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#je crois que je vais partir loin
e642 · 6 months
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Probablement que je ne m'y ferai jamais réellement d'avoir déménagé à Nice, loin de mes repères. A chaque fois que je reviens à Toulon, que je passe devant mon ancien appartement, que je vais au cinéma où je suis allée bien 50 fois avec mon mec, je ressens une nostalgie presque douloureuse. Je regrette ces lieux. Tout ce que j'y ai vécu, tout ce que j'y ai construit et investi. À chaque fois que je repars pour Nice, j'ai du mal à chercher le bon train sur le tableau de la gare. À chaque fois que je descends pour prendre le tram je me rappelle que j'ai même pas pris la peine de prendre un abonnement pour les transports. C'est comme si j'allais partir du jour au lendemain. Je sors pas dans cette ville. J'y construits rien. J'y vis rien. J'attends encore plus que l'année passe. En sachant que si je réussis, j'y resterai une année de plus. Et si je rate, ce sera encore un gouffre où il faudra escalader. Mais je sais, d'avance, que je n'ai pas la force. Je vis seule. Extrêmement seule. Sans ami, sans famille, sans sortie, sans rien. J'alterne entre les quatre murs de mon appartement que j'ai laissé vierge de ma présence, ou ceux de la fac. Je suis un fantôme. Chaque prof attrape ma veste pour me demander si tout va bien. Non. Évidemment. Mais ya rien à dire. J'ai l'impression, cette année plus que les précédentes, de passer à côté de quelque chose. Je sais pas si c'est du suicide ou si c'est quelque chose que les vivants font. Je ne sais pas mettre le doigt dessus. Je sais juste que j'alterne entre les crises de colère et celles d'angoisse. Je passe plus de temps à suffoquer qu'à réellement respirer. Je le sens dans tout mon corps l'anxiété. J'ai mal partout, j'ai des migraines, des nausées, des insomnies intenses, des maux de ventre de malade, mon vitiligo qui s'accroît dans mon dos. J'aurais beau ne plus parler que mon corps en dira toujours plus que moi. J'ai pas la sensation d'avoir une seule seconde de repos entre les pensées intrusives, les trucs à gérer, la fatigue, c'est un tout qui ronge mes entrailles. Je me sens grignotée par un mal qui aura de toute évidence ma peau. Elle me fait dépérir cette ville, cette vie, cette situation. Je me sens faible. Il y a des jours où j'entends même pas le son de ma voix tant je suis taiseuse. Je m'en veux je crois. Si c'est ça se chercher, alors je crois que je préférais accepter de ne jamais me trouver.
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ditesdonc · 16 days
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Emma, son Django, son vélo… et que ça roule!
Texte d’Emma Montillet
Emma est une voyageuse invétérée, il faut que ça bouge, à droite, à gauche, en haut, en bas, en diagonale aussi surtout, mais pas sans son vélo ni, surtout, son adorable Django. Lors de ses aventures, elle prend le temps d’écrire un petit journal, en ligne. En voici un extrait!
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Llanes, Espagne, 23 Mars 2022, 17°C
Etape 1: 62 km et des patates, 1086 m de dénivelé.
Je suis partagée entre vous faire transpirer ou mettre les formes.
Plantons le décor. Un voyage à vélo peut avoir des moments fabuleux et d'autres complètement galère ! C'est pas vraiment des vacances, mais plutôt un dépassement de soi et un challenge.
Oui, j’aurais pu passer des vacances pépère tranquillou mais j'ai choisi d'aller à la rencontre de moi- même. Désolée pour cette philosophie “femme actuelle” mais je suis complètement KO! A l’heure où je vous écris, je m'apaise un peu. Une demi-heure plus tôt, je voyais mes affaires se faire emporter par l’océan, le chien en train d’essayer de nager et moi pousser le vélo en pleurant.
Petit aperçu de la journée : je l’ai passée avec l'impression d'être un saucisson oublié dans une voiture en plein mois de juillet ! Trempée !!!!!! C'est hyper vallonné… Ma difficulté vient de mon patapouf Django qui boîte et a de grandes difficultés à marcher. Ça me fait de la peine pour lui. Demain je vais chercher un véto. Et me reposer un peu car j'ai tellement transpiré que… j’ai un fessier de babouin!!!! Demain, c’est danseuse je crois bien!!! J’essaye de tourner avec humour ce qui s'est passé ce soir, prendre du recul, mais je vous avoue que j'en ai plus que bavé. Ben oui… je suis tombée car je n’arrivais pas à soutenir le poids du vélo, plus la remorque, plus le chien. J'étais en train de me dire “ c'est une belle plage pour mourir mais ça fait chier, j'ai pas rangé ma maison avant de partir!”
Et là.... miracle… je croise deux randonneurs! Mes sauveurs!!!!! Tous les trois, on a poussé le vélo pendant plus de 30 minutes. Grâce à eux, j'ai pu rejoindre le haut de la colline. J'étais tellement reconnaissante, j’en avais les larmes aux yeux.
Je suis dans ma tente, complètement tordue, car le sol n'est pas droit; mais avec mon cerveau tordu ça va compenser… Comme un oiseau qui apprend à voler. Là, j'aurais eu une riche expérience! Parfait pour du “REX”!!!! Traduction: du Retour d’expérience. Comme quoi ce qu'on apprend au boulot peut nous servir dans la vie perso ! Demain je tirerai les enseignements de ma journée, pourquoi je vais grandir grâce à ça etc… Et je vous parlerai des magnifiques paysages que j'ai découverts. Mais là... place à la méditation, à la guitare… Un câlin au chien et dodo.
PS: dans quelque temps ça deviendra mon anecdote préférée. Je vais m'en sortir et faire appel à mon moral d'acier. Même si j'ai pleuré, je sais que je vais rebondir !
PS2 : tout va déjà mieux, je passe la soirée avec mes anges!!!!!! Je vous raconte demain. Je suis trop chanceuse!!!
Ribadesella 23 Mars 2022 18°C
Étape 2 : 35.6km 455 m dénivelé et… mes anges gardiens!
J'ai fait toutes les erreurs de primo-intervenants. Pourtant, c'est loin d'être mon premier voyage à vélo. Bref. Alors, en “REX”: - nourriture: prendre plus à bouffer. Je ne sais pas ce qu'il m’arrive mais je mange comme
4!!!!! Du coup hier j'ai tout englouti en mode boulimique. Résultat, comme les bars où je suis passée étaient fermés j'ai failli manger las croquetas del perro…
Oulalala pinaise (façon Simpsons), j'ai encore plein de choses à raconter sur hier. Déjà il faut que je m'engueule. Si j’avais été patron, je me serais virée !
- préparation : je crois que quand une personne me recommande en espagnol un endroit pour dormir, je n’écouterai plus car je ne comprends rien aux consignes!!!! Hier c'était juste impossible comme endroit!
-hydratation: quand c'est trop pentu, tu ne peux pas boire en roulant car tu vas tellement doucement que tu tombes. Et si tu t’arrêtes et ben, tu ne repars plus! Dilemme cornélien !!!! Pousser ou se déshydrater????
Ni l'un ni l’autre, banane! Si tu prépares ton parcours un peu plus, tu peux anticiper. En tous cas, là, je ne pouvais pas boire. C'est comme si vous essayiez de prendre un verre en faisant du trampoline....
- minute d'arrêt ! Quand tu vois un obstacle qui te semble quasi insurmontable ben… peut-être qu'il l'est vraiment ! Arrête-toi, boudu. Réfléchis deux minutes et fais demi-tour si besoin!!!! Ne fais pas ta tête brûlée : ça passe large !
Revenons à la soirée. Hier j'ai vraiment eu le "cul bordé de nouilles"!!!! (C'est au sens figuré car au sens propre, c'est plutôt des ampoules… pas de dessin.) Mes anges gardiens sont revenus pour m’amener des bonnes pâtes chaudes et une bière. J'ai hésité, j’avais peur de faire un coma éthylique vu mon état ! Or la soirée a été incroyable !!!! Tellement inattendue. José et Christina, les petits anges, donc, ont joué de la guitare et chanté. J'ai eu tellement de chance de les rencontrer… J’en ai eu les larmes aux yeux. Il faut croire que j’avais une belle étoile.
Ce matin je me suis réveillée en haut des plages, c'était trop beau. Puis véto pour Django. Et, vous savez quoi: José est mécanicien vélo !!! Si si, je vous jure!!! Incroyable non? Il m’a tout réparé le vélo !
Là, je surplombe la mer. Je vais me laisser bercer par le chant des vagues. "Oulalala tu fais ta poète pouet pouet pouet;-)"
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perduedansmatete · 10 months
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si aujourd'hui était une crise d'angoisse en fait ma vie est juste une longue crise d'angoisse et là je lui ai dit que je savais pas pourquoi mais je crois que je sais quand même un peu le départ de celle-ci on devait se voir aujourd'hui il me répond pas il est sorti tard donc je sais qu'il dort mais j'attends j'attends j'attends je suis pas bien depuis le réveil on se parle un peu il met quinze ans à répondre c'est pas son habitude mais moi je m'en foutrais si on devait pas se voir sauf que si donc ça m'angoisse de pas savoir quand sortir de cette foutue cage (ma chambre) au final je pars en ayant envie de pleurer je lui dis que je suis super angoissée il me dit de rentrer si je suis pas bien puis qu'il est inquiet je lui dis non je veux te voir car j'étais déjà dans le bus (oui il y en avait encore) j'ai pas aimé qu'il me dise de rentrer donc je suis pas bien mais je finis par arriver
c'est super il m'offre mon premier cadeau d'anniversaire (un livre des moomins <3) puis quand je suis dans ses bras il me dit "c'est nul je pensais que t'arriverais plus tôt je vais devoir sortir pas trop tard" ce qui m'énerve atrocement car je peux pas savoir gros débile que t'es chez toi si tu me réponds pas surtout que j'ai passé la journée à rien foutre si ce n'est angoisser mais il me dit surtout "tu veux qu'on sorte ensemble ?" ce à quoi je lui réponds "où ?" pour l'emmerder et aussi car je vois son sourire en coin et que je ne comprends pas pourquoi il me demande ça donc il boude me dit qu'il est très sérieux nanani qu'il veut sortir avec moi (pas dehors) que je le prends pas au sérieux nanana et quand je lui dit non il ronchonne encore plus et ça a duré mille ans comme ça blablabla "t'aimerais être ma copine ? répond moi" "moi je veux qu'on soit ensemble je rigole pas" je me souviens plus de tout j'ai l'esprit embrouillé donc ellipse mais à un moment il me dit en substance qu'il sait que je veux aussi, on se dit qu'on en est pas très loin en vérité mais il me dit de lui répondre oui ou non dans un autre monde, je lui redis non puis peut-être puis j'en sais rien en même temps qu'on s'embrasse collés tous les deux moins habillés qu'avant mais ça m'énerve car dans un autre monde j'en sais rien je sais pas ce que je voudrais il n'existe pas et dans le monde dans lequel on est la question ne se pose même pas et il le sait très bien puisque ce n'est pas possible de toute façon et que normalement ni lui ni moi n'avons jamais voulu que ce soit le cas
on couche ensemble il me dit de lui dire oui on est ensemble ou un truc du style pour qu'il continue alors je m'exécute donc pendant ce temps on est ensemble, il m'appelle mon amour parmi tout le reste et ça m'interpelle car il ne m'appelle jamais comme ça puis fin du spectacle il doit bientôt partir moi aussi mais en fait non mes potes ont annulé il me montre une meuf et me dit qu'elle est toujours là (à mon bar pref qu'il squatte ce gros squatteur) en me demandant si je l'ai déjà vu (non) et en me disant qu'elle est trop belle sans contexte j'ai pas compris puis je crois que c'est quand j'étais dans ses bras posés devant le ventilo qu'il m'a dit "on est ensemble" en souriant et qu'on s'est dit que ça puait la merde on pensait que c'était juste l'odeur du chien mais en fait c'était bien la merde qu'il avait chié par terre donc je le regarde nettoyer le carnage tout nu à quatre pattes par terre c'est drôle je le vois rarement comme ça puis on recouche ensemble il téléphone on doit se dépêcher y a plus de bus il me griffe fort ensuite il me dit genre "ça va ? tu étais toute bizarre" ou alors c'était avant quand on parlait et qu'il me disait qu'il savait que j'étais pas au max, qu'il le voyait et d'ailleurs ça m'énerve car on en parle tout le temps en ce moment et que je sais pas quoi lui dire de plus j'ai pas la solution à tous les problèmes et j'ai pas réponse à toute les questions
bref ellipse ellipse ellispe je pars en vitesse dans le stress lui aussi il me fait un bisou je veux pleurer dans le métro et puis dans le rer, je me dis heureusement que j'ai pris un pull pensant rentrer tard avec des potes vu le carnage qu'est mon dos dans mon petit débardeur mais c'est moi qui ai réclamé sans réfléchir et puis je me dis que ça me soûle je veux pas être sa copine et je comprends pas pourquoi il m'a fait tout ce cinéma aujourd'hui je veux juste qu'on soit copains mais même ça c'est la merde c'est le stress on est plus censés l'être on se voit comme des agents secrets c'est drôle et j'aime bien les totally spies mais c'est fatiguant et j'aurais bien aimé sortir avec lui et ses potes ce soir pour m'amuser je suis jalouse il les voit plus souvent qu'on ne se voit en ce moment puis ça m'énerve il me hairait sil lisait ça mais j'ai l'impression d'être à côté de sa vie alors qu'il est complètement dans la mienne du coup j'ai marché longtemps j'ai pleuré sur un banc dans le froid il m'a envoyé "tu te sens pas bien ???" et en effet j'ai juste envie de m'asseoir par terre sur la route en attendant qu'une voiture me passe sur le corps comme ses mains l'ont fait tout à l'heure parce que j'ai RIEN COMPRIS à cette courte mais longue journée si ce n'est que ça va pas du tout, que les gens sont trop bizarres et que je me sens super nulle car j'ai l'impression de tout flinguer à chaque fois avec mon ambiance pourrie mais j'arrive plus à processer les informations en ce moment ce qui me laisse sans réponse à me donner et à lui donner ce gros débile que j'aime quand même
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theoppositeofadults · 7 months
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ça fait 4 semaines de suite où je passe au moins 1 nuit pas chez moi (avec ironiquement le séjour le plus loin, Bern, qui était aussi le plus court) (masterclass cette semaine où j'ai passé 2 nuits à l'hôtel à 30 minutes de chez moi parce que je n'avais pas envie de prendre le métro tôt et qu'on m'a proposé une magnifique chambre gratuite)
et ça va me faire ça pour encore 2 semaines supplémentaires, mais quand je suis là, j'ai des diners ou je vais au cinéma et je rentre la plupart du temps après 20h et je saute juste dans mon lit avant de partir le lendemain matin avant 7h pour aller nager
et j'ai très clairement l'impression que j'évite mon appart mais en même temps j'évite aussi mon boulot, et mentalement c'est vraiment vraiment pas top d'éviter les 2 endroits où je suis censée passer la majorité de mon temps, et je crois que je n'ai jamais organisé autant de réunions à l'extérieur tout ça pour que mes pauvres hosts se retrouvent avec moi qui trainent dans leur pattes pendant 5 heures
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uniqueivresse · 3 months
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Chère mini me,
Respire, pose toi dans un endroit calme. Je vais t'expliquer ce que la vie nous réserve.
