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#globe céleste
philoursmars · 1 year
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Nouveau retour à mon projet de présenter la plupart de mes 55500 photos (et des brouettes).  Plus trop loin du présent….  
2016. Marseille à Noël, Au MuCEM, l’expo “Après Babel, Traduire”
- les 2 premières : Willem Blaeu - Globe céleste - Amsterdam, 1640
- coran traduit - France, 1675
- Tintin
- affiches communistes chinoises
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gacougnol · 10 months
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Exposition universelle de 1900. La Tour Eiffel, le pavillon Service des Eaux - Worthington et le Globe Céleste. Paris (VIIème arr), 1900. © Neurdein frères / Roger-Viollet
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barbariankingdom · 2 years
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The “Globe Céleste” was an icon of the Exposition Universelle of 1900 in Paris, similar to the Eiffel Tower. Exposition ran from April 15 until November 12, 1900.
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already-14 · 2 years
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Hans BELLMER 1902 - 1975 Trois muses (recto) - Femmes au globe céleste (verso) Au recto : Crayon, rehaut de couleur et de gouache blanche sur papier Signé en bas à droite "Bellmer"
Au verso: Femmes au globe céleste Mine de plomb Signé en bas à droite "Bellmer" h: 29,50 w: 22 cm
Provenance : Collection particulière, France
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artcurial.com - Sold 13,000 € - 2018
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corydon8 · 6 months
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CYRIL TOURNEUR
POÈTE TRAGIQUE.
Cyril Tourneur naquit de l’union d’un dieu inconnu avec une prostituée. On trouve la preuve de son origine divine dans l’athéisme héroïque sous lequel il succomba. Sa mère lui transmit l’instinct de la révolution et de la luxure, la peur de la mort, le frémissement de la volupté et la haine des rois ; il tint de son père l’amour de se couronner, l’orgueil de régner, et la joie de créer ; tous deux lui donnèrent le goût de la nuit, de la lumière rouge et du sang.
La date de sa naissance est ignorée ; mais il parut dans une journée noire, sous une année pestilentielle. Aucune protection céleste ne veilla sur la fille amoureuse qui fut grosse d’un dieu, car elle eut le corps taché de la peste quelques jours avant d’accoucher, et la porte de sa petite maison fut marquée de la croix rouge. Cyril Tourneur vint au monde au son de la cloche de l’enterreur des morts ; et comme son père avait disparu dans le ciel commun des dieux, une charrette verte traîna sa mère à la fosse commune des hommes. On rapporte que les ténèbres étaient si profondes que l’enterreur dut éclairer l’ouverture de la maison pestiférée avec une torche de résine ; un autre chroniqueur assure que le brouillard sur la Tamise (où trempait le pied de la maison) se raya d’écarlate, et que de la gueule de la cloche d’appel s’échappa la voix des cynocéphales ; enfin, il paraît hors de doute qu’une étoile flambante et furieuse se manifesta au-dessus du triangle du toit, faite de rayons fuligineux, tordus, mal noués, et que l’enfant nouveau-né lui montra le poing par une lucarne, tandis qu’elle secouait sur lui ses boucles informes de feu. Ainsi entra Cyril Tourneur dans la vaste concavité de la nuit cimmérienne.
Il est impossible de découvrir ce qu’il pensa ou ce qu’il fit jusqu’à l’âge de trente ans, quels furent les symptômes de sa divinité latente, comment il se persuada de sa propre royauté. Une note obscure et effrayée contient la liste de ses blasphèmes. Il déclarait que Moïse n’avait été qu’un jongleur et qu’un nommé Heriots était plus habile que lui. Que le premier commencement de la religion n’était que de maintenir les hommes dans la terreur. Que le Christ méritait plutôt la mort que Barrabas, bien que Barrabas fût voleur et assassin. Que s’il entreprenait d’écrire une nouvelle religion, il l’établirait sur une méthode plus excellente et plus admirable, et que le Nouveau-Testament était d’un style répugnant. Qu’il avait autant de droit à battre monnaie que la Reine d’Angleterre, et qu’il connaissait un certain Poole, prisonnier à Newgate, fort expert au mélange des métaux, avec l’aide duquel il prétendait un jour frapper l’or à sa propre image. Une âme pieuse a barré sur le parchemin d’autres affirmations plus terribles.
