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#Bernard Rouget
fashionbooksmilano · 2 months
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Espagne
Marc Bernard, Bernard Rouget
Ed.Claire Fontaine, Lausanne 1958, 96 pages, 51 b/n photos, 22x28cm
euro 40,00
La recueil de photographies de Bernard Rouget nous offre des aspects extremements divers de l'Espagne, et ses images ne sont entachées d'aucune litérature; celui qui les a prises ne c'est pas soucié de retrouver les impresions des écrivains qui ont publié des récits de voyage sur ce pays; la patine littéraire, dont certains ont recouvert la réalité espagnole, n'est jamais interposée entre lui et ce qu'il regardait.
Et l'Espagne de Bernard Rouget a une autre qualité : elle n'est pas pittoresque, ou plutot ce qui dans cet album est d'irréduciblement pittoresque vient aux traits profonds du pays.
25/02/24
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friendswithclay · 6 months
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“Arabic Market scene in Meknés, Bernard Rouget, 1950“
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nofatclips · 4 years
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Bedjem Mebok by 10LEC6 from the album Bone Bame - Directed by Théodore Fivel
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mr-e-gallery · 2 years
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Maroc, Terre et ciel de Jacques Mercanton et Bernard Rouget. Lausanne, La Guilde du Livre, 1954.
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Agadir. Hôtel Saada, 4 avril 1953 photo: Bernard Rouget
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onthebridle · 3 years
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Eight Questions With.. Tim Donworth
The sun is shining, the water is cool and clear and the time to jump into the French Racing ocean has arrived!! Fresh from the first meeting back at the golden nugget of French Hippodromes, the ink in our notebooks isnt yet dry but the tracker and potential Classic horse list has been added to and added to.  It is difficult to remain calm and not get overly excited about horses but when the boss of this weeks interviewee provides fresh and hot quotes like, “He will be in the top 3 and will WIN the Grand Prix in July” then turfistes get a free pass to GO and collect chances on the way.
This week’s guest is Tim Donworth, he is a vital cog in the Jean Claude Rouget machine that continues to produce winner after winner. As always, I am eternally thankful to him for his time and effort! Disclaimer - the questions were asked before the recent performances of Divertissement and Cheshire Academy!
Eight Questions With Tim Donworth!
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AH (Ande Humphrey): Firstly, what is it like to work with/alongside one of the most respected trainers of them all Jean Claude Rouget? 
TD (Tim Donworth): Working for M. Rouget is excellent, he is one of the most successful trainers in Europe and I have certainly taken many things from his operation that I will utilise once I start training. I considered myself very lucky to have had the chance to work with him and his team who have been so successful down through the years.
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AH (Ande Humphrey): The operation he runs is split between Pau and Deauville - can you give us an insight as to how this is managed? Is the string split in half for example?
TD (Tim Donworth): The operations is as you stated split between Pau and Deauville, the boss will split his time between the two locations depending on gallops and races and the day to day management is handled by his assistants, Jean Bernard Roth in Deauville and Jean Rene Dubosc in Pau. 
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AH: Onto the horses! Divertissement has had a great start to the season and is a real eye catcher. What are the thoughts on her in the yard and does she have a big target for the season?
TD: Divertissement will run in the Prix Penelope at Saint Cloud (Finished 5th), she has looked very impressive in her previous runs at Cagnes and Bordeaux. 
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AH: Peter Brant has plenty of horses in the yard - Russian Camilla and Cheshire Academy are two well known ones but can you tell us of any that we should put in the trackers. (Cheshire Academy has since win the G3 Prix Noailles)
TD: There are lots of exciting horses to come, personally I like a two year old filly called Long Ridge Road for later in the season.
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AH: Looking at well bred horses, Pitch stands out for the Gainesway owners. A half to Polydream, have you seen her and if so, how does she look compared to the other 2yos?
TD: Pitch is a beautiful filly and looks like a real athlete, here’s hoping she’s as fast as her sister! 
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AH: Last season was as special as it gets for JCR - how is the mood in the camp going into this season? 
TD: The mood in the camp couldn’t be better having already had excellent results during the meetings in both Pau and Cagnes sur Mer during the winter months, expectations are now high for the summer ahead of us. 
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AH: What are the goals for this season for Team Rouget? More Classic and Arc success or something else? TD: Like all stables everyone would love to win more races like this, that’s why we all get up so early and work so hard every day
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AH: Finally, Racing is well and truly in your blood - from Roundhill Stud to Flying Start and on to Nicolas Clement. Would you like to train in the future?
TD: I am starting training this year in Chantilly. I plan to finish with M. Rouget in August and hope to have my first runners before Christmas, it’s an extremely exciting time for me as I start to get things prepared in the coming months.
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Back soon with another guest and 8 more questions!!
Thanks for reading!
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tanyushenka · 7 years
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Bernard Rouget (1914-1987) Jeune femme marocaine Maroc, 1957.
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reseau-actu · 5 years
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Contrairement à ce qu’il a répété, Alexandre Benalla est bien impliqué dans l’affaire du contrat russe. La société de sécurité Velours, sous-traitante du marché, a elle-même reconnu vendredi auprès de l’AFP que l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron avait joué le rôle d’intermédiaire du temps où il était à l’Élysée.
