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#balloté
francoisege · 2 years
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Les naufragés du nucléaire
Les naufragés du nucléaire
Nous étions si fragiles…     L’EPR de Flamanville venait d’exploser et de déclencher une catastrophe nucléaire qui dépassait l’entendement, l’information était sidérante et se heurtait à une sorte de refus instinctif d’en accepter la signification!… Les médias, en France comme à l’étranger, prenaient difficilement la mesure des conséquences de ce cataclysme, et les commentaires étaient encore…
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sous-le-saule · 9 months
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Avis de tempête
(Le musicien fantôme, épisode 6 – parce que.)
« Ce n’est pas une tempête normale ! » me crie Esteban, couvrant à peine le hurlement du vent. Bientôt je n’entends plus que des bribes de ses explications – « jamais vu ça », « trop soudaine » et quelque chose à propos du baromètre que je ne comprends pas.
Ses hommes, mêmes les plus expérimentés, arborent des mines au mieux préoccupées, au pire franchement alarmées. Pour ma part, je l’avoue sans honte, je suis terrifié et me cramponne à m’en casser les doigts au premier cordage qui m’est tombé sous la main. Esteban me fait de grands signes pour m’intimer de me mettre à l’abri, avant de se tourner vers le timonier. L’homme a l’air résolu et aussi calme qu’il est possible de l’être dans une telle situation. Esteban lui tape l’épaule avant qu’ils se séparent, chacun se ruant là où sa présence est nécessaire, et ce geste de confiance me donne quelque espoir. Le timonier est un vieux briscard, il va nous tirer de ce péril.
Je m’efforce de regagner ma cabine mais le tangage est tel que je heurte de plein fouet le bastingage, contre lequel je m’écroule, immobilisé par un nouveau haut-le-cœur. Lorsque je relève enfin la tête, je ne peux détacher les yeux des vagues colossales couronnées d’écume qui surplombent le navire.
L’une d’elles balaie soudain le pont, m’entrainant avec elle, le soufflé coupé et balloté comme un vulgaire galet. Par miracle, je parviens à me raccrocher au grand mât. Crachant et trempé, je plisse les yeux dans l’obscurité qui nous est tombée dessus il y a quelques minutes, quand les lourds nuages noirs ont avalé le soleil d’un coup. A la lumière d’un éclair, je tente de voir si quelqu’un manque à l’appel, espérant que personne ne soit passé par-dessus bord. J’essaie de repérer Esteban, mais tout n’est que chaos et cris et courses en tous sens.
Je vais mourir ici. J’aurais pu être plus prudent et rester à quai. Mais je ne parviens pas vraiment à regretter ma décision. Au moins me serai-je senti un peu vivant avant de trépasser. Moi qui ne suis pas particulièrement religieux, je me surprends à recommander mon âme à Dieu. C’est tout ce que je puis faire.
Dans mon effroi, je ne comprends pas tout de suite ce que mes oreilles perçoivent. Je me figure qu’il s’agit de quelque musique céleste répondant à mes prières et que ma dernière heure est arrivée. Jusqu’à ce que je reconnaisse la mélodie. C’est moi qui l’ai composée.
Comment ? Comment est-ce possible ? Ai-je perdu l’esprit ? D’où vient cette musique ? Et comment peut-elle dominer les mugissements de la tempête ?
Un autre éclair déchire le ciel et je me fige, comme hypnotisé. J’ai eu le temps d’apercevoir la silhouette d’un navire, fendant les flots déchainés dans notre direction. C’est lui. Ce ne peut être que lui. Le Musicien fantôme.
A cet instant, un craquement assourdissant et funeste m’emplit d’une terreur sans nom. A une vitesse affolante, l’Icare commence à couler.
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lestroiscorbeaux · 3 months
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Un extrait et un brouillon.