Mais ces paroles furent recueillies par une personne vulgaire. Les gestes de Cyril Tourneur indiquent un athéisme plus vindicatif. On le représente vêtu d’une longue robe noire, portant sur la tête une glorieuse couronne à douze étoiles, le pied sur le globe céleste, élevant le globe terrestre dans sa main droite. Il parcourait les rues dans les nuits de peste et d’orage. Il était blême comme les cierges consacrés et ses yeux luisaient mollement comme des brûleurs d’encens. Certains affirment qu’il avait sur le flanc droit la marque d’un sceau extraordinaire ; mais il fut impossible de le vérifier après sa mort, puisque nul ne vit sa dépouille.
Il fit sa maîtresse d’une prostituée du Bankside, qui fréquentait les rues du bord de l’eau, et il l’aima uniquement. Elle était très jeune et sa figure était innocente et blonde. Les rougeurs y paraissaient comme des flammes vacillantes. Cyril Tourneur lui donna le nom de Rosamonde, et eut d’elle une fille qu’il aima. Rosamonde mourut tragiquement, ayant été remarquée par un prince. On sait qu’elle but dans une coupe transparente du poison couleur d’émeraude.
Ce fut alors que la vengeance dans l’âme de Cyril se mêla à l’orgueil. Nocturne, il parcourut le Mail, tout le long du cortège royal, secouant dans sa main une torche à crinière enflammée, afin d’éclairer le prince empoisonneur. La haine de toute autorité lui monta vers la bouche et aux mains. Il se fit épieur de grand’route, non pour voler, mais pour assassiner des rois. Les princes qui disparurent en ces temps furent illuminés par la torche de Cyril Tourneur et tués par lui.
Il s’embusquait sur les chemins de la reine, près des puits à graviers et des fours à chaux. Il choisissait sa victime dans la troupe, s’offrait à l’éclairer parmi les fondrières, la menait jusqu’à la gueule du puits, éteignait sa torche et précipitait. Le gravier pleuvait après la chute. Ensuite Cyril, penché sur le bord, faisait tomber deux énormes pierres pour écraser les cris. Et, le reste de la nuit, il veillait le cadavre qui se consumait dans la chaux, près du four rouge sombre.
Quand Cyril Tourneur eut assouvi sa haine des rois, il fut étreint par la haine des dieux. L’aiguillon divin qu’il avait en lui l’excita à créer. Il songea qu’il pourrait fonder une génération dans son propre sang, et se propager comme dieu sur terre. Il regarda sa fille, et la trouva vierge et désirable. Pour accomplir son dessein à la face du ciel, il ne trouva point d’endroit plus significatif qu’un cimetière. Il jura de braver la mort et de créer une nouvelle humanité au milieu de la destruction fixée par les ordres divins. Entouré de vieux os, il voulut engendrer de jeunes os. Cyril Tourneur posséda sa fille sur le couvercle d’un charnier.
La fin de sa vie se perd dans un rayonnement obscur. On ne sait quelle main nous transmit la Tragédie de l’Athée et la Tragédie du Vengeur. Une tradition prétend que l’orgueil de Cyril Tourneur se haussa encore. Il fit élever un trône dans son jardin noir, et il avait coutume d’y siéger, couronné d’or, sous la foudre. Plusieurs le virent et s’enfuirent, terrifiés par les longues aigrettes bleuâtres qui voltigeaient au-dessus de sa tête. Il lisait un manuscrit des poèmes d’Empédocle, que personne n’a vu depuis. Il exprima souvent son admiration pour la mort d’Empédocle. Et l’année où il disparut fut de nouveau pestilentielle. Le peuple de Londres s’était retiré sur les barques amarrées au milieu de la Tamise. Un météore effrayant évolua sous la lune. C’était un globe de feu blanc, animé d’une sinistre rotation. Il se dirigea vers la maison de Cyril Tourneur, qui sembla peinte de reflets métalliques. L’homme vêtu de noir et couronné d’or attendait sur son trône la venue du météore. Il y eut, comme avant les batailles théâtrales, une alarme morne de trompettes. Cyril Tourneur fut enveloppé d’une lueur faite de sang rose volatilisé. Des trompettes, dressées dans la nuit, sonnèrent, comme au théâtre, une fanfare funèbre. Ainsi fut précipité Cyril Tourneur vers un dieu inconnu dans le taciturne tourbillonnement du ciel.