Mais avant tout, n'oublie pas, n'oublie jamais qui tu es, avec tes différences, tes décalages, ta gentillesse et ton sourire que personne n'oubliera.
Tu verras et comprendras que la vie est remplie de choix, joie, et déchirements.
Et même lorsque tu ne vois plus le bout, et que tu es essoufflée, n'oublie pas que ce n'est que passager. Parce que tu vis, parce que tu es unique.
Permets moi de te dire que tu traverseras des épreuves, des océans et des montagnes. Tu vas même t'oublier, te détester, te haïr.
Tu passeras par la dépression, par l'anorexie, tu seras même hospitalisée avec une sonde nazo gastrique pendant des semaines car ni ton cœur ni tes jambes ne survivent. Tu vas hurler de douleurs, penser à des idées noires, vouloir tout plaquer et partir loin. Loin de cette vie qui t'a donné tant de méchanceté.
Ta maman, celle qui sera toujours là, aura deux cancers, un ou elle perdra ses cheveux et sa vitalité, et le deuxième où tout était froid, et elle sera allergique au seul remède qui la guérira. Toi, tu prendras son rôle, tu seras à partir de 17 ans une seconde maman dans ce foyer. Tu vas avoir du mal à suivre le rythme, mais tu verras, tu y arriveras. Tu passeras le permis avec un temps record, feras les courses, à manger, aideras ton frère pour les devoirs...
Mais ta vie ne s'arrêtera pas là.
Tu comprendras que l'amour peut être destructeur mais beau quand il n'y a pas de violences. Cet espoir de rencontrer ton prince charmant, un jour tu le rencontreras, tu verras, Dieu le mettra sur ta destinée au bon moment, au bon endroit. Surtout, n'oublie pas que ce n'est pas parce que tu as subi des violences que tu mérites cela. Après 7 ans, tu verras que la vie et l'amour ne font qu'un.
Avec toutes ces épreuves, certains amis vont t'abandonner pour si peu, d'autres que tu rencontreras au coin d'une rue deviendront des amis fidèles et sincères. Surtout crois au temps qui passe car lui seul te montrera qui t'aime réellement.
Quand à ta famille, avec tout ce mélodrame, vous resterez une famille soudée. Chacun de nous grandira avec ses blessures mais surtout on sait que l'on peut compter les uns sur les autres, et quoi d'autre de plus précieux que ça ? Que l'amour d'une famille unie ?
Tu verras, tu avanceras, même avec des troubles de l'attention, tu arriveras à décrocher ton Bac, ton BTS, ton Bachelor, tu iras même jusqu'en Master, toi qui croyais que tout ceci n'était pas fait pour toi car tu es différente. Crois en toi. Crois en tes capacités. A l'heure où je te parle, tu hésiteras même à faire un doctorat ! Ce n'est pas merveilleux ça ? Dis merci à ton cerveau, et surtout à ta fameuse mémoire.
Promis, après la tempête il y a toujours l'arc en ciel.
Tu auras encore d'autres tempêtes à traverser, les décès de certaines personnes, la génétique, mais tu seras forte pour affronter ces obstacles.
Et surtout, tu auras retrouver plus de 8 ans plus tard, ton sourire et l'envie irréprochable de vivre, tout comprendre et tout voir.
Prendras tu cet envol que tu attends depuis si longtemps ?
Donc cher mini me, soit fière de toi et de tout ce que tu as accompli. Même avec une tête énorme, et une hypersensibilité, tu as ta place dans cet univers.
Je t'embrasse avec tendresse cher mini me et merci pour tout.
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frisquette27 · 1 year
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Je crois qu'il faut vraiment que je me fasse soigner quand je vois les idées qui me trotte dans la tête franchement. Enfin bref, toujours avec les notes des choses les plus débiles que j'aurais du ecrire dans une autre histoire. Voici le chapitre 2 :
UN PHILTRE SANS PHILTRE (PARTIE 2)
Guenièvre avait entrainé plus loin le seigneur Perceval, de un plus loin car déjà elle avait dû mal à ne pas rire en voyant la tête de son mari et de deux surtout plus loin car elle était décidée à ce que le chevalier comprenne les intentions d’Angharad. Sa suivante était amoureuse du chevalier depuis tant d’année cependant leur relation n’avait pas évolué depuis. Aujourd’hui elle avait la ferme intention de dire tout ce qu’elle pensait et peu importe les conséquences. Elle qui était si réservée d’habitude.
« Seigneur Perceval je suis désolé de vous déranger et surtout de me mêler de ce qui ne me regarde pas ! Où en êtes-vous avec Angharad ? »
« Angharad mais je ne l’ai pas vu aujourd’hui ma Reine, franchement je sais pas ou elle est »
« Où en êtes-vous côté sentiments »
Vu l’expression du chevalier, elle devait être plus directe si elle ne voulait pas y passer la nuit.
« Bon est ce que vous l’aimez ? »
« Heu à vrai dire je l’aime bien »
Elle souffla, elle n’était pas rendue avec lui.
« Non est que vous l’aimez d’amour, vous savez comme un couple qui s’aime, enfin vous savez bien les choses de l’amour et tout ça »
« Ah comme vous et le Roi ? »
Elle éclata de rire.
« Non non non surtout pas comme moi et …mon époux, le contraire plutôt »
« Ben vous et le Roi vous vous aimez d’amour »
« Non mais c’est pas vraiment le sujet-là »
« Vous n’aimez pas le Roi ? Mais il vous aime, lui »
« Bon on vas pas y arriver, le Roi ne m’aime pas mais vous est ce que vous aimez Angharad car elle vous aime et elle attend désespérément que vous l’épousiez »
« Elle voudrait devenir ma femme vraiment ! Mais est ce que je peux épouser la suivante de la Reine j’ai le droit de faire ça »
« Oh que oui vous avez le droit d’épouser qui vous voulez »
« Ah et du coup faut que j’aille lui demander maintenant c’est ça »
« Enfin si vous le voulez bien sûr ! vous savez quoi, oui allez lui demander maintenant c’est une très bonne idée »
« Bon j’y vais mais qu’est-ce que je lui dis ? »
« Essayer avec Epousez moi, cela devrait suffire »
Le chevalier fit ce qui devait certainement dans sa tête ressembler à une révérence et se dirigea d’un pas assuré vers le château. Alors qu’il avait à peine fait trois pas, le seigneur Perceval se retourna.
« Ma reine vous vous trompez le Roi il vous aime, il ne le sait peut-être pas encore mais il vous aime »
*******
Dans le laboratoire, les deux enchanteurs se disputaient une nouvelle fois, et cette fois au sujet du rangement ou plutôt du non-rangement des affaires de Merlin.
« A un moment donné soit vous me virez illico presto toutes vos cochonneries de cette table soit je vous les mets dans la tronche »
« OH mais euh ! c’est mon laboratoire à la base quand même »
« Peut-être mais comme je suis obligé de cohabiter avec vous, vous allez me ranger ce bordel car je ne sais pas travailler dans ces conditions »
« Oui ben il y a pas que mes affaires là, vous allez pas me dire que c’est pas à vous cette fiole »
Elias prit la potion que Merlin lui tendait.
« Effectivement celle-là, c’est bien la mienne vu quelle est étiquetée correctement et qu’à priori elle ressemble à une vraie potion »
L’enchanteur l’examina, puis ses yeux s’agrandir de terreur.
« Attendez c’est la potion pour la Reine, dites-moi je vous en supplie qu’il ne vous manque pas une de vos saletés »
« Oh tout de suite ! Elle a dû partir effrayé par tous vos cris c’est tout ! »
« Je l’espère pour vous parce que sinon on n’est pas dans la merde moi je vous le dis »
« Pfff »
Les deux hommes se défièrent du regard quand soudain en même temps ils pensèrent à la même potion.  Oh non pourvu que non, ben si elle était plus là.
« Vous l’avez jeté bien sûr »
« Non »
« Ah ben on est mort ! »
********
Guenièvre de plus en plus joyeuse croisa sa mère dans un couloir, comme ivre elle lui sourit contente de la trouver sur son chemin. Sourire qu’elle perdit immédiatement dès que sa mère s’adressa à elle.
« Mais comment vous vous êtes attifé aujourd’hui, vous ne pensez quand même pas que ce sont des façons pour une Reine, c’est votre mari que vous devez affoler pas l’ensemble de la gent masculine de ce château »
« Mais je l’aime bien ma robe »
« Ah c’est sur quand il s’agit de faire des conneries vous êtes pas la dernière, Allez-vous changer »
« Non j’ai pas envie »
« Ah mais je vous demande pas votre avis »
« Je vous le donne quand même, je m’habille comme je veux, je vais où je veux et je fais ce que je veux ! Et comme vous savez si bien me le faire remarquer je suis la REINE donc si ça vous plait pas vous allez qu’à rentrer en Carmèlide voir si j’y suis »
Soulevant légèrement sa robe, la tête haute, Guenièvre planta sa mère dans le couloir poursuivant son chemin. Si ce qu’elle faisait ne plaisait pas aux autres, tant pis pour eux. Les effets de la potion s’accentuaient, ses émotions avait dépassé le stade de l’euphorie.
