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#écholalies
laurierthefox · 6 months
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Aujourd'hui je vous présente mes dernières créas !
Pour vous raconter le déroulement : un'e client'e m'a passé commande d'un badge / illustration qui dirait "Autiste et TDA" car elle n'en trouvait qu'en anglais. De plus elle avait adoré ma série de badges d'animaux mignons LGBTIA+ et voulait quelque chose dans la même veine.
Je lui ai proposé de faire plusieurs tests, puis de les proposer à mes mécènes et à vous mes followers. Et ceux qui auront reçu le plus de votes partirons en fabrication.
J'ai un poil galéré au début, me prenant (trop) la tête pour savoir quel type d'animal correspondrait à la communauté Autiste et TDA, avant de dessiner tout ce qui me passait par la tête.
N'hésitez pas à commenter et/ou liker et je prendrais vos avis en compte pour envoyer les badges en fabrication !
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J'ai pu prendre le temps de crée ces visuels grâce à mes mécènes qui me soutienne sur Patreon. Iels ont eu accès à tous les Work In progress tout le long de la création et aux visuels définitifs plusieurs semaines en amont. Si vous voulez me soutenir c'est par ici : https://www.patreon.com/LaurierTheFox
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perduedansmatete · 2 months
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hier j’ai appris le mot écholalie et tia m’a dit que j’avais ça, elle aime trop me dire que j’ai des trucs
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ernestinee · 2 years
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J'ai eu des nouvelles d'elle. Tu sais, la petite à qui il manque un morceau de cerveau.
Ça fait maintenant quelques mois qu'elle consulte chez moi. Elle s'épanouit, la petite plume. Son langage s'enrichit, les écholalies diminuent. Elle est passée de quelques syllabes emberlificotées à des phrases simples mais correctes. Elle sait exprimer des besoins. Ses frustrations du quotidien s'en voient diminuées, les parents respirent enfin un peu.
Sa pragmatique se précise, ses expressions faciales se diversifient, son lexique se densifie. Elle comprend mieux les consignes et elle les accepte.
Ses parents m'adorent et me disent que je suis "sa bonne fée". Ça me donne le tournis, d'émotion et de responsabilités et de syndrome de l'imposteur aussi bien sûr. Parce que je lui montre juste la direction à cette petite. Je souffle légèrement sur la plume dans le sens où je veux la voir aller. Parfois par là, parfois par ici et elle décide de se laisser aller sous mon souffle, elle décide de me faire confiance et d'emprunter le courant d'air que je crée pour elle.
C'est juste ça mon travail, c'est une impulsion.
Mais pour eux, je me rends compte que c'est beaucoup plus et pour une fois, après une longue réflexion, j'ai décidé de taire un peu mon syndrome de l'imposteur. Première fois en 20 ans.
Parce qu'elle est en maternelle, et il y a quelques mois, sa place n'y était pas. On la voyait dans l'enseignement spécialisé, on la voyait dans une institution, on la voyait on ne sait pas trop où. Ses parents étaient perdus, je me souviens avoir écrit que cette famille était au bord de la falaise, tiraillée entre les crises, les rituels de plus en plus longs, l'impossibilité pour la petite de s'exprimer et d'appartenir à un groupe.
Aujourd'hui, elle a reçu "un bulletin" qui atteste qu'elle a récupéré une partie suffisante des acquis de son année pour passer dans l'année supérieure.
Aujourd'hui, elle a participé à la fête scolaire. Elle a retenu la petite chorégraphie. Elle a retenu à quel moment il fallait crier, lever les mains, sauter.. mon oeil d'orthophoniste a repéré qu'elle était en rythme, et que c'est bon signe pour travailler la pré-lecture d'ici peu. L'instit avait prévu rien que pour elle deux extraits de chansons de Soprano, parce que la demoiselle plume est fan.
Ils ont également passé un extrait des "héros du quotidien", je ne connaissais pas, j'ai du googler les paroles, j'ai pas mal de trucs à apprendre d'elle, dont la culture musicale ^^ Chacun à son tour, les enfants passent sur la scène et brandissent un coeur. La petite brandit ce coeur qu'elle a peint elle-même, pendant que les paroles résonnent "J'remercie le destin de vous avoir mis sur ma route.... Oui c'est vous qui m'avez réanimé... On a tous un jour eu ce moment de magie...". Et là c'était vraiment pour moi, ses parents lui avaient expliqué à l'avance que c'était pour me dire merci. Et j'étais émue de la voir sur scène, cette petite plume, si petite mais si grande, si puissante, si déterminée.
La route est encore longue avec elle, et sa détermination sur la scène est à l'image de ce qu'elle va batailler, probablement durant toute sa vie, pour gagner sa place là où elle voudra aller. Je serai là pour souffler dans son dos. Je me sens tellement heureuse, émue et honorée d'être sa bonne fée.
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invizigothx · 2 months
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Just saw a post where someone described how they memorized a paragraph long goofy post by someone else, because they kept repeating it, due to echolalia. That is pretty cool! I myself experience a "subclinical" degree of écholalie which means I do not have any goofy posts prepared for récitation should we be stuck in a stopped elevator together, but I have been incredibly delighted all morning and some of last night by saying MUMMY like peppa pig
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artistlove · 6 months
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Critères diagnostiques
Le DSM-5 est diagnostiqué à partir de la présence de deux groupes de symptômes. La sévérité est spécifiée sur la base des déficits dans ces deux catégories.
Social
A – Des déficits persistants dans la communication sociale dans de multiples contextes : déficits de la réciprocité socio-émotionnelle, allant, par exemple, de l'approche sociale anormale et l'incapacité d'échanger dans une conversation, au partage réduit d'intérêts, d'émotions, à l'échec d'engager ou de répondre à des interactions sociales. Déficits dans les comportements de communication non verbaux allant, par exemple, de la communication verbale et non verbale mal intégrée à des anomalies dans le contact visuel et le langage du corps ou des déficits dans la compréhension et l'utilisation de gestes, à un manque total d'expressions faciales et de communication non verbale. Déficits dans le développement, le maintien et la compréhension des relations, allant, par exemple, de difficultés à adapter le comportement de divers contextes sociaux à des difficultés à partager les jeux imaginatifs ou à se faire des amis, à l'absence d'intérêt pour les pairs.
