Tumgik
#lui aussi a une épée magique nan mais
bow-tie-of-darkness · 3 years
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J ai écris un OS couillon qui fait un crossover entre Kaamelott et Star Wars. Cliquez si ça vous tente de voir le général Hux se faire mettre la misère par le roi Arthur et sa clique.
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gerceval · 3 years
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Émois rétrospectifs
@blatterpussbunnyfromhell a demandé une scène choupi entre arthur et guenièvre pendant la série, started making it, had a breakdown, bon appétit ! 1,687 mots
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Arthur s’installa d’un coup de tout son poids, par dessus les couvertures du lit.
- Oh dites eh, vous pourriez faire un petit effort de délicatesse quand même !
- Merde, répondit-il d’un ton péremptoire. Ça vous va ? J’ai passé une journée de merde, je m’installe dans mon pageot comme je l’entends.
Il retira ses bijoux d’un air harassé, conservant comme d’habitude la seule bague qu’il ne quittait jamais, et son lourd médaillon de métal sculpté. Elle lui jeta un vague coup d’œil.
- Pourquoi une journée de merde, encore ?
Malgré un soupir, il lui répondit tout de suite :
- Mais rien, c’est tous ces cons, là. Avec l’autre centurion de mes deux qui m’a coupé la tignasse comme si ses jours en dépendaient, ils ont passé la journée à se foutre de ma gueule. Et notez que c’était pas toujours ouvertement.
Guenièvre le dévisagea avec étonnement. Ils s’étaient seulement vaguement croisés depuis que Caius lui avait coupé les cheveux le matin même, et elle ne s’était pas douté que cela créerait de telles réactions.
- Ben pourquoi, j’aime bien moi, je trouve ça plutôt joli, c’est rafraîchissant.
- Mais on s’en fout, rafraîchissant, c’est pas ça l’important ! L’important c’est que j’aie au moins un tout petit peu l’air d’un chef pour les mecs d’ici. Les cheveux tout courts comme ça, forcément ils ont envie de se marrer les gars.
- Qu’est-ce que ça peut bien leur faire aux mecs d’ici, de quoi vous avez l’air, puisque vous êtes l’élu des dieux ? Vous nous bassinez bien assez avec votre épée magique…
Arthur haussa les épaules d’un air boudeur. Impossible de nier qu’elle avait aussi ressenti un léger choc, de le voir avec les cheveux si courts après toutes ces années. Il avait soudain l’air tellement plus jeune… Et elle ne mentait pas en disant que cela lui plaisait. Elle avait toujours été un peu fascinée par Rome, sans vraiment savoir mettre le doigt sur les raisons de cet attrait, et cela lui rappelait les voyages qu’elle avait faits là-bas, au milieu de ce peuple si lointain qui était pourtant venu jusque sous ses fenêtres pour essayer de subjuguer son pays. Voir son mari comme ça lui plaisait, tout simplement. Mais il n’avait pas l’air de se dérider.
- Vous inquiétez pas, va, ça va pas mettre longtemps à repousser. Rappelez-vous, quand vous êtes arrivé.
- Quand je suis arrivé ?
- Ben oui, elles avaient pas mis longtemps à pointer le bout de leur nez, vos petites bouclettes. Quoi, un bon mois, à peine ?
- Quand je suis arrivé en Bretagne, vous voulez dire ? Ya dix piges ?
Elle voyait où il voulait en venir.
- Ben oui quoi, c’était ya longtemps, mais c’était le début de ma vie de femme mariée, c’est normal que je m’en souvienne bien, non ?
- Euh, ouais, p’tetre, je me rends pas compte.
- En tout cas j’aimais bien quand vous aviez la nuque ratiboisée, comme ça, ça vous donnait un côté petit garçon.
- Nan mais qu’est-ce qu’il faut pas entendre, je vous jure, soupira Arthur en s’installant plus confortablement sur son oreiller.
En le regardant bouger, elle ne put s’empêcher de remarquer quelque chose.
- En revanche… pardonnez-moi mais, votre ami Caius n’a pas vraiment l’habitude de faire ça, si ? Couper des cheveux ?
- Comment vous voulez dire ?
- Ben, sauf son respect, il vous a un peu raté sur l’arrière… Alors je sais pas si ça joue sur l’aspect royal…
Arthur se redressa d’un bond.
- Qu’est-ce que vous voulez dire par « un peu raté » ?
Silencieusement, elle tendit la main vers l’arrière de son crâne, là où se formait le creux qui marquait le début de la nuque. Quelques mèches avaient été oubliées, laissées plus longues que les autres, et formaient de petits épis au milieu de sa chevelure sombre. Elle les attrapa délicatement, une par une, du bout des doigts, pour lui faire sentir leur emplacement.
- Oh le con… Ouais du coup ça a dû jouer un peu sur les ricanements de couloirs. Enfin bon à la limite si c’est que là ça va à peu près.
- Non non, y a là, aussi.
Elle passa ses doigts derrière son oreille gauche, où une autre grosse boucle noire avait été oubliée. Instinctivement, Arthur leva le bras pour toucher aussi ses cheveux et évaluer l’ampleur des dégâts – mais lorsque leurs doigts se rencontrèrent, ils retirèrent tous les deux immédiatement la main.
- Nan mais derrière l’oreille ça fait super con ! C’est pas possible, faut vraiment que j’arrête de lui demander des trucs à lui.
- C’est quand même votre copain.
