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La verticilliose

PRÉSENTATION La verticilliose est une maladie cryptogamique comme l’est la fusariose. Elle aura pour conséquence de boucher les vaisseaux conducteurs de sève. Les premiers symptômes seront le jaunissement du feuillage pour ensuite aboutir au flétrissement d’une partie de la plante et dans les cas plus importants ce sera toute la plante qui sera contaminée. (more…)

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Pesticides : La prévention 100% des risques professionnels ? Dans ce dossier environnement , en collaboration avec nôs confrères du officiel-prevention.com, nous allons passer en revue les protections collectives en organisation et l'ergonomie du risque chimique. Cependant , une question taraude les esprits: Comment garantir la prévention des risques professionnels des pesticides. De nombreux travailleurs agricoles, horticoles et d'entretien des espaces verts, des voiries et des bâtiments utilisent des pesticides de façon intensive et prolongée. Il y a le danger d'une intoxication aiguë, lors d'une exposition accidentelle, qui se manifeste par des troubles cutanés, digestifs, respiratoires, musculaires, nerveux, cardiovasculaires. Mais plus néfastes sont les risques d'intoxication chronique, résultant d'une exposition fréquente et prolongée à des doses faibles... De nombreux travailleurs agricoles, horticoles et d'entretien des espaces verts, des voiries et des bâtiments utilisent des pesticides (fongicides, insecticides, herbicides, raticides ...) de façon intensive et prolongée. Il y a le danger d'une intoxication aiguë, lors d'une exposition accidentelle, qui se manifeste par des troubles cutanés, digestifs, respiratoires, musculaires, nerveux, cardiovasculaires. Mais plus néfastes sont les risques d'intoxication chronique, résultant d'une exposition fréquente et prolongée à des doses faibles. Ils peuvent provoquer des troubles du système nerveux, des effets cancérigènes et mutagènes, et des perturbations endocriniennes : les risques induits par l'exposition directe et/ou indirecte aux pesticides ont des effets marquants sur la fréquence de certains cancers, les maladies neuro-dégénératives et le développement fœtal. L'utilisation des pesticides, produits phytosanitaires pour la protection des récoltes ou produits contre les parasites, fréquente et massive, par épandage ou pulvérisation, présentent ainsi des risques importants pour la santé des travailleurs exposés et pour l'environnement. arretes-anti-pesticides Comme pour toute activité susceptible de présenter un risque d'exposition à des agents chimiques dangereux, l'employeur doit procéder à une évaluation des risques encourus pour la sécurité et la santé des travailleurs, limiter l'usage des pesticides au strict nécessaire, adopter de bonnes pratiques et d'hygiène au travail, former ses salariés et mettre à leur disposition les équipements de protection individuelle adéquats (combinaison, gants, bottes, masque) pour éviter tout contact et inhalation de pesticides. Classification, composition et présentation des pesticides ⇒ Classification des pesticides Les pesticides se répartissent en plusieurs grandes familles d'utilisation pour lutter contre des organismes nuisibles aux cultures et à la salubrité ou assurer la conservation des produits végétaux ou la protection des bois : - les herbicides (désherbants, débroussaillants) utilisés pour détruire les adventices (mauvaises herbes) qui étouffent les végétaux cultivés. - les insecticides (et acaricides) destinés à éliminer les insectes qui se nourrissent ou pondent sur les cultures ou le bois ou posent des problèmes sanitaires (doryphores, pucerons, tordeuses, carpocapses, moustiques, blattes, termites, mites ...). - les fongicides qui tuent ou inhibent la croissance des champignons microscopiques responsables de maladies cryptogamiques (cloque du pêcher, mildiou, tavelure, oïdium, tavelure, monilia ...) - les nématicides qui tuent les vers parasites (nématodes) qui parasitent les plantes et las arbres. - Les limacides, qui tuent ou éloignent les limaces et les escargots qui ravagent les cultures maraichères. - Les rodenticides (ou raticides), utilisés pour tuer les rongeurs qui dévorent les récoltes ou posent des problèmes d'hygiène publique (rats, souris ...). - ... Parmi les pesticides, les produits phytosanitaires sont ceux utilisés pour soigner ou prévenir les maladies des végétaux.

⇒ Composition des pesticides Les pesticides sont des mélanges qui contiennent une ou plusieurs substances actives et un diluant qui est une matière solide (talc, argile ...) ou un liquide (solvant) et divers adjuvants (tensio-actifs, agents mouillants ...) qui améliorent leur efficacité. Les principes actifs des pesticides (plusieurs centaines !) sont le plus souvent des substances chimiques synthétiques, issues de la chimie organique (hormis par exemple les fongicides à base de sulfate de cuivre, comme la bouillie bordelaise). Les pesticides organiques sont classables en grands groupes : - les organochlorés (DDT, dieldrine, lindane, endosulfan ...), insecticides dont l'usage de beaucoup d'entre eux est désormais interdit du fait de leur toxicité. - les organophosphorés (glyphosate, malathion ...). - les carbamates, produits soufrés (zinèbe, manèbe, thirame, ...) et dérivés de l'acide carbarique et des benzimidazoles, à usage fongicide. - les imidazoliques et triazoliques IBS, inhibiteurs de la synthèse des stérols, à usage fongicide. - les triazines, à usage herbicide (atrazine ...). - les pyréthrinoïdes, à usage insecticide. - les urées substituées, à usage herbicide (linuron, diuron). - et il y a beaucoup d'autres familles. Les pesticides ont plusieurs types d'action sur les végétaux : au contact ou systémique avec absorption par la plante, sélectif ou non, préventif ou curatif. Les normes correspondant aux propriétés toxicologiques, écotoxicologiques ou environnementales évoluent en entrainant souvent le retrait de nombreuses molécules et, a contrario, plusieurs nouvelles molécules apparaissent annuellement sur le marché. ⇒ Présentation des pesticides Les pesticides sont disponibles en différentes formulations. - Les présentations solides : appâts ou poudres prêts à l'emploi, poudres mouillables ou granulés qui doivent être dispersées dans l'eau au moment de l'emploi. - Les présentations liquides : aérosols prêts à l'emploi, suspensions concentrées ou concentrés solubles ou émulsifiables à diluer dans l'eau au moment de l'emploi. - Les présentations gazeuses : gaz de fumigation prêt à l'emploi (bromométhane ou bromure de méthyle, phosphure d'hydrogène, cyanure d'hydrogène, fluorure de sulfuryle ...). Les principales situations professionnelles à risques des pesticides Les professions exposées sont très nombreuses et on estime qu'environ 800 000 professionnels sont concernés par les dangers des pesticides et la France se situent dans les premières places mondiales pour le volume de pesticides utilisés : - les agriculteurs, horticulteurs, arboriculteurs, viticulteurs, maraichers, pépiniéristes, forestiers. - les ouvriers des parcs, cimetières et jardins du secteur privé ou des collectivités territoriales. - Les jardiniers et paysagistes des terrains de sport ou de loisirs. - les agents des services de voirie pour l'entretien du réseau routier, des voies ferrées, des aéroports. - les agents des services de salubrité des bâtiments (travaux spécialisés de désinfection, de désinsectisation ou de dératisation des locaux). Le risque de contamination direct correspond au risque du travailleur qui est exposé directement aux produits lors du traitement par épandage ou pulvérisation du pesticide, mais aussi lors de la préparation du produit, du nettoyage et de la vidange de la cuve, de tout disfonctionnement du pulvérisateur (buses bouchées, rupture de tuyaux...). Le risque de contamination indirecte correspond aussi à tout contact avec un élément pollué, tel que le matériel et l'emballage du produit pesticide, le végétal, le sol, les équipements, outils et engins de travail, les vêtements. Le risque phytosanitaire varie selon les productions agricoles et il est notamment fort en viticulture, en cultures légumières et fruitières, caractérisées par l'intensité de l'utilisation des pesticides, avec de nombreux traitements tout au long de l'année. pesticides-inutiles-rapport-onu-3 - La

vigne est l'objet d'une très forte pression phytosanitaire, car il s'agit d'une culture fragile : les fongicides pour lutter contre l'oïdium, le mildiou et le botrytis, les insecticides, les herbicides pour détruire les adventices, sont largement pulvérisés plusieurs fois par an. Les viticulteurs sont de loin les utilisateurs les plus intensifs de pesticides et les surfaces concernées par les applications de produits phytosanitaires sont importantes. - Les cultures de fleurs, légumes, se pratiquent très souvent dans des serres horticoles, qui ont connu un fort développement : les serres horticoles constituent un milieu fermé, aux conditions confinées favorisant l'apparition de risques chimiques, dont ceux générés par les traitements phytosanitaires, non seulement lors de l'application du traitement comme dans tout secteur agricole, mais aussi de façon plus méconnue après, car les molécules persistent dans l'air suite au traitement avec des largages dans l'air lors de l'ouverture des évents. Les horticulteurs et maraichers utilisent des pratiques de désinfection des sols et manipulent aussi en serre des fumigants pour stériliser et s'exposent ainsi à un risque grave d'intoxication. La fumigation consiste à produire des fumées, des vapeurs désinfectantes (assainissement) ou toxiques (destruction des insectes, des champignons, etc...), Le bromure de méthyle est le fumigant du sol postrécolte qui était le plus couramment utilisé, mais de plus en plus substitué par le fluorure de sulfuryle. Cette fumigation laisse des vapeurs très toxiques pour les mammifères. - La protection insecticide et fongicide des vergers dans les cultures arboricoles spécialisées dans la production fruitière, notamment pour les pommes, pêches, poires, abricots, prunes ... est caractéristique pour l'intensité de sa protection phytosanitaire et est grande utilisatrice de pulvérisations pour éviter des dégâts importants dans les plantations : l'application sur de grandes hauteurs accroit le danger de pollution de l'air ambiant. - Les grandes cultures céréalières et oléagineuses accumulent une forte proportion des pesticides utilisés du fait des vastes surfaces concernées. - les cultures de pomme de terre sont très consommatrices de produits phytosanitaires. - Les techniciens hygiénistes amenés à désinfecter, désinsectiser et dératiser pour limiter ou éliminer la propagation d'espèces nuisibles (insectes, rongeurs, ...) par destruction avec des pesticides et effectuer les traitements de salubrité de colonnes et de locaux dans les secteurs des métiers de bouche, les restaurants, les hôtels, les industries de l'agro-alimentaires et les habitations du tertiaire ou du résidentiel, sont continuellement exposés aux risques des traitements chimiques. La pulvérisation par jet est le procédé actuellement le plus répandu (désherbage, grandes cultures ou arboriculture et viticulture). Les traitements aériens sont réservés aux surfaces d'accès difficile. L'exposition des agriculteurs aux traitements phytosanitaires, lors de la préparation des bouillies, de l'épandage (défaut d'étanchéité des combinaisons, particulièrement au niveau des poignets, et des cabines), du nettoyage du matériel de pulvérisation ou des équipements de protection, de la ré-entrée sur les sites agricoles, est génératrice de risques chimiques importants. Toute opération de pulvérisation commence par la préparation des bouillies et le remplissage de l'appareil. Cela constitue des phases critiques car des produits toxiques très concentrés sont alors manipulés avec des risques importants pour l'opérateur et l'environnement. Les opérations de vidange et de nettoyage des appareils entraînent des incidents difficiles à gérer sans danger (prise en masse des produits dans la cuve, déversement accidentel des fonds de cuve). Le traitement des semences pose aussi le problème de l'émission de poussières toxiques lors du stockage et de l'utilisation dans les semoirs. Les principaux risques chimiques des pesticides