Stéréotypies
B – Des modes restreints et répétitifs de comportements, d'intérêts ou d'activités : mouvements moteurs, utilisation d'objets ou parole stéréotypés ou répétitifs (par exemple, stéréotypies motrices simples, aligner des jouets ou retourner des objets, écholalie, Insistance sur l'adhésion inflexible à des habitudes ou modes ritualisés de comportement verbaux ou non verbaux
Des difficulté au changements et au transition (par exemple, modes de pensée rigide, rituels de salutation, besoin de prendre le même itinéraire ou de manger la même nourriture tous les jours). Intérêts très restreints qui sont anormaux dans leur intensité ou leur orientation (par exemple, un fort attachement à des objets inhabituels, des intérêts excessivement poursuivis avec une persévération excessive). Hypo- ou hyperréactivité à des stimuli sensoriels ou niveau d'intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l'environnement (par exemple, indifférence apparente à la douleur/température, réaction négative à des sons ou des textures spécifiques, sentir ou toucher excessivement des objets, fascination visuelle pour des lumières ou mouvements).
Développementaux
C – Les symptômes doivent être présents dans la période de développement (mais peuvent ne devenir pleinement manifestes qu'après que les exigences sociales dépassent les capacités limitées, ou peuvent être masqués par des stratégies apprises plus tard dans la vie).
Perturbateurs
D – Les symptômes causent une difficulté du fonctionnement actuel dans les domaines sociaux, scolaires ou professionnels, ou d'autres domaines importants.
Spécifique
E – Ces perturbations ne sont pas mieux expliquées par la déficience intellectuelle (trouble de développement intellectuel) ou un retard global de développement. La déficience intellectuelle et le trouble du spectre de l'autisme surviennent fréquemment ensemble, pour poser les deux diagnostics de trouble du spectre de l'autisme et de déficience intellectuelle, la communication sociale devrait être inférieure à celle prévue pour le niveau de développement général.
Les troubles envahissants du développement regroupaient cinq troubles différents (troubles autistiques, syndrome de Rett, syndrome d'Asperger, trouble désintégratif de l'enfance, trouble envahissant du développement non spécifié). Dans le DSM-5 :
Le syndrome de Rett et le trouble désintégratif de l'enfance sont exclus des TSA
Les TSA regroupent ce qu'on appelait auparavant troubles autistiques, syndrome d'Asperger et troubles non spécifiés.
La notion de troubles du spectre de l'autisme, permet d'inclure les autres troubles des critères sans les confondre avec l'autisme infantile.
Le TSA permet de reconnaître la diversité des troubles et des comportements des autistes et la possibilité qu'elles ont d'évoluer sur le spectre.
La CIM est une classification médicale qui classifie les maladie et une variété de signes, symptômes, lésions traumatiques, empoisonnements, circonstances sociales et cause de blessures ou de maladies.
Elle est publiée par l'OMS et mondialement utilisée pour les taux de morbidité et taux de mortalité dans la médecine.
La dernière version est la CIM-11.
L'autisme chez les femmes
l'autisme chez les femmes peut être sous-diagnostiqué ou sur-diagnostiqué, en fonction des tests impliqués et de l'insistance de certaines pour obtenir ce diagnostic, le diagnostic différentiel avec le trouble de la personnalité limite et le trouble de stress post-traumatique est ainsi particulièrement ardu Ceci peut être attribué au fait que les femmes ont été éduquées pour développer plus de stratégies d'adaptation (imitation et camouflage inclus) que les hommes, ce qui les aiderait à dissimuler leurs traits. Elles seraient plus nombreuses à s’entrainer avant de socialiser ou imiter leur autre, ce qui expliquerait que les intérêts des filles autistes s’alignent fréquemment sur ceux des filles neurotypiques de leurs âges, contrairement aux garçons qui développent des intérêts plus atypiques. Les filles autistes auraient alors plus de facilité à se faire des amis que les garçons, mais seraient moins facilement diagnostiquées beaucoup de femmes concernées peuvent ne pas être diagnostiquées.
L'autisme à permis avancées et découvertes pour l'histoire de l'humanité, l'inventivité est intimement liée au capacité d systémisation, qui est favorisée avec l'autisme.
Les aptitudes et difficultés personnelles liées aux différences classées dans les TSA présentent une grande diversité.
Un constat est que les hommes semblent plus souvent touchés par l’autisme que les femmes, tout particulièrement pour le syndrome d'Asperger.
la sexualité et la vie sociale, l'individu est généralement « genré », d'une manière plus ou moins ressentie, marquée, subie ou affirmée.
Et selon sa catégorie de genre, il sera plus ou moins facilement inclus ou marginalisé dans la société.
Une personne autiste et appartenant à une minorité sexuelle (LGBTQ présenterait donc un double risque d'exclusion de la vie sociale et sexuelle ainsi qu'un risque très accru de frustration sexuelle si son TSA est très handicapant.
car les familles et institutions ont longtemps supposé que les handicapés étaient asexuels ou présentaient une bestialité sexuelle.
Le nombre de sens chez l'humain
On ne sait pas encore le nombre véritable des sens chez les humains et animaux.
Un décompte ancien et encore répandu (mais incomplet) donne l'accès au monde sensible par cinq sens : goût, odorat, ouïe, vue et toucher.
La perception sensorielle des animaux est plus vaste. Pour les mammifères, dont l'humain, on peut citer l'équilibrioception (le sens de l'équilibre) le sens de la proprioception qui nous signale la position relative des membres de notre corps (qui nous permet par exemple, sans utiliser le sens de la vue, d'amener notre index sur le bout du nez) ou encore la thermoception
Magnétoception
Capacité à détecter des champ magnétique.
Souvent observée chez les oiseaux, c'est ce même sens qui leur permettrait de s'orienter de leurs migrations
La magnétoception est aussi observée chez des insectes comme les abeilles.
Mécanoréception
Donne des informations par contact de la peau avec la surface. C'est par la peau que proviennent les sensations du toucher : tactile (reconnaissance de textures), ou même émotionnelle (sensualité...).
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thierrylidolff · 10 months
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ÉCHOLALIE ? L’ORDRE, L’ORDRE, L’ORDRE … DÉNI ET DÉPENDANCE - ÉMEUTES (33)
LA RÉPÉTITION « L’ORDRE, L’ORDRE, L’ORDRE » CONSACRE DANGEREUSEMENT LE DÉNI DES EXPLICATIONS VÉRITABLES À LA COLÈRE DES QUARTIERS ÉCHOLALIE : ORDRE, ORDRE, ORDRE … le terme a été répété trois fois. L’écholalie se définit communément comme “une répétition en écho de la parole“. Le chef de l’État a confirmé – avec insistance et pratiquant l’écholalie – lors de son interview au JT de 13h, sa…
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gfxced · 3 years
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Putain de journée. J’en peux plus. J’ai plus l’impression d’exister. Je ne suis qu’une coquille et mon énergie est puisée par tous les autres autour de moi.
