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kinoberlino · 4 months

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Berlinale Aftershow Kurzfilmsause

Donnerstag, 29. Februar 2024 um 22 Uhr im Kino Moviemento, Kottbusser Damm 22 in Berlin-Kreuzberg

KARTEN 2 € = Tickets (ab 26.02. abends) - https://bit.ly/KB_02_24

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DE: Wir zeigen regelmäßig am Ende des Monats Eure selbstgemachten Kurzfilme im besten Kino beim Open Screening. Ihr bringt eigenes Publikum mit! Europas auf Festivals meistgespielter Regisseur des 21. Jahrunderts Dave Lojek moderiert die Publikumsgespräche mit Euch. Höfliches Publikum bleibt natürlich bis zum Vorstellungsende im Saal und hat am nächsten Morgen nichts vor. Es gibt Nachtbusse in alle Richtungen am Hermannplatz. Bitte englische Untertitel unter deutsche Filme für unser gemischtes Publikum einfügen oder umgekehrt! Wir reichen wieder die Spendenbox für unsere ukrainischen Freundinnen herum, also bringt bitte Papiergeld mit!

EN: We present your own shorts in the cinema regularly as open screenings. You bring your own audience. New KinoBerlino productions are welcome. Europe’s most often selected film director at festivals in the 21st century (Dave Lojek) hosts the show. We have another “HIGH ROLLERS” edition with ambitous excellent projects. Polite audience remains seated until the end of the last film and plans nothing for the next morning. Night busses depart in all directions from Hermannplatz. Please make either German or English subtitles, depending on the language of your film. We shall collect donations for our Ukrainian friends in the cinema, so please bring some € bills!

UKR: Ми регулярно представляємо ваші власні короткометражки в кінотеатрі у вигляді відкритих сеансів. Ви приводите свою аудиторію. Чекаємо нових постановок КіноБерліно. Ведучим шоу є короткометражний режисер короткометражного фільму, який найчастіше показують на кінофестивалях у Європі (Дейв Лоєк). У нас ще один випуск «HIGH ROLLERS» з амбітними чудовими проектами. Ввічливі глядачі залишаються сидіти до кінця останнього фільму. Будь ласка, зробіть німецькі або англійські субтитри, залежно від мови вашого фільму. Ми передаємо скриньку для пожертвувань для наших українських друзів, тож приносьте паперові гроші!

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Einreichfrist • Submission Deadline: 25. Februar 2024 (oder sobald unser Programmblock von 60 Minuten + 100 Min. Gesprächszeit voll ist)

FREUNDE EINLADEN • INVITE FRIENDS (Facebook)

KOLLEGEN MITSCHLEIFEN • DRAG THE ENTOURAGE (LinkedIn)

Der Film muss persönlich vorgestellt werden im Kino. • You need to present the film in person in the cinema for the Q & A with the audience.

PROGRAMM

+ geheime Premiere eines weiteren mit Spannung erwarteten Films

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swedesinstockholm · 3 months

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7 mars

hier soir devant newport beach je me disais qu'ils avaient jamais l'air d'avoir froid aux mains, on les voit jamais assis sur le canapé avec leurs mains glissées entre leurs cuisses ou sous le plaid pour les réchauffer. est-ce que j'aurais jamais froid aux mains moi non plus si je vivais en californie? je sais que c'est une série pour ados des années 2000 tout sauf réaliste mais c'est vertigineux quand on compare leur quotidien au mien, de l'autre côté du globe, avec les mains gelées neuf mois sur douze. parfois quand je descends les escaliers, les mêmes depuis que je suis petite, je compare ma vie à celle de kristen stewart aussi. je sais que c'est pas comparable mais en même temps on est toutes les deux nées en 1990 sur la même planète.

j'ai décidé de pas aller à la mer avec maman pour pâques pour pouvoir remonter sur la scène de la maison poème, mais d'abord je voulais être sûre que m. y serait parce que je veux plus rester seule. le weekend dernier je suis restée seule pendant deux jours et c'était déjà assez pour me faire dérailler. je devais aller à un concert aux rotondes et puis j'ai changé d'avis et je devais aller à la soirée open mic de c. et de ses copains slammeurs à belval mais j'ai été découragée par 1. les transports pas directs 2. la pluie 3. la nuit. alors je suis restée sur le canapé et j'ai regardé newport beach puis the voice avec un sentiment de culpabilité qui me rongeait l'estomac. j'ai menti à c. alors que j'aurais simplement pu lui dire que je souffre de... je sais pas, une affliction mystérieuse qui m'empêche de sortir de chez moi le soir.

je regardais les stories de f. au ski avec sa copine et son copain et les stories de s. à son weekend de bachelorette à paris auquel j'ai pas été invitée alors qu'y avait toutes ses autres copines luxembourgeoises et je me sentais seule et abandonnée. le meilleur moment du weekend c'était mon cours de luxembourgeois du dimanche matin avec mon élève sympa qui m'a tenu compagnie pendant une heure. je lui ai fait lire un texte sur les voyages et je lui ai demandé si elle voyageait beaucoup et elle a dit oui j'adore aller dans des hôtels all inclusive avec une piscine et des bons cocktails sans une once d'embarras et puis elle m'a raconté ses vacances en turquie et à dubaï et j'oublie tout le temps que ça existe en vrai des gens comme ça.

