Tumgik
#moi ce sera le début de ma vie d'adulte
beatlesonline-blog · 1 year
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J'ai envoyé ma candidature.
Ce que mon prof aura vu: que je l'ai envoyée à 00h30
Ce que mon prof n'a pas vu : j'ai rédigé le mail avec "Some People" d'Ocean Drive à fond dans mon casque parce que je suis dans une sorte de phase mi nostalgie- mi plaisir coupable des musiques que funradio passait en boucle durant l'été 2009...
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adrienmeunier · 4 years
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Automne
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Chaque jour ressemble à celui de la veille. Arrivé l'heure du couché, j'espère inconsciemment que le lendemain sera excitant, que je serai parcouru par un frisson électrique aussi puissant que la mort, mais non, la terre tourne toujours sur elle-même et le soleil reproduit sa danse et les jours n'en finissent jamais d'être identiques.
Enfant, je cultivais la folle idée que mon destin serait différent. Je me voyais plus beau, plus riche et plus intelligent que tous ces adultes qui m'entouraient. Cette pensée, en phase avec l'époque publicitaire naissante, m'a conduit à l'âge adulte à être un client régulier des asiles psychiatriques. « Sous les pavés, la plage. » Pour moi, cela à plutôt été : « sous la plage, les pavés. »
J'ai croisé un homme dans la rue qui portait sa grosse tête comme un trophée. Il avait l'air triste dans la lumière d'automne. Il était congestionné et alors que j'arrivais à son niveau, il a regardé en l'air et a fixé un point dans le ciel avec des yeux navrés. J'ai également levé les yeux et je ne vis qu'un nuage sombre qui infusait dans une lumière de pâle soleil et de demie lune. J'ai repris ma route et me suis demandé ce qui pouvait pousser un homme de soixante ans à scruter le vide qui surplombe nos êtres. En fait, les hommes regardent encore le ciel car c'est la frontière qui nous sépare de l'infini qui sera notre ultime far-west. Régulièrement, poussés par l'angoisse de l'inconnu, des hommes fatigués et à tête de trophée s'arrêtent et méditent un instant sur le mystère de l'univers.
Ce mystère m'habite depuis toujours. Je suis fasciné par une réalité : nous sommes entourés par des espaces sans fin qu'entourent d'autres espaces sans fin. Quand une heure passée au travail me semble une éternité, il m'arrive de penser qu'une heure, une journée, une semaine, une décade ou une vie ne sont que des micros pulsations à l'échelle du temps et de l'espace infini. Et pourtant, ces poussières de temps que nous vivons sont souvent longues, cruelles et parfois physiquement insupportables.
La meilleure métaphore du temps long est la poésie. Un vers de Verlaine et le temps est suspendu. Certaines images poétiques sont aussi fortes que le mystère de l'infini et dans le monde brutal et rapide qui nous entoure et prospère, cela est devenu rare -pour ne pas dire que cela a disparu complètement. Les âmes de poète du 21ème siècle errent, vagabondes, entre deux prises de neuroleptiques. La publicité est totale et Hollywood vend du bonheur prêt à vivre si éloigné du réel que les communautés d'individus ne savent plus vivre ensemble et portent haut des cris de malheur et de solitude à faire péter les tympans et avorter les parturientes. La publicité complice et rigolarde façonne les comportements et les êtres ne relèvent plus du vivant mais de quelques grands vecteurs de communication imaginés par des publicitaires cocaïnomanes de Paris, Londres ou New-York.
Je ne suis plus désespéré mais ma vie défaite de toute injonction matérialiste fait de moi un marginal. Mon bonheur se joue au cours d'une partie de carte avec des amis ou au beau milieu d'un dîner si un bon mot fuse. Ma joie éclate devant un film qui porte une pensée ou à la lecture d'un livre qui a du sens et une forme esthétique. Autant dire que je suis un imbécile. Je vomis les centres commerciaux et les cancers architecturaux des zones commerciales qui envahissent et dénaturent nos villes et leur histoire.
L'enfance est un piège cruel, un mirage. Chaque enfant croit volontiers les billevesées de ses parents angoissés par le réel. Les parents déplient un parapluie rose bonbon devant les visages crispés de sa progéniture. Ce n'est qu'après les études et le début de la vie d'adulte que ces enfants réalisent à quel point l'existence est faite de mensonges anesthésiants et lubrificateurs qu'ils s'empressent de colporter à leurs propres rejetons.
Les banques ont galvaudé la réalité. Comme tout citoyen peut devenir emprunteur, les raccourcis créés repoussent l'échéance du temps présents mais le précipite dans la spirale de l'usure qui le rend esclave du présent qu'il a voulu voler ou tromper. Nous sommes tous esclaves des banquiers.
Les femmes sont des êtres anormaux. Certains pensent qu'elles n'ont pas d'âme, personnellement, j'en suis persuadé. Elles traversent l'existence avec leur ventre à chair humaine et s'en sortent avec des artifices tels que : « jupes courtes » ou « bas nylon ». Elles ont une faculté de parole infinie et peuvent vous déverser quantité de niaiseries sans discontinuer et au rythme de la valse à mille temps. Leur sexe est une hérésie car il n'existe pas. Ce n'est qu'une fois dedans et après avoir joui que l'on s'aperçoit qu'elles nous tiennent avec leurs vulves pleine de sperme qu'elle vont s'empresser de transformer en nourrissons aliénants.
Une femme a sans cesse des états d'âme et elle veut viscéralement exterminer l'homme qu'elle hait parce qu'il peut pisser debout ou ramener, sans aucune aide, deux packs d'eau minérale et un poulet rôti, chaud. J'ai décidé de ne plus leur adresser la parole et attends que les islamistes français imposent à ces animaux-là le privilège de la burka intégrale à grillage. Je suis sûr que toutes les femmes qui liront ces lignes entreront en révolution et je m'estime bien supérieur à elles car je le prédis ici. Elles sont ennuyeuses et prévisibles. Elles manquent d'humour, dans le fond.