Je reste debout la nuit jusque 3 voire 4h du mat par esprit de revanche. Mes moments de liberté. Mes nuits courtes je les passe à rêver. D’avions en perte de fuel qui perdent inexorablement de l’altitude tout en continuant de voler en faisant semblant que ça va aller avant de se viander dans le grand nord, et je suis à bord. Je rêve des moments charnière de mon existence. Je rêve de jambes à prendre à mon cou.
Bon j’ai pas le temps de m’apitoyer, j’entends le gamin qui crie, qui fait ses écholalies. Je suis lessivé. C’est pas une vie les jours ainsi. 
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Quote
Je ne me souviens pas de mon nom, ni du tien. Je ne me souhaite pas de défaut, ni d’oubli Que de ma condition où vieillir seul supplie. Que deviendrions-nous sans surnom ni soutien ? . Je ne me souviens pas. Je n’appelle plus rien Autrement qu’en chanson ou en écholalie, Aujourd’hui plus souvent en pleurs ou en repli. La mémoire me lâche et la vie me retient. . Et ma vie qui s’en va avec les souvenirs : Mes petits, mes amis, mon amour qui m’attend, Et vous, qui êtes-vous qui me connaissez tant ? . Dites, est-ce bientôt l’heure ? … et prendrez-vous le temps D’être au bord de mon lit ; votre prénom ? … pourtant Je ne me souviens plus, il faudra revenir.
Fabienne PASSAMENT. 2019
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claudehenrion · 5 years
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Vous avez dit “conservateur” ?                                                      ( II ) : c'est quoi et jusqu'où, “être conservateur” ?
  Le progressisme est tendu sur une idée fixe : tuer les conservateurs, comme si la suppression de quelque chose pouvait ipso facto donner une existence à une idée qui est, tout au plus, une mode. Le “conservatisme” est un corpus doctrinae qui a toujours existé : l'histoire de  la littérature n'est que le récit d'un long combat entre Anciens et Modernes et imitation de l'Antiquité. Les progressistes, déconstructeurs et fascinés par l'éphémère (ce qu'est leur “changement”), ne pourront jamais avoir une définition précise et reconnue par d'autres que eux-mêmes : l'adoration du Veau d'or, cette constante de l'humanité, reste d'une actualité brûlante, en 2019 !
  Un conservateur se définit comme“une personne qui garde  les choses contre toute altération physique ou morale, et qui s'efforce de garder en bon état ce qui doit être protégé”. Le conservatisme est donc un mouvement de pensée reconnu… qui est méconnu par ceux qui en parlent pour s'en moquer et jamais pour le définir (suivez mon regard !). Ses partisans pensent que le monde va trop vite ou qu'il a déjà été trop loin (ces derniers sont  étiquetés “réactionnaires’‘ : on les accuse de vouloir revenir en arrière, même si ‘’ne rien vouloir changer par principe’’ serait aussi absurde que vouloir tout remplacer, juste ’'parce que…”).
  La mono-passion des progressistes pour le changement ne doit pas empêcher les conservateurs de tenir compte des évolutions évidentes, de toutes les adaptations nécessaires et des changements qui s'imposent, ni d’avoir une contre-passion pour le discernement : le conservatisme bien compris est une forme de prudence et de précaution, qui croit que le fait que quelque chose marche (même un peu imparfaitement) n'est pas une raison suffisante pour le jeter et lui préférer l'inconnu. L’humanité n'a survécu, ne peut survivre, qu'en transmettant quelques règles respectées par tous ou presque, à l'identique, à travers les siècles.                   La mode de la transgression a rompu le fil de la transmission millénaire qui assurait la pérennité de la race humaine, et la floraison des civilisations. Toutes.
  Deux exemples actuels. Tout d'abord : la tyrannie qu'exerce, sous le règne de Macron, la pensée officielle, mensongèrement prétendue “correcte”, sur tout ce qui concerne l'automobile, des 80 km/h aux radars vicieux, mais surtout à l'énergie.           Des analyses farfelues ont fait condamner le diesel, détester l'essence, et privilégier le “tout électrique”, alors qu’il est démontré que : (1)- le diesel moderne est devenu moins polluant que l'essence.., (2)- in fine, le ‘‘tout électrique’’ est  bien plus polluant que les énergies fossiles… et (3)- jamais aucune des énergies dites “renouvelables” ne pourra répondre aux besoins totaux, quand l’Inde, la Chine (et d’autres) auront, dans la consommation mondiale, la place qui leur revient…           Les “progressistes” sont en train de fabriquer une immense faillite économique, politique, scientifique, météorologique, humaine (et autre) avec “l'éolien” et avec  l'abandon du nucléaire : deux catastrophes majeures pour l'environnement et une non-solution aux vrais problèmes. Bientôt, la Terre, sous le faux-prétexte de permettre sa survie théorique, sera rendue invivable pour toute humanité…
  Autre exemple, encore plus grave : la mobilisation des enfants pour s’en aller en guerre contre “le système” (?). Sous les “bravos” irresponsables de la presse mondiale qui voudrait qu'on partage ses faux airs émus, une jeune norvégienne d’une quinzaine d’années, Greta Thunberg, nouvelle (et temporaire) icône d'un néo-écologisme infantile, exhorte les enfants à faire la grève des cours un jour par semaine pour manifester en masse avec les cavaliers de l'apocalypse, qui font ainsi de la jeunesse une victime expiatoire de leur discours de peur sur le climat, et créent une génération terrifiée qui veut jouer aux adultes mais qui  n'arrive qu'à réinventer Croquemitaine, la fée Carabosse et le père  Fouettard… rebaptisés en chemin le GIEC et les climatodoules. Dame ! “Il faut vivre avec son temps” (sic !)
  Le scandale, ici, est double : d’abord, on s’extasie de retrouver chez nos bambins les inquiétudes irraisonnées qu’on leur a inculquées, et ensuite, on se pâme devant cette écholalie infantile. Les petits perroquets nous grondent par procuration, nous donnent des leçons d'écologie puérile et émotionnelle, au niveau zéro de la pensée scientifique, sociale et économique, dans un spectacle étonnant où le progressisme soi-disant moderniste se ratatine à la caricature d'un hyper-conservatisme dépassé, et appelle à un retour en arrière impossible… et vraiment pas souhaitable !                 Et en outre, il ne faut pas oublier que, même si le réchauffement planétaire en cours était dû aux activités humaines (ce qu'il est, pour environ… ε % du total, pour être précis !) un arrêt total de toute activité humaine en France (par exemple) ne serait même pas perceptible ni visible, dans la balance “pollution / énergie”.
