrais le dire. Alors je vais le faire. Umm.... Je n'arrive pas à penser à quoi que ce soit quand je suis sur place. Quelle est la prochaine question ?"
2018 est votre 20ème anniversaire en tant que groupe. Comment peux-tu avoir l'air si jeune ?
2D : " Vraiment ? Merci beaucoup, vous êtes vraiment gentil. Je ne me suis pas regardé dans le miroir depuis des lustres, en fait. Murdoc les a tous fait descendre de notre maison parce qu'il a dit qu'ils étaient des branleurs et qu'ils n'étaient pas capables de refléter vraiment son génie ou sa beauté. Mais oui, c'est peut-être parce qu'on a ce brillant styliste et costumier qui s'appelle Jamie. De plus, Noodle reçoit de très bonssoins hydratants du Japon."
Avez-vous des projets spéciaux pour marquer l'occasion ?
2D : "Je n'ai pas encore vraiment fait de projets, mais vu que je suis le leader des Gorillaz maintenant, je vais inviter le groupe à dîner dans le meilleur restaurant de Londres. Aberdeen Angus Steakhouse. Personnellement, en raison de mes préoccupations environnementales, je ne mangerai pas de bœuf, alors je commanderai les nuggets de poulet, moyennement rares. Ensuite, je dirai quelques mots au groupe, comme “bonjour” et “merci” et “c'est tout ce que j'ai à dire”.
La ville dans laquelle vous avez grandi, Crawley, a voté pour quitter l'UE. Quels sont vos sentiments sur Brexit ?
2D : "Crawley est la porte de l'Angleterre à cause de l'aéroport de Gatwick, donc je pense que nous devrions accueillir les gens chez nous, et non pas leur montrer la porte (Gatwick). Mais peut-être que vous posez la mauvaise question. La vraie réponse à la question que vous n'avez pas posée est de suivre vos rêves.  Et ensuite les laisser tomber si tout va mal. Les temps changent. Tout le temps. Maintenant devient alors en un clin d'oeil. C'est pourquoi nous avons appelé l'album 'The Now Now Now' (Maintenant Maintenant) et non 'The Now Then' (Dès maintenant). Parce que les choses doivent changer tout de suite. Je suis 2D (dit en français dans l'interview). Merci beaucoup."
Interview original : http://www.nme.com/gorillaz-big-read-interview-2018
Écrit par Dan Stubbs  
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plumedepoete · 4 years
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Suite... Tribulations. TRIBULATIONS D'UNE TRIBU EN MANQUE DE PROPHETE     Des membres de la famille se sont pointés sans prévenir et les retrouvailles dans cette petite bourgade située au paradis du nougat étaient inévitables.     « Zinda ! Dicav c'est le Tonio le frère de mon défunt papou ».      Le fourgon Ford de la Sonia a brutalement stoppé sur le bord de la route (ça, c'est une image, car vu l'état du camion et de ses freins, je ne vois pas comment il aurait pu stopper net ).                                                     Les retrouvailles furent vraies et les embrassades chaleureuses. Le convoi de quatre caravanes se mit en marche pour rejoindre le stationnement prés du centre commercial.     Ce petit coin de paradis allait connaître l'agitation des grands soirs, pour sûr, il y avait de la fête au programme.      Les derniers euros passèrent entre les mains des caissières du super-marché, en boisson , friandises, boissons, boissons et boissons. Question : qu'allaient-ils faire de toutes ces friandises (mort de rire...)     Mais ce soir il fallait bien proposer un menu qui sorte de l'ordinaire pour ces retrouvailles extraordinaires car il y avait du mariage dans l'air entre deux jeunes coquins de cette famille.     Le Bebo, chef de la famille qui recevait, n'avait pas un sou en poche, la boite à vitesse de son camion lui avait fait une infidélité, ne rien faire aurait été pour lui et sa famille un affront.     Son futur gendre, un petit homme racé en coquineries, avait bien une idée, et il vint me la soumettre.     J'étais de passage, ma caravane trempait sa flèche dans la Durance toute proche.     Avec mon Beau-père, nous avions pris la route pour nous rendre au pèlerinage des Saintes en Camargue.     Au pied des coteaux du Tricastin, en Base vallée du Rhône, nous avions pour habitude de laisser souffler les chevaux vapeur en passant la nuit dans un camping de moindre importance.     Le ciel était bas, menaçant, la fatigue était là, la halte serait salutaire.     À l'entrée du lieu, une pancarte indiquait qu'il y avait un risque de débordement du fleuve.     Prudent, je n'ai pas dételé la caravane, prêt à partir en urgence. Les femmes étaient à l'ouvrage, préparant la nuit.     Nous les Hommes, nous sommes partis en reconnaissance, direction le bar du camping.     Sur le chemin de la "chapelle"  nous avons croisé un pêcheur dépité de n'avoir pu sortir de l'eau un brochet monstrueux.     Cet animal était l'enjeu d'un pari entre les pécheurs du coin, un repas était offert à celui qui le sortirait hors de l'onde.     L'Ancien retourna précipitamment  au fourgon, et au pas de course, se dirigea vers la rive.     En deux temps et trois mouvements, ce fut à mon tour de me précipiter pour porter de l'aide à mon Beau-père. Je le trouvais agrippé à une branche basse, de l'eau au niveau de la poitrine et tenant de sa main libre, son lancé fétiche.     En bout de ligne l'énorme brochet tentait désespérément de jouer la fille de l'air.     Je passerai sous silence d'écriture, la suite des manœuvres pour le tirer sur la berge.     Le soir, ce furent de belles libations qui eurent lieu au restaurant, le «Tartarin du Brocheton» offrit le poisson au cuisinier, en contrepartie, nous avons pu boire, boire et boire gratis !     A peine remis de leurs émotions, nos foies gorgés « d'Amer Picon » ne purent distiller en toute tranquillité. (jeu de maux avec la Mer du même nom sur la lune ) .     Les Gendarmes locaux (pas locos!) nous firent déguerpir suite à la montée des eaux.     Peu de temps après, les eaux du Rhône venaient chercher, pour se venger sans doute, l'auteur du meurtre du Brochet en recouvrant une partie du terrain de camping .     Nous avons repris la route  en pleine nuit pour faire une nouvelle halte, et pour me permettre de vous relater ce qui va suivre.     Je vous rappelle que cet épisode s'est déroulé il y a quelques années, ce n'est qu'en cet hiver 2020 que je vous relate, mon Beau-père venant d'être frappé par cette saloperie de maladie d’Alzheimer, c'est à votre conteur qu'a été confié ce devoir de mémoire.     Régulièrement, je recevais la visite de ce petit Rabouin qui venait cogner à  la porte de ma caravane.     Tous les prétextes étaient bons : un drôle de bruit dans le moteur, un manque d'informations  sur les dangers de l'alcoolisme au volant, une démarche administrative à remplir concoctée  par un « père Fourrasse  sadique », une  proposition de rachat d'une vieux meuble « sur ma défunte mamie le broc du coin lui en avait offert 5OO euro mais plutôt crever que de vendre à ce gadjo » alors que moi si j'avais, ne serait-ce que 100 euros, et bien il serait pour moi ! Ben voyons !     Les règles étaient fixées entre nous et tout fonctionnait cool.     « Révérend, j'ai besoin de toi, comment je peux faire pour ce soir, trois poulets de Pâques ( il voulait dire P.A.C ) dix litres de vin pour 26 personnes, c'est peu ? ».     Je lui ai raconté la parabole des pains et des poissons puisant dans mes connaissances bibliques pour lui remonter le moral.... Il manquait d'humour.     Je suis comme ça, j'aime bien porter aide et assistance à mon prochain, mais j'étais en peine d'inspiration et les régles étant ainsi établies, pas de prêt d'argent sous peine de perdre ses amis ou tels... Comme le disait si bien Guillaume. « Et un méchoui, tu saurais me le faire ? » « Oui, à qui tu vas piquer le mouton ? » « J'ai une idée, viens ce soir vers 21 heures, tu me donneras un coup de main ».     Je pressentais la soirée catastrophe, je n'allais pas être déçu.....     .... Le soir, nous avons formé 2 groupes. Le premier à bord d'un  fourgon Mercedes rutilant se trouvait mon pote, le Gitan, son gendre, deux de ses garçons.      Dans le second fourgon IVECO, je prenais place en compagnie de deux autres hommes de la famille.     L'idée de génie de ces fadas était la suivante :     Après avoir repéré un troupeau d'agneaux dans un champ, un groupe se posterait en bordure de la route, l'autre prendrait le troupeau à revers pour le pousser en direction du premier groupe. Effet tenaille garanti.     Vous connaissez les pieds nickelés ? C'était avant Maintenant c'est la version manouche-nickelés !     Ne tenant pas à passer pour un porte-poisse, je me suis posté bien sagement à proximité du fourgon IVECO, persuadé que j'allais assister au Waterloo du nomade.     Il faisait nuit noire, quelques bruits de clochettes agrémentaient cette douce pénombre, le calme avant la tempête.     De brefs éclats de lumière provenant de lampes de poche trahissaient la présence des rabatteurs.     "Les bouchers" attendaient en salivant, que leurs premières victimes se jettent dans leurs pauvres mains d’assassins.  