Tumgik
lesecritsdupauvre · 2 months
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GTFO
Snow falls.
Disturbed thoughts.
Problematic sounds.
Aloof.
We need quiet.
They won't shut up.
Though.
It's needed.
Very much so.
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lesecritsdupauvre · 8 months
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Aurelius Augustinus Hipponensis
Et si on écrivait un billet d'un genre un peu nouveau.
L'écriture spontanée, la poésie en prose, vous me trouverez peut être prétentieuse, dispose d'un attrait particulier pour l'écrivain et le lecteur.
Une impression de saisir l'indicible, d'exprimer le ressenti et la sensation du monde sur lequel on s'écrase, dans lequel on se noit parfois, celle de saisir chez l'autre ce que l'on ressent chez soi sans jamais l'avoir contempler en dehors.
Malgré une intimité certaine, mon écriture, bien que parfois cryptique et abstraite, reste sincère et candide. Tout n'est peut être pas lu, tout est dit, écrit. Véritablement.
Une soupe de coeur et de tripes.
Aujourd'hui je ne me demande pas quoi écrire, j'écris seulement. Il est 15h00. Les cloches de Saint Augustin sonnent et rappellent, au milieu du brouaha du traffic et de l'agitation urbaine alentour, une image sacrée que l'on projette dans le ciel. Là haut, la fonte et le cuivre s'entrechoquent. Plus bas les passants, sans interrompre leur course, se demandent l'heure qu'il est chez Dieu.
Trop tard, trop tôt. Entendues par quelques uns. Les prie-Dieu sont nombreux, les agenouillés épars.
Je m'y asseyais parfois, en son sein, Saint Augustin. Dans l'odeur âpre et humide, du bois, de la pierre de taille, et des cierges, de la paille et de l'osier. J'y priais mon grand Dieu, dans cette petite église.
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lesecritsdupauvre · 11 months
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Avoir foi
Dieu ordonne, le croyant s’exécute. 
Le corpus des lois divines révélées, la lettre de mission qu’il faut satisfaire.
Lorsque la foi s’ébranle, qu’advient-il ?
La citadelle fissurée. La brèche par laquelle l’obscurité s’infiltre.
La cohésion dans le tout, sinon le risque de ne plus rien avoir.
Des gestes en dehors, en dedans la paix graduelle, le chantier en éternelle construction. 
Un édifice sans toit.
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lesecritsdupauvre · 1 year
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QMR
Après l’agitation fébrile.
Un calme dont on se demande quoi faire.
Une offrande nacrée.
Cette lumière qui nous questionne,
Dans sa grâce majestueuse, nous enveloppe de sa clémence douce et chaude, 
Pour lire sa parole et lui répondre en prière au coeur de la nuit.
La rupture au crépuscule, de la faim, de la soif. 
Le temps qui se décompose.
L’âme légère et duveteuse, 
Lovée aux pieds du trône, 
Loin des chaînes diurnes et profanes. 
Avant l’aube, la nuit encre,
Le coeur ancré.
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lesecritsdupauvre · 1 year
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FUCK WORK
A brief commentary on tertiary minimum wage office jobs.
It’s all in the title.
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lesecritsdupauvre · 1 year
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Giboulées et Oripeaux
Mars d’hier et Mars d’aujourd’hui. 
La Machine à laver a fini de tourner, d’essorer.
La marche du tambour s’est tue.
Le linge est propre, il sent bon la lessive et la soupline.
Il sèche depuis sa sortie, près de la fenêtre grand ouverte.
Etendu, sagement.
Il ne remue que doucement, les courants d’air et le vent.
Il sera bientôt plié et rangé.
Des vêtements que j’ai été, que j’aime et à qui je pardonne tout.
Mais je ne les porterais plus.
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lesecritsdupauvre · 1 year
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The Longest Week
The weakest
strings in my eyes
keeping everything alight,
depth and sounds of sleep,
simmering
shivers,
tongues and pops.
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lesecritsdupauvre · 1 year
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Evil
Rosemary,
Heaven restores you in life.
Are you coming with me ?
I am an oblivious thief.
Death lies above the ground.
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lesecritsdupauvre · 1 year
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Les tripes et le coeur
La France je l’aime tendrement, d’une affection douce aux couleurs claires. L’automne et ses cuivres et ors.
L’Algérie je l’aime d’un feu qui naît de mes entrailles. Le soleil de midi aveuglant.
L’une m’a vue naître et m’a fait grandir. Le verbe, l’écrire et le dire. Un avenir ailleurs, un horizon dégagé.
L’autre est ma matrice. Le ventre de ma mère, les reins de mon père. La chair, le sang et les larmes.
