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#la hyène est scorpion
entomoblog · 6 months
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« Le propre de l’Homme » existe-t-il vraiment en éthologie ?
Qu’est-ce qui rend notre espèce humaine unique au sein du royaume du vivant ? Des travaux scientifiques récents montrent que la frontière entre l’humain et le non-humain est bien plus fine qu’on le pense
  Publié: 26 octobre 2023, 10:42 CEST
  François Verheggen
Professeur d'éthologie, Université de Liège
  "« Le propre de l’Homme ». Voilà une expression qui inspire moult réflexions et débats. À chaque époque et chaque culture d’apporter ses éléments de réponse, plus ou moins influencés par les courants religieux et philosophiques qui y prévalent. Il y a 2 400 ans, le philosophe grec Aristote avançait que l’homme était le seul animal à disposer d’une « âme intellective », lui permettant de penser et de comprendre, alors que les autres espèces se limiteraient à appréhender leur environnement et à se déplacer pour satisfaire leurs besoins.
  Puis l’Homme a été considéré comme l’aboutissement d’un travail divin, conçu à l’image de son créateur, et donc exclu du règne animal. La théorie de l’évolution de Charles Darwin a lourdement impacté les réflexions : l’intelligence animale (et les comportements qu’elle rend possibles) ne peut être organisée de manière linéaire. Car à l’instar de l’évolution biologique des espèces, celle de l’intelligence est « buissonnante ».
Rire n’est plus le propre de l’Homme
Homo sapiens n’est donc pas l’aboutissement d’un long processus évolutif ni la plus haute branche de l’arbre. Juste une espèce parmi d’autres. Les travaux des éthologues, dont un échantillon peut être retrouvé dans mon premier ouvrage, Un Tanguy chez les hyènes, appuient tous les jours cette affirmation, à l’aide de recherches menées sur les primates, mais aussi sur les poissons, reptiles, insectes ou encore amphibiens. Depuis l’avènement de leur discipline, au milieu du XXe siècle, ces scientifiques brisent, les unes après les autres, les barrières que nous avons couramment dressées entre l’Homme et les autres espèces animales.
  À l’instar d’Aristote ou de François Rabelais, nombreux sont ceux qui considéraient le rire comme un comportement propre à notre espèce. Aujourd’hui cependant, on sait que les primates rient de bon cœur, mais peuvent également rire en réponse à l’hilarité d’un congénère, pour se montrer à leur avantage auprès de celui-ci.
La transmission des savoirs et l’apprentissage
Destiné à la formation des enseignants, l’ouvrage « L’enseignement explicite – La gestion des apprentissages » (De Boeck, 2013) souligne pour sa part que : « Deux aptitudes semblent propres à l’humain et le distinguent de ses cousins primates. La première est la propension à transmettre et la seconde, la capacité à apprendre à partir de ces enseignements ».
  Pourtant, les suricates inculquent aux plus jeunes les rudiments de la chasse : sous les regards attentifs, l’enseignant attrape un scorpion puis le relâche, afin de laisser aux novices l’occasion de s’exercer à la capture, tout en corrigeant leurs mouvements si nécessaire. Une fois cette compétence acquise, les plus expérimentés apprennent à extraire le dard de l’arachnide sans se faire pincer, avant de le placer en bouche.
  Les êtres humains seraient les seuls à prendre part à « des activités collaboratives impliquant des objectifs partagés et des intentions communes ». Cette affirmation de neuroscientifiques allemands est au moins infirmée par des observations sur des orques et des chimpanzés, démontrant la coordination dont font preuve ces animaux lors de leurs parties de chasse (aux baleines et aux colobes, respectivement). Un rôle est attribué à chaque individu (bloqueur, chasseur, embusqué, meneur…), qui doit ensuite coordonner ses actions avec celles du groupe et anticiper continuellement les mouvements tant des proies que des partenaires de chasse. Des techniques nécessitant des années d’observation et de pratique.
La fausse piste du langage
René Descartes au XVIIe siècle, affirmait que seul l’Homme utilise un langage pour communiquer ses pensées. Une idée non partagée par Charles Darwin qui, deux siècles plus tard, soulignait que:
« l’Homme n’est pas le seul animal qui puisse exprimer ce qui se passe dans son esprit, et comprendre plus ou moins ce qui est dit par un autre. »
La question du langage comme spécificité humaine est récurrente. Au milieu du XXe siècle, le prix Nobel Karl von Frische nous éclairait sur les systèmes complexes de communication des abeilles, qui utilisent leurs cinq sens pour se transmettre de l’information lors de leurs danses de recrutement de butineuses.