C'est sûr, ce soir c'était le bamboula party.     Deux des acolytes avaient ouvert les portes arrière du fourgon, ce dernier placé de telle façon pour  que les agneaux dévalant les pentes du champ s'engouffreraient dans la bétaillère... Du producteur aux consommateurs.     Dans le silence angoissant de cette nuit de rapt d'ovins, un grondement sourd se fit entendre... De plus en plus précis... De plus en plus fort... Pas de doutes le grondement venait dans notre direction.     J'étais très curieux de connaître la suite de cette opération désastre...      Y' a pas de doutes, le troupeau venait rapidement dans notre direction, le martèlement des sabots sur le sol me faisait penser à un troupeau de bisons pourchassé par Buffalo Bill himself.     J'étais maintenant très intrigué, une dizaine d'agneaux n'aurait pas produit autant de bruit, ce grondement sourd se transformait en un vent de panique.     Soudain, je vis les deux lascars chargés de capturer l'offrande promise à la fiesta, détaler en direction de leur fourgon. Le plus agile grimpa sur le toit du véhicule, le second se jeta sous le châssis.     Un troupeau de plusieurs dizaines de têtes de bétail dévalait la pente du champ, arrachant les fils de la clôture, pris de panique, ils bousculèrent le camion, causant de gros dégâts à la carrosserie, malmenant le rescapé qui tomba du toit et infligeant au « reptile Manouche » caché entre les roues jumelées, la plus grande trouille de sa vie.     Un steak sur pattes s'était encastré dans le fourgon et ne voulait plus en ressortir,  peut-être à l'envie de voyager gratis,     Cette soirée de cannibalisme tournait à la mascarade !  J'eus beaucoup de mal à reprendre mes esprits , surtout lorsque j’aperçus le reste de la troupe de dézingués venir aux nouvelles persuadés d'avoir fait le plein de viande « au super marché du pas cher ».     Leurs trognes d'hilares abrutis me firent éclater de rire à gorge déployée, car maintenant deux des larrons tentaient de faire sortit la vache du fourgon.     Le pire était à craindre, devant la débâcle, le conducteur embraya pour fuir l'instant présent.     L'IVECO, transformé en bétaillère prenait la fuite, laissant sur place tous les complices, et au premier virage, la vache d'une ruade défonça les portes arrières, se libérant sur le coup et délestant le contenu sur la route.      C'est ainsi que couverts de bouse de vache, au petit jour, les paysans locaux découvrirent une poussette d'enfant, une pompe à peinture pour la façade, un nettoyeur haute- pression, un barbecue et divers objets de la vie courante.     Étranglés par les fous rires, sur le chemin du retour, il n'y eut pas de débriefing pour cette opération commandos en terre ennemie.     Quant aux promesses de repas pantagruélique, elles se situèrent  entre le brouet spartiate et la soupe à la grimace...   ©Philippe X - 09/02/2020  
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vasilzelenak · 4 years
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22 octobre 2007 Salutations à vous, frère et sœurs en Christ, si vous le voulez bien, appelez-moi SILO. Peu importe le nom que j'ai eu en incarnation. Ma mission depuis plus de cent ans de votre temps terrestre, consiste à préparer, à réparer les êtres humains. Réparer l'être humain consiste à le guérir, pas le guérir de maladie, même si cela rentre aussi, dans certains cas, dans mes attributions. Aujourd'hui il est plus question de guérison de l'âme car l'âme a expérimenté un chemin qui a été appelé souffrance, lié aux incarnations, lié aux conditions de vie dans ces mondes, séparés, divisés, où vous avez choisi d'expérimenter l'absence de Lumière. Mais aujourd'hui j'aide, autant que faire se peut, nombre d'être humains à guérir. Alors guérir c‘est se soumettre à la Lumière, à la volonté de l'âme, c'est oublier la personnalité, c'est laisser place totalement à la vibration de l'âme, en l'ensemble de votre manifestation de vie. En cela je peux apporter la guérison. Il y a aussi des moyens, des exercices, qui permettent de laisser place plus grande à l'âme, à la Lumière de l'âme plutôt qu'à la Lumière de la personnalité. Il faut, pour cela, accueillir l'Esprit de Vérité, accueillir l'Esprit de Lumière, accueillir Christ, accueillir Bouddha, accueillir la Lumière authentique, la Lumière de Vérité, la Lumière du Soleil. Votre vie en cette dimension a été de tout temps un combat entre des aspirations opposées, parfois complémentaires mais rarement. Aujourd'hui il vous est demandé de tourner votre personnalité vers l'âme et de tourner cette âme vers votre Esprit. Alors je vous propose d'être tourné vers l'âme et vers l'Esprit en soi et de vous donner deux exercices extrêmement simples qui vous permettront, dans des moments de lutte, dans des moments de doutes, dans des moments de peurs, d'avoir la faculté de pouvoir renforcer la Lumière afin d'éteindre le doute, afin d'aller vers plus d'authenticité, vers plus d'Unité. Le premier exercice est très simple. La personnalité vit et s'exprime vibratoirement à travers le plexus solaire, à travers le chakra situé au niveau de l'abdomen mais aussi d'autres centres, d'autres chakras situés eux aussi en dessous de l'abdomen, alors que l'énergie de l'âme s'exprime au dessus de l'abdomen, au dessus du diaphragme, essentiellement dans le cœur. L'énergie de l'Esprit, la conscience de l'Esprit, la conscience de votre Divinité s'exprime, elle, essentiellement au niveau de votre septième chakra, dans lequel existe l'image du cœur. Et vous avez ainsi la subdivision de l'être humain en trois étages mais essentiellement en deux étages : un étage situé sous le diaphragme et un étage situé au dessus. N'oubliez pas qu'étant incarné votre corps est porteur de toutes les vibrations, de toutes les dimensions potentielles ou actuelles. Là est la différence. Néanmoins le corps doit être le marbre dans lequel doit être marquée la vibration de l'Esprit car ce n'est pas grâce au corps que vous ascensionnerez, même si celui-ci monte, mais grâce à l'Esprit de Vérité qui est en vous. Alors, le premier exercice va être de porter sa conscience, non pas sur le plexus solaire, non pas sur le plexus cardiaque mais sur vos coupoles diaphragmatiques. Sur ce muscle qui sépare la vie viscérale de la vie aérique. Il va être nécessaire de trouver la clé et l'endroit qui permet de connecter ce diaphragme à votre Vérité transcendante. En quelque sorte de lui faire ouvrir la porte de l'âme pour, après, passer au deuxième exercice qui est l'effusion de l'Esprit. Alors, il n'y a pas de mot suffisamment fort qui puisse, à lui seul, suffisamment ouvrir la porte de ce diaphragme. Il y a lieu de considérer, d'appeler l'énergie de l'âme, de faire la transition par la porte étroite située à la pointe de votre sternum, point de passage de l'ego au cœur, point de la clé du diaphragme. Ainsi, si vous respirez profondément d'abord, en plaçant vos mains sur ces coupoles diaphragmatiques, petit à petit vous allez sentir le souffle passer pas uniquement par les poumons et le ventre mais aussi par vos mains. Vous allez faire naître la vibration de votre âme dans vos mains en prenant conscience de l'air qui entre et qui sort et qui transite par le diaphragme. A ce moment là, quand la vibration se fera au sein de vos mains, vous pourrez porter votre attention, votre mental, votre émotion, votre énergie, au niveau du point de passage, sous la pointe du sternum. Il faudra faire cela, non pas comme un processus d'exercice méditatif ou d'exercice spirituel, mais bien le faire de manière consciente et dans la vie de tous les jours, au moment où vous sentez que l'ego, la personnalité prend le dessus, au moment de la colère, de la tristesse, de la peur mais aussi au moment de la joie. Il faut conduire l'émotion au cœur car le cœur ne connaît pas l'émotion. Il faut que l'émotion soit transcendée par l'énergie du diaphragme. Ainsi en plaçant les mains de chaque côté des coupoles diaphragmatiques, à la partie antérieure de votre corps, à travers le souffle qui passe par votre bouche et, au bout d'un certain temps, quand la vibration sera arrivée dans vos mains, vous pourrez à ce moment là fermer la bouche. Vous allez clore un orifice, qui est la bouche, vous allez ouvrir l'orifice du nez qui est connecté au point central de l'ego au cœur. A ce moment là vibration va se déplacer sur ce point et la conscience va transiter de la personnalité à l'âme de manière fort simple. Faites cela non pas dans les moments spirituels de recueillement mais surtout dans les moments de contraintes, de luttes, de peurs, de contrariétés. A ce moment là cette technique fort simple vous permettra de fluidifier l'énergie du cœur et de tourner l'âme vers l'Esprit. Voilà le premier exercice que je suis venu vous livrer. Si vous avez des interrogations par rapport à ce premier processus, je vous écoute. Question : pourquoi faut-il respirer par la bouche ? Parce que la