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#inéluctable
vhscorp · 5 months
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La vie est une longue marche inéluctable vers le néant…
V. H. SCORP
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L'inéluctable descente aux enfers d'une France essoufflée
La descente en enfer se poursuit sous ce régime tiers-mondiste.
Macron ne change rien, n’améliore rien, bien au contraire… Le Redoutable Nous avons besoin de VOUS pour poursuivre notre combat face à la dictature de la pensée unique.Cliquer ICI pour nous soutenir L’inéluctable descente aux enfers d’une France essoufflée Lorsque j’écoute nos informations médiatiques  diffusées sur toutes nos chaînes, peu de journalistes répondent à nos espérances,  parce…
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abdou-lorenzo · 1 month
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Parce qu'un jour, il a fallu croire en soi, afin que notre esprit sans se morfondre, s'éloigne de l'erreur implacable à mourir de lui-même, de désolation et de dépit inéluctable de la vie.......💞🥀✨✨
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Nom de Dieu de gourmandise ! C'est ça quand vous vous retrouvez la bave aux lèvres, le ventre dans les talons, à poursuivre la moindre odeur alléchante. Vous ne pouvez plus vous en défaire. La gourmandise vous happe, vous prend dans ses griffes. Ça vous file un plaisir effroyable, indécent, une sorte d'extase gastronomique qui vous tient là, à la merci de chaque tentation, comme un pantin dans les mains d'un chef d'orchestre sadique qui jouerait la symphonie des saveurs. Vous voilà ballotté, secoué, dévoré par cette délicieuse addiction. Et en plein paroxysme de vos désirs les plus fous, vous vous retrouvez face à l'horreur ultime : le magasin de gourmandises est fermé ! Sacrebleu ! Vous jurez, vous pestez contre le destin, contre cette putain de vie qui vous prive de vos délices tant attendus. Vous maudissez le propriétaire de cette boutique qui a osé fermer ses portes au moment même où vous vous y attendiez le moins. Vous vous sentez abandonné, trahi, comme un amant éconduit. Dans un mélange de colère et de désespoir, vous jurez de trouver un moyen de plonger dans un océan de plaisirs sucrés et salés, car rien ne peut vaincre la détermination d'un addict aux plaisirs gustatifs. Rien, sinon la fin inéluctable de cette vie absurde qui vous consume lentement.
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aurevoirmonty · 6 months
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"Avec le racisme, on fait un pas de plus en avant : cette élite est destinée à reprendre le flambeau de la race et de sa tradition la plus haute, présentes dans le composé national. Et lorsque Mussolini disait, en 1923 : «Rome est toujours, comme demain et dans les siècles à venir, le puissant cœur de notre race ; c'est le symbole impérissable de notre vitalité», il indiquait déjà sans équivoque la direction d'une décision inéluctable : la race idéale de la nation italienne, c'est la race de Rome, c'est celle qu'à juste titre nous avions qualifiée d'«aryo-romaine»."
Julius Evola, Indirizzi per una educazione razziale (1941)
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La mort
Je vis avec l'idée de la mort tout le temps. C'est quelque chose qui est arrivé sans véritable raison, probablement avec l'âge qui avance et les années de vie qui diminuent. Oui, je sais, c'est comme ça depuis le jour de notre naissance. Mais j'ai 56 ans, mes parents ont 76 et 79 ans. Mes beaux-parents sont déjà partis durant les 6 dernières années mais ils étaient plus âgés que mes parents.
Ma mort m'angoisse certes, mais elle ne m'effraie pas. En fait, j'ai peur de la souffrance que mes enfants vont ressentir, surtout ma fille, qui est vraiment très proche de moi. J'ai peur du vide que je vais laisser dans sa vie, peur qu'elle sombre dans la dépression à "cause" de moi. Comme je suis obèse, je sais que mon espérance de vie est réduite, enfin c'est ce que me répète les docteurs. Mais il faudrait que je perde la moitié de mon poids pour que cela ait un réel impacte sur ma sante et c'est impossible ! Surtout que je refuse de vivre sans avoir le plaisir de manger ce que j'ai envie. Je ne parle pas de me goinfrer, je parle de manger ! Eliminer ceci, me priver de cela, ce n'est pas vivre pour moi. Car en fait, je peux aussi mourir de bien d'autre chose que du fait d'être en surpoids !