Si les produits phytosanitaires soignent les végétaux, les risques de ces substances chimiques pour la santé humaine sont importants et cela a été longtemps méconnu et/ou sous-estimé : les pesticides tuent aussi des animaux ... Les pesticides sont à la base d'un certain nombre de troubles ORL, ophtalmologiques ou respiratoires. Mais aussi de lésions de la peau, de troubles digestifs et de troubles neurologiques (maux de tête, nausées, irritations). En outre, ils peuvent être sources de cancers, de troubles génétiques, voire même d'une altération des fonctions de reproduction. Les pesticides ont à la fois des effets pathologiques locaux et systémiques. Un effet local survient et se limite au point de contact, alors qu'un effet systémique se propage dans le corps : beaucoup de pesticides ont la capacité de traverser le tissu lipo-cutané et, par voie sanguine, se diffusent dans le corps entier et ont un effet systémique. La toxicité systémique peut être immédiate (quelques heures) à la suite d'une exposition unique à un toxique majeur ou différée à moyen terme (quelques semaines) ou long terme (quelques années) pour des expositions modérées mais fréquentes (c'est notamment le cas pour les cancers professionnels). On distingue ainsi les effets aigus (dus à des concentrations élevées) et chroniques (dus à de faibles concentrations, mais à des expositions répétées). Les effets aigus s'observent lors de fuites, éclaboussures suite à des rejets accidentels massifs de pesticides sous forme de gaz ou de liquides toxiques. pesticides-interdiction-alternatives Si pour la toxicité aigue, le rapport de causalité est clairement identifié, il n'en est pas de même pour la toxicité chronique qui est beaucoup plus malaisée à cerner avec précision. Les pesticides pénètrent dans le corps humain par trois voies:- orale (bouche, œsophage, appareil digestif), La pénétration par cette voie se fait soit par ingestion accidentelle d'un produit ou par déglutition de produit, soit par contact direct, en portant des mains ou des objets souillés à la bouche.- respiratoire (nez, trachée, poumons) Ce type de pénétration se fait par inhalation de poussières, fumées, gaz ou vapeurs, particules fines émises à la préparation du traitement et lors de la pulvérisation du brouillard de produit. Ce risque est ainsi fortement présent lors des différentes phases de traitement. Les poumons ont une grande capacité de contact, de rétention et d'absorption des produits toxiques. De plus, les voies respiratoires sont constituées de telle sorte qu'elles facilitent une diffusion très rapide de ces substances dans le sang. C'est pourquoi l'inhalation de produits toxiques produit une action très rapide.- cutanée (y compris les yeux et les muqueuses). C'est la voie principale de pénétration des produits : la peau est une barrière imparfaite contre les divers produits pesticides qui peuvent favoriser leur absorption par effet irritant ou décapant. Certains produits sont susceptibles de traverser la peau, puis de passer dans le sang pour se fixer sur certains organes (foie, rate...) ou tissus (nerveux, graisseux) et aboutir, par conséquent, à des intoxications parfois très graves. D'autres produits peuvent causer des lésions sur la peau à l'endroit du contact (rougeurs, irritations, brûlures...). De plus, la chaleur et la transpiration accélèrent très souvent ce phénomène de pénétration. L'effet peut être local, c'est-à-dire au point de contact (brûlures, irritations) ou général si le produit pénètre à travers la peau ou les muqueuses. Dans la plupart des cas, si la protection des voies respiratoires est importante, bien trop souvent le risque de pénétration par la peau ou les muqueuses est encore sous-estimé. Quelle que soit la voie de pénétration, le toxique se retrouve dans le sang (le passage est facilité dans le cas d'une blessure). Ces substances sont alors, soit transformées par le foie et éliminées (par la sueur, les selles, la bile et les urines), soit stockées dans l'organisme.

Les types d'intoxications qui en résultent sont de deux sortes : - Intoxications aiguës : elles sont dues à une durée d'exposition courte, une absorption rapide du toxique et l'apparition rapide de symptômes. Ces intoxications sont généralement provoquées par l'absorption de produits liés à des maladresses ou des méprises, elles entraînent des troubles importants : → Troubles nerveux: vertiges, tremblements, convulsions, manque de coordination,...;→ Troubles digestifs: salivations importantes, nausées, vomissements, diarrhées, ...;→ Troubles cardio-vasculaires: tachycardie,...;→ Troubles musculaires: contractions, crampes, paralysies,... - Intoxications chroniques : elles sont dues à l'absorption progressive et répétée de petites quantités de produits qui vont s'accumuler dans l'organisme jusqu'à provoquer des atteintes graves. Au cours de l'exposition, l'opérateur ne ressent que des troubles mineurs (maux de têtes et nausées) lorsqu'ils sont décelés, mais à terme, des pathologies plus importantes peuvent apparaître. Certaines font l'objet de tableaux de maladies professionnelles du régime général, notamment les tableaux n° 34 et 65. Les troubles de contact sont les plus fréquents : - le contact cutané va provoquer des allergies et des troubles caustiques : dermites, ulcérations. - le contact respiratoire est responsable de rhinites, d'asthmes professionnels. - le contact digestif par ingestion accidentelle (mains ou aliments souillés) peut entraîner des troubles digestifs. Le passage dans la circulation sanguine, quel que soit le mode de pénétration initial est responsable : - d'intoxications aiguës ou chroniques (troubles neurologiques, circulatoires, respiratoires, sanguins, digestifs...) - d'altération d'une ou de plusieurs fonctions vitales : rénales, hépatiques, cutanéo-muqueuses, digestives, respiratoires, neurologiques - de cancers : cutanées, hépatiques, bronchiques. La fréquence de certains cancers, les lymphomes, les myélomes multiples, les cancers du cerveau et celui de la prostate sont plus fréquents chez les agriculteurs. - de perturbation endocrinienne dans certains cas, certains pesticides se comportant comme des leurres hormonaux. - de fœtotoxicité : des pesticides franchissent la barrière placentaire et ont une action tératogène sur l'embryon, ce qui représente un risque pour les agricultrices en âge de procréer. - de reprotoxicité : infertilité, délétion de la spermatogenèse pesticides - la prévention des risques professionnels des pesticides Les mesures de prévention des risques professionnels des utilisateurs de pesticides Comme pour toute activité susceptible de présenter un risque d'exposition à des agents chimiques dangereux, l'employeur doit procéder à une évaluation des risques encourus pour la sécurité et la santé des travailleurs. Cette évaluation doit être renouvelée périodiquement, notamment à l'occasion de toute modification importante ou avant une activité nouvelle. L'évaluation des risques inclut toutes les activités de l'entreprise, y compris l'entretien et la maintenance. Les résultats de l'évaluation des risques sont consignés dans le Document Unique de Sécurité (D.U.S). L'étiquetage du produit et la fiche de données de sécurité sont obligatoires et permettent de repérer les principaux risques. En fonction des risques mentionnés sur l'étiquette, le port de certains types de protection peut s'avérer obligatoire. Il est essentiel de lire l'ensemble des indications reprises sur l'étiquette. En supplément de l'étiquetage, tout employeur doit obtenir de son fournisseur une Fiche de Données de Sécurité (F.D.S) plus complète pour mieux mesurer les risques. L'adoption de bonnes pratiques d'usage des produits pesticides est indispensable : → Des réductions dans l'usage des pesticides sont possibles en résorbant les inefficacités des exploitations : il convient de limiter l'usage des phytosanitaires au strict nécessair

e et d'optimiser les doses et nombres de traitement en fonction des critères météo, état sanitaire, stade de développement de la culture... Par ailleurs, la suppression ou la substitution des produits ou procédés dangereux par d'autres qui le sont moins est la mesure de prévention prioritaire qui s'impose. Par exemple : - dans les serres, la stérilisation du sol par la vapeur est préférable à la fumigation parce que, en plus de détruire la majorité des parasites, elle n'a aucun effet secondaire toxique.- la réduction des intrants phytosanitaires est une mesure de prévention primaire de la filière horticole et arboricole avec adoption d'alternatives à certains traitements (Protection Biologique Intégrée, auxiliaires vivants de culture et phéromones spécifiques de confusion sexuelle ...).- l'entretien du sol doit se faire plus souvent par travail du sol mécanique, par application de paillis, par enherbement du rang entre les ceps ..., plutôt que par désherbage chimique. → Les mesures techniques de prévention collective indispensables sont les suivantes : - Aménagement du local technique et de l'aire de préparation et de nettoyage des équipements de travail : ventilation efficace, séparation des produits en fonction des FDS...- Bon réglage et entretien (buses bouchées...) des pulvérisateurs.- Utiliser un bac étanche de récupération pour éviter les débordements lors de la préparation de la bouillie.- Toujours bien refermer les bidons et autres conteneurs de produits chimiques et essuyer les liquides ou ramasser les granulés immédiatement après tout déversement.- Stocker des pesticides présente des risques de chute ou de renversement d'emballage avec fuites ou déversements des produits. Toutes ces caractéristiques rendent nécessaire, outre les précautions lors de leur emploi, l'utilisation de contenants, d'armoires ou l'aménagement de locaux spécifiques de stockage, armoires avec étagères de rétention, matériels de stockage avec bacs rétention pour prévenir et maîtriser les fuites accidentelles de liquides.- Cabines filtrantes et pressurisées climatisées, entretien scrupuleux des cabines (joints, vitres,...) pour assurer leur étanchéité.- A la fin de la pulvérisation, rincer les buses au-dessus du champ pour éviter de ramener des restes de produit dans les locaux de l'exploitation.- Tout retour d'eau de lavage polluée dans le réseau doit être impossible. Il est donc nécessaire d'installer un dispositif spécial (ex. : clapet anti-retour, disconnecteur...).- Une bonne gestion des épandages permet de réduire les fonds de cuves.- Réentrée dans les zones traitées (intervention sur culture après que cette dernière ait été traitée) : le respect des délais d'attente recommandés avant de pénétrer dans une enceinte où des pesticides ont été appliqués est impératif, ainsi que l'observation rigoureuse du mode d'emploi de ces produits. Des panneaux sécurité doivent être mis à l'entrée de la parcelle traitée pour indiquer qu'un traitement est en cours et le délai de réentrée. → Une hygiène rigoureuse, en application ou en réentrée, est indispensable : se laver les mains après chaque intervention, prendre une douche immédiatement après le traitement, remplacer tout vêtement souillé par des projections. Les Equipements de Protection Individuelle de l'utilisateur de produits pesticides L'équipement du travailleur qui doit appliquer un pesticide sert à le protéger d'un contact avec le produit. L'exposition au produit peut se faire lors de la préparation (exemple : remplissage du pulvérisateur) ou durant le traitement. Même si le port de certains équipements peut être gênant, notamment par temps chaud, il est absolument indispensable de les utiliser. L'objectif est d'éviter au maximum toute exposition cutanée, respiratoire ou digestive. Il est primordial que l'utilisateur connaisse les phases les plus à risque et porte une protection (gants, masque, combinaison) à ces moments clefs (préparation, nettoyage, incidents lors de

la pulvérisation). Nous vivons dans des maisons inondées depuis un mois-Capture Les équipements de protection individuelle ne doivent pas sortir de l'entreprise. Il est important de rappeler que les vêtements de protection (bottes, combinaison, masque, gants) doivent être rangés en dehors du local de stockage des produits phytosanitaires afin d'éviter leur saturation par les éventuelles vapeurs toxiques pouvant être dégagées par les produits. Les vêtements de travail et équipements de protection individuelle fournis et entretenus par l'employeur comportent : les combinaisons de protection, les masques avec filtre à gaz ou lunettes selon les cas, les gants, les bottes de sécurité ou de protection. L'employeur doit s'assurer que ces équipements de protection individuelle sont effectivement portés. → La combinaison : Le port d'une combinaison (jetable ou durable) prévue pour les traitements phytosanitaires est essentiel. Pour une protection optimale, il convient de porter une combinaison imperméable (vêtements de type 3 Etanchéité aux projections de liquides ou de type 4 Etanchéité aux aérosols, aux pulvérisations) et munie d'un capuchon. Les salopettes en textile n'offrent qu'une protection limitée. Lors de l'habillage, la combinaison devra être portée de manière à recouvrir les gants et les bottes. Pour entretenir une combinaison de traitement durable, il faut impérativement limiter le nombre de lavage en machine. Pour ce faire, le vêtement encore porté doit être rincé à l'eau claire directement après traitement, puis seulement retiré et séché. Quant à la combinaison jetable, d'usage plus fréquent en agriculture, elle doit être changée à temps, selon les prescriptions du fabricant. Les combinaisons jetables deviennent poreuses après une certaine durée, sans pour autant changer d'aspect. Elles sont perméables à l'air et réutilisables quelques fois si non déchirées. → Le masque et les lunettes : Le port de masque est nécessaire car certains produits plus volatiles sont fortement inhalés, de même lors de la manipulation de poudres. Il évite la pénétration par les voies respiratoires des gouttelettes et poussières de produits phytosanitaires. L'idéal est d'utiliser un masque avec une cartouche avec filtres combinés pour les solvants organiques et inorganiques ainsi que pour les poussières (poudres). Pour les produits phytosanitaires, l'utilisation d'un filtre à particules (P) additionné d'un filtre à charbon actif de catégorie A est suffisante et recommandée (cartouche du type A2P2). La cartouche accumule les substances actives jusqu'à saturation. La cartouche doit être changée dès que le travailleur commence à sentir l'odeur du produit malgré le port du masque. Un demi-masque suffit s'il est muni de filtres pour le gaz et la poussière et accompagné de lunettes : le port de lunettes permet de protéger l'applicateur contre les dégâts oculaires des éclaboussures de produits, certains produits phytosanitaires étant corrosifs ou irritants. Le remplacement du filtre doit être régulier. Les masques doivent être entretenus et nettoyés à l'eau savonneuse et rincés à l'eau claire. Pour les filtres, il est conseillé de les ôter après chaque utilisation et les fermer avec leur opercule. Ne pas les mouiller, ni les souffler (soufflette) : un filtre colmaté est un filtre à jeter, la force de l'air comprimé ne libère pas mais détruit les fines alvéoles du filtre, le rendant inefficace. Les essuyer avec un chiffon propre humide et les stocker dans une poche hermétique vidée d'air. Les lunettes-masque doivent être conformes aux normes EN 166,168. → Les gants : le port de gants est absolument nécessaire. Imperméables aux produits chimiques, ils protègent les avant-bras. La pénétration cutanée des phytosanitaires est réduite de 90% par le port de gants adaptés résistants au risque chimique (sigle CE et symbole « éprouvette » selon la norme EN 374), en nitrile ou néoprène, en privilégiant l'étanchéité (gants couvrant les avant-bras) et le confort (souples, doublés d'

