Tumgik
vg11k · 1 month
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Reblog alternate account
En / Fr post.
Hi everyone. For years i've been a lurker here, sharing my writings, roleplay stories and warhammer paintings. But not reblogging.
I have a problem with the tumblr format : it's not possible to filter post from reblog. And as i do not post often and wished to keep a page clean with only my content, i did not reblog. I thought for a time about an alternate blog dedicated to that. Support others as sometimes i've been supported. But didn't make the leap. Until today where i found someone else, doing it since almost a year. Well. If someone else can do it, why not me ?
From today, my main account @vg11k will keep being dedicated to my stuffs only, but my side account @vg11k-reblog will be to reblog, show support and give some very little visibility to others.
Cela fait des années que je rôde ici, partageant mes écrits, mes histoires de jdr et mes peintures de Warhammer. Mais je ne reblog pas.
J'ai un problème avec le format de tumblr : il n'est pas possible de filtrer les posts des reblogs. Comme je ne poste pas souvent et que je souhaite garder une page propre avec seulement mon contenu, je n'ai pas reblogué. Cela fait un bon moment que je réfléchis à un autre blog dédié à cela. Soutenir d'autres comme j'ai parfois été soutenu. Mais je n'ai pas franchi le pas. Jusqu'à aujourd'hui où j'ai trouvé quelqu'un d'autre qui le faisait depuis presque un an. Si quelqu'un d'autre peut le faire, pourquoi pas moi ?
A partir d'aujourd'hui, mon compte principal @vg11k continuera à être dédié uniquement à mon contenu, mais mon compte alternatif @vg11k-reblog servira à rebloguer, afficher mon soutien et donner un peu de visibilité à d'autres.
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vg11k · 2 months
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À tire-d'aile
rrecit
Le brouillard a passé les murs ! s’écria leur père en jetant littéralement le cadet à la suite de sa sœur. Fichez le camp ! Prévenez le magistrat !
Mais p…
Pas de “mais” Xia ! coupa-t-il avec autorité en bouclant la nacelle d’un revers rageur. Réponds-moi oui et fais ce que je t’ordonne !
Coite, l’adolescente ne trouva pas à répondre. Tout allait trop vite. Son monde sombrait et elle ne pouvait rien faire, impuissante. L’homme qui l’avait élevé s’échinait sur la corde retenant leur navire, luttant contre le chanvre, mais également contre l’affliction lui dévorant la peau à vue d'œil. Tout son bras gauche et sa gorge avaient noirci, recouverts de bubons et de lambeaux de peau suintants. Cela ne faisait pourtant pas une heure qu’il avait été poignardé sur le rempart…
Avec un cri de libération autant que d’agonie, il parvint enfin à trancher la corde épaisse retenant encore ses enfants. En quelques instants, le véhicule s’éloigna de plusieurs mètres.
Papa ! s’écrièrent-ils tous deux en se précipitant contre le bastingage pour regarder en contrebas.
Celui-ci n’eut pas l’opportunité de leur répondre. En une bourrasque, il fut avalé par la brume et disparut du champ de vision des deux passagers. Une épaisse mélasse dont la couleur même trahissait la nature pernicieuse. Une vapeur cotonneuse d’un vert maladif où semblaient nager des reflets violacés, ondulante et agitée de remous. Comme dotée d’une vie propre. Cette brume galopait plus vite qu’aucune monture ne pourrait jamais fuir la forteresse. Les défenseurs du mur n’avaient pas eu la moindre chance.
Papa ! s’écria à nouveau Huan en s’efforçant d'escalader la rambarde, aveuglé par le chagrin.
C’est sa sœur qui l’empêcha de se jeter dans la purée de pois. Presqu’aveuglée par les larmes, elle se laissa affaler au fond de la nacelle, ceinturant le garçon contre son abdomen. Le cadet se débattit et lui laboura les côtés de ses coudes, mais elle tint bon. Jusqu’à ce qu’il accepte finalement de ne plus lutter.
Ce n’est qu’après un temps qui parut des années, qu’ils trouvèrent la force de ravaler leurs sanglots, déchirés par le malheur. Puis qu’ils purent prendre pleinement conscience de leur situation précaire.
Le grand mur, encore dressé à l’horizon, n’avait pas cédé. Cela n’avait pas été nécessaire. Même un mur ne pouvait stopper un nuage. Celui-là même continuait de ramper au sol, loin sous leurs pieds. Leur père les avait fait s’envoler à bord de la lanterne céleste d’alarme. Celle-là même à faire décoller du Bastion s’il venait à céder. De taille dérisoire en comparaison avec les jonques de combat, cette montgolfière serait portée jusqu’aux cités à l’intérieur des terres par le puissant vent du Nord. Aussi rapide qu’une monture et ne connaissant pas la fatigue, elle était apte à porter un unique messager - ou deux enfants - porteur de la funeste nouvelle : le mur était tombé aux griffes de l’ennemi.
Papa, geignit vainement Huan le regard tourné vers la mer verdâtre s’étirant à perte de vue dans leur sillage. Qu’est-ce qu’on va… sans Papa…
Notre devoir, articula difficilement l’aînée en refoulant sa propre peine avant de poursuivre sa réponse. Nous devons alerter le magistrat. Le mur a subi une percée. La brume ne doit pas prendre Shugengan par surprise. Ensuite, seulement, nous pourrons… nous pourrons pleurer père.
Le regard que lui décocha le garçon fut un supplice à soutenir. Xia se détourna, incapable elle-même de rester de marbre. Comment aurait-elle pu ?
Le temps s’était comme arrêté, là dans le ciel. Il était suspendu, aussi sûrement qu’ils l’étaient au-dessus de la mélasse putride. Un calme lugubre régnait, interrompu seulement par les craquements ponctuels de la nacelle ou les tensions de la lanterne sur les cordages. Quelques mètres plus bas, finalement très près au vu de l’immensité céleste, la brume dissimulait le paysage et étouffait tous les sons. Qu’il s’agisse d’une brise dans les arbres, du meuglement du bétail ou de la voix d’un homme. Rien ne perçait cette fumée verte. Y avait-il seulement encore quoi que ce soit de vivant là-dessous ?
C’est pourquoi, lorsqu’un éclat d’ailes tout proche leur parvint soudain, ils sursautèrent et firent brusquement tanguer l'embarcation.
C’était un corbeau. Un oiseau banal, venu de nulle part pour se poser sur le rebord de leur esquif volant. Un oiseau qui hochait nerveusement de la tête, se tournant de l’un vers l’autre.
X… Xia… ses… ses…
Je les vois… répondit-elle aux bégaiements de son frère sans pouvoir dissimuler sa propre peur.
Le plumage de l’animal était clairsemé, exposant la peau pustulée en-dessous. Ses yeux étaient d’un blanc laiteux et maladif. Son cri lui-même était étranglé, comme s’il toussait plus qu’il ne coassait.
Ouste !
S’extirpant de sa torpeur, Xia fit mine de le chasser. Elle réalisa un pas en avant et agita les bras. Mais l’animal malade n’eut pas la réaction escomptée. Pas du tout même. Au lieu de fuir, il battit furieusement des ailes et lui sauta littéralement au visage, projetant des plumes dans toutes les directions. Avec un cri de panique, la jeune femme replia les bras et recula en s’efforçant de garder son équilibre. L’agitation soudaine fit de nouveau dangereusement tanguer la nacelle et projeta Xia contre la cloison. Elle s'agrippa au rebord pour ne pas basculer dans le vide, mais l’animal ne s’acharna pas contre l’adolescente. Il se laissa tomber sur son frère, hurlant de terreur. Tombé sur les fesses, Huan se débattit dans un mélange confus de plumes et de membres pour repousser la créature.
Voir son frère assailli après avoir tant perdu ce jour-là attisa la colère de Xia. Suffisamment pour que l’adolescente surpasse sa propre épouvante. Tendant les bras, la jeune femme parvint à attraper le volatile, les plumes glissant sous ses doigts. Elle n’aurait su dire s’il s’agissait d’une aile ou du cou. Cela n’avait aucune importance. Avec un cri de fureur, elle le fracassa contre le garde-fou. Une fois. Deux fois. Puis jeta la carcasse brisée dans le vide.
Elle haleta quelques instants, surprise par sa propre initiative. Au creux de sa poitrine, son cœur tambourinait si fort que s’en était douloureux.
Avec un soupir, s’efforçant de dompter ses émotions, elle se tourna vers son petit frère. Celui-ci, blanc comme un linge, contemplait ses mains. Elles étaient écorchées de multiples griffures. Déjà, les plaies s’auréolaient d’une couleur jaunâtre n’augurant rien de bon.