  Mais selon Hélène Bouchet, Camille Coye et Alban Lemasson, le langage humain serait rendu unique par ses propriétés de générativité, de récursivité, sa fonction symbolique et ses capacités de déplacement. Si, sur base des connaissances actuelles, il n’est pas aisé de les contredire, on doit admettre que les recherches progressent rapidement et mettent en lumière certaines de ces caractéristiques linguistiques chez les primates non-humains. On sait aujourd’hui que les chimpanzés disposent de plusieurs dizaines de cris différents, qu’ils combinent de manière prévisible en suivant des règles de contigüité précises, sortes de règles grammaticales, afin de générer des centaines de séquences différentes.
Repenser notre singularité humaine
  Ces quelques exemples ont valeur d’illustration. Nous aurions pu aborder le système de « sécurité sociale » mis en place par les vampires d’Azara, du « vote démocratique » des cygnes chanteurs, des principes d’agriculture appliqués par les fourmis champignonnistes, des expressions artistiques des poissons-globes, de l’homoparentalité des albatros de Laysan, du deuil des orques, des gestes intentionnels des mérous, des conflits récurrents entre communautés voisines de suricates, des stratégies de séduction des insectes Hylobittacus, des soins parentaux prodigués par les grenouilles des fraises ou encore des gestes d’empathie des chimpanzés.
  Autant de comportements que l’on attribue à tort à l’espèce humaine, et autant de résultats scientifiques qui nous poussent à repenser notre singularité. L’ensemble de ces comportements, et bien d’autres, ont été rassemblés et décrits dans mon second livre, « La Cigale et le Zombie : ces comportements que l’on pensait propres à l’Homme »."
    À lire aussi : Les animaux peuvent-ils avoir une culture ?
Bernadette Cassel's insight:
  'propre de l'humain' in EntomoScience https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=propre+de+l%27humain
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flckrsoflight · 3 years
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Au début, je pensais que t’étais une bébé gouine...
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misterzombi · 4 years
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#j2s 14ème jour du #1j2sParJour de #confinement avec #CardlineAnimaux chez @bombyx_edition et @asmodee_fr C'est un jeu de culture générale de Frédéric Henry, illustré par Gaël Lannurien, pour 2 à 8 joueurs, à partir de 7 ans et des parties qui durent en moyenne 15 minutes. Est-il vraiment nécessaire de présenter ce classique ? Chaque joueur reçoit 4 cartes représentant des animaux avec chacun 3 caractéristiques : le poids, la taille et l'espérance de vie moyenne. Une carte sert de repère de départ, c'est la seule carte dont on connait les caractéristiques en début de jeu. A tour de rôle les joueurs doivent venir placer leurs cartes aux bons endroits par rapport aux cartes déjà posées. Si on se trompe, on défausse notre carte et on en tire une autre à la place. Le but est d'être le premier à parvenir à poser correctement toutes ses cartes. Nous avons joué avec le poids puisque c'est la proposition qui a reçu le plus de votes (merci à toutes celles et ceux qui ont joué le jeu ^^). C'est @luna.rela qui a commencé et a correctement placé son scorpion noir, j'ai fait de même avec ma reine des fourmis noires. Elle a ensuite bien placé sa hyène et idem de mon côté avec mon otarie. Elle s'est trompée sur le hibou grand-duc et au lieu de prendre un ascendant psychologique en plaçant correctement ma 3ème carte, j'ai foiré mon chamois. Dragon de komodo, écureuil roux, chouette hulotte et tigre du Bengale ont été bien positionnés ensuite, nos 4 cartes étaient alors posées. Nous sommes donc passés en mode mort subite pour se départager. On reçoit une carte chacun tant que personne ne se plante. Elle a eu le tamanoir et moi le chimpanzé. Elle l'a habilement intercalé entre la marmotte et la hyène et moi j'ai vu notre cousin plus gros qu'il ne l'était, il faut croire qu'il ne prend pas du rab à la cantoche -_-' Victoire pour elle par 5 cartes bien placées contre 4 (je l'aurai un jour, je l'aurai !) https://www.instagram.com/p/B_AsxCcpd9y/?igshid=12urn215s4w5z
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sylvierf-blog · 7 years
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Nouvelle namibienne