Alexandre Benalla est bien impliqué dans l'affaire du contrat russe. C'est la société de sécurité Velours, sous-traitante du contrat, qui l’a elle-même reconnu vendredi 8 février. Selon l’entourage de la société, cité par l’Agence France-Presse (AFP), Alexandre Benalla a joué le rôle d’intermédiaire entre Vincent Crase et Velours pour ce contrat, du temps où il travaillait à l’Élysée auprès d’Emmanuel Macron.
Le groupe Velours, qui avait employé Alexandre Benalla entre octobre 2014 et novembre 2015, avait été choisi pour exécuter le contrat de sécurité signé en juin 2018 entre Mars, la société créée par Vincent Crase, et l’oligarque russe Iskander Makhmudov. Ce contrat, renouvelable à chaque trimestre, prévoyait la protection des biens immobiliers en France de l’homme d’affaires, et de sa famille à Monaco.
Comme Mediapart l’a révélé jeudi, le parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête pour « corruption » sur ce contrat russe, négocié de bout en bout par Alexandre Benalla. 
Dans Le Monde, ce vendredi également, le groupe Velours dit se sentir « trahi ». Resté silencieux depuis le début de l’affaire, son président, Jean-Maurice Bernard, dénonce des « mensonges successifs dont nous sommes la première victime ».
Auprès de l'AFP, la société condamne « avec la plus grande fermeté les mensonges répétés de ses collaborateurs », qu’elle ne nomme pas. « Rien ne sera laissé au hasard dans la transparence déployée [par Velours – ndlr] pour que chacun puisse factuellement constater l’ampleur de la trahison dont elle a été victime par des collaborateurs qui ont gravement failli, en lui fournissant des informations qui se révèlent aujourd’hui manifestement frauduleuses », a réagi Velours, promettant de collaborer « pleinement avec les services de police et la justice ».
« Dès la signature du contrat, Velours s’est plaint du fait que Vincent Crase voulait garder la maîtrise commerciale de ce contrat et refusait que l’équipe de Velours n’entre en contact avec son client », a affirmé l’entourage du groupe à l’AFP. Velours dit s’être vu imposer les cinq collaborateurs chargés de la protection de l’oligarque. 
Nous republions ci-après notre article du 8 février.
***
C’est sans doute le sujet qui embarrasse le plus le tandem Benalla-Crase. Il était d'ailleurs au cœur des enregistrements sonores révélés par Mediapart le 31 janvier.
Selon nos informations, le parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête pour « corruption » sur le contrat de sécurité signé avec l’oligarque russe Iskander Makhmudov et négocié de bout en bout par Alexandre Benalla du temps où il travaillait à la présidence de la République. Les investigations ont été confiées à un service enquêteur de police de la préfecture de police de Paris.
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Alexandre Benalla et, au second plan, Vincent Crase, le 1er mai 2018, à Paris. © Reuters
Comme Mediapart l’avait révélé au mois de décembre, l’oligarque russe Iskander Makhmudov a signé un contrat de sécurité avec Mars, la société de Vincent Crase, à une date où ce dernier était encore chargé de la sécurité du parti LREM, tandis qu'Alexandre Benalla travaillait encore à l’Élysée. Ce contrat, renouvelable à chaque trimestre, prévoyait la protection des biens immobiliers en France de l’homme d’affaires, et de sa famille à Monaco.
Proche de Vladimir Poutine et à la tête d’un empire industriel, Iskander Makhmudov est aussi soupçonné par plusieurs magistrats européens d’accointances avec l’un des pires groupes criminels moscovites. Alexandre Benalla n’ignore pas le profil sulfureux de l’oligarque, il est d’ailleurs au courant que la justice française s’intéresse à lui. Un conseiller de l’Élysée utilisant son statut pour faire affaire avec un milliardaire proche du pouvoir poutinien : la pratique interroge pour le moins. D’autant qu’à l’époque, Benalla est habilité « secret défense » et dans les secrets du président de la République.
Contacté, le PNF n’a pas souhaité commenter.
L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron l’a dit et redit, y compris sous serment devant la commission d’enquête sénatoriale, le 21 janvier : « jamais » il n’a « contribué » à la « négociation » ou à la « conclusion » de ce contrat russe.
Nos éléments démontrent au contraire qu’Alexandre Benalla est personnellement impliqué dans ce contrat, y compris dans ses montages financiers.
Alors qu’il nous avait affirmé, en décembre, qu’il n’y avait « pas de lien entre Makhmudov et [lui] », l’ex-collaborateur du chef de l’État a rencontré à plusieurs reprises le représentant de l’oligarque en France, l’homme d’affaires Jean-Louis Haguenauer. Ce dernier nous a déclaré que Vincent Crase avait été désigné par Alexandre Benalla pour mettre en œuvre le contrat. Haguenauer et Benalla ont continué à se voir. En atteste un cliché (voir ci-dessous) pris fin août 2018, dans le château de l’homme d’affaires Vincent Miclet, dans le Périgord.
