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We disappear

2022

Dispositif d’impression à l’encre végétale pour l'espace public

Grâce à une encre végétale et biodégradable créée par l’artiste, un arduino, un module open source (Inkshield), une batterie et un bouton, la phrase “We disappear” est inscrite de manière éphémère dans l’espace urbain.

#inkshield #biodegradable #ink #vegetal ink #diy #open-source #art #contemporary art

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StonePoem

2023

“Could you create a poem that a robot would write to a stone ? The poem would be inspired by the guilt, fear and sadness that the robot feels about the environmental crisis. It would be an apology motivated by empathy and would highlight the minerality of both parties.”

Éminemment matérielles, les technologies au cœur de nos vies sont composées de nombreux minéraux et métaux, bien souvent extraits au péril de la faune, la flore et des humain·e·s vivant·e·s sur ces territoires.  Dans cette installation, une géode de quartz et un robot sont mis en relation dans le même espace physique pour que chaque heure, le robot compose pour la roche un mea culpa sous la forme d’un poème de 800 caractères. Créés avec l’aide de l’intelligence artificielle Chat-Gpt et générés en temps réel via une API, les poèmes écrits par le robot sont le fruit de la collaboration entre l’artiste et l’IA.  

Merci à Alexandre Castonguay, Andrée-Anne Dupuis-Bourret, Claire Savoie, Emy Gagnon, Jules Leloup Mayrand, Jean Talbot, Philippe-Aubert Gauthier, Sarah Cloutier, Sarah-Jeanne Landry, Sophie Perry, Tyffany Di Maulo et Vickie Grondin pour leur aide et leurs conseils précieux.  

#ia #chatgpt #poem #robotics #ecology #technology

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Corporalis

Projet de recherche-création sur la représentation humaine non genrée en sculpture, en cours de réalisation grâce à l’aide du conseil des arts du Canada

2022-

En collaboration avec Eve-Saint Jean

Photographies noir et blanc : Vickie Grondin

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Selfgen 

Oeuvre Web et Installation vidéo

2020-22

Selfgen évoque l’idée de l’identité queer et de la représentation de soi par le biais de processus avancés d’intelligence artificielle et d’apprentissage machine. En travaillant avec une base de données constituée de plus de 500 égoportraits personnels accumulés sur mon téléphone cellulaire, j’apprend à un algorithme d’intelligence artificielle (GAN) à fabriquer de nouvelles images de moi. En manipulant les paramètres de l’apprentissage et des images fournies, une infinité d'autoportraits sont générés sur demande, ambigus et évoquant fluidité et impermanence de par leur abstraction.

Cette œuvre bénéficie du soutien à la production de TOPO - centre de création numérique dans le cadre de sa programmation 2021-2023 sur le thème Fluidité.

#ai art #digital art #selfie

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Ampnest

Impression 3D, microphone, amplificateur, enceinte, module de charge solaire, batterie.

2020

Ampnest cherche à pallier à la pollution sonore urbaine par l’amplification des sons de nature dans la ville. En reprenant les codes de la mangeoire à oiseaux, le dispositif muni d’un microphone amplifie en continu et de manière autonome les sons propres à son lieu d’accrochage. Le dispositif propose ainsi une réflexion sur notre rapport à la nature et à notre présence à elle, à la ville comme espace sonore ainsi qu’à l’utilisation de technologies dans une perspective environnementale. 

Merci à Audrée-Jade Ravary et Grégory Perrin pour leur aide précieuse. 

+documentation du projet

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Protocole d'une dissolution (THÉÂTRE-LABORATOIRE)

Présenté dans le cadre du festival Zone Homa

“Nous serons méthodologiques, concises et minutieuses ; nous disséquerons le vivant à coup d’algorithmes et d’équations complexes ; nous accumulerons les échecs comme des trophées ; nous manipulerons le chaos avec de la terre sous les ongles ; nous disparaîtrons.” Protocole d’une dissolution est un laboratoire qui questionne notre rapport au vivant, au culte de la raison, à la science et au féminin. Un laboratoire performatif de : Fanny Brossard-Charbonneau, Gabrielle Poulin et Marion Schneider

Teaser :  https://www.youtube.com/watch?v=wD_oS2flG3k&feature=youtu.be

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Loophole ou dans l’urgence, créer une brèche pour enfin contempler la mer

Installation numérique : néon programmé, projection vidéo, audio, miroirs, toile

250 x 310 x 290 cm

2018

Des vidéos de mer, d’océan et de vagues en accès libre sur les plateformes de diffusion en ligne sont téléchargées par un programme open source. Les images récoltées sont ensuite diffusées en boucle, alors qu’un son ambiant, résultat du ralentissement extrême de la chanson Résiste de France Gall se fait entendre sans interruption. Un néon de sortie altéré énonce en morse la phrase «I would prefer not to» empruntée à Melville et à son personnage Bartleby dans la nouvelle Bartleby the scrivener.