j'ai réussi à sortir de la maison ce soir pour aller à la soirée openscreen parce qu'ils projetaient mon film. ça allait parce que le casino c'est pas loin mais je crois que j'aurais préféré ne pas y aller. je suis partie avant la fin parce qu'ils m'ont même pas invitée sur scène pour le q&a, bon ils me connaissaient pas et j'ai rien dit donc c'est normal, mais de toute façon j'avais aucune envie de me retrouver assise parmi les réalisateur.ices avec un micro à la main pour me présenter et parler de mon film qui m'a foutu la honte, j'ai cringé du début à la fin c'était un cauchemar, plus jamais j'assiste à la projection publique d'un de mes films, de toute façon c'est fini je fais plus de films, j'ai enfin réalisé que j'étais nulle. le son était un désastre, on entendait tous les défauts que j'entends pas moi sur mon ordi, tout était désastreux, même la structure, la cohérence tient à un fil, je laisse pas le temps au texte de respirer, tout s'enchaine trop vite, j'arrive pas à croire que j'aie envoyé ça à austin et daeja et qu'ils continuent à me dire qu'ils adorent mes films, what the heck, arrêtez d'être gentils comme ça. à partir de maintenant je reste concentrée sur ce que je sais faire. j'ai vu une photo du nouveau numéro de sabir trônant sur une étagère à la librairie tropismes et on voit mon nom pile milieu sur la couverture et j'en pouvais plus de fierté de me voir en vente chez tropismes, avec mon texte qui parle de quand j'étais vendeuse en librairie en plus.

mais le pire en fait c'était que tout le monde présentait des films super engagés avec des sujets graves comme les violences domestiques, le racisme, des immigrés qui racontent leur relation au luxembourg, etc, et moi j'étais au milieu à me plaindre de ma petite vie parce que ça fait cinq ans que j'ai pas pris l'avion avec mon rêve américain à la con et ma poétique de l'espace, GROW UP. je me sentais en dessous de tout avec ma vie enveloppée de papier bulle.

en rentrant je marchais vite pour arriver avant que maman rentre du resto et se rende compte que j'étais pas là et me demande où j'étais. je lui ai rien dit de la soirée ni de mon film, je sais pas pourquoi. je crois que j'avais peur qu'elle veuille venir avec moi (je rêve lol) et j'avais vraiment pas envie qu'elle voie mon film parce que j'y parle beaucoup de mon père. et donc pendant que je me dépêchais de remonter la rue je pensais à la pianiste d'elfriede jelinek que je suis en train de lire, quand erika kohut rentre chez elle dès que ses cours de musique sont terminés à la fin de la journée pour retrouver sa mère, parce que sinon elle va lui poser des questions et la faire chier. mais elle a envie de rentrer à la maison, la maison a un attrait sur elle, l'attrait chaud et confortable de la routine et de la télé et de la soirée passée avec sa mère. ce livre est terrifiant. quand je l'ai pris à la bibliothèque et que j'ai lu la première phrase du quatrième de couverture ("elle ne boit pas, ne fume pas, couche encore à 36 ans dans le lit maternel et aime bien rester chez elle") j'ai été prise d'un petit rire nerveux tirant sur la panique au milieu du rayon.

#stuff

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lartistecrypto · 1 year

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Participation à l'exposition OpenScreens #3 : une expérience de dernière minute

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#Anonnyme #anonymat #Aphex Twin #hétéronyme #John Cage #Marcel Duchamp #pseudonyme #rien #silence #vide

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eye-of-sara · 5 years

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So glad to be here at the Echo Park Film Center in Los Angeles with my As if the color was looking at you

#sara bonaventura #losangeles #la #EPFC #echoparkfilmcenter #openscreen #analog #film #16mm #8mm #synths

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jehanprouvaire · 5 years

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big kiss to @fakehappyjosten for tagging me to post my lockscreen and most recent listened song, which I am currently listening to, and my lockscreen is the same as my uhhh, openscreen one?

kc also tagged most of my friends already so @beth-is-trying and @truby-or-not-truby lemme see

#tag game

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lonelygirlphenomenology · 6 years

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journal de la mer / hommage à la plage