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christophe76460 · 7 months
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BIOGRAPHIE DE PETRUS PLANCIUS
Pierre van der Plancke, alias Petrus Plancius en latin, né à Dranoutre en 1552, près d'Ypres et mort le 15 mai 1622 à Amsterdam, est un prédicateur calviniste, à la fois commerçant et dessinateur, astronome et cartographe flamand émigrés aux Provinces-Unies. Il est reconnu comme spécialiste de géographie, de carte marine et de navigation par l'astronomie.
Le jeune étudiant en théologie Pierre van der Planck étudie la théologie en Allemagne et à Londres. Il fuit avec sa famille la ville de Bruxelles soumises à l'autorité militaire espagnole en 1585, craignant à juste titre les procès de l'inquisition religieuse. Le jeune émigré est admis à 24 ans dans l'Église réformée de Hollande.
Le jeune géographe dessine plusieurs cartes et mappemondes qui font longtemps référence. Bien que la projection de Mercator ait été formalisée aux Pays-Bas en 1569, lorsque le jeune Pierre avait dix-sept ans, celui-ci préfère pourtant continuer l'ancienne tradition de plans détaillés et reproduire les prototypes, portulans et cartes dessinées par les Portugais en raison de leurs meilleurs fondements empiriques. Néanmoins, là où le gain est notable pour les cartes de marine, il emprunte la projection de Mercator.
Son intérêt pour la cartographie marine l'amène à fonder une association de savants néerlandais, réunissant des spécialistes de navigation et d'astronomie. Ce groupe propose notamment après 1590 un passage maritime vers le nord pour naviguer vers la Chine, à condition d'assurer un hivernage au Spitzberg. C'est la voie maritime du Nord que recherche Willem Barentsz dès 1594.
Ce groupe savant conseille le navigateur et explorateur anglais Henri Hudson, tout comme l'amirauté britannique en ces temps de paix avec le monde anglo-saxon. Il ouvre une école pour former des navigateurs. Les recherches essaient de mieux déterminer la longitude.
En astronomie, le groupe de Pierre van der Planck conçoit plusieurs cartes du ciel, décrit plusieurs constellations et publie plusieurs globes célestes. Il forme les navigateurs hollandais, dont Keyser et Houtman, à la cartographie de la position des étoiles. À partir de leurs observations dans l'océan Indien, 12 constellations australes sont créées :
Le Caméléon ;
La Colombe ;
La Dorade ;
La Grue ;
L'Hydre mâle ;
L'Indien ;
L'Oiseau de paradis ;
Le Paon ;
Le Phénix ;
Le Poisson Volant ;
Le Toucan ;
Le Triangle austral.
Ces constellations seront publiées en 1603 par l'astronome allemand Johann Bayer, dans son atlas l'Uranometria. Elles sont toujours en usage de nos jours.
Plancius figure parmi les fondateurs de la compagnie néerlandaise des Indes orientales pour laquelle il a dessiné plus d'une centaine de cartes.
Le prédicateur féru de théologie protestante s'est illustré lors de sa querelle avec le maître théologien Jacobus Arminius (1560 - 1609), fondateur de l'arminianisme et de la Fraternité remonstrante. À partir de 1591, Plancius attaque Arminius, en lui reprochant son interprétation trop libre de la prédestination.
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gepetordi1 · 8 months
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Eiffel Tower and Globe Céleste. Expo Paris, 1900
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yes-bernie-stuff · 1 year
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Un Jardin D’Éden En Angleterre ? 22/04/2023
L’Éternel Dieu planta un jardin en Eden […] et il y mit l’homme qu’il avait formé. Genèse 2.8
Dans le comté vallonné de Cornouailles, en Angleterre, Tim Smit a planté son « Eden Project » sous d’énormes dômes translucides. La Commission Milléniale de Grande Bretagne lui versa 60 millions de dollars. L’Union Européenne à Bruxelles presque autant. « Eden Project » est devenu une énorme attraction touristique.