Et puis ce qui m'angoisse le plus, c'est de perdre mes parents. L'absence sera gérable après une période de deuil, du moins je pense, car depuis près de 30 ans, je vis à 1200 km de chez eux et je les vois seulement quelques jours par an. Mais la distance fait que lorsqu'ils auront besoin de moi, s'ils ne sont plus autonomes, ce sera une organisation de dingue de m'en occuper. Il faudra probablement que j'aille m'installer chez eux. Mes parents étant divorcés, le problème sera double. Et comme ils sont en couple avec des personnes que je connais depuis plus de 20 ans, qui n'ont pas vraiment de famille proche qui pourrait s'en occuper, cela reposera également sur mes épaules. Ma mère et moi nous sommes en froid avec ma sœur depuis des années. Le mari de ma mère ne parle plus à sa fille, qui de toute façon vit aux USA. La femme de mon père est fâchée avec son fils et il n'y a que sa petite fille qui serait susceptible de s'en occuper. Mon père a encore ma sœur mais je sais qu'il n'a pas envie d'aller vivre chez elle, perdu dans un minuscule village loin de tout. A cela ajoutons l'héritage que ma mère va nous laisser et qui s'annonce compliqué au vu de la situation avec ma sœur. Je sais que maman a prit bon nombre de disposition en ce sens mais je suis certaine qu'il y aura quand même des difficultés.
Mais revenons à moi. J'espère vivre encore 20 ans. J'aimerai assister au 20em anniversaire de mon petit fils et lui laisser des tas de bons souvenirs. Mon plus jeune fils aura alors 37 ans. C'est jeune pour perdre sa maman mais il sait depuis toujours que l'ayant eut tard, il ne profitera pas de moi autant que ses frères et sa sœur. Personne ne connait l'avenir et on ne peut pas non plus anticiper les reactions des uns et des autres. Malheureusement, j'ai toujours fait parti de ceux qui anticipe des problèmes qui la plupart du temps, n'arrivent jamais. Sauf que là, forcément, je sais que la mort va frapper, c'est inéluctable. J'espère juste que tout ce passera en douceur pour tout le monde. Le départ, comme l'après, pour ceux qui reste.
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lepartidelamort · 4 months
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Quand on tombe sur un de ces cinglés qui invoquent le caractère inéluctable de l’Apocalypse climatique, il ne faut pas lui parler, argumenter, mais le menacer, l’insulter, l’agresser jusqu’à ce qu’il s’enfuit.
On ne parle pas avec des maniaques, on s’en défend.
Cela vaut d’ailleurs aussi et surtout pour les juifs, à l’origine de tous les attentats contre le bon sens et l’harmonie depuis qu’ils existent.
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unesimplevie · 3 months
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" On a tous des failles.Tout le monde commence comme un vaisseau étanche.
Et puis des évènements se produisent, on est quitté, on n'est pas aimé, on n'est pas compris, on ne comprend pas les autres et on se perd, on se déçoit et on se fait du mal. Le vaisseau commence alors à se fissurer par endroits. Et effectivement, une fois que le bateau prend l'eau, la fin est inéluctable. Quand il commence à pleuvoir à l'intérieur de la galerie marchande, on sait qu'elle ne sera jamais reconstruite. Mais entre le moment où les fissures apparaissent et celui où l'on sombre, il s'écoule un immense laps de temps. Ce n'est que dans cet intervalle qu'on se perçoit mutuellement, parce que, par nos fentes, on voit à l'extérieur de nous et à l'intérieur des autres par les leurs.
John Green
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johannesviii · 2 years
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Skiptober jour 19 : Destin inéluctable
(140-FR qui dérive dans l'espace) (promis demain c'est pas un à moi mais je promets rien pour après-demain)
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lalignedujour · 9 months
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C'était au tout début entre nous. On était mutuellement une activité l'une pour l'autre. Juste par notre présence, notre état d'être humain aimé.
Dans ma journée de travail, je pensais à elle et je réalisais que j'avais oublié son visage. Alors, je lui écrivais ça et elle m'envoyait un selfie. On sortait beaucoup, on riait, on rentrait trop tard, mais on faisait quand même l'amour en rognant sur le sommeil. Elle hésitait encore sur les prénoms de mes frères et sœurs.