Nouvelle namibienne avril 2017 Cela faisait plusieurs jours que mon pied gauche avait commencé à me gêner jusqu’à progressivement devenir préoccupant: Il était de plus en plus enflé sans que je réussisse à en trouver la cause. Ma marche en était entravée et même si je n’en parlais pas, les autres avait remarqué mon problème. C’est ainsi que Pierre, notre guide s’approcha de moi après le repas pour me proposer de m’amener à minuit rencontrer un marabout de sa connaissance. Expérience unique et à tenter mais comme je craignais qu’il rende responsable un membre du groupe ou de ma famille de mon problème, j’ai préfèré m’abstenir. Je crois en la sorcellerie des africains et ne souhaitait pas voir l’une de ces personnes maraboutée!! J’ ai continué le pied toujours enflé, mais je commençais à comprendre un peu plus ce qui se passait: J’avais été prise par la magie non pas de l’Afrique que je ne connais pas assez mais certainement par celle de la Namibie et ceci dès le début du voyage. Ma marche entravée m’obligeait à faire du sur place car une partie de moi sans aucun doute n’avait aucune envie de quitter ce pays envoûtant. Dès le premier matin, la beauté des paysages sauvages entre désert du Namib et montagnes de Naukflut nous a saisi, nous laissant le souffle coupé. Les couleurs subtiles se succèdent, donnant envie de sortir une boite d’aquarelle pour immortaliser tant de nuances jamais rencontrées et inégalées: Couleurs chaudes et envoutantes qui ont créées une sensation qui ne m’a plus jamais quitté tout au long du séjour. Pourtant la vie semble impossible dans ce plus vieux désert du monde où seuls scorpions, serpents et insectes prolifèrent ainsi que hyènes et chacals dont les cris ont bercé nos nuits. Plus loin nous rencontrerons des zèbres de montagnes et des impalas. Le sable des dunes est tellement chaud suivant l’heure de la journée qu’une personne du groupe a du malheureusement se faire rapatriée, brûlée au deuxième degré et recevoir des greffes de peau. Elle avait tellement envie de ce voyage qu’elle a tenté durant plusieurs jours de dépasser sa douleur , gardant le sourire et ne faisant jamais peser sur le groupe ses difficultés. Elle a véritablement forcé l’admiration de tous. Pierre nous avait prévenu. L’Afrique c’est la chaleur, la poussière et les bestioles. Nous avons poursuivi ensuite notre route passant par la ligne du capricorne et la ville balnéaire de Swakopmund, très marquée architecturallement par la colonisation allemande. Une échappée en mer ( l’océan est froid à cet endroit car des courants remontent de l’antarctique), nous a permis d’échapper à la chaleur des jours précédents et de découvrir des colonies de flamants roses, de pélicans, d’otaries et d’observer les dauphins. Les baleines, ce jour là ,n’étaient pas au rendez -vous. Direction ensuite vers les terres arides recouvertes de savanes ou aux paysages digne de l’apocalypse, restes d’anciens volcans et de forêts pétrifiées du Damaraland. Mais c’est un soir à Okaukuejo que l’enchantement , véritablement , a eu lieu. Les campements et les lodges sont en pleine nature, sécurisés par des clôtures et ce campement jouxtait un point d’eau où les animaux viennent s’abreuver le soir ou tôt le matin. La nuit tombe rapidement dans cette partie du monde et à cette période de l’année et le ciel y est d’une pureté incroyable. Nous avons donc naturellement eu envie , Daniel et moi de profiter d’un beau clair de lune pour aller jusqu’au point d’eau. C’est à cet endroit , qu’une scène époustouflante , suspendue hors du temps, s’est déroulée devant nos yeux incrédules. Un rhinocéros ( il en reste peu) que la lueur de la lune caressait, semblait s’amuser à observer comme Narcisse son reflet dans l’eau. Le tout dans un silence absolu. Emerveillée telle Alice, je restais immobile, touchée et sous l’emprise de l’atmosphère irréelle qui nous entourait, tout droit surgie d’un rêve. Je suis rentrée dans un état second, incapable de m’endormir craignant de perdre ces images enchantées que je tenais à garder gravées et ne jamais oublier. Il me semble que trois liens d’inégale intensité se sont tressés et ont fini entrelacés de sorte que je reste subjuguée par cet inoubliable voyage. Le premier lien , ce sont les paysages si variés, fabuleux spectacles au milieu d’une nature vierge et préservée, qui l’ont tissé. J’en ai évoqué déjà certains plus avant et je vous laisse découvrir les autres sur la vidéo si jointe. Un paysage succède à un autre environnement et ceci en permanence, source d’émerveillements, de découvertes et de surprises toujours renouvelées. La Namibie est grande comme une fois et demie la France, peuplée de seulement deux millions d’habitants. Le tourisme reste peu développé et les 11 ethnies qui l’habitent ont toutes un territoire bien spécifique et surprenant. Nous avons notamment rencontré des Himbas et des Herreros, peuplades qui m’ont suscitée beaucoup de questionnements et de gène sur notre position de voyeurs. Le second lien, à ma grande surprise, a été la découverte des animaux dans toute leur beauté, leur majesté, leur quiétude et qui m’ ont profondément émue, alors que jusqu’à présent le règne animal soit m’effrayait, soit m’ était indifférent. Elephants, girafes, lions, springboks, impalas, bobals, zèbres, suricates, gnous, koudous à Etosha évoluent dans ce magnifique et paisible parc. Le lac salé