Paradoxe appréciable, je ne travaille qu'avec des femmes et ne supporte pas les ambiances de travail qui ressemblent à des concours de bite. Est-ce à dire que je suis un misanthrope consumé ? C'est possible mais l'épithète est un peu pauvre car il désigne une personne qui hait ses semblables. Moi, non seulement je ne les supporte guère mais j'abhorre mon époque polie et compassée, hygiéniste et médicale, compliquée et procédurière. Je suis un « époquophobe », un être mal à l'aise avec son temps et les personnes qui la façonnent. Je suis un amer, un raté, un looser.
Ô, il y a bien des histoires que je souhaiterais raconter mais je suis trop paresseux. J'ai du Molière en moi -mais sans la patience et du Céline aussi -mais sans le génie pathologique. Je me dois de trouver une forme pour faire éclater les quelques grands cris qui naissent en moi et les rares joies divines qui me touchent. Cette forme sera celle-là, un répertoire désorganisé des quelques flèches qui me transpercent de part en part.
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Je ne sais plus quand j'ai écrit les lignes précédentes. Je me demande même si ce n'est pas un autre que moi. Je me reconnais bien dans le propos mais il me semble étranger, à quelques mois de différence. Certes, ma condition de looser s'est confirmée. J'ai réussi à pirater deux ans d'efforts dans mon boulot, deux ans d'économies, deux années pleines : en l'espace d'un mois. J'ai à nouveau rencontré une personne de sexe féminin. Encore, une autre. Et à nouveau ses cheveux ont mis le feu à mes poussières d'homme blessé en mal de tendresse. Je me suis cramé, littéralement. Je lui ai annoncé que je voulais me marier avec elle en l'espace de trois phrases... Le pire, c'est qu'elle m'avait annoncé deux minutes auparavant qu'elle se mariait deux semaines plus tard... Je ne sais pas expliquer ces bouleversement d'âme. Elle est cependant suffisamment hors du commun que, encore aujourd'hui, j'ai du mal à en faire le deuil. Il le faudra cependant. Oublier faire comme avec Elise, Marie, Alexandra. Ilke donc, nouvelle proie de mon pitoyable tableau de chasse d'amour.
Aujourd'hui, je ne suis ni déprimé ni particulièrement enjoué. Je suis neutre. Je fais du sport régulièrement, pour maigrir mais aussi et surtout pour évacuer le stress. Autant il y avait quelque chose de pourri au royaume de Danemark, autant il y a quelques chose de louche en république de France. Je m'accroche à cette bizarrerie qui fait que je me sens en de bonnes mains. Je serais bien incapable de dire ce qui se trame. Mentalement, j'ai exploré toutes les possibilités. La plus savoureuse étant celle où j'ai imaginé que notre globe n'était rien d'autre qu'une sorte de télévision pour des martiens lointains en mal de divertissement. C'est la plus savoureuse.
Dans tout ce chaos quotidien, un souvenir particulièrement riche : mon heure avec Anya, la Kôll Girl. Je n'avais jamais joui autant. Quelle délivrance, quel plaisir, quel bonheur. Si j'avais encore 250 euros, j'y retournerais sans réfléchir. Je me suis concentré sur ses mains. Dès qu'elle les bougeait je gémissais et donnais libre cours à mon plaisir. Mais dès qu'elle les figeait, je passais en mode tantrique et retenais la jouissance. J'ai dû tenir 10 minutes mais c'était grandiose.
Il est vrai qu'un geste d'Ilke m'a beaucoup touché. Elle était partie chercher des cigarettes au Québec alors que je l'attendais aux Deux Magots devant deux tasses vides et son téléphone. J'ai dû resté interdit cinq minutes et c'est Ilke qui m'a tiré de mes pensées. Elle est arrivée par derrière et m'a grattouillé l'épaule. Ce geste familier m'a ému car il semblait montrer qu'une intimité naissance existait, presque une complicité. Ça m'a mis dedans, positivement....
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myulalie · 4 years
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Un an, douze livres [Janvier à Avril]
Et voilà la présentation de mes lectures de début d'année. Aucun risque de spoiler et seulement les grandes lignes de chaque intrigue, vous pouvez continuer à lire sans risque ! Mon avis sera bref et basé sur mes ressentis, saupoudré de quelques anecdotes si jamais ce n'était pas assez personnel.
Janvier
The Devil Wears Prada, Lauren Weisberger Première lecture, langue originale.
Pour la petite anecdote, ce livre était "offert" à la bibliothèque universitaire au moins de décembre car ils l'avaient en doublon. J'ai toujours regardé le film au moment des fêtes de fin d'année car il repasse à chaque fois alors le voir en anglais et en libre service, je n'ai pas hésité !
Le roman va beaucoup plus en profondeur sur la situation du personnage principal avant qu'elle postule pour l'emploi et on a vraiment le temps d'apprendre à connaître Andrea et sa meilleure amie (leur relation m'a marquée).
J'ai trouvé le développement des personnages et de leurs relations particulièrement intéressant et les aventures d'Andrea passionnantes. Son caractère a fini par me lasser et ma grosse déception est arrivée à la fin, je préfère celle du film !
En dehors de cela j'ai apprécié la lecture et le roman m'a autant fait rêver que le film donc c'était un plaisir coupable bienvenu pour Noël. Vu que je l'ai terminé en janvier, c'est le premier livre de l'année.
Février
La Vie (pas) très cool de Carrie Pilby, Caren Lissner Relecture, traduction.
C'est l'un de mes livres préférés ! Ma mère l'avait aperçu au rayon livres du supermarché et la 4ème de couverture l'a fait penser à moi, elle s'est dit que ça me plairait donc elle l'a prit et me l'a tendu en arrivant à la maison en me disant exactement ça. Elle ne s'est pas trompée.
Comme le titre l'indique, le roman raconte la vie de Carrie Pilby, une jeune femme brillante qui a du mal à se faire une place dans le monde à cause de ses capacités, elle remet tout en question sauf elle-même. Son psychologue lui demande d'accomplir une série de tâches qui la font sortir de sa zone de confort et cela la change, pour le meilleur semble-t-il.