Tétanisée, Xia resta immobile, ne sachant que faire. Elle se savait incapable cette fois de venir en aide à son petit frère. Ses yeux s’emplirent de larmes comme Huan levait vers son aînée un regard implorant. Lui aussi comprenait ce qu’il lui arrivait. Levant les deux poings à son front, il hurla d’impuissance.
Lorsqu’un cavalier longma de Shugengan vola jusqu’à la lanterne céleste égarée dans le ciel immense, deux jours plus tard, ce n’est pas un messager envoyé par le front qu’il découvrit. C’est le corps méconnaissable d’un enfant, nauséabond et en état avancé de décomposition, ainsi qu’une adolescente recroquevillée dans le coin opposée de la nacelle. L’unique survivante d’un cauchemar approchant la cité.
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vg11k · 5 months
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More space hulk genestealers. It took me sooo long to complete these three…
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vg11k · 9 months
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It's time to explore some space hulk nest in search of forgotten artifacts.
It's been few years since i was able to get a space hulk box and I was excited to paint all those genestealers and blood angels to play. The time as come.
It's the first time I'm painting 40k miniatures. The color scheme is from the Behemoth fleet, the very first one to attack our galaxy on the Tyran planet. It was also the first time i did drool on my miniatures. It's hard to manipulate but the result is worth it.
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vg11k · 10 months
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Some worldbuilding
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Here come Satell !
Since my firsts attempts at being DM at Dungeons and Dragons, i've kept thinking about the world where could happend this adventures. Even if they were huge failures.
This is some thoughts I had. I wished for a world with a planet-size mystery, even if never the players would have an idea about it : this world is a moon of a huge gas giant, but its orbit is almost static. Always at the same place between the giant and the sun, never in the shadow of the giant. But very old tales from the firsts ones - Aboleths for examples - remember it was not always the case. They remember nights ten-years long every ten years, a nightmare for the old civilisation. Someone or something have change that, so nights and days always are similar. Almost. Being near the giant, part of the night is lit by its on reflection of the sun. The other part however, its darker than black. Add-it two moons to screw up tides and weirds events as double-eclipses or twice more fullmoons. Science oddities who got an impact in everyday life of a small-scale adventure, to spice up the narrative and bring a true distinction with our world or traditionally known ones. Well. That's the idea.
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vg11k · 10 months
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Patcher tumblr 2e edition
Lien vers mon précédent correctif
Ce billet (comme le précédent) sont a ouvrir sur mon blog ou mes explications ne serviront à rien.
Depuis mon précédent billet au lien qui suit, la plate-forme a pas mal évolué, cassant régulièrement mon thème customisé ainsi que les différentes balises vouées à rendre la lecture "plus confortable" que de gros blocks de textes indigestes.
Cependant, la dernière maj qui prendra fin le 15 Juillet 2023 bat tout les records. De l’aveu même du support technique, les classes css ou styles embarqués, les balises de liens, de div ou de span... plus rien ne marche. Si les anciens billets sont inchangés, tout ce qui sera aujourd'hui publié en html serra pourrifié.
Qu'à cela ne tienne, ils laissent toujours les mains libres via le javascript dans le thème. Quitte à pourrifier le contenu des billets, ne faisons pas semblant. Ils ne ressembleront à rien dans le fil d'actu afin d'être propres sur le blog. Pour ce que cela change, je n'ai jamais eut vocation à avoir une quelconque visibilité.
Tout ce qui va suivre servira autant de partage de l'information que pour moi d'aide-mémoire quant aux mécaniques que je déploie.
HRR
ccenter*
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Faisons simples, faisons bien la technique sera la même tout du long : rajouter dans le texte brut des clés que recherchera le javascript pour savoir comment remettre la mise en page en l'état souhaité.
Pour résumer, si je met une clé "PARAGRAPHEENBLEU" au début de mon paragraphe, j'affuble le paragraphe d'une classe css adéquat définie dans le thème et je retire cette clé du texte.
Afin d'être un minimum propre dans ce que je l'on fait, tout cela ne sera effectif que lorsqu'une classe précise sera déclarée sur le post et pas sur ceux que l'on ne souhaite pas remettre en page. Cela tombe bien, pour le coup tumblr a fournit une fonctionnalité cachée pour le faire : ajouter un tag __quelquechose au billet publié puis balancer un {TagsAsClasses} dans le template où l'on peut déclarer les classes. J'ai juste englobé les billets d'un div avec leur injection, à l'intérieur du modèle de post (après les dates/titres que je ne souhaite pas impacter).
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Pour tout ce qui suivra, la "classe" que j'utiliserais en tag pour déterminer si ou non je dois appliquer la mise en page sera __mycustomformat. Notez que c'est un tag caché que vous ne verrez pas en pied du billet, mais qui est bien présent :
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Également la classe injectée perds un underscore _. Si l'on n'en met pas, le tag est visible et consomme un slot de référencement de tumblr. J'ai fait le choix d'en mettre deux, un est consommé l'autre est visible dans le code qui suivra.
HRR
Toutefois, petit bémol dès le premier exemple - le plus important hélas - un texte peut faire des centaines de paragraphes (j'en ai un de partagé qui frôle les vingts pages...). Touts les affubler n'est pas très malin. Mais l'on peut faire mieux. Ici ma clé sera "rrecit" :
ccenter*
rrecitLorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat.
noindentUn bout de texte auquel je retire l'alineat, pour une raison ou pour une autre, cela peut toujours servir. Une exception quoi.
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat.
Ce qui est beau, c'est que via l'ancien css de mon précédent lien, les dialogues restent inchangés.
Juste des listes remises en forme.
Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.rrecit
spoilerJSL'input original (cliquez moi je suis un spoiler)
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Je balance le screenshot du code alarach, sans les indentations même moi je n'oserais pas le partager.
toHide
Ce qu'il faut en retenir :
une clé rrecit pour déclencher l'encapsulation du texte stylisé
une autre clé rrecit pour délimiter la fin d'encapsulation du texte stylisé
une clé noindent pour servir d'exception à la volée
HRR
ccenter*
HRR
Même principe pour les spoilers, voir mon précédent post pour le code js. Ici l'on ne fait que rajouter une clé pour identifier le paragraphe à cliquer, puis une seconde pour délimiter le contenu qui sera caché.
spoilerJSHit me i'm a spoiler !
toHideLorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua...
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A noter la variable openHide que j'ai déclaré dans le précédent screen, avant la boucle de parcours des posts.
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Une clé pour le paragraphe qui servira de bouton-spoiler : spoilerJS
Une clé pour ouvrir et fermer les éléments cachés : toHide. Dans mon exemple je n'englobe qu'un paragraphe, mais cela marche avec plusieurs voir des images et pas de texte.
HRR
ccenter*
HRR
Pour les rares qui passent parfois sur ce blog, je relie manuellement les liens de billet à billet pour une lecture plus fluide, notamment si j'ai publié autre chose entre deux. On retrouve les mêmes choses ici :
rlinkhttps://vg11k.tumblr.com/
llinkhttps://vg11k.tumblr.com/
spoilerJSHit me i'm a spoiler !
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Attention à ce que l'on fait ici car le paragraphe d'origine est supprimé après en avoir extrait l'url pour créer une balise <a>. D'où le booléen deleted à tenir à jour pour éviter une erreur undefined.
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Mes balises sont ici rlink et llink (right link - left link).
HRR
ccenter*
HRR
Je fini avec mon center et mon saut hr via les clés ccenter et HRR
spoilerJSHit me i'm a spoiler !
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HRR
HRR
En espérant que les développeurs de chez Zndesk ne refassent pas tout de suite tout péter...
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vg11k · 10 months
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Cthulhu 1-1
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Gardien des Arcanes : Th_Brdt
Ezekiel Barbary Jr : vg11k
Paléontologue métis qui préfère le terrain à la civilisation et est une calamité avec un volant. A le cul entre deux chaises concernant ses origines, d'un côté immigré irlandais de l'autre natif amérindien.
Nevada Jones : yaka2812
Professeur/bibliothécaire à l'université de Chicago. Aime sa bibliothèque et est papa d'une petite Alexandra. Il ne porte pas son alliance "sur le terrain". Adore la conduite de sa Ford T modifiée que ni le temps ni les intempéries n'arrêtent.