30/7/17

voilà je suis sur la plage en jean et je sens que je suis exactement à l’endroit où je dois être. vendredi au musée pendant mon entretien on m’a demandé si je cherchais un truc fixe quand même et j’ai été prise d’horreur non biensûr que non et à chaque fois que j’ai un entretien j’ai l’impression que ma vie est finie et que je vais rester croupir au luxembourg jusqu’à la fin de mes jours c’est ma plus grande hantise. jamais. ça me rassure d’être freelance. même si je gagne moins, mais j’ai l’impression d’être moins enchaînée au luxembourg. j’ai décidé qu’une fois que j’aurai assez mis de côté et que j’aurai fini mon traitement je partirai aux états-unis. jeudi soir à la médiation au cna j.-m. m’a raconté qu’il vivait à new york dans les années 90 et il se plaignait de la gentrification et je l’ai écouté se plaindre des prix de l’immobilier à brooklyn (il vivait dans un loft sous le pont à dumbo) et du prix des donuts et des produits dans les supermarchés des catskills et il parlait de fast food healthy mais je croyais qu’il disait elfy jusqu’à ce que je comprenne de quoi il parlait. il m’a parlé des rues dangereuses d’alphabet city et des soirées queer underground avec des drag queens trop excentriques et qu’il traînait avec anohni d’antony and the johnsons et je pense qu’il était très satisfait que je sache qui c’est. j’étais fascinée par ce qu’il racontait mais il le racontait de manière un peu snob chiante. je lui ai dit que je faisais des vidéos et il est allé me chercher des informations sur les soirées openscreen, j’aime trop les gens encourageants comme ça. ça me manque. bon quand je lui ai dit que dimanche j’avais un anniversaire au musée de la ville avec quinze enfants qui parlent allemand il a dit qu’à ma place il dormirait pas de la nuit et il a fait semblant de se pendre avec sa cravate en crochet.

31/7/17

je suis encore toute seule sur la plage et je sais pas de quoi je pourrais me plaindre parce que le sable est doux et pas encore chaud et la mer fait des petites vagues allongée contre moi sans me toucher. quand je tourne la tête sur le côté elle est là, tout près. hier j’étais étalée sur le sable comme une étoile de mer morte et j’observais deux femmes seins nus un peu plus loin, elles avaient des plis et de la cellulite et un corps bien bronzé, et aussi un corps qui a une vie derrière lui. elles donnaient l’impression d’être très à l’aise et ça m’a plu.

1/8/17

y a des vagues et le ciel est gris un peu moins vert que la mer. il est même pas neuf heures. j’aimerais amener une couette sur les rochers marrons pour m’allonger dessus mais je suis pas assez rebelle pour ça, j’aurais peur de l’abimer. j’ai commencé un livre intitulé wild women who run with the wolves et l’auteure dit qu’une des portes pour accéder à la présence de la wild woman is to love the sky and the sea so much you almost cannot bear it. les vagues ne se posent pas de questions. je me demande de quoi parle the waves de virginia woolf. j’ai trouvé un livre sur elle et sur sa soeur et le cercle de bloomsbury à la librairie de la grasse, je l’ai pas pris parce qu’il était trop cher mais j’ai très envie de le lire parce que je veux tout savoir de virginia woolf. elle apparaît plusieurs fois dans le livre de christopher isherwood parce qu’il était signé dans sa maison d’édition et il l’admirait et depuis que j’ai fini son livre il me manque.

hier on est allé manger dans un restaurant très étudié rustique chic cool glamping gypset bohème et c’était horrible parce que ça a duré une éternité et y avait de la sauce sur mes palourdes et je m’ennuyais à mourir mais c’était juste à côté d’un étang de sel entièrement rose et au fond y avait une petite montagne de sel comme un iceberg et c’était vraiment beau et j’ai vendu du rêve sur instagram avec mes mille photos d’eau millenial pink mais personne savait qu’en vrai c’était un calvaire et j’espère que je vais enfin retenir la leçon et arrêter d’être jalouse d’absolument tout.

c’est plus difficile que prévu de passer ces vacances de manière constructive. je m’ennuie. j’étais allongée sur le lit en travers avec le livre de pontalis, j’essayais de lire tout en me demandant ce que bernard regardait parce que ça avait l’air vraiment débile, je regardais la roulette en l’air de la valise mauve et j’entendais la télé et je me demandais ce que je faisais là et pourquoi j’arrivais pas à me bouger. c’est devenu tellement insupportable que j’ai fini par me lever. j’étais paralysée dans la laideur de la situation. je pensais à mon père.

2/8/17

je croyais que c’était mon cahier qui sentait bon mais non je crois que c’est l’arbre. fantastique début de journée, j’ai déjeuné toute seule sur ma chaise longue sous l’arbre en pensant à la fille de mon rêve et puis je me suis jetée dans les vagues avec bernard. ça faisait des mois que je m’étais plus autant amusée. je rigolais comme la petite fille dans le grinch en me jetant dans l’écume et je sentais la joie dans mon ventre. le ciel était gris et je suis rentrée dans l’eau en me cachant les yeux pour aller plus vite et ne pas me laisser freiner par la froideur de l’eau. les jours ne devraient consister que de matins et de soirées. les après-midis ne servent à rien. j’ai la flemme de tout l’après-midi.