C'est un livre qui fait se sentir mieux, honnêtement. J'avais à peu près douze ans lorsque je l'ai lu pour la première fois et en le relisant je me suis rendu compte qu'il avait forgé des pans entiers de ma personnalité. Ça ne me dérange pas, Carrie est sûrement l'une des héroïnes auxquelles je m'identifie le plus et elle m'inspire au quotidien.
Je partais en Australie ce mois là et c'est le seul livre que j'ai emmené, pour tout vous dire je l'emmène à peu près partout, il me fait me sentir chez moi. Je serai curieuse de lire la version originale mais j'ai peur que cela me dégoûte de la traduction...
Mars
Ma dernière chance s'appelle Billy D, Erin Lange Première lecture, traduction.
Encore une anecdote pour la route ! Ce livre se trouvait sur le bureau d'une collègue, la couverture a attiré mon attention et le résumé m'a touchée car le personnage principal se pose des questions sur son père, qu'il n'a jamais rencontré. Cela me parle car je ne connais pas mon père non plus, ma mère et lui se sont séparés peu après ma naissance et la quête de réponses de Dane trouvait un écho en moi.
Dane est le type de mauvais garçon avec un bon fond qui me plait toujours et l'auteur aborde avec justesse et sensibilité la trisomie, autant pour Billy D, le personnage qui en est atteint, que son entourage. Tous deux cherchent la trace de leurs pères respectifs et s'apprivoisent tout au long de l'histoire. Le livre traite sérieusement les différents sujets abordés tout en gardant une approche "jeunesse" qui m'a émue.
Le titre original est Dead Ends, je trouve que la traduction française retranscrit bien la signification sans trop en dire.
Avril
My place, Sally Morgan Première lecture, langue originale.
Enfin, le petit dernier du début d'année était une recommandation de la documentaliste du lycée dans lequel je travaille. Sally Morgan est une artiste australienne aborigène qui est aussi pionière du genre autobiographique dans le pays. Le roman raconte sa quête de ses racines de son enfance jusqu'à sa vie d'adulte et de mère. 
Le vocabulaire employé était parfois complexe pour moi et j'ai vérifié plusieurs mots sur internet et dans le dictionnaire, notamment pour ce qui est de la faune et la flore, ainsi que des mots de slang. Les mentions régulières de l'histoire australienne étaient aussi un défi pour moi qui m'y connait peu mais j'étais aux anges, je cherchais justement à en apprendre plus en venant en Australie !
Malgré tout j'ai vraiment apprécié la lecture et certaines parties m'ont fait pleurer, notamment à la fin où les réflexions de Sally sont particulièrement émouvantes.
Voilà qui conclut mes quatre premiers mois de lecture. J'ai tenu mon engagement, un livre par mois ! Mais ça, vous le saviez déjà si vous avez lu le premier article de cette série... Et vous, qu'avez vous lu en début d'année ? Des recommandations à faire pour la suite ?
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reseau-actu · 5 years
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Le Figaro a pu découvrir, en avant-première française, le documentaire produit par HBO dans lequel témoignent Wade Robson et James Safechuck. Enfants, ils avaient fréquenté le roi de la pop, du ranch californien au Crillon ; ils en dressent aujourd'hui un portrait assassin: celui d'un prédateur, manipulateur, qui jetait son dévolu sur de tout petits garçons.
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Diffusé dimanche et lundi soir sur HBO aux États-Unis, les 6 et 7 mars en Grande-Bretagne sur Channel 4 et enfin sur M6 à heure de grande écoute, le jeudi 21 mars, Leaving Neverland est un documentaire extrêmement bien fait sur la supposée face cachée de Michael Jackson. Deux hommes, le chorégraphe d'origine australienne Wade Robson et le californien James Safechuck, autrefois enfant star de la publicité à Los Angeles, témoignent aujourd'hui face caméra. Tous deux ont aujourd'hui 36 ans. Tous deux ont fait la connaissance de Michael Jackson quand ils avaient sept ans et que la star planétaire en avait 29. Leurs mères, leurs frères et sœurs témoignent également. À les écouter, Michael Jackson n'était pas seulement un immense artiste mais également un prédateur manipulateur. Un pédophile qui jetait son dévolu sur de tout petits garçons.
» LIRE AUSSI - Une vague de colère submerge l'Amérique après la diffusion de l'enquête sur Michael Jackson
Ce lundi 4 mars, nous avons pu voir les 90 minutes de la première partie dans une salle de réunion de M6 à Neuilly dans l'Ouest parisien. Ces 90 premières minutes racontent la rencontre entre ces petits garçons et la star planétaire au milieu des années 1980. Puis les années intenses à ses côtés jusqu'à la rupture. La seconde partie va des années 90 à la mort du chanteur le 25 juin 2009. Ce second film est encore en phase de sous-titrage et sera montré ultérieurement. D'habitude, les journalistes reçoivent des liens marqués leur permettant de voir les émissions quand ils le souhaitent. Ici, le documentaire est tellement sensible que pour limiter tout risque de diffusion illégale, le distributeur a préféré prendre ses précautions. Au vu de ce qui est montré et raconté à l'écran, c'est tout à fait compréhensible. Déjà, les fans appellent au boycott des chaînes qui ont acheté ce film. La fondation américaine qui gère la carrière posthume de Michael Jackson a tenté sans succès devant les tribunaux d'empêcher la diffusion du documentaire aux États-Unis sur HBO.