Major Matthew Abberton : Erian
Militaire ayant fait ses preuves dans la marine et vétéran de la 1e guerre en France. Aime être en service et déteste se tourner les pouces. A un balais dans le cul, toujours au garde à vous et n'entretient pas son apparence, à l'exception de sa coupe de cheveux
rrecitNous sommes en Fevrier 1925 à Chicago, l'âge d'or de la guerre des gangs. Les investigateurs ont été invités par George Neuville, dit "le Commodore", à une entrevue au sein de la Continentale de Chicago, une agence privée. Celui-ci est familier des personnages, leur ayant déjà confié des tâches allant de la mission para-militaire ou authentification d'artefact archéologiques. Son bureau se trouve au quatrième étage de l'établissement. Selon ses mots, la mission qu'il s'apprête à leur confier serait payée un tarif "pas dégueulasse".
Il nous apprend qu'un cambriolage a eu lieu ici même à Chicago. Des gangsters ont braqué la Rovill Bank et fuit après quelques échanges de coups de feu avec les autorités. Dans leur butin se trouve un objet que la compagnie d'assurances Scotch Arcfroft Compagny, dans laquelle la Continentale a des intérêts, souhaite retrouver discrètement. Il s'agit d'un médaillon cerclé de glyphes non identifiés, entourant un triangle stylisé autour d'une pierre précieuse. Celui-ci appartenait à Mme Buttinor, femme recluse qui résidant sur la cote Est des États-Unis. Il s'agirait d'ailleurs d'une survivante du Titanic. Le médaillon n'a pas de désignation particulière, les informe le Commodore en leur fournissant une illustration du bien dérobé.
S'attardant davantage que ses congénères sur l'illustration, Ezekiel détermine que les glyphes seraient un dérivé de l'Araméen, langue morte du moyen-orient. Néanmoins, au vu de la qualité de l'image, cela ne reste qu'une théorie.
Emmené par Nevada au volant de sa Ford, le groupe prend congé pour sans attendre pour se rendre à la banque braquée. Sur place, après avoir indiqué être mandatés par la compagnie d'assurance pour éclaircir les conditions de ce cambriolage, la guichetière de l'établissement orienta le groupe vers un certain Marc Carson. Le cadre, encore secoué par les événements, les introduits auprès de Jim Patterson, responsable de la sécurité de l'établissement qui n'était pas présent lors du casse. Il leur présenta la salle des coffres en questions, un véritable "cube" entouré de casiers et de tables pour consulter les biens entreposés.
En recroisant les noms des victimes et les biens dérobés, quelques noms récurrents avec sommes conséquentes se détachent. Mais il ne paraît pas y avoir de modèle particulier qui trahirait un cambriolage ciblé. À moins que les coupables n'aient brouillé les pistes en dérobant d'autres articles divers pour dissimuler leur véritable objectif. À noter que, parmi les victimes du cambriolage, l'un des noms retenant l'attention des investigateurs est celui de Monsieur Capone.
L'employé de la sécurité présent au moment des faits répond au nom de Maxwell et se trouve justement dans le cube, encore blême. Dans la salle, il est facile de constater que la plupart des coffres dérobés ont été forcés au pied-de-biche. Mais pas tous. Ceux aux sommes les plus importantes ont visiblement été ouverts à la clé et/ou un double.
La responsable des registres aux dépôts, Mme Jannett Archland, était également présente lors de l'événement et n'est pas actuellement présent. Elle a été prise en otage par les braqueurs qui l'ont vraisemblablement prise en otage pour forcer Maxwell à ouvrir les coffres. En récapitulant, il se trouvait dix personnes au moment des faits : quatre gangsters, Carson le cadre, Archland la gardienne des registres, Patterson le responsable de la sécurité, Maxwell l'employé de sécurité et deux autres vigiles dont le scénario n'a pas retenu les noms. Au sein des forces de l'ordre de Chicago, le responsable de l'enquête est un commissaire du nom de Dops.
Maxwell est stressé lorsque les investigateurs l'interrogent sur les faits, craignant de perdre son emploi. Il confirme avoir ouvert plusieurs coffres à la demande des braqueurs pour ne pas qu'ils fassent de mal à sa collègue Mme Archland.
En discutant ensuite avec Patterson à la sortie de l'établissement comme Nevada va chercher son véhicule, il confia sous le manteau aux investigateurs qu'en réalité Maxwell était absent lors de la prise d'otage. C'est lui-même, le responsable de la sécurité, qui a ouvert les coffres, coopérant face à la prise d'otage. C'est le cadre Carson qui lui aurait intimé de confirmer la version des faits présentée aux forces de l'ordre pour préserver l'image de l'entreprise, Maxwell étant moins précieux que le responsable de la sécurité de l'établissement. Il les informa également avoir remarqué qu'un des preneurs d'otage s'était révélé être affro-américain affublé d'une oreille en charpie qu'il avait remarqué lorsque le foulard cachant ses traits a glissé.
Les investigateurs se rendirent en premier à la demeure de Jane Archland. Toutefois, ils ne purent l'interroger pour écouter sa version des faits. En pénétrant dans son appartement silencieux, Nevada et Matthew découvrirent son cadavre. L'appartement empestait la mort malgré les fenêtres ouvertes et rideaux battants. Le corps était blafard. Il portait la trace d'une plaie de forme étrange, rappelant la lettre "K" dans un cercle stylisé, siglé à même la peau sur son abdomen. Mais pas de la forme du médaillon. Matthew utilisa le combiné de l'immeuble pour contacter les autorités en espérant pouvoir être écouté par le détective Dops, mais ce fut un officier de garde qui prit l'appel. Il dépêcha une patrouille à l'appartement. Près du combiné au moment de racrocher, Matthew remarqua des feuilles où se trouvait des croquis précis de la salle des coffres, laissant penser que l'otage du braquage officiait avec les malfrats. Nevada, examinant le corps durant l'appel téléphonique, détermina que la malheureuse aurait été étranglée au vu des marques sombre imprimées sur la peau de son cou. Rien dans l'appartement ne semblait toutefois la relier au médaillon que les investigateurs étaient missionné pour retrouver. Dans la corbeille à papier du salon, des documents semblaient avoir été brulés, mais rien d'autre que de la cendre ne pourrait attester quoi.
Lorsque les policiers dépêchés arrivèrent, le duo dû justifier sa présence dans l'appartement de la défunte, les soupçonnant d'avoir pénétré par effraction. Avant toutefois que le ton ne monte entre les représentants de l'ordre zélés et l'ancien militaire, arriva un petit bonhomme en costume sobre mais à cravate rouge pétante : le commissaire Dops. Lorsque Nevada indiqua le numéro du Commodore pour prouver leur affiliation, Dops s'avéra en être familier, révélant connaître le Commodore.
Après que Matthew ait manqué les faire embarquer en reprochant leurs accusations aux agents, le trio prit la direction de l'appartement de Maxwell, s'arrêtant toutefois en chemin pour une pause hot-dog.
Le quartier où résidait Maxwell se révéla doté d'une ambiance irlandaise, familière au paléontologue. Comme chez Jane, personne ne répondit lorsqu'ils sonnèrent à la porte. Cependant, ils perçurent une fenêtre s'ouvrir sans discrétion à l'intérieur. Sans fioriture, Matthew força la serrure d'un tir de revolver avant que tous les trois ne se précipitent à l'intérieur. S'ensuivit une scène burlesque dans l'escalier de secours où Maxwell finit par tomber de quelques mètres avant qu'il ne le rattrape. Paniqué, il avoua avoir été malade et confirma s'être fait remplacer par Patterson son chef de service.
Il le fallut pas longtemps au trio pour apprendre qu'ils avaient affaire à un alcoolique notoire, criblé de dette de jeu envers un certain "Johnny". Il pensait d'ailleurs les investigateurs au service de celui-ci, venu lui réclamer son dû. En l'écoutant, il s'avéra que Carson le cadre de la banque les avait probablement manipulés dès leur rencontre.
Le soir, Ezekiel prit l'initiative de contacter Mme Buttinor afin d'en savoir un peu plus sur l'objet qu'ils étaient sensés retrouvé dans l'affaire de plus en plus complexe qu'était ce cambriolage. La vieille dame de l'autre côté du combiné confessa ne pas avoir connaissance de qui que ce soit d'intéressé par le médaillon. Elle ne l'aurait jamais fait expertisé et ignorerait tout de sa valeur véritable. Elle indiqua l'avoir porté à la fin du dix-neuvième siècle, lors du terrible naufrage. Depuis elle a laissé un certain cabinet Terrence et Willys l'entreposer à Chicago, gérant d'ailleurs la majorité de ses biens et capitaux. Ce médaillon lui aurait été offert par son père le tenant lui-même d'un certain "Karlof". Cette déclaration rappela une sombre rumeur d'événements ayant eu lieu en Allemagne à la fin du siècle précédent. Toutefois, il n'en partagea pas un mot avec la vieille dame.