respiration par la bouche est la respiration de la personnalité. Alors que la respiration de l'âme, bien connue des techniques yoguiques, est une respiration alternée par le nez. Là, je ne vous demande pas de respiration alternée mais simplement une première étape qui permet de focaliser l'énergie dans les mains et donc faire le lien entre la personnalité et l'âme. Ce n'est qu'au moment où les vibrations s'activent dans les mains que vous pourrez fermer la boucher et passer au nez. Question : que signifient les tensions que l'on peut ressentir à la pointe du sternum, en dehors de ce protocole ? Ressentir ce point, au-delà du protocole que je viens de donner (de l'exercice qui est le mot le plus adapté) est lié à l'activation de ce nouveau corps qui est appelé la « porte étroite » c'est-à-dire le passage de l'ego au cœur. C'est sur ce point que se focalise l'énergie avant d'envahir le cœur. C'est le point où l'énergie de la personnalité qui était tournée vers les pulsions intérieures (sexualité, nourriture, socialité) doit se tourner vers l'amour inconditionnel. Les pétales du troisième chakra doivent se retourner pour aller nourrir le cœur. Sentir le point correspond à l'émergence de ce corps Christique qui est la porte étroite. C'est celle dont le Christ disait « nul ne peut pénétrer le royaume des cieux s'il ne redevient comme un enfant », libre des ses émotions, libre de son mental, libre de son passé, uniquement conscient de l'instant. C'est pour cela que j'ai appelé cela « exercice », important s'il en est car il vous resitue dans le vécu de l'instant, dans le revécu de la personnalité et de faire appel consciemment, non pas intellectuellement mais directement, par l'intermédiaire de vos mains et de la conscience dans vos mains, au niveau du cœur. Et par le souffle, bien sûr. Question : pourquoi beaucoup de personnes en ce moment souffrent au niveau du cœur ? C'est lié à l'activation de cette énergie de l'âme, c'est lié aux bouffées de la personnalité qui irriguent l'âme mais l'âme n'est pas stabilisée dans cette Lumière alors il y a des passages incessants qui se font entre l'ego et le cœur. Il ne peut y avoir d'ouverture totale de l'âme et de stabilisation du rythme cardiaque que quand l'âme est totalement détournée de la personnalité et alimentée par l'Esprit. Et ça, ça sera notre deuxième exercice. Question : nous n'avons plus de questionnement sur ce premier exercice. Alors, si vous le voulez bien, avant de vous dévoiler le second exercice, nous allons ensemble faire cela. En ce moment, je l'espère, vous êtes plus dans la joie, plus dans le plaisir, que dans la tristesse. Mais quoi qu'il en soit, quelle que soit l'émotion de l'instant, vous ouvrez la bouche, vous avez les mains en contact avec le diaphragme, vous respirez amplement par la bouche et vous sentez le diaphragme qui s'ouvre et qui se ferme. En général une dizaine ou une quinzaine d'inspirs vont suffire. Vous pouvez maintenant vous aider de vos mains si vous sentez la vibration et petit à petit vous allez fermer la bouche et laisser la respiration s'établir par le nez. Et là, quand votre aurez fait cet exercice une dizaine de fois, vous commencerez à sentir ce flux d'énergie qui va du plexus solaire au plexus cardiaque. Pour l'instant ce flux n'est pas stabilisé. Vous risquez de sentir l'énergie qui monte et qui descend mais qui ne se stabilise pas dans le cœur. Que vous perceviez, que vous ressentiez cette ouverture de l'âme, cette énergie dans le cœur, quel que soit le niveau de votre perception, c'est à répéter, à intégrer. N'oubliez pas que vos mains sont le relais de votre conscience au niveau de votre diaphragme. Ces gestes sont des gestes importants. Ils font partie des rites initiatiques de l'Ecole des Mystères à un niveau qui n'a jamais été révélé jusqu'à présent. Il nous reste un deuxième exercice à vous donner. Ce deuxième exercice va vous servir à stabiliser l'énergie qui afflue vers votre cœur. Il sera donc à réaliser à partir du moment où vous sentirez ce flux d'énergie dans le cœur. Ce deuxième exercice est important. Il permet aussi de renverser le système de valeurs, de passer de la conscience de l'ego à la conscience de l'âme, de passer de la personnalité au cœur et de tourner ce cœur vers l'Esprit. Il s'agit là d'un retournement de valeurs, dans tous les sens du terme. Ainsi il associe lui aussi un geste fait avec vos mains qui est de venir placer votre paume de main droite au dessous de la clavicule gauche et la paume de la main gauche ensuite au dessous de la clavicule, de l'autre côté. Ce signe est un signe important. Il s'agit du salut d'Orion. Pour des raisons qu'il m'est difficile de dévoiler totalement aujourd'hui, mais ce signe, accompagné des respirations par le nez, va permettre, une fois que le flot du cœur est arrivé au cœur, une fois que la personnalité est moins puissante, de permettre le travail de retournement et d'accueil des énergies de l'Esprit dans votre cœur. A ce moment là, vous respirez par le nez, votre énergie et votre conscience du cœur va se renforcer et vous allez percevoir les énergies de votre septième chakra, de votre centre du sommet de tête, qui vont s'activer. Ce deuxième exercice est aussi un rite initiatique majeur. Si vous le faites avant que l'énergie de la personnalité ne soit passée au cœur, vous ne vivrez ou ressentirez pas grand-chose. Mais à partir du moment où le flot du cœur sera établi, le flux du cœur se remplira, vous pourrez pratiquer ce salut. Lui, contrairement au premier exercice, n'est pas à pratiquer dans les périodes de contrariété mais bien dans les périodes où vous avez réussi à canaliser les énergies de la personnalité dans le cœur et à les transcender dans le cœur. Voici les deux exercices importants que je voulais vous donner parce qu'ils sont fondamentaux dans la période d'ouverture que vous vivez, dans la période d'interpénétration des niveaux dimensionnels vibratoires que vous expérimentez. Si vous avez une question par rapport à ce deuxième exercice je veux bien y répondre. Question : est-il important de se concentrer sur le septième chakra ou bien s'active-t-il spontanément ? La position des mains dans le salut d'Orion va permettre déjà d'activer le septième chakra mais à condition, bien sûr, que le cœur soit porteur du feu. Question : pourquoi les pharaons sont souvent représentés dans ce salut ? Parce qu'ils connaissaient le salut d'Orion. Nous sommes, ce soir, dans des exercices spirituels et non pas d'agilité ou d'activité mentale. Ce sont des références qui ont existé de tout temps, qui ont été tenues cachées par l'Ecole des Mystères occidentaux et orientaux depuis le temps de l'Egypte. Comme l'auditeur le remarque, à juste propos, c'est une position dans laquelle sont représentés les Pharaons et seulement les Pharaons ou les dignitaires du clergé d'alors qui avaient accès à ce salut. Question : ces deux exercices peuvent être faits sans se focaliser d'abord sur les chakras du bas pour s'enraciner ? Tout à fait. Le travail sur le chakra du cœur est un flux d'énergie qui va de la personnalité au cœur. Il est indépendant des pathologies existantes ou préexistantes, entre guillemets, des chakras inférieurs. La peur, par exemple, est liée au deuxième chakra et non pas au troisième chakra. Mais le but est d'accueillir toutes les énergies inférieures. J'ai séparé le corps en deux par rapport au diaphragme. Il y a ce qui est en dessous et il y a ce qui est au dessus. Question : cet exercice doit durer combien de temps et se faire dans quelle position ? La position importe peu. La durée est fonction de ce que vous arriverez à remplir dans votre cœur. Plus le cœur sera rempli, plus vous aurez envie de poursuivre et plus vous serez prêt à faire le deuxième exercice. Ces exercices sont simples en soi mais porteurs de quelque chose de fondamental. Il y a d'autres exercices mais ceux-ci, à l'heure actuelle et pour les périodes que vous allez vivre, sont les plus fondamentaux. Ils n'engagent que votre corps de chair, que votre personnalité et votre âme. Ils sont indépendants de votre histoire, de vos croyances religieuses ou spirituelles. Question : ces deux exercices nous relient à notre Divinité ? C'est certainement l'étape préalable à l'accès à votre Divinité. Il existe bien évidemment de très nombreux chemins. J'ai voulu vous donner, à travers ces deux exercices que je vous révèle, quelque chose de simple, quelque chose qui ne tient plus compte du mental et qui transcende l'émotion. Chers frères et sœurs en Christ, j'espère que vous aurez l'opportunité de vérifier très vite l'efficacité de ces exercices. Ils sont extrêmement simples mais aussi extrêmement fiables. Ils vous permettront d'aller au plus vite en chuintant les émotions et le mental, d'accéder au plus vite dans votre cœur. Je vous apporte ma fraternité en Christ, mon amour, ma vibration et espère vous revoir très bientôt. Que la paix du Christ vous accompagne. A bientôt.