asséché, le pan, attire aussi de nombreux oiseaux et juste après la saison des pluies, la verdure prédomine et les jeunes antilopes s’ébattent sans crainte. C’est ce sentiment de parfaite liberté, d’animaux coexistants les uns à côté des autres dans toute leur grâce, leur élégance, leur rythme qui a constitué ce puissant second lien et qui s’est renforcé lors de la visite d’autres parcs aux paysages exceptionnels tels ceux de Chobé ou de Mahango où j’ai eu la sensation de parcourir le paradis terrestre. Verdure, eau, espace, les animaux y étaient en nombre et tous arboraient puissance et pelages brillants. Nous avons pu y croiser des oryx, des koudous, des cobes, des girafes et le lent ballet de leur cou, des buffles impressionnants, des éléphants étonnamment gracieux et dansants dans leurs déplacements, des phacochères en pagaille, des autruches, des singes, dont des « bouinboins » comme les appelle Pierre! Nous avons parcouru énormément de kilomètres sans jamais nous ennuyer tant il y a à découvrir, à saisir. Tous les sens sont à l’affut et la fin de la journée nous laisse épuisés mais ravis, conscient d’être tolérés et non l’inverse, par une faune intemporelle. Les oiseaux aussi sont remarquables et très nombreux: Les républicains modestes nommés ensuite républicains sociaux, le go away bird,la cigogne, le marabout, le calao, l’autruche, la pintade, l’aigle, l’outarde et le splendide oiseau bleu dit le rollier. Et puis il y a eu les fleuves avec d’autres paysages, d’autres animaux, les mangoustes, les crocodiles, les hippopotames, les varans bref un inventaire sans fin. d’autres végétations. Sur le fleuve Okavango, notamment la promenade en mokoro (pirogue traditionnelle) nous a entrainés dans des décors superbes et délicats parmi les nénuphars et un coucher de soleil somptueux. C’est sur la rivière Chobé que nous avons connu un autre moment très intense et très touchant, celui du bain de deux éléphants à quelques mètres de nous. Chaque membre de notre groupe a ressenti qu’il assistait à un évènement privilégié. Devant tant de beauté ,les paroles se sont arrêtées, chacun retenant son souffle, bonheur absolu, enfants redevenus, nous observions les deux pachydermes transformés dans ce nouvel élément inattendu , indifférents à notre présence. Les deux éléphants s’ébrouaient et cueillaient avec leur trompe les herbes au fond du fleuve, dont ils sont très friands. Ensuite ils les lavaient et les secouaient avant de les mettre dans leur bouche. Actions répétées sans heurts, communion parfaite entre les bêtes, l’eau et la végétation. De temps en temps, leurs trompes servaient aussi à expulser l’eau ingurgitée ou pour se doucher: A notre grande joie!! Le troisième et dernier lien, qui a contribué à tisser cette jolie corde relève plus de l’humain et a trait à la solidarité rencontrée ou vécue. Solidarité que Pierre, Moïse et Honoré ( les encadrants) ont mis en oeuvre pour s’occuper de nous et faire montre tout du long du voyage. Conduire puis cuisiner, pendant que l’un installait le matériel et qu’un autre encore nous aidait pour notre installation. Solidarité encore lors d’ arrêts évidents pour un Namibien, et combien exceptionnel pour nous européen , de les observer stopper le véhicule pour aider un camionneur en panne ou s’étonner d’une voiture arrêtée sur le bord de la piste et s’assurer que tout va bien. Il est vrai que les enjeux ne sont pas les mêmes! Il y est rapidement question de survie. Même si la Namibie est un état africain riche, certains ont très peu et sûrement ne mangent pas à leur faim. La distribution systématique aux populations locales de nos repas non consommés et préparés en large quantité relevait d’une autre forme de soutien toujours très apprécié. Ainsi, rien n’a été jeté. Nous avons assisté à une surprenante solidarité aussi envers les animaux en difficulté. Nos accompagnateurs, voyant un jeune impala coincé dans un grillage se sont arrêtés , pour le libérer et lui permettre de reprendre sa course et de rejoindre son groupe. Mais aussi solidarité entre nous. Seul, monter et démonter sa tente aurait pu devenir une épreuve mais avec la force de notre petite équipe c’est presque devenu un jeu. Ces moments privilégiés , si proche de la nature, nous ont rapprochés et ont permis de vrais échanges. Merci à Marie et Patrick toujours fiables et fidèles en amitié. A Nancy et Alain, nos nouveaux amis que nous avons eu la chance de rencontrer dans de si belles conditions. Merci à Pierre dont l’humour, la joie communicative emprunte de la philosophie africaine nous a séduit. Merci à Odile et Pascal que nous aimerions revoir et quant au reste du groupe, la volonté évidente d’éviter les tensions et de vivre aussi de beaux moments partagés laisse à tous le sentiment d’avoir participé à un voyage exceptionnel et inoubliable. Sylvie Roux-Féron
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