  Cette mobilisation, si pleine de dangers, fait penser à l'histoire de “Hans”, un joueur de flûte de Hamelin, en Allemagne, qui, en 1284, aurait entraîné, au son de sa flûte diabolique, les enfants de Saxe dans la Weser, où ils se noyèrent… Ou encore, cela rappelle la “croisade des enfants” de 1212, qui ne connut pas un sort plus heureux : ce n'était pas leur place, ni leur rôle. Jules Ferry (avec qui j’ai vraiment peu de points d’accord, en général) avait écrit, dans sa célèbre “Lettre aux instituteurs” du 17 novembre 1883 (je l'ai relue ce matin, elle est magnifique :  “Vous ne toucherez jamais avec trop de scrupule à cette chose délicate et sacrée qu’est la conscience de l’enfant”. Nous en sommes loin, en 2019 !
  Tout “conservateur” sait pourtant que la raison recommande de ne pas faire jouer à des enfants d'autre rôle que celui qui est le leur : ils sont et doivent rester des “enfants” et ne penser qu'à se construire eux-mêmes, au lieu de vouloir prendre la place des adultes… pour détruire ce qui les dépasse et qui dépasse largement leurs parents, déjà peu aptes à comprendre nos “systèmes tellement complexes”…
  Car enfin,si la bonne volonté, la naïveté ou la pureté des intentions pouvaient se substituer au savoir et à l'intelligence pour trouver des solutions à des problèmes non-encore définis ni stabilisés… ça se saurait ! La dimension nouvelle de ce drame, longtemps connu seulement de ceux qui voulaient le voir, est que la mauvaise querelle que les  Progressistes font aux Conservateurs prend ici une dimension eschatologique : c'est de la survie de l'humanité, qu'il s'agit désormais.
  Déjà, dans “la République” (en 315 avant J.-C.), Platon écrivait qu'une inversion des hiérarchies, par excès de liberté, quand le père traite son fils comme un égal, quand les maîtres flattent les disciples et quand les vieillards imitent la jeunesse, détruisait la démocratie Nous y sommes, en cet instant où, devant nous mais sans aucune réaction de notre part, les enseignants eux-mêmes, outrepassant leur rôle de manière honteuse, mobilisent jusqu’aux maternelles et aux jardins d’enfants, pour faire ânonner par d’adorables petites têtes brunes ou blondes, dans un incroyable numéro de ventriloquie collective jamais tenté auparavant, les slogans et les contre-vérités que leurs parents et leurs maîtres leur ont fait apprendre par cœur… mais n'ont ostensiblement pas compris eux-mêmes. Et qui sont faux.
  C'est devenu un impératif de survie que d'arrêter de confondre l'incontournable et nécessaire description factuelle de ce qui est, ou de ce qui doit arriver, , (mais pas en décrivant ses terreurs intimes et ses fantasmes secrets) avec des évaluations morales qui attribuent des bons (ou mauvais) points au réel. Au point où nous sommes tombés, seul un retour en force du conservatisme offrirait une chance de saisir au vol la moindre petite chance de nous sauver… Si elle se présente.
H-Cl.
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tunnelcarpien · 2 years
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je suis toujours au ras de l'eau
à ausculter le feu
des écholalies carbures
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dicte-lair · 4 years
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quel impacte on sur nous les definitions dans ce cas ci "psychatrique" ?
quel forme (forme-force) d'autorité s'effectue par ce type de savoir, en ligne, encyclopéque, qui eux même, servent à l'édification d'instance et de déterminisme législative.
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Pièce no.2 : tsé les gens...
Là cher lecteur, tu vas empoigner la première arme que tu vois dans la pièce. Un couteau à beurre qui traîne près des restes de ton déjeuner, une fourchette, ton chat, un shotgun, whatever! (si un shotgun traîne dans ta pièce par contre, c’est weird) Et puis tu vas attaquer sans remords, tous ces clich��s sur l’autisme qui vont suivre! Tsé #lesgens pis leur phrase déjà toute faite :
-          Hein!? Tu crois que tu es autiste? Ça ne paraît pas!
-          C’est quoi ton super don!? (en faisant référence à Rain man ou Sheldon Cooper)
-          C’est comme une mode, il y en a de plus en plus.
-          Tu réussis bien quand même, bravo.
-          Ça ne se peut pas, tu es juste stressé.
-          Une chance qu’il y a pire…
-          J’ai entendu dire que c’était à cause des vaccins, tu n’aurais pas dû faire vacciner ton enfant.
-          J’ai entendu dire que c’était à cause des écrans! Faut éloigner les enfants des écrans.
-          J’ai entendu dire que c’était l’allaitement trop prolongé.
-          J’ai entendu dire que les personnes qui mangent le crémage avant le biscuit oréo, étaient plus vulnérables!
-          J’ai entendu dire : *veuillez insérer la stupidité de votre choix*.
Well… Que tu sois parent d’un enfant autiste ou autiste toi-même, ce sont des commentaires très désagréables à recevoir. Ajoutez à cela que je suis maman de 2 enfants. Je reçois donc aussi mon lot de phrases plates par apport à la maternité. Voici la Jésus de ce genre de commentaires. Elle aussi elle en a des crottes sur le cœur. Je vous laisse le lien de sa page Facebook : https://www.facebook.com/laparfaitemamancinglante/
Tout cela étant dit, pour l’instant, je vais en rester au premier point : ça ne parait pas.
Sincèrement, je n’en veux pas aux personnes qui disent cela, parce qu’en effet, l’autisme c’est quelque chose de très interne et différent d’une personne à l’autre.  Presque tout se passe dans ma tête. Je te laisse ici une liste des comportements clefs :
 ·         Une intelligence normale à supérieure.
·         Difficultés dans l’interaction sociale et la communication avec les autres, à cause des problèmes de décodage du langage non verbal (langage corporel, expression du visage, inflexion de la voix).
·         Un langage en apparence riche, au vocabulaire étendu, mais sans véritable communication, écholalie (répéter le même mot ou la même phrase).
·         Un langage et une compréhension au sens littéral des expressions, (incompréhension des jeux de mots ou de l’ironie).
·         Une façon de parler manquant de naturel, précieuse, guindée (parfois avec un accent français pour les québécois), avec une voix souvent  monocorde ou avec des inflexions inattendues.
·         Un langage corporel et des expressions du visage absentes, inappropriées ou disproportionnées (surtout avec des émotions fortes comme la peur ou la colère).
·         Un attachement excessif à certains objets, une fixation sur un sujet ( intérêt particulier comme les dinosaures, les cartes routières, les trains, la météo, l’informatique), des obsessions et des répétitions, la réalisation de rituels.