3/8/17

je suis partie me promener sur la plage avec manon ce matin, il faisait encore gris et on marchait entre l’eau et le sable. je lui ai montré le rocher de la petite sirène et le passage des amphibiens et on a croisé une petite fille qui a dit: escale de bain. peut être pas. mais ça y ressemblait. escale faisait partie des mots qui m’évoquaient un truc bien quand j’étais petite. peut être à cause des voyages qu’on faisait et que j’aimais bien les voyages. je sais même plus. on a fait une escale en israël pour aller à chypre. j’aime tous les autres mots en -ale aussi: cale, cancale, percale. escale de bain c’est la petite baignoire rose avec le fantôme qui prend un bain dans les bulles. je crois que je l’avais eue dans un kinder. l’enfance d’avant la mort de mon père. escale de bain est remplie de souvenirs bleus et roses et d’endroits pour adultes rassurants comme le magasin de salles de bain où j’ai vu aladdin pour la première fois. la couleur du chapeau du sultan. en rentrant de notre longue promenade je suis allée me baigner, j’ai plongé dans une petite vague (c’était bleu ciel dessous) et je me suis plus arrêtée de nager jusqu’à ce que j’arrive aux rochers marrons. c’était la première fois que je passais par la mer. je suis arrivée dans ma crique comme si j’arrivais à new york par la mer, y avait personne et je me suis assise au milieu seule au monde protégée par les rochers. j’ai vu un crabe.

4/8/17

le mûrier de la terrasse, mon seul endroit de répit dans la chaleur écrasante et mon impossibilité de me baigner. trop de monde à mon goût et je perds trop de sang. j’ai passé la journée à lire rebecca solnit. elle connecte toutes les choses et les endroits et les époques du monde. j’adore ça. che guevara, mary shelley, le bouddhisme, encore lui, l’islande, alzheimer, la maladie, l’art, les livres. elle a séjourné dans la même bibliothèque que eileen myles à stykkishólmur. celle avec les tubes remplis d’eau des glaciers. je crois qu’aucune des deux l’a vraiment appréciée. patti smith a été en islande aussi. j’ai lu beaucoup de comptes-rendu de séjours en islande.

7/8/17

meilleur moment de la journée: découvrir un couple de lesbiennes assises sur la plage et les observer toute la soirée jusqu’à ce qu’elles partent. je me suis laissée tomber en arrière sur le sable et j’ai soupiré le sourire aux lèvres. quand je vois des lesbiennes je souris et j’arrive plus à m’arrêter, c’est un fait. rien que d’y repenser, je souris. j’étais assise dans le sable avec ma robe noire sous le parasol entre maman et cécile et elles étaient assises plus loin sur leurs serviettes avec une casquette sur la tête. celle à droite était très mince avec les cheveux très courts sous sa caquette, elle avait des tatouages sur les bras et le torse et elle restait au bord de l’eau en attendant sa copine en croisant les bras et en regardant ses pieds. sa copine portait un bas shorty et un haut brassière imprimé hawaï palmiers coucher de soleil et je crois que c’est elle qui habite au dessus de l’ancien appart de cécile, je l’avais vue en juin, y avait une serviette arc-en-ciel qui séchait sur le balcon. quand je les ai vues j’ai senti mon coeur fondre, sur le champ, c’est systématique quand je vois des filles que je soupçonne d’être en couple. c’est la nouveauté ou la rareté ou mon désir brûlant d’embrasser une fille je sais pas trop mais j’adore quand ça m’arrive. c’est excitant. j’avais l’impression d’avoir quinze ans.

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silvysartfulness · 6 years

Note

How the heck am I supposed to start this? On the one hand i-am-seolhe's amazing fanart, and then ouch Kann, and then the show down, and then Akari and his talk with Edra - how am I supposed to pick which emotion comes first??...! Anyway. Tried to find the scene where Akari first comes to Rannon, but I don't have it even on my oldest computer, Elfwood is down, your site as well. You're my only hope! ~Lawenta

Hee hee! I’m so glad I’m not the only one squeeing over the pretty fanart! And also very happy about all these reactions and questions! ♥♥♥

And yes! I do actually have that text! Some I have managed to misplace over the years, but some I have managed to salvage! It’s probably some 15-20 years old by now, ye gods, and I’ve gone over it and replaced and corrected some small things, but on the whole it’s unchanged. :D

Fic: “First Servant”

Original universe Pangaea

Characters: Akari and Rannon

Akari knocked on the door.

The only answer was silence, so he knocked again. He heard no footsteps, but suddenly the door opened,and he found himself face to face with the fallen tyrant. He fought the automatic urge to take a quick step back.

The man looked feral, tall and tense.The dungeons had taken their toll; the prince was bone thin, and while the strict clothes were neat, and the hair, still damp after a bath, was fastidiously combed, the face was gaunt and tight. Still, it were the eyes that held the boy’s full attention. The palest he’d seen, they met his own, the cold stare nailing him to the spot,pounding icicles through the back of his head.

He did swallow then, and yet when hespoke his voice was painfully dry.

“Sati-rehu ZanTaoyaka..? My nameis Akari, Akari Sinju. I was sent by the king…”

He realized too late he should havebowed; this was not a man to challenge. But by all gods he couldn’tbreak the eye-contact now, and he’d rather call the collectiveshantoi-lima a bunch of cowards to their faces than offer any part ofhis neck unprotected near this man.

“Why are you here?”

The silken voice was tinged withannoyance and hostility, almost matching the frosty eyes intemperature. Akari bit his tongue and wondered, certainly not for thelast time, what he had gotten himself into. He tried to find hisvoice again, and was relieved when it seemed to cooperate, despitehis apprehension.