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Jean-Louis Haguenauer (avec le pull sur les épaules) et Alexandre Benalla (en face), fin août, dans le château de l'homme d'affaires Vincent Miclet, dans le Périgord. © Document Mediapart
Les discussions autour du contrat ont en réalité commencé bien plus tôt, dès l’hiver 2017. Elles se sont accélérées en juin, en présence d’Alexandre Benalla, alors qu’il était toujours en fonctions à l’Élysée. Les pourparlers avec les hommes de Velours – la société de sécurité à qui Mars a sous-traité ce contrat, et par ailleurs l'ancien employeur de Benalla – se sont tenus à deux pas de l’Élysée, au Café Damas, l’antre de Benalla, dans le quartier le plus surveillé de Paris.
Le 28 juin, un premier virement de 294 000 euros arrive sur le compte de Mars. Un peu plus de la moitié, 172 200 euros, sont versés sur deux comptes du prestataire Velours, qui rémunère sept personnes, issues des milieux militaires, pour ce contrat.
Mais l’affaire des violences du 1er Mai change la donne. Le 26 juillet, lorsque Alexandre Benalla et Vincent Crase se revoient, c’est la panique. La veille, la Société générale, qui abrite le compte de Mars, a réclamé à Crase le contrat justifiant l’arrivée de 300 000 euros depuis un compte monégasque.
Six jours plus tôt, leur sous-traitant Velours a dénoncé le contrat, moins de 48 heures après l’article du Monde sur les violences du 1er Mai. La société de sécurité n’était pas au courant qu’une telle affaire pesait sur Benalla et Crase. Pour elle, le risque pour sa réputation est énorme. Velours demande désormais de changer le montage rapidement.
Benalla est furieux contre ses amis : « Velours [...], ils vont se faire enculer hein, moi je m’en bats les couilles », dit-il le 26 juillet à son ami Vincent Crase, selon les enregistrements révélés par Mediapart. « Moi les rats qui quittent le navire, j’aime pas trop », renchérit Crase.
La première tranche du contrat trimestriel avec Velours prend fin au mois septembre. « Faut surtout pas que le client soit impacté, […] et [faut] qu’on continue le truc. Après, la prestation, on la fait avec quelqu’un d’autre… », anticipe Crase.
Après le coup de projecteur causé par l’affaire du 1er Mai, Benalla s’inquiète des répercussions sur Mars et de l’intérêt que la justice pourrait porter à la société. Il veut changer le circuit.
« Là il faut couper la branche », préconise l’ancien conseiller de Macron. « Faut changer de portage, faut faire ce qu’on avait prévu de faire et transférer… […] Faut que tu disparaisses de la boîte, dit-il à Vincent Crase. […] Donc faut qu’on trouve un mec… […] Enfin j’ai une idée en tête, mais faut qu’on mette la boîte au nom d’un autre mec… Parce que sinon […] ils vont faire des saisies conservatoires et ils vont mettre un stop à la boîte […] », ajoute-t-il.
Voici l’échange :
L’ex-responsable adjoint « sûreté et sécurité » de LREM est inquiet. « Là, il y a le feu […] faut essayer de s’en sortir », dit-il à son compère. Il redoute des fuites dans les médias. Surtout, il s’interroge sur son propre avenir financier, après son licenciement à venir du parti. Benalla tente de le rassurer, il touchera le chômage « pendant un an et demi », et « avant qu’on fasse ça, on aura sorti l’argent de la boîte et on va se démerder, on va aller au Maroc et au Sénégal et on va s’éclater », dit-il, hilare, ajoutant : « Nan mais… on va y arriver. »
Voici l’échange :
Les deux amis veulent agir vite, avant le lendemain soir. Vincent Crase a rendez-vous le jour même à la Société générale, et Alexandre Benalla lui a conseillé de ne pas remettre le contrat à la banque.
Les nouveaux statuts de la société Mars, avec un gérant tout neuf, sont quasiment finalisés. Ils choisissent finalement une autre option. « Faut qu’on change de boîte », privilégie Benalla. Une discrète société, « France Close Protection », voit le jour le 16 octobre. Elle est dirigée par Yoann Petit, un ancien militaire qui travaillait sur le contrat pour Velours, et est logée dans le même centre de domiciliation que Mars.
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Petit est en outre un proche de Benalla : il était le seul à l’avoir accompagné dans les couloirs du Sénat avant sa première audition devant la commission d’enquête, en septembre. La nouvelle entreprise n’abritera pas son compte à la Société générale : l’argent transite désormais par l’intermédiaire d’une banque en ligne. En novembre, Alexandre Benalla est inscrit en tant que salarié. Il touche 12 474 euros, alors qu’il percevait des indemnités de retour à l’emploi entre 3 097 et 3 871 euros depuis son départ de l’Élysée.