·         Des sens hypersensibles (sons trop forts, lumières trop vives, texture et goût des aliments, toucher désagréable, tissus encombrants ou douloureux)), hypo sensibles (impassibilité face à la douleur, au froid ou au chaud extrême) ou altérés (distorsion du champ visuel).
·         Une naïveté sociale qui en fait les victimes parfaites, puisque toujours honnêtes et incapables de saisir l’intention des congénères.
·         Un manque de coordination, avec parfois une démarche particulière ou une mauvaise coordination yeux-mains.
·         Une mémoire exceptionnelle et encyclopédique, surtout pour les faits et les détails.
·         Un penchant pour l’isolement et les activités solitaires (souvent lorsque la quantité de stimuli devient trop grande pour pouvoir être gérée). Des comportements d’auto-stimulation (balancement, «flapping», sons particuliers avec la bouche), souvent en période de stress.
 Si tu lis bien attentivement cette liste, tu remarqueras que les comportements vraiment visibles sont les manifestations physiques : balancement, flapping, sons avec la bouche. Dans le cas des autres signes, je crois qu’il faut une certaine base en psychologie pour les repérer. #lesgens ne voient jamais bien loin. Ils se disent que la personne est asociale, mal élevée ou étrange. Voilà, fin du rapport.
Quand je parle #desgens, je ne mets pas l’humanité entière dans le même panier. Je parle du stéréotype du mononcle et de la matante qui s’exprime via les journaux sur les réseaux sociaux (comme TVA nouvelles). Le genre de personne très étroite d’esprit, qui ne pousse pas ses réflexions, qui argumente sans source, qui manque de tolérance et qui s’exprime avec violence et vulgarité. Pour moi, c’est ça #lesgens.
Ainsi donc cher lecteur, je te laisse une petite partie de moi et t’expliquant, grosso modo, qui je suis par rapport à cette liste ci-dessus. Au fur et à mesure de mes textes, ça sera beaucoup plus précis. Toutefois, pour commencer, voici un aperçu :
L’interaction sociale : Me faudrait 10 pages juste pour ça... Brièvement, lors de chaque interaction sociale, tous les jours et à chaque échange, je me questionne dans ma tête. Dois-je sourire? Dois-je le regarder dans les yeux? Combien de temps dois-je le regarder dans les yeux pour que ça reste naturel? Ou dois-je mettre mes bras pour ne pas avoir l’air désintéressé? Est-ce que mes réponses sont adéquates, etc, etc, etc.
L’incompréhension des jeux de mots et du sarcasme : Ce n’est pas un problème avec les gens que je connais bien et depuis longtemps. Sinon je passe mon temps à vivre des situations déroutantes, parce que je ne comprends pas ou je comprends trop tard, lorsque la personne est partie. Par ailleurs, lorsque je suis trop fatiguée, je prends tout au pied de la lettre. Même mon mari et mes amis proches doivent me rappeler plusieurs fois par jour qu’ils blaguent.
Une façon de parler manquant de naturel : Ça n’arrive pas souvent, mis à part lorsque je suis trop heureuse et enthousiasmée. Par exemple, lorsque je rencontre des inconnus geek, je deviens intense. Je parle vite, je parle fort, l’on dirait que je veux avoir de l’attention, mais non ce n’est pas cela du tout. Je ne gère juste pas l’émotion positive qui influence dramatiquement mon élocution. Encore plus drôle, l’on m’a déjà prise pour une Française la première semaine que j’ai enseigné (j’ai été enseignante remplaçante pendant 2 ans). J’imagine que c’est ma nervosité trop intense qui a fait en sorte que je voulais être claire et bien comprise. Je ne sais pas pourquoi exactement, mais mes étudiants m’ont demandé mes origines et si je venais de France.
Expressions du visage absentes : Dans tous les emplois que j’ai occupés dans ma vie (une dizaine), le patron ou au moins un collègue m’ont reproché de ne pas sourire et d’avoir l’air bête lorsque client entrait dans le magasin. C’est aussi arrivé que j’offensais des collègues parce qu’ils croyaient que j’étais une personne simplement désagréable à côtoyer. Je ne suis tout simplement pas capable de faker une émotion. Si je me sens neutre, mon visage est neutre. Si je suis de bonne humeur, mon visage est neutre. Si je suis vraiment de bonne humeur, je souris en coin. Mon pauvre mari passe encore ses journées à me demander : ça va? Et cela m’exaspère. Voilà mon amour, c’est écrit noir sur blanc. Je vais bien. Mon visage ne le sait juste pas tout le temps.
Un attachement excessif à quelque chose : Enfant ce fut les dinosaures, puis les pokémon, puis Harry Potter. Harry Potter fut dans ma vie, dans mes pensées, dans mes loisirs et ce chaque journée de ma vie, pendant 15 ans! 15 ans! Lorsque j’aime quelque chose, je ne suis pas une groupie, je suis fanatique. Attention très vieux spoiler : Quand Sirius Black est mort, je l’ai pleuré pendant 3 jours. Pas quelques larmes par ci par là. Des crises de larmes, roulée en boule devant mon casier à l’école ou dans ma douche à la maison.
Des sens hypersensibles : Je vis en vampire à la maison. Les rideaux doivent toujours être fermés et je trouve ça difficile être au soleil même si j’adore aller marcher l’été. Lorsqu’il y a trop de sons environnants, je deviens étourdie, la tête lourde, j’ai des faiblesses. Me toucher c’est quelque chose de compliqué. Je devrais constamment avoir un mode d’emploi collé dans mon dos. J’aime les câlins des personnes que j’aime vraiment beaucoup, mais par pitié, ne bougez pas les mains! Un bon câlin pour moi c’est juste me serrer, ne pas bouger, ne pas respirer trop fort, pas trop longtemps et c’est encore mieux si c’est par derrière (double sens oui je sais). Lorsque l’on me touche sans mon consentement, ça peut devenir douloureux. Par exemple, si j’écoute un film près d’un ami, que nos bras se touchent et qu’il n’y a pas assez de place pour se placer autrement, mon bras devient engourdi et endolori. Mes muscles deviennent si crispés que je peux avoir mal quelques heures après. Je prépare un papier sur mon expérience de l’allaitement, ça risque d’être drôle.