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strangears · 4 years
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Discographie Chic : Real People et Diana de Diana Ross
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          On entre dans la période intéressante de la discographie de Chic, celle où les tubes ne sont plus aussi connus que les précédents et donc, période qui mérite peut-être réhabilitation... On réhabilite tout d'abord l'intro, une instrumentale toute de cordes vêtue, qui possède cette classe façon générique de l'émission française « Champs-Elysées » (comment je connais ça moi ?) On réhabilite aussi « I Loved You More », et pourtant Dieu sait (vu que c'est quasi le seul qui me lit) que j'ai pu critiquer leurs ballades RN'B de leurs autres albums.
     On réhabilitera moins les singles choisis pour cet album. « Real People » ? Du Chic non inspiré. « 26 » (sorti heureusement qu'en Angleterre ») ? Du Pointer Sisters à a production maladroite (la production est pourtant leur fort généralement). « Rebels Are We » ? Allé, je sauverai peut-être celui là pour son jeu de guitare Wah-Wah. D'ailleurs, la gratte est ici plus présente que sur leurs trois premiers albums (bien que moins que sur le King of the World de Sheila), pour le bonheur de Rogers qui va pouvoir montrer tout son Amour de la Funk. Même si pour l'instant, cet amour est caractérisé par une bonne poignée de morceaux oubliables.
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      En attendant, perdu au milieu de trois autres sorties l'année où l'on brûle des disques Disco parce que « ça craint », Real People montre les signes d'une légère baisse d'inspiration tout en préparant le terrain pour autre chose. Recommandation : ***/5
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           Pour tout vous dire, c'est « My Old Piano »  la goutte d'eau qui a fait déborder mon envie d'écouter la discographie de Chic, une production classe, inventive et léchée, inspirée d' « Upside Down », le grand tube Disco de ce « Diana ». Cette dernière, après déjà une carrière bien entamée de huit albums, s'était récemment reconvertie au Disco avec son album précédent « The Boss », passé quasi inaperçu. C'est bien la bande à Rodgers qui la remettra sur le devant de la scène mondiale, le Chic se mariant parfaitement à l'élégance de la diva de Motown... Enfin parfaitement... Seul hic dans le potage, en pleine période anti-Disco, elle décida de retravailler tous les morceaux pour les rendre plus radio-friendly, sans prévenir ses producteurs : Chic et Diana ne se quitteront donc pas en bons termes.
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     Mais au final, on s'en fout, elle a sans doute fait le bon choix car l'album possède ce petit plus, ces martèlements de cordes, qui font la spécificité des tubes cités plus hauts. Faut-il aussi rappeler le gay-friendly « I'm Coming Out » tout de cuivres, autre classique multi-samplé de l'album et « Tenderness », dernier single méconnu mais qui gagnerait à l'être tout autant que les autres ? « Now That You're Gone » reprend l'ambiance d'un de ses autres classiques, l'érotique « Love Hangover » ; c'est, comme les trois titres qui restent, moins mémorable bien que tout aussi chiadé. Le tout forme un tout homogène que l'on peut considérer facilement comme la meilleure production de l'une comme des autres. Recommandation : ****/5
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tailspinfr · 5 years
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I spent a decade playing chicken with oblivion
Je ne sais pas si vous avez déjà été fan de quelqu'un. Longtemps j'ai cru que j'arrêterai de l'être et puis je me suis rendue compte que ça faisait partie de mon ADN. J'ai besoin d'avoir d'autres personnes pour dire ce qu'il y a au fond. J'aime encore plus grandir avec certains artistes, les voir évoluer. Parfois on divorce, parfois on reste ensemble pour toujours. Alors j'en choisis d'autres et nous recommençons.
Quand Silver Jews s'est séparé, je n'avais pas arrêté de les aimer. Ils n'avaient pas fait l'album de trop, celui qui me faisait dire qu'il était temps que nos routes se séparent. David Berman m'a quittée, il m'a larguée un jour sur le bord de la route, les yeux écarquillés et la bouche formant un grand O. J'ai gardé ses disques comme on garde les signes d'une ancienne amitié. Je l'ai écoutés, sans relâche, je l'ai mis très fort dans mon casque en espérant que ça le ferait revenir.
Pendant ces dix ans, je me suis souvent demandé ce qu'il faisait. Je le retrouvais à des croisements de mon existence. Quand la veille de mon mariage j'ai écouté Tennessee. Quand j'ai perdu mon travail et que j'ai passé en boucle Random rules. On continuait à être ensemble dans le train, dans ma chambre, sur les trajets, dans mes marches solitaires. Mais il était parti. Disparu. Une lettre d'adieu et puis c'est tout.
J'ai appris son retour vers la fin du mois de mai. Il est revenu sous une autre forme, une montagne violette, sans Cassie (son ex-femme et membre de Silver Jews) mais avec des membres de Woods. Les planètes semblaient alignées. Il avait fait sa mue. Il a brisé notre silence avec All My Happiness Is Gone, un monument de mélancolie qui parle de la difficulté de nouer des liens, avec ce mélange entre l'espoir de retrouver sa voie et le profond désespoir du texte. Alors comme ça la mélancolie s'encode en nous, elle recouvre tout, on n'y échappe pas. Tu es revenu pour me dire : je n'ai pas changé.
Purple Mountains n'est pas vraiment un nouveau chapitre, plutôt un reboot.
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Pendant ces dix ans, je me suis souvent demandé ce que faisait David Berman. Une semaine après avoir écouté le premier album de Purple Mountains, j'ai regardé Hana-Bi de Takashi Kitano (1997) qui m'a bouleversée comme seuls les films qui touchent une corde très profonde et sensible peuvent le faire. Dans ce film, deux flics évoluent en parallèle. L'un se retrouve handicapé et, perdant d'un coup son travail et sa femme, il essaie de se suicider. L'autre vit avec la grave maladie de sa compagne et une forte culpabilité. Leurs destins vont se télescoper. L'un peint sa vie rêvée, l'autre s'arrange pour la vivre pendant un petit temps. L'un apprend à profiter de l'instant, l'autre apprend à temporiser et à prendre chaque chose comme une source d'inspiration pour son art. L'un offre des pinceaux et de la peinture à l'autre pour lui sauver la vie. Tous les deux apprennent à vivre pour eux, à trouver la beauté en eux et à en tirer un espoir fou.
La storyline du flic suicidaire est particulièrement belle puisque Kitano réussit à faire passer à travers lui la manière dont chaque petite chose du quotidien peut devenir une source d'inspiration dans une œuvre. Voilà comment, à chaque coup de pinceau, on se répare. Le personnage fait sa catharsis en peignant un cerisier. En imaginant des personnages avec d'immenses têtes de fleurs. En écrivant de grosses lettres noires pleines de rage.
Je ne sais pas ce que David Berman a fait pendant dix ans — mais il me semble qu'il avait besoin d'une catharsis autant que cet homme qui se pose avec sa chaise roulante au bord de la mer. À quoi bon boire des margaritas au centre commercial si on ne peut pas en faire une chanson ? (Margaritas at the mall) Pourquoi souffrir d'une séparation si ce n'est pas pour la raconter sous toutes ses formes les plus désespérées ? (She's Making Friends, I'm Turning Stranger) Pourquoi perdre sa mère si on ne peut pas lui écrire une déchirante chanson d'amour, avec des petits riffs de guitare mélancoliques ? (I Loved Being My Mother's Son)
David Berman s'est souvent auto-critiqué pour les quatre accords qu'il répétait en boucle avec Silver Jews (et qu'il reprend en majorité avec Purple Mountains). Pourtant cette manière de composer autour d'un même thème m'a toujours permis de comprendre toutes les petites aspérités de la vie. En regardant toujours le même cerisier, j'ai découvert toutes les subtilités de ses feuilles, de ses branches, la manière dont une fleur est éclose, l'autre fermée. Les pétales fragiles qui s'arrachent à leurs cœurs pour s'échouer sur le sol. En écoutant les chansons de Silver Jews, j'ai mis des sons et des mots sur chacune des petites bizarreries de la vie, sur chaque micro-variation d'une même humeur. Je crois que Silver Jews m'a appris à être moi.
Ce que j'aime dans Hana-bi c'est que les peintures ne deviennent rien. Elles ne sont pas achetées, elles ne sont pas applaudies, elles ne sont pas validées par un œil de professionnel, elles ne sont surtout pas vendues. La caméra de Kitano ne les juge pas non plus (bon, forcément, puisqu'il s'agit de ses œuvres). Il les montre en plan fixe. L'inspiration. La peinture. L'inspiration. La peinture.