un support textile). Les gants en cuir, latex ou PVC sont à proscrire. Il est impératif de ne jamais contaminer l'intérieur des gants. Beaucoup de cas d'exposition dermique sont la conséquence de contaminations internes de ces gants, quand l'utilisateur les enlève et les remet. Il est donc nécessaire de laver l'extérieur des gants à l'eau claire avant de les enlever. L'extérieur du gant sera ensuite séché puis aussi et surtout l'intérieur. Ne jamais réutiliser des gants craquelés ou déchirés. herbicide-587589_960_720 La cuve lave-mains doit être considérée comme un complément au port des gants. Les mains doivent être lavées directement après la manipulation. → Les bottes de sécurité ou de protection : Le port de bottes ou bottines imperméables, réservées aux traitements phytosanitaires conformes aux normes CE EN345-346-347, marquage S5 ou P5 (Polymères naturels et synthétiques), est nécessaire. Les chaussures de travail en cuir ou les chaussures en toile ne sont pas imperméables et adaptées pour les traitements phytosanitaires. La combinaison sera portée au-dessus des bottes et pas dans les bottes afin d'éviter la pénétration de liquide dans celles-ci. La formation de l'utilisateur de produits pesticides A compter de 2014, le certificat individuel Certiphyto est obligatoire pour répandre des produits pesticides. Valable dix ans, il s'obtient au terme douze heures de formation réparties sur de deux jours. Ces formations sont effectuées par des organismes agréés dont les chambres d'agriculture et comprennent quatre modules : les effets des phytosanitaires sur la santé, sur l'environnement, les réglementations en la matière et le matériel dans lequel investir. A lire aussi  Couvre-Feu : La prévention a payé à Thiès, avec seulement 41 interpellations (Police) Afin de renforcer la formation à l'utilisation des produits pesticides, phytosanitaires ou phytopharmaceutiques, tout utilisateur ou distributeur à des fins professionnelles doit posséder un certificat d'aptitude obligatoire : - à partir d'octobre 2013 dans les secteurs de la distribution de produits phytopharmaceutiques, de la prestation de services et du conseil,- à partir d'octobre 2014 pour les autres professionnels utilisant des pesticides : agriculteurs et salariés agricoles, forestiers, agents des collectivités territoriales... À partir de 2015, le certificat Certiphyto devra être obligatoirement présenté pour l'achat de pesticides à usage professionnel. Tous les usages de pesticides sont concernés, qu'ils soient agricoles, forestiers ou non agricoles (parcs publics, cimetières, terrains de sport ou de loisirs, voiries et trottoirs, zones industrielles, terrains militaires, aéroports, voies ferrées...). Le certificat individuel peut être obtenu soit par équivalence avec un diplôme délivré dans les 5 années précédentes, soit par une formation adaptée à chaque activité. Juillet 2014 Partagez et diffusez ce dossier Kafunel avec Officiel-Prevention.com

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Pesticides : La prévention 100% des risques professionnels ? Dans ce dossier environnement , en collaboration avec nôs confrères du officiel-prevention.com, nous allons passer en revue les protections collectives en organisation et l'ergonomie du risque chimique. Cependant , une question taraude les esprits: Comment garantir la prévention des risques professionnels des pesticides. De nombreux travailleurs agricoles, horticoles et d'entretien des espaces verts, des voiries et des bâtiments utilisent des pesticides de façon intensive et prolongée. Il y a le danger d'une intoxication aiguë, lors d'une exposition accidentelle, qui se manifeste par des troubles cutanés, digestifs, respiratoires, musculaires, nerveux, cardiovasculaires. Mais plus néfastes sont les risques d'intoxication chronique, résultant d'une exposition fréquente et prolongée à des doses faibles... De nombreux travailleurs agricoles, horticoles et d'entretien des espaces verts, des voiries et des bâtiments utilisent des pesticides (fongicides, insecticides, herbicides, raticides ...) de façon intensive et prolongée. Il y a le danger d'une intoxication aiguë, lors d'une exposition accidentelle, qui se manifeste par des troubles cutanés, digestifs, respiratoires, musculaires, nerveux, cardiovasculaires. Mais plus néfastes sont les risques d'intoxication chronique, résultant d'une exposition fréquente et prolongée à des doses faibles. Ils peuvent provoquer des troubles du système nerveux, des effets cancérigènes et mutagènes, et des perturbations endocriniennes : les risques induits par l'exposition directe et/ou indirecte aux pesticides ont des effets marquants sur la fréquence de certains cancers, les maladies neuro-dégénératives et le développement fœtal. L'utilisation des pesticides, produits phytosanitaires pour la protection des récoltes ou produits contre les parasites, fréquente et massive, par épandage ou pulvérisation, présentent ainsi des risques importants pour la santé des travailleurs exposés et pour l'environnement. arretes-anti-pesticides Comme pour toute activité susceptible de présenter un risque d'exposition à des agents chimiques dangereux, l'employeur doit procéder à une évaluation des risques encourus pour la sécurité et la santé des travailleurs, limiter l'usage des pesticides au strict nécessaire, adopter de bonnes pratiques et d'hygiène au travail, former ses salariés et mettre à leur disposition les équipements de protection individuelle adéquats (combinaison, gants, bottes, masque) pour éviter tout contact et inhalation de pesticides. Classification, composition et présentation des pesticides ⇒ Classification des pesticides Les pesticides se répartissent en plusieurs grandes familles d'utilisation pour lutter contre des organismes nuisibles aux cultures et à la salubrité ou assurer la conservation des produits végétaux ou la protection des bois : - les herbicides (désherbants, débroussaillants) utilisés pour détruire les adventices (mauvaises herbes) qui étouffent les végétaux cultivés. - les insecticides (et acaricides) destinés à éliminer les insectes qui se nourrissent ou pondent sur les cultures ou le bois ou posent des problèmes sanitaires (doryphores, pucerons, tordeuses, carpocapses, moustiques, blattes, termites, mites ...). - les fongicides qui tuent ou inhibent la croissance des champignons microscopiques responsables de maladies cryptogamiques (cloque du pêcher, mildiou, tavelure, oïdium, tavelure, monilia ...) - les nématicides qui tuent les vers parasites (nématodes) qui parasitent les plantes et las arbres. - Les limacides, qui tuent ou éloignent les limaces et les escargots qui ravagent les cultures maraichères. - Les rodenticides (ou raticides), utilisés pour tuer les rongeurs qui dévorent les récoltes ou posent des problèmes d'hygiène publique (rats, souris ...). - ... Parmi les pesticides, les produits phytosanitaires sont ceux utilisés pour soigner ou prévenir les maladies des végétaux.

⇒ Composition des pesticides Les pesticides sont des mélanges qui contiennent une ou plusieurs substances actives et un diluant qui est une matière solide (talc, argile ...) ou un liquide (solvant) et divers adjuvants (tensio-actifs, agents mouillants ...) qui améliorent leur efficacité. Les principes actifs des pesticides (plusieurs centaines !) sont le plus souvent des substances chimiques synthétiques, issues de la chimie organique (hormis par exemple les fongicides à base de sulfate de cuivre, comme la bouillie bordelaise). Les pesticides organiques sont classables en grands groupes : - les organochlorés (DDT, dieldrine, lindane, endosulfan ...), insecticides dont l'usage de beaucoup d'entre eux est désormais interdit du fait de leur toxicité. - les organophosphorés (glyphosate, malathion ...). - les carbamates, produits soufrés (zinèbe, manèbe, thirame, ...) et dérivés de l'acide carbarique et des benzimidazoles, à usage fongicide. - les imidazoliques et triazoliques IBS, inhibiteurs de la synthèse des stérols, à usage fongicide. - les triazines, à usage herbicide (atrazine ...). - les pyréthrinoïdes, à usage insecticide. - les urées substituées, à usage herbicide (linuron, diuron). - et il y a beaucoup d'autres familles. Les pesticides ont plusieurs types d'action sur les végétaux : au contact ou systémique avec absorption par la plante, sélectif ou non, préventif ou curatif. Les normes correspondant aux propriétés toxicologiques, écotoxicologiques ou environnementales évoluent en entrainant souvent le retrait de nombreuses molécules et, a contrario, plusieurs nouvelles molécules apparaissent annuellement sur le marché. ⇒ Présentation des pesticides Les pesticides sont disponibles en différentes formulations. - Les présentations solides : appâts ou poudres prêts à l'emploi, poudres mouillables ou granulés qui doivent être dispersées dans l'eau au moment de l'emploi. - Les présentations liquides : aérosols prêts à l'emploi, suspensions concentrées ou concentrés solubles ou émulsifiables à diluer dans l'eau au moment de l'emploi. - Les présentations gazeuses : gaz de fumigation prêt à l'emploi (bromométhane ou bromure de méthyle, phosphure d'hydrogène, cyanure d'hydrogène, fluorure de sulfuryle ...). Les principales situations professionnelles à risques des pesticides Les professions exposées sont très nombreuses et on estime qu'environ 800 000 professionnels sont concernés par les dangers des pesticides et la France se situent dans les premières places mondiales pour le volume de pesticides utilisés : - les agriculteurs, horticulteurs, arboriculteurs, viticulteurs, maraichers, pépiniéristes, forestiers. - les ouvriers des parcs, cimetières et jardins du secteur privé ou des collectivités territoriales. - Les jardiniers et paysagistes des terrains de sport ou de loisirs. - les agents des services de voirie pour l'entretien du réseau routier, des voies ferrées, des aéroports. - les agents des services de salubrité des bâtiments (travaux spécialisés de désinfection, de désinsectisation ou de dératisation des locaux). Le risque de contamination direct correspond au risque du travailleur qui est exposé directement aux produits lors du traitement par épandage ou pulvérisation du pesticide, mais aussi lors de la préparation du produit, du nettoyage et de la vidange de la cuve, de tout disfonctionnement du pulvérisateur (buses bouchées, rupture de tuyaux...). Le risque de contamination indirecte correspond aussi à tout contact avec un élément pollué, tel que le matériel et l'emballage du produit pesticide, le végétal, le sol, les équipements, outils et engins de travail, les vêtements. Le risque phytosanitaire varie selon les productions agricoles et il est notamment fort en viticulture, en cultures légumières et fruitières, caractérisées par l'intensité de l'utilisation des pesticides, avec de nombreux traitements tout au long de l'année. pesticides-inutiles-rapport-onu-3 - La