“I was chosen by the king to serveyou, sati. At least until you can choose a new First Servant of yourown.”

He felt the hard eyes scrutinize him,and he knew he was being judged.

“Do you play zenaqet?”

The man’s soft voice was perfectlydispassionate, and Akari wasn’t sure whether he’d passed the testor not. He hesitated, then cautiously spread his hands.

“It happens… “

Rannon nodded once and took a stepback, and it took Akari a few seconds to realize that was as much ofan invitation he’d get. Suddenly the kitchens seemed a verywelcoming place indeed, compared to the prospect of entering theoverthrown tyrant’s private chambers. He swallowed again, wishedhimself good luck and stepped inside.

As he closed the door behind him he wasquietly relieved to find that no instruments of inhuman tortureseemed to litter the place, and that the carpets held no visiblestains of blood. In fact the room was spacious and rather sunny,ascetically but elegantly furnished, with a few doorways to otherunseen rooms beyond. He could glimpse a small garden through the openscreen doors at the opposite wall, and was grateful for the warmth ofthe sunlight after the shocking chill of the former monarch’s eyes.

“The board and pieces are in thecupboard to your left.”

He was quickly roused from his thoughtsby the cool, indifferent voice, and hurried to produce themagnificent zenaqet-set from the cupboard.

A single one of these pieces, hethought as he very carefully carried them over to the low table bythe screen doors. A single one is worth more than a year’s wagesfor a kitchen boy. Not that it’d be worth the risk of nicking one,though, he quickly added to himself after a glance at the prince bythe table. Even sitting down the man seemed dangerous, a great felinepoised to attack, all the more deadly in his current corneredposition.

Akari set the board and dared aquestioning glance at the man.

“Blue or yellow, Sati-rehu..?”

Rannon ZanTaoyaka critically studiedthe board, and for a fleeting second that turned his stomach to ice,Akari was convinced he had made a mistake when placing the pieces.The prince, however, merely reached out and straightened the strictline of the blues somewhat, then turned the table. When he moved hishand Akari spotted ugly abrasions from the dungeon shackles on thethin wrists, but carefully kept quiet. The other man straightenedagain and nodded once.

“You will play yellow. I will bewatching your opening move.”

Oh, great. No pressure there…

Akari studied the exquisite piecesuntil they stopped making sense, blurred to an incomprehensible messof yellow and blue. Then he blinked, and gave a mental shrug. Zenaqetwas easy. Kenji wouldn’t even play with him any more, and heusually beat Kann on a fifty-fifty basis. Either way, if this was atest he didn’t really care whether he won or lost; to tell thetruth he’d be just as happy to be turned down and allowed to leave.

He made his move.

***

He lost the game. Miserably.

Dolefully he told himself he had playedlike a fool. And that he didn’t want to be at the wrong end of abattlefield from this man. Ever.

He hadn’t lost that many of hispieces, granted, but that was only because they hadn’t even beenworth the effort of eliminating. Gods, it shouldn’t be allowed tothink up traps like those! Or counter moves five steps before theywere even made…

He stared awkwardly at the board,feeling that cold stare gliding over him again. Judging.

He almost jumped when the man spoke.The voice was still indifferent, but the icy hostility had beenreplaced by curt efficiency.

“You will be informed of your fullduties tomorrow morning. Keep in mind I will not tolerate anythingbut complete cooperation and loyalty.”

Akari blinked.

“I’m in? I mean, I thought…”

He realized he was talking back andvery quickly shut his mouth. He managed to collect himself andamended with more appropriate submissiveness,

“I mean, I’m honored, sati…Will you be needing my services further today?”

He looked up and found himself trappedin that pale stare again. The prince shrugged slightly.

“It’s a temporary arrangement.You will do for the moment. Yes. Arrange for some food. Then take therest of the day off to acquire the proper equipment and garments foryour new position. Your service officially begins tomorrow.”

Akari nodded and bowed slightly,tearing his gaze away with some effort.

“Yes, sati. Right. Uhm. What kindof food..?”

Rannon gave him an irritable glare, andhe realized he was supposed to magically know such things. Well, howwould he? He stubbornly met the other’s eyes, though careful not toseem too defiant. He might as well have tried outstaring a rock.

“It’s of little importance. Justkindly try to prevent the kitchen staff from spitting or urinating init to any greater extent.”

Akari blinked and nodded and hurriedlygot to his feet. The man had already turned his attention to somesheets of paper at his side, as if his new servant had suddenlyturned into air. The boy tiptoed out of the room, closed the doorbehind him, then leaned back against it and let out an explosivesigh.

“Chima have mercy… This isinsane!”

He went over the past half hour in hismind for a few moments, trying to grasp what had really happened.

Then, because he was no fool, hehurried off to the kitchen.

***

He returned some time later with aheavily loaded tray, examining its contents, trying to convincehimself he hadn’t forgotten anything important. He paused outsidethe door, uncertain whether he ought to knock or open the doorhimself. He settled for both, fairly convinced his dignified newmaster wouldn’t appreciate having to run back and forth to the door for visitors. After a quick knock he opened the door and balanced the trayon his knee while he sidled into the room.