Le disque de Purple Mountains commence lui-même comme une excuse de s'exposer au monde, de se vendre de nouveau. Well, I don't like talking to myself, but someone's gotta say it, hell, things have not been going well. Peut-être que David Berman, pendant dix ans, a tout simplement gardé ses toiles, ses dessins, ses musiques, ses angoisses bien verrouillées, loin du regard de la critique. Peut-être que chaque matin, il a regardé les fleurs sur les stands du marché, peut-être qu'il s'est mis face à la mer et qu'il a fallu retraverser tout ce processus par lequel les choses, belles comme douloureuses, deviennent de l'art. Réapprendre l'inspiration. Réapprendre à voir de la musique dans chaque matin.
Le disque est une traversée limpide de dix états. Pour moi, c'est un disque parfait, qui n'a rien de trop, rien de « pas assez ». Une chanson par année de séparation. Je repense à ces dix ans où il ne s'est rien passé, tout ce que nous avons dû traverser l'un et l'autre pour nous retrouver là.
À la fin de Hana-bi il y a un dernier parallèle que je ne raconterai pas en détails mais qui fait se rencontrer l'homme qui a voyagé avec sa femme et l'homme qui a peint. La vie et l'art. Ils trouvent l'un et l'autre un point de rencontre — l'œuvre de l'un rejoint la vie de l'autre. Voilà où nous en sommes tous les deux, Berman et moi. Son œuvre est revenue se lier à ma vie par tous les points possibles. Je le réécoute dans la rue, je le réécoute dans le train, je le réécoute quand la vie me mène d'un endroit à un autre. Égoïstement je me dis qu'il a traversé tout cela pour que je puisse le retrouver au moment où j'avais besoin de lui.
Il est parti dix ans pour que nous nous retrouvions en cet été 2019. Mes angoisses ont évolué, à certains endroits elles se sont apaisées, peut-être même qu'elles ont disparu. « Voilà où j'en suis », me dit-il. Sous un arbre j'écoute son album et je regarde tout ce qui m'entoure différemment. Sa clarté, son honnêteté, sa manière tellement juste et fine de décrire le monde me bousculent, me font rire et pleurer. Tout se transforme, tout se modifie sous mes yeux. À mon tour, j'ai envie d'écrire. Et la boucle est bouclée.
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elorecohlt · 7 years
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5 - Le chien, l’ours et le loup
Le bar, à la décoration discrète et d'inspiration asiatique - il me semblait - était petit et sombre, sans fenêtres visibles. Dès que j'y suis rentrée, une odeur entêtante de sueur et d'encens m’a agressé les narines.
Trois types nous attendaient, assis dans une petite alcôve au fond de la salle. Une main sur mon épaule, Hakeem m'a guidée jusqu'à eux. Il n'y avait pas de chaise, juste deux petits coussins disposés de l'autre côté de la table basse qui les séparait de nous. Trois minuscules tasses de bois étaient disposées devant eux, chacune emplie d'une substance sombre dont l'odeur amère m’a fait déglutir. Nous nous sommes arrêtés devant l'alcôve et j'ai gardé les yeux au sol, intimidée : Hakeem m'avait conseillé de ne pas faire la fière et j'obéissais, toute pleine de bonne volonté.
Il y a eu un moment de flottement, brisé par une voix tranquille aux accents traînants.
- Assieds-toi.
Je me suis exécutée, ai vu que Hakeem faisait de même. La tension des lieux était presque palpable et elle me contaminait.
- Alors comme ça, c'est ta sœur.
J’ai vu du coin de l'oeil mon frère acquiescer, me suis sentie déglutir une fois encore.
Puis quelqu'un m’a saisie à la gorge.
Personne n’a bronché. Pas même moi à vrai dire, même si j'aurais dû, même si d'un coup je le voulais de toutes mes forces. Mais c'était comme si l'avertissement de Hakeem et la peur qui s'était brutalement emparée de moi devant ce contact m'avaient changée en statue. J’ai senti la surprise me nouer l'estomac et un frisson glacé remonter le long de mon dos. La main a remonté jusqu'à ma mâchoire, me forçant à lever la tête et les yeux vers le responsable.
Son regard dans le mien, les frissons se sont intensifiés.
Il n'avait rien d'extraordinaire, pourtant, et c'était bien ça le plus terrifiant. Ses yeux étaient d'un marron banal, complètement accordés à la tignasse terne qui les encadrait. Quant à sa peau, elle était à peine hâlée dans la pénombre. Si je l'avais croisé dans la rue, je l'aurais totalement ignoré.
L'horreur que je ressentais était ailleurs, en réalité ; elle était dans ce regard qu'il me lançait. Ce regard qui analysait le moindre trait de mon visage, le scrutait comme pour tailler, achevait de me pétrifier. J’ai senti ses phalanges presser ma mâchoire, me forçant à ouvrir la bouche. Et le vis sourire, fouiller mes amygdales du regard.
- Elle a une belle dentition.
Hakeem s'est agité
- On s'en fout, non ?
Un rire grave a résonné à la gauche du mec qui me tenait. J’ai voulu voir de qui il provenait, ai tenté de tourner la tête en vain.
- Regarde-moi.
Bordel.
Mes yeux sont revenus vers lui et c’est lui qui m’a lâchée. Machinalement, je me suis reculée et ai porté la main à ma mâchoire. Mes yeux se sont arrachés à son emprise avant de se recoller minutieusement à la table, comme si j'étais une gosse que l'on venait de gronder. L'autre reprit la parole, d'un ton nonchalant :
- Moi, c'est Face.
- Ok.
C'était tout ce que j'avais trouvé à répondre.
Face a ri doucement, il y avait comme des notes de musique dans sa voix.
- A ce qu'il paraît, notre Meute t'intéresse ?
- Ouais.
J'avais répondu fort mais sans oser relever la tête. J’ai senti Face se pencher.
- Regarde-moi, Raïra.
Son ton était doux, enveloppant comme du caramel. J'ai dégluti, inconfortable, avant d'exécuter l'ordre. J'étais incapable de savoir pourquoi ce mec me faisait flipper autant, incapable de déterminer s'il allait me bouffer toute crue ou me complimenter. Pour l'instant, la première hypothèse primait : je n'étais pas dans l'ambiance idéale pour rêver.
Mon regard s'est donc difficilement relevé.
- Tu as quel âge ?
- Treize ans.
Ma voix n'avait pas tremblé. J'aurais presque été fière de moi.
Face s’est reculé, laissant échapper un sifflement. Sentant que la tension se relâchait, j’ai jeté un œil à ceux qui l'entouraient.
A la droite de Face, il y avait un grand punk au visage anguleux et aux cheveux longs, d'un blond quasiment blanc, rasés sur un côté du crâne. Ses lèvres - piercées, noires et pulpeuses - étaient étrangement hypnotisantes. J'ai tout de suite reconnu Dog - le fameux - bien que, pour être honnête, il tenait plus du serpent que du chien.
A la gauche de Face, il y avait un mec noir, le type d'où provenait sans doute le rire grave d'avant. Il a souri en capturant mon regard et j’ai vu une dent dorée scintiller parmi l'émail. Ses cheveux tressés en dreads improbables encadraient son visage. Il devait être beau, objectivement, et Dog aussi à sa façon. Ce qui n'empêchait pas Face de rester le plus impressionnant, par une magie que j’aurais bien été en peine d’expliquer.
- T'es jeune.
C'était Dog qui avait parlé, cette fois, d'une voix narquoise et sifflante. Je n'ai rien répondu, Face a acquiescé avant de reprendre :
- Tu as du cran, je te l'accorde. Mais je te le dis tout de suite : il n'y a pas de filles dans le gang. En tout cas pas des filles qui font le même job que nous.
Un rire nerveux m’a échappé. J’ai à peine réfléchi avant de répondre.
- Faut bien une première fois à tout ?
Si le type à dreads n’a rien dit, Dog a ricané. Face lui a posé la main sur l'épaule, ce qui a eu pour effet de le faire taire.
Un silence pesant s'est installée autour de notre table.
- Tu veux être traitée comme nous, va falloir que tu prouves ta valeur. Ça va être dur, plus dur que pour les autres. A mon avis, tu tiendras pas.
Sous la table, j’ai senti la main de Hakeem qui saisissait la mienne. J'avais presque oublié son existence mais son rappel m’a réchauffée comme après une injection de courage. Injection dont les effets allaient être annihilés par Dog.
C’est lui qui a repris la parole.
- Ou alors tu peux opter pour la voie facile, ici et maintenant.
J'ai senti la nausée me prendre avant même de poser ma question.
- Comment ?
Le sourire du punk s'agrandit. Il laissa passer un temps et répondit, presque aimablement :
- On sort et tu me suces.