Ce soir-là, on rentre chez elle avec le dernier RER. Je connais pas encore bien sa cage d'escalier (il pouvait m'arriver de me tromper d'étage, mais là c'est elle qui est devant donc c'est bon).
On monte péniblement les marches, on est ko. On arrive devant chez elle et elle a pas les clés. On est dégoûtées, mais on rit. Heureusement, un de ses colocs est dehors, encore en soirée. Elle va prendre son vélo pour le rejoindre, plutôt que de réveiller son autre coloc. Je l'attends là, devant chez elle. Je m'assieds sur une marche. La minuterie s'éteint.
J'avais pas remarqué en arrivant, mais il y a de la lumière sous la porte de l'appartement 34. Derrière, une conversation à voix basse. Je ne peux pas m'en empêcher, j'écoute. Je range mon téléphone. C'est une de ces conversations qui durent, parce qu'elles sont difficiles. Des conversations dont on sait qu'elles vont accoucher d'une décision : on ne les finit pas comme on les a commencées. Des conversations avant-après.
Les voix, une féminine, une masculine, s'emplissent de sanglots et se confondent. J'imagine un canapé plein de mouchoirs. Une table de cuisine, ou les mains s'accrochent, se serrent, s'évitent, se repoussent calmement. Je me sens comme enfant quand mes parents parlaient dans la pièce d'à côté, alors que je dormais. J'écoutais impuissante. J'assistais en direct au délitement inéluctable. Là, j'ai compris qu'il n'y aurait bientôt plus ces deux noms accolés sur la sonnette : Louise Serra et Jed Mimouni. Sara Mimouni, je ne sais pas où elle sera.
La minuterie se rallume, la conversation se calme et Samira remonte avec sa clé, je lui dis qu'elle m'a manqué, on rit, et deux ans plus tard, on a ce genre de conversation à notre tour.
J'ai connu Jed.
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artspaume · 7 months
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JASMINE GREGORY – Si je ne peux pas l’avoir, toi non plus / Capc Musée d’art contemporain (FR)
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Si je ne peux pas l’avoir, toi non plus
VEN 17 NOV 2023 – DIM 28 AVR 2024
Vernissage JEU 16 NOV 2023 19:00
Jasmine Gregory, artiste américaine vivant à Zurich, présente sa première exposition personnelle Si je ne peux pas l’avoir, toi non plus en France au Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux en collaboration avec le CCS. Jasmine Grégory propose dans le cadre de cette exposition de déconstruire son rapport à la peinture. Celle-ci apparaît dans différents états, pour multiplier les points de vue permettant d’aborder ce médium chargé d’histoire. La peinture est mise sous vitrine ; des jeux de lumière la font apparaitre et disparaitre ; elle s’étend sur les murs pour devenir architecture. Autant de gestes qui invitent à se déplacer pour regarder la peinture autrement.
Dans son travail, Jasmine Gregory cherche à aller à la marge de la peinture. Elle utilise des restes, des déchets, des rebuts de la peinture et les expose. La peinture ne s’arrête donc pas au cadre (ni de la toile, ni de l’exposition), elle s’étale et dégoute, déborde, sort de son espace pour mieux s’interroger sur son propre sort, sa propre finitude et sa propre mort. C’est dans ce monde d’après que l’artiste pense sa peinture. Au même titre que des figures pop comme Lana Del Rey sont fantasmées et iconisées, Jasmine Gregory s’interroge sur ce qu’il reste d’une icône quand elle n’est plus qu’une carcasse. Consciente de vivre à une époque qu’elle considère être les débris d’un monde déjà mort, elle envisage la peinture dans cette dimension critique –ce medium de l’Histoire de l’art par excellence, célébré, déclaré mort et ressuscité maintes fois. Usée, manipulée, inscrite dans une histoire patriarcale et capitaliste, il n’en reste au même titre qu’un souvenir mortifère qu’elle tord jusqu’à épuisement.
Au lieu d’accepter une situation qui semble inéluctable – la fin de l’art -, Jasmine Gregory parle la langue du collage, un assemblage étrange de références au capitalisme tardif (peintures reprenant des images publicitaires provenant du monde bancaire), afin de les transformer. La peinture est ici déconstruite sous différentes formes, théâtralisée dans certaines salles de l’exposition comme pour évoquer une tragédie, ou au contraire surexposée sous une lumière extrêmement blanche comme pour l’ausculter. Une peinture vide puis trop pleine, chargée de signes qu’elle efface aussitôt.