The prince was still sitting by thetable, shuffling papers between long fingers, and looked up as heentered.

“The food you wanted. Sati-rehu,”he quickly stated, distracted by that pale stare. The man noddedshortly and put the papers aside, making room for the tray on thetable. The zenaqet-board was gone.

Akari put down the tray, explaining hisreasoning as he served the meal.

“I figured something light butsatisfying would be appropriate, all things considered, so I got somesoup. Fish or seafood or something. And white bread. And fruit.Neither of them containing either spit or urine, guaranteed.”

Which was harder to ensure than Ithought, he mentally added to himself. My friends down in the kitchen lookedat me as if I had become leprous when I came to get food for you.And they probably would have spit in it if I hadn’texplicitly told them not to.

He realized he was talking into solidsilence and looked up into the prince’s steely eyes.

“Serving the meal is enough, AkariSinju. Had I wanted your commentary on the matter I would haverequested it.”

Akari nodded and felt his cheeks turnhot. He quickly unloaded the rest of the plates and bowls in silence,then sat down to wait for them to become empty so he could take themback to the kitchen. Where Remmek most likely would spit in them,just for good measure.

He watched the prince handle hischopsticks with the natural elegance of the noble-born, and wassomehow reminded of the man’s reputation as the most skilledswordfighter in Kayalana. It wouldn’t surprise him if the rumorswere true. Though, he couldn’t help but add to himself in amusement,the steel of the man’s piercing gaze was probably more painful thanany sword! Then, because the man had given him an uncanny look whichmade him seriously wonder whether the prince’s cold eyes could readminds as well, he quickly turned his mind to less irreverentthoughts.

Rannon continued his meal in silence,occasionally leafing through his papers, scribbling down a line hereor there in tight calligraphy. Akari was impressed to note that theman deliberately ate slowly and with care; he himself hadn’tmanaged that kind of self-control when he was released from thedungeons. He had stuffed himself full, weeping happily at being ableto eat real food again. And then he’d spent the whole night beingsick as a cat. Obviously the prince was too dignified to risk such anunbecoming experience.

***

When the man had finally finished hismeal the light was getting dimmer, and Akari helpfully lit thelantern he had placed on the table. He looked up when his masterspoke.

“What are those?”

The prince indicated a small basket atthe edge of the tray with a pointed quill. Akari followed his look.

“Oh, some herbal tea, and thestrongest booze I could get my hands on.”

The prince gave him a flat look.

“I do not drink alcohol.”

Akari made a little gesture.

“Oh, that’s not for drinking.It’s for your wrists. They need to be properly cleaned, or they’llget infected.”

Rannon sardonically raised his eyebrowsyet another notch and gave his new servant a cynical look.

“Trying to ingratiate yourselfwith me? I am not impressed.”

Akari shrugged.

“Not really. But I thought itwould be a pity if you lost the use of your hands because of aninfection. Sati.”

The former king held his gaze for whatfelt like a very long time, and he fought the impulse to hold hisbreath. The man’s face was perfectly expressionless, yet suddenlyAkari could have sworn he caught a glimpse of something akin to wryamusement in those gray eyes. It was gone before he was certain ithad even been there, but the prince rolled back his sleeve andallowed the boy to treat his wounds.

#pangaea #OCs #rannon #akari #silvywrites #tagsoicanfinditlater #Anonymous #silvyart

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blockcain-news · 5 years

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<b>crypto</b> - openscreen/quic

chromium / openscreen / quic / refs/heads/master / . / crypto. tree: c3b887fd3889b22e3c01917cc4e6fa8dd76c1880 [path history] [tgz]. BUILD.gn ... from Google Alert - Crypto https://ift.tt/2F1JRpH via IFTTT

#Google Alert - Crypto #crypto #news

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scitechman · 7 years

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Researchers Get Easier Access to Chemical Substances

It will be easier for researchers to obtain chemical substances for experimental use. From 2018, a new substance library — DK-OPENSCREEN at DTU Chemistry — makes chemical substances easily accessible for researchers, thus also improving their competitiveness.

“DK-OPENSCREEN will providenew insights into biology and facilitate new treatment strategies for diseases. The platform could be used for…

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#Aarhus University #biologists #build #Chemistry #Denmark #DK #DTU #OPENSCREEN #researchers #Sweden

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nataliemakesart · 7 years

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“Multicolored and Polyphonic” Silk Screen Monotype. 22″x15″. 2014.

Inspired by Marinetti’s Futurist Manifesto

#screenprinting #screenprint #monotype #openscreen #dodecahedron #printmaking #art #artists on tumblr

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kinoberlino · 6 months

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Winterpremieren am 25. Januar

Donnerstag, 25. Januar 2024 um 22 Uhr im Kino Moviemento, Kottbusser Damm 22 in Berlin-Kreuzberg

KARTEN 2 € = Tickets - https://bit.ly/KB_01_24

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Einreichfrist • Submission Deadline: 21. Januar 2024 (oder sobald unser Programmblock von 60 Minuten + 100 Min. Gesprächszeit voll ist)

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Der Film muss persönlich vorgestellt werden im Kino. • You need to present the film in person in the cinema for the Q & A with the audience.