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Je sentais un cri infini qui passait à travers l’univers et qui déchirait la nature

Installation numérique : téléphone cellulaire, cables audio, microcontroleur, casque audio, speaker, plexiglass, bois, miroir, rallonge électrique

2018

Alors que l’intelligence artificielle ne cesse de s’affiner, et que certains algorithmes agissent désormais à la rapidité exceptionnelle d’un tiers de la vitesse de la lumière, les stratégies d’apprentissage machine demandent toujours à être travaillées par des humains et certains échanges entre les utilisateurs et leurs machines sont envoyés aux grandes firmes dans le but d’améliorer leurs technologies.

Un cri ralenti à l’extrême est envoyé à l’assistant.e personnel.le embarquée sur un téléphone cellulaire, qui tente de l’interpréter sans succès. Le cri, transcription riche d’émotions complexes, témoigne à la fois d’un état de détresse, de force et de jouissance. De part sa lenteur, il contraste avec la vitesse de l’algorithme et empêche un dialogue constructif entre les deux parties. Tentative de perturbation, la faille créée par l’exposition incessante de Siri à cette émotion brute pourrait bien se retrouver dans les échantillons tests du géant à la pomme, et ainsi contribuer à ralentir le système.

Photographies : Audrée-Jade Ravary

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My possible land Performance et dispositif installatif interactif 2017 -

Photographies : Maxime Boisvert

My Possible land prend la forme d’une performance se déroulant simultanément en  galerie et dans un terrain abandonné du monde virtuel Second Life.  Chacun.e.s dans leurs espaces , l’artiste et l’avatar qu’ielle a créé à son image récitent en direct un assemblage de récits personnels et d’extraits de l’essai Défaire le genre de Judith Butler. La superposition des différentes représentations du réel identitaire se déploie sur une structure de tule qui fonctionne comme une interface.  Le discours performé est projeté grâce à un logiciel de transcription voix à texte et une captation en direct de l’avatar dans le monde virtuel s’ajoute à l’image et dédouble notre perception de l’artiste. Le récit d’autofiction joue sur l’ubiquité, la notion de « possibilité » en lien avec le genre et la question de virtualité. 

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Sentitweet

Installation numérique, bois, plexiglas, imprimante thermique, micro-controlleur, papier thermique.

-

Tous les jours environs 504 millions de messages sont publiés sur la plateforme Twitter. La plupart de ces messages contiennent des jugements de valeur, des opinions, et des émotions. 

Une technique appelée «sentiment analysis» (analyse d'opinion) permet à un programme de desceller le contenu subjectif de ces messages pour évaluer l'opinion reliée à un sujet.

Inventée à des fins politiques, elle sert aujourd'hui beaucoup dans les milieux boursiers et les études de marché.

Sentitweet part de ce postulat et permet de visualiser ce processus vis à vis de problématiques artistiques actuelles. Elle propose de questionner l’idée de démocratie, l’appropriation de données, la subjectivité du jugement de valeur artistique ainsi que le marché de l’art et son rapport aux œuvres numériques.

L’ œuvre n’existe que selon l’opinion qui lui est associée.  Un robot Twitter cherche et analyse les tweets qui contiennent les mots clefs "This artwork is", afin de donner une valeur à  l'œuvre, qui fluctue en temps réel, au gré des opinions des utilisateurs de la plateforme. On visualise cette valeur via un petit écran et un rouleau de ticket de caisse s’imprime en continu, donnant un aperçu de l’opinion sur l’art, en se déployant dans l’espace de la galerie. On peut y lire les tweets analysés par le robot.

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Série Frontières,

2016>> -

La série Frontières constitue une recherche visuelle sur cette limite conceptuelle et son rapport au réel dans le cadre de ses manifestations naturelles et numériques. Un processus de collecte photographique par le biais de la capture d’écran sur Google Earth crée une banque d’images qui donne à voir une cartographie éclatée, aux allures abstraites.

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conversation

- Installation sonore interractive

2016

Conversation aborde la thématique de l’intimité et plus largement de notre rapport au corps. Dans son intériorité et son extériorité. Un grand voile de satin rose pale, suspendu dans les airs, surplombe un système de son spatialisé rendu visible. Dans un autre espace, un ordinateur détecte la présence du spectateur en activant la sculpture sonore. Une composition de sons intracorporels se fait entendre.

L’installation est pensée de manière à ce que le spectateur doive se priver du visuel et s’isoler derrière des cloisons pour déclencher la sculpture, qu’il ne verra finalement jamais dans son entièreté (son+visuel) à moins de faire appel à une tierce personne qui fera le sacrifice de s’isoler pour lui.

Ecouter / Listen

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material memory / mémoire matérielle

- Photographie numérique et impression 3D

2015

Mémoire matérielle pose la question de la matérialité du souvenir au regard de problématiques liées à l’idée de post-photographie. Il propose de donner une autre physicalité, plus fragile et friable au souvenir tout en lui donnant littéralement un autre niveau de lecture en volume par l’impression 3D.  Ces photographies personnelles empruntées à mon compte instagram sont les témoins de souvenirs forts, instants pris sur le vif dans des situations sans précédent. Ils évoquent des mots et d’autres images qui un jour disparaitrons de ma mémoire ou deviendrons de plus en plus impalpables. Mais qu’en est-il de la trace et de la durée de vie de ses images numériques hébergées ?