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#marcher sous la pluie
praline1968 · 6 months
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« J'aime marcher sous la pluie, car personne ne peut voir mes larmes. »
Charlie Chaplin
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blauesonnenblume · 1 month
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je rentre de Paris, c’était un grand bol d’air frais de voir mes amies, pleurer et rire au bar, parler enfin de toutes les choses qui me pèsent et qui se sont allégées grâce à ces amies magiques qui comprennent, ont vécu la même chose, m’écoutent et m’aiment, manger des pâtisseries portugaises, passer devant mon ancien appart, aller au cinéma (Dune, je suis la seule crétine à n’avoir pas trop accroché!!), marcher au soleil, marcher sous la pluie, tout ça en jouant comme des fous à Stardew Valley avec L avec la nouvelle mise à jour (je ne comprends pas comment j’ai casé tout ça en si peu de temps, la magie de Paris + se coucher tard et se lever tôt j’imagine)
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coolvieilledentelle · 10 months
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Charlie Chaplin est décédé à l'âge de 88 ans.
Il nous a laissé 4 déclarations:
1/ Rien n'est éternel dans ce monde, pas même nos problèmes.
2/ J'aime marcher sous la pluie, parce que personne ne peut voir mes larmes.
3/ Le jour le plus gaspillé dans la vie est le jour où nous ne rions pas.
4/ Les six meilleurs médecins du monde ....
1. Soleil,
2. Repos,
3. Exercice,
4. Régime alimentaire,
5. L'estime de soi
6. Amis.
Garde-les à toutes les étapes de ta vie et tu jouiras d'une vie saine ...
Si vous voyez la lune Vous verrez la beauté
Si vous voyez le soleil Vous verrez la puissance
Si vous voyez le miroir, vous verrez la meilleure création
Alors, croyez
Nous sommes tous des touristes, profitez de la VIE
La vie est juste un voyage !
Vivez aujourd'hui
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bonsoirs37 · 1 year
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25/04 étape 21 Pissos - Labouheyre. Après une bonne nuit dans un gîte municipal de Pissos ou j'étais... Oui... Seul, je mets un œil dehors pour voir la pluie tombée, doucement mais sûrement, régulière, sans vent, annoncée jusqu'à 15h00. Vous commencez à me connaître, ce n'est pas quelques gouttes d'eau qui vont m'arrêter. Donc au menu du jour, avec plat principal : grandes lignes droites arrosées d'un château La pompe "pulvérisé" 2023 , du local, je ne sais pas si c'est bio mais ça mouille. Je vois toujours le côté positif des choses et là, ces grands chemins et routes rectilignes, je pense qu'il vaut mieux les traverser par ce temps, plutôt qu'un grand soleil chaud, car il faut s'écarter du chemin pour avoir de l'ombre, et progresser dans du sable... Pas facile. Ce sable ressemble à celui de la Dune du Pilat. Ici , la pluie, on sait quand elle commence mais quand va-t-elle s'interrompre ? En chemin, seul, on réfléchit beaucoup sur tout et aujourd'hui : comment faire de l'itinérant en couple, ou au moins pouvoir se retrouver après la marche ? Soit Il faut qu'elle se mette à la marche mais je tiens à mon rythme, soit elle me suit à vélo mais tous les chemins ne sont pas compatibles avec le vélo, soit louer un petit vans pour 2 ..."voilà une idée qu'à l'est bonne". On a deux ans pour mettre ça au point. La marche quand on en fait tous les jours, comme en ce moment, c'est dur de s'arrêter. Là, je suis à l'abri sous un lavoir en train d'écrire ces quelques lignes, je continue de marcher sans m'en rendre compte, dingue !
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lisaalmeida · 7 months
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Belle Lettre d'amour... à lire......
Lettre de Consuelo de Saint-Exupéry à son mari Antoine St Exupery
Fin décembre 1944
Que j’aille très loin, en train, en avion, sous la mer, par la terre, j’ai l’impression que jamais je ne pourrai arriver jusqu’à toi.
