Tumgik
Photo
Tumblr media
A paraitre le 21 octobre prochain, “Steve Jobs, figure mythique” aux Belles Lettres. Un essai sur un mythe moderne, ou comment se construit la dimension mythologique d’une figure contemporaine.
Plus d'informations sur le site des Belles Lettres.
0 notes
Link
par David Brunat et Antoine Dubuquoy
En préambule à la sortie en fin d'année du livre que j'ai écrit avec David Brunat, nous avons ouvert un site dans lequel nous répertorions anecdotes, citations, vidéos, témoignages permettant de mieux cerner le personnage de Steve Jobs.
A cette occasion, j'ai eu le plaisir de découvrir qu'il existait un .guru comme extension de nom de domaine. Idéal pour un site consacré à une figure mythique comme le fondateur d'Apple!
0 notes
Text
Twitter et les politiques: boulettes et déni
Une fois de plus, un politique, Aurélie Filipetti en l'occurrence, tombe dans le piège de l'instantanéité de Twitter. Message très critique à l'égard de Ségolène Royal, suivi d'un rétropédalage sur le mode "mon compte à été piraté, c'est pas ma faute, c'est le stagiaire, c'est un sous-fifre, ad lib." Elle n'est pas la seule. Frédéric Lefebvre avait commis une boulette similaire en janvier dernier, laissant entendre les mêmes explications vaseuses pour tenter de justifier une faute de français, somme toute mineure. La Ministre de la Culture, elle, avait déjà utilisé le même stratagème pour tenter d'effacer la piètre impression laissée par un tweet à l'orthographe fantaisiste pendant l'été 2013.
Pour le politique, Twitter est à la fois une bénédiction et une malédiction. Bénédiction car il offre l'avantage de l'immédiateté et de la communication désintermédiée. On se souvient du débarquement de Delphine Batho, sous-entendu par une convocation annoncée par Matignon directement sur Twitter. L'info, soigneusement calibrée, est lancée à destination des médias et du grand public (si tant est qu'il soit utilisateur de Twitter). Sa propagation est inéluctable. Une fois émise, elle n'appartient plus à son émetteur. Elle pourra être capturée, amplifiée, déformée, caricaturée, interprétée, commentée à l'envi. C'est souvent en ce sens que Twitter devient pour le politique une malédiction. Obsession de la petite phrase, communication égotique, recherche de visibilité, de lumière, volonté d'être au centre de l'attention. Twitter est le révélateur des failles de politiques formatés sur le modèle de la communication descendante. Nous communiquons, nous avons le pouvoir. Vous, destinataires de nos messages, devez les accepter tels quels. En d'autres temps, on eût appelé cela de la propagande...
A force de trop en faire, de trop vouloir briller, de trop chercher à exister médiatiquement, la boulette devient consubstantielle à la communication. En particulier sur Twitter. L'intelligence politique voudrait que l'on cherche à assumer publiquement ses erreurs. Après tout, de grands patrons l'ont fait, dans des circonstances largement plus dramatiques, tel Guillaume Pépy annonçant publiquement que la SNCF endossait la responsabililté du déraillement de Brétigny en juillet 2013, dans les médias et sur Twitter. 
Comme le faisait remarquer, perfide, un commentateur, comment assumer l'échec ou les errances d'une politique, lorsque l'on s'avère incapable d'assumer une faute d'orthographe ou un message maladroit? Twitter n'est que le révélateur, cruel, de la dimension d'un politique. Quel que soit son appartenance politique. Bien entendu, il ne faut pas surestimer la portée de ces messages, Twitter étant, encore un canal de communication de l'entre soi. Quoi qu'il en soit, il y a plus de grandeur à reconnaître ses erreurs et trouver la formule, l'aphorisme, la fulgurance qui permettra de rebondir... 
Edit: Tweets effacés du compte Twitter d'@aurelifil. Déni...