vigne est l'objet d'une très forte pression phytosanitaire, car il s'agit d'une culture fragile : les fongicides pour lutter contre l'oïdium, le mildiou et le botrytis, les insecticides, les herbicides pour détruire les adventices, sont largement pulvérisés plusieurs fois par an. Les viticulteurs sont de loin les utilisateurs les plus intensifs de pesticides et les surfaces concernées par les applications de produits phytosanitaires sont importantes. - Les cultures de fleurs, légumes, se pratiquent très souvent dans des serres horticoles, qui ont connu un fort développement : les serres horticoles constituent un milieu fermé, aux conditions confinées favorisant l'apparition de risques chimiques, dont ceux générés par les traitements phytosanitaires, non seulement lors de l'application du traitement comme dans tout secteur agricole, mais aussi de façon plus méconnue après, car les molécules persistent dans l'air suite au traitement avec des largages dans l'air lors de l'ouverture des évents. Les horticulteurs et maraichers utilisent des pratiques de désinfection des sols et manipulent aussi en serre des fumigants pour stériliser et s'exposent ainsi à un risque grave d'intoxication. La fumigation consiste à produire des fumées, des vapeurs désinfectantes (assainissement) ou toxiques (destruction des insectes, des champignons, etc...), Le bromure de méthyle est le fumigant du sol postrécolte qui était le plus couramment utilisé, mais de plus en plus substitué par le fluorure de sulfuryle. Cette fumigation laisse des vapeurs très toxiques pour les mammifères. - La protection insecticide et fongicide des vergers dans les cultures arboricoles spécialisées dans la production fruitière, notamment pour les pommes, pêches, poires, abricots, prunes ... est caractéristique pour l'intensité de sa protection phytosanitaire et est grande utilisatrice de pulvérisations pour éviter des dégâts importants dans les plantations : l'application sur de grandes hauteurs accroit le danger de pollution de l'air ambiant. - Les grandes cultures céréalières et oléagineuses accumulent une forte proportion des pesticides utilisés du fait des vastes surfaces concernées. - les cultures de pomme de terre sont très consommatrices de produits phytosanitaires. - Les techniciens hygiénistes amenés à désinfecter, désinsectiser et dératiser pour limiter ou éliminer la propagation d'espèces nuisibles (insectes, rongeurs, ...) par destruction avec des pesticides et effectuer les traitements de salubrité de colonnes et de locaux dans les secteurs des métiers de bouche, les restaurants, les hôtels, les industries de l'agro-alimentaires et les habitations du tertiaire ou du résidentiel, sont continuellement exposés aux risques des traitements chimiques. La pulvérisation par jet est le procédé actuellement le plus répandu (désherbage, grandes cultures ou arboriculture et viticulture). Les traitements aériens sont réservés aux surfaces d'accès difficile. L'exposition des agriculteurs aux traitements phytosanitaires, lors de la préparation des bouillies, de l'épandage (défaut d'étanchéité des combinaisons, particulièrement au niveau des poignets, et des cabines), du nettoyage du matériel de pulvérisation ou des équipements de protection, de la ré-entrée sur les sites agricoles, est génératrice de risques chimiques importants. Toute opération de pulvérisation commence par la préparation des bouillies et le remplissage de l'appareil. Cela constitue des phases critiques car des produits toxiques très concentrés sont alors manipulés avec des risques importants pour l'opérateur et l'environnement. Les opérations de vidange et de nettoyage des appareils entraînent des incidents difficiles à gérer sans danger (prise en masse des produits dans la cuve, déversement accidentel des fonds de cuve). Le traitement des semences pose aussi le problème de l'émission de poussières toxiques lors du stockage et de l'utilisation dans les semoirs. Les principaux risques chimiques des pesticides

Si les produits phytosanitaires soignent les végétaux, les risques de ces substances chimiques pour la santé humaine sont importants et cela a été longtemps méconnu et/ou sous-estimé : les pesticides tuent aussi des animaux ... Les pesticides sont à la base d'un certain nombre de troubles ORL, ophtalmologiques ou respiratoires. Mais aussi de lésions de la peau, de troubles digestifs et de troubles neurologiques (maux de tête, nausées, irritations). En outre, ils peuvent être sources de cancers, de troubles génétiques, voire même d'une altération des fonctions de reproduction. Les pesticides ont à la fois des effets pathologiques locaux et systémiques. Un effet local survient et se limite au point de contact, alors qu'un effet systémique se propage dans le corps : beaucoup de pesticides ont la capacité de traverser le tissu lipo-cutané et, par voie sanguine, se diffusent dans le corps entier et ont un effet systémique. La toxicité systémique peut être immédiate (quelques heures) à la suite d'une exposition unique à un toxique majeur ou différée à moyen terme (quelques semaines) ou long terme (quelques années) pour des expositions modérées mais fréquentes (c'est notamment le cas pour les cancers professionnels). On distingue ainsi les effets aigus (dus à des concentrations élevées) et chroniques (dus à de faibles concentrations, mais à des expositions répétées). Les effets aigus s'observent lors de fuites, éclaboussures suite à des rejets accidentels massifs de pesticides sous forme de gaz ou de liquides toxiques. pesticides-interdiction-alternatives Si pour la toxicité aigue, le rapport de causalité est clairement identifié, il n'en est pas de même pour la toxicité chronique qui est beaucoup plus malaisée à cerner avec précision. Les pesticides pénètrent dans le corps humain par trois voies:- orale (bouche, œsophage, appareil digestif), La pénétration par cette voie se fait soit par ingestion accidentelle d'un produit ou par déglutition de produit, soit par contact direct, en portant des mains ou des objets souillés à la bouche.- respiratoire (nez, trachée, poumons) Ce type de pénétration se fait par inhalation de poussières, fumées, gaz ou vapeurs, particules fines émises à la préparation du traitement et lors de la pulvérisation du brouillard de produit. Ce risque est ainsi fortement présent lors des différentes phases de traitement. Les poumons ont une grande capacité de contact, de rétention et d'absorption des produits toxiques. De plus, les voies respiratoires sont constituées de telle sorte qu'elles facilitent une diffusion très rapide de ces substances dans le sang. C'est pourquoi l'inhalation de produits toxiques produit une action très rapide.- cutanée (y compris les yeux et les muqueuses). C'est la voie principale de pénétration des produits : la peau est une barrière imparfaite contre les divers produits pesticides qui peuvent favoriser leur absorption par effet irritant ou décapant. Certains produits sont susceptibles de traverser la peau, puis de passer dans le sang pour se fixer sur certains organes (foie, rate...) ou tissus (nerveux, graisseux) et aboutir, par conséquent, à des intoxications parfois très graves. D'autres produits peuvent causer des lésions sur la peau à l'endroit du contact (rougeurs, irritations, brûlures...). De plus, la chaleur et la transpiration accélèrent très souvent ce phénomène de pénétration. L'effet peut être local, c'est-à-dire au point de contact (brûlures, irritations) ou général si le produit pénètre à travers la peau ou les muqueuses. Dans la plupart des cas, si la protection des voies respiratoires est importante, bien trop souvent le risque de pénétration par la peau ou les muqueuses est encore sous-estimé. Quelle que soit la voie de pénétration, le toxique se retrouve dans le sang (le passage est facilité dans le cas d'une blessure). Ces substances sont alors, soit transformées par le foie et éliminées (par la sueur, les selles, la bile et les urines), soit stockées dans l'organisme.

Les types d'intoxications qui en résultent sont de deux sortes : - Intoxications aiguës : elles sont dues à une durée d'exposition courte, une absorption rapide du toxique et l'apparition rapide de symptômes. Ces intoxications sont généralement provoquées par l'absorption de produits liés à des maladresses ou des méprises, elles entraînent des troubles importants : → Troubles nerveux: vertiges, tremblements, convulsions, manque de coordination,...;→ Troubles digestifs: salivations importantes, nausées, vomissements, diarrhées, ...;→ Troubles cardio-vasculaires: tachycardie,...;→ Troubles musculaires: contractions, crampes, paralysies,... - Intoxications chroniques : elles sont dues à l'absorption progressive et répétée de petites quantités de produits qui vont s'accumuler dans l'organisme jusqu'à provoquer des atteintes graves. Au cours de l'exposition, l'opérateur ne ressent que des troubles mineurs (maux de têtes et nausées) lorsqu'ils sont décelés, mais à terme, des pathologies plus importantes peuvent apparaître. Certaines font l'objet de tableaux de maladies professionnelles du régime général, notamment les tableaux n° 34 et 65. Les troubles de contact sont les plus fréquents : - le contact cutané va provoquer des allergies et des troubles caustiques : dermites, ulcérations. - le contact respiratoire est responsable de rhinites, d'asthmes professionnels. - le contact digestif par ingestion accidentelle (mains ou aliments souillés) peut entraîner des troubles digestifs. Le passage dans la circulation sanguine, quel que soit le mode de pénétration initial est responsable : - d'intoxications aiguës ou chroniques (troubles neurologiques, circulatoires, respiratoires, sanguins, digestifs...) - d'altération d'une ou de plusieurs fonctions vitales : rénales, hépatiques, cutanéo-muqueuses, digestives, respiratoires, neurologiques - de cancers : cutanées, hépatiques, bronchiques. La fréquence de certains cancers, les lymphomes, les myélomes multiples, les cancers du cerveau et celui de la prostate sont plus fréquents chez les agriculteurs. - de perturbation endocrinienne dans certains cas, certains pesticides se comportant comme des leurres hormonaux. - de fœtotoxicité : des pesticides franchissent la barrière placentaire et ont une action tératogène sur l'embryon, ce qui représente un risque pour les agricultrices en âge de procréer. - de reprotoxicité : infertilité, délétion de la spermatogenèse pesticides - la prévention des risques professionnels des pesticides Les mesures de prévention des risques professionnels des utilisateurs de pesticides Comme pour toute activité susceptible de présenter un risque d'exposition à des agents chimiques dangereux, l'employeur doit procéder à une évaluation des risques encourus pour la sécurité et la santé des travailleurs. Cette évaluation doit être renouvelée périodiquement, notamment à l'occasion de toute modification importante ou avant une activité nouvelle. L'évaluation des risques inclut toutes les activités de l'entreprise, y compris l'entretien et la maintenance. Les résultats de l'évaluation des risques sont consignés dans le Document Unique de Sécurité (D.U.S). L'étiquetage du produit et la fiche de données de sécurité sont obligatoires et permettent de repérer les principaux risques. En fonction des risques mentionnés sur l'étiquette, le port de certains types de protection peut s'avérer obligatoire. Il est essentiel de lire l'ensemble des indications reprises sur l'étiquette. En supplément de l'étiquetage, tout employeur doit obtenir de son fournisseur une Fiche de Données de Sécurité (F.D.S) plus complète pour mieux mesurer les risques. L'adoption de bonnes pratiques d'usage des produits pesticides est indispensable : → Des réductions dans l'usage des pesticides sont possibles en résorbant les inefficacités des exploitations : il convient de limiter l'usage des phytosanitaires au strict nécessair

e et d'optimiser les doses et nombres de traitement en fonction des critères météo, état sanitaire, stade de développement de la culture... Par ailleurs, la suppression ou la substitution des produits ou procédés dangereux par d'autres qui le sont moins est la mesure de prévention prioritaire qui s'impose. Par exemple : - dans les serres, la stérilisation du sol par la vapeur est préférable à la fumigation parce que, en plus de détruire la majorité des parasites, elle n'a aucun effet secondaire toxique.- la réduction des intrants phytosanitaires est une mesure de prévention primaire de la filière horticole et arboricole avec adoption d'alternatives à certains traitements (Protection Biologique Intégrée, auxiliaires vivants de culture et phéromones spécifiques de confusion sexuelle ...).- l'entretien du sol doit se faire plus souvent par travail du sol mécanique, par application de paillis, par enherbement du rang entre les ceps ..., plutôt que par désherbage chimique. → Les mesures techniques de prévention collective indispensables sont les suivantes : - Aménagement du local technique et de l'aire de préparation et de nettoyage des équipements de travail : ventilation efficace, séparation des produits en fonction des FDS...- Bon réglage et entretien (buses bouchées...) des pulvérisateurs.- Utiliser un bac étanche de récupération pour éviter les débordements lors de la préparation de la bouillie.- Toujours bien refermer les bidons et autres conteneurs de produits chimiques et essuyer les liquides ou ramasser les granulés immédiatement après tout déversement.- Stocker des pesticides présente des risques de chute ou de renversement d'emballage avec fuites ou déversements des produits. Toutes ces caractéristiques rendent nécessaire, outre les précautions lors de leur emploi, l'utilisation de contenants, d'armoires ou l'aménagement de locaux spécifiques de stockage, armoires avec étagères de rétention, matériels de stockage avec bacs rétention pour prévenir et maîtriser les fuites accidentelles de liquides.- Cabines filtrantes et pressurisées climatisées, entretien scrupuleux des cabines (joints, vitres,...) pour assurer leur étanchéité.- A la fin de la pulvérisation, rincer les buses au-dessus du champ pour éviter de ramener des restes de produit dans les locaux de l'exploitation.- Tout retour d'eau de lavage polluée dans le réseau doit être impossible. Il est donc nécessaire d'installer un dispositif spécial (ex. : clapet anti-retour, disconnecteur...).- Une bonne gestion des épandages permet de réduire les fonds de cuves.- Réentrée dans les zones traitées (intervention sur culture après que cette dernière ait été traitée) : le respect des délais d'attente recommandés avant de pénétrer dans une enceinte où des pesticides ont été appliqués est impératif, ainsi que l'observation rigoureuse du mode d'emploi de ces produits. Des panneaux sécurité doivent être mis à l'entrée de la parcelle traitée pour indiquer qu'un traitement est en cours et le délai de réentrée. → Une hygiène rigoureuse, en application ou en réentrée, est indispensable : se laver les mains après chaque intervention, prendre une douche immédiatement après le traitement, remplacer tout vêtement souillé par des projections. Les Equipements de Protection Individuelle de l'utilisateur de produits pesticides L'équipement du travailleur qui doit appliquer un pesticide sert à le protéger d'un contact avec le produit. L'exposition au produit peut se faire lors de la préparation (exemple : remplissage du pulvérisateur) ou durant le traitement. Même si le port de certains équipements peut être gênant, notamment par temps chaud, il est absolument indispensable de les utiliser. L'objectif est d'éviter au maximum toute exposition cutanée, respiratoire ou digestive. Il est primordial que l'utilisateur connaisse les phases les plus à risque et porte une protection (gants, masque, combinaison) à ces moments clefs (préparation, nettoyage, incidents lors de