Paris et sa banlieue, un cocon duveteux, un cloisonnement gris.
Blida, terre ancestrale, racines et tronc, branches et fruits. De l’amertume aussi.
Ni le coeur ni la raison, ne divisent ce qui est le toit d’une maison.
Les algériens n’ont ni père ni mère si ce n’est leur terre. Partout où l’exil les a semés, ils fleurissent, des roses tendres et fraîches aux épines acérées. 
Les français en métropole et ailleurs, parlent une langue dont on s’éprend beaucoup mais que l’on comprend peu. 
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lesecritsdupauvre · 1 year
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L’Endormie
Les matinées se suivent et se ressemblent
Dedans se déverse la nuit
Au cours de laquelle je n’ai que peu de répit
Réveils nocturnes
Un sommeil en dents de scie
La lumière toujours allumée 
Jusqu’à tard, très tard
L’aube et mes yeux qui ne se sont pas refermés encore
Depuis des heures
Ni à lire ni à écrire
Les heures obscures
Où ni loi ne me gouverne
Ni sommeil ne me prend
Je les passe à me demander souvent
Si dans le creux de mes bras
Un jour, un regard me reconnaîtra.
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lesecritsdupauvre · 1 year
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Histoire du Soir
Entourée de silence, je peuple mon monde.
Je n’écris pas grand chose d'important. Ma grande cage, mon petit enfermement. Mes sorties de route et mes grandes virées sans liens ni lest. C'est ce qui résonne en moi toute entière, du crâne jusqu'aux pieds. Les petits étouffements et les grandes bouffées d’air. Je ressens tout et tout le temps. 
Si ce n’est pas pour ce dont je manque, je ne demande rien. 
Si ce n’est pas pour tout prendre alors je n’ouvre ni les bras, ni la porte. 
Un peu la bouche pour dire peut-être, le cœur pour dire oui, la tête pour dire non.
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lesecritsdupauvre · 1 year
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A Thread
Time shapes and shifts. 
A tightrope walker on a thread seems steady, in control.
The likeness of a crow on a cable. A Hitchcockian tale.
Subtle gestures, shivers. Soft, caressing steps.
Each breath taken. A stroke with death.
An elegant silhouette. 
Fright and Might.
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lesecritsdupauvre · 1 year
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A Lie
Today I am writing with both hands, typing on a keyboard with a brain somewhat distracted by the music I am listening to.
Should we grant artists with credit for what they help us write ? I guess I will not. I want everything to be me.
There is nothing I could write that has not been discussed already and pondered heavily upon, by brighter or dimmer lights than mine. Time passing by provides us with  spurts of renewal, nothing is to be understood out of its way, each and every thought has its own home, and neighboring ones however close they are, never are the same. I may not bring anything new to an ever existing discussion, but I can put a new frame around it, conditions restrain but they also reshape, condense, stretch out and change what we think.
Eyes wide open. 
Eyes stuck to the rhymeless rhythm of my written thoughts.! A shapeless melody until it is read. When I write, I feel the noise coming out of me.  When I read, I like it coming inside. 
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lesecritsdupauvre · 1 year
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Le Réveil
La conversation que l'on a avec soi même, c'est aussi celle que l'on a avec les autres.
Le tourbillon monstrueux d'exasperation, d'irritabilité, de douleurs, le sentiment d'avoir été violée et abusée, traitée sans égards ou étouffée, jugée avec mépris. La somme de tous les calculs que je n'avais jamais faits.
L'explosion qui s'ensuit.
L'hypersensible revanche de l'horreur accumulée, déversée sans filtre aucun, sans structure ni discours si ce n'est celui de l'impératif émotionnel et instantané. Des cris des tripes et du cœur, des coups de pieds dans la face de tout ce qu'on a avalé de mesquin, de médiocre et de cruel en disant presque merci et que l'on régurgite avec violence.
Par terre et malade après avoir expulsé heurts et vexations dont je n'ai appris le nom que la veille, je me sens tout de même puissante dans ma blessure. C'est une renaissance bouillonnante et destructrice de tout ce qui l'entrave, la sortie de la naïveté et de l'illusion. Les autres ce n'est pas moi. Et tout le bien que l'on pense de l'autre, toute la noblesse des dévouements et des bons sentiments cultivés envers autrui, que l'on imagine mirroir et réciproque. Tout cela n'est ni vrai, ni mensonge. Le reflet est brisé, les éclats de verre épars. Aucune envie de les ramasser.
On sort de sa silhouette harmonieuse et sage. Déformée, balafrée et hideuse mais aussi éclatante et sensuelle. La langue déliée et furieuse. Drôle et cruelle. L'humour pour soi et contre les autres comme une arme de défense et de préservation de soi, de ce qu'il en reste.