Le but ? Montrer que l’homme doit vivre en symbiose avec le règne végétal. Smit a-t-il ainsi recréé le paradis terrestre, rêve de l’humanité entière ? Malgré les 4000 plantes en provenance de tous les coins du globe, tout n’y est pas parfait, car l’innocence du premier homme en Éden ne sera jamais retrouvée. Infailliblement, le mal y germera, car il est dans le cœur de tout homme.
Si le paradis terrestre est perdu à tout jamais, la Bible promet pourtant un bienfait formidable d’un autre ordre. Il est réservé à chaque homme, femme, jeune ou enfant qui est dégoûté du mal qui se trouve en lui.
Il s’agit du pardon de ce mal qui nous tenaille. Ce pardon est réservé uniquement à la personne qui veut en finir et qui accepte personnellement Jésus-Christ comme son Sauveur et Maître.
Le paradis céleste peut alors commencer sur terre.
Pierre Wheeler
__________________ Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 2, versets 1 Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée.
2 Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu'il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu'il avait faite.
3 Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se reposa de toute son oeuvre qu'il avait créée en la faisant.
4 Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés.
5 Lorsque l'Éternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore: car l'Éternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol.
6 Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol.
7 L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
8 Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé.
9 L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
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omagazineparis · 1 year
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L'art nouveau - découvrez ce mouvement artistique
Parisien de longue date ou visiteur de passage, vous aurez certainement remarqué les drôles de silhouettes des célèbres bouches de métro vert bouteille. Les « Edicules Guimard », du nom de leur concepteur, sont parmi les œuvres les plus représentatives d’un mouvement que l’on surnommera en France « l’art métro ». Le fer forgé, ici mit à l’honneur, est arqué en de curieuses antennes rappelant la tige d’un muguet et les balustrades sont ornées de motifs floraux. Un thème très caractéristique du mouvement que l’écrivain belge Edmond Picard nomme en 1894 « Art Nouveau ». Peut-être ne nous lasserons nous jamais de parler des années 1900, de leur atmosphère euphorique et de leur extraordinaire épanouissement économique et social. Les expositions universelles présentent au public les monumentales Galerie des machines (1889) et Globe céleste (1900) ainsi que les prouesses techniques des architectes Gustave Eiffel et Charles Girault. On y découvre le premier trottoir roulant, on y met en marche le premier métropolitain et on y admire les pavillons des Arts et Arts décoratifs. Dans les théâtres, les ballets russes et cabarets de boulevards animent les nuits parisiennes, égayées par l’arrivée de l’électricité (1881). Tandis que l’aristocratie perd un peu de sa superbe, la bourgeoisie se relève et s’épanouit, embrassant les nouveaux loisirs parisiens. On s’amuse. Le monde artistique, secoué par la révolution esthétique des modernes, s’émancipe davantage au travers du symbolisme, de l’humour satirique et de la mode féminine. L’orientalisme et le japonisme inspirent les artistes peintres, sculpteurs et architectes : artistes dont les origines sociales sont également plus diverses. Les cafés à la mode, les costumes du dimanche, les week-ends à la mer et les bicyclettes sont autant d’éléments qui rehaussent considérablement le niveau de vie du prolétariat, permettant à des artistes tel que William Morris et Henry de Velde de faire leur place dans un milieu auparavant presque exclusivement réservé à la bourgeoisie. En cette fin de XIXe siècle, il flotte dans l’air comme un doux parfum de modernisme qui ne manque pas d’inspirer quelques talentueux artistes, s’empressant d’investir l’espace publique de leur designs colorés et floraux. Alors c’est quoi, l’Art Nouveau ? L’Art Nouveau prend sa source en Belgique et inspire de nombreuses constructions à Bruxelles et en province (magasins, écoles…).  