Poussé par le souvenir du paléontologue, le trio se rendit à l'université de Chicago où Nevada comme Ezekiel enseignaient, malgré l'heure tardive. Ils y retrouvèrent Markus Lewis, ami et collègue d'Ezekiel qui accepta de bon cœur de les aider à éplucher les documents de la bibliothèque à la recherche d'informations sur le médaillon et ce mystérieux Karlof.
Après un moment, c'est Nevada qui trouva une mention de Karlof. Celui-ci aurait été un individu doté de "talents magiques" qu'il aurait acquis dans une obscure cité d'Orient : Bal-Mudaï. Se trouvait dans le livre un portrait à la plume de l'intéressé non sans rappeler l'alchimiste russe Raspoutine. Il portait alors le médaillon au cou. Selon le texte, Karlof aurait "renforcé son aura", quoi que cela puisse vouloir dire. La cité de Bal-Mudaï s'avéra ne pas être inconnue à Lewis : il leur indiqua que l'université était en possession d'un bas-relief venu de Turquie quelques semaines plus tôt provenant justement de cet endroit. Il leur conseilla d'aller y jeter un œil tandis que Matthew sortait se dégourdir les jambes à l'extérieur, n'appréciant guère de jouer les rats de bibliothèque.
Nevada et Ezekiel trouvèrent dans la réserve le bas-relief mentionné par Lewis. Il était ancien et presque décoloré, mais l'on reconnaissait sur la sculpture mésopotamienne un prêtre au bras levé et un second individu. Ce dernier s'apprêtait à effectuer un sacrifice rituel au-dessus d'un autel, la main plongée dans la poitrine de sa victime. "Celui qui possède le médaillon peut imposer sa volonté à celui qui porte le couteau" parvinrent les deux investigateurs à traduire des écrits antiques du bas-relief. Or, tout deux étaient d'accord, le prêtre du bas-relief avait justement le médaillon qu'ils recherchaient autour du cou. Le médaillon de la survivante du naufrage du Titanic avait des origines remontant très loin dans l'histoire humaine. À noter que le bas-relief avait été transmis à l'université de Chicago par l'organisation Miskatonic.
À l'extérieur, tournant en rond, Matthew se fit subitement agresser par un individu dont il ne parvint pas à discerner les traits. Après lui avoir entaillé le bras à l'aide d'une arme blanche, l'agresseur prit la fuite dans la nuit.rrecit
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vg11k · 1 year
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So much minis painted this two last years. And yet, still so much more to do
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vg11k · 1 year
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Le Jardin de l’Empereur
Yù Luànwu !!
Le cri de détresse fut étouffé par le vacarme environnant. En un éclair, le ciel paisible s'était mué en chaos assourdissant lui vrillant les tympans. Le vent puissant lui arracha sa coiffe. Les bourrasques étaient tumultueuses, claquant ses vêtements et cheveux. Mille doigts acérés lui griffaient le visage. Ou qu'il pose le regard, éprouvant toutes les difficultés du monde à les garder ouverts, il ne discernait qu'une masse blanche et informe. Puis brusquement, le monde se révéla à lui. Littéralement enfanté des nuages, il chutait du ciel.
Huàn Liang était un futur officier militaire promis à un avenir brillant. Il représentait la fierté de sa famille. Athlétique, habile une arme à la main et vif d'esprit, une carrière prometteuse lui était prédestinée. Avant même sa majorité, il avait décroché une place à l'académie militaire de Fuyani, appris et perfectionné les enseignements de Tzu-Sun.
Cependant, très vite, il jugea un point des préceptes du grand stratège comme perfectible. Voire superficiel dans son analyse. Or, il s'agissait d'un facteur clé de l'empire du Dragon Céleste : le ciel. Les approches, tactiques et stratagèmes du combat aérien étaient bien abordés, voire rigoureusement développées, mais nulle mention n'était faite des hauteurs extrêmes. De ses risques et potentiels. Comme s'il était convenu que tout ennemi volant se cantonnerait à une certaine altitude. Cela troublait Huàn qui décida d'en faire le cœur de ses études polémologiques.
Il rassembla ce que l'on savait de ce lieu et constata avec stupéfaction que 'finalement les connaissances de son peuple n'étaient que peu développées, pour ne pas dire inexistantes. Par des jonques de vermeil égarées dans les cieux suite à des accidents de lest, l'on savait que la température chutait. Que respirer devenait plus laborieux. Que l'esprit humain perdait en lucidité. Que la lumière de l'astre flamboyant devenait éblouissante. Des bribes de connaissances incroyablement minces auxquelles il n'envisageait qu'une issue : voler lui-même jusqu'au-dessus des nuages pour documenter ce lieu.
Durant de longues semaines, il s'entraîna physiquement à fortifier sa respiration en préparation de ce voyage. Tous les jours, il nageait et pratiquait le Qi-Gong, l'art du souffle vital par l'exercice physique. Puis lorsqu'il se jugea enfin prêt, il passa à l'acte. Formé à la chevauchée des Sangs-de-Dragons, aussi appelés Longmas, il s'envola de l'académie. La monture puissante et majestueuse dont les pégases de l'occident - dépourvus d'écailles - n'étaient que de pâles imitations, représentait l'accès idéal à ce territoire encore méconnu. Vêtus d'habits chauds et muni de tablettes rattachées à la selle de sa monture, il la guida au firmament.
À l'approche des nuages, il nota que les mouvements de son sang-de-dragon se faisaient progressivement de plus en plus lents. Que l'effort nécessaire pour gagner en altitude, battant des ailes avec puissance, devenait difficile. Après un temps étonnamment long, accroché aux reines de son destrier, Huàn Liang creva le plafond nuageux. La vue qui s'offrit à lui, une mer de coton s'étendant presque jusqu'à l'horizon, l’abasourdi. Sous un ciel d'azur infini, une véritable merveille se cachait au-dessus de leurs têtes. Les îles célestes, plongées dans le brouillard, ne pourraient maintenant n'être que de pâles imitations à ses yeux. Était-ce là le jardin secret de l'Empereur lui-même ? Un paradis où son souverain résidait et que lui, simple scolaire, avait le privilège et l'honneur d'apercevoir ? Émerveillé, il en oublia quelques instants la raison de sa présence.
Néanmoins.
Jamais il n'aurait imaginé que le ciel soit si… vide. Ni qu'il soit aussi dangereux. Tout comme l'horizon est peuplé de créatures étranges, qu'il est des monstres hantant les abysses marins et les profondeurs de la terre, il sait désormais que le ciel lointain recèle ses propres menaces. La créature aérienne attaqua en jaillissant de nulle part, vraisemblablement embusquée sous la surface du tapis cotonneux. Il ne put voir de quoi il s'agissait. Tout juste un tourbillon d'écailles précédé d'un rugissement féroce avant que le choc ne le désarçonne et qu'il ne bascule dans le vide.
Yù Luànwu ! appela-t-il encore sa monture à pleins poumons.
En vain. Le longma se trouvait loin au-dessus des nuages, si seulement il vivait toujours. Chutant comme une pierre, Huàn Liang était pleinement conscient de l'horrible situation dans laquelle il se trouvait. Par chance, dans son malheur, il ne tourbillonnait pas chaotiquement sur lui-même. Bras et jambes grands écartés, il avait le sentiment de reposer sur un matelas d'air. D'être repoussé vers le haut. Au détail près du vent terrible qui tentait de lui arracher vêtements et cheveux. Mais Huàn Liang était assez érudit pour savoir que ces sensations n'étaient qu'une macabre illusion. Il tombait. De si haut que sa chute paraissait durer une éternité. Et rien ni personne ne pourrait voler à son secours. Il était déjà mort et contemplait son propre décès.
Il luttait pour garder les yeux ouverts malgré sa situation effroyable et la morsure du souffle le rendant larmoyant. Puis, aux portes de la mort, il réalisa qu'une scène nouvelle lui était offerte. Un spectacle funeste qu'il n'avait pas remarqué lors de son ascension. Une forme d'abandon s'empara de lui, effaçant le rugissement du vent à ses oreilles.