la pulvérisation). Nous vivons dans des maisons inondées depuis un mois-Capture Les équipements de protection individuelle ne doivent pas sortir de l'entreprise. Il est important de rappeler que les vêtements de protection (bottes, combinaison, masque, gants) doivent être rangés en dehors du local de stockage des produits phytosanitaires afin d'éviter leur saturation par les éventuelles vapeurs toxiques pouvant être dégagées par les produits. Les vêtements de travail et équipements de protection individuelle fournis et entretenus par l'employeur comportent : les combinaisons de protection, les masques avec filtre à gaz ou lunettes selon les cas, les gants, les bottes de sécurité ou de protection. L'employeur doit s'assurer que ces équipements de protection individuelle sont effectivement portés. → La combinaison : Le port d'une combinaison (jetable ou durable) prévue pour les traitements phytosanitaires est essentiel. Pour une protection optimale, il convient de porter une combinaison imperméable (vêtements de type 3 Etanchéité aux projections de liquides ou de type 4 Etanchéité aux aérosols, aux pulvérisations) et munie d'un capuchon. Les salopettes en textile n'offrent qu'une protection limitée. Lors de l'habillage, la combinaison devra être portée de manière à recouvrir les gants et les bottes. Pour entretenir une combinaison de traitement durable, il faut impérativement limiter le nombre de lavage en machine. Pour ce faire, le vêtement encore porté doit être rincé à l'eau claire directement après traitement, puis seulement retiré et séché. Quant à la combinaison jetable, d'usage plus fréquent en agriculture, elle doit être changée à temps, selon les prescriptions du fabricant. Les combinaisons jetables deviennent poreuses après une certaine durée, sans pour autant changer d'aspect. Elles sont perméables à l'air et réutilisables quelques fois si non déchirées. → Le masque et les lunettes : Le port de masque est nécessaire car certains produits plus volatiles sont fortement inhalés, de même lors de la manipulation de poudres. Il évite la pénétration par les voies respiratoires des gouttelettes et poussières de produits phytosanitaires. L'idéal est d'utiliser un masque avec une cartouche avec filtres combinés pour les solvants organiques et inorganiques ainsi que pour les poussières (poudres). Pour les produits phytosanitaires, l'utilisation d'un filtre à particules (P) additionné d'un filtre à charbon actif de catégorie A est suffisante et recommandée (cartouche du type A2P2). La cartouche accumule les substances actives jusqu'à saturation. La cartouche doit être changée dès que le travailleur commence à sentir l'odeur du produit malgré le port du masque. Un demi-masque suffit s'il est muni de filtres pour le gaz et la poussière et accompagné de lunettes : le port de lunettes permet de protéger l'applicateur contre les dégâts oculaires des éclaboussures de produits, certains produits phytosanitaires étant corrosifs ou irritants. Le remplacement du filtre doit être régulier. Les masques doivent être entretenus et nettoyés à l'eau savonneuse et rincés à l'eau claire. Pour les filtres, il est conseillé de les ôter après chaque utilisation et les fermer avec leur opercule. Ne pas les mouiller, ni les souffler (soufflette) : un filtre colmaté est un filtre à jeter, la force de l'air comprimé ne libère pas mais détruit les fines alvéoles du filtre, le rendant inefficace. Les essuyer avec un chiffon propre humide et les stocker dans une poche hermétique vidée d'air. Les lunettes-masque doivent être conformes aux normes EN 166,168. → Les gants : le port de gants est absolument nécessaire. Imperméables aux produits chimiques, ils protègent les avant-bras. La pénétration cutanée des phytosanitaires est réduite de 90% par le port de gants adaptés résistants au risque chimique (sigle CE et symbole « éprouvette » selon la norme EN 374), en nitrile ou néoprène, en privilégiant l'étanchéité (gants couvrant les avant-bras) et le confort (souples, doublés d'

un support textile). Les gants en cuir, latex ou PVC sont à proscrire. Il est impératif de ne jamais contaminer l'intérieur des gants. Beaucoup de cas d'exposition dermique sont la conséquence de contaminations internes de ces gants, quand l'utilisateur les enlève et les remet. Il est donc nécessaire de laver l'extérieur des gants à l'eau claire avant de les enlever. L'extérieur du gant sera ensuite séché puis aussi et surtout l'intérieur. Ne jamais réutiliser des gants craquelés ou déchirés. herbicide-587589_960_720 La cuve lave-mains doit être considérée comme un complément au port des gants. Les mains doivent être lavées directement après la manipulation. → Les bottes de sécurité ou de protection : Le port de bottes ou bottines imperméables, réservées aux traitements phytosanitaires conformes aux normes CE EN345-346-347, marquage S5 ou P5 (Polymères naturels et synthétiques), est nécessaire. Les chaussures de travail en cuir ou les chaussures en toile ne sont pas imperméables et adaptées pour les traitements phytosanitaires. La combinaison sera portée au-dessus des bottes et pas dans les bottes afin d'éviter la pénétration de liquide dans celles-ci. La formation de l'utilisateur de produits pesticides A compter de 2014, le certificat individuel Certiphyto est obligatoire pour répandre des produits pesticides. Valable dix ans, il s'obtient au terme douze heures de formation réparties sur de deux jours. Ces formations sont effectuées par des organismes agréés dont les chambres d'agriculture et comprennent quatre modules : les effets des phytosanitaires sur la santé, sur l'environnement, les réglementations en la matière et le matériel dans lequel investir. A lire aussi  Couvre-Feu : La prévention a payé à Thiès, avec seulement 41 interpellations (Police) Afin de renforcer la formation à l'utilisation des produits pesticides, phytosanitaires ou phytopharmaceutiques, tout utilisateur ou distributeur à des fins professionnelles doit posséder un certificat d'aptitude obligatoire : - à partir d'octobre 2013 dans les secteurs de la distribution de produits phytopharmaceutiques, de la prestation de services et du conseil,- à partir d'octobre 2014 pour les autres professionnels utilisant des pesticides : agriculteurs et salariés agricoles, forestiers, agents des collectivités territoriales... À partir de 2015, le certificat Certiphyto devra être obligatoirement présenté pour l'achat de pesticides à usage professionnel. Tous les usages de pesticides sont concernés, qu'ils soient agricoles, forestiers ou non agricoles (parcs publics, cimetières, terrains de sport ou de loisirs, voiries et trottoirs, zones industrielles, terrains militaires, aéroports, voies ferrées...). Le certificat individuel peut être obtenu soit par équivalence avec un diplôme délivré dans les 5 années précédentes, soit par une formation adaptée à chaque activité. Juillet 2014 Partagez et diffusez ce dossier Kafunel avec Officiel-Prevention.com

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Nos plantes sont sujettes à trois grandes familles de problématiques : les maladies fongiques ou cryptogamiques, les maladies virales (telles que la mosaïque) et celles bactériennes (la nervation noire des crucifères). Cet article décrit les bons gestes pour réduire le risque d’occurrence, et les traitements préventifs et curatifs pour limiter les pertes dues aux maladies fongiques. Nous…

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Lutter contre le Botrytis, ou pourriture grise 

Le botrytis, appelé également « pourriture grise », est une maladie cryptogamique. Redouté, à juste titre, par les jardiniers, il s’agit d’un adversaire de taille, car sa propagation est fulgurante et il se révèle très tenace. Heureusement, ses symptômes sont facilement reconnaissables et permettent un diagnostic rapide.  Voyons ensemble comment identifier le botrytis et quels sont les moyens de…

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Reconnaître et agir contre les insectes nuisibles communs

Il est fort peu probable que toutes les plantes que vous vous procuriez, peu importe leur provenance, soit complètement exempte d’insectes nuisibles, mature ou à paraître. Il est toujours bon de donner une inspection visuelle de la plante avant de la ramener à la maison. De la soumettre à une quarantaine pour éviter la propagation d’un indésirable sournois et malgré tout, il est  possible que nos animaux, nous même, le vent, d’autres insectes, et énormément d’autres facteurs leurs permettent d’accéder à nos plantes presque en tout temps, malgré les bonnes mesures utilisées. 

En mode prévention pour éviter l’infestation

Dès que vous l'avez entre les mains, avant même de l’acheter, il vous est possible, et conseillé, de lui donner une inspection visuelle qui pourrait être plutôt rigoureuse.  Porter attention aux différents dégâts qu’il pourrait y avoir sur ou sous les feuilles, y’a-t-il présence de miellat ou maladies fongiques, d’insectes sur la partie aérienne. Ne vous gênez pas à la dépoter pour regarder s’il y a des oeufs ou même d’horribles cochenilles des racines.

Aux aguets 

Des feuilles portant les traces de différentes déjections animales, comme les sels de thrips montrés plus haut ou une substance brillante et collante pouvant être présente sur toutes les parties de la plante selon l’insecte.

Présents aussi sur la photo et laissé par la plupart des parasites, de minuscule points, souvent jaunâtre, laissés par leur appareil buccal à l’endroit où il sucent leur subsistance. 

Des feuilles complètement sèches et flétries, isolées, sur un plant d’apparence saine sont fort probablement le repas récent d’un indésirable.

La présence de toiles autour du feuillage, souvent près des nouvelles pousses, indique la présence possible de certains acariens

Si l’opération est facile, dépoter la plante et inspecter visuellement l’intérieur du pot et les racines pour des oeufs, larves et cochenilles.

Aleurodes

Cet insecte qui ressemble à une mouche est en fait du même ordre que les cochenilles et les pucerons. En effet, outre sa couleur qui le démarque des autres parasites volants, un des signes d’un problème d’aleurodes qu’on a souvent tendance à prendre pour de l’eau ou de la sève au départ sont ses traces de miellat. Différent du miel des abeilles et indésirable, le miellat peut aider la fumagine à s’établir et accélérer la détérioration d’un plant. Il suffit de la nettoyer à l’eau, un savon noir facilitera le nettoyage. 

Comment s’en débarrasser ?

Dans l’éventualité d’une infestation sévère, il peut être recommandé d’utiliser un savon insecticide afin de les empêcher de se disperser et de pondre sur d’autres plants.

Un arrosage juste, en laissant sécher les premiers centimètres de terreau en surface et un binage hebdomadaire auront tendance à contrôler la population en tuant les oeufs et larves qui ont besoin d’un bon taux d’humidité pour survivre.

L’utilisation des pièges collants attireront les adultes, les empêchant de s’attaquer à vos plants sains.

Cochenilles

Cet insecte horrible en apparence peut s’avérer être une véritable selon l’espèce et la plante affectée. Elle peut être très difficile à enrayer sans insecticides systémiques selon la physiologie de la plante. Mais on peut tout de même considérer la sauver avant de récupérer des boutures et la jeter dans un cas désespérant. Soyez vigilants, elles sont présentes sous plusieurs forme et couleurs et certaines espèces se propagent excessivement rapidement (tel que la farineuse montrée plus haut).

Comment s’en débarrasser ?

À l’aide d’un tampon imbibé d’alcool, pressez ou gratter légèrement l’insecte afin de le retirer.

Vaporiser un mélange de savon insecticide et alcool, l’alcool permettant de dissoudre la carapace de certaines cochenilles afin de permettre au savon insecticide de faire son travail.

Changer la terre et nettoyer les racines lorsqu’on fait face à une espèce qui possède un cycle terrestre, ce qui n’est pas le cas de la farineuse et kermès communes (La première leur faisant une structure cotonneuse et la seconde pondant sous sa carapace).

Vérifiez cycliquement, leurs oeufs peuvent prendre jusqu’à 40 jours à éclore après la pondaison et certaines espèces, dont la farineuse, sont excessivement agiles et rapides, leur permettant de s’étendre très rapidement et sournoisement.

Considérez à jeter le plant mère et en faire des boutures lorsque le combat semble être sans fin.