La main de Hakeem a broyé la mienne, d’un coup. Sans réfléchir, je me sis mise à secouer la tête furieusement. L'idée faisait courir des frissons sur ma peau, implantait des images indésirables dans mon cerveau. Je sentais qu'elles ne le quitteraient pas avant longtemps.
(J'avais raison.)
Dog a éclaté de rire, haussa les épaules avec insolence.
- J'aurais essayé...
Le dégoût et l'indignation remontaient en flèche dans ma gorge : ce type avait l'air bien plus âgé que moi, c'était dégueulasse. Le black riait aussi, Face non mais il n'avait pas cessé de sourire. Les frissons continuaient de me parcourir, j'avais l'impression que je ne pourrais plus m'en débarrasser.
- Ce... c'était une blague, hein ?
Face fit un geste et les deux autres se turent immédiatement.
- Pas vraiment. Tu verras.
La peur me serra la gorge : non, je ne voulais pas voir. Je n'avais plus qu'une envie, me casser d'ici, oublier que je les avais rencontré.
Mais il y avait cette main, qui serrait la mienne.
La main de ce frère que je ne pouvais pas abandonner.
Je l'ai serrée fort, ma piqûre de rappel, avant de prendre la parole d'un ton faussement assuré.
- Si je peux me contenter de voir, ça ira, ouais.
Il y eut un petit silence, suivi des ricanements des trois mousquetaires. Face acquiesça puis s'adressa à Hakeem.
- Elle a du cran, ta soeur.
Et reprit :
- Elle me fait rire.
- Moi aussi, a rajouté Dog avec quelque chose de mauvais dans le regard. Lorsqu'il l’a posé sur moi, j’ai fait des efforts pour le soutenir sans ciller. Le leader du trio poursuivit :
- On sort, vendredi. Tu peux l'amener, Gold s'occupera d'elle.
Le noir a hoché la tête, posément. J’ai retenu un infime soupir de soulagement : il ne m'inspirait certes pas une grande confiance mais c'était déjà bien mieux que ce qui se dégageait des deux autres. Quant à ce que signifiait, dans ce contexte, s'occuper de moi... je n'ai pas eu le courage de le demander. Et Hakeem hochait la tête, l'air soudain plus serein. A la baisse de tension dans l'atmosphère, j’ai senti ma respiration se calmer. Face m'a adressé un regard amusé, presque bienveillant dans la pénombre.
- Je te laisse deviner que Face n'est pas mon nom d'origine, cela vaut de même pour Dog et Gold. Si tu réussis à rentrer dans notre gang, on te renommera aussi.
Il se pencha vers moi, me jaugeant du regard.
- J'ai déjà mon idée.
J'ai frissonné. La lueur sauvage de son regard contrastait tellement avec la douceur de son ton, c'était surréaliste.
Il y a eu un temps, un nouveau silence avant qu'il ne reprenne la parole. Sa voix doucereuse a résonné dans l'alcôve.
- C'est un deal, alors.
Il a levé son verre.
- A cette fille que tu nous ramènes.
Un clin d’œil vers moi.
- Et à ses futurs efforts.
C'est ainsi que s’est déroulé ma première interaction avec la Meute, son Chef et deux de ses membres. Je me souviens avoir chéri ce souvenir bien vite, comme si c'était celui d'un entretien d'embauche réussi alors qu'en réalité, j'avais encore un long chemin à parcourir. Maintenant, quand j'y repense, je ne vois plus un échange au-dessus d'une table dans un bar miteux. Tout ce que je vois, c'est deux gamins dans la gueule d'un immense loup. Et par loup, je n'entends même pas Face mais autre chose, de bien trop grand - même pour lui. Comme un système, un piège qui se referme.
Quelque chose d'impitoyable.
De trop sans issue, déjà, pour ce qu'on était.
Mais on va y arriver.
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Là j'ai pas de réponse. Mais qui ne dit mot… arf, je n'aime pas ce proverbe. Honnêtement, je ne sais pas quoi te dire. Et je sens que mon silence est une lance qui te transperce. Câlin, mais bon. Invoquer la vie dans l'instant présent n'est pas un bon argument. Ne pas penser à demain ne doit pas empêcher de penser aux sentiments des autres. Nous échangeons un regard. Je vois bien que tu ne veux pas être la nouvelle personne autour de laquelle je cristalliserai, avec qui je poursuivrai ma féerie coupée du monde. Dis-moi qu'avec moi ce sera différent. Enlace-moi si tu veux mais dis-le-moi avant que je m'en lasse. « Ne t'en fais pas, chaque personne est unique, donc chaque relation est unique. », je ne peux pas te dire mieux.
Abandon sous les néons, le corps en accordéon : impulsion, expiration, tu connais la chanson. Addition de sensations, se perdant dans la masse du on. Identités à profusion, obscurité et jeux de sons, tout n'est plus que confusion. Il me faut retrouver raison, je n'ai plus d'inspiration : comment gagner cette séduction ? que te dire pour un autre suçon ? Si peu de réponses à toutes mes questions. Inspiration. Je sais, c'est bon. Regarde ce que nous partageons : il n'y a pas d'hésitation, inévitable est notre union. Un baiser sur tes tétons et c'est vers le plaisir que nous roulons. Aux lampadaires nous nous éclairons, à la musique classique nous nous écoutons ; le temps d'un instant nous nous aimons. Et soudain, transition. Ton visage s'assombrit, tu as un regard de pluie. « Arrête-toi ici », tu me dis. Une expression abasourdie sur mon visage se lit. « Pourquoi ?! », je crie. J'y crois encore, à cette poésie. Juste pour cette nuit, je t'en supplie. Reste, tu embellis ma soirée d'oubli, ces moments où je fuis pour oublier ma vie. Désharmonie. Tu me fixes, me scotche au siège d'un regard d'acier. La portière claque dans un écho dissonant. Échec. Je n'aurais pas dû sortir. Il est temps de rentrer à la Maison.
L'art est immortel, bien plus immortel que toi ou moi, et surtout bien plus que toi et moi. On aura beau exister aussi fort qu'on veut, il ne restera rien de nous après notre départ. Je redeviendrai… je ne sais pas, d'ailleurs. On aura changé, mais en quoi ? Enfin bref. Je pense à la Maison. Il faudra bien en sortir un jour, non ? mais pour en faire quoi ? La Maison sera-t-elle encore la Maison sans nous ? La Maison est de l'art, il n'y a pas de doute ; mais l'art ça s'entretient, ça se fait vivre. La Maison a beau être le musée de nos souvenirs, elle n'est pas grand public. Et ses portes se fermeront, il n'y a pas d'autre fin possible. Peut-être dans deux mois, peut-être dans douze, peut-être encore bien plus tard : mais elles se fermeront un jour. « Et j'y serai dedans », je te clame. « – Tu ne peux pas rester là indéfiniment. On part tous un jour. – Pas moi. », j’insiste. « – Si, même toi. Surtout toi. Tu partiras d'autant plus vite que le monde extérieur t'arrachera à ces murs. Cette bulle temporelle éclatera et la vie reprendra son cours. » Oui, tout s'en va, seul l'art reste. Les photos restent, les peintures restent, mais toi et moi, peut-être qu’on s'en ira. Ensemble, ou pas. Mais promis, pas tout de suite. On a une fête à célébrer.
Halloween. Notre réveillon à nous, et surtout LE jour légal pour être un enfant. Pas que nous avions arrêtés hein, mais ce soir, au moins ce soir, personne ne viendra nous lancer un regard en coin parce qu'on achète une tonne de bonbons, ou qu'on pouffe de rire à chaque costume ridicule que l'on essaye. Non, ce soir, l'enfant qui ne sommeille jamais trop en nous va complètement sortir de ses gonds et tout ravager avec malice. La journée ressemble à toutes les autres, mais en mieux : la cuisine tourne comme à son habitude à plein régime, mais cette fois c'est nos plats fétiches qui seront au rendez-vous. Les brochettes de sucreries sortent les premières, attendant patiemment d'aller barboter dans le chocolat qui ne sera fondu qu'au dernier moment. Les chouquettes à la carotte, fourrées de multiples fromages, finissent de dorer au four, embaumant la pièce d'un fort parfum grillé. Mais la pièce maîtresse du dîner, c'est bien sûr l'annuel cake potiron-coco, une recette d'automne transmise de génération en génération, qui fait le secret des 31 octobre réussis. Côté décoration, c'est à cœur joie que sont disposés les fausses toiles d'araignée, les monstres de carton et les citrouilles-bougies creusées à la main. La pancarte indiquant aux enfants de ne pas venir n'a pas été oubliée, donc tout semblait indiquer une excellente soirée.
Continuer la soirée dehors.
Rester dedans.