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Centre culturel suisse. On Tour à Bordeaux
Capc Musée d’art contemporain
7 rue Ferrere Bordeaux
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NSBC • Chapitre 29
Aujourd’hui, c’est le grand jour. Enfin, le presque-grand jour, puisque j’ai promis à Gaëlle de rester pour son anniversaire… mais en tout cas, c’est celui de maman.
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A peine rentrée du travail que la voilà obligée de souffler ses bougies… Quel calvaire, quand même, héhé.
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« Aïe, tu m’avais pas dis que mon dos me ferait si mal, Edward…
— Si, mais tu ne m’écoutais pas, répond mon père en chantonnant.
— Joyeux anniversaire, maman ! s’exclame-t-on tous ensemble. »
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On partage tous ensuite un morceau de gâteau, puis maman va « enfiler quelque chose de moins inconfortable » que son uniforme de travail. Et quand elle revient, Gaëlle lui fait un énorme câlin.
« T’es trop belle maman ! Même avec des cheveux gris !
— Oh, merci ma puce… ! »
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Ça me fait bizarre de voir ma mère comme ça… mais elle a l’air en pleine forme ! Pour longtemps encore, j’espère !
Mais… Dans la nuit qui a suivi, nous avons reçu une très mauvaise nouvelle…
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Autant vous dire que je ne me suis pas levé de très bonne humeur…
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Ma tante Vic’… Et je ne suis pas le pire, papa et maman sont inconsolables…
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Et en plus, ça signifie très certainement que mon père n’en a plus pour très longtemps… Ils n’étaient pas jumeaux pour rien, ça je peux vous l’assurer. Il essaie de garder la face et de nous rassurer, surtout Gaëlle, parce que même si c’est son anniversaire aujourd’hui, elle reste une enfant.
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Maman a pris la décision de ne plus aller travailler. Elle ne voulait pas prendre sa retraite tout de suite, mais elle a tellement peur de perdre mon père alors qu’elle est au travail qu’elle préfère rester à la maison. Moi aussi, j’ai peur, mais je ne peux pas me permettre de sécher plusieurs journées de travail, ni de prendre des jours de congé à la dernière minute… Alors nous, les trois enfants, avons fait comme d’habitude.
Je n’aurai jamais pensé que ça serait aussi dur de perdre Victoria… Je l’aimais énormément, mais on ne peut jamais s’imaginer ce qu’on va ressentir. Là, ça me rappelle aussi que mon mari n’est pas éternel, et qu’il faut que je profite de lui un maximum.
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La journée est passée tranquillement, les enfants sont rentrés, Gabriel m’annonce qu’il a (encore) eu une promotion et que, grâce à un de ses anciens collègues qui se retrouve à fuir la prison, il a une place maintenant beaucoup plus importante dans son parti… Extra ! C’est donc dans la joie et la bonne humeur que Gaëlle souffle ses bougies !
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Enfin, la joie et la bonne humeur… C’est vite dit. Ma fille est toute jolie, mais cet air triste qu’elle a sur le visage ne lui va pas… Ma pauvre petite… J’espère qu’elle ira vite mieux… Comme nous tous.
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… Mais pas aujourd’hui. Au milieu de la nuit, Edward se réveille, prétextant un coup de chaud. Mais à peine debout, il presse ses mains contre sa poitrine. Son cœur lâche.
« Aouch… C’est douloureux… Je vais m’allonger un peu… »
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« EDWARD !! »
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A mon cri, les enfants descendent de leurs chambres en courant…
« Papa, non !! »
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Un être encapuchonné apparaît alors, et le voilà qui fauche mon bien-aimé, sans plus de cérémonie…
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Adieu, mon amour…
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C’est affreux… Parmi les choses que je n’aurais pas souhaité vivre, il y aurait eu « me faire réveiller par le cri glaçant d’horreur de ma propre mère » … Et voilà que mon père n’est plus qu’une urne au pied de la grande et inéluctable mort…
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Alors même que ma vie prend un tournant formidable au niveau professionnel, je perds deux être chers en moins de vingt-quatre heures… J’ai l’impression qu’on me fait payer ma chance…
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Gaëlle me jette alors un regard, entre la colère et la tristesse.