Sous ses yeux, le monde était dessiné comme sur la toile d'une carte immense. Une carte d'une précision et d'une beauté époustouflante. Ici, il pouvait suivre du regard le lit paresseux du fleuve et ses multiples affluents. Là, l'épaisse forêt, lovée sur le flanc des monts bas, lui rappelait la mousse accrochée à de petits rochers. Partout dans une autre direction, les champs cultivés par les paysans dessinaient des formes colorées plus ou moins géométriques.
C'était tout bonnement incroyable.
Il pouvait voir ce que seuls les dieux avaient le privilège d'apprécier. Mais il ne pourrait jamais le raconter à qui que ce soit. Doucement, la carte du monde se rétrécissait. Les champs devenaient plus grands. Les monts se rapprochaient et se révélaient escarpés. Les routes et sentiers sinueux ici et là apparaissaient. Le sol devenait de plus en plus proche.
Huàn Liang était terrifié. Mais il avait cessé de hurler. Il acceptait son sort et remerciait en silence l'Empereur de cet ultime cadeau. Un aperçu de sa propre vision du monde.
Puis Huàn ferma les yeux.
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vg11k · 2 years
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Donjons & Dragons : Campagne des Castors Session 2
MJ : @Erian
Eyric, halfelin mage divinatoire : @Th_Brt
Frug Timber Trou à Bière, gnome moine de paume : @yaka2812
Nephis Nathadem, humaine guerrière samurai : @vg11k
Arrivant au village, les aventuriers réalisèrent que les autochtones ne tentaient pas d’éteindre l’incendie se propageant du relais commercial aux autres bâtiments. Ils semblaient stupéfaits, abasourdis et se contentaient de regarder les flammes d’un air hagard. Laissant Hanzo surveiller le prisonnier, Eyric et Nephis tirèrent les villageois de leur torpeur et organisèrent une chaîne humaine pour éteindre les flammes. Du même temps Frug contourna le brasier, découvrant Joshua et Alban en pleine dispute sur qui devrait diriger les secours et qui était responsable, au lieu d’aider.
Derrière le caravansérail, des corps entaillés étaient rassemblés, signes d’une attaque ayant eu lieu. Frug fut infructueux dans ses tentatives de sortir Joshua et Alban de leur joute verbale malgré une tentative de claques, puis de leur dire de se bouger pour éteindre l’incendie. Faute de mieux, il alla aider la chaîne humaine qui cherchait à éteindre l’incendie. Quelles bandes de débiles !
Afin de renforcer l’esprit d’équipe de la première chaîne, Eyric improvisa un chant : "Éteignez le feu” (sur un air de Johnny). La chaîne reprit le rythme et garda sa concentration.
Nephis tira une malheureuse des flammes et Eyric géra l’organisation des chaînes. Il envoya même des rayons de givres pour limiter la propagation de la catastrophe. Lorsqu’enfin la garde arriva, ils parvinrent à maîtriser les flammes et à éteindre l’incendie.
Suite à cela, Alban et Joshua s’empressèrent de venir féliciter et remercier les villageois en bons politiciens rapaces. Joshua semblait le plus manipulateur des deux, Alban cherchant finalement à gérer le village du mieux possible. Mais Eyric, les imitant, leur vola vite la vedette, étant celui qui s’était distingué durant la lutte contre l'incendie. Ayant enfin la possibilité de chercher Sergor et Seraphina, Nephis retrouve dans les décombres du relais commercial les ustensiles de cuisine de la halfeline, mais pas de corps. Les deux auraient-ils été emportés par les bandits ayant pillé les récoltes et mit le feu ?
Sentant la menace que représentait Eyric vis à vis des villageois, Alban s’empressa de rabaisser celui-ci pour écarter un adversaire politique potentiel. Eyric fut très remonté face à l’attitude d’Alban, mais finit par s’excuser d'avoir fait de l'ombre à un politicien en mal de reconnaissance.
Après des échanges sulfureux, il apparut que des pillards avaient profité de la rivière à sec - une trentaine tout au plus. Ils avaient volé le peu de nourriture et marchandises de la caravane et kidnappé des villageois avant de retraverser la rivière au sec. Sauf que l'eau était alors revenue, emportant avec elle les pillards et otages trop lents à traverser. L’incendie ne se serait déclaré qu’ensuite. Le groupe se retira passer la nuit à la belle étoile - toute la scène de l'incendit c'était déroulé de nuit et laissa le relais commercial en cendres.
Profitant de leur repos, les quatre compagnons devisèrent : il était évident que Joshua cherchait à tirer profit de la situation en mettant le doigt sur les choses qui allaient mal dans le village. L’opposition avec Alban fragilisait davantage encore le village, les gardes n'étant qu’une poignée pour gérer des ordres contradictoires. Eyric soumit alors l’idée à Nephis de prendre en main les gardes avec un entraînement militaire qu’elle pourrait leur soumettre. Néanmoins cela ne l'enchanta pas, trop préoccupé par ses servants disparus.
Dans un moment de veille, Eyric observa les étoiles et repensa à la divination que portait Sire Nicolas de la Place, diseur de bonne aventure, devin qui voyait le futur et le passé dans les astres.
Au lendemain, avant de choisir la marche à suivre au bord de l’eau, une enfant appelée Marjot apporta à la guerrière une poupée de chiffon, en remerciement de l’avoir tiré des flammes la veille. Le groupe choisit ensuite de descendre la rivière à la recherche des prisonniers et brigands emportés par les flots plutôt que ceux s’en étant allé sur la rive opposée au village.
Ils arrivèrent à un guet dit des "trois pierres". Le groupe y trouva une douzaine de corps ainsi que trois individus en train de dépouiller les corps. Une femme et deux hommes. Après un bref échange, Nephis chassa ceux-ci qui fuirent sans chercher la confrontation. Au passage, Eyric remarqua un tatouage en forme de losange vert barré de jaune sur la main d'un d'eux, mais ne put pas regarder les deux autres mercantis. Ensuite Nephis et Hanzo s'efforcèrent de tirer les corps au sec sur la rive Nord (côté Bord-sur-rivière) à défaut de pouvoir les ramener ou les inhumer. D’un même temps, Frug remarqua un castor sortant de l’eau. Il s'empressa d'engager la conversation, savoir ce qu’il s’était passé ici. Échangeant avec le rongeur, il sembla que seuls des corps de bandits aient dépassé le guet. Or il n'y avait là nulle trace ni de Sergor ni de Seraphina.
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vg11k · 2 years
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Donjons & Dragons : Campagne des Castors Session 2
MJ : @Erian
Eyric, halfelin mage divinatoire : @Th_Brt
Frug Timber Trou à Bière, gnome moine de paume : @yaka2812
Nephis Nathadem, humaine guerrière samurai : @vg11k
La caravane commerciale qu'escorte le groupe de personnages arriva à la rivière d'Alvion, limitrophe de Rouge-vallée et Plaine-claire. Les personnages ne sont pas originaires de la région et connaissent mal la situation géopolitique locale.
Afin de rejoindre la capitale locale, la cité de Plaine-claire, ils se présentèrent à un duo de bateliers dont ils pouvaient louer les services pour franchir l'Alvion jusqu'à Bord-sur-Rivière, petit village frontalier jouxtant le court d'eau. Mais il s'avéra que l'imposante rivière… était à sec. Les barques étaient envasées et inutilisables. Le batelier du nom de Ronald, amaigris, proposa malgré tout ses services pour traverser, bien qu'il soit possible de s'en passer. La vie était dure pour la population locale ces derniers temps. Nephis paya le passage pour elle et ses trois suivants en faisant preuve de générosité, ainsi qu'au second batelier sur la rive opposée, du nom de Simon. L'histoire n'a pas retenu si Frug avait sorti sa bourse, mais Eyric n'a rien payé à qui que ce soit. Le reste du convoi commercial demeura sur la première rive, cherchant comment faire traverser le lit envasé à leurs marchandises.
Une fois arrivé sur l'autre rive, à pied, Ronald indiqua au groupe le caravansérail du village - principal relais commercial - en leur recommandant de chercher un certain Raoul, son frère, et transmettre qu'il les envois. Au patelin, un attroupement est rassemblé devant une estrade, attendant qu'un certain Joshua prenne la parole. La quasi-totalité des gens ici semblent tout aussi amaigries que les bateliers. Se mêlant aux enfants, le gnome Frug réalise que s'ils n'ont plus ni nourriture ni argent, les villageois ont encore des stocks d'alcool conséquents. Arriva alors le-dit Joshua, les doigts pleins de bagouzes et recouvert de tatouages, engoncé dans un manteau de fourrure sans rappeler un certain Iznogood d'un pays lointain. Il enhardit la foule, invectivant l'actuel préfet régent du nom d'Alban qui soit disant les ignorait en se vautrant dans sa richesse.