Tonio, Tonito, mon homme, mon fils, mon clocher, fais sonner les grandes cloches parce que je ne peux pas respirer. J’ai grossi en attendant la houle qui va te ramener.
Je tombe avec les feuilles, avec la pluie, avec ma jupe de fête.
Je ne peux pas marcher à force d’attendre le moment où
je reverrai tes yeux, ronds comme des fleurs.
Tu ne vois pas que je ne peux pas arroser l’arbre de Noël pour le faire grandir. Mon mari des étoiles, j’ai de tout petits pieds et de toutes petites mains, il faut que tu reviennes m’aider.
Je ne sais pas comment j’ai marché depuis mon enfance jusqu’à aujourd’hui. Ma vie fut un immense vertige.
A présent, j’ai des cheveux gris, j’ai tellement de larmes dans ma bouche que cela me suffirait pour boire toute ma vie.
Pourquoi Tonio, mon Tonio, mon mari,
mon mal et mon bien, mon ciel et mon enfer,
es-tu parti pour ne jamais revenir ?
Je ne peux pas le croire, je ne veux pas le savoir, tu es parti dans ton avion, le 31 juillet, en mission de guerre et tu n’es pas revenu. Pas de nouvelles de toi et l’année va finir. Il faut que je l’accepte, et si je l’accepte, c’est pour t’aimer davantage.
Comme je t’aurais aimé si tu étais revenu ! Comme toi aussi tu aurais fait la même chose pour moi !
Seigneur à la couronne d’épines, arrache-moi le cœur pour qu’il ne me fasse plus mal.
Tu sais, toi, que Tonio est tout pour moi. Sans lui, je ne suis rien. Sur la table de ma chambre d’hôtel, j’ai un livre de lui, son portrait avec son manteau de soldat en cuir et ses fines mains d’homme comme des ailes et sa barbe pousse avec mes larmes.
Seigneur grand et miséricordieux, je te donne ma peine et ma douleur.
Mon Père, aide-moi. Je n’ai personne pour aimer, pour attendre, pour embrasser.
Ma maison est devenue petite, seule ma fenêtre reste ouverte pour faire entrer le ciel où il est parti en s’envolant pour ne pas revenir.
Rendez-le-moi mon Père, je vous en prie, faites un miracle.
Si vous me le rendez dans sa tendresse, je le coifferai, je le laverai, je l’embrasserai et ensemble nous irons jusqu’à vous
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Aujourd'hui nous partons en direction du Machu Pichu. Et comme nous sommes deux jeunes femmes radines et que le train jusqu'au Machu Pichu coûte 100 dollars avides d'aventures, nous avons décidé de marcher 80 km pour atteindre la cité Inca. Il paraît que certains ont réussi à les parcourir en quelques heures à peine lors d'un Ultratrail en Juillet. Après une rapide évaluation de notre état physique et de notre pratique sportive, nous avons décidé avec Aneth de plutôt tabler sur 4 jours de marche. Nous partons donc de très bon matin (4h du matin...) en direction de Soraypampa, nous mêlant discrètement à un troupeau de touristes. L'affaire est rondement mené, puisque, fidèles à notre comportement de rat, nous arrivons même à grappiller leurs petit déjeuner.
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Arrivée sur place, nous aménageons rapidement dans notre igloo, puis partons à la conquête de la Laguna d'Humantay. C'est une petite balade aller retour de 7km et 400m de D+ pour nous mettre en jambe tranquillement.
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Tout le long du chemin, nous avons le droit à une météo complètement schizophrène, avec une alternance de grand soleil et de petite pluie. La montée est donc parsemée de pauses toutes les 5 minutes pour sortir le poncho, rentrer le poncho, sortir la polaire, rentrer la polaire, etc. Malgré ces arrêts fréquents nous finissons par arriver à notre petit lac, qui nous attendait sagement dans le froid.
