《Voilà pourquoi nous disons retenir par coeur, car ce qui touche le coeur, se grave dans la mémoire 》- Voltaire
« Si j'te disais que j'me souviens,
Par coeur, de ton beau regard lubrique, plein d'envie,
S'poser sur moi, la première fois, tout autant que que la dernière,
Me croirais-tu ?
Charismatique, transperçant de profondeur.
Transpirant de vérité, enfin quelqu’un d’authentique,
J'ai abaissé les barières, dès le début, j’étais foutue..
Fatalité dramatique.
Je me souviens aussi par coeur, de ton sourire enjoleur,
Tes expressions excessives.. contrastaient ton calme
d'or.
Un magnifique oxymore. Réchauffant par la
froideur.
Intuitive... la connexion cognitive, reliais déjà déjà nos
corps, avant d’abattre nos peurs.
J'aimais ta voix par dessus tout, tantôt dure autant que
douce. Le meilleur de mes amants.
J'me souviens avec excès, de l’odeur de ton parfum, qui
s'est ancrée doucement, dans mon âme et dans mes
draps, je voulais qu'elle reste là..
Imprégnée à tes vêtements.
Pour que tu parte pas vraiment.
Je me souviens et je perçois, toujours par coeur, toute la
chaleur de ton souffle dans mon coup, et ta main frôlant
ma joue.
Un dimanche après-midi, réuni par le hasard, ou l’destin,
dirons les fous.
Sur cette plage de mon Sud, dans ce décors idyllique.
C’est le genre d’image qui marque, et qui fait écrire des
livres.
J’me souviens par dessus tout, de la douceur de tes
mots, se glissants à mon oreille.
Quelques chose de mélodique, aussi sucré que le
miel :
« Il n'y a que moi dans ta tête, bébé, il n'y a que moi dans ton coeur ? »
C’était follement poétique, depuis rien n’est plus pareil.
Voilà ce que tu m'avais dit, j’ai tout mes sens en éveil.
Ces paroles raisonnent encore, c'est comme si c'etait la
veille.. J’ressens l'echo dans mon corps, et le tiens qui se
raidit.
Mémoire dites sensorielle, j’pourrais jamais l'oublier.
Ça tu me l’avais prédit.
Je me souviens incessement, tant par coeur que tout le
temps, de moi, tremblotante de désir, toute émue.
J'sens les frissons m'assaillir, et ta langue sur mes seins
nues..
Éprouvant ces emotions, je me suis alors promise, de
sublimer nos ébats.
D’en faire les plus beaux romans, des recueils de
poésies. Ainsi figer à l’écrit, j’pourrais les vivre cent
fois, en boucle et à l’infini !
J'me souviens par coeur aussi, de tes mains avec ardeur,
qui s'baladaient sur ma peau.
Stimulant l'excitation, de tes doigts tout doucement, tu
augmentait la pression, on simule pas la passion.
De la tête j'ai acquiéssé, au travers d'un gémissement,
inaudible quasiment.
Pourtant ma respiration, vacillante hurlais que oui.
Tu l'savais déjà sûrement, il n'y avais que toi seulement.
Question juste réthorique.
C'est là qu'on s'est enlassé, embrassé.. Enivrantes
sensations.
Poussant jusqu'au paroxysme, le jeu de la seduction.
C'etait dejà orgasmique, j'aurais jouis sous la tension.
Putain comme je me souviens, du moindre petit instant.
Et partout ou je regarde, je te vois me revenir.
Tout autour de moi me blesse, me ramenant à toi sans
cesse.
Tu sais que j'sais pas mentir, alors je te le confesse..
J'ai bien su tout retenir, de nous, de chacunes des
étapes. Du meilleur et puis du pire.
J'me souviens de tout mon coeur, de nos âmes qui
s'attirent, qui s'animent, et l'air qui se rarefie..
À quel point j'était humide, frôlant presque l’asphyxie,
sous la force de l’attraction.
Il aurais suffit d'un rien, pour que ce moment dérape,
qu'on céde à la tentation, tant l'action etait torride..
On s'est tellement désirer, sans pouvoir se consommer,
on consumait, c'etait splendide..
Appuyé sur ce rocher, face à l’Océan Indien, j’aurais
arrêté le temps, fait se taire le bruit des vagues.
Pour ne pas qu'il nous rattrape.
Malgré tout l'instant m’échappe.
C’est tellement dingue, si tu savais,
À quel point je me souviens, de tout, mon coeur.
Même de ce dernier baiser, sous des torrents d'pluie
tombé.
《Est-qu'on s'embrasse ?》
C'etait une question merdique !
Y'avais rien de plus logique, c'est mon passage favoris.
Tout d'un coup c'etait comme si, y'avais plus personne
autour.
Mais la plage était bondée, on aurait dit un vieux film,
dégueulasse qui pue l’amour !
C'est à cet instant précis, que j'ai céssé les détours, et
puis que j’ai accepté.
Oui j'allais m'laisser t'aimer, en profondeur, sans me
brider, sans avoir peur, de me briser. Je te l’confie par
ces lignes, car ma bouche n’oserait le dire..
j’te le jure j'me souviendrais, pour toujours et à jamais,
de mon coeur tout entier, du goût de mon antillais » 🫶🏽
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