« Tu vas pas partir dans des circonstances pareilles, si ? »
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C’est vrai que j’ai prévu de partir à la première heure demain matin… et les récents évènements ne vont pas me faire changer d’avis, bien au contraire.
« Si. Encore plus, maintenant. Il faut que je parte de cette maison.
— Gabriel… »
Maman… Je m’en veux de la laisser dans un moment pareil, mais elle a Raph’ et Gaëlle pour veiller sur elle, je ne me fais pas de soucis. Moi… J’ai besoin d’un vrai nouveau départ. Et j’en ai un tout prêt.
Gaëlle semble faire la tête quelques secondes, puis elle m’enlace tendrement.
« Reviens vite… »
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Au matin, j’ai failli revenir sur ma décision en voyant maman triturer la nourriture dans son assiette avec un air absent et profondément meurtri… Je ne l’ai jamais vu comme ça, elle qui déborde toujours de joie de vivre…
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Mais non. Après de longs adieux, je suis finalement parti, et suis arrivée devant mon nouveau chez moi… A nous deux, destin. Tu m’as pris mon père, mais tu ne me prendras pas mon avenir !
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liqueuramere · 10 months
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Alfredo et Georgette
Chronique de "Ô mon George, ma belle maîtresse...", extraits de la correspondance 1833-1835 d'Alfred de Musset et George Sand, présentés et annotés par Martine Reid, 2010
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Publier après leur mort la correspondance d'écrivain.e.s, pose toujours question. Qui plus est dans une collection aussi accessible que la collection "Folio 2€". Lesdit.e.s écrivain.e.s avaient-ils conscience que leurs échanges seraient un jour rendus publiques ? S'étaient-ils opposés au dévoilement de leur intimité ? Quel est l'intérêt patrimonial et/ou littéraire de leur correspondance ? Et surtout qu'est-ce qui, à l'intérieur, est susceptible d'intéresser, non pas seulement des universitaires, des experts et des biographes, mais aussi le grand public ?
Cette dernière question, on a tout le temps de se la poser lorsqu'on lit ce recueil de lettres d'Alfred de Musset et George Sand, échangées entre juillet 1833 et mars 1835. Précisons d'emblée que la préface de Martine Reid, claire et concise, nous donne de précieux outils de compréhension et de contextualisation des échanges que nous nous apprêtons à lire. George Sand (29 ans) et Alfred de Musset (20 ans) se rencontrent lors d'un dîner en juin 1833 et tombent rapidement amoureux. Lors d'un voyage en Italie de plusieurs mois au début de l'année 1834, les deux amants se séparent une première fois et retournent en France chacun séparément. De retour en France, ils se remettent à nouveau ensemble pour quelques mois, puis se séparent à nouveau, renouent encore pour un temps, puis rompent définitivement en janvier 1835. La particularité de leur correspondance durant cette période, c'est qu'elle rend assez peu compte de leurs idylles : en effet, Sand et Musset ne s'écrivent pratiquement pas lorsqu'ils sont ensemble. Leurs lettres se multiplient en revanche lors de leurs séparations (souvent assorties d'un grand éloignement géographique) et rendent compte de leurs états d'âme, aussi bien positifs que négatifs, après chaque période de liaison passionnée. Comme l'écrit Martine Reid dans sa préface,
Cette correspondance est principalement occupée de discours sur l'amour ; Sand et Musset plaident leur cause à tour de rôle, raisonnent et se justifient. Fins analystes d'eux-mêmes, les amants s'aiment à la vie à la mort, crient au sublime, désespèrent et prennent Dieu à témoin du caractère inéluctable de leur amour. (p.9)
Il y a sans contexte dans ces lignes, ainsi que dans l'existence même de cette édition (la quatrième de couverture parle de "la plus célèbre correspondance amoureuse de l'époque romantique"), une volonté de renforcer le caractère iconique de l'histoire d'amour entre Sand et Musset. D'une certaine manière, je ne vois pas pourquoi cela serait à blâmer, et même je le comprends : il y a bien, par endroits, de grandes envolées sentimentales qui confinent au sublime (ou à l'excès ridicule, selon la sensibilité et l'humeur du lecteur), notamment à partir de septembre 1834, qui ouvre selon moi un acmé lyrique, peu de temps avant la fin définitive de leur relation.