- Pff, mon copain… Déjà qu’il me fait une coupe comme si je sortais tout droit du Latium, en plus il se foire, il me laisse me balader toute une journée avec une tête de gland. Nan mais regardez-moi ça, c’est pas possible !
- Vous voulez que je vous égalise ?
Il la regarda, interloqué.
- De quoi ?
- Ben que je vous égalise, que j’enlève les bouts qu’il a oubliés.
- Vous sauriez faire ça ?
- Ça peut pas être bien compliqué, c’est juste trois mèches qui dépassent. Oh oui c’est une bonne idée ! Ne bougez surtout pas je reviens !
En un bond, elle quitta le lit et s’élança à la recherche d’Angharad. Il ne lui fallut que quelques minutes pour revenir avec une petite paire de ciseaux.
- Bon je pense pouvoir m’en sortir mais il faut vraiment que vous bougiez pas hein. Si vous voulez râler vous râlez, mais im-mo-bile. Allez levez-vous, venez.
De mauvaise grâce, Arthur ressortit du lit et posa ses pieds nus sur la pierre froide avec une grimace.
- Est-ce que c’est bien le moment de faire ça, je vous le demande.
- Ce sera fait, comme ça vous aurez plus à vous en préoccuper demain. Allez, tournez-vous.
Il se plaça dos à elle, non sans ajouter :
- Je vous préviens vous faites gaffe hein ! Je peux pas me permettre d’arriver en séance de doléances demain matin avec les cheveux dans tous les sens.
Et puis, le silence s’installa. Ne resta que le bruit de leurs respirations respectives, pendant qu’elle réfléchissait à la meilleure façon d’aborder la mission qu’elle s’était proposée. Elle voulut commencer par le plus facile, et couper l’épaisse boucle que Caius avait laissée derrière l’oreille d’Arthur, car elle était la plus visible et la plus dégagée. Mais parce qu’elle était la plus évidente ne voulait pas dire que l’angle à adopter pour la couper était aisé : Guenièvre tourna son poignet dans plusieurs directions avant de décider de la meilleure manière de positionner les ciseaux. Pour finir, elle se dit qu’il valait mieux jouer la sécurité et plaça la paume de sa main gauche par dessus l’oreille d’Arthur afin de ne pas risquer de la couper. Elle s’attendait à être rabrouée, mais rien ne vint. Arthur respirait lentement, la bouche légèrement entrouverte. D’un petit coup de ciseaux précautionneux, elle coupa la moitié de la mèche, qui tomba au sol en un petit anneau noir. Pour se débarrasser de la seconde moitié avec précision, elle dut faire glisser le dos d’une des lames contre la peau fine entre la fin du cuir chevelu et le début de l’oreille. Le contact du métal froid – c’était probablement cela – souleva un petit frisson visible sur la nuque d’Arthur, qui ne dit pourtant toujours pas un mot.
- Et voilà, dit-elle en passant ses doigts d’abord à rebours des cheveux d’Arthur, puis dans le sens inverse pour les aplatir contre son crâne.
Pour le reste, elle devait se placer exactement derrière lui, ce qui signifiait ne plus voir son visage du tout. Comme il ne parlait toujours pas, perdre ce seul indice la déstabilisa. Mais le silence avait quelque chose de captivant qui ne lui déplaisait pas, comme un pétillement dans l’air qui la faisait se sentir courageuse. Concentrée, elle sentait malgré tout que chacune de ses expirations caressait doucement la peau d’Arthur. Elle promena les ciseaux un peu au hasard à l’endroit qui posait problème, et coupa, millimètre par millimètre, jusqu’à avoir l’impression que plus rien ne dépassait. Cela lui prit longtemps, mais elle ne se sentait plus anxieuse. Elle passa sa main sur l’arrière de son crâne, de bas en haut puis de haut en bas, savourant secrètement ce contact, déjà presque avec nostalgie. Puis, elle se replaça face à lui pour admirer son travail.
- Bon, ben voilà, vous avez peut-être pas l’air d’un chef militaire breton, mais au moins vous êtes…
Sa phrase se perdit en un geste vague.
- Vous êtes ? dit-il.
- Vous êtes, vous êtes… Vous êtes beau, quoi. Enfin je trouve pas que vous ayez particulièrement une tête de gland.
Une pause.
- Vous trouvez ?
- Dites donc, je suis votre femme tout de même, j’ai bien le droit de vous trouver beau !
Sa protestation énergique ne trouva qu’un calme sourire et des yeux baissés.
- Mais j’ai pas dit que vous aviez pas le droit.
Lorsqu’il planta à nouveau son regard dans le sien, elle sentit son cœur rater un battement.
- Ben du coup… merci.
Et il posa sur sa joue un baiser rapide, un peu hésitant mais tendre malgré tout, d’une tendresse qui la ramena des années en arrière, jusqu’à une autre nuit, une nuit où elle était sortie de son lit et avait dit à un garçon aux cheveux courts : « C’est vous ? » La couronne de fleurs qu’elle gardait comme un secret dans une boîte sculptée cachée au milieu de ses robes s’imposa à son esprit. Elle resta figée sur place quelques instants, transportée, jusqu’à ce qu’elle s’aperçoive qu’il avait délicatement pris les ciseaux de sa main pour les poser sur une petite desserte près de la porte.
- Bon ben vous venez vous coucher ?
Cette nuit-là, elle dormit peu, restant éveillée jusqu’à ce que la lumière du petit matin touche l’arrière de la tête de son époux à côté d’elle.
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