«Michael a aidé ma créativité à se développer mais il a aussi abusé de moi sexuellement. J'avais sept ans»
Wade Robson
Le documentaire débute en 1987 avec les photos et vidéos d'archives de la famille d'un petit garçon particulièrement mignon. Il a cinq ans, a eu une révélation en regardant le clip de Thriller et danse presque aussi bien que Michael Jackson. Il est australien, vient d'une famille modeste qui habite un petit pavillon près de Brisbane. Aujourd'hui, Wade Robson est un bel homme de 36 ans, chorégraphe à succès à Los Angeles. Il a notamment travaillé avec Britney Spears. Filmé dans un salon aux murs boisés près d'une lampe, sobrement habillé d'une chemise et d'un jean, il lance sa première phrase sur un ton mesuré qui donne la chair de poule: «Michael a aidé ma créativité à se développer mais il a aussi abusé de moi sexuellement. J'avais sept ans.»
» LIRE AUSSI - Les ayants droit de Michael Jackson veulent interdire un documentaire produit par HBO
Pour plus d'efficacité, le cinéaste britannique Dan Reed a opté pour un rendu brut. Entre les témoignages des deux accusateurs, de leurs mères et de leurs frères et sœurs, le réalisateur a inséré une quantité impressionnante d'archives. Cette partie-là va beaucoup plaire aux fans. Outre les films de Sotheby's real estate qui dévoilent avec précision la mythique propriété de Neverland, on y découvre une foule d'images, de sons et de vidéos de Michael Jackson au naturel dans sa vie de tous les jours. Ces archives-là proviennent des collections privées des familles des deux accusateurs. À ces vidéos, Dan Reed a ajouté une foule d'extraits de concerts et de coulisses des tournées à Wembley en 1988 comme en 1989 à Los Angeles où on le voit accompagné du petit australien Wade Robson. Celles-là sont le plus souvent tirées de YouTube. Pour que le spectateur s'y retrouve, un avion décolle à chaque fois qu'on change de continent. Chaque lieu où il s'est passé quelque chose d'important est filmé vu du ciel. Les années phares écrites en lettres blanches sur fond noir découpent le film en chapitres.
Dans la suite présidentielle du Crillon
Paris et Le Crillon occupent une place de choix. Wade Robson raconte y avoir été attaqué sexuellement pour la première fois par la star dans la suite présidentielle. Pour accompagner le tout, le réalisateur a ajouté des morceaux de musique à base de violons. Ce n'était pas franchement nécessaire et les notes tour à tour mélancoliques ou angoissantes sont trop appuyées. Aucun intervenant extérieur, aucun juge, policier, journaliste spécialisé ou proche de Michael Jackson n'a été convié. Les voix off sont celles des deux accusateurs.
Les mères laissent faire, subjuguées d'être transportées dans ce monde irréel. Pleine d'admiration pour ce chanteur, pleines d'affection pour ce garçon qu'elles traitent comme l'un de leurs fils.
Les deux hommes ont de nombreux points communs. Derniers d'une fratrie, ils étaient très proches de leurs mères et sont issus de famille modeste. Jamais leur chemin n'aurait dû croiser celui de la star planétaire. Chacun à son tour raconte sa rencontre «magique» avec le chanteur. En Australie, Wade a gagné un concours de danse où le premier prix consistait à rencontrer Michael Jackson lors d'un concert à Brisbane. Emballé par leur premier rendez-vous, le chanteur le fait monter sur scène dès le lendemain pour danser ensemble devant des milliers de spectateurs. À Los Angeles, James a été inscrit par sa mère dans une agence de mannequins pour enfants. Les publicitaires raffolent de sa petite bouille blonde. Il fait la connaissance de Michael Jackson lors du tournage d'une publicité Pepsi où il joue un petit garçon qui s'amuse à essayer des costumes en coulisses avant de tomber sur Michael Jackson. Le chanteur l'invite aussitôt dans sa caravane. Les mères laissent faire. Elles sont subjuguées d'être transportées dans ce monde irréel en jet privé, en limousine. Pleine d'admiration pour ce chanteur, pleines d'affection pour ce garçon qu'elles traitent comme l'un de leurs fils. Elles lavent même ses vêtements.
Le récit précis et détaillé des sévices
Tous décrivent un même Michael Jackson: très seul, gloussant volontiers comme un enfant. Un «humain comme eux» qui sait mettre les gens tout de suite à l'aise et leur donne l'impression d'être tout de suite devenu leur meilleur ami. Le réalisateur entremêle l'histoire de Wade avec celle de James. Petits, les deux garçons ne se sont jamais croisés. Mais le schéma est le même. D'emblée, Michael Jackson s'invite dans leurs familles. Quand il est loin, il passe des heures au téléphone avec les garçons comme avec leurs mères. Très vite, il les invite chez lui à Neverland et dans son appartement à Los Angeles surnommé «la cachette», où les murs sont tapissés de posters de Shirley Temple. Les cadeaux pleuvent. Il demande à dormir avec eux dans sa chambre. Les premières fois, les mères refusent puis elles cèdent devant l'insistance de leurs fils et de Michael Jackson.
» LIRE AUSSI - Neverland, le ranch de Michael Jackson, est de nouveau à vendre
«Si les autres l'apprennent, nos vies seront fichues. On ira en prison. Les autres sont stupides et ne comprennent rien : nos rapports, c'est la preuve de notre amour»
Si elle se révèle vraie, la suite est terrifiante. Aucun détail n'est épargné aux téléspectateurs. Initié au Crillon à la masturbation lorsqu'il avait sept ans, Wade explique qu'il n'arrivait plus ensuite à uriner et que le chanteur lui préparait des bols d'eau tiède où tremper son pénis. Il raconte avec précision quels sévices il aurait subis, les positions, les attentes du chanteur, les photos et les films pornographiques qu'il lui a montrés. «Vous imaginez un pénis d'adulte en érection dans la bouche d'un petit garçon de sept ans?», lance-t-il la voix tremblante.