Lorsqu'il quitte la scène, la foule commence à virer à l'émeute, le mage Eyric prenant une beigne au passage. Si Nephis et son écuyer Hanzo s'efforcent de calmer les personnes les plus proches, Frug grimpe sur l'estrade et beugle assez fort pour calmer tout le monde. Après quoi se pointa le-dit Alban, bien habillé et semblant un peu moins souffrir de la faim, mais est malgré tout marqué. Il nous apprit que pour se rendre à Plaine-Claire et accéder à la ville, nous aurions besoin de laissez-passer qu'il était en mesure de nous fournir, mais ne le ferait pas. Il se révéla hostile vis-à-vis du groupe de voyageurs et visiblement désireux de conserver sa position actuelle.
Au caravansérail, le-dit frère du batelier, Raoul, nous accueillit ensuite. Le lien de parenté entre eux était indéniable, bien qu'il soit bourré de tic. Il était cependant mieux portant que son frère.
Le groupe papota et picola la soirée avec Raoul. Ils convinrent de se rendre à la forêt où la rivière trouvait sa source, rivière, normalement mesurant deux-cents mètres de large, où s'étaient éclipsé la majorité des gardes envoyés. Ils n'avaient après tout rien de mieux à faire et étaient bloqués tant que le préfet régent refusait de leur fournir les documents nécessaires pour accéder à la cité. Sergor et Seraphina restèrent sur place donner un coup de pouce au prochain convoi commercial et étudier la cuisine locale. Seul l'écuyer Hanzo suivit Nephis.
Le lendemain après un peu de marche en longeant la rivière, ils rejoignirent la forêt où ils firent la découverte d'un arbre brûlé. À proximité, se trouvaient des armes abandonnées et des traces de lutte. Étudiant les traces, Frug identifia des empreintes qu'il attribua à des Gnolls, du nombre d'au moins trois.
Après une collation de tartine à sauce d'alcool de blé fournie par Raoul, au moment de repartir, le groupe perçut une mélodie elfique abstraite. Mais il n'y avait pas d'elfes à proximité. Et après avoir repris l'escalade du plateau où se trouvait la source, ils tombèrent sur un imposant barrage en travers du lit de la rivière, la forêt ayant été déforestée à proximité. De l'autre côté, ils découvrirent un énorme lac artificiel dont le surplus s'écoulait de l'autre côté du plateau. L'Alvion jaillissait toujours de cette source, mais avait été détourné de son lit. Ici et là, des castors se baladaient sans être hostiles aux aventuriers. Cependant, plusieurs piliers de pierre bordaient le lac, surplombés par des cristaux. Un peu plus loin se trouvaient une tente et un chaudron.
Lorsque Nephis approcha de la tente, signalant pacifiquement leur présence, un chant en sortit. Aussitôt, des castors sortirent de l'eau et approchèrent, des lueurs magiques luisantes dans les regards. Eric décocha un projectile glacé dans la tente et toucha un individu torse-nu dont le chant s'intensifia. Alors que Frug, capable, de converser avec les animaux, tentait d'indiquer qu'ils n'étaient pas hostiles, le chant changea. Il leur devint compréhensible et leur souhaita un destin funeste. Des dizaines de castors agressèrent les aventuriers.
Le combat fut confus et plusieurs rongeurs furent passés à tabac. Celui-ci se termina par la destruction des cristaux et le mage manipulateur des rongeurs assommé. Aussitôt, les animaux redevinrent pacifiques et se dispersèrent. En fouillant les affaires du magicien, ils découvrirent un document le missionnant pour priver le village d'eau, laissant supposer que la rivière n'avait pas été détournée pour alimenter une autre région. Le mage inconscient fut bâillonné et ligoté par le groupe. Frug à nouveau, usant de son don de communication animale, persuada les rongeurs de défaire le barrage. Là où Frug s'empresse de revenir sur la bonne rive en courant sur la construction se disloquant, le reste du groupe et le prisonnier restèrent et attendirent que l'écoulement opposé se tarisse pour traverser plus calmement.
Sur le trajet du retour, plus lent, le groupe collecta des baies pour les villageois en manque de nourriture. Mais à l'approche de Bord-sur-Rivière, ils remarquèrent une colonne de fumée s'élever du village.
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vg11k · 2 years
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Penultimate creations of the year, the most iconic duo of the old world. A duo known for their oaths, bloody battles and incredible adventures. One is a killer, sworn to seek death from the most dangerous monster he can find to atone for a crime. The other is a man of letters who has sworn - drunk - to witness his downfall and immortalize it in a written saga. But death has a hard time embracing the dwarf... 
Avant-dernières créations de l'année, le duo iconique du vieux monde. Un duo connu pour ses serments, combats sanglants et aventures incroyables. L'un est tueur, ayant juré de chercher la mort face au monstre le plus dangereux qu'il pourra trouver pour expier un crime. L'autre est un homme de lettres ayant juré - ivre - d'être le témoin de sa chute et l'immortaliser d'une saga écrite. Mais la mort a bien du mal à venir étreindre le nain...
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vg11k · 2 years
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Making of from the last post
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vg11k · 2 years
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A little attempt to make a scenery from scratch only using food leftover cardboard, plastic and scraps. Quite satisfied with the result which will complete my table. Second post with the "making of" to come, as some people here and there were interested in it.
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vg11k · 3 years
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Before the arrival of the barbarians who crossed the ocean to plunder the riches of the new world, Coyotla was already a hunter and trainer of giant felines. However, it was only after the incidents between the explorers and the villagers of Tracuateua that she acquired the title of Archhuntress.
The invaders coveted the jungle, its treasures and its inhabitants. All of them were only exotic spoils to be taken back to their own land. And the wild women they found at the end of the world would bring them fame and riches. They sacked Tracuateua while negotiating a truce at the fortified raider camp. The warrior and hunter-diplomats were horrified to discover the treachery only when they returned with false promises. They refused to leave it there. The men were hunted through the jungle, found and executed like the animals they were. One by one. Not a single one survived.
The remaining strangers prepared to flee, imagining their companions returning with arms full of gold and indigenous virgins to sell at the slave markets. But it was Coyotla who presented herself to them. At her belt hung the heads of their executed brothers and at her side walked her jaguar companion, his fur stained with blood. The warning was understood and the raiders boarded their ships never to return to these inhospitable lands. Since that day, Coyotla, her hunters and their jaguar companions have been watching the ocean, ready to strike the day when, inevitably, sails will appear again on the horizon.
*
Avant l'arrivée des barbares ayant traversé l'océan pour venir piller les richesses du nouveau monde, Coyotla était déjà chasseuse et dresseuse de félin limiers. Toutefois ce n'est qu'après les incidents entre les explorateurs et villageoises de Tracuateua qu'elle n'acquis son titre d'Archi-chasseresse.
Les envahisseurs convoitaient la jungle, ses trésors et ses habitants. Tous n'étaient pour eux que butins exotique à rapporter dans leur propre contrées. Et les femmes sauvages trouvée au bout du monde leurs assurerait gloire et richesses. Ils saccagèrent Tracuateua durant la négociations d'une trêve au camp fortifié des pillards, ne découvrant avec horreur la trahison qu'en revenant, apportant de fausses promesses. Guerrières et chasseuses refusèrent d'en rester là. Elles traquèrent ces hommes à travers la jungle, les retrouvant et exécutant comme les animaux qu'ils étaient. Un à un. Pas un seul ne survécu.
Les étrangers restant se préparaient à fuir, imaginant leurs compagnons revenir les bras chargés d'or et de vierges indigènes à vendre aux marchés aux esclaves. Mais c'est Coyotla qui se présenta à eux. A sa ceinture pendaient les têtes de leurs frères exécutés et à son côté avançait son compagnon jaguar, la fourrure maculée de sang. L'avertissement fut compris et les pillards embarquèrent à bord de leurs navires pour ne jamais revenir sur ces terres inhospitalières. Depuis ce jour, Coyotla, ses chasseuses et leurs compagnons jaguars guettent l'océan, prêts à frapper le jour où, immanquablement, des voiles apparaitront à nouveau à l'horizon.