0 notes
Video
En préambule à la sortie de mon livre "Steve Jobs, figure mythique" en fin d'année.
youtube
Steve Jobs, le discours de Stanford en 2005 -
100% inspiration
2 notes · View notes
Video
youtube
Tiens, aujourd'hui, je dois relancer quelques clients. 
1 note · View note
Link
Quand on entre en politique, la haine de soi est déconseillée. Il faut s’aimer un minimum. Ou du moins laisser croire qu’on ne s’aime qu’un petit peu, tout en s’aimant à la folie.
Car telle est la politique, un travail sur soi, un travail sur son image. Chacun de vos mots va être...
4 notes · View notes
Link
Interview à propos de l'usage de Twitter par les politiques, en amont des Municipales 2014
1 note · View note
Link
MUNICIPALES - Alors que la campagne des municipales tourne à l'enjeu national, du moins sur les grands médias, presse et audiovisuels, l'usage des réseaux sociaux permet-il l'émergence de nouveaux acteurs porteurs d'idées innovantes, et proches du terrain local?
1 note · View note
Text
L'affaire du bijoutier de Nice, emballement sur les réseaux sociaux
Deux choses sont certaines, un homme est mort (braqueur) , un autre homme a sorti son fusil et a commis l’irréparable (bijoutier de Nice). Deux drames. Un moment de pure contingence, un concours de circonstance. Un fait qui aurait pu ne pas arriver, appelons ça le fatum. Attardons nous sur la dimension émotionnelle de fait divers et sa résonance dans l’opinion. Le contexte est politique est trouble: l’insécurité réelle ou perçue, le flirt de certains membres de l’UMP avec les idées de la droite radicale, la perspective des élections municipales de mars 2014… Une page Facebook de soutien au bijoutier de Nice a été ouverte et a recueilli 1,3 Millions de “likes” (au moment de la rédaction de cette note).
Premier constat: le bijoutier de Nice n’a pas de nom. Il est juste “le bijoutier de Nice”. La page s’intitule simplement “soutien au bijoutier de Nice” (http://facebook.com/soutienaubijoutierdenice). La page est anonyme. Elle n’a pas d’administrateur visible. L’espace “A propos” ne propose qu’un lien vers un article de Nice Matin relatant le fait divers, et une adresse mail sur un compte hotmail. Etonnement. Pas d’association, pas de comité de soutien officiel, pas de porte-parole. Un espace désincarné. Deuxième constat: les images. On peut constater un certain professionnalisme dans l’animation de la page. Quelque chose de simple, et somme toute assez classique en social media management: la religion du chiffre. Le discours repose sur l’annonce du nombre de “likes”. 100 000, 300 000, 800 000, jusqu’à l’atteinte du seuil symbolique du million de soutiens. Le storytelling repose sur des chiffres, une technique qui rappelle celle du décompte des manifestants. Les chiffres de la police n’étant jamais alignés sur ceux des organisateurs. On peut d’ailleurs observer dans les commentaires postés sur la page la même rhétorique que celle utilisée dans les manifestations. Contestation de la méthode de calcul, soupçon affirmé de la volonté de l’autorité de minorer les résultats, etc. Troisième constat: l’usage d’outils d’analyse du fonctionnement de pages Facebook donne quelques indices sur un possible dopage du nombre de likes. Socialbakers donne des indications sur la provenance des fans. A ce jour, seuls 18% sont identifiés comme venant de France, soit 246 000. A noter que ce chiffre s’est stabilisé depuis hier. On constate que 80% des likes proviennent “d’autres pays” (ou de “minor countries”). Deux interprétations possibles: soit l’outil d’analyse n’a pas encore eu accès à toutes les données provenant de Facebook quant à l’origine des likes (origine géographique, avec la marge d’erreurs pouvant provenir de l’utilisation de proxys), soit il y a achat massif de likes. On peut opter aussi pour une combinaison des deux explications.