La mère de Wade, elle a commencé à s'inquiéter quand, lors des tournées, sa chambre était de plus en plus éloignée de celle du chanteur. «L'entourage de Michael Jackson me disait qu'aucune autre belle chambre n'était disponible mais on m'a dit ça à Paris puis en Allemagne...» Les garçons expliquent comment le chanteur leur apprenait à se rhabiller très vite et sans bruit si quelqu'un arrivait. À Neverland, des clochettes disposées dans les couloirs qui menaient à la chambre du chanteur annonçaient l'arrivée d'un tiers. Ils expliquent aussi comment le chanteur leur avait appris à se taire. «Si les autres l'apprennent, nos vies seront fichues. On ira en prison. Les autres sont stupides et ne comprennent rien: nos rapports, c'est la preuve de notre amour», leur aurait expliqué Michael Jackson.
«Je me suis aperçue qu'il trouvait un nouveau petit garçon tous les douze mois»
La scène où Wade Robson montre en tremblant les bagues offertes par Michael Jackson en guise de simulacre de cérémonie de mariage est particulièrement difficile. Selon les deux accusateurs et selon leurs mères, le chanteur a tenté à chaque fois de séparer les enfants de leurs familles. Puis au début des années 1990, il s'est lassé. «Je me suis aperçue qu'il trouvait un nouveau petit garçon tous les douze mois», dit l'une des mères. Les garçons qui chacun croyaient passer le reste de sa vie aux côtés de leur idole et amant, sont inconsolables. La suite dans la seconde partie.
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utopiamydri · 3 years
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Depuis son plus jeune âge, Mia avait entendu parler de ces rebelles, ces gens exclus de la société. mais jamais à cet âge si jeune, elle aurait pu imaginer qu'elle en ferait partis dès ses 18 ans. C'était une petit fille unique, drôle et passionnée par ce qui l'entourait, ses parents étaient tout les deux dans l'éducation. un métier bien modeste qui permettait tout de même à la famille de subvenir à ses besoin. Mia avait en soit toutes les choses nécessaire pour s'épanouir dans un cadre sain et agréable, sans manquer de rien. Mais rapidement, l'idylle enfance laisse place aux tumultes de l'adolescence ; les début de la liberté et de l'indépendance. Dès ses 16 ans, Mia rencontra des gens qui restèrent pendant plusieurs années ses meilleurs amis. A cette époque, tous voyait leur groupe d'ami comme une seule et même entité indestructible, et c'est avec elle qu'elle eu ses premières expériences avec ce qui deviendrait plus tard sont plus grand combat : la drogue. Elle commença par un ou deux pétard par ci par là, à cet âge noble, le joint est banaliser aux yeux de tous, c'était d'ailleurs devenu un acte des plus naturel pour chacun, un véritable partenaire de vie. Subtilement, l'amour pour cette façon incroyable de se déconnecter du monde vient se conjuguer à cette réalité qu'ils voulaient tous fuir : la vie d'adulte et les responsabilités arrivaient à grand pas. Mais personne ne voulait le croire ni le voir, le paradis artificiel les maintenait tous dans une bulle où ils se sentaient à l'aise et où il pensaient naïvement avoir le contrôle sur la situation. Ce n'est un secret pour personne, la drogue éveil l'esprit, la réflexion, et l'esprit critique, pour ne citer que les côtés avantageux. Il y avait quelque chose qui arrivait dans la vie de Mia et cela n'avait pas le luxe de lui plaire. Malheureusement, il semblait impossible d'y échapper. Bientôt, il sera l'heure de grandir, la peau de l'adolescence se fait trop petite, comme ses compères plus vieux qu'elle, il va bientôt falloir entamer sa mue, suivre des codes et des règles, choisir une voie pour construire son futur, mettre le nez dans l'administratif, faire des choix pour suivre les attentes de ses parents qui pour Mia, avaient déjà échafauder tout un plan de vie et de carrière bien ficelé pour leur progéniture. Un avenir radieux se dessinait à l'horizon dans l'esprit de ses parents. Cependant, la première intéressée ne l'entendait pas de cette oreille. Avec le temps, la réflexions et les idées se construisent et se solidifient ; pourquoi devrait elle suivre un schéma qui ne l'intéresse pas ? Pourquoi quelqu'un d'autre qu'elle devrait décider de son avenir ? La flamme de la rébellion c'était allumé au fond de son cœur. Plus le temps passait, plus le schéma traditionnel qui s'offrait à Mia l'insupportait. A l'aube de son dix septième anniversaire, tout était clair pour elle : elle ne choisira pas ce chemin. Entre temps, ses fréquentation avaient elles aussi évoluées, son groupe d'amis avait grandit, lui aussi. La soif de découverte, de liberté et se besoin de faire la fête lui aussi, avait grandit et prit une place toute particulière dans le cœur et l'esprit de Mia. Ses envies étaient clairs : elle voulait profiter, expérimenter, rire, se sentir libre. Ses amis et la drogues étaient devenus son refuge, elle avait cette impression d'être elle même avec eux, se détachant petit à petit de ses proches et de sa famille, qui voient d'un très mauvais oeil cette déchéance dans laquelle Mia prend plaisirs à participer. Malgré les tentatives des ses parents, Mia s'éloigne de la vie de famille, qu'elle juge trop fade à son goût. Ses parents deviennent à ses yeux des pantins complètement absorbés par un système et une société à laquelle elle n'a jamais aspiré. La fracture familial se fait de plus en plus ressentir et durant le cour de sa dix septième année, Mia devient le fantôme de sa famille. Ses amis, souvent plus vieux qu'elle, lui offre l'hébergement gratuit, alors elle vagabonde d'appartements en appartement, revient parfois chez maman, mais jamais bien longtemps. Sa vie se déstructure petit à petit. L'école touche à sa fin et ne lui offre plus d'emplois du temps pour rythmer ses semaines, les prises de drogues d'un autre calibre chamboule son horloge interne, la notion de nuit et de jour devient un simple détail. Sa vie prend un tournant radical, mais quitter son ancienne vie et sa famille est loin d'être une chose aisée. Ce nouveau chemin de vie ne lui occulte pas ses émotions, bien au contraire. Alors, elle attendra ses dix huit ans pour faire un nouveaux choix qui va finaliser ce changement. Un matin, elle disparait une énième fois de la maison familiale, mais cette fois ci, en laissant une lettre derrière elle. Une voiture l'attend sur le trottoir d'en face, et Mia disparait pour la dernière fois aux côté de son amoureux de l'époque, un jeune homme quelques années plus vieux qu'elle, avec comme unique carrière le deal de toutes