Pucerons

Encore de l’ordre des homoptères, reconnaissable par leur déjections de miellat, leur forme particulière de poire et les cornicules qui nous donnent l’impression qu’elles ont des antennes des deux côtés. Ils peuvent être vert, jaune, bruns et plusieurs autres couleurs. Il se répandent rapidement lorsque laissés à eux-mêmes, ou entre les mains de fourmis qui en font l’élevage, mais c’est un problème facile à régler lorsqu déceler. Peu importe l’espèce, une douche régulière, suivie d’un savon insecticide vont rapidement en venir à bout. Elles ne pondent pas d’oeufs, donc la mort de la population présente signifie souvent la fin de l’infestation. Mais restez vigilant tout de même car elles naissent avec des ailes lorsque la nourriture commence à manquer et elles se sont peut-être déjà déplacées à votre insu.

Thrips

Personnellement, c’est ceux que je trouve le plus horrible. ils sont minuscule et ont plusieurs stades, souterrains et aériens, il devient alors un peu plus difficile de se débarrasser d’eux avec un insecticide de contact.  Les premiers signes d’un problème de Thrips ressembleront à la photo tout en haut. Plus bas, on peut voir 3 stade de thrips qu’on risque de revoir sur/ sous les feuilles de nos végétaux. Ils sont aussi friands des nouvelles pousses. Mois de 5mm de longueur dans la plupart des cas. 

Comment s’en débarrasser ?

À l’aide d’un insecticide de contact comme un savon insecticide, traitement hebdomadaire, sur et sous les feuilles.

Une solution irritante utilisée en tandem avec les savon va vous aider à chasser les larves terrestres.

L’utilisation d’un autre insecte, parasitaire ou qui s’en nourrit, peut s’avérer être un moyen de lutte très efficace à condition qu’on dispose d’humidité suffisante à la maison. Anatis offre un service fiable et ont une sélection résidentielle de lutte bio.

Les pièges collants bleus, un peu plus rare, sont particulièrement attirants pour la femelle du Thrips, coupant ainsi le cycle de reproduction de l’insecte.

Sciaride

Cette mouche pourrait être considérée très peu néfaste si nos plants sont exempts de maladies virales, cryptogamiques ou bactériennes. Même sa larve, qui se nourrit principalement de matière organique morte (Vieilles racines moisies ) pourrait être considéré bénéfique pour l’aération du terreau. Elle est d’une tailles inférieur à 5mm, possède une paire d’aile et pond ses oeufs dans les pots qu’on gardera le plus humide.

Comment s’en débarrasser ?

Espacer légèrement les arrosages afin de laisser sécher les premiers centimètre de terreau, tuant les larves qui ont besoin d’un haux taux d’humidité pour vivre.

L’utilisation de pièges collants jaunes vont capturer les adultes, les empêchant de pondre plus d’oeufs.

Une solution irritante peut être utilisée pour se débarrasser des larves présentes dans le terreau et éliminer les oeufs.

Un herbicide de contact peut être utilisé dans un cas majeur.

Se procurer des insectes afin de faire la lutte biologique si on possède une humidité ambiante assez élevée à la maison, ou une mini-serre.

Bonne chance avec la protection de vos bébés, bonne culture.

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Combattre le Mildiou / 7 conseils pour éviter le mildiou de la tomate

#mildiou #jardinage #astuces jardinage Combattre le Mildiou / 7 conseils pour éviter le mildiou de la tomate

combattre le Mildiou Mieux vaut prévenir que guérir !

  C’est l’une des maladies les plus courantes du potager et l’ennemi numéro 1 des jardiniers amateurs et professionnels.

  Les symptômes du mildiou

Le mildiou est une maladie cryptogamique, cela veut dire qu’elle est causée par des champignons qui appartiennent à des genres différents (on peut citer Peronospora, Plasmopara, Bremia,…

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Les maladies cryptogamiques

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[zehub]

L’Inra présente ses vignes résistantes - Journal de l'environnement

Une quarantaine de variétés de vignes censées résister aux maladies cryptogamiques devraient être prochainement inscrites au catalogue. Elles seront encore testées sur le terrain avant d’envisager une arrivée dans les vignobles français.

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L'amandier de Chine

Cultivez des amandiers de Chine

présentation

L'amandier de Chine est un arbuste qui n'a pas fini de vous émerveiller lors de son éclatante floraison à la saison printanière. On l'appelle également Amandier en fleurs ou bien encore Prunus triloba qui est son nom scientifique. Il fait partie de la famille des Rosacées. Sa culture est facile ainsi que son entretien. Son besoin en eau est moyen. Le Prunus triloba est très rustique puisqu'il peut supporter des températures de -10/-15°. A maturité il a une hauteur de 2 à 5 mètres pour une largeur de 2 à 3 mètres. Le ton de ses fleurs est rose. L'amandier de Chine peut être utilisé en bordure, en massif, en haie, en isolé ou bien encore en bac ou en potée. Étant donné sa petite taille, il est très bien adapté pour les petits jardins.

culture

Choisissez-lui un emplacement ensoleillé sur un sol riche et frais. A noter qu'il tolère les sols calcaires. Sa plantation doit s'effectuer soit à la saison printanière ou bien à la saison automnale. Dans les deux cas les jeunes sujets d'amandiers de Chine profitent des pluies de saison. Pour sa plantation, évitez impérativement les périodes de gel ou de grosses chaleurs. Si vous cultivez l'amandier de chine en bac (une soixantaine de centimètres de coté minimum), utilisez un terreau riche et bien drainant. Pensez à étaler une couche de billes d'argile au fond de votre contenant afin de faciliter le drainage.

entretien

Pendant les deux premières années suivant sa plantation, je vous conseille d'arroser régulièrement l'amandier de Chine pendant les périodes de grosses chaleurs. En bac, évitez impérativement le dessèchement du substrat en effectuant des apports d'eaux réguliers sans inonder. En pleine terre, si votre sol est de très bonne qualité, n'arrosez pas trop afin de faciliter un meilleur enracinement. En ce qui concerne une haie, je vous conseille de pailler chaque sujet afin d'éviter un arrosage trop fréquent. Je vous conseille de tailler l'amandier pendant les premières années afin de lui donner une très belle forme harmonieuse. Vous devez effectuer cette opération juste après la floraison comme vous le faites pour le forsythia et le lilas. Alors comment procéder ? Pour une forme en touffe, raccourcissez chaque rameau de moitié juste au dessus d'un gros bourgeon qui doit être bien apparent. Ensuite pour rajeunie l'arbuste, taillez à la base les rameaux les plus anciens. Et pour une forme conduite sur tronc, taillez les jeunes tiges à deux yeux. Par contre si vous constatez que votre amandier de Chine est naturellement bien ramifié, la taille ne sera pas nécessaire. Dans ce cas, contentez-vous de supprimer le bois mort et les les branches qui s'entrecroisent.

parasites & maladies

L'amandier de Chine est sensible aux pucerons si votre sol est trop sec. Effectuez des apports d'eau plus réguliers. Attention, il est impératif de cultiver l'amandier de Chine dans de bonnes conditions si vous ne voulez pas qu'il soit contaminé par d'éventuelles maladies cryptogamiques. Afin d"éviter cela, je vous conseille de pulvériser pendant la saison hivernale une solution à base de consoude ou de prèle.

multiplication

Dans le courant du mois de juillet vous pouvez effectuer des boutures. Pour cela, prélevez des tronçons de jeunes tiges d'une dizaine de centimètres de longueur. Trempez chaque bouture dans de l'hormone de bouturage. Mais attention, la multiplication de l'amandier de Chine par bouturage est très difficile à réaliser, car il faut impérativement maintenir les boutures avec une hygrométrie très élevée et à une température constante (sous serre par exemple). Si vous êtes tenace et persévérant, vous y arriverez peut être.

association

L'amandier de Chine peut s'associer avec le corête du Japon, le lilas et le Calycanthus qui prendra le relais de la saison printanière à la sa saison estivale. L'amandier de Chine peut s'associer avec le corête du Japon, le lilas et le Calycanthus qui prendra le relais de la saison printanière à la sa saison estivale. https://spotjardin.fr/2022/03/04/la-corete-du-japon/ https://spotjardin.fr/2022/03/19/le-lilas/ https://spotjardin.fr/2021/07/16/le-calycanthus/ Abonnement au site Inscription sur le site : Vous devez vous inscrire sur le site pour recevoir une alerte par mail à chaque nouvel article mis en ligne. Abonnement à la lettre mensuelle D’autre part, vous pouvez également vous abonner à la lettre mensuelle du site. Si vous avez aimé cet article n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en utilisant les boutons ci-dessous. Read the full article

#amandierdeChine #amandierenfleurs #Prunustriloba

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La culture du safran

Le crocus à safran

présentation

Étant donné le prix élevé de cette épice, pourquoi ne pas essayer de la cultiver vous-même ? Pour cela il faut vous procurer un tout petit bulbe de crocus à safran. Mais pas n'importe lequel. Il s'agit du crocus Sativus. Cette petite bulbeuse apprécie beaucoup les saisons estivales chaudes et les saisons hivernales froides.

culture

Le crocus à safran ne se sème pas. Il se cultive à partir d'un bulbe appelé corme. La culture du bulbe à safran n'est pas plus compliqué que de cultiver des tulipes. Alors, procurez-vous ces bulbes à safran appelés crocus sativus que vous devez trouver du mois de juin jusqu'au début du mois d'août dans la plupart des jardineries. Essayez dans la mesure du possible de choisir des bulbes d'un calibre de 8 minimum afin d'obtenir une floraison dès la saison automnale suivante. Préparez l'emplacement avec votre grelinette. Ce dernier doit être ensoleillé, avec un sol plutôt léger et surtout bien drainé. Plantez vos bulbes (pointes vers le haut), dans des trous de 12/15 centimètres de profondeur et espacés d'une dizaine de centimètres. Chaque rangée doit être espacée d'une vingtaine de centimètres. N'arrosez surtout pas car les bulbes sont à cet époque-la en dormance jusqu'à la saison automnale.

entretien

Arrosez le crocus à safran uniquement au mois de septembre si vous avez une sècheresse importante. Désherbez régulièrement votre culture afin d'obtenir une belle production. Tous les 3 ou 4 ans, les bulbes doivent être déterrés pour être replantés sur une autre parcelle car la culture du safran épuise le sol. Changer les bulbes d'emplacement est aussi une très bonne chose en prévention des parasites et des maladies.

parasites & maladies

Attention aux campagnols qui sont friands des bulbes. Détruisez au fur et à mesure les galeries. Si toute fois votre culture de safran est victime d'une maladie cryptogamique comme par exemple la fusariose, arrachez tous vos bulbes. Brulez impérativement tous ceux qui sont malades. Les autres, trempez-les dans du purin de prèle dilué à 50% et plantez-les sur un autre emplacement.

multiplication

La multiplication du bulbe à safran se fait uniquement par division. Pour cela, déterrez les bulbes dans le courant du mois de juin à l'aide de votre fourche-bêche. Effectuez cette opération très délicatement. Séparez les tous petits bulbes (bulbilles) du pied mère et jetez ce dernier. Conservez uniquement les plus gros spécimens de bulbilles. Supprimez leurs tuniques, lavez-les très soigneusement et faites-les sécher. Vous pouvez les planter immédiatement sur une autre parcelle ou bien encore les stocker au sec jusqu'à une prochaine plantation.