Parmi elles les anciens magasins Waucquez et Wolfers et les Hôtels Van Eetvelde et Deprez-van-de Velde.C’est un art total, couvrant l’architecture, le design, la peinture, la sculpture, les arts décoratifs, l’art de la céramique et du verre, les bibelots et bijoux, la mode, les posters, et même l’art funéraire. C’est un style de vie en phase avec son époque, refusant un classicisme aristocratique déjà bien entamé. Tantôt lyrique ou frivole, fonctionnel ou érotique, L’Art Nouveau est à la fois enchanteur et étrange. Il exploite des thématiques et des modèles inspirés du Moyen-Age et de la Renaissance ainsi que de fortes inspirations Préraphaélites qui donnent au mouvement des airs un peu chevaleresques sur fond de légendes folkloriques celtes. L’atmosphère onirique, rendue par la densité des plantes et des couleurs, est mise en avant dans beaucoup de travaux, s’inspirant librement de l’imaginaire médiéval. L’Art Nouveau est également caractérisé par l’utilisation presque automatique de la figure féminine ; de sa douceur et de sa sensualité. Une femme pure, distante et à la silhouette longiligne et gracieuse rappelant beaucoup celle des Préraphaélites.Le 10 Juin dernier, on  célébrait « La Journée de l’Art Nouveau » à travers toute l’Europe, date d’anniversaire de disparition de deux génies du mouvement : le Catalan Antoni Antonio Gaudi et le Hongrois Ödön Lechner. En France, c’est bien l’Ecole de Nancy qui s’impose comme foyer créatif de l’Art Nouveau, dont les « Maîtres » qu’ils soient verriers, ébénistes, peintres, décorateurs, sculpteurs, dessinateurs ou architectes, magnifièrent la technique et la réalisation. La Chambre de Commerce, construite en 1908, illustre le savoir-faire des artistes Nancéens et affiche la puissance industrielle et commerciale de la ville. L’utilisation d’arabesques en fer pour la porte centrale, les ornements floraux des lucarnes et les vitraux aux couleurs vives, signés Jacques Gruber, inscrivent le bâtiment comme Monument Historique Français. Une exposition est par ailleurs organisée à l’Ecole de Nancy jusqu’au 3 Septembre 2018, réunissant une importante collection de revues, affiches, mobilier et décorations. Valérie Thomas, conservateur du Musée de l'Ecole de Nancy en charge de la Villa Majorelle, nous fait l’honneur de répondre à quelques questions. Comment résumeriez-vous l‘Art Nouveau ? " L'Art nouveau est un mouvement artistique européen qui a touché plusieurs villes à la fin du XIXe siècle-début du XXe siècle. Il est parfois difficile à définir car ses réalisations, surtout dans le domaine de l'architecture et des arts décoratifs, sont diverses et variées selon les pays. François Loyer, historien de l'architecture, évoque trois notions communes à ce mouvement : l’identité territoriale, le rapport à l’industrie et la volonté de modernité. ’est justement ces deux dernières notions que nous avons voulu interroger à l’occasion de l’exposition L'Ecole de Nancy. Art nouveau et industrie d'art. Les artistes Art nouveau ont voulu innover tant dans les techniques, les formes que les décors. Ils ne voulaient plus se référer au passé mais souhaitaient créer des édifices, des meubles et des objets d'art fonctionnels et utiles, adaptés à la vie quotidienne de leur époque et pouvant si possible, être accessibles à un large public. L'Art nouveau est ainsi très présent dans les immeubles d'habitation mais également dans les lieux liés au commerce : banques, cafés, pharmacies… C'est un mouvement assez utopiste dans ses principes." En quoi l’Ecole de Nancy impacte le mouvement Art Nouveau ? Quelle est la particularité de l'Ecole de Nancy dans l'Art nouveau européen ? " Les artistes de l'Ecole de Nancy se sont surtout intéressés aux arts décoratifs. Cet intérêt est lié à une tradition et un savoir-faire dans ce domaine en Lorraine depuis la fin du XVIIe siècle. Les premiers édifices Art nouveau ont été construits à Nancy vers 1900 alors qu'Emile Gallé et d'autres créateurs étaient déjà connus pour leurs pièces de faïence, de verre et de bois et déjà reconnus comme les tenants de l'art décoratif moderne français. Lors de l'Exposition Universelle de 1900 à Paris, plusieurs musées européens tels le Victoria and Albert Museum, le Musée des Arts Décoratifs d'Hambourg, voire américains, le Musée des Beaux-arts de Philadelphie ont acquis des pièces nancéiennes et en particulier des verreries de Gallé." En quoi le travail d’Emile Gallé est-il représentatif de l’Art Nouveau de l’Ecole de Nancy ? " Emile Gallé est le chef de file de l'Ecole de Nancy, c'est lui qui a impulsé le renouveau des arts décoratifs dans sa ville natale. Botaniste, amoureux de la nature, il a puisé dans ce répertoire, des formes et des décors nouveaux et inédits. Au départ, céramiste et verrier, il a souhaité aussi créer un atelier d'ébénisterie au sein de son usine d'art, rejoignant les créateurs de cette