******
Arthur n’en revenait toujours pas, sa femme avait osé lui faire des allusions en dessous de la ceinture, non il se trompait, il avait les idées mal placées. Sa femme était bien trop prude et puis jamais elle ne se moquait de lui. Elle était gentille avec lui, beaucoup trop gentille pensa-t-il. Et cette robe qui ne laissait peu de place à l’imagination, pourquoi portait-elle une robe aussi …non non il devait penser à autre chose qu’au buste de sa femme, d’ailleurs elle avait une magnifique poitrine, ah non il devait réellement penser à autre chose. Le seigneur Karadoc lui tenait la jambe dans le couloir, il ne l’écoutait pas du tout d’abord car cela devait être totalement inintéressant et puis il était beaucoup trop absorbé dans ses pensées. Il n’avait même pas entendu la femme du chevalier les rejoindre.
« Donc vous comprenez avec ma femme on pensait que cela vous dérangerez pas si on reste encore un peu histoire de trouver un quartier général »
« Hein de quoi »
« Sire, vous comprenez avec les enfants nous ne pouvons pas vivre dehors »
Elle le regardait droit dans les yeux avec défi, il l’avait éjecté du trône, de son lit, il n’allait quand même pas la foutre dehors en plus. Beaucoup trop rancunière, elle pensait déjà à sa vengeance et a sa gourdasse de femme qui en ferait les frais. Le Roi la regarda un peu perplexe, il avait dû renoncer à cette femme qu’il pensait aimer et pourtant elle était là devant lui et son cœur ne s’affolait plus, pire il se rendait compte que mise à part l’interdit, il ne la trouvait plus si intéressante alors certes elle lui rappelait les romaines dans son attitude et par son intelligence. Elle savait ce qu’elle voulait, il avait toujours aimé les femmes de caractère mais cette femme avait voulu l’homme ou le Roi. Il connaissait déjà la réponse et elle ne lui plaisait pas.
« Ah mais voilà nos grecs ! »
Guenièvre venait de faire son apparition dans le couloir. Au son de sa voix Arthur avait instinctivement tourné son regard vers elle, elle était vraiment magnifique avec ses cheveux lâchés et son petit air revêche, depuis quand la trouvait il aussi jolie, ah oui, déjà quand il l’avait délivré sur le camp de Lancelot, il l’avait trouvé magnifique sans tout son attirail de reine et quand elle avait posé sa main sur joue il avait eu un petit coup au cœur mais bon maintenant tout est redevenu comme avant non. Ben non a priori son cœur avait l’air de pensait le contraire.
« Des Grecs ? Où est qu’il y a des grecs Ma Reine »
Karadoc avait été le premier à réagir, Guenièvre se rapprocha de lui et en lui posant la main sur son bras, elle lui sourit.
« Voyons seigneur Karadoc vous n’êtes pas Grec ? Parce qu’à priori votre femme, elle est Grec bon d’après mon mari »
« On vient de Vannes, nous ! »
« Ah ben il a dû se tromper ou alors c’est moi qu’il trompait tout simplement mais vous n’avez pas de coutume particulière en ce qui concerne les baisers dans les cuisines, je ne sais pas moi pour dire bonjour peut être »
« Dans les cuisines moi je mange, en même temps je mange un peu partout »
« Aaaah Alors les baisers c’est un peu partout »
Arthur n’arrivait pas à suivre la conversation saugrenue trop obnubilé par la main de son épouse sur le bras de Karadoc. Une colère sourde grimpait en lui, pourquoi avait-elle la main sur lui et pourquoi elle ne la retirait pas. Ses poings se serrèrent, il devait contrôler cette colère sinon son poing allait partir tout seul dans la tronche de son abruti de chevalier.
« Je ne voudrais surtout pas enfreindre le protocole en ne respectant pas vos coutumes »
Œil pour œil dent pour dent, avec un sourire carnassier, elle se redressa sur la pointe des pieds et se rapprocha dangereusement du seigneur Karadoc. Elle posa délicatement ses lèvres sur ce dernier, moins d’une seconde mais ce baiser fit vriller totalement le Roi, d’abord la bouche ouverte, il ne réagit pas, puis il hurla.
« NON MAIS VOUS AVEZ TOTALEMENT PERDU LA TETE !!! »
Ignorant les cris de son mari, elle sourit au chevalier.
« Bonne journée seigneur Karadoc » puis se tourna vers la femme qui la regardait estomaqué « bon vous je sais pas comment on dit bonjour en grec quand au baiser mon mari s’en ai déjà occupé »
Et sans attendre son reste, elle reparti comme elle était venu. Laissant son époux dans une rage folle, elle avait embrassé l’autre quiche, lui il n’avait pas le droit de gouter à ses lèvres, qu’il l’attirait tellement et elle, elle avait embrassé un autre homme. Ah non, elle n’allait pas se barrer comme ça, il la poursuivit dans le couloir en hurlant.
« NON MAIS EN PLUS VOUS ALLEZ PAS VOUS BARRER, REVENEZ IMEDIATEMENT…..GUENIEVRE JE PLAISANTE PAS …GUENIEVRE »
« Vous avez comprit de quoi elle parlait vous, avec la cuisine et tout »
« Laissez tomber, mon ami, laissez tomber »
Elle s’était mise à courir en riant, semant son époux qui se demandait depuis quand sa femme était-elle devenue aussi rapide. Elle était devenue folle, il n’y avait pas d’autre explication, elle avait embrassé Karadoc. Non mais il ne pouvait pas le croire, c’était quoi cette audace, depuis quand elle était aussi audacieuse et pourquoi elle ne l’avait jamais essayé de l’embrasser lui d’abord. Ah oui il ne voulait pas qu’elle l’approche, et pourtant si elle avait osé lui faire ça, comment aurait il réagit, non non il dérapait total.
*******
Guenièvre avait semé facilement son mari, au détour d’un couloir, elle connaissait tellement ce château à force d’y errer si souvent. Parce qu’il fallait être honnête ses journées n’était pas vraiment rempli, de la broderie, des discussions avec sa mère, et de temps en temps elle pouvait donner son avis sur les jardins. Enfin donner son avis était un bien grand mot, d’ailleurs en parlant de jardin, une idée lui traversa l’esprit. Riant de son idée, elle opéra un demi-tour direction les jardins et au pas de course.
Elle avait trouvé deux jardiniers, et leurs demanda d’arracher tout le jasmin d’hiver jaune.
« Ma Reine, c’est le Roi qui avait donné l’ordre de planter ce jasmin »
« Oh oui je sais pour les amours inavoués, enfin il ne l’est pas resté longtemps inavoué son amour !! »
Les deux hommes ne comprenaient rien à ce que la Reine pouvait raconter, ils se cantonnaient de secouer la tête devant le débit de parole de leur souveraine. Elle avait l’air bien agitée aujourd’hui, elle remuait les bras dans tous les sens et parlait de plus en plus vite et de plus en plus fort.
« Alors il pense certainement que je sais pas ouvrir un bouquin, mais bon quand j’ai appris que c’était lui qui avait demandé que l’on plante ses fleurs, ben moi je me suis dit c’est pas normal d’habitude il s’en fout du jardin ..hein vous comprenez…en plus moi je voulais des fleurs rouge..au début j’ai pensé Ah ben oui c’est comme d’habitude il veut me faire …enfin vous voyez quoi ….d’ailleurs j’aurais du me méfier mais bon comme je suis la Reine des GOURDASSES ..ben j’ai pas compris …donc j’ai découvert le jasmin d’hiver, alors oui ce machin-là, c’est pour les amours inavoués …non mais arrêtez de secouer la tête bêtement. »
« Oui ..oui Ma reine »
Elle souffla, essayant de ralentir sa respiration, elle était beaucoup trop énervée, elle ne maitrisait plus vraiment. Après quelques secondes, elle reprit plus calmement.
« On vas faire simple, vous m’arrachez tout ce truc jaune, ordre de la REINE, et vous me le faite livrer enfin déverser complètement dans la chambre du seigneur Karadoc, c’est bon, c’est clair !»
« Oui, oui ma Reine » dirent les deux hommes à l’unisson.
« Bon parfait »
Elle repartit vers le château, en croisant un garde, elle lui expliqua la mission des jardinniers et lui demanda de bien veiller à que tout soit fait selon ses ordres.
« D’ailleurs je vais vous donner un mot à déposer avec, c’est important de laisser un mot quand on offre des fleurs à une femme »
*******
Arthur avait l’impression d’avoir fait tout le tour du château et pourtant il ne trouvait pas sa femme, ce n’était pas vrai, il n’avait pas le temps de jouer à cache-cache avec elle.
« Sire »
Ah non il n’avait pas le temps pour ça non plus ! D’ailleurs pourquoi Merlin faisait cette tête, oh cela sentait les conneries.
« Qu’est ce que vous avez encore fait !»
« Tout de suite ! »
« Pourquoi vous avez pas fait une connerie peut être »
« Heu enfin ça dépend !  Vous avez vu la Reine aujourd’hui »
« Je la cherche justement..attendez mais oui c’était pas normal son attitude, qu’est ce que vous lui avez fait espèce de pignouf »
« Son attitude, elle a quoi d’inhabituel l’attitude de la Reine » demanda l’enchanteur tout penaud
« Disons qu’elle est ..enfin elle est plus ..Non mais sérieusement qu’est-ce que vous avez foutu..encore »
Merlin entreprit d’expliquer la visite de la Reine dans son laboratoire, son mal de tête, la dispute avec Elias et la malencontreuse erreur de potion. Plus l’enchanteur se perdait dans les détails, plus la patience du Roi était mise à rude épreuve.
« Et du coup cette potion foireuse elle doit faire quoi exactement »
« Celle d’Elias devait rendre les personnes moins coincées, plus désinhiber un truc dans le genre »
« Ah la vache! Il marche le machin! Pour être désinhibé, il y a pas de problème et pourquoi la vôtre elle est foirée »
« D’après l’autre j’ai forcé sur les ingrédients mais bon j’avais raison elle fonctionne du coup »
« Combien temps ça fait effet ? »
« Aucune idée, quelques heures, un jour ou peut être plus mais c’est pas irréversible »
Après avoir laissé son mot au garde, la Reine voulut se rendre dans la salle des archives, elle mourrait d’envie d’emprunter tous les livres qu’elle voulait et cette fois l’autre cureton n’allait certainement pas lui interdire l’accès. C’était complétement fou, que tout le monde se ligue contre elle, après tout pourquoi ne pourrait-elle pas se cultiver un tant soit peu , personne ne la respectait dans ce château, elle était juste de la décoration et encore au vu de ce que pensait son mari, elle était plutôt de la décoration moche.
« Ah il manquerait plus que cela !»
*******
La porte était fermée à clef, elle jouait de malchance. Elle se rappela qu’il y avait une réunion de la table ronde, voilà ou devait se trouvait l’autre grand machin, tant pis elle allait déranger tout le monde.
Elle rentra sans frapper, tous les chevaliers se tournèrent vers la porte, persuadé que c’était enfin le Roi qui daignait les rejoindre. Quelle fut leur surprise quand ils virent la Reine s’avancer dans la salle et s’assoir directement dans un siège.
« Ben alors Messieurs, c’est quoi ces têtes, de quoi vous discutiez » dit elle avec un sourire à éclairer toute la bretagne.
« Vous pouvez m’expliquer clairement ce que vous faite là, c’est pas un salon de thé ici et puis c’est quoi cette tenue, vous avez croisé votre mère aujourd’hui »
« Oh père je sais bien que c’est pas un salon de thé et puis d’abord c’est pas vous que je suis venue voir »
Elle se tourna vers le père Blaise
« Vous avez fermé la salle des archives, j’ai besoin d’emprunter des livres »
« Afin pourquoi vous voulez emprunter des livres ? »
« Bah pour lire »
« Sinon vous avez qu’à m’ignorez tant que vous y êtes, votre robe là, votre mère la vue »
« Ben quoi ma robe, elle est jolie ma robe, qu’est ce vous en pensez seigneur de Rinel »
« Vous êtes magnifique ma Reine »
« Merci, ben vous voyez »
« Non mais ça compte pas »
« Pourquoi ça compte pas »
« C’est un con »
« Et alors je pensais que finalement c’était une compétence demandée pour être chevalier à la table ronde, d’être con »
« Alors je vous rejoins on a quand même une belle bande d’abruti mais de là à dire que c’est une prérogative pour le recrutement »
« Il y a quoi se poser des questions non ? »
Léodagan sourit à sa fille, depuis quand sa gamine se permettait d’être insolente, cela lui plaisait bien du coup.