sortes de drogue. Depuis ce jours, Mia à bien grandit. Ses choix de vie l'ont conduit à devenir une femme forte et sournoise. La peur n'a depuis longtemps plus sa place. La confiance est une notion très subtile qu'elle manie avec autant de finesse que son humour cinglant et cynique. Elle a finit par trouver refuge dans un appartement en collocation avec des vielles amies, en périphérie d'une grande ville, et pour gagner de l'argent et survivre dans le nouveau monde dans lequel elle a fait le choix de s'embarquer, elle décida de devenir tatoueuse. D'abord de manière officieuse, dans ses conditions assez bancales voir dangereuses, avant de prendre le temps de se professionnaliser et passer par un cursus de formation officiel. Mais les profits n'étaient pas assez conséquents. Mia avait beau avoir grandit, son train de vie n'était qu'un boulet qu'elle trainait au quotidien. Désormais, ses addictions ne se limitait plus qu'au pétard, et ça depuis longtemps. Son visage en avait déjà commencer à faire les frais d'ailleurs, tout comme son compte en banque. Alors elle décida de s'allier à son ex petit ami, le même avec qui elle s'était enfuis quelques années auparavant, pour devenir à son tour une des branches du réseaux de drogue dans lequel elle avait mit le nez dedans depuis des années. Ce qui est sûr, c'est que devenir la seule femme dans un tel réseaux n'a fait qu'endurcir sa personnalité déjà bien trempée. Malheureusement, tout ceci n'est pas sans conséquences. Mia à perdu le goût de l'aventure et se méfie des choses qui l'entoure. Sa vie à retrouver un cadre, mais le maintenir l'épuise jour après jour. Ses démons ne la quitte plus, elle a apprit à vivre avec jour et nuit. Mia n'a jamais eu de nouvelles de sa famille depuis son départ précipité et inattendu. La fracture et le déshonneur était trop profond, les blessures engendrée surement irréversibles. Parfois, elle regrette. Mais il a très peu de place pour le regret dans un monde enfumé et distordu. Elle songe souvent à la vie qu'elle aurait mené si ses choix de vies auraient été différents, si elle avait suivi le schéma dicté par ses parents. Silencieusement, ses pensées la ronge de l'intérieur. - RP - Encore une fois, je me réveille en pleine nuit à cause de ce cauchemar. Ce cauchemar qui revient toujours, avec le même début et la même fin, celui où je vois mes parents me dire au revoir à travers un vitre qui se fissure petit à petit, leur visage suinte la tristesse et la déception. Ils ne disent pas un mot, le silence est assourdissant. Il est quatre heure, les fenêtre sont entre ouvertes et le silence qui traîne dans la rue est presque morbide. Je me sens vide de sens et d'intérêts. Après plusieurs tentatives infructueuses, impossible de me rendormir. Je me lève donc brusquement, faisant voler la couette au pied de mon lit, et me dirige jusqu'au salon, laissant le parquet grincer sous mes pieds. Mes mains frotte vigoureusement mon visage alors que mes cheveux démontre la nuit agitée que je viens de passer. Personne n'est réveillé, ou du moins le salon est libre. J'allume au passage l'interrupteur et me laisse tomber sur le canapé, mon regard se vide et je fixe le plafond face à moi. Je suis encore bouleversée par ce rêve, mes jambes tremblent, je me sens fragile et épuisée, mon cœur bat contre ma cage thoracique et une goutte de sueur perle sur mon front. Pourtant ce n'est pas la première fois que je fais ce rêve. Je n'ai pas le temps de me laisser abattre. Je me redresse donc et me frotte à nouveau le visage avant d'attraper une petit sachet d'herbe qui traîne sur ma table, je ne pourrais pas affirmer qu'il m'appartient, mais ça m'est égale j'ai besoin de fumer un joint pour me calmer et reprendre mes esprits. Je prépare donc rapidement ma longue cigarette magique et allume la télévision, persuadée que ces deux élément réussiront à me faire oublier la raison de ma présence sur ce canapé. Foutaises. une fois mon stick écrasé dans le cendrier posé sur l'accoudoir du canapé et au bout d'une heure et demi de télévision, les images de mon rêve me hantent encore. Je dirais même que ça n'a fait qu'accroitre mes ressentis. Je me sens coupable, une culpabilité lourde et indigeste. J'ai du mal à l'admettre, mais je ressent le manque de leur présence, et mes rêves en sont une belle illustration. Mon auto persuasion n'est pas assez forte pour ça et je me sens envahir par mes craintes, mes doutes, mes remords et mes regrets. Ma respiration s'accélère et mes tremblements reprennent subitement, j'ai beau fermer les yeux, le visage de mes parents est incrusté sous mes paupières et dans ma mémoire. Il ont surement dû changer, vieillir, mais comment savoir ? Mes mains se glisse dans mes cheveux pour les empoigner tandis que mon visage fait face au sol. J'ai l'impression que je vais imploser de tristesse, me faire engloutir par le trou que j'ai dans la poitrine. Je n'entend plus qu'un bruit sourd, la solitude m'enlace. Peut être fraudait il que j'en parle à quelqu'un ? Non. Je dois porter mes choix jusqu'à la ligne d'arriver. Alors je prend un grande inspiration et me redresse. Je reste assise sur ce canapé à m'abrutir devant cette télévision jusqu'à ce que le soleil ce lève, l'appétit n'est même pas au rendez vous. Le soleil glisse entre les volets et la fenêtre, les filles vont finir par se réveiller elles aussi. Je finis par quitter ce canapé pour passer ma tête à travers la fenêtre. Le froid de dehors glisse doucement contre la peau de mon visage et de mes bras découverts,  j'observe les quelques rares personnes déjà réveillée qui traînent dans la rue. Ceux qui rentrent en titubant, ceux qui sont déjà prêt pour une journée de 10h de travail. Je commence à penser à tout et rien à la fois, ça y est je me sens mieux, les tumultes sont passés. Je ferme les yeux et soupire légèrement afin de profiter de ces quelques instant de sérénité jusqu'à ce que je sois coupée par le bruit de mon interphone qui sonne. Je soupire, excédée, puis lève les yeux au ciel. À croire que le destin joue avec moi et aime se foutre de ma gueule. Je me dirige donc vers l'interphone, non sans être blasée, et décroche. Mon premier client et matinal aujourd'hui. je pars chercher sa commande et enfiler un pantalon le temps pour lui de monter les escaliers. J'entre ouvre prudemment ma porte d'entrée pour faire la transaction, encore débraillé de mes péripéties de cette nuit. Je laisse mon client au dents rongées repartir avec son gramme de bonheur artificiel, et je retourne à la fenêtre, pour reprendre là où j'en étais dans ma réflexion.