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Nous rentrons ensuite rapidement nous réfugier sous de multiples couvertures dans notre refuge. Parce qu'il y fait froid.
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Très froid.
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En bonus, ce soir nous avons eu le droit à une bouillotte. Le bonheur tient à peu de choses.
Et comme Touille est un génie (Sisi, je suis fière) et a réussi à deviner le code du wifi payant, vous avez même le droit à des nouvelles ce soir, si c'est pas magnifique. Dommage que je n'aie pas réussi à hacker la douche chaude aussi.
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alexisgeorge24 · 6 months
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16 octobre :
J3 et ce matin le ciel est gris. Tant pis, je monte jusqu'à un col qui me donne la vue marketing du trek, à savoir 3 lacs de glacier qui se suivent au pied d'une chaîne de montagne couvert d'un glacier. Puis je redescend tranquillement jusqu'au prochain camping. Journée brève et mitigée à cause de la météo. Plus tard dans l'après-midi le ciel ce dégage et je me ballade autour du camping. J'essaie de tuer le temps comme je peux mais le paysage environnant est sublime donc ça va. J'établis par ailleurs un premier contact avec des humains du groupe avec guide qui fait le même trek que moi.
Bilan: 9km, 600m d+
17 octobre :
La J4 sera probablement la plus difficile du trek. Passage du col Trapecio situé à 5000m sous une pluie, puis grêle puis neige incessante. Il fait froid, aucune visibilité, j'ai un poumon qui a enfilé un gilet jaune, j'ai envie d'un chocolat chaud assis devant une cheminée avec le bois qui crépite, la manette de la switch à la main en train de jouer à Zelda et en sachant que le soir je vais manger une raclette (150g nature, 100g fumé, 100g ail des ours) du fromager du centre ville de Sucy, puis comme digestif un vieux rhum que je partagerai avec Jessica (elle ne prendrai certainement pas du rhum mais peut être un Kir). En attendant faut que je commence par redescendre de ce col. Arrivé au camping il pleut encore et je trouve refuge sous un gros rocher avec d'autres personnes du groupe dont je ferai la connaissance. Lorsque leur (2e) déjeuner est servi par leur cuisto sous leur chapitau ils me laissent seul à attendre que la pluie se calme pour que je puisse à mon tour monter ma tente. Je pense que je leur fait pitié, surtout après leur avoir dit en quoi consistent mes repas.
La pluie se calme, je monte la tente, je fais une sieste puis je me rappel que l'humain est un animal social. Je vais donc rejoindre le groupe pendant son "tea time" (bande d'enfoirés...). Et je sais pas comme ça s'est passé mais je me retrouve avec 4 personnes du groupe qui veulent monter au col San Antonio. A 500m d+... 1h avant la nuit... dans le brouillard total... Ils me font comprendre que c'est tout à fait normal si je ne veux pas les suivre étant donné l'énergie que je dois dépenser avec mon sac lourd... (bande d'enfoirés, mon sac est plus léger que mon ego). Arrivé au col évidement RAS et je cours redescendre (à la frontale) dans ma tente pour que je me fasse à dîner. Au moins ça m'aurait permis de m'endormir direct après manger.
Bilan: 15km, 1200m d+
18 octobre:
Au réveil c'est le guide du groupe qui vient me parler pour me recommander de faire le col San Antonio (oui, le même de la veille). Et me revoilà en train de le regrimper. Sauf que cette fois le ciel est dégagé et j'ai devant moi un vue incroyable, digne des plus beaux paysages d'Iceland tellement les couleurs sont variées! La descente se fait tranquillement sur 15km où je rejoins le village de Huyallapa. Je retrouve le groupe avec qui je suis désormais à l'aise et je loge au même hostel que eux. Mini confort avec WiFi, électricité pour les batteries quasi à plat, douche, bière, et DEUX vrais dîner (un que je commande et un 2e que le cuisinier du groupe m'offre gracieusement). Le logement est assez folklorique, ma chambre est située dans une arrière cours avec les mules qui ont chié partout, la douche est partagée des arraignés, le matelas du lit est aussi plat que même un platiste n'aurait pas nié sa courbure, tout est très sale et je dors dans mon sac de couchage.