Manque de coordination : J’ai fait des efforts surhumains toute ma scolarité pour réussir en éducation physique. En vain! Je suis une maladroite et j’ai réussis à l’accepter. De plus, mon problème de coordination s’étend à la conduite. Je parcours toujours les mêmes routes et si je dois trouver un nouvel endroit, je dois me préparer mentalement à l’avance et faire le chemin dans ma tête en plus de suivre le GPS. Sans cela, l’anxiété monte rapidement et je perds mes repères (j’habite dans une petite ville dans laquelle il est très facile de retrouver son chemin). Enfin, il est possible pour moi de me perdre dans un magasin encore à mon âge (bientôt 30).
Un penchant pour l’isolement : L’isolement et la routine sont mes deux meilleurs amis. J’ai besoin d’avoir des moments seuls. Si je suis confronté pendant 3h à un évènement imprévu et avec des gens que je ne connais pas, il va me falloir au minimum un 3h tranquille, dans ma bulle, pour me remettre de cette épreuve.
Alors voilà une entrée en matière. Voici la table des matières de mes méninges. Tu comprends maintenant pourquoi ça ne paraît pas? Tu comprends maintenant que derrière les défis que je dois relever chaque jour, il y a aussi ma personnalité, mes intérêts, ma profession, mon statut d’amie, de maman et de conjointe? Je suis différente seulement parce que nous le sommes tous. À toi de savoir si tu veux le cacher ou montrer à tout le monde la personne magnifique et unique que tu es!
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kotkotkoten · 7 years
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psittacisme
psittacisme \psi.ta.sism\ masculin
(Didactique) Disposition d’esprit qui consiste à répéter les paroles d’autrui à la façon des perroquets.
(Par extension) Action consistant, pour des élèves, à se borner à plaquer dans leurs devoirs, des citations en grand nombre et parfois sans rapport avec l'idée développée ou le sujet proposé.
(Médecine) Trouble de langage, proche de l'écholalie et de la stéréotypie, qui consiste à répéter des phrases sans les comprendre ni chercher à les comprendre.
[…], il appartient à l'homme d'établir discursivement l'existence (An sit) de l'objet de sa foi et de chercher à parvenir à l'intelligence des termes qui l'expriment, s'il veut éviter de tomber dans un pur psittacisme, de réduire la révélation à un flatus vocis, à une simple verborum prolatio. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
[…]: bien qu'ils ne soient pas des perroquets, ses élèves valent ceux des autres collègues. Le psittacisme serait-il à ce point recommandable ? puisqu'à l'examen du Certificat ses candidats ne se montrent nullement ignares. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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bartoli-gosselin · 7 years
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Des seuils de dansité
Par David gé Bartoli
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« Votre connaissance demande un nouveau départ
  Votre expérience est inutile et obsolète
  Votre vocabulaire est à reconstruire
  Enfin, vous allez pouvoir choisir sans regrets
  Plus de re, plus de ex, plus de car, plus de si,
  Restera votre corps sur lequel reconstruire
  Un corps vivant qui sera votre seule croyance
  Nous sommes sur le seuil. »
                                       Vincent Dupont
La dansité se risque à la béance du pas : seuil mouvant, incertain, qui met en mouvement. Non pas mobilité d'un corps par la production d'un pas, mais écho des corps qui ouvre pas : écart dentre les corps qui donne lieu.  Pas est un seuil mouvant dans-et-entre les corps : pas là, peut-être là, mais tout aussi bien là et là, ou peut-être pas. Vertige des corps qui peuplent le monde par béance, par intervalle. Il faut se risquer au pas pour donner corps : l'étendue incertaine du corps, toujours soumis à la multiplicité des devenirs et toujours contaminé par d'autres corps, se donne à sentir par sa béance et par l'ampleur de ses échos. « Quel âge avez-vous ? - Vous » (André Breton). Écholalie. Espacement des corps : tel un écart, un s'écarter à soi dans le mouvement du monde, un se scander parmi les corps qui se meuvent et s'émeuvent à même le monde ; tel un pas encore, un ne pas être encore ceci ou cela, un ne pas être vu ou faire voir quoi que ce soit, un (ne) pas qui ne soit ni une négation ni un négatif mais une ÉNIGME. La dansité engage un rapport aux corps qui se délivrent en seuils : le corps n'est pas une forme stable, il est variation, multiplicité, intempestif. Le pas est toujours sur le seuil et les corps sont toujours traversés par des seuils critiques, des moments de transformation où l'on risque la vie par intensité : au bord du gouffre, les corps s'engouffrent.
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Si la danse tient du geste (faire un pas, se déplacer, se mobiliser avec son corps, physique et perceptif), la dansité tient du pas (s'engouffrer à corps perdu dans la béance du pas, en-deçà de toute physique, de toute forme constituée ou constituante). La dansité engage des corps infraphysiques d'une extrême densité sensible. Dans la dansité, le corps est une étendue pathique, sans contours, totalement « expeausé » (Jean-Luc Nancy) : à vif, toujours déjà touché avant même de l'être en faits et gestes, il pâtit sensiblement avec le monde, traversé de part en part par de violents écarts qui le font vibrer. Le corps-en-dansité est transi par la folie du monde : le corps est dansé (expeausé au monde) avant d'être dansant (réaliser une action, un geste, dans le monde). Pris dans des devenirs-monde qu'il ignore, il s'expeause à l'Inconnu, n'étant lui-même ni objet ni sujet. « Il » : une illéité qui creuse l'écart, entre deux pas, entre deux gestes, entre deux corps décelables. Ce « il » est en-deçà de toute dialectique ego/alter (je/autre). C'est pourquoi la dansité diffère de la danse. Il la diffère, en creux, s'engouffrant en elle comme le duende s'engouffre dans les corps. Corps insoumis du flamenco qui gardent la mémoire des luttes : par la transformation, le duende passe dans la trouée des corps (chanteurs, danseurs, partenaires du moment...) qui se contaminent dans une ambiance de feu. Ambiance viscérale. Immémoriale.