PROGRAMM

KARTEN 2 € = Tickets - https://bit.ly/KB_01_24

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kinoberlino · 11 months

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Im Premierenrausch am 27. Juli

Donnerstag, 27. Juli 2023 um 22 Uhr im Kino Moviemento, Kottbusser Damm 22 in Berlin-Kreuzberg

KARTEN = TICKETS 2 €: https://bit.ly/KB_7_23

DE: Wir zeigen regelmäßig am Ende des Monats Eure selbstgemachten Kurzfilme im besten Kino beim Open Screening. Ihr bringt eigenes Publikum mit! Europas auf Festivals meistgespielter Regisseur Dave Lojek moderiert die Publikumsgespräche mit Euch. Höfliches Publikum bleibt natürlich bis zum Vorstellungsende im Saal. Auch frische KinoBerlino-Filme sind willkommen. Bitte englische Untertitel unter deutsche Filme für unser gemischtes Publikum einfügen oder umgekehrt! Wir reichen wieder die Spendenbox für unsere ukrainischen Freundinnen herum, also bringt bitte Papiergeld mit!

EN: We present your own shorts in the cinema regularly as open screenings. You bring your own audience. New KinoBerlino productions are welcome. Europe’s most often selected film director at festivals (Dave Lojek) hosts the show. We have another “HIGH ROLLERS” edition with ambitous excellent projects. Polite audience remains seated until the end of the last film. Please make either German or English subtitles, depending on the language of your film. We shall collect donations for our Ukrainian friends in the cinema, so please bring some € bills!

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Einreichfrist • Submission Deadline: 23. Juli 2023 (oder sobald unser Programmblock von 60 Minuten + Gesprächszeit voll ist).

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Der Film muss persönlich vorgestellt werden im Kino. • You need to present the film in person in the cinema for the Q & A with the audience.

PROGRAMM

TONI TEILZEIT von David Katz

RED BULL von Odysseas Johannes Hlepas

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kinoberlino · 11 months

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Premierentaumel am 31. August

Donnerstag, 31. August 2023 um 22 Uhr im Kino Moviemento, Kottbusser Damm 22 in Berlin-Kreuzberg

DE: Wir zeigen regelmäßig am Ende des Monats Eure selbstgemachten Kurzfilme im besten Kino beim Open Screening. Ihr bringt eigenes Publikum mit! Europas auf Festivals meistgespielter Regisseur Dave Lojek moderiert die Publikumsgespräche mit Euch. Höfliches Publikum bleibt natürlich bis zum Vorstellungsende im Saal. Auch frische KinoBerlino-Filme sind willkommen. Bitte englische Untertitel unter deutsche Filme für unser gemischtes Publikum einfügen oder umgekehrt! Wir reichen wieder die Spendenbox für unsere ukrainischen Freundinnen herum, also bringt bitte Papiergeld mit!

EN: We present your own shorts in the cinema regularly as open screenings. You bring your own audience. New KinoBerlino productions are welcome. Europe’s most often selected film director at festivals (Dave Lojek) hosts the show. We have another “HIGH ROLLERS” edition with ambitous excellent projects. Polite audience remains seated until the end of the last film. Please make either German or English subtitles, depending on the language of your film. We shall collect donations for our Ukrainian friends in the cinema, so please bring some € bills!

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Einreichfrist • Submission Deadline: 27. August 2023 (oder sobald unser Programmblock von 60 Minuten + 100 Min. Gesprächszeit voll ist).

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Der Film muss persönlich vorgestellt werden im Kino. • You need to present the film in person in the cinema for the Q & A with the audience.

PROGRAMM (random order - zufällige Sortierung)

THE REALISTIC PROJECT by Alexander Pfander • Actor struggles with the approach of director • Metafilm über Medienmarotten.

UMBRA OF DECEIT by Dave Lojek • A corrupt government, a skilled operative, a deadly alliance. • Verschwörer planen einen Mord.

WADI RUM by Alexander Ratter • Jordan desert travels. • Reisefilm aus der jordanischen Wüste.

LEIPZIG WESTBAHNHOF von Moritz Michal • Zufallsbegegnung an einer Ruine initiiert Freundschaft. • Random encounter evolves into friendship.

LOVE IS by Nikita Lagutin • A morbid studio mistress tortures her customers in Odessa. • Morbide SM Fantasie aus der Ukraine.

NIGHT DRIVE by Lorenz Impraim • Vehicles traverse New York at night. • Nächtlicher Straßenverkehr in New York animiert.

THE ONLINE SHOP by Carsten Woike • Die bürgerliche Fassade bröckelt und eine Frau muss fliehen. • Clandestine escape from domestic violence.

DON'T SLEEP by Muhamad Abed el Kader • Strange paralysis in the night. • Arabische Schlafparalyse.

GRADUATION SPEECH by Pom Bunsermvicha • Class salutatorian prepares her speech. Shot on 16mm film. • Schulabschlussrednerin grübelt.

MON AMI by Nikita Kronlund • Swedish romance overcomes death. • Ein schwedisches Paar überwindet den Tod.