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vg11k · 3 years
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Art by RC Prakash
MJ : @MadBhaal
Bard, humain barde : @sakuyaneesama
Cob, halfelin barbare : @Th_Brt
Beiro, elfe ranger : @yaka2812
Grigor, demi-elfe moine (dit Chergoba) : @vg11k
Arrivés à Alcantla, la capitale d'Amn, notre groupe était pour le moment chargé d'escorter Rih- la prêtresse de Lathander. Elle nous offrit cependant quartier-libre, celle-ci avait à faire au temple local. Ce temps libre était le bienvenu pour moi, après tout ces cauchemars étranges liés à Sara durant le trajet. Avons quitté les quais malodorants. La promenade de Waukeen, le grand cirque, la boutique des couronnes de cuivre, les temples de Lathander Tempus et Ohm. Ce sont les différents choix qui s'offraient à nous. C'est le second que nous avons décidé de visiter, abandonnant ce pot de colle de cornu à bord du Conquérant d'Ivoire.
De notable sur le cirque à savoir, était un sort d'illusion avait tourné entropique il y a quelques années et coûté pas mal de vies, de spectateurs comme d'artistes. Événement qui aujourd'hui encore nuisait à la réputation de l'édifice. Cela ne nous dissuada pas d'aller y jeter un œil. Après tout, s'ils avaient une ménagerie d'animaux exotiques - réels ou illusoires - cela pouvait valoir le coup d'œil.
Sur le chemin, Cob souhaita s'attarder à la forge d'un marchand d'armes du coin. Tenue par un nain installé depuis plus de deux siècles d'après la pancarte à l'entrée, il semblait être un artisan de talent. Talentueux ou pas, je maintiens qu'il a entubé notre halfelin. "Toucher c'est acheter" peuh, conneries d'arnaqueurs ça. Néanmoins, cela n'a pas semblé déranger Cob qui ressortit avec une épée aussi grande que lui pour faire des moulinets.
En reprenant notre chemin vers les artistes, je remarquais deux types louches à capuche nous ayant emboîté le pas après notre visite chez le nabot. Non pas que tout les individus à capuche pendant le jour soit louche, après tout j'arborais la mienne, mais eux ne m'inspiraient pas confiance. L'air de rien, je me laissais distancer par les trois autres pour tenter d'engager la conversation avec nos nouveaux amis en les prenant au dépourvu. À défaut de les surprendre, je parvins à échanger avec eux. Impressionnés par les moulinets maladroits du barbare, ils souhaitaient l'embaucher pour quelques services nébuleux. Cela en disait long sur leurs coups d'œil pour s'intéresser ainsi à Cob, mais j'avais flairé juste. Pas moyen de leur tirer les vers du nez. Si ce n'est un plan foireux de, si je changeais d'avis, d'aller jeter une pierre porteuse d'un symbole sur le phare de la ville. Symbole qui ne m'était pas inconnus suite à mes errances passées : la guilde des voleurs locale, assez influente pour que les gardes ferment les yeux sur leurs méfaits. Je gardais la pierre et cette proposition originale comme ils s'en retournaient avant de rattraper les trois autres.
Ils avaient commencé à étudier les animaux de la ménagerie, dotés de formes et couleurs originales - peut-être trop, mais au vu du passif local c'était à prévoir. Mais Bard manquait à l'appel. Très vite un gnome en tenue tape-à-l'œil était venu les accoster, le ménestrel lui ayant tapé dans l'œil. Sieur Loyal de l'établissement, il était en quête d'un nouvel annonceur des numéros et la profession du barde ne lui avait pas échappé. Pour son audition, Bard se vit offrir une tenue avant d'effectuer sa performance devant une elfe toute d'orange vêtue et un humain portant de multiples coutelas en bandoulières. Respectivement Belamantine et Angelo, lanceur de couteaux et responsable des victimes des lancers. Malgré deux tentatives décevantes, Belamantine en sa position de seconde du cirque insista pour intégrer Bard à quelques numéros avant de lui tirer les cartes. Vérité, Mensonge et Destin. La vérité fut une rose fanée "vous ne vous sentez pas vous et souhaitez tourner la page. Le mensonge fut Pierrot retirant son masque "Vous vous répétez à vous-même ne pas être compétent". Quant au destin… lorsque Belamantine tira la carte, son expression changea. Son sourire malsain rappela à Bard celui de Ka', le faisant déchanter et, l'instant suivant, il se retrouvait à l'extérieur avec nous trois.
Cob et Beiro réfléchissaient à monter ensemble une arnaque aux tournois de pugilat locaux lorsque Bard revint, la tête dans les nuages et affublé de vêtements jaunes affriolants et tape à l'œil, escorté d'une elfe tout en orange.
Malgré son échec et sa troublante absence, Bard convint de passer le mot en ville quant à l'offre d'emploi du cirque. Beiro se proposa alors, vanta ses qualités d'archers pouvant faire office de numéro à défaut d'être annonceur. Il fit rapidement démonstration de ses talents sur cible, Bard ayant le courage de se poster en-devant comme le trait fusait juste au-dessus de sa tête. Inspiré, le halfelin se proposa à son tour en annonceur et, à la surprise générale, se débrouilla plutôt bien. À aucun moment je n'aurais imaginé le semi-homme faire preuve d'autant d'assurance dans un exercice oral, et pourtant. Le gnome l'engagea pour le spectacle du soir-même avant de nous introduire au reste de la troupe. Gardant sous silence ma présence inutile, après tout je me voyais mal passer pour quelques guignols, je suivis mes compagnons.
Nous rencontrâmes alors plusieurs spécimens de foire. Marlin, un demi-orque "le plus fort de toute la côte des épées" qui aurait probablement perdu au bras de fer contre notre barbare. Audika, une femme à barbe dont la prothèse se décollait au niveau des oreilles. Henri, un elfe encapuchonné qui balayait dans son coin en se faisant oublier.
Arriva alors une quatrième personne qui marcha droit vers le gnome Loyal et, sans préambule, le gratifia d'un revers cuisant avec un lapsus révélateur "mon escl… mon Loyal !". Ainsi s'introduisit la "Mère nourricière", directrice du cirque d'Alcatla. Et, avec cette gifle, tomba le masque. Le chapiteau jusque-là tape à l'œil devint miteux. Les estrades flambant neufs devinrent poussiéreux et moisis. Le marbre d'entrée devint terre battue. Les vêtements jaune de Bard le laissèrent nu comme un ver.
Pincée, la Mère nourricière s'excusa pour le comportement de son gnome illusionniste leur ayant fait miroiter quelques pièces d'or : le cirque ne recrutait pas et était au contraire au bord de la faillite. Plus personne ne venait assister aux spectacles depuis l'incident des illusions, bien que le Loyal ne soit pas le mage responsable. Pour éviter les problèmes, les artistes s'efforçaient de rester discret et garder cacher les talents du petit bonhomme.
Dans son coin, Henri continuait de balayer, fuyant leurs regards, jusqu'à ce que Cob ne se porte à sa hauteur. Gêné par le statut et malaise des artistes, en particulier de l'elfe, il s'efforça d'engager la conversation. Celui-ci ne murmura qu'un mot en elfique à l'adresse du barbare : "Illusions". Puis repris son ménage avec frénésie, jusqu'à ce que le halfelin ne lise un mot inscrit à même le sol par ses coups de balais : "Fuyez".
Aussitôt, il s'efforça de prendre congé et pousser le groupe vers la sortie. Mais la Mère nourricière, discutant avec moi, proposa brusquement de l'argent à qui les aiderait à redorer leur blason, ce qui m'interpella. Après tout, elle avait mentionné juste quelques instants plus tôt être fauchée comme les blés. Ce n'est qu'alors que je remarquais l'apparition de craquelures sur son visage.
Beiro le remarqua également de plus loin et fut foudroyé comme tombait une seconde fois le masque dans ce chapiteau plein de surprise. Habitué à lutter contre les morts-vivants, il venait de reconnaître l'un d'eux en discussion avec moi et dégaina son épée avant de charger.
Beiro se fit mettre KO par la Mère après l'avoir pourtant blessé sans éclaboussure de sang. Cob se fit engager par Angelo et le gnome. Belamantine resta figée, incapable de se mouvoir comme fuyaient les trois autres artistes. Je parvins à retenir la directrice morte-vivante comme Bard venait littéralement arracher le rôdeur aux griffes de la mort d'un enchantement dont il avait le secret (tout en étant encore cul nu). Encerclée, la Mère se replia, s'écartant de côté. Soucieux de ne pas laisser le barbare se faire déborder, je le rejoignis et assommais le gnome comme le lanceur de couteaux se faisant découper en deux dans un sanglant étalage de violence. Beiro cribla de flèche la morte-vivante sans parvenir à lui infliger de blessures sérieuses, en apparence. Bard tenta de tirer l'elfe vêtue d'orange de sa torpeur d'une baffe, en vain. Alors la Mère se jeta sur le cadavre d'Angelo pour lui sucer le sang, puis sur le barbare qu'elle entrava avant se planter ses crocs dans sa gorge. Reconnaissant là un vampire, j'eus un éclair de génie et m'empressais de déchirer la toile du chapiteau plutôt qu'affronter la créature, la baignant dans la lumière du jour. En quelques instants, elle s'effondra en petit tas de cendres.