Alors que la vérité qui avait longtemps pris racine dans son cœur montra enfin les bourgeons fleuris de ses pertes, il dansa derrière les yeux de Celebrimbor les souvenirs bons et moins bons et les sentiments affligeant qu'il avait entretenu jusqu'alors pour Sauron. Ce qui semblait sincère de ce qui semblait la fantaisie. Il essaya de cacher ses larmes dans le creux de ses mains abîmées, tout recroquevillé sur le sol de sa chambre. Il en avait oublié la présence d'Annatar lui-même. Ce dernier finissait par le tenir avec force dans ses bras, épris d'incrédulité. Voici le petit-fils de l'ennemi juré de son maître, le dernier et le moindre d'une lignée grandiose et maudite. Il ne devrait ressentir que de la détestation ou ne rien ressentir du tout pour cette chose pathétique qui se serrait tout contre lui. Pourtant, quelque chose dans les profondeurs de cet être admirable le tiraillait à la vue de Celebrimbor si brisé. Un sentiment inconnu qu'il ne saisit pas tout à fait, mais qui lui fit retenir l'elfe plus près de son cœur.
Au son de ses pleurs, Annatar apercevait les déchirures aux extrémités de son être. Il ne voulait pas que Celebrimbor s'effondre.
...
Il le maintenait fort contre lui, tel un marin serrant la proue de son navire balloté par les flots, luttant pour ne pas être englouti par les vagues.
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0utrenoir · 3 days
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je me sens comme un tout petit bouchon de liège balloté par des flots incertains, sans vrai contrôle sur mon cap. et aucun autre bouchon en vue.
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deviance-nocturnale · 10 months
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20. Les ailes d'Icare
Un saut en parachute. Gravité qui s'engouffre sous les aisselles. Elle l'a fait. Son corps balloté en tout sens fusionne avec l'air. Vertige des cieux. Plus de trois cent mètres. Faucon en piqué. Le fil de la vie ne tient qu'à un minuscule sac harnaché vulgairement aux ailes de ses épaules. Goûter le vide, user de son libre arbitre. Seulement elle et la maquette de champs et de routes quadrillées en contrebas. Saut de l'ange. À toute vitesse, terre qui devient ciel, ciel à l'envers. Crier ne sert à rien. S'époumoner en dernier recours dans une joie renversante. Euphorie anesthésiante. Impact imminent. Elle au moins ne se brûle pas en approchant l'astre ardemment désiré.
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 le désir est un sommet caché où d'impossibles fleurs s'épanouissent ; formant colline sur le plat de nos vies, nous le gravissons sans cesse pensant par là pourvoir cueillir leur réponse par le seul fait d’y croire ; sans ce relief pour nous guider sur l’informe des jours nous n’existerions pas pour le monde ; tantôt montant, tantôt descendant, ballotés par un effet grandiose d’illusion, nous contournons sans cesse cette plaie béante qui finit par nous guider pour éviter l’effroi du surplace
© Pierre Cressant
(mercredi 7 juin 2006 - dimanche 16 avril 2023)
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analye · 2 years
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Des jours où je me fais balloté, où je suis épuisée.
Je ne contrôle rien, j'ai besoin de manger juste pour ne pas tomber.
Alors que je rêve de vacances paisibles où je peux me concentrer sur moi-même...
Je jure que la rentrée je serais ma priorité absolue !
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Days when I get tossed about, when I'm exhausted.
I can't control anything, I need to eat just so I don't fall.
While I dream of a peaceful vacation where I can focus on myself...
I swear that back to school I will be my top priority !
∆nalye•
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drqueenb · 1 year
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Page blanche
Hier j’ai désincrusté les marques à présent moisies du totem dépassé. L’une d’entre elle avait même commencé à creuser l’encoignure du fond de la tasse. 
Ce matin, j’aperçois d’autres inscriptions, celles-là encore floues, celles-ci une bigarrure de papillons qui volètent vers le sol d’un balcon. Je marche zombifiée, croise d’autres âmes en demi-sommeil passé ou à venir. 
Page blanche, j’attends les signes. Ballotée par le vent, telle la flopée de bourgeons désormais poussière, j’accueille le souffle et me console avec le souvenir du délice itératif qu’est la mise en terre. 
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raisongardee · 1 year
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“Puisque les gens avec qui je vis ne peuvent rien être pour moi, mon plus grand plaisir dans la vie, ce sont les monuments, les pensées qu’ont laissées les êtres semblables à moi et qui en leur temps ont comme moi vécu ballotés de-ci de-là parmi les hommes. Leur lettre morte me parle de façon plus intime que la présence vivante des bipèdes. Pour l’émigré, une lettre de la terre natale n’est-elle pas davantage que la conversation des étrangers qui l’entourent ? Et au voyageur sur des îles désertes, la trace d’êtres humains qui l’y ont précédé ne parle-t-elle pas plus intimement que tous les singes et les cacatoès qui peuplent les arbres ?”