L’ancien conseiller d’Emmanuel Macron avait pourtant prévenu son ami Crase : « Toi t’apparais dans un truc, t’es proche du pouvoir, t’as une boîte qui te fait un virement de ce mec-là [Iskander Makhmudov — ndlr], et ils vont nous faire un truc, ça peut être dix fois pire que ce qui se passe. »
Sollicités à plusieurs reprises depuis le début de notre enquête, Vincent Crase, Iskander Makhmudov et les dirigeants de Velours n’ont pas donné suite. « Je n’ai jamais pris part à la moindre négociation, ni de près ni de loin, avec M. Makhmudov ou ses représentants concernant le contrat avec la société Mars et M. Vincent Crase », avait affirmé à Mediapart Alexandre Benalla au mois de décembre, démentant tout « lien » avec l'oligarque.
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#France #Togo #Israel #Corse #Liban #USA #Gabon #Maroc Au service secret de Bernard Arnault: Squarcini de nouveau mis en examen. #LVMH #DCRI #Kyrnos Conseils #DGSI #Bongo #Congo
#France #Togo #Israel #Corse #Liban #USA #Gabon #Maroc Au service secret de Bernard Arnault: Squarcini de nouveau mis en examen. #LVMH #DCRI #Kyrnos Conseils #DGSI #Bongo #Congo
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Au service secret de Bernard Arnault: Squarcini de nouveau mis en examen 4 DÉCEMBRE 2018 PAR FABRICE ARFI ET ANTTON ROUGET
L’ex-directeur des services secrets intérieurs, Bernard Squarcini, vient d’être mis en examen pour « abus de confiance ». Il est accusé d’avoir mobilisé les moyens de l’État fin 2008, en dehors de tout cadre judiciaire, dans une affaire privée au profit du milliardaire…
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defnedoppelgangers · 7 years
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Bernard Rouget, Esquisse d'un Portrait de la Marocaine
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razki030775 · 4 years
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RT @AnttonRouget: Ces dernières années, il a représenté le Gabon, la République du Congo, le roi du Maroc, Bernard Tapie, Georges Tron, Cahuzac, Balkany ou Djouhri. Dans le même temps, il attaquait la @HATVP, les magistrats libres et la presse indépendante. https://t.co/zfFYXnqxYz @Mediapart
Ces dernières années, il a représenté le Gabon, la République du Congo, le roi du Maroc, Bernard Tapie, Georges Tron, Cahuzac, Balkany ou Djouhri. Dans le même temps, il attaquait la @HATVP, les magistrats libres et la presse indépendante.https://t.co/zfFYXnqxYz @Mediapart
— Antton Rouget (@AnttonRouget) July 6, 2020
via Twitter https://twitter.com/razki030775 July 07, 2020 at 05:48AM
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aigrefinmedia · 5 years
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La France hait d’instinct tout ce qui l’empêche de se livrer aux nègres. Elle les désire, elle les veut. Grand bien lui fasse ! qu’elle se donne ! par le Juif et le métis toute son histoire n’est au fond qu’une course vers Haïti. Quel ignoble chemin parcouru des Celtes à Zazou ! de Vercingétorix à Gunga Diouf. Tout y est ! Tout est là ! Le reste n’est que farce et discours. La France brûle de finir nègre, je la trouve fort à point, pourrie, croulante de métis. L’on me fait bien rigoler lorsque l’on m’annonce 5 ou 800 000 juifs en France ! La bonne plaisanterie ! Rien que Saint Louis, le bien nommé, en fit baptiser 800 000 d’un seul coup dans la Narbonnaise ! Pensez s’ils ont fait des petits ! Encore 50 ans, plus un seul Français qui ne soit métis de quelque chose en «ide», araboïde, arménoïde, bicoïde, polonoïde… Et «français» bien entendu cent mille fois plus que vous et moi. […] Si la guerre civile avait duré ce serait d’ailleurs déjà fait. Nous aurions deux millions de morts, aryens, remplacés immédiatement (dixit Mandel) par deux millions d’asiates et nègres, le grand programme juif. […] Tous les métis, les allogènes, les Maurras etc. sont animés d’une haine sourde, animale, irréductible pour tous les Celtes et les Germains. […] La France actuelle si métissée ne peut être qu’anti-aryenne, sa population ressemble de plus en plus à celle des États-Unis d’Amérique. Même vœux, même politique profonde. Ahuris de partout rassemblés sous commandement juif, plus quelques débris d’indigènes nordiques et celtes à la traîne, fondants d’ailleurs, en voie de disparition (là-bas des peaux-rouges). Voyez nos équipes nationales sportives, bariolages grotesques, hâtifs racolages de n’importe qui, pêchés n’importe où, d’Afrique en Finlande ! Le coup de grâce, sans conteste, nous fut porté par la guerre 14-18 : deux millions de morts, plus cinq millions de blessés et d’abrutis par les combats et l’alcool, soit toute la population masculine vaillante, (en majorité aryenne bien entendu) lessivée, anéantie. Et parmi ceux-ci certainement tous nos cadres réels, tous nos chefs aryens. La question des chefs ! La masse ne compte pas. Elle