La tempête est passée, les déflagrations de l'explosion se sont tues.
Je m'observe sous d'étranges coutures, devant un nouveau miroir, qui un jour peut-être, se brisera lui aussi en mille morceaux. Pour que je renaisse encore une fois.
En attendant, c'est ici et c'est chez moi.
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lesecritsdupauvre · 1 year
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Dimanche 20 Novembre
Aujourd'hui j'écris comme un dimanche. J'ai le temps. L'énergie. Je ne me morfonds pas dans l'introspection habituelle de mes écrits cathartiques.
Je vais bien. Je n'ai pas l'habitude de partager ces moments par des mots écrits. Je les vis et les partage ailleurs que sur une page. L'écrit morose se fait conversation amusée et amusante. La pesanteur s'excuse et mon esprit s'élève et se meut en l'air, frais et clair.
J'aimerais savoir écrire le soleil, je ne m'exécute que sous la mélancolie lunaire. Peut-être pourrais-je apprendre à dire et aussi faire.
Rien ne me vient à l'esprit. J'ai le contentement discret. Mais ces quelques lignes ici où je m'essaie à écrire ce qui n'est ni fracas, ni débris, ni morose, ni épris, ni séduit, ni conquête, ni défaite, ce qui est bien et serein.
Je vais bien.
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lesecritsdupauvre · 2 years
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Tôt ou Tard
Il est 5H47. Plein éveil.
Le soleil est encore éteint.
Moi je n'ai pas dormi. Encore.
C'est le moment d'impatience heureuse, de projection, d'énergie incandescente. L'aube de mes pensées.
L'instant précieux où je crois sans atermoiements.
La journée sera occupée. La soirée habitée. Le lendemain aussi. Puis arrivera le lundi. Il faut tout écrire et maintenant, filer la tapisserie qui se dessine en mon esprit. Elle n'existera plus au delà.
J'écris dans le silence, seule ma respiration se laisse entendre. Une sensation étrange lorsqu'on s'y apesanti, sentir son existence et le métronome qui la gouverne. Qui voit tout et se dérobe à nos regards. Insoutenable lumière.
J'apprivoise ma solitude, je m'y conforte. La foule anonyme ou l'amitié aveugle, un cauchemar.
Il faut sortir vite et rentrer en soi.
Parmi les fourmis je me sens comme un chat enseveli.
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lesecritsdupauvre · 2 years
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Majorque
13H00
On se prépare à sortir prendre le sentier d'une crique moins fréquentée que la grande plage de la baie où se retrouvent la plupart des baigneurs de notre fin de saison estivale.
Cette plage là est à une quinzaine de minutes de marche de notre hôtel aux néons bleus années 80 et au charme daté, un peu hors du temps.
Après y avoir nagé et lézardé, on espère avoir le beau temps de notre côté pour marcher plus loin et plus haut rejoindre un belvédère orné d'une croix immense surplombant le paysage. La Cruz del Descubrimiento. La vue y est magnifique et on y surprend un coin de baignade pittoresque. Des plongeurs s'élancent amusés, un autre, plus sage, s'immerge doucement et s'éloigne en une brasse au rythme paisible, il revient le souffle un peu court, s'envloppe d'une serviette et reprend son assise contemplative. Un jeune couple en conversation, le regard vers l'horizon.
Les ardeurs du soleil s'apaisent et le ciel se pare de rose et d'or.
19H30
Depuis notre balcon, la vue du coucher de soleil est prenante, un rendez-vous que je ne manque pas, toujours saisissant et majestueux. C'est instant où mon coeur se serre. Où j'aimerais partager ce que je vois et ressent de joie et de ravissement avec une amie, la plus chère. Celle dont je viens sans en porter le nom.
Dans la prière, il y a des instants précieux où son souvenir n'est plus une douleur lancinante et une absence criante, mais plutôt une espérance certaine. Une réunion lumineuse à l'horizon, et l'éloignement, un caillou dans le coeur dont les contours rugueux sont polis par les pleurs.
Un crocodile endormi dont la queue s'enroule, lascive. La baie de Santa Ponsa n'a ni gueule aux dents acérées, ni appétit intimidant. Elle s'allonge pour que s'y adosse un massif montagneux parsemé de pâtés de maisons ici et là, de résidences hôtelières et de bois clairsemés. Dans sa paresse langoureuse, mon coeur se repose. Rien n'est éternel, ni le paysage ni ceux qui le parcourent.
Dans la prière, il y a des instants précieux. La promesse qui se dévoile, l'éloignement qui se recouvre.
Derrière le voile d'entre deux mondes, elle m'entend.
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