Arthur Schopenhauer, L’art de se connaître soi-même, trad. Laurent Ferec. 
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mileskingston · 2 years
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Ce sont nos pensées qui créent notre vie : dès que nous le comprenons, nous prenons de la distance par rapport aux stimulations de l’environnement. Nous sommes moins ballotés par les médias, les appels, les humeurs, nous retrouvons un libre arbitre dans nos relations, car nous sommes plus attentifs à notre état d’être.
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plumedepoete · 2 years
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Rancœurs - Colette Guinard
Rancœurs – Colette Guinard
Rancœurs Malmenée, entre pleurs et rancœur Je voudrai disparaitre, ne pas être née Je suis constamment ballotée, et mon cœur Est la proie de mes rêves et de la réalité. Pourquoi m’a-t-il été imposé, autant de souffrances Alors que j’ai, tout au long de ma vie tant aimé Quand, de mon ventre a jailli ces naissances Alors, d’un amour débordant, j’ai été submergée. A présent, où j’aurais envie,…
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wiwsport · 11 days
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aurevoirmonty · 19 days
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Auto-matrixage Eddique
« La création de réalités virtuelles est une science exacte, maîtrisée par les dirigeants de ce monde depuis des milliers d'années » ~Wodenson, Gates of Mind, §2
La culture du dominant est incontestablement chaque jour plus pointue dans le raffinement des mécanismes de contrôle subliminaux. Ici rien de niaisement paranoïde, ni même d'orwellien. Il est simplement évident que, via les titres de presse, les annonces sonores, l'ahurissement télévisuel — c'est-à-dire la distorsion du langage sous toutes ses formes — l'agonie tragique de ce monde est devenue, pour la plupart des gens, un show de téléréalité.
La chloroformisation des esprits par la virtualisation est l'art de Byleist, le frère de Loki.
L'homme blanc ne voit pas que, sous cette superposition de réalités virtuelles, se joue son histoire à lui, et que c'est donc lui qui va en faire les frais au dernier acte, si quelque part entre ici et ce dernier acte, il ne se dresse pas sur ses membres postérieurs pour pousser un long cri primal !
Or, cela ne se fait pas en organisant des manifs — ni des soirées vegan — ni des débats d'idées. Cela se fait en se retirant : en revendiquant votre identité, votre vision, votre être, votre intuition — et en œuvrant, sans remords, depuis le point de vue ainsi revendiqué.
Pour annihiler le conditionnement mental opéré par Loki via son frère Byleist, il convient de procéder à un auto-conditionnement…
Wotan, notre maître, a répété vingt fois de suite à son élève Loddfáfnir d'écouter ses Conseils (càd les Hávam��l). La répétition régulière de formules sacrées, de paroles d'Edda et de concepts, évoquer et invoquer les noms de nos dieux, sont les choses qui nous permettent d'atteindre un état de conscience auto-conditionné sur lequel les forces négatives n'ont plus prise.
Pour n'être pas esclave des messages subliminaux des autres, crée tes propres messages subliminaux : crible tes oreilles et ta vue de messages qui te sont bénéfiques, afin que ni Loki TV News, ni aucune des forces jotun ne puisse se ruer dans la brèche quand ton esprit est au repos !
L'occidental moderne trouve les systèmes de croyances ridicules. Et il se croit particulièrement malin lorsqu'il affirme placer sa seule foi en la raison et la rationalité. Il ne sait pas qu'il est déjà sous le contrôle de Byleist, et de Loki, conditionné par les "-ismes" et balloté indéfiniment par les débats stériles lancés par ce dernier.
A celui-ci je réponds : "Toi tu crois Fernand Nathan, moi je crois l'Edda."
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christophe76460 · 2 months
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Dans tes relations, il va falloir qu’on sache que tu es chrétien ou non. Tu ne peux pas être à la merci de toute influence des gens que tu côtoies.