« Et sinon vous savez où il est votre pignouf de mari ? »
« Houla , je suis incontestablement la moins bien placé pour y répondre, certainement avec une de ses maitresses ou avec la femme de l’un d’entre vous »
De plus en plus amusé par l’attitude de sa fille, le Roi de Carmèlide continua
« Sinon votre mère vous l’avez croisé ? »
« Oui d’ailleurs si vous la cherchez elle doit être en Carmèlide »
« Hein »
« Bah oui pour voir si j’y suis voyons « 
Léodagan éclata de rire, les autres chevaliers regardaient perplexe cet échange.
« Et du coup vous parliez de quoi avant que j’arrive »
« Ma reine, nous échangions sur la quête du Graal en attendant que le Roi arrive » répondit poliment le seigneur Bohort
« Ah mais oui d’ailleurs vous ne l’avez toujours pas trouvé ce bidule »
« Ma Reine la quête est des plus complexe, nous cherchons encore à savoir si le Graal est une coupe ou un récipient »
« Non vous êtes sérieux, parque une coupe ce n’est pas un récipient peut être !  Bon ben moi je vous laisse à mon avis le Graal il pourrait être dans les cuisines que personne ne le trouverait »
« Ah ben s’il était dans les cuisines je l’aurais trouvé » répliqua le seigneur Karadoc
La reine se dirigea vers le père Blaise et tendit sa main ouverte vers lui.
« La clef s’il vous plait »
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penguinwriter24 · 1 year
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Chapitre 2: Memory [ Fr ]
TW : aucun, je crois.
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Edmund
Le deuxième mois.
Jour Trente-trois
Edmund sortit de son lit quand les premiers rayons de soleil pénétrèrent dans sa petite chambre. Il s’habilla puis il descendit doucement les escaliers pour ne pas réveiller les autres habitants de la maison. Il commença à se faire à manger, il avait faim. Son appétit revenait petit à petit alors il en profitait pour manger et reprendre des forces.
Tante Alberta entra dans la cuisine quand Edmund allait se mettre à table. Tante Alberta s’arrêta de marcher quand elle le vit. Elle ne s’était pas attendu à voir Edmund.
-Bonjour, Ed.
-Bonjour, tante Alberta.
Edmund fit glisser son assiette à l’autre bout de la table pour la donner à sa tante avant de se lever et de refaire à manger.
-Merci. Comment tu te sens, aujourd’hui?
-Mieux. Et toi?
-Je vais bien.
Tante Alberta commença à parler de tout et de rien à Edmund, il ne répondait pas toujours, mais ça n’avait aucune importance pour tante Alberta, elle était juste heureuse que son neveu allait mieux. C’était tout ce qu’elle avait demandé. 
Ils mangèrent leur petit-déjeuner en paix. Enfin, jusqu’à ce que Lucy se lève à son tour et elle poussa un cri de joie avant de se jeter littéralement au cou de son frère quand elle l’avait vu assis dans la cuisine.
Durant tout le petit-déjeuner, Lucy n’avait pas quitté son frère des yeux et son sourire n’avait pas disparu non plus. Si elle n’avait eu de cesse de le regarder, c’était parce qu’elle avait eu peur que ce soit son imagination qui lui jouait un tour, elle avait peur que si elle détournait le regard ne serait-ce qu’une seule seconde alors Edmund disparaîtrait.
-Tu peux arrêter de me regarder comme ça, Lu?
Lucy détourna le regard à contre-cœur, mais elle le regarda tout de même du coin de l'œil. 
Personne ne l’avait vu - sauf Lucy - mais Edmund souriait et c’était une petite victoire pour elle.
Edmund n'était pas sorti de la maison ce jour-là, mais au moins il n’était pas retourné s'enfermer dans sa chambre. Il avait aidé tante Alberta dans les tâches ménagères.
Jour Quarante.
Edmund et Eustace faisaient une partie d’échec. C’était que le début de la partie, mais Edmund était déjà en train de gagner. Il le savait. Il savait aussi qu’Eustace le laissait gagner.
-Comment est-ce que tu l’as rencontrée?
-Qui ça?
-Dahlia.
En entendant son prénom être prononcé à haute voix, Edmund eut à nouveau envie de pleurer. Il but une gorgée de son verre d’eau. Il bougea l’un de ses cavaliers sur l'échiquier et il prit le pion d’Eustace. Et il lui raconta l’histoire.
Se rendant compte que Peter et Lucy n’étaient plus là, Susan et Edmund se levèrent en vitesse et partirent à leur recherche. Ils n’eurent pas de mal à les retrouver, il leur avait suffi de suivre les bruits d'agitation pour savoir où ils étaient. Susan avait son arc et une flèche dans les mains et Edmund tenait son épée fermement. Quand ils regardèrent tout autour d’eux, ils virent des Narniens et un garçon se tenait devant Peter. Mais Edmund n’avait d’yeux que pour la jeune fille qui se trouvait près du Minotaure.
Edmund était tellement émerveillé par sa beauté qu’il lui avait fallu de longues et embarrassantes minutes avant qu’il puisse détourner le regard. Et, il était certain que son teint était devenu aussi rouge que les armoiries de Narnia quand elle lui avait sourit.
En réalité, elle n’avait rien d'exceptionnel. Elle avait les cheveux longs, ils étaient bruns ou peut-être noirs, une couleur répandue, mais pourtant chez elle la couleur prenait une toute nouvelle dimension. Elle avait les yeux verts avec une toute petite pointe de brun dedans. Elle semblait petite - bien que ce fut difficile à savoir à cet instant, tout le monde paraissait petit à côté des Minotors. Il pensait voir aussi des tâches de rousseurs, mais il était trop loin pour réellement les voir. Il se moqua intérieurement de l’ironie de la chose, de là où il était, il pouvait voir qu’elle avait un peu de bruns dans ses yeux mais il ne voyait pas si elle avait des tâches de rousseurs.
Les battements de son cœur résonnaient dans ses oreilles à tel point qu’il n’entendit pas la conversation entre son grand frère et le garçon - il découvrit plus tard, sur le chemin qu’il s'agissait du Prince Caspian.
Le Prince Caspian emmena les quatre enfants Pevensie à l’endroit où ils se cachaient tous. Edmund marchait derrière ses sœurs, il avait la tête baissée pour voir où il mettait les pieds, il ne remarqua tout de suite qu’il fut rejoint par la jeune fille dont il ignorait encore le nom.
-Votre majesté ? sa voix était si douce et à peine plus forte qu’un murmure.
-Oui ?  Pardon ? Edmund tourna la tête vers elle et il tomba par terre quand elle lui sourit une nouvelle fois.
Elle avait rigolé juste avant de l’aider à se relever et elle l’aida à retirer les feuilles et les brindilles d’herbes qu’il avait dans les cheveux. Edmund avait à nouveau rougi, mais cette fois il ne pouvait dire si c’était à cause de la honte ou parce qu’elle l’avait touché. 
Dû à leur proximité, il pouvait enfin affirmer qu’elle avait bel et bien des tâches de rousseur et il ne savait pas que ça pouvait être aussi joli.
-Tu es vraiment tombé par terre? rigola Eustace.
-Je me suis étalé de tout mon long, rigola Edmund face à ce souvenir.
-Tu parles d’une première impression, se moqua gentiment Eustace.
-Ouais…c’est à ton tour de jouer.
Jour Cinquante.
Edmund était dans la pièce à vivre, il était assis près de la fenêtre un livre ouvert sur ses genoux bien qu’il regardait plus ce qui se passait dehors qu’il ne lisait son livre. Il ne savait même pas quelle histoire il racontait. Son oncle et sa tante n’étaient pas là. Seuls Lucy et Eustace étaient à la maison avec lui.
-Dahlia ?
Edmund se redressa rapidement quand il crut avoir aperçu Dahlia. Il se leva, laissant le livre tomber par terre et il se dirigea vers la porte, il l’ouvrit et il cria une fois encore le prénom de la jeune femme. Il l’avait imaginé. Dahlia n’était pas là. 
Edmund referma la porte à contre-coeur. 
Alertés par les cris d’Edmund, Lucy et Eustace descendirent les escaliers à toute vitesse pour le rejoindre.
-Qu’est-ce qu’il se passe? demanda Lucy, paniquée.
-Rien. Rien du tout. J’ai cru voir Dahlia.
-Oh…Edmund…
Lucy fit un sourire triste à son frère qui retourna s’asseoir après avoir ramassé son livre. Lucy alla s’asseoir en face de son frère et Eustace s’assit sur l’accoudoir du fauteuil de son père.
Edmund regarda attentivement la couverture du livre qui était à présent fermé sur ses genoux. Il ne voulait pas affronter leur regard parce qu’il savait ce qu’il y trouverait. De la pitié. Ils ne le regardaient plus que comme ça depuis un mois et demi.
-J’ai vraiment cru qu’elle était là…ça avait l’air si réel, Lu.
-Je sais…c’est comme quand moi je croyais voir Aslan alors qu’il n’était pas là.
-Sauf qu’avec Aslan, à la fin, tu avais toujours raison. Tu l’apercevais vraiment. Là, je sais qu’elle n’était pas là.
-Je suis vraiment désolée, Ed…
Edmund haussa juste les épaules, ce n'était pas de sa faute après tout. C’était son cerveau à lui qui avait décidé de lui jouer un mauvais tour.
-C'est pas grave. Comme tu l'as dis, Lu, je vais m'en remettre.
Jour Cinquante-Cinq
Lucy revenait du marché avec tante Alberta, elles étaient allées acheter les fruits et les légumes pour la semaine. Lucy se dirigea vers son grand frère, sa main gauche était cachée derrière son dos et elle lui souriait tendrement, comme quand elle était petite et qu’elle voulait l’attendrir pour qu’il fasse ce qu’elle voulait.
-J’ai un petit cadeau pour toi, Edmund.
Edmund arqua son sourcil, il était intrigué mais il ne dit rien, il attendait que Lucy lui donne son cadeau.
Lucy tendit la fleur à Edmund qui la prit. Ce n’était pas la première fois que Lucy lui offrait des fleurs ou une fleur.
-Merci, Lu.
-Tu sais quelle espèce de fleur c’est? demanda-t-elle peu sûre d’elle.
Lucy voulait être sûre que son frère comprenne quel genre de fleur c’était et pourquoi elle avait une si grande valeur.
-Les pompoms que maman avait dans le jardin avant la guerre? Edmund répondit au hasard.
-Non, c’est une Dahlia.
-Oh.
Les yeux d’Edmund se mirent à briller par les larmes qui menaçaient de couler mais il les ravala rapidement avant de se lever, d’embrasser sa soeur sur la joue pour la remercier encore une fois et il alla la mettre dans un vase avant d’aller la déposer dans sa chambre.
Jour Soixante.
Edmund ignorait quelle heure il était, la lune était déjà haute dans le ciel, la nuit devait être déjà bien entamée. Les étoiles décoraient le ciel sombre. Il essaya de retrouver les constellations qu'il avait vues à Narnia, mais en vain. Le ciel étoilé anglais ne surpassait pas celui de Narnia.
Il repensa à toutes les nuits blanches qu'ils avaient passé dehors à contempler le ciel nocturne avec Dahlia. Et à la façon dont la Lune se reflétait divinement dans ses yeux.
Edmund et Dahlia étaient assis sur les ruines dans lesquelles ils se cachaient depuis déjà plusieurs jours.
-Comment c'est là où vous vivez, votre altesse? demanda Dahlia.
-Appelez-moi Edmund. Techniquement, je ne suis plus Roi…
-Très bien, Edmund.
C'était la première fois qu'il l'entendait dire son  prénom et la façon dont elle l'avait prononcé fit accélérer les battements du cœur d'Edmund. Il avait presque envie de lui demander de le dire encore et encore, jusqu'à ce que son prénom ne devienne plus qu'un mot qui ne veut plus rien dire.
 -L'Angleterre est…différente d'ici. L'air est pollué, les gens sont méchants entre eux et le fait qu'on soit en pleine guerre depuis maintenant trois ans ne fait rien pour arranger les tensions.
-Est-ce que vous pouvez aider dans cette guerre?
-Non. Je suis trop jeune dans mon monde pour pouvoir me battre.