La religion du chiffre est consubstantielle à l’usage de l’Internet. Nous vivons depuis plus de 15 ans dans la conviction que ce qui fait la force d’Internet c’est cette possibilité que nous avons de tout mesurer. Le nombre est un ingrédient de storytelling. Dans l’utilisation des médias sociaux, le nombre de tweets, de followers, de fans, de likes est perçu comme une sorte d’équivalent d’un nombre de ventes, d’entrées en salles ou de téléchargements. Millions, milliards… Gangnam Style a fasciné, pas tant pour les qualités artistiques de Psy, que pour le fait que c’était la première vidéo a dépasser le milliard de visionnages sur Youtube.
Le fake est lui aussi consubstantiel à Internet. Il y a 20 ans, le New Yorker publiait un dessin de Peter Steiner où un chien, devant un ordinateur expliquait à un compère canin: “On the Internet, nobody knows you’re a dog” (Sur Internet, personne ne sait que tu es un chien). C’est la force et la faiblesse d’Internet. Technologiquement, si une chose est possible, elle sera faite. S’il faut gonfler le nombre de fans d’une page Facebook ou le nombre de followers d’un compte Twitter pour le rendre plus attirant (et rassurant, la foule attire la foule), on peut les acquérir pour des sommes raisonnables. (A titre d’exemple, pour avoir une idée des tarifs: http://www.acheterdesfansfacebook.com).
Deux logiques s’affrontent:
La première, la plus classique, développer une communauté sur un réseau social de façon naturelle, la nourrir, l’animer dans un objectif de communication, de recueil de données, de fidélisation, etc. Et jouer la carte du long terme. Toute marque commerciale sait aujourd’hui qu’elle doit cultiver ces fans, qui seront dans la durée ses meilleurs ambassadeurs.
Il existe une seconde logique, ancrée dans le court terme, consistant à utiliser l’existence de la communauté comme vecteur d’un message, voire support d’une idéologie plus pernicieuse ou manipulation de l’opinion. Dans ce cas, et en particulier lorsqu’elle repose sur un fait divers, par essence éphémère, il faut aller très vite. Pour frapper les esprits et convaincre que la préoccupation est générale. Pas de temps pour laisser la communauté se développer dans le temps. La page de soutien au bijoutier de Nice me semble relever de cette logique court-termiste et émotionnelle, à un moment où les partis dits républicains s’interrogent sur leur proximité avec les extrêmes et où l’opinion est sensible à des solutions radicales. Le réseau social joue un rôle de caisse de résonance. Et ses failles technologiques sont exploitées pour le pire.
[Edit - 15/09/2013 - 18h30]
Nouveaux éléments sur la base d'une actualisation des donnés provenant de Facebook; l'achat de likes apparaîtrait comme improbable, les nouvelles données démontrant que les likes proviendraient pour l'essentiel de France (source KRDS). On peut néanmoins s'interroger sur le facteur déclenchant initial de cette mobilisation massive sur le réseau social. Quels en ont été les relais? J'ai un doute sur propagation virale naturelle.
1 note · View note
Text
Ce que Bruce Springsteen nous apprend sur les communautés de fans
En 40 ans, Bruce Springsteen est devenu un poids lourd incontesté de la musique populaire, alliant le barnum du rock business et une image de working class hero quasiment inoxydable. Partie du News Jersey, a marqué "Springsteen" est devenue une marque internationale, des publics du monde entiers s'étant reconnus dans les multiples facettes de l'écriture de celui qu'on surnomme Le Boss. Un documentaire sorti et diffusé dans le monde entier le 22 juillet dernier, "Springsteen & I", réalisé à partir de témoignages de fans a permis d'illustrer et de comprendre la relation de l'artiste à son public. Une très belle leçon de marketing, avec un produit dont on s'accorde pour reconnaître l'authenticité des valeurs depuis son lancement. Explications.