Tu ne peux être balloté(e) tout le temps dans tes convictions quand vient le moment de la tentation. Parce oui, la tentation viendra. Le diable passera par des gens autour de toi pour te faire des propositions plutôt alléchantes, mais qui vont compromettre ta foi.
C’est pourquoi tu dois faire très attention à tes relations. Tout le monde ne doit pas faire partie de ton cercle rapproché d’amis. Ce ne sont pas tous les conseils des gens qui sont bons à prendre pour toi. Ce ne sont pas tous les exemples qui sont à suivre.
Tu veux qu’il t’épouse, pourquoi ne pas déménager chez lui ? Il faut que tu fermes les yeux sur telle magouille si tu veux avoir cette promotion ! L’âge avance, trouve-toi un homme pour te faire un enfant, Dieu comprendra ! Eh bien non, Dieu ne comprendra pas. Dieu ne te cautionnera pas sur le chemin de la désobéissance à Sa parole. Dieu ne te suivra pas quand tu laisses les mauvais conseils guider ta vie. Celui qui sait ce qui est mal, et qui choisit quand même de le faire commet un péché.
Le diable ne viendra pas se présenter à toi en personne pour te proposer des voies tordues. Il sait bien que tu refuseras sur le champ. Il va se cacher derrière les gens qui sont autour de toi, que tu rencontres, qui traversent ta vie à un moment donné ou à un autre. C’est à toi de tenir ferme sur ta foi et ne pas céder devant ses ruses.
On ne joue pas avec le feu, on ne passe pas son temps avec les gens qui ne sont passionnés de Dieu tout en espérant être encouragé(e) dans notre foi. Autant te séparer dès maintenant de tes mauvaises compagnies que de laisser une porte ouverte au diable qui n’hésitera pas à frapper à un moment ou un autre.
Pasteur Dédé Kanti
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mysadecstasy · 4 months
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Fragments I
Sous la lune suspendue perlent tes larmes ensanglantées Et le cimetière des horreurs glacées déborde de toute part *** Féline est la main est la main qui s’enroule à ton cou et de brisures en meurtrissures se révèlent tes tourments blêmes Je malaxe la chair comme un onguent de l’âme retrouvée *** De la poussière des blés qu’on fauche émane une odeur âcre Celle de la fin des choses souvenirs ballotés comme des bouteilles jetées à la mer *** Ô délices de grâce évanescente Je vois devant nous mille et une promesses rugissantes Certitudes boiteuses enrobées de miel je goûte au nectar comme au jus de ton abandon
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28 décembre
Je divague dans une dernière vague de pensée
La fumée s’empare de mon âme bouscule les mots sécrètent des paysages je me vois nager sage couché dans le sommeil balloté par les vagues le sable ne s’écoule pas assez sur les plaies qui nous lavent
L’épave se rehaussent sur les flots alléchés 
De soleil de jaune la caresse d’un rocher
Qui tape sur l’angle d’un coude d’une larme 
Une femme qui auparavant jamais n’avait osé s’élancer 
Maintenant se casse saute s’enivre sans plancher sans se pencher comme le pigeon au haut de la cheminée observe puis sombre lâche son lot de corps morcelés se détache de cette carcasse cette chair trop engoncées de sentiments un trait de blanc dans le ciel un bleu immense qui rappelle l’infini la mouvance la nuance je me tue à l’impermanence me meurtris à l’imperméabilité mon thorax se soulève se rétracte et lève le voile des côtes dorés des ailes de joies de part et d’autres des dents de bébés s’avancent jouent entre les tendons déchirés 
L’oiseau avorté d’un squelette bétonnés 
Il brule la ville s’enfuie se rue hors de l’intramuros dehors des âmes aux éclats d’os il est temps de s’ouvrir sourire et d’enfin  partir danser un jour un matin un midi retenue dans une goutte de pluie de rosé un espoir saugrenue un amour deja vu saupoudré du néant du désert se vider et repartir se souvenir se tuer aux oublis aux amants et croupir au tournant des soupirs de violence, terminer l’éternité au coin
d'un sommeil d’un je t’aime
il faut déserter la forêt ratisser les sommets retisser les vaisseaux 
enclencher un arrêt égarer les cerveaux cravacher sans les mots
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