-Oh…
Edmund lui parla ensuite de toutes les avancées technologiques de son monde. Il lui parla des téléphones, des trains et des voitures. Il lui parla aussi de l’école et de ses bonnes notes - il tentait de l’impressionner comme si cela avait un sens pour elle.
Dahlia le regardait avec émerveillement. Elle buvait chacune des paroles de Edmund comme si elles étaient des paroles divines. Le monde duquel il venait l’intriguait et elle aurait voulu y aller pour le voir de ses propres yeux.
-Et, est-ce que vous possédez l’une de ces choses…une voiture?
-Non. Je suis trop jeune pour ça aussi.
-Votre monde à l’air moins marrant pour les jeunes personnes.
-Il l’est.
Edmund fit l’erreur de tourner la tête vers elle. La Lune se reflétait sur son visage, lui donnant un air angélique, les étoiles embellissaient encore plus ses yeux. Edmund était tombé un peu plus sous son charme.
Comme c’était la veille de la bataille, ça faisait vraiment du bien à Edmund de passer une dernière soirée l’esprit libre. Il ne voulait pas penser à ce qui se passerait le lendemain et aux nombreuses vies qu’ils pourraient potentiellement perdre.
-Vous avez peur pour demain? demanda Dahlia.
-Oui, admit-il. On a déjà perdu tellement de monde quand on a attaqué le château de Miraz, j’ai pas envie de voir le sang des narniens couler encore plus.
Dahlia posa une main rassurante sur l’avant-bras d’Edmund et elle lui sourit.
-Nous serons victorieux demain. Je le sais.
-Tu seras prudente, n’est-ce pas?
-J’essaierai de l’être, je vous le promets.
Edmund hocha la tête avant qu’ils ne portent encore une fois leur attention sur le ciel étoilé.
Edmund finit par s’allonger. Il fit face à sa table de nuit où un fin vase était posé et dedans - avec une abondance d’eau qui n’était sûrement pas très bonne pour une fleur - se trouvait sa fleur, une Dahlia.
Edmund soupira avant de fermer les yeux et de finalement trouver le sommeil. Il n’arrivait pas à croire que ça faisait déjà deux mois.
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NSBC • Chapitre 7
Un matin, en me levant, j’ai machinalement regardé mon ventre, et…
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Je peux plus le garder pour moi, c’est pas possible, il n’y a plus aucun doute… Je me suis levée précipitamment et j’ai fait le tour du lit pour réveiller Edward. Il n’a pas eu l’air de trop aimer être tiré de son sommeil en pleine nuit…
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« Qu’est-ce qu’il y a de si urgent qui ne pouvait pas attendre demain matin… ? me demande-t-il, la voix encore enrouée de sommeil.
— Eh bien… Je… On… On a apparemment pris un raccourci, haha ! »
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Je vois à sa tête qu’il ne comprend pas bien où je veux en venir.
« Ed… Je suis enceinte… »
Je ne peux m’empêcher de sourire. Cette nouvelle me stresse énormément, mais elle me rend heureuse en même temps.
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Et visiblement, je ne suis pas la seule à m’en réjouir.
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« Sérieux ? Sérieux ?! Je vais être papa ?!! Trop cool ! »
Sa réaction me soulage. Si en plus il n’en avait pas voulu, je vous explique pas l’embrouille… Et il aurait eu raison, quelque part, ça ne fait pas longtemps que nous sommes un couple…
Il se lève et m’embrasse amoureusement la joue.
« On va être de supers parents, tu vas voir… »
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J’espère qu’il a raison…
Depuis qu’Edward n’est plus là, la maison me semble un peu grande, et surtout, un peu vide. J’avais beau me plaindre de sa trop grande joie de vivre bruyante, il occupait l’espace à sa façon. Et puis… je n’ai jamais vécu sans lui. Je n’aurai jamais pensé dire ça un jour, mais il me manque, et je me sens seule.
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Oh, pourtant, il n’est pas loin, mais il ne vient pas aussi souvent que je le voudrais. Et puis même… ce n’est plus la même chose. Je me concentre comme je peux sur mon travail, mais ça reste difficile.
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Oui, même à la maison. Quand on dirige (ou presque) un labo, les vrais jours de congés n’existent pas. Et ça me va très bien comme ça.
Je pense que je peux comprendre, intellectuellement, ce qui a poussé Edward à partir. Solange lui apporte un type d’affection particulier, que je ne comprends guère, certes, mais qui semble beaucoup lui importer. Je respecte. J’ai toujours trouvé l’amour absolument futile et sans intérêt, mais je peux comprendre que ça puisse intéresser les autres. Il était inutile que je m’oppose à ses désirs. Et même si je ne comprends pas totalement, ça ne m’empêche pas de souhaiter qu’il soit heureux.
Tout ça pour dire que finalement, la solitude ne me réussit pas tant que ça. Et… Qu’est-ce que c’est ? J’entends des aboiements devant la maison. Je me lève de mon siège, enfile une tenue plus légère pour supporter le passage de l’air climatisé de ma maison à l’air lourd d’Oasis Spring, et sors. Et là, je vois le plus adorable des petits chiens devant chez moi… Avec une grande prudence, je m’approche et le caresse.
« Eh bah alors petit père, qu’est-ce que tu fais ici… ? »
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Il aboie joyeusement et frotte sa tête contre mes mains. Je sens la glace autour de mon cœur fondre instantanément, et je ne résiste pas à le prendre dans les bras pour le cajoler un peu.
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Je reconnais cette race, c’est un Shiba. Vous ne trouvez pas qu’on dirait un petit renard ? Cependant, il doit appartenir à quelqu’un, forcément. Je scrute le paysage autour de moi, mais c’est désert. Il se serait enfui ? Je le pose donc, pour voir quelle direction il va prendre.
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La réponse est : la porte ouverte de ma maison. Bon… qui suis-je pour l’en empêcher ? Je resterai attentive si j’aperçois des annonces à propos d’un chien disparu, on ne sait jamais, mais j’avoue que je ne serais pas contre une présence de plus dans la maison, surtout si elle est animalière… tellement moins d’inconvénients qu’avec un humain.
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Je décide quand même de le nommer, même si c’est temporaire. Je vous présente donc Zippy.
Dans l’après-midi, j’ai reçu la visite d’Edward et Solange. Apparemment, ils ont quelque chose à m’annoncer, si j’en crois le ventre légèrement proéminant de cette dernière…
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« Je vais faire comme si j’avais rien vu et je vais vous laisser parler, d’accord ? dis-je avec un sourire.
— Merci, sœurette. »
J’ignorais qu’une telle annonce pouvait tenir tant à cœur… Je les invite à entrer, et ils s’assoient tous les deux sur les fauteuils.
« Alors, voilà, Victoria… On… On va être parents. C’était pas prévu, mais bon…
— Oui, mais j’espère que tu ne trouveras pas qu’on va trop vite et que tu… accepteras de le ou la voir ? »
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Mais pour qui est-ce qu’ils me prennent ? Enfin, surtout Solange, avec sa dernière question ? Je suis quoi, un monstre ?
« Je suis contente pour vous, surtout si vous, vous êtes heureux. Je me fiche un peu des enfants de manière générale, mais… »
… Puisque celui-ci partage mon sang, je me ferais un devoir de le protéger.
« … Ouais, c’est cool. »
Ils sont restés un moment, et j’ai pu rattraper un peu le temps perdu avec Edward. Je lui ai présenté Zippy, et il a commencé à essayer de me taquiner sur le fait que je remplace un éventuel homme par un chien.
« Ed, je t’ai déjà dis mille fois que ça ne m’intéressait pas tout ça, tu m’écoutes quand je parle ?
— Oui, pardon… ! »
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Il m’a lâchée, ensuite. Je me suis un peu énervée, mais en même temps, en quoi est-ce si dur à comprendre que je ne fonctionne pas comme la majorité des sims ? On ne va pas en faire toute une histoire, non ? Bref.
Peu avant qu’ils ne partent, Solange m’a proposé de toucher son ventre pour sentir le bébé bouger. Je n’ai pas été très à l’aise avec l’exercice, mais je l’ai fait. Et dire qu’il y a un futur petit sim là-dedans…
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ernestinee · 2 years
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Fin septembre c'est le moment où l'on a beaucoup de demandes, dans mon boulot.
Plusieurs prises en charge viennent de se terminer chez moi et tous les créneaux sont déjà remplis.
Cette année, mes nouveaux petits choux :
- Deux enfants atteints de troubles du syndrome autistique, 2 ans et 4 ans et demi. Ils viennent tous les deux d'un centre de dépistage de Bruxelles, où apparemment, une personne leur donne mon numéro de téléphone direct (c'est de notoriété que je vais rallonger mes journées au lieu de refuser un enfant, alors normalement il faut passer par le secrétariat, qui refuse à ma place qd la journée est complète, mais évidemment certains arrivent directement à me toucher) . Alors j'ai déjà vu le plus petit. Sa neuropediatre trouve qu'il ne devrait pas commencer la logo maintenant. C'est vrai qu'il marche depuis deux mois seulement, il est en expérimentation, il a monté et descendu un millier de fois la petite marche de mon bureau, il est encore instable. Oui mais d'un enfant censé avoir "3 mots de vocabulaire", on en a finalement trouvé une petite vingtaine, d'un enfant qui ne tient pas en place, il n'a montré des premiers signes d'agacement qu'après une heure, et en une petite activité, il répétait gâteau et pomme. Répéter, dans les troubles autistiques, c'est souvent synonyme de fête. Du coup ça m'ennuie un peu, parce que c'est une collègue dont l'avis est toujours précieux, mais je vais faire un bilan qui va à l'encontre de cet avis, et bosser avec le petit chou.
- Un enfant de 6 ans qui a une très mauvaise expérience de la logopédie (rééducation papier-crayon, parfois en même temps que d'autres patients, selon les parents), pour une rééducation qui paraissait habituelle, sur le papier. En pratique, c'est assez rare d'avoir déjà le CH et le J, mais pas le F tout en sachant souffler. Je suspecte un petit machin au niveau des praxies, ou un blocage physiologique. Il m'adore déjà, moi aussi, la vie est belle.
- Un enfant qui n'a plus droit au remboursement de la mutuelle, parce qu'il a déjà fini ses deux années de logo. Il débarque chez moi parce que ça ne va pas mieux. C'est normal que ça n'aille pas mieux, ses troubles de langage écrit sont la partie visible, et la logo précédente n'a travaillé que sur ça, sur l'orthographe. Mais cet enfant n'est pas un seau, c'est impossible de le remplir de mots et espérer qu'il retienne tout. Un bilan neuropsy, orthoptiste et un bilan grapho plus tard, et on a compris qu'il a une dyspraxie visuo spatiale. Il est en multiple tâche lorsqu'il doit se concentrer sur quelque chose qui est visuel et organisé. Genre écrire. Genre même représenter un dessin. Et pourtant il écrit. Alors ce qu'on voit c'est une orthographe difficilement phonétique, à 9 ans, et une écriture qui ressemble à celle d'un enfant de 6 ans. Du coup on va commencer par bosser le visuel et si les calculs sont bons, son orthographe devrait suivre sans qu'on n'y touche.
- Un enfant de 5 ans qui est totalement hypotonique de tout le visage, et apparemment la langue a suivi le mouvement. Du coup on ne comprend rien, les phonèmes consonantiques sont tous atteints un peu comme s'il avait une pdt chaude dans la bouche. Pire, il comprend très peu, voire pas du tout les nuances d'une phrase. Je crois que ça va être compliqué avec lui, même si on voit déjà quelques progrès après 4 séances (mais on partait de loin, et moi je ne les entends pas, ces progrès)
Cinq nouvelles petites plumes à diriger doucement, d'un souffle à l'autre, vers leurs apprentissages et leur autonomie.
Et pour apprendre le métier, j'ai cette année une stagiaire qui est un véritable moulin à paroles, on dirait qu'elle a toujours été là tant elle est à l'aise avec le matériel, les parents et les enfants. Encore une que je serai triste de voir partir fin décembre.