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brevesdevie · 6 years
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Le néant, vous et moi
La mort. Nous allons tous mourir Vous, vos amis,votre famille et moi. Au début il restera mon corps, sans vie et le frais souvenir laissé à mes proches. Puis on enterrera ma dépouille et il ne restera que le souvenir. Puis au bout d'un certain temps, peut être des mois ou des années, le boite en bois dans laquelle reposait ce qui m'a servi de vaisseau dans ma vie sera trouée et au final détruite, puis mon corps suivra. Le souvenir laissé se fera de plus en plus fade, de plus en plus immatériel. Il ne restera que certain bon moment qui eux même disparaitront avec mes proches. Vous souvenez vous de vos aïeuls ? Le souvenir s'effaceront et ne restera qu'un nom, qui lui même quand l'administration qui l'a oublié quelque part en son sein sombrera ne sera plus. De mon corps peut être de vague morceaux resteront peut être une peau momifiée, ou quelques ossements. Mais quand cela même aura disparus et que tout ce qui composait mon corps se sera  éparpillé, que restera-t-il de moi? Un nom aussi effacé dans les mémoire que sur ma pierre tombale. Tout ce que je fus ou ce que j'aurais pu être, tout les chemins, toutes les possibilités auront disparus. Ce n'est pas grave me direz vous, nous devons tous y passer, et c'est vrai, nous allons tous y passer. Cela vous angoisse ? Moi aussi Mais ainsi que tout ce que nous aurions pu faire ne sera plus, nos maux non plus, toutes les tristesse infantile infinies, tout les désespoirs de l’adolescence, tout les tracas et tout les drames de nos vies d'adultes se seront évanouis, n'est ce pas la une pensée relativement réconfortante ? Ainsi même, notre peur panique de n'être plus rien, ô combien paradoxal, sera enfouie tout comme nous dans la couette du néant. Que faites vous dont là alors ? Chaque secondes compte. TIC... TAC...TIC...TAC...TIC...TAC ...TIC...TAC...tic..tac...
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eglise22 · 7 years
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De la joie dans le cheminement de Noémie vers le baptême
Durant la veillée pascale, se déroulera à l'église de Plérin, le baptême d'adulte de Noémie Makosso-Loembet. Rencontre avec Noémie et Emmanuel Briand, membre de son équipe d'accompagnement.
Sommaire
Noémie, peux-tu te présenter
Pourquoi avoir demandé le (…)
Quelles sont les principales
Qu'est ce qui t'a le plus (…)
La date du baptême approche
Comment envisages-tu de (…)
Noémie, peux-tu te présenter ?
Je suis née à Libreville au Gabon et j'ai 19 ans. Je suis issue d'une famille nombreuse. J'ai vécu chez ma tante à Plérin avant de m'installer à Saint-Brieuc où j'étudie le droit en 1re année au Campus Mazier.
Pourquoi avoir demandé le baptême ?
Je suis issue d'une famille chrétienne, par ma grand-mère de Paimpol. J'ai vécu beaucoup d'épreuves dans ma vie et je m'en suis bien sortie. J'ai toujours cru qu'il y avait quelqu'un qui me guidait et m'aidait. J'ai compris que c'était Dieu. J'ai toujours cru en sa présence à mes côtés. La demande de baptême, c'est d'abord ma façon de remercier le Seigneur pour tout ce qu'il a fait pour moi. Je demande aussi le baptême pour entrer dans la communauté chrétienne et apprendre à aimer Dieu comme il nous aime. Fin 2015, j'ai demandé au Père Roland comment faire pour être baptisée. Lors d'une rencontre au presbytère, il m'a présenté le catéchuménat pour adultes et expliqué les démarches, la mise en place d'un groupe d'accompagnateurs…. La première rencontre de l'équipe a eu lieu en janvier 2016.
Quelles sont les principales étapes de la préparation ?
Après quelques réunions de discernement et de connaissance de l'Évangile, l'entrée en Église qui est la première étape a eu lieu au printemps 2016. Un dimanche, lors d'une messe, j'ai été accueillie par la communauté et j'ai pu exprimer ma foi. Puis au cours de l'année, le groupe d'accompagnement m'a permis de progresser par petites étapes. Le Credo m'a été remis lors d'une messe des familles à Pordic. Avec les autres catéchumènes, nous avons rencontré Mgr Moutel début février 2017. Le Notre Père m'a été remis le 26 février. Chaque catéchumène a envoyé à l'évêque une lettre précisant les raisons de sa demande de baptême. Et l'équipe de préparation a également donné son avis sur cette demande. Le 5 mars, l'ensemble des catéchumènes s'est réuni à l'église St Yves de Saint-Brieuc pour l'appel décisif [1], en présence de Mgr Moutel. La prochaine étape du parcours aura lieu durant la veillée pascale. Je recevrai les trois sacrements du baptême, de la première communion et de la confirmation.
Qu'est ce qui t'a le plus marquée dans ce parcours ?