époque qui n'aiment pas se cantonner à une seule technique, à un seul domaine. Gallé est aussi représentatif de l'Art nouveau dans son souhait de rendre accessible sa production, dans sa volonté qu'une clientèle plus modeste puisse acquérir ses oeuvres. S'il crée des pièces exceptionnelles ou sophistiquées, il envisage ensuite de les décliner dans des modèles plus simples, moins riches. Dans l'exposition, le bureau forêt Lorraine ou la coupe Roses de France en témoignent." Quel est votre coup de cœur de l’exposition ? " Nous montrons dans l'exposition, des dessins préparatoires de l'Atelier Gallé afin d'illustrer les processus de création. Ce sont des esquisses à l'aquarelle ou à la gouache reproduisant des fleurs, des plantes qui s'avèrent d'une grande délicatesse. Les végétaux sont reproduits de manière réaliste et en même temps, ils sont mis en valeur par la composition, la mise en forme ou les tonalités. Bien qu'il s'agisse de modèles destinés à l'exécution d'un verre ou d'une faïence, nous pouvons de nos jours, les considérer comme des oeuvres à part entière." - Valérie Thomas Nous vous invitons à consulter le site de l'Ecole de Nancy et à visiter l'exposition, ouverte jusqu'au 3 Septembre 2018 au Musée des Beaux Arts d Nancy.La diversité des collections présentées nous offre un panorama de la richesse du mouvement, de ses possibilités techniques et de l'éclat artistique d'une époque qui n'a pas finit de nous faire rêver... Read the full article
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conformi · 3 years
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Ivan Leonidov, Lenin Institute and Library, Diploma Project, 1927 VS The Globe Céleste and the Tour Eiffel, Exposition Universelle, Paris, France, 1900  
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▪Celestial Globe (Globe céleste). Artist/Maker: Globe designed and assembled by Jean-Antoine Nollet (French, 1700 - 1770) Map engraved by Nicolas Bailleul le jeune (French, active 1740’s) lacquer decoration attributed to the Workshop of Guillaume Martin (French, 1689 - 1749) and Étienne-Simon Martin (French, 1703 - 1770) Culture: French Place of origin: Paris, France Date: 1730 Medium: Printed paper, papier-mâché, poplar, spruce, and alder painted with vernis Martin, bronze.
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philoursmars · 2 years
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Retour à mon projet de présenter la plupart de mes 53880 photos (nouveau compte approximatif !)
2012. Le Louvre-Lens et sa magnifique Galerie du Temps :
- compagne de la déesse Nanaya - Babylone ,200 ap.J-C.
- Horus romain terrassant un crocodile - Soudan 
- olifant- Italie du Sud, 1080 ap. J-C.
- id
- pyxide - Cordoue, 970 ap.J-C.
-  globe céleste - Iran, 1315 ap.J-C
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esotericworld · 2 years
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Jacques Vallée has been seriously studying UFOs longer than anyone I can think of. This article is a great read about the man. He has long advocated that UFOs are far more mysterious than physical creatures visiting our planet in space ships. He postulates that these UFO phenomena are from an entirely different ilk... that they're something truly alien to everything we think we know. “After six globe-trotting decades spent probing “the phenomenon,” the French information scientist is sure of only one thing: The truth is really, really out there.” “..when Vallée was 15 years old, he met the phenomenon on a clear, windless Sunday. He was up in the attic helping his dad with some woodworking while his mom was gardening outside. She screamed—he raced downstairs. He saw a gray disc silently parked above the town’s Gothic cathedral. Vallée’s best friend watched it from higher ground through binoculars. “We were the perfect little nerds!” he told me. “I got him to draw it. It was the same thing.” Vallée’s dad was sure the boys and his wife had seen a military prototype—an explanation his son almost swallowed... Vallée went to the Sorbonne to study math. One day, in a Paris department store, he picked up a book called Mystérieux Objets Célestes, by the philosopher Aimé Michel. In ufology at the time, the vogue was for nonfiction that borrowed from pulp’s plots about civilizations on Venus and Mars; against it, Célestes put forward the field’s first testable hypothesis. According to Michel, if you charted all those 1954 sightings on a map, you’d find that they made straight lines crisscrossing the country. He called the pattern “orthoteny.”