Ce travail est tellement une source de satisfaction ♥️
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mrlafont · 11 months
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Rien n’éveille plus en moi de curiosité car je sais que rien ne pourra jamais rien changer en moi. Je voulais vivre de rêves, comme tout le monde. Je suis revenu de cette illusion. Il ne me reste plus que la réalité, qui m’ennuie à mourir. Je n’aime plus que des fragments, des éclats de l’existence, que j’aperçois, ici et là, fugaces, dans certains jours, dans certains tons, dans certaines façons que peuvent avoir les gens. Il faut dire les choses telles qu’elles sont : cette façon que nous avons, tous, de vivre, ne me parle absolument pas. Je ne me retrouve ni dans les ambitions, ni dans les goûts, ni dans les rêves des autres. Je me répète, toujours, malheureusement inlassablement. On me proposerait le monde entier que je serais encore malheureux. Car le problème, c’est moi, toujours et encore moi. Et cela rien ni personne n’y peut rien. Je pensais avoir des enfants, dans l’espoir, peut-être, de devenir meilleur, de mettre à profit ce que je pense pouvoir apporter à un être humain. Mais je crois finalement que je vais me raviser, car j’aurais beau donner à cet enfant tout l’amour que j’ai en moi, toute ma générosité, toute ma légèreté, tout mon humour et le respect ultime que j’ai pour la vie, je ne peux m’empêcher de craindre que cet enfant héritera de mon incapacité à me satisfaire de cette si bonne et si juste société. Je ne pense pas être le seul petit Job sur cette terre. Et je crois que le triomphe du mal à encore de beaux jours devant lui. Mais accepte, accepte ce que tu es, accepte de perdre, puisqu’il faut qu’il y ait des perdants. J’accepte, non sans grincer des dents, non sans que mon sang bout de rage. Ne devons-nous pas, tous autant que nous sommes, de réfréner en nous cette envie qui nous démange de dire “merde” à tout ? Combien de fois ai-je voulu claquer la porte ? Partir, ne faire que partir. Abandonner, tous les jours, tout ce que la vie nous apporte chaque jour. Fuir, fuir toujours plus loin. Est-ce bien la solution ? Pourquoi es-tu si sérieux, toi qui sais qu’il ne faut surtout pas l’être ? Le problème est surement là. Quand j’y pense, je m’aperçois que j’ai commencé à écrire quand j’ai commencé à être jaloux des autres, quand je me suis aperçu que les autres étaient mieux que moi. Et il faut bien l’avouer, il y a très facilement des gens mieux que nous. Et ne nous mentons pas, ne nous rassurons pas en nous disant que chacun est unique ou je ne sais quoi. La jalousie a souvent des raisons valables. On est toujours jaloux de celui qui jouit mieux que nous. Il faut s’en foutre, c’est sûr, on se dit qu’on s’en fout. On s’en fout mais rien ne change pour nous. On s’en fout et on continue à s’emmerder, alors on finit par arrêter de s’en foutre, et ça recommence... S’en foutre, ce n’est pas encore devenir comme ceux qu’on jalouse... Il y a de ça, mais il n’y a pas l’essentiel : être autre que soi. J’accepte, mais je grince des dents, mais mon sang bout de rage. Et feindre d’être un autre ne marche pas.
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digi-dol · 1 year
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Bonjour, bonsoir !
Je suis Digi-Dol ou DD, et aujourd'hui je me pointe par ici afin de parler d'un sujet qui touche à la sensibilité. Le premier d'une longue série de sujets... enfin peut-être 👀
Un sujet un peu trop tabu à mon goût et qui fairait peut-être du bien à quelqu'un en passant par là, de le voir mentionné.
*Dépression*
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Qu'est-ce que la dépression ?
Je ne vais pas vous sortir la définition surfaite du dico, nan ! Si vous la voulez y'a Wiki qui se fait un plaisir de vous en fournir une très jolie en quelques secondes, lol. Je vais en parler en tant que simple humaine ayant vécue ce fléau mental à tout casser.
On va faire super simple : pour moi, une dépression est un état psychologique affectant les capacités, physiques et mentales de la personne atteinte. Lui arrachant toute envie de vivre ou de se battre pour les choses et les rêves ou même les gens qu'il ou elle chérissait. C'est un état de profonde douleur psychologique rongeant l'esprit et parfois même le corps d'une personne. Je ne sais pas si j'ai envie de dire que c'est une maladie, parceque je ne pense pas vraiment que ce soit le cas. Tout comme je suis totalement contre la prise de médicaments afin de combattre cette dernière. La dépression n'est pas comparable à une grippe non, loin de là même !
Mais vous allez voir, selon la médecine le trouble dépressif est bien une maladie... Mais bon, passons.
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Enfin ce n'est que mon avis hein. Je ne vais pas me fatiguer à l'expliquer à des gens qui n'en ont pas connaissance, je m'adresse à ceux qui me comprennent. À toi qui peut me comprendre parceque tu vis cette situation mentale. Et en même temps je vais m'adresser à toute personne ayant un proche dépressif dans son entourage.
Peut-être que même en lisant ceci tu continueras à te sentir seul/e au monde comme dans ta tête, tu te diras peut-être encore que personne ne peut te comprendre, et que personne ne le veut vraiment.
Sache que tu n'es pas si seul/e que ça, que moi aussi j'ai pleurée dans le noir dans le plus grand des silences, uniquement pour que personne ne sache que je verse des larmes de culpabilité, de tristesse, de colère, de chagrin à cause de choses qu'ils ou elles trouveraient totalement banales... Voir stupide.
Une dépression ne doit jamais être prise à la légère. JAMAIS.
Toi-même ne le prends pas à la légère, car « à partir du moment où une chose nuit à ta santé (mentale ou physique) c'est important ». Quand ça te fait pleurer sous l'oreiller à minuit passé, c'est important.
Il est vrai que c'est difficile de bien vouloir prendre soin de soi lorsqu'on est abattu psychologiquement. On en a plus rien à faire de nous même, que l'on maigrisse ou grossisse ça ne nous concerne plus. On s'en contre fiche même, on pourrait bien en mourir à petit feu que ça ne nous inquiéterait même pas. Les nuits blanches et les insomnies deviennent le quotidien, et la fatigue une lourde amie.
Mais poses toi un peu la question de savoir, ce qui te tue réellement de l'intérieur.
Si l'on devait un instant considérer une dépression comme une maladie, alors elle doit bien avoir une source, une origine. Les maladies ne se créés pas dans le corps du jour au lendemain, nan. Alors d'où provient ta douleur ? À cause de quoi souffres-tu ? De qui ?
Moi j'ai fait cet examen de conscience, et j'ai compris que ma douleur remontait à des années de souffrances répétitives.
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Du jour au lendemain toute la peine et les plaies accumulées au fil des années, finissent par exploser et t'enfermer automatique dans ta propre tête. Car c'est ce sentiments là, celui d'être piégé dans son esprit à ressasser chaques nuits tout ce que ton cœur saturé avait pu subir et cacher sans jamais réussir à extérioriser sérieusement.
Voilà que tu te mets à remettre en question le “soi-disant” amour de tout ton entourage, tu ne crois plus en leurs mots, quelqu'ils soient. Tu ne veux même plus qu'ils t'approchent ou te touchent. Tu as peur de dire ce qui se passe dans ta tête car tu sais qu'on va se moquer de ça et le banaliser. Et ça fait mal, vraiment mal. Tu te sens bête, ridicule, à la porte du gouffre et près à en finir avec cette torture. Eh oui, les douleurs mentales sont pires que celles physiques. Tellement que t'essaies de t'en débarrasser par les pires moyens qui soient.
Tu te lacères la peau avec ce qui fera l'affaire, tentant par tout les moyens d'atténuer la douleur mentale par celle physique. Mais c'est pas du tout fe qu'il te faut. Même si on te conseillait de beaucoup rire de t'en foutre de tes soucis, ça ne marche pas. C'est plus fort que soit. Et tu sais pourquoi ?
Parceque en réalité tu as besoin d'aide.
Mais tu ne te l'avoueras peut-être jamais, c'est humiliant d'une certaine manière. Mais c'est vrai. Je parle surtout pour les dépressifs en dépendance affective. Si tu es de ce cas là, tu as besoin qu'on t'aide à tout prix mais ta conscience ne veut peut-être pas l'admettre. Tu as besoin d'une oreille, d'un câlin, d'un sourire, de réconfort et de tendresse. Les personnes en dépendance affective en ont le plus grand besoin, mais là j'en parlerai en profondeur dans un autre poste.
Un/e dépressif/ve a besoin d'être entendu/e et non jugé/e d'une manière ou d'une autre. Ces personnes n'ont pas besoin de commentaires du genre :
« C'est juste ça qui t'inquiètes ? Mais c'est pas grave toi aussi ! T'es bien comme t'es hein, pleures pas pour ça »
Ou
« Dépression ? Mais c'est une maladie de blanc ça, t'es triste à cause de ça ? C'est moi qui devrait pleurer même, avec tout ce que je vis et pourtant regardes je m'en fous ! »
Les gars évitez vraiment de sortir ce genre de choses à une personne souffrant de dépression, surtout si ce dernier vous confit un tel problème dans sa vie. Ça détruit plus que vous ne le pensez, croyez-moi.
Non seulement vous allez accentuer son mal mais en plus vous allez diminuer le degré de confiance que cette personne a en vous, d'une manière significative. Une personne ayant un trouble dépressif est plus sensible que la normale et prend plus à cœur la moindre réflexion que vous lui ferez parceque, inconsciemment, elle a besoin d'être sûr que vous vous inquiétez vraiment pour elle, que vous en avez quelque-chose à faire de ses sentiments, et que vous pourriez lui donner un peu d'amour car elle-même n'en n'est plus capable. Mais elle ne le dira jamais.
Une personne dépressive ne s'aime plus, et n'a plus la force d'aimer les autres ou ce qui l'entoure. Rien ne l'intéresse plus.
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D'une certaine manière, le ou la dépressive se rejette la faute de son malheur. Les personnes au cœur le plus sensibles ont la forte tendance à s'accuser elle-même pour tout ce qui se passe dans leur tête. Sa peine, sa haine, sa colère sont dirigées vers elle-même et non envers les autres ou quelqu'un d'autre.
« Tout est de ma faute ! Je mérite ce qui m'arrive »
Un sentiment de culpabilité intense rongeant l'esprit.
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Les Africains, mes frères et sœurs, évitez de sortir le «maladie de blanc» à quelqu'un qui en souffre, oui, moi aussi j'ai longtemps pensée comme ça jusqu'à en souffrir à mon tour. Et je vous le dis les gars, ça tue, ça flingue, ça blesse🥺 ayez le cœur rempli de compassion, voyez la douleur dans le regard des autres et faites attention aux grands sourires mensongers.
Une personne dépressive s'isole et refuse d'avouer son mal au risque d'être traité comme un faible et être incomprise. Surtout pour un africain. Alors choisissez vos mots face à quelqu'un d'aussi blessé. Ou même juste triste, au moment où ça fait pleurer la personne face à vous, c'est grave.
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Lorsque l'on souffre de la sorte sans vraiment savoir pourquoi, que l'on a des crises de larmes incontrôlées alors que tout semblait aller bien ; c'est souvent parceque son enfant intérieur a besoin de s'exprimer. C'est incontrôlable.
Oprah Winfrey a dit un jour : « Nous avons tous un enfant blessé en nous » et elle avait bien raison. Temps que cet enfant demeure meurtri et brisé, notre conscience ne pourra pas vivre indéfiniment dans la joie et la paix. Cet enfant finira par trouver un moyen de s'exprimer.
Il met personnellement arrivé des moments où je me manquait à moi-même, je désirais plus que tout pouvoir voir ma “mini-moi” et la prendre très fort dans mes bras en lui soufflant que je l'aime et je serai toujours là pour elle. Et aujourd'hui je tiens cette promesse faite dans une visualisation au fond de mon esprit, puisque je ne peux pas la voir je m'imagine et lui donne une dimension réelle dans ma tête.
Alors toi qui souffre, souffles un bon coup et vas te réconcilier avec ton enfant intérieur 😔 il ou elle a besoin d'affection et personne d'autre que toi ne pourra lui en offrir assez. Malheureusement personne ne peut te comprendre mieux que toi-même malgré tout les efforts du monde, alors même si tu n'arrives pas encore à accepter ton reflet dans la glace, au moins parles-toi, et ne le fais pas pour t'insulter cette fois, mais pour te demander pardon car à tes yeux tu es fautif/ve pour tout.