LEAVE IT ALONE by Alexander Ratter • Two gays on a bench in NYC. • Zwei Schwule auf einer Bank in New York.

Trailershow für OBSCURA und BERGFILMFESTE

DESERT MOON by Alexander Ratter

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kinoberlino · 1 year

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Premierensause am 29. Juni in Kreuzberg

Donnerstag, 29. Juni 2023 um 22 Uhr im Kino Moviemento, Kottbusser Damm 22 in Berlin-Kreuzberg

DE: Wir zeigen regelmäßig am Ende des Monats Eure selbstgemachten Kurzfilme im besten Kino beim Open Screening. Ihr bringt eigenes Publikum mit! Europas auf Festivals meistgespielter Regisseur Dave Lojek moderiert die Publikumsgespräche mit Euch. Höfliches Publikum bleibt natürlich bis zum Vorstellungsende im Saal. Auch frische KinoBerlino-Filme sind willkommen. Bitte englische Untertitel unter deutsche Filme für unser gemischtes Publikum einfügen oder umgekehrt! Wir reichen wieder die Spendenbox für unsere ukrainischen Freundinnen herum, also bringt bitte Papiergeld mit!

EN: We present your own shorts in the cinema regularly as open screenings. You bring your own audience. New KinoBerlino productions are welcome. Europe’s most often selected film director at festivals (Dave Lojek) hosts the show. We have another “HIGH ROLLERS” edition with ambitous excellent projects. Polite audience remains seated until the end of the last film. Please make either German or English subtitles, depending on the language of your film. We shall collect donations for our Ukrainian friends in the cinema, so please bring some € bills!

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Einreichfrist • Submission Deadline: 25. Juni 2023 (oder sobald unser Programmblock von 60 Minuten + Gesprächszeit voll ist).

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Der Film muss persönlich vorgestellt werden im Kino. • You need to present the film in person in the cinema for the Q & A with the audience.

PROGRAMM

Shaving Dawn by Felix Vollmann & Aischa Dawn Ibrahim

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kinoberlino · 1 year

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Premierenabend am 25. Mai im Moviemento

Donnerstag, 25. Mai 2023 um 22 Uhr im Kino Moviemento, Kottbusser Damm 22 in Berlin-Kreuzberg

DE: Wir zeigen regelmäßig am Ende des Monats Eure selbstgemachten Kurzfilme im besten Kino beim Open Screening. Ihr bringt eigenes Publikum mit! Europas auf Festivals meistgespielter Regisseur Dave moderiert die Publikumsgespräche mit Euch. Höfliches Publikum bleibt natürlich bis zum Ende im Saal. Auch frische KinoBerlino-Filme sind willkommen. Bitte englische Untertitel unter deutsche Filme für unser gemischtes Publikum einfügen! Wir reichen wieder die Spendenbox für unsere ukrainischen Freundinnen herum, also bringt bitte Papiergeld mit!

EN: We present your own shorts in the cinema regularly as open screenings. You bring your audience. New KinoBerlino productions are welcome. Europe’s most often selected film director at festivals (Dave Lojek) hosts the show. We have another “HIGH ROLLERS” edition with ambitous excellent projects. Polite audience remains seated until the end of the last film. Please make either German or English subtitles, depending on the language of your film. We shall collect donations for our Ukrainian refugee friends in the cinema, so please bring some € bills!

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Einreichfrist • Submission Deadline: 21. Mai 2023 (oder sobald unser Programmblock von 60 Minuten + Gesprächszeit voll ist).

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Der Film muss persönlich vorgestellt werden im Kino. • You need to present the film in person in the cinema for the Q & A with the audience.

Details

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PROGRAMM

LINE UP for our Open KinoBerlino Screening No. 152 https://fb.me/e/4BGhVMNSZ 25 May 2023 at 22 hrs Kino Moviemento in Berlin-Kreuzberg Kottbusser Damm 22 Tickets for € 2 • Karten: https://bit.ly/KB_5_23

Random order.

Хепі-енду не буде - NO HAPPY END by Bohdan Zhelieznyak • Ukrainian summer camp complications.

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kinoberlino · 1 year

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Aprilpremieren am 27.4. im Moviemento

Donnerstag, 27. April 2023 um 22 Uhr im Kino Moviemento, Kottbusser Damm 22 in Berlin-Kreuzberg

DE: Wir zeigen regelmäßig am Ende des Monats Eure selbstgemachten Kurzfilme im besten Kino beim Open Screening. Ihr bringt eigenes Publikum mit! Europas auf Festivals meistgespielter Regisseur Dave moderiert die Publikumsgespräche mit Euch. Höfliches Publikum bleibt natürlich bis zum Ende im Saal. Auch frische KinoBerlino-Filme sind willkommen. Bitte englische Untertitel unter deutsche Filme für unser gemischtes Publikum einfügen! Einge der im Februar verschobenen Premieren laufen nun im März.

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Der Film muss persönlich vorgestellt werden im Kino. • You need to present the film in person in the cinema for the Q & A with the audience.

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WOKULE - Anton Hempel

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