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Là j'ai pas de réponse. Mais qui ne dit mot… arf, je n'aime pas ce proverbe. Honnêtement, je ne sais pas quoi te dire. Et je sens que mon silence est une lance qui te transperce. Câlin, mais bon. Invoquer la vie dans l'instant présent n'est pas un bon argument. Ne pas penser à demain ne doit pas empêcher de penser aux sentiments des autres. Nous échangeons un regard. Je vois bien que tu ne veux pas être la nouvelle personne autour de laquelle je cristalliserai, avec qui je poursuivrai ma féerie coupée du monde. Dis-moi qu'avec moi ce sera différent. Enlace-moi si tu veux mais dis-le-moi avant que je m'en lasse. « Ne t'en fais pas, chaque personne est unique, donc chaque relation est unique. », je ne peux pas te dire mieux.
Abandon sous les néons, le corps en accordéon : impulsion, expiration, tu connais la chanson. Addition de sensations, se perdant dans la masse du on. Identités à profusion, obscurité et jeux de sons, tout n'est plus que confusion. Il me faut retrouver raison, je n'ai plus d'inspiration : comment gagner cette séduction ? que te dire pour un autre suçon ? Si peu de réponses à toutes mes questions. Inspiration. Je sais, c'est bon. Regarde ce que nous partageons : il n'y a pas d'hésitation, inévitable est notre union. Un baiser sur tes tétons et c'est vers le plaisir que nous roulons. Aux lampadaires nous nous éclairons, à la musique classique nous nous écoutons ; le temps d'un instant nous nous aimons. Et soudain, transition. Ton visage s'assombrit, tu as un regard de pluie. « Arrête-toi ici », tu me dis. Une expression abasourdie sur mon visage se lit. « Pourquoi ?! », je crie. J'y crois encore, à cette poésie. Juste pour cette nuit, je t'en supplie. Reste, tu embellis ma soirée d'oubli, ces moments où je fuis pour oublier ma vie. Désharmonie. Tu me fixes, me scotche au siège d'un regard d'acier. La portière claque dans un écho dissonant. Échec. Je n'aurais pas dû sortir. Il est temps de rentrer à la Maison.
L'art est immortel, bien plus immortel que toi ou moi, et surtout bien plus que toi et moi. On aura beau exister aussi fort qu'on veut, il ne restera rien de nous après notre départ. Je redeviendrai... je ne sais pas, d'ailleurs. On aura changé, mais en quoi ? Enfin bref. Je pense à la Maison. Il faudra bien en sortir un jour, non ? mais pour en faire quoi ? La Maison sera-t-elle encore la Maison sans nous ? La Maison est de l'art, il n'y a pas de doute ; mais l'art ça s'entretient, ça se fait vivre. La Maison a beau être le musée de nos souvenirs, elle n'est pas grand public. Et ses portes se fermeront, il n'y a pas d'autre fin possible. Peut-être dans deux mois, peut-être dans douze, peut-être encore bien plus tard : mais elles se fermeront un jour. « Et j'y serai dedans », je te clame. « – Tu ne peux pas rester là indéfiniment. On part tous un jour. – Pas moi. », j’insiste. « – Si, même toi. Surtout toi. Tu partiras d'autant plus vite que le monde extérieur t'arrachera à ces murs. Cette bulle temporelle éclatera et la vie reprendra son cours. » Oui, tout s'en va, seul l'art reste. Les photos restent, les peintures restent, mais toi et moi, peut-être qu’on s'en ira. Ensemble, ou pas. Mais promis, pas tout de suite. On a une fête à célébrer.
Halloween. Notre réveillon à nous, et surtout LE jour légal pour être un enfant. Pas que nous avions arrêtés hein, mais ce soir, au moins ce soir, personne ne viendra nous lancer un regard en coin parce qu'on achète une tonne de bonbons, ou qu'on pouffe de rire à chaque costume ridicule que l'on essaye. Non, ce soir, l'enfant qui ne sommeille jamais trop en nous va complètement sortir de ses gonds et tout ravager avec malice. La journée ressemble à toutes les autres, mais en mieux : la cuisine tourne comme à son habitude à plein régime, mais cette fois c'est nos plats fétiches qui seront au rendez-vous. Les brochettes de sucreries sortent les premières, attendant patiemment d'aller barboter dans le chocolat qui ne sera fondu qu'au dernier moment. Les chouquettes à la carotte, fourrées de multiples fromages, finissent de dorer au four, embaumant la pièce d'un fort parfum grillé. Mais la pièce maîtresse du dîner, c'est bien sûr l'annuel cake potiron-coco, une recette d'automne transmise de génération en génération, qui fait le secret des 31 octobre réussis. Côté décoration, c'est à cœur joie que sont disposés les fausses toiles d'araignée, les monstres de carton et les citrouilles-bougies creusées à la main. La pancarte indiquant aux enfants de ne pas venir n'a pas été oubliée, donc tout semblait indiquer une excellente soirée.
Continuer la soirée dehors.
Rester dedans.
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l-0z · 6 years
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Pensée n°5 : Kakikomi (écriture)
Depuis peu j'aime me dire que j'écris.
Mais c'est faux.
J'essaie mais ça ne donne que très peu de résultats.
On en vient à lire les textes d'une personne lambda.
Je pensais avoir des choses à raconter mais il semblerait que non.
Et finalement tous mes textes ne sont que des répétitions.
Il me faut un sujet, un thème. Le problème c'est que je ne le trouve pas.
De quoi pourrais-je bien parler ?
De l'amour, de la vie, toutes ses choses qui m'ont saoulé ?
Nan, il ne vaut mieux pas.
Ma tête est en feu. Je réfléchis, mais à quoi ?
À rien ? Ou à tout ?
J'ai l'impression que je vais devenir fou.
Je n'ai pas d'inspiration, celle-ci s'est envolée depuis peu.
Aurai-je perdu ma motivation ?
Difficile à dire quand mes pensées s'enchaînent sans que je ne parvienne à les mettre à l'écrit.
Ma tête est un jardin, mes pensées sont des fleurs, et aujourd'hui c'est le cas de le dire il est pas mal fleurit.
Je cherche un thème. Je l'ai déjà trouvé.
Mes sombres pensées.
Toujours le sourire mais ce qu'il y a dans ma tête est tellement noir.
Sûrement parce ce que ce monde n'a fait que me décevoir.
Plus blanc que neige mais plus noir que noir.
De la peine et de la haine, c'est ça que reflète mon miroir.
Peut être que j'écris pour expulser toute cette obscurité de ma tête.
D'après les psy, cette idée n'est pas bête.
Mais ce n'est pas mon intention.
Pour moi, c'est juste un moyen de comprendre mes émotions.
J'aime sombrer, plus que m'élever.
Et c'est de ma haine que naissent mes pensées.
Aujourd'hui ce n'est pas pareil.
En ce jour de joie potentiel je me sens pousser des ailes.
Mais plus facile à dire qu'à faire.
La joie ne m'inspire pas grand chose.
J'aimerais juste écrire quelque chose.
Mais comme à mon d'habitude, sans sujets précis aucun mot ne se propose.
Ok...Ma vie n'est pas rose.
Pourtant je me repose, je n'ai plus de névrose.
Des questions ? Ouais je m'en pose.
À croire que je ne peux pas écrire un texte joyeux.
Mais rien ne me passe par la tête.
C'est ridicule, je me sens bête.
Cette idée n'est pas concrète mais elle mérite mon attrait.
Au moins j'aurais essayé dans un moment de paix.
Ok ça ne mène à rien.
Revenons à ce que je sais faire de mieux.
Vous savez j'écoute beaucoup de musique,
Je vois que je ne suis pas le seul à penser de cette manière.
Je ne suis pas le seul de mon ère.
Mes artistes ont un bon public.
Tant d'abonnés... Donc je me dis que beaucoup pense comme eux,
Donc comme moi..
Mais finalement personne ne comprend les hits.
Si c'était le cas on en serait pas la.
Tout le monde est matrixé. Dépourvu de pensée.
Vous ne faites que ce que l'on vous demande en attendant qu'on vous le rende.
À croire que les paroles de ces poètes de notre époque ne vous atteignent pas.
À croire que malgré leurs efforts ça ne rentre pas.
Mais vous écoutez ou lisez sans même vraiment comprendre.
Tout ceci ne sert à rien, autant aller se pendre.
Parmi nous il y a quelques joueurs,
Mais pour vous autres je ne vois que des imposteurs.
Vous savez les IA, ou "personnages contrôlés  par l'ordinateur".
Vous jouez aussi bien que vous respirez.
Et pour l'instant j'ai croisé que des putains d'asthmatiques.
Si c'est le cas, pauvre de vous.
Si ça ne l'est pas, vous êtes de bons toutous.
Ou c'est moi qui suis complètement fou ?
Bon qu'à faire ce qu'on leur demande.
Et moi qui suis coincé dans les Landes.
Comment va t'on s'y prendre ?
Lève toi parce que tu le veux et non parce que tu le dois.