Voilà ce que j'avais à dire sur ce sujet assez large, je pense qu'on va s'arrêter là. J'espère mettre assez bien débrouillée afin de vous plonger un peu dans ce sujet délicat qui me tenait à cœur. Si jamais toi qui lis ceci, tu éprouve le besoin d'en parler eh bien sache que je suis toujours prête à tendre l'oreille et à aider, étant une peacemaker🥹 aidons-nous vivant les gars, le suicide n'est pas une option, JAMAIS. Alors écris-moi ! Sois peace ☮️
@Digi-D mon insta si tu préfères ☮️
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swedesinstockholm · 1 year
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journal de let’s move pt. 5
29.01
j’ose pas affronter mon journal, trop de choses à dire. alors des images:
cybille qui se relève avec son cul collé au mien sur le dernier and all that jazz et moi qui me trémousse contre elle en chantant et elle qui me dit tu l’as kiffé le dernier and all that jazz là et moi qui dit hein? 
moi roulée en boule sur un fauteuil mies van der rohe du foyer dans mon sous-pull rayé après le show en train de regarder éléonore avec la tête appuyée sur le dossier pas confortable au bord des larmes mais les bonnes larmes et maya qui vient me dire qu’un des syriens pensait que je faisais partie des pros lui aussi, il est venu me féliciter et je l’ai remercié en posant mes mains sur le coeur comme la drama queen premier degré que je suis. 
tous les participants qui m’ont applaudie après l’échauffement quand on a fait le débrief avec sylvain et qu’il a dit elle est où la chanteuse de all that jazz? et qu’il m’a mis mille pouces en l’air en disant que c’était top super super bien et puis il est passé à la la land et il a mis les pouces en bas.  
le moment plein de joie où on a décidé de partir à rennes en stage intensif de chant chez éléonore avec audrey et qu’on s’est dirigées droit sur elle pour aller s’incruster dans la conversation et elle s’est interrompue pour nous regarder avec son air de clown, et puis on est restées trois heures à l’écouter nous expliquer des trucs techniques sur la voix et les spécificités de son métier de cheffe de choeur comme des groupies mais j’arrivais pas à me concentrer sur ce qu’elle disait parce que j’étais trop fatiguée et aussi trop occupée à regarder ses mains qui nous expliquaient comment fonctionnent les cordes vocales qui vibrent 440 fois par seconde avec ses doigts bagués de lesbienne et ses ongles tout petits petits. sur scène au moment où on se retourne pour chanter if she’d hear her baby’s queer on s’est regardées et je crois que c’était le hasard mais j’étais en feu. comment je fais pour transformer chaque projet de spectacle participatif auquel je participe en gigantesque drame lesbien imaginaire? c’est un don et il faut que je trouve un moyen de le rentabiliser.
je continue à avoir les larmes pas loin des yeux à chaque fois que je pense à cybille et à sa vie de danseuse avec ses deux enfants et son copain qui s’est barré et ses parents en corrèze qui gardent ses enfants quand elle travaille. peut être que ça a un rapport avec maman. quand on s’est dit au revoir un peu avant une heure du matin dans son grand manteau en peau sa casquette noire et ses lunettes rondes elle m’a dit: et que la vie redevienne lumineuse, ou un truc comme ça. je dois encore porter la tristesse sur moi. vendredi soir au dessus des coupes de champagne je suis brièvement tombée dans le puits de la mélancolie et quand elle m’a demandé si j’avais de la famille ici, je sais pas pourquoi j’ai interprété de la famille d’ici, et j’ai dit non ils sont tous morts et j’ai eu un rire nerveux et elle a dit j’adore ton humour noir et j’ai dit non mais c’est vrai en plus et ç’a répandu un petit flottement sombre et je me suis demandé pourquoi j’avais dit ça. ils sont tous morts. pourquoi je glisse toujours dans le glauque? mais la mort n’est pas glauque, peut être que ce que je veux dire plutôt c’est: pourquoi avec moi la mort n’est jamais loin? j’ai l’impression de la traîner avec moi partout où je vais comme un personnage de tove jansson avec deux yeux perçants mais pas de bouche, prête à surgir à tout moment.
en regardant les photos de son profil fb je suis tombée sur des photos d’une représentation où ils dansent dans des jardins et sur la route et sur le trottoir et on y voit cybille perchée sur un mur au dessus d’un homme qui joue du saxophone avec ses longs cheveux bruns qui flottent dans le vent et y a des gros nuages gris derrière elle et elle descend doucement sur les épaules du saxophoniste, pour délicatement finir sur son dos, agrippée à lui, sa tête posée sur son épaule avec les yeux fermés, au milieu d’un jardin un peu moche avec du gravier blanc et des fleurs roses et blanches. rien que de voir les photos j’avais envie de pleurer. la douceur qui s’en dégageait, je sais pas. ça m’a donné envie de faire une performance dans la rue, sur un trottoir, dans un jardin. et puis l’idée de collaborer avec elle m’a brièvement traversé l’esprit. elle doit passer la semaine à paris pour “bosser sur une créa.” j’ai pas osé lui demander ce que ça voulait dire. quelqu’un lui a demandé si c’était elle la chorégraphe et elle a dit ohlala non pas du tout, chacun son travail, moi je suis interprète.
après le show les artistes sont tous venus dans nos loges et sylvain a fait un petit discours, il disait qu’à chaque fois qu’on ressentirait de la colère, on devait penser au moment qu’on venait de partager, interculturel, inter tout, les r��fugiés syriens qui coiffaient les filles ukrainiennes avant de monter sur scène parce qu’ils étaient coiffeurs dans leur vie d’avant, des traumatisées de la danse comme moi qui dansent sur scène avec des danseurs et danseuses professionnel.les et qui ont dansé la valse avec pas moins de CINQ inconnu.es du public dont un type d’à peu près mon âge j’ai invité un type à danser la valse avec moi je peux tout faire maintenant. j’ai aussi invité une femme qui était dans mon cours de théâtre et qui m’a dit tu me reconnais pas? parce que j’ai trop la grosse tête depuis qu’ils ont fait de moi une star. j’ai fait plusieurs traversées de la scène au mambo aussi, elles étaient arythmiques et désarticulées et j’étais toujours pas à 100% à l’aise mais j’essayais de me rappeler de ce que quelqu’un m’avait dit: c’est pas grave si tu sais pas danser la valse, ça fait partie de ton personnage, et ton personnage il sait pas danser la valse.
et donc dans les loges j’étais appuyée contre le porte-manteau avec la tête d’une fille qui s’était collée contre moi posée sur mon épaule, la pression qui retombait et la tension émotionnelle qui montait chez tout le monde, les yeux humides de sylvain, la tristesse à l’idée que ce soit terminé, j’ai commencé à pleurer: des gros gros sanglots de volcan c’était magnifique. 
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le-mzungu · 5 months
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Dans le noir, ça l'air de rien...
mais une fois qu'on est sortis de notre chambre d'hôtel en ce beau mercredi matin... ouch que c'est beau. Pas besoin de filtre ou d'un appareil photo à 5000$ quand t'as une vue comme ça devant toi.
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Merci chérie pour la photo. Je vais en profiter pour me dédouaner tout de suite : C'est pas moi qui prend les photos, je laisse ça à quelqu'un de plus compétent que moi!
Ici, on dirait que tout est trois couleur, du vrai RVB (pour ceux qui s'y connaissent un peu en photo/vidéo) : le Rouge, le Vert et le Bleu sont à l'honneur! Et on n'aura eu qu'à marcher une petite minute pour croquer notre premier coup d'oeil du panorama typique de Kigali, dont je ne crois pas que je me lâsserai.
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C'est une fois de retour à notre chambre, après avoir admiré de nouveau le beau petit spot de calme devant notre chambre (photo 1) que je me suis rendu compte à quel point on était bien tombés : On est dans une sorte de mini-motel de 10 chambres, juste en retrait de l'hôtel lui-même, un coin plus calme avec une petite cour intérieure.
Mais la faim m'a rapidement sorti de ma contemplation : le souper était déjà loin, y'était grand temps de mettre à l'épreuve le buffet-déjeuner. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais je suis resté un peu... surpris. Si je vous disais de vous imaginer un déjeuner en Afrique, je doute que vous vous imagineriez vous asseoir à table et d'avoir ça devant vous.
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C'est certainement pas la saucisse hot-dog ou les bines qui vont vous donner l'impression d'être à 11 215 950 mètres de votre restaurant de déjeuner préféré.
Oui, j'ai pris le temps d'aller mesurer la distance entre ma table dans le resto de l'hôtel et mon spot préféré à l'arrière du Péché Matinal. Jugez-moi si vous voulez, je trouvais ça important, bon.
Plus sérieusement, autant que le Matoke était parfaitement à sa place dans le ragoût la veille et que je m'en veux d'avoir douté de lui à ce moment-là, ce matin, des bananes qui goûtent les patates cuites style ragoût, ça m'a pas impressionné. Mais ça bourre en masse, ça y'a pas à dire.
Côté breuvages, on sert :
Du délicieux café, parfait pour ma drogue du matin;
Du café "africain" préparé avec des épices, qui donnent l'impression que quelqu'un a échappé un pot de cannelle, de piments et d'anis étoilé dans la cafetière, et a essayé de se rattraper en ajoutant du lait;
De thé africain (qui respecte la même règle que son frère-café)
Du jus d'ananas
Du jus de pamplemousse
Sinon les deux variations "africaines" on ne tombe pas en bas de sa chaise ici non plus!
Par contre, autre fait saillant de ce déjeuner, la tite bouteille jaune tout à gauche sur la photo, que certains reconnaitront peut-être de ma présentation pré-départ : l'Akabanga.
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Ça l'air que je vous ai pas menti (en tout cas, pas là-dessus) car ils mettent pas de poivre sur la table : des cure-dents, du sel et de l'Akabanga.
Un peu comme Sriracha ou Kleenex, c'est un nom de marque, qui se traduirait approximativement par "Secret"
Pour les non-initiés, l'Akabanga est une huile de piments assez forte préparée à partir de piments Scotch Bonnets. Si vous ne connaissez pas ce piment, un petit comparatif :
Les Jalapenos sont entre 2K et 8K sur l'échelle de Scoville
Les Tabasco et Cayenne, 30K - 50K
Et là on est entre 100K et 350K. Parfait pour mon déjeuner! :D
Bien que ma journée ne s'arrête pas là, l'article, lui, s'arrête ici, y'est déjà ben assez long.
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christophe76460 · 5 months
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Frères et soeurs j’ai le désir dans mon cœur de partager certain témoignage que Dieu a fait dans ma vie pour vous fortifier , aujourd’hui je vais vous partager un témoignage qui va vous démontrer que dieu peut faire au delà de ce que vous lui demandez et penser! aujourd’hui je vie pour jésus h24 j’ai abandonné mon travail pour le suivre , mais je vais vous parler d’une bénédiction qui est arrivée a l’époque où je travaillais encore , il doit y avoir 14ans .
A cette époque je devais aller travailler à 7h du matin et à 50km de la maison et il y avais toujours de la circulation je devais partir de la maison a 5h 30 et je terminas a 18h30 le soir et toujours la circulation au retour j’ai dit au seigneur tu a dit que tu pourvois à mes besoins et je le crois et que si je te demande tu me donne toujours si je crois ! seigneur je veut un nouveau travail à côté de la maison je suis fatigué de celui-ci , j’aime mon travail mais il est trop loins de la maison donc merci pour le nouveau travail
1 moi plus tard le patron décide de faire une réunion avec le personnel j’étais le seul de mes collègues qui habitait très loin de mon travail , nous voilà à la réunion et le patron nous annonce le déménagement de l’entreprise dans 2 mois et qu’il allait nous donner l’adresse très rapidement quand il aura trouvé l’endroit, moi de mon côté je me disais voilà encore une raison de plus de trouver autre chose !! 15 jours plus tard nous avons comme promis reçu l’adresse du déménagement par courrier et à ma grande surprise l’adresse était à 3 km de la maison et aucune circulation pour se rendre sur le site , le seigneur a fait plus que changer mon boulot il a fait déménager l’entreprise à côté de chez moi et j’ai ainsi garder mon boulot que j’aimais
Jean 11:40 ►
Versets Parallèles
Louis Segond Bible
Jésus lui dit: Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu?
Soyez beni
Eddy L’évangéliste
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erotiqueb · 6 months
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Premier essai
Matin plate au camping. Mon cell a plus de batteries, ma recharge a plus de batteries, mon père veut pas partir le char juste pour que je charge mon cell. Je finis par annoncer que je vais faire une petite promenade dans les bois, avec mes jumelles, histoire de «découvrir des nouvelles sortes d'oiseaux».