Vallée, thrilled to see a proper theory, sent the author a letter. The teenager questioned whether humans could communicate with these hidden intelligences, which Michel had termed “X.” In his reply, Michel said that he did not have much hope of that. He reminded Vallée that witnesses had seen craft appear out of thin air and shape-shift in split seconds. How could one make sense of visions like that? “Don’t be fooled by the idea of ‘getting to the bottom of things,’” he urged. “That’s only a mirage.” Vallée should instead cultivate his mind as if it were a flower—though he should also remember that “the poppy is a flower” and not get lost in any intoxicating notions.
The advice landed. Vallée began writing a novel called Le Sub-espace, about a team of scientists who flee a world war on Earth, get set up in a lab on the dark side of the moon, and build a machine that allows them to explore alternate realities while dodging “hallucinatory traps.” He published the book under a pseudonym and, under his own name, worked toward a master’s in astrophysics... [it later won a Jules Verne Prize]...”
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nemosisworld · 3 years
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Ah, qui pourrait expliquer la beauté !
Secrète dans son enveloppe céleste de cristal,
comme un pendule ou un ange sous un globe
qui brille et spontanément nous offre
le bonheur ou la tristesse.
Expliquer la beauté ! Nue, tremblante et dessinée
sur la poussière ou le marbre du temps que de longues
heures assoiffées contemplent, liment, polissent attentives,
comme la douce pierre où se posent les lèvres
de la mer qui traverse les tempêtes.
Silvina Ocampo
Ph. Stephan Beutler
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already-14 · 2 years
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Éduard Riou, Condensation et chute des eaux sur le globe primitif, in La terre avant le déluge , 1863
L'auteur de cette estampe est le français Édouard Riou (1833-1900), peintre paysagiste et illustrateur d'un texte scientifique de Guillaume Louis Figuier (1819-1894), La Terre avant le déluge , publié par Hachette à Paris en 1863. Son sont les images du temps profond qui enrichissent le volume et qui, comme nous le verrons bientôt, susciteront l'intérêt au-delà de la sphère scientifique.
Condensation et chute des eaux sur le globe primitif est la première illustration de Riou. Figuier décrit ainsi les premières eaux qui tombent à la surface de la Terre qui progressivement se refroidit et s'évapore du fait de l'élévation de sa température :
« Plus légères que le reste de l'atmosphère, ces vapeurs s'élevaient vers les extrémités supérieures de la zone atmosphérique et s'y refroidissaient et rayonnaient vers les régions glaciaires de l'espace. Ils se condensaient à nouveau, retombaient au sol encore à l'état liquide, pour remonter sous forme de vapeur et précipitaient toujours à l'état de condensation. Mais ces changements dans l'état physique de l'eau ne pouvaient être entretenus que par une quantité considérable de chaleur à la surface du globe, et l'oscillation incessante du chaud et du froid accélérait le refroidissement : la chaleur se perdait ainsi peu à peu jusqu'à s'évanouir dans l'eau. régions de l'espace céleste. […] Des détonations de tonnerre et d'intenses éclairs de lumière ont ainsi accompagné cette extraordinaire lutte des éléments » [2] .
Un passage qui permet d'éclairer le contexte dans lequel Riou se trouve opérer : ses illustrations doivent se conformer à une dramaturgie précise, à une écriture qui répond à la prose scientifique et qui a pour protagoniste la Terre, ou plutôt ce globe incandescent et ce primitif mer décrit ci-dessus.
(via Max Ernst, l'intemporel - Riccardo Venturi)
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pwlanier · 3 years
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Globe terrestre et Globe céleste par Vincenzo Maria Coronelli (1650-1718) au Muséum national d’Histoire naturelle.
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