En 1974, Jon Landau, journaliste, écrit: "J'ai vu le futur du rock'n'roll, il s'appelle Bruce Springsteen". Il avait assisté à un concert d'un jeune artiste d'Asbury Park, New Jersey, qui hantait le circuit des clubs depuis quelques années déjà avec son groupe. Le E Street Band, avait sorti 2 albums appréciés par la critique, et s'apprêtait à lancer Born To Run, un 33 tours qui allait immédiatement devenir légendaire. La déflagration fut au départ purement américaine. Springsteen et son groupe puisaient musicalement aux sources du rock et du rythm and blues, les textes de Springsteen, inspirés par le quotidien et une mythologie américaine très cinématographique (héros solitaires, grands espaces, virées en voiture, etc.) ancrant l'œuvre dans la réalité du public. Une relation de proximité allant croissant au rythme des tournées, de concerts fleuves reposant sur  la cohésion d'un groupe et la puissance tranquille de son leader.
A la fin des années 70, Springsteen conquiert l'Europe, sortant des albums mythiques, Darkness on the Edge of Town, The River, toujours construits sur une musique à la fois puissante et délicate, des textes ancrés dans l'Americana, cette vison mythologique et quasi-universelle du modèle américain, avec ses vainqueurs, ses losers et son culte du possible. 
La marque Springsteen connait son sommet de popularité en 1984 avec la sortie de Born in the USA, un album dont la pochette elle-même a une portée symbolique tellement forte (drapeau américain, jean, casquette de baseball) qu'elle suscitera quelques malentendus lorsque Ronald Reagan, candidat à sa réélection décidera d'utiliser la chanson Born in the USA dans ses meetings. Un non-sens quand on se penche sur le texte parlant des désillusions d'un soldat américain post-guerre du Vietnam, qui provoquera une vive réaction du Boss face à cette tentative de récupération politique.
On est alors confronté à un paradoxe, typiquement américain. D'un côté, l'artiste, qui revendique ses racines populaires, qui se montre solidaire de ses contemporains (pendant sa tournée Born in the USA de 1985, de passage à Saint Etienne, Springsteen fit un don de 10 000 $ au bureau d'aide sociale de la ville, un geste typiquement "working class hero"), et une machine de guerre commerciale menée par Columbia, la maison de disque historique du Boss. Problématique marketing d'autant plus intéressante que ce début des années 80 a été marqué par le succès international de Michael Jackson, et par le lancement de MTV. Le succès de Born in the USA a été entre autre porté par le clip en noir et blanc "Dancing in the Dark", l'un des morceaux-phares de l'album. Dans le clip, le Boss, filmé sur scène, invite une fan extatique du premier rang du public à monter sur scène pour danser avec lui. Scène plus que symbolique car illustrant la proximité revendiquée entre la star et son public, et destinée inconsciemment (ou pas) à envoyer un message subliminal à propos de l'intégrité préservée d'un artiste au somment de sa gloire. On observera que parallèlement, Michael Jackson, s'isolera de son public, atteindra une dimension mythologique en cultivant le mystère, la rareté et la bizarrerie, amorçant son lent déclin tragique personnel tout en continuant à vendre des millions d'albums.