Se risquer à la dansité, c'est risquer de ne pas... en revenir. C'est risquer la venue, la survenue, c'est risquer « la blessure de l'événement » (Gilles Deleuze). La dansité tient de la blessure, de la faille qui vous ébranle. On sait qu'elle est là, quelque part, mais dieu sait où, nul ne peut l'appréhender en tant que telle ; elle se sent, elle est dans l'atmosphère, prête à vous marquer à vie. La dansité nous enveloppe, nous contamine, nous troue. Tandis que dans la danse ou dans la performance, le corps s'écoute (s'appréhende, se perçoit, s'éveille), se voit (de l'extérieur et/ou de l'intérieur), se mobilise (en gestes, grands ou petits, plus ou moins expressifs, dynamiques ou statiques, ou en étant immobile) : il se doit d'être ici, en toute présence, devant prouver son existence. La danse demande donc de la vigilance parce qu'elle est faite d'une intention : celle de se montrer par la démonstration. La dansité, quant à elle, s'ouvre à la tension, non à l'intensif ou à l'extensif mais à l'in-tension ou à l'ex-tension, c'est-à-dire à la venue toujours incertaine des corps qui transpirent, suent, sécrètent des énigmes, des corps qui virevoltent, vacillent, exultent les uns les autres, dans le même pas, au seuil de l'ex-istence ou de l'in-istence, au seuil... mais sans jamais être. Les seuils de dansité passent entre l'art et la vie comme des clandestins, en lignes de fuite. Dans la danse, le corps est ou n'est pas, à la différence de la dansité où les corps s'é-meuvent dans l'écart, à l'écart, sans limite organique ou fonctionnelle. Dans la dansité, les corps s'éprouvent à l'écart, sans qu'il y ait besoin de prouver la présence de cet écart, sans avoir à le formuler par un geste concret ou abstrait (un bougé du corps ou une écriture chorégraphique). Car la dansité vit l'écart, elle le vit violemment, comme une béance, une faille, un espacement. Si la danse se pratique dans l'espace, la dansité s'immisce dans tous les temps, comme jection permanente, partout et nulle part à la fois.
La dansité tempsifie l'espace : elle donne de l'espace à l'espace en lui donnant du temps, de l'intervalle ; et dans cet espacement, la dansité donne des temps aux corps qui s'é-meuvent de toute part, là et hors-là, librement, sans relation de cause à effet, sans chronologie ni mesure. Corps-en-tempsion permanente. C'est pourquoi, lorsque l'on est sur-pris par des corps dansés/dansants, c'est que la dansité a pris (le) pas sur la danse. Parce que la dansité, lorsqu'elle surgit, déstabilise la danse absolument. Dans son ab-solu. Il nous faut donc entendre ceci : « Votre connaissance demande un nouveau départ. Votre expérience est inutile et obsolète. Votre vocabulaire est à reconstruire. » Paroles de danseur en proie au trou-ble. « Nous sommes sur le seuil»... Entre la danse. Entre ce corps en qui croire. Sur-saut : en-deçà de tout geste, en-deçà de tout signe. Pré-sentiment : un quelque chose d'inexprimé. Qui tranche dans le vif : la danse est d'expression, la dansité d'irruption. La danse est humaine, la dansité sauvage. La dansité est d'effraction plus que de transgression : elle fraie et elle effraie, en pure énigme. Soudainement. Par bond. Furieusement. Comme l'éclair.
« Je les regardais passer le peigne et la brosse, chacune dans les cheveux de l'autre, cérémonie aux mille variantes, qui s'étirait indéfiniment. […] Ce fut cependant juste à un tel moment, avec une soudaineté dont j'eus conscience et si éclatante qu'elle rendait vaine l'expression tout à coup : je me trouvai ressaisi, rattrapé par le mouvement brusque, le bond presque sauvage dont j'ai parlé et qui pris corps en un éclair. Sans que je puisse comprendre à quel instant cela arrivait, ce brusque écart m'ébranla, je fus livré à l'épouvante ; je crois que je vis jour, vision difficile à soutenir, instantanée, liée à cet écart, comme si cette déchirure entre elles deux, ce cruel intervalle... » (Maurice Blanchot) Ce cruel intervalle est un rythme, non un geste, même saccadé. Car il n'y a de saccade que d'un mouvement supposé linéaire et pris dans un projet continu : la saccade signifie une discontinuité dans la continuité d'un geste. Mais entre deux gestes, il y a la déchirure, l'espace foudroyé par l'irruption sauvage d'un pas-sage : pas qui ne répond de rien et surtout pas d'une quelconque sagesse. « Pas pas... » : le corps bégaye, hanté qu'il est par la peur du vide. Pas encore et pas pressant l'autre de venir, le corps se meut par saut, d'un intervalle à l'autre : c'est l'émotion. Le rythme du corps est une émotion : une hantise.
Pas hanté par la violente dansité de l'écart, c'est la dansité-Dupont. Elle défraie la chronique en de magiques frissons. Car, en effet, ça frissonne : affaire de spectres et de sons, affaire de seuils et de rituels. Des rituels de passage qui rongent les corps des voyants et des non-voyants. Car ses corps font du bruit : de la disruption, du grain, du delay, de l'écho, des corps vibrants, des déflagrations. La dansité-Dupont : stri-danse. Tous ses corps se donnent à corps perdu, ils s'acharnent à se différer dans le temps, ils s'incarnent dans la disparition de leur mouvement, en rythme. Articulation qui n'est pas jointure. Car sa dansité est « out of joint », hors des gonds : du temps, il en fait des tonnes (de la matière charnelle) et des tons qui détonnent (un bruissement spectral ou fantomal). Il y a des corps dansés/dansants qui résonnent comme des Horlas, comme des hors-là. Corps qui se dédoublent, s'intensifient et se multiplient en une myriade de crépitements pour que se fasse entendre l'inouï : non l'inaudible mais l'émotion démesurée d'être-là, qui dépasse l'entendement. Des hors-là : « unheimliche ». Des corps si proches et si lointains à la fois, des corps qui s'enlacent, s'embrassent, toujours aux bords. Et qui débordent. Des corps qui s'émeuvent sans raison. À perte. Et avec fracas. ÇA DÉCHIRE. Des corps vacillent et se contaminent en un chant mortel, sous le sceau de la faux, et dans une blancheur étrangement suffocante, avec des lumières qui ne font pas voir mais qui taillent les corps comme on taille un diamant : de multiple facettes éclatent au grand jour mais laissent intact l'Obscure beauté du corps, dans ce qu'il a de vibrant. Dans ce qu'il a d-aimant : apparaissent ainsi, au milieu de nulle part, comme autant de spectres ou de couleurs locales, un Jack l'éventreur, une femme en lévitation, un Nosferatu incarné, un lutin féérique, le tout, à fleur de peau.
La dansité-Dupont est déchirure, tension, écho des corps. Sa dansité déchire. Sa dansité écartèle les corps. Sa dansité entre en écho avec tous les corps : corps qui, en une fois, rencontrent de l'autre-fois et du pas encore à-venir. Car le corps s'invente sous nos pas : est-elle là, dans cette armature transparente, enfouie ? pas encore, et pourtant, un souffle et elle se découvre avoir toujours déjà été là, en suspens, en pure suspense. La dansité-Dupont suspend le cours des choses pour donner à entendre le crépitement, le ruissellement, le chuchotement des corps, dans leur intervalle, obscurément. En Souffles, sa dansité peut être littéralement viscérale. Les corps se donnent d'un coup, comme un coup de hache. Il se donnent sans que l'on sache où ils commencent et où ils finissent. Ils s'éviscèrent et vocifèrent. Sans intériorité ni extériorité, ils se déploient. En décomposition. Multiplicité de mouvements imperceptibles. Nous sommes soûlés par l'ivresse du  sensible. Entêtés par l'évanescence du sens. Pensées-en-corps.