RÉCOLTE

Il s'agit de l’opération la plus délicate à effectuer. La floraison du crocus à safran commence au début du mois d'octobre et a une durée assez courte. (deux à quatre semaines environ). Il faut savoir que chaque fleur a une durée de vie de 48 heures maximum. Je vous conseille donc d'effectuer la cueillette des fleurs impérativement tous les jours de bonne heure. De cette manière, les nouvelles fleurs sont cueillies sans attendre. Pour cela, laissez la fleur en place. Ôtez juste les 3 filaments rouges en vous aidant d'une pince à épiler. TRÈS IMPORTANT Après la floraison, ne rabattez surtout pas la plante. La présence du feuillage est nécessaire pour que le bulbe se régénère et produise des bulbilles. Tous les jours, après votre cueillette, faites sécher les pistils au four porte ouverte entre 20 et 30 minutes. Pour savoir si le séchage est réussi, il faut que les pistils soient cassants, très légers et de couleur rouge sang. Stockez le safran dans un local sec et à l'abri de la lumière. Utilisez un bocal hermétique. Le safran conserve ses qualités gustatives pendant deux ans voire parfois un peu plus. Après le stockage, je vous conseille d’attendre un mois avant de commencer à l'utiliser afin que le safran développe bien tout son arôme. Et pour terminer, je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube Tom le Jardinier https://youtu.be/axWT1_OAZLA Abonnement au site Inscription sur le site : Vous devez vous inscrire sur le site pour recevoir une alerte par mail à chaque nouvel article mis en ligne. Abonnement à la lettre mensuelle D’autre part, vous pouvez également vous abonner à la lettre mensuelle du site. Si vous avez aimé cet article n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en utilisant les boutons ci-dessous. Read the full article

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Que faire au jardin du lundi 6 au dimanche 12 novembre 2023

Jardin d'agrément Vous y trouverez tous les renseignements nécessaires, et si besoin n’hésitez pas à poser vos questions en commentaire afin d’avoir des précisions supplémentaires. Jour fruits

Dès que les feuilles du figuier sont tombées, effectuez des boutures Jour fruits Lune à l’apogée Évitez de jardiner avant 17 heures Au verger C'est le moment de commencer à planter les arbres fruitiers dans les trou que vous avez dû préparer. Une fois le feuillage du figuier tombé, effectuez des boutures de ce dernier. Arrachez les rejets des framboisiers et plantez-les sur un autre emplacement. Quand toutes les feuilles de vos arbres fruitiers sont tombées, effectuez un traitement avec du pur jus de consoude. Supprimez tous les fruits momifiés et brulez-les. Effectuez ensuite une pulvérisation de purin de prèle en prévention des maladies cryptogamiques comme par exemple la moniliose. Lundi 6 novembre Jour fruits

Supprimez les rejets des framboisiers et plantez-les ailleurs Au verger C'est le moment de commencer à planter les arbres fruitiers dans les trou que vous avez dû préparer. Une fois le feuillage du figuier tombé, effectuez des boutures de ce dernier. Arrachez les rejets des framboisiers et plantez-les sur un autre emplacement. Quand toutes les feuilles de vos arbres fruitiers sont tombées, effectuez un traitement avec du pur jus de consoude. Supprimez tous les fruits momifiés et brulez-les. Effectuez ensuite une pulvérisation de purin de prèle en prévention des maladies cryptogamiques comme par exemple la moniliose. mardi 7 novembre Jour fruits / racines

Quand tout le feuillage de vos arbres fruitiers sont tombées, pulvérisez du pur jus de consoude Au verger avant 18 heures en jour fruits C'est le moment de commencer à planter les arbres fruitiers dans les trou que vous avez dû préparer. Une fois le feuillage du figuier tombé, effectuez des boutures de ce dernier. Arrachez les rejets des framboisiers et plantez-les sur un autre emplacement. Quand toutes les feuilles de vos arbres fruitiers sont tombées, effectuez un traitement avec du pur jus de consoude. Supprimez tous les fruits momifiés et brulez-les. Effectuez ensuite une pulvérisation de purin de prèle en prévention des maladies cryptogamiques comme par exemple la moniliose. Au jardin potager à partir de 18 heures passage en jours racines Si vous habitez une région douce, vous pouvez planter de l'oignon, de l’échalote et de l'ail sur une parcelle qui ne soit pas trop riche en azote et surtout il ne faut pas que vous ayez cultivé dessus des alliacées depuis 4 ans minimum. Récoltez au fur et à mesure les légumes racines tels que le topinambour, le crosne, le scorsonère, le salsifis, le panais, le poireau et le raifort. Si vous voulez continuer à récolter vos légumes racines pendant toute la saison hivernale, je vous conseille de les pailler afin de les protéger du gel. Désherbez et éclaircissez vos semis de carottes. Si vous avez un sol lourd et compact, ameublissez-le en effectuant des passage avec votre grelinette. Effectuez cette opération à grosses mottes que le gel fera éclater. mercredi 8 novembre Jour racines

Dans les régions douces, plantez de l'échalote Au jardin potager Si vous habitez une région douce, vous pouvez planter de l'oignon, de l’échalote et de l'ail sur une parcelle qui ne soit pas trop riche en azote et surtout il ne faut pas que vous ayez cultivé dessus des alliacées depuis 4 ans minimum. Récoltez au fur et à mesure les légumes racines tels que le topinambour, le crosne, le scorsonère, le salsifis, le panais, le poireau et le raifort. Si vous voulez continuer à récolter vos légumes racines pendant toute la saison hivernale, je vous conseille de les pailler afin de les protéger du gel. Désherbez et éclaircissez vos semis de carottes. Si vous avez un sol lourd et compact, ameublissez-le en effectuant des passage avec votre grelinette. Effectuez cette opération à grosses mottes que le gel fera éclater. jeudi 9 novembre Jour racines

Si vous avez un sol lourd, décompactez-le avec votre grelinette Au jardin potager Si vous habitez une région douce, vous pouvez planter de l'oignon, de l’échalote et de l'ail sur une parcelle qui ne soit pas trop riche en azote et surtout il ne faut pas que vous ayez cultivé dessus des alliacées depuis 4 ans minimum. Récoltez au fur et à mesure les légumes racines tels que le topinambour, le crosne, le scorsonère, le salsifis, le panais, le poireau et le raifort. Si vous voulez continuer à récolter vos légumes racines pendant toute la saison hivernale, je vous conseille de les pailler afin de les protéger du gel. Désherbez et éclaircissez vos semis de carottes. Si vous avez un sol lourd et compact, ameublissez-le en effectuant des passage avec votre grelinette. Effectuez cette opération à grosses mottes que le gel fera éclater. vendredi 10 novembre Jour racines

Éclaircissez vos semis de carottes Nœud lunaire Évitez de jardiner avant 14 heures. Au jardin potager Si vous habitez une région douce, vous pouvez planter de l'oignon, de l’échalote et de l'ail sur une parcelle qui ne soit pas trop riche en azote et surtout il ne faut pas que vous ayez cultivé dessus des alliacées depuis 4 ans minimum. Récoltez au fur et à mesure les légumes racines tels que le topinambour, le crosne, le scorsonère, le salsifis, le panais, le poireau et le raifort. Si vous voulez continuer à récolter vos légumes racines pendant toute la saison hivernale, je vous conseille de les pailler afin de les protéger du gel. Désherbez et éclaircissez vos semis de carottes. Si vous avez un sol lourd et compact, ameublissez-le en effectuant des passage avec votre grelinette. Effectuez cette opération à grosses mottes que le gel fera éclater. samedi 11 NOVEMBRE Jour racines / fleurs

Plantez des rosiers Au potager avant 11 heures en jour racines Si vous habitez une région douce, vous pouvez planter de l'oignon, de l’échalote et de l'ail sur une parcelle qui ne soit pas trop riche en azote et surtout il ne faut pas que vous ayez cultivé dessus des alliacées depuis 4 ans minimum. Récoltez au fur et à mesure les légumes racines tels que le topinambour, le crosne, le scorsonère, le salsifis, le panais, le poireau et le raifort. Si vous voulez continuer à récolter vos légumes racines pendant toute la saison hivernale, je vous conseille de les pailler afin de les protéger du gel. Désherbez et éclaircissez vos semis de carottes. Si vous avez un sol lourd et compact, ameublissez-le en effectuant des passage avec votre grelinette. Effectuez cette opération à grosses mottes que le gel fera éclater. Au jardin d'agrément à partir de 11 heures passage en jour fleurs Effectuez des plantations de rosiers. Butez les jeunes rosiers afin de protéger le point de greffe. C'est le moment de tailler les rosiers arbustifs. Plantez de la pivoine, du chrysanthème et de l'hémérocalle. Si vous n'avez pas fini de planter les bulbes à floraison printanière, faites-le. Profitez en pour nettoyer vos massifs. Plantez des plantes grimpantes (clématite en lui prévoyant un support et en enterrant la base des tiges et à positionner la motte à l'horizontale), de la bignone et de la glycine. Plantez également des arbustes caduques tels le seringat et le weigelia. dimanche 12 novembre Je rappelle que les jours prévus par le calendrier lunaire seront pour que vous ayez une idée des périodes de plantation ou de semis car vous devrez faire face aux variations climatiques (pluie, neige, Etc..). Ceci pour vous dire que vous serez obligé parfois de déroger au calendrier lunaire pour cause de mauvais temps.

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Le cyprès

Un cyprès cultivé en isolé

présentation

Le cyprès est un arbre qui se développe verticalement. Vous pouvez l'utiliser en haie, en bordure d'une allée, par groupe de 2 ou 3 sujets ou bien encore en isolé. Il s'appelle également Cyprès commun ou bien Cupressus qui est son nom scientifique. Il fait partie de la famille des Cupressacées et compte 20 espèces environ. Sa culture est facile et son entretient est modéré. Son besoin en eau est faible. Il s'agit d'un arbre très rustique puisqu'il peut supporter des températures hivernales (suivant l'espèce cultivée) pouvant atteindre -15/-20°. Sa hauteur peut atteindre 4 à 12 mètres pour les plus petits sujets et de 15 à 45 mètres pour les plus grands. Le choix est assez large (suivant l'usage que vous souhaitez en faire). Renseignez-vous auprès de votre jardinerie ou de votre pépinière habituelle. Attention, le pollen peut être allergisant pour certaines personnes

culture

Étant donné sa bonne rusticité, le cyprès peut être cultivé dans beaucoup de régions françaises. Mais il préfère vivre plutôt dans les région méridionale pour profiter de la chaleur. A noter que si vous habitez une région fraiche et humide (climat océanique), préférez le cyprès de Lambert. Choisissez-lui un emplacement de préférence ensoleillé sur un sol calcaire, riche, frais et profond. Il peut s'adapter si votre sol est pauvre mais il se développera moins rapidement. La plupart du temps, il est vendu en conteneur. La période idéale pour le planter est le début de la saison automnale (après les grosses chaleurs de la saison estivale). Mais vous pouvez également le planter à la saison printanière hors périodes de gel et de grosses chaleurs. Incorporez du compost à la terre extraite que vous devez utiliser pour le rebouchage du trou. Prévoyez un tuteur très solide (ce sera fonction de sa taille adulte). Tassez bien la terre au pied de l'arbre et arrosez-le copieusement. En ce qui concerne une haie, je vous conseille d'espacer chaque sujet de 2 mètres minimum. Si vous avez décidé de le cultiver par groupe de deux ou trois ou bien en isolé, il faut prévoir 4 mètres par rapport aux autres cultures (arbres, arbustes, plantes à fleurs.. Etc..)

entretien

Le cyprès ne vous demande pas un entretien particulier, si ce n'est une taille de temps en temps pendant les premières années afin de lui donner la forme que vous souhaitez. Mais cette dernière n'est pas obligatoire. Pendant les premières saison estivales, arrosez-le afin d'assurer un bon enracinement. Attention, si vous avez un sol lourd et argileux, les arrosages doivent être moins nombreux afin d'éviter la pourriture du système racinaire. N'arrosez jamais le feuillage car cela risque de vous amener certaines maladies cryptogamiques. Je vous conseille de le pailler, afin de lui garder un peu de fraicheur à son pied, surtout pendant les périodes chaudes de la saison estivale. En plus, cela limite le développement des végétaux sauvages qui se développent spontanément et les apports d'eau seront moins nombreux. Pendant les 2 ou 3 premières années, vous pouvez faire un apport de compost à la saison printanière. En ce qui concerne sa taille, elle n'est pas obligatoire comme déjà précisé ci-dessus. Toutefois, les sujets cultivés en haie ou en isolé peuvent être taillés par soucis d'esthétique. Mais là aussi, cette opération n'est pas obligatoire si vous préférez laisser faire la nature. Par la suite, laissez-le vivre sa vie. Les soins ne sont plus nécessaires.

parasites & maladies

En règle générale, le cyprès est très résistant au parasites et aux maladies. Toutefois, il peut être attaqué par le chancre cortical du cyprès, qui est capable de décimer toute une haie. Malheureusement il n'existe pas de traitement pour enrayer cette maladie. Si vous vous apercevez très tôt que cette dernière fait son apparition, supprimez les rameaux atteints (ils brunissent et meurent) et brulez-les impérativement. Le cyprès peut également être colonisé par les pucerons et les cochenilles.

multiplication

La méthode où vous avez le plus de chance de multiplier le cyprès est le semis. Mais attention, s'il ne s'agit pas d'une espèce type cela peut être aléatoire pour obtenir des sujets identiques à l'original. Tout d'abord, faites tremper les graines pendant 48 heures dans de l'eau froide. Effectuez cette opération à la saison printanière, dans des caissettes que vous devez installer sous châssis froid. Maintenez le substrat légèrement humide jusqu'à la germination. Quand les plantules atteignent 5 à 10 centimètres de hauteur minimum, repiquez-les individuellement dans des godets remplis d'un mélange de terreau et de sable. Patientez jusqu'au début de la saison automnale pour mettre en place directement en pleine terre vos jeunes cyprès. Vous pouvez également multiplier le cyprès par bouturage à la fin de la fin de la saison estivale (août/septembre). Pour cela, prélevez des extrémités de tiges semi-ligneuses que vous devez piquer dans des caissettes remplies d'un mélange de terreau et de sable. Installez-les sous châssis froid en maintenant le substrat légèrement humide jusqu'à un bon enracinement. A la saison printanière de l'année suivante, repiquez vos boutures individuellement dans des godets remplis du même mélange que ci-dessus. Patientez jusqu'à la saison automnale pour mettre en place tout ce petit monde directement en pleine terre. A noter que cette méthode de multiplication a un taux de réussite inférieur au semis. Et pour terminer, vous pouvez aussi multiplier cet arbre par greffe mais cette opération est réservé aux professionnels.