est plastique, quelconque, elle fait viande, poids de viande, c’est tout. La guerre, la vie le prouvent. La masse, la troupe ne vaut que par ses cadres, ses chefs. La troupe la mieux encadrée gagne la guerre. C’est le secret, c’est le seul. Nos chefs, nos cadres sont morts pendant la guerre super criminelle 14-18. Ils ont été immédiatement remplacés au pied levé par l’afflux des arménoïdes, araboïdes, italoïdes, polonoïdes etc. tous énormément avides, bercés depuis toujours au rêve, dans leurs bleds infects, de venir jouer ici les chefs, de nous asservir, nous conquérir, (sans aucun risque). Une magnifique affaire ! Nos héros 14-18, leur cédèrent sans barguigner leurs places toutes chaudes. Elles furent comblées immédiatement. 4 millions de polichinelles anti-français de corps et d’âmes, français de jactance seulement, on a bien vu ce que valaient les cadres Boncourt, les naturalisés Mandel pendant la guerre 39-40 ! Les femmes se marient avec ce qu’elles trouvent ! Certes ! Nouvelle floraison de métis ! Quelle comédie ! Quel lupanar ! Ainsi soit-il ! «Ils viennent jusque dans nos bras ! Égorger etc.» Ce ne sont pas du tout les «féroces soldats» qui ravagent et détruisent la France mais bien les renforts négroïdes de notre propre armée. Pour être juste, ils n’égorgent rien du tout, ils saillent. Et c’est l’imprévu de la «Marseillaise» ! Rouget n’avait rien compris, la conquête, la vraie de vraie, nous vient d’Orient et d’Afrique, la conquête intime celle dont on ne parle jamais, celle des lits. Un empire de 100 millions d’habitants dont 70 millions de cafés au lait, sous commandement juif est un empire en train de devenir haïtien, tout naturellement. Sommes-nous complètement abrutis ? C’est un fait, par l’alcool et le métissage, et puis pour bien d’autres raisons… (Voir les Beaux Draps, interdits…) Anesthésiés, insensibles au péril racial ? Nous le sommes, c’est l’évidence. 50 000 étoiles jaunes n’y changeront rien. La France entière pour un peu, plus dreyfusarde que jamais, par sympathie si chrétienne, arborerait avec fierté le signe judaïque. Légion d’honneur nouvelle, zazou, beaucoup plus justifiée que l’autre. Et tout pour Blum et pour de Gaulle ! Mûrs pour être colonisés ? Nous le sommes ! Par n’importe qui ! Parler de racisme aux français, c’est parler de sang pur aux bicots, mêmes réactions. Vous ne faites plaisir à personne. Vichy s’occupe paraît-il du racisme, à sa façon, comme il s’occupe de mes livres, il a doté M. Carrel, fakir Lyonno-New-Yorkais, de 50 millions de crédits (Bouthillier-Reynaud) pour s’occuper de la chose. Allez un petit peu demander à ce Claude Bernard ce qu’il pense du problème juif !… Vous serez servis. À peu près ce qu’en pensent, j’imagine, Mr Spinasse et le général Mac Arthur ! «Pensez racontent ses assistants que si Mr Bergson était encore là, les Allemands lui feraient porter l’étoile jaune !» Autant par les crosses ! Alors beau chose, dites-nous vous-même, un petit peu, ce que vous préconisez ? Ah ! que c’est plus délicat… malcommode… ardu… cruel… Que Dieu me garde du pouvoir ! des lourdes confiances populaires ! Je les mettrais toutes en bouillie ! Je découperais d’abord la France en deux morceaux. Pour la commodité des choses, la tranquillité des parties. Le slogan «Une, Indivisible» m’a toujours semblé un truc de «maçons». Au point où nous sommes arrivés dans la décadence, nous serons forcément têtards dans l’«Indivisible» nous les gens du Nord, puisque c’est le sud qui commande, c’est-à-dire le juif. Les Romains trop métissés se sont donné deux capitales, j’en ferais tout autant. Marseille et Paris. L’une pour la France méridionale, latine si l’on veut, byzantine, «Suralgérique», tout aux métis, tout aux zazous, où l’on aurait tout le loisir, toute la liberté d’héberger, chérir à fond tous les plus beaux youtrons du monde, de les élire tous députés, commissaires du peuple, archevêques, druides, génies, de se faire endaufer par eux, à l’infini, en attendant de tous passer nègres, l’affaire de trente ou cinquante ans, au train où poulopent les choses, d’atteindre enfin le but suprême, l’idéal des Démocraties. L’autre pour la France «nord de la Loire» la France travailleuse et raciste, sans Blum, sans Bader, si possible, sans Frot non plus, c’est à tenter. Je crois qu’il est peut-être temps que s’opèrent quelques grandes réformes… La France idéal St-Domingue ne m’intéresse vraiment pas. Peut se la farcir qui se présente, je m’en fous très énormément. Je regrette tout simplement d’avoir laissé tant de ma viande (75 pour 100) pour défendre cette saloperie qui ne rêve que de Lecache. Une si grande guerre, tant de misère, pour aller de Rothschild à Worms ! Il faudra vraiment du nouveau pour me faire devenir patriote. Je crois que ce sera pour une autre fois, pour un autre monde peut-être, celui des morts si je comprends bien, la vraie patrie des entêtés.
Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Henri Poulain - 15/06/1942
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gourmetsandco · 6 years
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[author] [author_image timthumb=”on”]http://www.gourmetsandco.com/wp-content/uploads/2011/03/patrick2.jpg[/author_image] [author_info]
Divellec
à Paris (VIIème)
par Patrick Faus
[/author_info] [/author]
[learn_more caption=’ ‘] : cuisine sans intérêt
: cuisine correcte
: cuisine intéressante
: cuisine enthousiasmante
: cuisine exceptionnelle[/learn_more]
Un grand chef à la manœuvre, et vous avez une sinon LA meilleure table de poissons de Paris.
  En ce début d’année 2018, Mathieu Pacaud est dans l’actualité. Rumeurs, vraies fausses news, déclarations, infirmations, l’homme met la capitale en ébullition. Déjà propriétaire de trois restaurants à Paris : Histoires, un gastro deux étoiles pour le moins intimiste ; Hexagone, sa première installation parisienne et sa première étoile seul, après ses années à L’Ambroisie avec son père Bernard Pacaud ; Divellec, le classique des classiques de la mer avec sa clientèle tranquille sinon discrète, qui tomba dans les mains du jeune trublion. Une succursale de l’Ambroisie à Macao, splendide et luxueuse dans une région d’un grand avenir selon lui pour la gastronomie. Puis vint la reprise d’Apicius en ce début d’année 2018, le restaurant emblématique de Jean-Pierre Vigato qui tire sa révérence en laissant le souvenir d’un des plus grands chefs de sa génération. Le voilà donc à la tête de cinq restaurants dans le monde. « Et ce n’est pas fini », affirme le chef.
La salle est vraiment une réussite : intelligemment conçue et scénarisée, couleurs vives et agréables, confort des tables et des fauteuils et une ambiance au bord du chic sans en avoir les défauts. Une ambiance de grande maison y règne sans en avoir la lourdeur, une qualité due au charme de l’accueil et du service, tant le style décontracté ma non troppo et la tenue des serveurs. Une réussite qui vous met en joie de se mettre à table.
D’autant que la carte est riche, belle et appétissante sur les déclinaisons des produits de la mer. Originale, bien sûr, créative et étonnante car c’est bien Mathieu Pacaud qui est aux commandes. Dès l’amuse-bouche, qui mériterait un autre nom car il va au-delà de l’amusement, les choses sont claires.
Un travail d’artiste, d’une légèreté démoniaque et d’une cuisson remarquable pour de « simples » encornets et barbes de Saint-Jacques en tempura. Un cas d’école dans l’aérien…
Le talent du chef explose à nouveau avec des Langoustines en ceviche d’un goût parfait suite à une marinade d’exception, déposées avec grâce dans un cœur de fenouil ouvert comme une main. Cette alliance du crustacé et de la douceur anisée du fenouil est une pure merveille de finesse.
Finalement, le thon n’est pas un poisson facile à manier. N’est-il pas, au fond, un peu fade ? La sous-cuisson, l’apparition du rouge au centre et saisi à l’extérieur n’a pas vraiment amélioré les choses. Le cru non plus, qui reste fade. Comme il est en voie de raréfaction, on ferait mieux de le laisser tranquille à manger des méduses. Le chef l’habille, l’entoure, dans une goûteuse pastilla et le sert avec quelques betteraves cuites au Pedro Ximenez (vin doux à partir du cépage blanc du même nom). Même si surgit une légère sensation de sècheresse dans ce plat un peu rustique, l’ensemble est fort convaincant dans les saveurs.
Parlant de sec, les Filets de rougets coupés mince et rendus croustillants par la cuisson, servis avec de petits artichauts poivrades aux truffes, donnent un plat qui demeure tout au long dans l’anodin.
Au contraire, la juxtaposition de deux filets de sole réunis ensemble donne une épaisseur de poisson étonnante et change la perspective normale de son filet mince et typique. La sole a été glacée au Vin Jaune et décorée de salsifis au jus et de lamelles de truffes. Délicieux. Autre grand classique de la maison, les Saint-Jacques au cresson, un plat en perfection dans les cuissons et l’harmonie des saveurs, sans oublier une finesse incomparable.
On retrouve avec joie un dessert classique du chef, en saison hivernale, la Clémentine détaillée à cru, émulsion de vanille, marrons glacés émiettés et sorbet clémentine. Des saveurs délicates mais franches en une harmonie parfaite.
Belle et goûteuse construction à partir de Noisettes, ornées d’un crémeux à la fleur de sel et au chocolat Madong, et un citron confit. Beau dessert.
La carte des vins est extraordinaire au premier sens du terme avec un choix aussi magnifique que frustrant devant la richesse des sélections dans chaque appellation. Chers bien sûr, très chers parfois, mais les vins au verre, également très bien choisis, permettent des découvertes passionnantes (de 10 € à 40 €), dues au talent et aux connaissances du grand sommelier Frédéric Turpaud qui allie son savoir à une joie de faire connaitre communicative. Avec lui, boire est un plaisir renouvelé.
Belle équipe, compétente, talentueuse, joyeuse, motivée, un grand chef à la manœuvre, et vous avez une sinon la meilleure table de poissons de Paris.