La moindre chose est profusion et inquiétude. Il y a dans la dansité-Dupont comme cette oreille dans le gazon de « Blue Velvet », il y a du Lynch, de l'amour-monstre : atmosphère troublante et énigmatique, proche toujours de la cruauté, de la crudité du Désir. Il y a du corpsychique. Le familier fourmille comme autant de cils balayant la main d'un aveugle mendiant : paume tendue, il flirte avec le ciel, sans jamais l'abimer. C'est cela danser en dansité. S'ouvrir à l'abîme sans que le ciel ne vous tombe sur la tête. Se donner de l'air, du souffle. Du souffle. Qui traverse de part en part les corps, qui passe dans leur béance. Et puis se lancer à corps perdu, à l'aveugle, pour s'affronter à l'obscur objet du Désir : le « dérèglement de tous les sens » (Arthur Rimbaud). C'est là que les corps se chevauchent, s'ignorent, se caressent : à distance, électriques. Avec des fils mais sans attaches : libres, souverains. Corps télé-pathiques : qui (se) touchent dans les épisodes de la distance. Corps qui s'éjectent, s'abjectent, se débectent, se crient. Corps en trop. Corps en lutte. Corps en vie. Ces corps qui ne sont plus mobiles mais mobiliers en fureur ou lampe en furie. Sous le sceau de l'épouvante, sous la lame tranchante d'une scie. Depuis cette tronçonneuse, c'est le monde qui vacille : les murs se défenestrent, les planchers s'étourdissent, les images prennent corps. Monde en fusion, en effusion. Drame d'une condition humaine traversée d'in/humain.
Dans la dansité-Dupont, tout murmure avec effraction mais en toute discrétion. Dansité qui insuffle dans la vie des corps-fleurs en sécrétions. Déployant des charmes ambigües. Superbes et venimeux à la fois. Et des corps épineux. Irrésolus et insoumis. Dans chaque pas, l'in-tension d'un souffle. Dans chaque battement de pas, la trace en ex-tension. Trace qui ne se dépose pas. Trace qui volète, se dissémine et poudroie en mille éclats le timbre de corps en voix d'apparition. Sentir des corps, entendre des voix, sans être assuré de leur provenance : proscenium ou postscenium ? Là, il n'y a plus de scène primitive mais des cris sauvages, qui sourdent ça-et-là et qui parfois transpercent l'horizon. Du surgissement. De l'irruption. Les corps ne font pas, ils profèrent, comme on profère des horreurs à la Terre entière lorsque les nerfs vous lâchent et que vous lâchez prise. Lorsque vous êtes pris par la poésie des corps. Et leurs turbulences : corps aériens, avec ses trous d'air et ses petites morts. Avec son érotisme et sa peau-étendue. « Il n'y a pas d'acte humain qui, sur le plan érotique interne, soit plus pernicieux que la descente du soit-disant Jésus-christ sur les autels. On ne me croira pas et je vois d'ici les haussements d'épaules du public mais le nommé christ n'est autre que celui qui en face du morpion dieu a consenti à vivre sans corps, alors qu'une armée d'hommes descendue d'une croix, où dieu croyait l'avoir depuis longtemps clouée, s'est révoltée, et, bardée de fer, de sang, de feu, et d'ossements, avance, invectivant l'Invisible, afin d'y finir le JUGEMENT DE DIEU » (Antonin Artaud). C'est donc un miracle que l'homme ait encore de la peau sur les os... et qu'il lui arrive parfois de marcher sur les eaux. Tel « étang suspendu », tel étant suspendu. Car il lui arrive, ça-et-là, de perdre pied et d'entendre des voix... qui ne collent pas avec ses pas. Voix qui s'arrachent comme des lambeaux de peau pour pro-venir de son arrivée. Décollement.
Dans la dansité, on ne sait jamais ce qui fait corps, d'où peut arriver du corps, des corps. Non pas ce à quoi peut arriver un corps, en repoussant dit-on ses limites, mais ce qui peut arriver en tant que corps : corps singulier-pluriel. Corps épars et fragile, corps sensible et daimon à la fois. Imperceptiblement là, jusqu'à ce que, soudainement, se manifeste un quelque chose qui se tient en hors-là. Un trou-ble. Une syncope. Un battement d'aile. Fin de partie de Beckett : «  HAMM. - Pas de mouettes ? CLOV.  - Mouettes ! » Dans l'écart : un trouble, un double ou une apparition ? Dans la violente dansité de l'écart, il y a une extrême attention au presque... presque. Presque, pas assurément : il n'y a pas d'assurance dans ces corps dansés/dansants, juste un écart et un écho, et toute leur ampleur. Pas de sûreté, juste l'âpreté d'une vie, avec ses visions et ses hantises. Avec sa cinglante dansité. La dansité-Dupont fait la peau à la danse épelée, répertoriée, grammairisée, gesticulée, improvisée. Car, en dé-corps-tiquant le mouvement de la gestualité, elle l'hérotise au plus au point, monstrueusement. Elle pèle ainsi les corps comme les mains de Luca pèlent une pomme : « Alors que mes yeux se laissent attirer par une seule étoile (j'ignore pourquoi je la fixe avec tant de fidélité) mes mains fébriles, minces, déroutantes, de vraies mains d'assassin pèlent une pomme comme si elles écorchaient une femme ».
Publié dans la Revue LAURA n°20
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centredelill · 7 years
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!ÉVÉNEMENT!
Êtes-vous prêts pour faire face au mirobolant week-end des diplômes de la Haute École des Arts du Rhin ?!
Techniquement les festivités ont déjà commencé depuis quelques jours, avec notamment les “Écholalies” de l’atelier de scénographie. Cela dit le vernissage officiel de l’exposition des diplômes sur le site strasbourgeois se déroulera ce vendredi 30 juin 2017 soir à 18h30, ouvrant les portes à la présentation des diplômes répartie dans le bâtiment.
Cette exposition temporaire sera visible jusque dimanche de 12 à 19h.
Par ailleurs, nous notons en voisin la présentation exceptionnelle des productions des ateliers d’animation et de vidéo demain samedi 1er juillet à 20h30 à l’UGC - Rivétoile.
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