Cependant, je trouve cela un peu trompeur de présenter cette correspondance comme remplie de fulgurances amoureuses. Dans un très grand nombre de lettres, il faut le dire, la majorité du texte est occupée par le récit de la vie quotidienne et par la description de la logistique des courriers et des colis. Bien sûr, on en apprend aussi sur l'entourage des deux écrivain.e.s, et il faut d'ailleurs mentionner que certaines de leurs autres relations sont éclairantes sur la complexité de leur histoire amoureuse (ex : les autres amants de George Sand, sa situation de mère, etc.). Néanmoins, je dois avouer que certaines lettres m'ont profondément ennuyé, au point d'aller jusqu'à en lire en diagonale. Mon engouement, nourri par la légende du couple Sand-Musset, est quelque peu retombé devant tous ces passages, et même, je dois dire, devant les déclarations passionnées de l'un.e ou de l'autre, que je cherchais et attendais pourtant, mais qui m'ont parfois lassé et fait lever les yeux au ciel tant je les ai trouvées dégoulinantes à l'excès de mièvrerie et d'immaturité. Les longs lamentos torturés, ou à l'inverse les déclarations romantiques transies d'un amour absolu et divin, ça me va bien cinq minutes, mais au bout d'un moment ça me donne de légères nausées. Mon rapport au courant romantique est ambivalent : d'un côté j'y reste sensible, mais j'en ai aussi digéré la critique.
Par contre, un aspect de cette correspondance qui m'a surpris et que j'ai trouvé étonnamment moderne, c'est la manière dont George Sand et Alfred de Musset se nomment et se désignent, avec une certaine fluidité, dans leurs échanges. Tantôt Sand est pour Musset "Georgeot", et il la genre ainsi au masculin ; tantôt elle est pour lui "George", et il la genre indifféremment au masculin ("mon ami") ou au féminin ("ma bien-aimée"). Parfois les deux à la suite, dans la même phrase (cf. la formule reprise dans le titre du recueil : "Ô mon George, ma belle maîtresse"). Les deux écrivains jouent, d'une certaine manière, avec les codes du genre (aussi bien le genre social que le genre grammatical). En tout cas c'est vraiment l'effet que cela m'a fait, même s'ils n'appréhendaient très certainement pas le concept de genre de la même manière que nous l'appréhendons aujourd'hui. Ajoutons qu'ils jouent aussi à s'attribuer des rôles, conformes ou non avec leur statut relationnel ou social, et à en changer. Tour à tour ils se considèrent comme les amants qu'ils sont ou bien comme des frères ou des amis. Parfois ils se considèrent même comme une mère et son enfant (rappelons que Sand a presque dix ans de plus que Musset, et a déjà deux enfants), dans un jeu explicitement qualifié d'incestueux, pour le plus grand malaise du lecteur d'aujourd'hui.
Il y a en définitive dans cette correspondance à prendre et à laisser. Loin de la légende des amants maudits, certaines lettres sont d'une grande banalité ; tandis que quelques pages plus loin, d'autres concurrent à bâtir cette même légende. Intéressant, mais en grande partie oubliable.
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swedesinstockholm · 10 months
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18 juin
je lui ai écrit, tant pis, j’en pouvais plus. j’ai voulu sortir me promener pour me changer les idées mais ça s’est révélé encore pire que de rester allongée sur le lit à regarder les arbres dehors. je rayonnais de l’énergie négative à des kilomètres à la ronde et j’avais envie de faire des doigts d’honneur à tout le monde. je suis en train de considérer l’éventualité qu’il me réponde pas et je sais pas comment réparer mon coeur, j’ai peur qu’il soit plus réparable, il a été cassé trop de fois, ça fait de trop petits morceaux maintenant. en arrivant devant le palais de justice je me suis dit et si je protégeais ce qu’il en restait et que je tombe plus amoureuse de personne? je sais pas pourquoi ça me semblait une idée envisageable sur le coup parce qu’évidemment que j’en serais totalement incapable, mon coeur est un tas de miettes mais ça l’empêche pas de carburer à plein régime, c’est une usine à aimer impossible à arrêter. j’essayais de me sentir réconfortée par les immenses colonnes au dessus de moi mais bof, j’avais surtout envie de monter sur la rambarde en pierre pour sauter tout en bas des marolles et arrêter la souffrance. j’écoutais kae tempest, prête à me faire écraser par une voiture en traversant la route/me faire agresser par un des types drogués qui trainaient derrière le palais de justice. j’ai acheté des perles moches à 1,40 euros pour me faire un chapelet-souvenir à accrocher à ma banane pour me rappeler, je sais pas, que je suis quelqu’un de fantastique et que j’arrête de me dévaloriser quand je rencontre des gens? mais ça me sert à quoi d’être fantastique si personne veut partager ma fantasticité avec moi?