18, rue Fabert 75007 Paris Tél : 01 45 51 91 96 www.divellec-paris.fr M° : Invalides Voiturier
Menu déjeuner : 49 € (3 plats), hors week-end Menu Découverte : 90 € (4 services), sauf samedi et dimanche au déjeuner Menu Dégustation : 210 € (6 services), sauf samedi et dimanche au déjeuner Carte : 90 € environ
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Divellec à Paris (VIIème) Divellec à Paris (VIIème) par Patrick Faus
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Entretien avec Marie-Geneviève Ripeau
Nov 1992
« J’ai su ce que je flairais : qu’on ne peut s’économiser en rien, je dirai même que la vie, inventer, rencontrer ne sont qu’une prodigieuse affaire de prodigalité… C’est cela : être ici et maintenant et être très très dépensier… »
DE VERSAILLES À L’IDHEC J’étais très isolée à Versailles… J’ai entendu parler de l’Idhec par une amie qui voulait être scripte. C’était juste après 68. Mon père voulait que je sois secrétaire de direction : j’ai travaillé trois mois chez un avoué et j’ai pensé que j’allais mourir. J’ai passé le concours comme on saute d’un ballon dirigeable. Je l’ai eu. J’avais un rapport au cinéma qui était très diffus parce qu’à Versailles j’avais vu quelques comédies musicales, ça restait comme un paradis inatteignable. Le fait d’avoir le concours m’a donné de l’énergie. J’ai obtenu une bourse. J’ai pris une chambre à paris. Et je travaillais la nuit pour gagner ma vie. Il y avait encore des cours très généraux à l’Idhec : histoire de l’art, des religions, du syndicalisme… J’ai appris en une année énormément de choses et les deux années suivantes furent comme une sorte de fenêtre sur le monde, car sur une quarantaine d’étudiants, il y avait une vingtaine d’étrangers. Je me suis fait des amis que j’ai toujours gardés.
J’avais choisi la section montage pour la même idée : il faut un métier. Et j’ai eu la chance d’être aidée par un monteur, Jean Bernard Bonis puis j’ai croisé Léonid Azard un Russe extraordinaire qui avait été chef monteur des premiers films de Louis Malle. J’ai commencé comme stagiaire puis j’ai été assistante monteuse et tout l’argent que je gagnais, je le mettais dans les films que je voulais faire. C’est comme ça que j’ai commencé à faire mes premiers documentaires et films de fiction.
DU MONTAGE À LA RÉALISATION DE COURTS-MÉTRAGES Monteuse, j’étais comme un lapin terrifié, car j’avais appris des choses dans le cadre de l’école et je me retrouvais projetée dans le monde du travail. Une ou deux fois, je me suis fait taper sur les doigts parce que je disais que j’aimais Godard, « Allemagne Année Zéro » ou « Ordet ». J’ai pris la résolution de me taire (rires) et de tout apprendre pour avoir plus d’autonomie. Je suis devenue chef-monteuse trois ans après avoir fini l’Idhec, un film de Patrick Grandperret et le premier long métrage de PW Glenn : « Le Cheval de fer », un documentaire fiction sur la coupe Kawasaki de moto en Europe. C’était un moment de mutation vers le film 16 et la désacralisation du 35. La profession avait peur d’être mangée par le 16. Je travaillais partout et je prenais ce qui venait. Pierre Tchernia, mon premier gros projet avec Michel Serrault, m’a marquée parce que je croisais une star .
J’ai monté le son du film de Welles « The other side of the wind » (1977) film qu’il n’a jamais terminé. Ça se passait dans une immense salle de montage. Il avait filmé dans les deux formats, 16 et 35, c’était formidable : il y avait plusieurs tables de montage dans la même salle, trois équipes de montage au complet et il tournait comme un lion en cage : « cut this » à la première table, « cut that » à la seconde, toute la journée… Il était toujours présent, c’est inoubliable, ce fut comme ça pendant quatre ou cinq semaines. Là, j’ai appris qu’il ne faut avoir peur de rien. Qu’il faut être têtu, pugnace. J’ai  vu travailler encore et encore quelqu’un de jamais content. Un cinéaste parmi les plus grands. J’ai su ce que je flairais : qu’on ne peut s’économiser en rien, je dirai même que la vie, inventer, rencontrer ne sont qu’une prodigieuse affaire de prodigalité… C’est cela : être ici et maintenant et être très très dépensier… (rires).
Entre 71 et 80, je faisais parallèlement au montage, un film tous les ans, soit un documentaire (karaté, moto, Indiens d’Amérique du Nord), soit un court-métrage de fiction. Il y avait une grâce. J’étais soutenue, mes amis me trouvaient les équipes, le matériel, la pellicule. J’ai rencontré JF Stévenin qui m’a dit qu’il voulait être acteur, je lui ai parlé de mon scénario sur un viol conjugal : « Nuit, une guerre. » Lui voulait tourner avec Virginie Thévenet que j’ai rencontrée et qui a accepté. C’est avec cette candeur incroyable que j’ai fait mon premier film : j’ai mis deux personnes dans un lit et le mari viole la femme. Quand les films étaient bien, je gagnais des prix et je réinjectais l’argent dans le film suivant : « Nuit, une guerre » 12 mn, un prix, « Entrevu par l’indiscrétion d’un judas » 20 mn, un prix important, « Adieu voyages lents » 60 mn,  un gros prix aussi et chaque fois les mêmes comédiens et le tout forme une trilogie d’une heure et demie.