Des gardes arrivèrent juste après cela, comme ayant attendu la fin des festivités pour se manifester. Comme toujours. Ils étaient à la recherche d'utilisateurs illégaux de la magie sur le territoire d'Alcatla, dirigés par un mage encapuchonné. Tous désignèrent le tas de cendre, mais Belamantine, redevenue elle-même, s'accusa. Dans l'instant, le mage la téléporta dans un autre lieu, puis remis en doute la présence de quelques vampires malgré le tas de cendres. "Et ça c'est des Merguez ?" leur opposa Cob avec animosité en désignant son cou sanguinolent où la marque des crocs était clairement visible. Il fut malgré tout ignoré, le mage s'intéressant au gnome inconscient avant de lui aussi le téléporter en un autre lieu. Le "conseil des six" se chargerait de leur procès. Cob se proposa alors en témoin de l'affaire pour les deux arrêtés et, avant que l'on put protester, fut lui aussi téléporté. Les gardes nous informèrent les avoir envoyés à "l'asile de Spellhold". Puis, après leur avoir réclamé la raison de leur présence dans le chapiteau, puis à Alcatla, les escortèrent au temple de Lathander retrouver Rih.
Celle-ci, passablement agacée par ce contretemps, attesta de notre bonne foi. Puis après le rapport qui lui fut réalisé, nous apprit que le nom de Belamanti nene lui était pas inconnu. Celle-ci était une prêtresse de Lathander, disparue plusieurs mois auparavant. Rih nous apprit également que le procès pouvait prendre jusqu'à quatre ans. Que l'asile se trouvait sur une île au large, dénuée de portes et gardée par des mages.
Quelque peu agacés par la tournure des événements et le sort du barbare, quelques heures seulement après avoir accosté, nous primes le chemin d'une taverne pour décompresser. La taverne du pont, construite au-dessus d'un pont enjambant la baie d'Alcatla. L'intérieur était bondé et sentait mauvais. Il comportait également une estrade et un cercle de pugilat. Tandis que Bard se faisait huer sur l'estrade, je narrais à Beiro ma rencontre avec deux émissaires de la guilde des voleurs locale, avant d'accéder au cirque. Que, potentiellement, ils pourraient nous aider à faire s'évader Cob, mais nous attireraient immanquablement d'autre problèmes. Or, connaissant le tempérament du halfelin, si celui-ci s'était rendu il était peu probable qu'il cherche à s'évader…
Remettant ces problèmes à plus tard et cherchant à me défouler, je pris la direction du pugilat. Un vieil homme aux yeux dévorés par la cataracte tenait les paris. Néanmoins, son handicap ne semblait nullement le gêner pour suivre les combats et tenir les comptes. Celui-ci perçut ma présence avant que je ne prenne la parole. Après quelques échanges, je compris avoir à faire à un ainé de ma voie, un adepte des arts martiaux d'une autre génération. Dacen pour être précis, dont je reconnus le nom. Exilé de l'ordre de la rose jaune il y a plus de cent cinquante ans, le vieil homme était supposé mort dans le monastère où j'ai effectué ma formation. Pour un macchabée il était certes ridé et couvert de cicatrices, mais en apparente bonne santé. Celui-ci se faisait de l'argent en entrainant des combattants et montait son propre dojo. Mais ses apprentis avaient tous déserté à l'exception d'une, "la puce", que j'eus la chance de pouvoir affronter dans le cercle.
Sympathisant, Dacen nous invita bientôt dans sa demeure à l'écart de la ville et son tumulte, les gardes faisant profil bas devant le moine aveugle. Nous primes le thé et partageâmes nos aventures avec lui. Il s'avéra que quelques décennies plus tôt, il s'était lui-même évadé de l'asile. Mais que sa tranquillité vis-à-vis de l'autorité s'était payée dans le sang et l'or. Or nous n'étions pas particulièrement riches et je n'avais nulle envie de me frotter à toute une garnison… Nous prîmes alors congé en profitant de l'hospitalité du maître, la nuit portant conseil.
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For Grimgor, however, being left alive after a draw was the worst possible insult. He swore that he would take his revenge and humiliate the very lord of the individual who dared to let him live. He then spent several months challenging and assimilating tribes across the mountains at a furious pace, even more so than before, eager to assemble the largest army ever to crush those of Crôm and Archaon. When he was satisfied, he set off north in search of the said Archaon, chosen of the gods of ruin ravaging the empire of men. And he found him. The orcs came upon the rearguard of the warriors of the dark gods, in the midst of a battle against one of the key bastions of the empire: Middenheim. Fighting his way through the two factions and adding a nameless mess to an already anarchic situation, he finally identified Archaon. The exhausted Archaon had just defeated the champion of the men (a certain Valten) in a memorable battle. All he had to do was finish off the human to break the morale of his defenders and win. But Grimgor, drunk with revenge, prevented him from doing so. He charged and knocked Archaon down, pressing his axe to his throat and affirming his status as the greatest living champion. And, gloating, he ordered his orcs to leave. Just like that. He dared to leave Archaon alive (and particularly confused) after proving to all who was the better fighter. In doing so, and without knowing it, the intervention of the black orc allowed the men to evacuate Valten and reverse the course of the battle, pushing back the invaders who were distraught by the defeat of the chosen one of the gods...
*
Grimgor est un "orque noir". Une branche des orques qui subit des mutations de la part des nains du chaos en recherche d'esclaves peaux-vertes toujours plus capables. Sauf qu'avec les orques noirs, ils réussirent un peu trop bien leurs expériences. Les orques améliorés se rebellèrent et faillirent détruire leur empire avant de se disperser dans les montagnes alentours et se répandre ici et là, destituant les chefs des guerres orques en combats singuliers avec une facilité terrifiante. Grimgor est l'un d'eux. Le nombre de tribus qu'il unifia en destituant leurs leaders ne peut être compté (sait-il seulement compter ?). Et pour Grimgor, le Plus Costaud des Plus Costauds, tout champion ennemi n'est bon qu'à mordre la poussière. Il ne recule devant aucun défit et nul seigneur n'est à l’abri de voir ses armées débouler. Puis, lorsqu'il estima l'heure venue d'aller massacrer le puissant royaume des hommes, son armée croisa celle d'un certain Crôm et ce qu'il advint vous le savez déjà.
En revanche, pour Grimgor, être laissé en vie après un match nul fut la pire insulte possible. Il jura qu'il prendrait sa revanche et humilierait le seigneur même de l'individu ayant osé lui laisser la vie sauve. Il passa alors plusieurs mois à défier et assimiler des tribus à travers les montagnes à un rythme effréné, plus encore qu'auparavant, désireux de rassembler la plus grande armée jamais vue pour écraser celles de Crôm et Archaon. Une fois satisfait, il prit le chemin du Nord à la recherche du-dit Archaon, élu des dieux de la ruine ravageant l'empire des hommes. Et il le trouva. Les orques déboulèrent sur l'arrière-garde des guerriers des dieux sombre, en pleine bataille contre l'un des bastions-clé de l'empire : Middenheim. Se frayant un chemin sanglant au milieu des deux factions et ajoutant un bordel sans nom à une situation déjà très anarchique, il identifia enfin Archaon. Celui-ci, exténué, venait de vaincre le champion des hommes (un certain Valten) à l'issue d'un combat mémorable. Il n'avait plus qu'à achever l'humain pour briser le moral de ses défenseurs et remporter la victoire. Sauf que Grimgor, ivre de vengeance, l'en empêcha. Il chargea et mit à terre Archaon, lui pressant sa hache sous la gorge et affirmant son statut de plus grand champion vivant. Et, jubilant, il ordonna à ses orques de repartir. Comme ça. Il osa laisser Archaon en vie (et particulièrement confus) après avoir prouvé à tous qui était le meilleurs combattant. Ce faisant et sans le savoir, l'intervention de l'orque noir permit aux hommes d'évacuer Valten et inverser le cours de la bataille, repoussant les envahisseurs désemparés par la défaite de l'élu des dieux...
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