– Ben là, y pleut! Reste donc, on va jouer au Monopoly dans tente en mangeant des jujubes! T'aimais ça quand t'étais petite!
Si il y a une chose qui m'intéresse encore moins que d'être enfermée dans un espace clos avec toute ma famille en ce moment, c'est bien de jouer au Monopoly. Je décline poliment l'offre et m'enfuis en imperméable et bottes de caoutchouc.
Je me trouve un petit coin tranquille pour observer la faune. Voyons ce qu'on peut trouver à travers ces jumelles. Loin de moi l'idée d'être indiscrète et d'espionner mais, oups, j'aperçois d'autres campeurs à travers les branches.
Deux gars jouent à des jeux de société sur leur table à pique-nique (décidément, pas moyen d'échapper au Monopoly aujourd'hui). Un monsieur barbu et un dude un peu plus jeune avec une face de poète, genre. Il parle en fumant des topes et l’autre l’écoute.
Je reste à les observer un bon moment, avec une bruine qui tombe sur mon capuchon, c'est relaxant. Ils sont rendus face à face, du même côté de la table et le plus jeune est dos à moi. Ils se rapprochent. Intéressant. Je ne voit pas ce qui se passe, je crois voir le barbu sourire. Il lit un truc sur une carte et se lève. Sont pas un peu vieux pour jouer aux mimes?
...Oh.
Je ne sais pas ce qu'il mime mais c'est en rapport avec sa fourche. C'est caché de ma vue par l'autre gars mais il a clairement la main sur le batte. Et il fait des mouvements. Il se touche un peu partout maintenant. Damn, mon avant-midi vient de prendre une nouvelle tournure. J'ai chaud tout d'un coup, je dézippe mon imper. Bon, maintenant c'est l'autre qui se lève et... il se met tout nu?! Rendu là, pourquoi pas. Je sais pas c'est quoi ce jeu là mais, c'est plus mon vibe que «acheter un chemin de fer sur l'avenue Connecticut».
Le gars à poil se fait embrasser par l'autre. Un peu partout. Je commence à respirer plus fort en voyant ça, je sens une énergie parcourir mon corps. Le barbu est penché devant le gars assis. Il va lui faire une pipe et je verrai rien? Ils se tournent enfin! Ils m'entendent penser ou quoi? J'espère que je suis pas visible... Je me cache un peu plus, même si je suis loin. Revirement de situation, c'est le jeune qui fait la pipe. Le barbu a l'air d'avoir une grosse bite, j'arrive à la voir un peu d'ici. Là, l'énergie qui circule dans mon corps, elle est très concentrée dans ma chatte et mes seins. Je sens mon cœur battre à toute vitesse. Le barbu se penche sur son chum (je présume que c'est son chum) et le suce quelques secondes puis se relève. L'autre aussi se lève et se met de dos, il se penche sur la table. Son chum se met à lui manger… wôh il a carrément sa face dans les fesses du gars. Puis des doigts je pense. L'autre a l'air de tripper solide.
C'est beaucoup d'information pour moi qui ne regarde pas vraiment de porn. J'avais déjà checké des trucs par curiosité mais je tombais tout le temps sur des affaires weird alors je laissais tomber le projet. Mais là, c'est pas pareil. Ça se passe pour vrai devant mes yeux et ils savent pas que je les vois. J'ai l'impression que tout est interdit dans cette situation et ça me fait mouiller comme jamais. Il va falloir que je trouve un endroit pour me faire jouir avant de retourner. Les deux gars ont l’air d’avoir déjà cessé les activités, ils se rhabillent. Eh bien moi, je n’ai pas envie de cesser, je me frotte un peu à travers mes jeans pendant qu’ils parlent, en espérant qu’il se passe autre chose. J’essaie tant bien que mal de me donner du plaisir mais, des jeans, c’est épais. Ah, le plus jeune des deux semble s’en aller.
Fuck il s'en vient vers ici! Je me couche par terre. Il passe sur le chemin à quelques mètres de moi. Je pense pas être visible mais j'arrête quand même de respirer. Il ne m’a pas vue. Je me demande où il va comme ça. Je décide de le suivre. Je passe par le sentier entre les arbres, ce qui me permet d'être presque à sa hauteur sans qu'il ne me remarque. Il ne faut pas que je fasse de bruit par contre. Il entre dans la cabane où il y a les toilettes et les douches. Je m'approche en courant et je contourne le bâtiment pour entrer du côté opposé. J'entends de l'eau couler puis un cri, t'sais le genre de cri quand t'ébouillante ta coloc qui est allée dans douche pendant que tu faisais ta vaisselle.
Je passe une rangée de toilettes puis j'entre dans la dernière cabine afin de m'approcher du bruit. Avec un peu de chance je vais pouvoir l'écouter se branler dans la douche. Ça m'excite crissement de penser à ça. La première chose que je vois en ouvrant la porte, c'est un mouvement. Attends, quoi? Il y a un trou dans le mur et je viens de voir du mouvement de l'autre côté! Je me baisse pour checker dedans et, bingo! C'est les douches et cette ouverture donne précisément sur la douche que le gars a choisie. C'est officiel, je retire toutes les choses négatives que j'ai pu dire sur le camping. Finalement, le camping c'est sick.
Je me trouve positionnée assez bas et sur son côté donc c'est parfait, il ne peut pas me voir. J'ai une vue imprenable sur le côté de sa fesse, bien musclée. Sur sa cuisse, et sur son sexe qui est, parlons-en, bien raide. C'est la première fois que j'observe une queue de si près : jusqu’à maintenant, j’ai seulement couché avec des filles. Ça me donne envie de mettre mes doigts dans ma bouche. Je m'installe confortablement à genoux, avide de sensations fortes. Il me manque juste le pop corn. J'espère qu'il va la toucher. Allez touche la! Il se tourne de tous les côtés, au grand plaisir de mes yeux, mais débande progressivement. Pour ma part, je reste entièrement allumée et je commence à me caresser l'intérieur des cuisses.
* suite disponible sur Patreon *
Dans le prochain épisode:
Je réussi à stopper le mouvement de ma main et je respire pour me calmer. Je pourrais juste arrêter là et partir en quête d’une pipe à la première heure demain matin. Mais ma queue a des soubresauts, mes couilles se contractent. Si je bouge, je viens
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romanichel-world · 6 months
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06/11
Ce matin je me réveil apaisé et content d’être là. Content de partir visiter les alentours de l’auberge, même si je sais pertinemment que visiter la ville d’Auckland n’est pas spécialement ce que je suis venu faire. Il faut au plus vite que je trouve mon prochain « move » car j’ai pas envie de passer une nuit de plus dans l’auberge. Vais-je vers Piha (un ami belge me dit que c’est superbe !). Je sens bien que l’auberge n’est qu’une zone de transit. Je suis d’ailleurs fermé comme un herminite lorsqu’une jeune fille française tente de m’inclure dans un groupe. Elle comprend que je parle français, je dis que je suis Belge en rigolant timidement et je referme la porte. Pas cool, mais ça en dit long sur ce dont j’ai besoin actuellement : de solitude, de calme. Et puis je connais ces discussions; on parle de voyage, de ce qu’on est venu faire, ou on va etc. Et en vrai j’en sais rien, je sais pas où je vais et ni ce que je fais vraiment la, donc bon… ces discussions viendront plus tard.
Je quitte l’auberge, je pars à la recherche d’un café, d’un bon, d’un vrai. Je découvre Kompass, un petit café tenu par un mec ultra sympas (trop sympas ?) qui me demande comment je vais et ce que je désire avec le sentiment qu’il a l’envie d’échanger d’avantage. Content, je commence à lui dire que je viens d’arriver et que je vais découvrir la ville bla-bla-bla.. Bizarrement ça va pas beaucoup plus loin, je pars m’assoir. Le mec rejoue le même disque avec le client suivant ! Et je sais pas pourquoi mais je me sens trahi ?! Bah oui, c’est le mouvement circulaire de la ville, on est a la chaîne Charly ! Je crois que sa sympathie est automatique et théâtral, en fait c’est sur, je la connais bien aussi après avoir travaillé des années dans la restauration. Finalement (et comme ca vous savez) j’ai pris un matcha coco. D’ailleurs c’était probablement le meilleur que j’ai bu de ma vie et je m’y connais !
Le temps de passer un premier coup de fil à Margot, il est 21h chez elle, 9h du matin ici. Les énergies sont différentes mais c’est chouette de l’entendre, elle me raconte sa retraite à la recherche de ses ancêtres (qu’elle n’a apparement pas trouvé haha) avec Sandra. J’aime le ton de sa voix, l’environnement dans lequel est l’est m’apaise à distance. Je sens cependant qu’elle me scrute, mon visage en visio, ou je suis, ce que je dégage (voilà pourquoi j’aime pas les visio ! On peut pas mentir !). Je suis gonflé de la nuit, je me sens pas beau mais je m’en fiche. On raccroche en se promettant de s’écrire plus tard. Je l’aime. On doit réfléchir à mettre en place un lien plus fort que quelques appels / messsages journalier. J’y reviendrai.
Je vois que le port n’est pas loin, alors j’y vais. Quartier super riche, je croise les grandes enseignes, LV, H&M, Cartier, etc. Je constate déjà quelque chose qui me pete à la gueule… Les maoris à Auckland ne représentent pas tous les All Blacks, musclés et ultra cool qu’on voit à la télé. Ca sent plutot la colonisation et le racisme à fond de balle. Je comprend vite qu’en ville les maoris sont soit portiers, soit alcooliques… Fais chier.. je contribue à ca ? Faut que je creuse.. Quelques minutes plus tard devinez quoi, j’attire toujours les gens différents : un Chicanos / Moari (du jamais vu perso) me parle en bavant sous l’effet d’une roche.. je comprend rien, je dis « salut mec, tkt tout roule j’espère que ça va pour toi » et je trace vers le port. Je vais voir les bateaux, petite pensée au paternel qui m’avait dit que la navigation c’était dans le sang des « kiwis ». En effet pleins de voiliers, full carbone, ça sent le sport et la course. Le luxe aussi..
J’en profite pour m’assoir prêt de la mer, et je regarde sur Google les différentes boite de production du coin. Je m’étais dis que si j’arrivais à produire le prochain clip que je dois faire ici, je pouvais mettre tout mon voyage en frais, j’avoue ça m’arrangerait bien ! Je découvre « super normal » une boîte de production un peu dans la même veine que la mienne. J’aime leur taff, ça a l’air simple et juste, je les contact. Matt me répondra plus tard dans l’aprem, mais mes plans auront déjà changés. Je me dis que je passerai le voir plus tard dans la semaine.
En effet, Ladys, un décorateur Belge me répond sur WhatsApp (il est d’ailleurs clairement le mec qui m’avait donné envie d’aller visiter la nouvelle Zélande. C’est lors d’un repérage pour un projet qu’il m’avait parlé de ses plans de voyage et de la nature somptueuse de la Nouvelle Zélande). On s’appelle. Ladys est la depuis 1 an, avec sa copine Marion. Ils partent bientôt pour le Japon mais il me dit qu’en attendant ils sont du côté de Coromandel a 5h de bus d’Auckland et sont en train de vendre leur van. Ni une ni deux, on se dit que c’est l’occasion de se croiser et de randonner ensemble. Apparement ça fera du bien à Marion de se libérer un peu de Ladys, allez c’est parti, je viens te sauver Marion !! Plus tard dans la journée je prend donc un billet de bus. Rendez vous demain à 13h pour le départ. Je sais pas encore où je vais dormir ni si je retrouverai directement Ladys et Marion, c’est grand et y’a pas beaucoup de transport là bas, j’arriverai vers 18h, rien n’est claire, mais j’aime ça. Ah oui, je vous ai pas dis, je fous des virgules partout, et j’adore ça !
En attendant je lis le scénario d’Orlando, des semaines que je dois le faire, j’ai enfin pu prendre le temps. C’est clean, bien écrit, les personnages sont identifiable, la fin me paraît juste abrupte et les thèmes peu approfondis. Un beau potentiel en tout cas, je lui prépare un retour plus concret bientôt.
La journée est passée vite, allez, au lit, après une bonne douche. On se lit demain !
R.
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