LE LONG MÉTRAGE ET L’ÉCRITURE J’ai eu l’avance sur recettes pour un projet de long métrage en 1981 « Les Hauts murs sans sommeil ». C’est une histoire assez douloureuse. C’était un film qui se passait dans une prison de femmes. J’ai eu l’argent mais j’ai perdu beaucoup de temps par ignorance à trouver un producteur. C’était un film qui faisait peur, un film lourd, pas une comédie légère ! Deux mois avant la fin du délai pour l’avance, j’ai rencontré Paul Vecchiali qui aimait le projet. On a démarché ensemble. Françoise Lebrun était d’accord pour jouer le rôle principal. C’était au moment des élections… J’ai perdu l’avance. Beaucoup de désillusions et de temps perdu. Après cette expérience, j’ai commencé à me dire que si je voulais continuer à fonctionner, il me fallait aussi l’outil de production. Alors j’ai ouvert une société : Abigail Production et je l’a toujours. Mais tout n’était pas négatif. « Les hauts murs » avait été beaucoup lu et c’est ainsi que je suis devenue scénariste. J’ai cessé de faire du montage et on m’a demandé d’écrire. J’ai fait le scénario de « Rouget, le braconnier » en 1988. J’ai rencontré Véra Belmont avec qui j’ai travaillé sur « Milena », j’ai fait plusieurs adaptations pour la télévision. Je continuais aussi à tourner : un documentaire pour France 2 sur le musée des cloitres de New York et un long métrage que j’ai produit : « En l’absence du peintre. » Je me suis tournée vers l’écriture de romans : « Boulevard du bonheur » (Hermé 1987) et « Cette année là » (éditions du Rocher 1992). J’écris tout le temps…
L’autre jour, Straub et Huillet présentaient « Antigone » à L’épée de Bois. A la question : « comment trouvez-vous vos sujets ? » Jean Marie Straub a répondu : « ce sont mes sujets qui me trouvent ». C’était pour moi une parole… biblique. J’ai pensé sans nostalgie : si je n’ai pas refait de films, c’est que je ne devais pas en faire.
On peut être le roi de sa famille et de ses amis, mais ce n’est pas ça avoir une profession artistique comme la notre, c’est propulser ce qu’on ressent à l’extérieur. Il faut se secouer, apprendre les langues, aller partout, tout voir, de la mansarde au Georges V, rouler en solex et en Rolls, et ne jamais être épaté…
LA FEMIS J’ai rencontré Jacques Fraenkel qui était à l’Idhec. Il m’a fait confiance, il cherchait des professeurs pour suivre les projets des étudiants de A à Z. C’était la première fois que je tentais une expérience pédagogique. J’avais un désir de « passage » (de passer le relais), je me rendais compte que mon parcours artisanal pouvait aider les jeunes qui avaient un fort sentiment de cinéma d’auteur, afin qu’ils perdent le moins de temps possible…
Après la formation de la Fémis, j’ai rencontré Jack Gajos et Pascal Bonitzer. J’étais heureuse à nouveau car je sentais que je pourrais poursuivre ce que j’avais commencé à l’Idhec. Je suis très engagée dans ce que je fais à l’école, dans le département scénario, le plaisir de l’échange. Je vois un maximum de films Fémis, tous m’intéressent, tous les genres, tous les formats. Ce que j’aime c’est la sincérité, la force d’un propos, même si je suis devant certains récits comme un… ethnologue ! Je regarde et je me dis : tiens on vit l’amour , le rapport à l’autre, au corps, à la maladie, à la pensée ainsi ? Tiens, tiens ! Ce que je refuse c’est la tiédeur, les films tournés du bout des lèvres, en trainant les pieds… Je crois que c’est avec tous les risques que cela comporte, une méthode forte celle du « nous vous apprenons et maintenant travaillez vous-mêmes. » L’ouverture, c’est ce que j’aimerais apporter à l’école. Qu’on soit d’un très grand pays ou d’un pays plus modeste, une patrie ce n’est pas assez… La vie m’est trop étroite. Faire un film, s’exprimer par l’image, c’est un langage commun à tous, plus large que les mots. Il faut avoir quelque chose à dire, une conviction, on en revient toujours là. Je pense à tous ces films que j’aimerais emporter avec moi sans pouvoir tous les citer mais afin de me dire qu’il faut travailler encore, toujours plus, « comme un moine » comme il disait lui-même,  je prendrais les 12 longs métrages, 8 moyens métrages et tous les plans séquences, ébauches, romans essais et poème de Pasolini…
Propos recueillis par Philippe Bernard et Sylvie Ayme, novembre 1992
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tanyushenka · 7 years
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Photography:  Morocco, c. 1950-1959 by  Bernard Rouget (1914-1987)
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