L'appel décisif a été très fort en émotion car pour les 20 catéchumènes adultes et 6 ados présents, l'évêque a répondu à chacun, à voix basse, en se remémorant le contenu de sa lettre et ses points forts. Les réunions mensuelles avec le groupe de préparation sont très intéressantes avec l'étude d'un texte d'Évangile choisi par l'équipe, suivie d'une discussion sur les messages du texte et la façon de vivre en chrétien dans le monde d'aujourd'hui. J'apprécie ces moments d'échanges qui me permettent de progresser dans ma foi. Ce qui change tout, c'est la présence du Christ au cœur de ma vie, la joie et l'espérance qui m'habitent. J'ai appris à connaître Dieu et à l'aimer. Je sais qu'il est à mes côtés, je vois les choses différemment en étant plus optimiste. Je lui fais confiance, il est là pour moi, comme un Père. C'est une nouvelle naissance, je ne suis plus celle que j'étais avant. Les temps d'échange entre catéchumènes sont également très riches. Nous sommes allés à l'Abbaye de Landévennec, à Ploumagoar ainsi qu'au sanctuaire de Querrien. Mais, le parcours de chacun reste unique. A l'exemple de celui de 2 parents qui étaient venus au presbytère demander le baptême pour leur enfant et qui finalement se sont fait baptiser eux-mêmes.
La date du baptême approche. Comment réagissent la famille et les amis ?
J'ai hâte de mettre en application ce que j'ai vécu durant ma préparation et de rentrer définitivement dans la communauté chrétienne. Il m'arrive de parler de ma démarche avec des amis de la fac. Ils sont étonnés car ils ne connaissent pas la possibilité pour les adultes d'être baptisés. Il n'y a pas d'hostilité de leur part, cela les interpelle et certains seront présents à la cérémonie du baptême. Ma cousine de 17 ans sera la marraine et mon frère de 32 ans qui vit à Paris, le parrain. Ma tante Patricia a également engagé une démarche pour être confirmée en novembre prochain à Plérin.
Comment envisages-tu de participer ensuite à la paroisse ?
Pour le moment, je n'ai pas d'idée précise. Je consacrerai les mois qui suivront le baptême et la confirmation à réfléchir à cet engagement au sein de la paroisse. Je dois aujourd'hui mener de front mes études de droit et mon travail de vendeuse à temps partiel pour financer mes études. J'espère avoir du temps pour participer à la messe du dimanche. Mon chemin de découverte du Christ ne va pas s'arrêter le jour du baptême. Je sais désormais que j'aurai le plaisir de cheminer avec Lui et d'apprendre tout au long de ma vie : j'ai hâte de devenir pleinement enfant de Dieu. Chaque jour, chaque rencontre est une découverte grâce à cette conscience nouvelle.
Emmanuel Briand, membre de l'équipe d'accompagnement « Cela nous interpelle et nous bouscule » J'avais déjà vécu l'accompagnement vers le diaconat de Paul et Anne Plantet, dans une équipe de taille plus importante. Je participe également aux réunions paroissiales de préparation des parents demandant le baptême pour leur enfant, en leur transmettant les fondements de la foi chrétienne. Par contre, c'est la première fois que j'accompagne une adulte vers le baptême. C'est intéressant d'échanger autour de l'Évangile. J'apprécie la fraîcheur et la spontanéité des propos de Noémie. Elle n'a pas d'à-priori, de « formatage », elle a une grande volonté d'apprendre et de progresser dans la connaissance de la foi chrétienne. Dieu travaille dans le cœur de Noémie. Ce travail sur les textes d'Évangile nous interpelle et nous bouscule. Cet accompagnement m'enthousiasme, car c'est très enrichissant à titre personnel. Chacun est obligé de se livrer, de se découvrir, on ne peut pas rester « tiède ». L'Esprit Saint nous aide dans cette démarche. On chemine ensemble mais chacun vient tel qu'il est, sans à-priori.
Un chemin catéchuménal Le catéchuménat désigne le chemin à parcourir vers les sacrements du baptême, de la confirmation et de l'Eucharistie. C'est un chemin de découverte qui s'emprunte au rythme de chacun. Les quatre étapes vécues en paroisse sont essentielles pour les catéchumènes et une chance pour les fidèles. Le premier temps, celui de la première évangélisation, commence dès l'accueil de la demande, pour permettre un choix libre et éclairé. C'est un moment de rencontre, d'écoute de la Parole de Dieu et d'une première annonce explicite de la foi. Temps de patience, il mènera, si le candidat en fait le choix, à l'entrée en catéchuménat. Par cette étape, le candidat devient catéchumène et membre de la communauté. En cela, nous sommes tous concernées par cet événement. Durant la seconde étape, les catéchumènes reçoivent une formation adapt��e pour que leur conversion et leur foi parviennent à maturité. C'est un temps de cheminement pour découvrir la parole de Dieu, s'approprier la foi de l'Église, dans une réponse libre et personnelle. Se prépare alors l'appel décisif, célébration diocésaine au cours de laquelle l'évêque signifie l'appel et le choix des catéchumènes par Dieu lui-même. C'est toute l'Église diocésaine qui les porte à la rencontre du Christ. Le troisième temps est celui de la préparation aux sacrements. Il est lié au temps du Carême, temps de retraite spirituelle, en lien étroit avec la communauté, où catéchumènes et fidèles se préparent à vivre les fêtes pascales, dans un temps de conversion intérieure. A Pâques, se vit la célébration des sacrements, les fidèles renouvelant leur promesses de baptême, les catéchumènes devenant pleinement fils et filles de Dieu. Puis, vient la dernière étape du chemin qui s'inscrit dans le temps pascal jusqu'à la Pentecôte où les nouveaux baptisés sont invités à reprendre la liturgie des dimanches avec leur équipe.
[1] http://ift.tt/ZZUnFn
Voir aussi l'article La pédagogie d'initiation en catéchuménat.
via Communauté des paroisses du Littoral Ouest http://ift.tt/2o4q51H
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