Du côté de Springsteen, les fans continueront d'adhérer massivement à la marque, avec ses valeurs-refuge. On oubliera la période où Springsteen se séparera de son groupe, quittera le New Jersey, son ancrage historique, pour la Californie sortira quelques albums solo plus calibrés FM, et moins convaincants. Jusqu'à son paradoxal retour avec The Ghost of Tom Joad, à la fois artiste reconnu, ayant à son palmarès quelques-uns des albums ayant atteint des scores de ventes internationales phénoménales, et revendiquant l'héritage de Woody Guthrie et Pete Seeger.  Paradoxe marketing: comment être un héros de la classe ouvrière millionnaire? Les fans ont suivi. Les textes, le dépouillement, la réinstallation de Springsteen dans son alma mater de la côte est, et selon son biographe Peter Ames Carlin, un retour à une vie normale, sans gardes du corps, avec sa femme et ses enfants. Au milieu des "vrais gens". Bref, un retour aux racines de la marque Springsteen, avec son ADN aux antipodes du monde usuel du show business.  La reformation du E Street Band était alors inéluctable, le 11 septembre étant le catalyseur permettant à Springsteen de revenir au-devant de la scène en quasi-père de la Nation, héros populaire, authentique, ayant véhiculé depuis trois décennies des messages d'espoir (No retreat, baby! No surrender). Une marque authentiquement américaine au même titre que Levi's ou Coca Cola. Une marque globale. Le Boss renouant avec les concerts de plus de 3 heures aux quatre coins du monde, et pourtant une marque jamais soupçonnée de véhiculer insidieusement l'impérialisme américain.
Le documentaire "Springsteen & I" a permis de donner la parole aux fans. A l'heure de l'UGC (User Generated Content), il a été demandé aux fans de Bruce Springsteen, de raconter ce que représentait l'artiste pour eux. Les fans se sont filmés avec les moyens du bord. Les témoignages ont été rassemblés, un documentaire en est né. Des fans historiques, ayant assisté à des concerts dans des clubs du New Jersey au milieu des années 70, des fans de moins de 30 ans ayant découvert Springsteen au moment de son soutien à la campagne de Barack Obama. Une communauté homogène, qui s'accorde pour reconnaître les valeurs fondatrices de la marque Springsteen: proximité, authenticité, intégrité. 
Les communautés existaient avant les réseaux sociaux, avant Internet. Mais ces deux derniers facteurs ont d’une part donné de la visibilité aux communautés existantes, facilitant leur fonctionnement et élargissant leur audience ; et d’autre part permis l’émergence de nouvelles communautés sous-jacentes. On l’a constaté, les fans dans leur ensemble ne sont pas forcément hyper-actifs dans leur participation à la vie de la communauté. La règle des « 90-9-1 », communément admise montre que 90% des membres d’une communauté se comportent en simples consommateurs. Ils adhèrent, sur Facebook ils « likent », et interagissent très rarement voire jamais une fois le premier pas franchi. 9% interagissent à minima. Une fois de plus, Facebook leur a donné la possibilité de manifester leur satisfaction par le truchement de boutons, « j’aime », « partager »… Rares sont ceux qui commentent, sinon par l’intermédiaire d’émoticônes. 1% seulement des fans produisent des contenus, révélateurs de leur degré d’appropriation de la marque ou de l’artiste dont ils sont adeptes. Ce sont eux qui vont animer la communauté, relancer les conversations, faire la police. Ce sont eux qui vont être à l’origine de l’UGC. Ce sont eux qui osent. Dans le cas de « Springsteen & I », il a été demandé aux fans de prendre la parole, de montrer à quel point le Boss comptait ou avait compté pour eux à un moment précis de leur vie. Ils ont joué le jeu. Et le mode de diffusion du documentaire, un seul même jour dans le monde entier, le 22 juillet, a donné une dimension quasi-religieuse à l’expérience. A l’image des concerts de Springsteen où son charisme rappelle celui des prêcheurs des églises pentecôtistes. Springsteen apparaît proche de ses fans. Storytelling bien orchestré ou réalité, peu importe. Le fan se dit que lui aussi peut avoir cette chance d’être remarqué par le Boss et monter sur scène, peut le rencontrer dans la rue. A ce titre, en tant que leader de la communauté, il n’a pas trahi les siens, il est comme eux ou du moins envoie des messages prouvant qu’en 40 ans de carrière internationale, malgré des millions d’albums vendus, il est toujours le petit gars du New Jersey qui hantait avec ses potes d’enfance les clubs d’Asbury Park.
1 note · View note