sur la place où je mange des frites avec m. d’habitude je suis rentrée dans une église en espérant y grappiller un peu de réconfort et je suis tombée sur une messe en polonais. je crois que c’était du polonais. les gens se signaient tous en rentrant, puis la plupart se mettaient à genoux par terre, se signaient une deuxième fois, et allaient rejoindre les bancs. j’étais fascinée qu’autant de gens aussi divers, aussi variés en âge, aussi variés en tout, croient tous en ce même dieu, et qu’ils se plient tous à la même règle: se signer, se mettre à genoux par terre, se taire. je me suis appuyée contre le mur du fond et je suis restée une bonne demie heure à regarder les gens entrer, les touristes se faire recaler, le prêtre parler en polonais, j’imagine, une femme qui chantait, je restais parce qu’au moins impossible de checker mon téléphone, trop irrespectueux. quand la femme chantait je fermais les yeux et j’essayais de me laisser prendre au truc, mais ça marchait qu’à moitié. alors j’ai essayé de ressentir l’amour inconditionnel de jésus sensé me réconforter du non amour de mes semblables, mais bof ça marchait pas non plus. alors j’ai changé au dieu de whitehead, l’amour de l’univers qui devrait nous relier tous, puis au dieu du changement d’octavia butler, mais ça marchait pas du tout, qu’est-ce que j’en ai à faire de l’univers qui m’aime si r. qui fait partie de l’univers ne m’aime pas? god is change encore ça va parce qu’en gros ça dit this too shall pass, mais en attendant c’est la merde.
je viens d’entendre des rires et un bouchon de champagne sauter quelque part, j’arrive pas à croire qu’il y a des gens dehors qui mènent une vie légère et joyeuse, entourés de leurs amis. comme tous ces gens insupportables assis en terrasse que j’ai croisés sur mon chemin en remontant de la place flagey hier soir. en plus je venais de passer une soirée légère et joyeuse moi aussi, mais on m’a accordé cinq heures chrono en main, puis c’était le retour au drame. j’ai essayé de monter sur la lune comme cléo dans mon scénario, pour voir les choses avec du recul, mais même sur la lune j’entends chanter les anneaux de saturne qui m’attirent avec eux dans la mélancolie. elle est inéluctable.
19 juin
j’arrive pas à pleurer, ça m’énerve. j’en ai envie mais rien ne sort. j’ai l’impression que ça m’aiderait à évacuer ce gros bloc que j’ai dans le ventre qui alourdit le moindre de mes mouvements, tout est lourd, même quand je parle ça s’entend. je sais pas quoi faire, ça ressemble à la dépression mais une dépression que je connais pas, une dépression aigüe, avec une cause précise. c’est des émotions très primaires, c’est pur, c’est pas murky comme la dépression latente. j’espère qu’elle sera passagère et s’arrêtera jeudi matin, quand j’arriverai à berlin. ce voyage tombe comme une grâce des dieux. je me suis levée à 7h44 pour faire une machine, la vaisselle et mes bagages parce que je deviens folle à rester allongée sur ce lit mais je dois attendre la fin de la machine puis la fin du séchoir pour partir et ça me semble insurmontable. peut être que je devrais passer chez schleiper pour acheter un nouveau journal avant de partir. j’avais décidé d’arrêter un peu parce que j’avais l’impression que mon écriture compulsive avait participé au montage en épingle de cette histoire, que si j’avais pas autant écrit dessus, ça aurait pris moins de place et je serais tombée de moins haut. mais en même temps tout est là, dans ma tête, que je l’écrive ou non, et si je l’écrivais pas j’ai l’impression que je deviendrais encore plus folle. 