Vous focalisez votre attention sur des choses futiles.
C'est vrai l'argent c'est utile mais putain ce que vous êtes docile.
Il y'a plein de moyen pour se faire de l'argent, c'est à la portée de celui qui y pense.
Mais en vous regardant j’me dis que “la vie est plutôt absurde et la mort dépourvu de sens ".
End.
~ L.0z
( Callome x The Neel - Lonely )
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noirelemag-blog · 7 years
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Raphaelle M.
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Page de l’artiste : https://www.facebook.com/RaphaelleM.creations/
"Bonjour Raphaëlle et merci de répondre à ces quelques questions. Est-ce que vous pourriez vous présenter en quelques mots ?
>> Tout d'abord, merci à vous pour cette interview ! J'ai 23 ans et je vis en région parisienne où je travaille en tant que graphiste webdesigner dans une agence web. En paralèlle de ce métier de création qui me passionne, ma route est parsemée de projets artistiques. Je pratique la photographie depuis un peu plus d'un an maintenant et cette activité prend une place grandissante dans ma vie, entre études personnelles et collaborations diverses. Je pratique également le digital art, nom qui cache entre autre le digital painting (peinture numérique réalisée à l'aide d'une tablette graphique), le photomontage ou matte painting. Dans un autre registre créatif, je suis claviériste dans un groupe de folk métal du nom de NightCreepers, pour lequel je réalise ��galement les supports visuels (artworks, site web, photos promotionnelles, etc). Autrement dit, l'art et la création composent ma vie.
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Pouvez-vous nous expliquer votre parcours ? Qu'est-ce qui vous a attirée dans les domaines artistiques que vous pratiquez actuellement ?
>> La création et les arts ont toujours eu une place importante dans ma vie, et tout a commencé par l'illustration. Enfant, je partais des heures en forêt avec mon petit carnet de feuilles blanches, mes pinceaux et ma peinture pour donner vie aux fruits de mon imagination. Plus tard et avec l'acquisition d'un ordinateur, je tatônnais sur Photoshop et je m'essayais très vite aux photomontages, puis à la création de logos, notamment pour des groupes de musique. Jusqu'au jour où je découvrais l'existance d'une formation qui me permettrait de me professionnaliser en graphisme et multimédia, alors que j'errais dans un parcours scolaire scientifique, entre médecine et biologie. Le déclic fut intense et immédiat, et ces études m'ont menées au métier que j'exerce et que j'aime aujourd'hui. Pour autant, si le graphisme offre un aspect créatif évident, il est aussi semé de contraintes, entre les attentes d'un client, les timings serrés et les besoins des utilisateurs à privilégier. Il m'est vite devenu vital de pouvoir me défaire de ces contraintes en mettant en place des projets en parallèle. Et ils sont nombreux ! Les différents domaines artistiques dans lesquels je m'épanouis m'offrent chacun une expérience unique. Ils se complètent, rythment mon quotidien, et occupent mon esprit la plupart du temps.
Quant à la photographie, que j'exerçais en premier lieu à l'occasion de voyages, elle s'est révélée un jour à moi comme une évidence, une pratique je devais dompter. Mon appareil photo m'accompagne très souvent au quotidien et même lorsque je ne l'ai pas, mon oeil analyse ce qui m'entoure et j'imagine alors comment composer avec ce que je vois. Le digital art m'offre une grande liberté de création : partir de rien et créer trait par trait des ambiances et univers qui germent dans mon imagination. La musique, quant à elle, m'est chère car elle me permet d'entremêler différents domaines. Entre la pratique de l'instrument et l'élaboration d'artworks, de photos, de graphismes divers, ce sont autant de moyens pour créer un monde unique au travers de plusieurs créations qui se complètent.
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J'ai l'impression qu'aujourd'hui, de plus en plus de jeunes se lancent dans la photographie. Que pensez-vous de tout cet engouement pour cet art ?
>> Il est vrai que l'on voit surgir beaucoup de nouveaux photographes ces derniers temps, dont je fais parti d'ailleurs ! La photographie est un art qui prend vie grâce à des sujets réels, à l'existant, et de ce fait, il permet d'obtenir un rendu artistique plus rapidement qu'un peintre face à une toile vierge. Elle peut être traitée, conçue, réalisée de bien des façons et cette diversité est très séduisante et donne envie de s'y essayer. Cet engouement a aussi une facette économique : l'accès aux réflex numériques s'est banalisé, les prix des boitiers entrée de gamme ont chuté et ont permi à beaucoup de s'équiper peu à peu. Pour autant, le matériel ne fait pas le photographe, et le lien "avoir un reflex" et "être photographe" est parfois un peu trop vite tissé.
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Quelles sont vos sources d'inspiration ? Que ce soit au quotidien, ou des artistes fétiches...
>> La nature m'inspire très intensément. Depuis toute petite, j'ai une fascination croissante pour les grands espaces, le monde sauvage, cette vie qui se développe loin de la main destructrice de l'Homme, grandiose, immense et forte. L'hiver est une saison que j'affectionne particulièrement car elle donne à la nature une intimité et une timidité dans lesquelles je me retrouve. Je suis d'ailleurs née le 21 décembre, jour de l'hiver, et j'aime à croire que ce n'est pas un hasard. J'essaye au possible de transmettre cette admiration pour la nature au travers de mes créations, pour lui rendre comme un hommage. Quelques voyages m'ont permi de m'imprégner de lieux de nature uniques, notamment au Yosemite en Californie.
Quelques artistes dont j'admire le travail sont également une source d'inspiration et ils m'invitent sans le savoir à me surpasser dans les projets que j'entreprends. Parmi eux, il y a Alexandre Deschaumes, photographe dont l'approche et la vision de la nature me sont comme familières ; Mathieu Le Lay, vidéaste et réalisateur qui porte sur la nature un regard si intense et intime à la fois ; Kekai Kotaki, illustrateur de mondes fantastiques et créatures imaginaires. Je suis également très sensible à la peinture préraphaélite (une coïncidence avec mon prénom peut-être ? *sourire*), au réalisme et surréalisme, aux légendes et mythologies diverses. Aussi, je travaille toujours en musique et certains compositeurs rythment mes élans créatifs, comme Jari Maënpää (Wintersun), Bill Brown ou encore Hans Zimmer, sans parler des compositions de Vincent Moretto pour NightCreepers et de ses projets solo.
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Vos créations sont toujours très marquées par une certaine douceur, et je pense d'ailleurs que c'est un de vos atouts pour qu'elles soient si réussies. Est-ce volontaire ?
>> De manière générale, j'aime en effet qu'il se dégage quelque chose de doux au travers de mes créations, comme si elles se révélaient être un arrêt sur image dans un rêve. De plus, j'aime travailler avec les tons chauds, entre les rouges et les ocres, ce qui doit indéniablement contribuer à renforcer cette atmosphère. Cela pourrait aussi s'expliquer par le fait que j'aime mettre en scène des femmes au travers de mes photos, et ainsi mettre en valeur grace et féminité. Ma démarche serait sûrement différente si je venais à photographier un homme, chose qui est pour l'instant assez rare. Aussi, lorsqu'il s'agit de photographier un paysage, j'aime retranscrire la force des éléments au travers de l'intensité d'un ciel ombrageux et menaçant par exemple. En finalité, tout dépendra du sujet et du message que je souhaite transmettre et j'essaye de ne pas m'enfermer dans une ambiance qui pourrait devenir trop monotone.
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Entre la musique et les arts visuels divers que vous pratiquez, on dirait que vous êtes une artiste assez diversifiée et motivée par la création. Si vous deviez tout laisser tomber pour ne vous investir plus que dans un seul domaine jusqu'à la fin de votre de vie, lequel choisiriez-vous ?
>> Comme évoqué précédemment, chaque domaine artistique dans lequel j'évolue m'apporte une expérience unique. De ce fait, il me serait terriblement difficile de devoir en laisser un de côté ! Mais s'il me fallait vraiment choisir, je pense que je continuerais dans ma lancée en digital painting. La liberté qu'offre cette pratique est sans limite si ce n'est celle de l'imagination (et celle d'avoir un ordinateur sous la main !).
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Avez-vous des projets spécifiques pour le futur ?"
>> Le premier serait de donner vie à mon futur site web, afin qu'il puisse présenter dignement mes travaux et réflexions. J'aimerai également étoffer l'univers fantastique que nous créons avec NightCreepers en illustrant des scènes évoquées notamment dans les paroles et concevoir peut être une sorte d'artbook qui conterait nos musiques en image. L'alliance de la photographie et du photomontage est une perspective qui m'attire également : pouvoir apporter une dimension surréaliste, fantastique et irréelle au travers de mes photos, pour aller au delà des conventions. Il ya bien d'autres projets qui se percutent dans mon esprit, le plus compliqué reste en finalité de trouver le temps de tout concilier !
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