association

En isolé, le cyprès peut s'associer avec de l'agapanthe, du romarin et de la lavande. En isolé, le cyprès peut s'associer avec de l'agapanthe, du romarin et de la lavande. https://spotjardin.fr/2019/02/26/lagapanthe/ https://spotjardin.fr/2022/04/19/la-culture-du-romarin/ https://spotjardin.fr/2022/04/16/la-lavande/ Et pour terminer, je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube HerbaGaïa https://youtu.be/_7HE88Y0GWk Abonnement au site Inscription sur le site : Vous devez vous inscrire sur le site pour recevoir une alerte par mail à chaque nouvel article mis en ligne. Abonnement à la lettre mensuelle D’autre part, vous pouvez également vous abonner à la lettre mensuelle du site. Si vous avez aimé cet article n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en utilisant les boutons ci-dessous. Read the full article

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Que faire au jardin du lundi 3 au dimanche 9 juillet 2023

Un pied de tomate avec ses fruits Jour fruits

Cueillez vos framboises Au verger Récoltez les premières framboises et continuez de cueillir des cerises si vous en avez encore. Continuez également à cueillir les fraises. Au jardin potager Si vous habitez dans une région douce, vous pouvez encore semer des haricots grains. Supprimez les gourmands des tomates et pincez les concombres, les pastèques, les courges, les aubergines et les piments. A noter: si vous avez suffisamment espacé vos pieds de tomates (1m50 minimum), vous pouvez vous passer de la suppression des gourmands. Il faut savoir que le fait d'effectuer cette opération, cela blesse la plante et favorise donc l'entrée des maladies. Dans ce cas, vous aurez une production supérieure (30% en plus environ). Les tomates dans ce cas ne seront pas énormément plus petite Lundi 3 juillet Jour fruits / racines

Lune au périgée Évitez de jardiner ce jour après 17h25 Lune au périgée Évitez de jardiner après 17h25 Pulvérisez de la prêle au sol en prévention des maladies cryptogamiques. Au verger Avant 15h50 en jour fruits Récoltez les premières framboises et continuez de cueillir des cerises si vous en avez encore. Continuez également à cueillir les fraises. Au jardin potager Avant 15h50 en jour fruits Si vous habitez dans une région douce, vous pouvez encore semer des haricots grains. Supprimez les gourmands des tomates et pincez les concombres, les pastèques, les courges, les aubergines et les piments. A noter: si vous avez suffisamment espacé vos pieds de tomates (1m50 minimum), vous pouvez vous passer de la suppression des gourmands. Il faut savoir que le fait d'effectuer cette opération, cela blesse la plante et favorise donc l'entrée des maladies. Dans ce cas, vous aurez une production supérieure (30% en plus environ). Les tomates dans ce cas ne seront pas énormément plus petite Au jardin potager A partir de 15h50 passage en jour racines Vous pouvez encore semer des navets afin d'avoir une provision pour la saison hivernale. Continuez à effectuer des semis de radis et de carottes. Repiquez les endives. Commencez à récolter vos pommes de terre au fur et à mesure de vos besoins. Vous pouvez également commencer à récolter de l'oignon, de l'échalote et de l'ail. Au jardin d'agrément A partir de 15h50 passage en jour racines Divisez les bulbes à fleurs si le feuillage est bien desséché. mardi 4 juillet Jour racines

Récoltez de l'échalote pour assaisonner vos salades Au jardin potager Vous pouvez encore semer des navets afin d'avoir une provision pour la saison hivernale. Continuez à effectuer des semis de radis et de carottes. Repiquez les endives. Commencez à récolter vos pommes de terre au fur et à mesure de vos besoins. Vous pouvez également commencer à récolter de l'oignon, de l'échalote et de l'ail. Au jardin d'agrément Divisez les bulbes à fleurs si le feuillage est bien desséché. mercredi 5 juillet Jour racines / fleurs

Repiquez des endives Au jardin potager Avant 11h20 en jour racines Vous pouvez encore semer des navets afin d'avoir une provision pour la saison hivernale. Continuez à effectuer des semis de radis et de carottes. Repiquez les endives. Commencez à récolter vos pommes de terre au fur et à mesure de vos besoins. Vous pouvez également commencer à récolter de l'oignon, de l'échalote et de l'ail. Au jardin d'agrément Avant 11h20 en jour racines Divisez les bulbes à fleurs si le feuillage est desséché. Au jardin potager A partir de 11h20 passage en jour fleurs Vous pouvez récolter les plantes aromatiques en fleurs tels le thym, la sauge, la sarriette et l'origan. Si vous possédez un tilleul, effectuez sa cueillette afin de vous constituer une provision pour vos tisanes. Au jardin d'agrément A partir de 11h20 passage en jour fleurs Semez du lupin en pleine terre. Effectuez également des semis en pépinière d'agastache, de lin, d'ancolie, d’œillets, de pavots, de giroflées vivaces, de pâquerettes et de pensées. Bouturez de l'amélanchier, de l'hortensia grimpant, du forsythia et du lilas en prenant bien soin de choisir des tiges n'ayant pas fleuri cette année. jeudi 6 juillet Jour fleurs

Récoltez de l'origan Au jardin potager Vous pouvez récolter les plantes aromatiques en fleurs tels le thym, la sauge, la sarriette et l'origan. Si vous possédez un tilleul, effectuez sa cueillette afin de vous constituer une provision pour vos tisanes. Au jardin d'agrément Semez du lupin en pleine terre. Effectuez également des semis en pépinière d'agastache, de lin, d'ancolie, d’œillets, de pavots, de giroflées vivaces, de pâquerettes et de pensées. Bouturez de l'amélanchier, de l'hortensia grimpant, du forsythia et du lilas en prenant bien soin de choisir des tiges n'ayant pas fleuri cette année. vendredi 7 juillet Jour fleurs / feuilles

Un tilleul cultivé en isolé Au jardin potager Avant 16h00 en jour fleurs Vous pouvez récolter les plantes aromatiques en fleurs tels le thym, la sauge, la sarriette et l'origan. Si vous posséder un tilleul, effectuez la cueillette afin de vous constituer une provision pour vos tisanes. Au jardin d'agrément Avant 16h00 en jour fleurs Semez du lupin en pleine terre. Effectuez également des semis en pépinière d'agastache, de lin, d'ancolie, d’œillets, de pavots, de giroflées vivaces, de pâquerettes et de pensées. Bouturez de l'amélanchier, de l'hortensia grimpant, du forsythia et du lilas en prenant bien soin de choisir des tiges n'ayant pas fleuri cette année. Au jardin potager A partir de 16h00 passage en jour feuilles Semez du chou de Chine (pour récolte automnale), de l'épinard et de l'arroche. Effectuez un semis d’engrais vert (moutarde, luzerne.... ). samedi 8 JUILLET Jour feuilles

Culture de moutarde Au jardin potager Semez du chou de Chine (pour récolte automnale), de l'épinard et de l'arroche. Effectuez un semis d’engrais vert (moutarde, luzerne.... ). dimanche 9 juillet Je rappelle que les jours prévus par le calendrier lunaire seront pour que vous ayez une idée des périodes de plantation ou de semis car vous devrez faire face aux variations climatiques (pluie, neige, Etc..). Ceci pour vous dire que vous serez obligé parfois de déroger au calendrier lunaire pour cause de mauvais temps.

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Que faire au jardin du lundi 5 au dimanche 11 juin 2023

Cultivez des fleurs dans votre jardin Jour fruits

Effectuez un éclaircissement du poirier Au verger Commencez à éclaircir les poiriers et les pommiers en laissant un seul fruit par groupe de fruits en ne conservant que les plus beaux à chaque fois. Au jardin potager Supprimez les gourmands des tomates (tige apparaissant à l'aisselle des différentes branches). Vous pouvez repiquer les plus vigoureux avec une bonne chance d'obtenir d'autres pieds de tomates qui donnent également des fruits. Déposez le reliquat des gourmands sur les têtes et les feuilles les plus basses de vos choux afin d'éloigner la teigne. Taillez les courges, les concombres et les melons afin de vous permettre de hâter la production. Ces derniers doivent être paillés sur une bonne épaisseur et arrosés avec du purin d'orties ou bien du purin de consoude. Semez des haricots. Au jardin d'agrément Effectuez des plantations d'arbustes à fructifications décoratives tels le fusain, le pyracantha, l'arbuste aux bombons, l'arbousier, le cotonéaster, l'argousier. Afin de leurs assurer une reprise dans de bonnes conditions, arrosez-les régulièrement pendant les grosses chaleurs de la saison estivale et pendant la saison automnale s'il fait un temps plutôt sec. Lundi 5 juin Jour fruits

Culture de courges Au verger Commencez à éclaircir les poiriers et les pommiers en laissant un seul fruit par groupe de fruits en ne conservant que les plus beaux à chaque fois. Au jardin potager Supprimez les gourmands des tomates (tige apparaissant à l'aisselle des différentes branches). Vous pouvez repiquer les plus vigoureux avec une bonne chance d'obtenir d'autres pieds de tomates qui donnent également des fruits. Déposez le reliquat des gourmands sur les têtes et les feuilles les plus basses de vos choux afin d'éloigner la teigne. Taillez les courges, les concombres et les melons afin de vous permettre de hâter la production. Ces derniers doivent être paillés sur une bonne épaisseur et arrosés avec du purin d'orties ou bien du purin de consoude. Semez des haricots. Au jardin d'agrément Effectuez des plantations d'arbustes à fructifications décoratives tels le fusain, le pyracantha, l'arbuste aux bombons, l'arbousier, le cotonéaster, l'argousier. Afin de leurs assurer une reprise dans de bonnes conditions, arrosez-les régulièrement pendant les grosses chaleurs de la saison estivale et pendant la saison automnale s'il fait un temps plutôt sec. mardi 6 juin Jour racines

Cultivez des carottes Lune au périgée Pulvériser de la prèle au sol en prévention des maladies cryptogamiques. Au jardin potager Effectuez un semis de navets, de carottes, de rutabaga, de radis, de panais et de betteraves. mercredi 7 juin Jour racine

Semez de la betterave rouge Au jardin potager Effectuez un semis de navets, de carottes, de rutabaga, de radis, de panais et de betteraves. jeudi 8 juin Jour fleurs

Floraison du myosotis Au jardin d'agrément Semez en pépinière des fleurs qu'elles soient vivaces, annuelles ou bien encore bisannuelles tels l’œillet de poète, la giroflée vivace, la campanule, le myosotis, le pavot, l’œillet d'Inde, la rose trémière, le phlox, le cosmos, le mimulus, la scabieuse et le muflier. vendredi 9 juin Jour fleurs

Cultivez du phlox Au jardin d'agrément Semez en pépinière des fleurs qu'elles soient vivaces, annuelles ou bien encore bisannuelles tels l’œillet de poète, la giroflée vivace, la campanule, le myosotis, le pavot, l’œillet d'Inde, la rose trémière, le phlox, le cosmos, le mimulus, la scabieuse et le muflier. samedi 10 juin Jour fleurs / feuilles

Cultivez du persil qui est excellent pour la santé Au jardin d'agrément Avant 10h00 en jour fleurs Semez en pépinière des fleurs qu'elles soient vivaces, annuelles ou bien encore bisannuelles tels l’œillet de poète, la giroflée vivace, la campanule, le myosotis, le pavot, l’œillet d'Inde, la rose trémière, le phlox, le cosmos, le mimulus, la scabieuse et le muflier. Au jardin potager A partir de 10h00 passage en jour feuilles Vous pouvez semez de la salade (scarole, frisée, batavias, roquette.. Etc..). Semez également du pourpier, du persil, du cresson alénois, du cerfeuil, du fenouil, de la cote de poirée, du chou de Bruxelles (en pépinière), du chou de Milan (également en pépinière). dimanche 11 juin Je rappelle que les jours prévus par le calendrier lunaire seront pour que vous ayez une idée des périodes de plantation ou de semis car vous devrez faire face aux variations climatiques (pluie, neige, Etc..). Ceci pour vous dire que vous serez obligé parfois de déroger au calendrier lunaire pour cause de mauvais temps.

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