non mais quand même, c’est incroyable la cruauté de la vie, je viens de penser à un moment de notre promenade où je lui ai parlé de mon journal et ç’a activé une douleur dans mon ventre alors j’ai vite essayé de la refouler et de l’oublier, pour une fois que je passais une bonne soirée, pas seule, avec un garçon gentil, doux et drôle et qu’on avait plein de choses à se dire, je dois l’effacer de ma mémoire à jamais sous peine de mourir de chagrin. unbelievable. il va y en avoir beaucoup des unbelievable encore cette année ou ça va se calmer? mais peut être que c’est ça la vie? par rapport à la non vie dans le trou je veux dire. je sais pas. je sens la douleur dans tout mon corps. c’est même pas une douleur, c’est plutôt une substance fantomatique qui me traverse et qui me donne envie de m’évaporer, de m’écrouler sur moi-même comme une étoile en fin de vie et de disparaître, mélangé à une légère envie de vomir. ce matin en me réveillant je pensais à marissa de newport beach quand elle jette la chaise longue dans la piscine en hurlant de rage. j’avais envie de faire pareil. je me sentais comme le singe qui souffre tellement de sa solitude affective qu’il devient violent et qu’il déchire des pneus de camion dans le livre d’éric chevillard que je lisais au wc tout à l’heure. ça m’a fait penser à violette leduc qui s’en prenait aux meubles de son appartement. j’ai considéré l’idée de jeter mon téléphone par la fenêtre hier soir mais comment je fais pour partir à berlin sans mon téléphone? pendant que j’étais allongée sur le lit à regarder le plafond en essayant de pleurer j’ai commencé à composer un nouveau couplet pour ma deuxième chanson dédiée à rebeka w. je pensais qu’il voulait me draguer mais il voulait juste faire le tour du quartier. j’ai envie de la poster sur ig et qu’on en rigole et que j’arrive à me remettre de mon envie de me blottir dans ses bras et de l’embrasser avec fougue le plus vite possible.
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aurevoirmonty · 1 month
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Zelensky annonce une nouvelle contre-offensive, Moscou prévient: «très bientôt, le seul sujet sera la capitulation inconditionnelle»
«Je vous conseille à tous de vous y préparer à l'avance», a lancé à l'ONU Vassili Nebenzia à l'adresse des sponsors occidentaux du régime.
Le régime entrera dans l'histoire comme un régime terroriste, nazi, inhumain et misanthrope qui a trahi les intérêts de son peuple et les a sacrifiés pour l'argent et les cadeaux occidentaux destinés à Zelensky et à son cercle restreint
Mis en échec sur le champ de bataille, privé (https://t.me/kompromatmedia/4557) d'aide américaine et qui ne doit sa survie qu'aux perfusions (https://t.me/kompromatmedia/4876) européennes, le régime de Kiev vient d'annoncer que l'Ukraine avait un nouveau «plan de contre-offensive».
Une manière - comme toujours - de demander davantage d'armes et de milliards à ses bailleurs de fonds occidentaux.
Pour retarder au prix de quelques milliers de morts supplémentaires (https://t.me/kompromatmedia/5315) son inéluctable défaite.
«il ne fait aucun doute que la mise en œuvre du nouveau plan de contre-offensive de Zelensky se soldera par un désastre total pour l'Ukraine, la défaite finale des forces armées ukrainiennes et le début du chemin vers la paix aux conditions russes», a commenté le ministère russe de la Défense.
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trente-haines · 11 months
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Depuis Je. (ne suis - plus)
L’ombre . Un arbre.
Tronc et boule doré
Appartement nuancé.
J’oserai.
Inéluctable Effondrement-du-
T.R.A.U.M.A
Passe. Passé.
P.A.S.S.E.R.A
Je glisse sur les envies souterraines et vaseuses.
Juste.Accomplie.
Déraisonnablement. Vous Dites ?
Oser.
Arpenter - et - Trembler.
Garage jazz. Saxo et vapeur sacrée.
- Kiné de la pensée -
Happées par les eaux salées
Sainte oasis - Eden aride.
Justice arpentera le sage.
Et les aïeuls au dessus du Toit
du Monde
alors TU verras
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