Bilan: 17km, 600m d+
19 octobre :
J6 est aujourd'hui c'est quasiment que de la monté jusqu'au prochain camping. Il fait beau, je prends mon temps, belles vue sur les glaciers que je contourne, un chien errant me tient compagnie depuis Huayllapa. Je fais en petit bonus un sommet que le guide me conseil de faire. Faut dire que je suis assez surpris de ce guide qui me traite comme si je faisais partit de ses clients qui ont payé. On passe même 30min à marcher ensemble et à papoter. L'expérience que j'avais des guides au Pérou était mauvaise, aucun ne voulant me montrer la direction à prendre si je n'étais pas dans son groupe.
Après-midi midi, comme d'habitude, j'essaie de faire passer le temps sous ma tente.
Bilan: 12km, 1400m d+
20 octobre :
La nuit il a fait bien froid, ma tente a complètement gelé et on dirait du carton au réveil. Sinon il fait beau et ça tombe bien, au programme il y a un col à passer qui donne des panoramas sublimes sur sommets, glaciers, lagunas.
Arrivé au camping, dernier raquette avec 30 soles pris par la "communauté" pour "entretenir les lieux". 220 soles en tout (sur 280 normalement, j'ai du passé pour faire parti du groupe que je suis et on m'aurait oublié). 70euro tout de même pour absolument aucun entretien du site (à part des toilettes sauvages improvisés), pas de nettoyage des campings (les déchets, même plastiques, sont brûlés sur place, quand ils sont ramassés...), les chemins sont des chemins de mules déjà existants, bref, une arnaque sans nom, du jamais vu.
Je me ballade autour du lac du camping et j'en rejoins un autre plus en altitude pour m'approcher d'un glacier.
Bilan: 17km, 700m d+
21 octobre:
Dernier jour de trek et pour fêtez ça je ne prends pas le chemin le plus rapide mais je monte jusqu'à un col à 500m d+. Les vus sont pas des plus belles mais je profite des derniers instants seul dans ces montagnes. De retour à Llamac je retrouve le groupe et je peux même prendre leur bus privé direct pour Huaraz (pour 60 soles, honnêtes). A Huaraz c'est lessive, douches, chiffa, bière, pisco, hamburger.
Bilan totale Huayhuaysh :
107km, 6300m d+
22 octobre :
J'ai un poussé sur le pisco la veille et j'ambitionnais de faire une journée culturelle en visitant le site de Chavín de Huantar. Le réveil à 8h00 me fait mal, tout comme les 3 heures de route jusqu'au site archéologique. 2 heures de visite guidée pour en apprendre sur le quotidien de cette civilisation pré-inca, c'est intéressant et le trajet depuis Huaraz ce fait dans le parc de Huascaran. Le soir je prends un bus de nuit pour Lima.
23 octobre :
Arrivé bien reposé à Lima à 8h00, j'enchaîne avec le musé Larco qui présente une collection de céramiques, tissages, bijoux, armes, etc, précolombien, le tout dans une scénographie très captivante. On peut même visiter le dépôt du musé où sont regroupés 45000 pièces. Sans surprise, le musé est privé, à ce demander si la fonction de ministre de la culture existe dans ce pays.
Puis je prends un bus pour Cusco; temps de trajet estimé: 22h !
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perduedansmatete · 1 year
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je suis enfin allée voir mon kiné après trois mois à le ghoster j'avais l'impression de revoir un ex après très longtemps c'était trop bizarre comme moment j'exagère même pas puis je suis rentrée chez moi sous une pluie torrentielle qui s'intensifiait au fil du temps évidemment j'ai pas de parapluie je l'ai jeté il y a genre deux jours parce qu'il était troué de partout et qu'une araignée y avait élu domicile et fait des bébés d'ailleurs bref j'avais mon casque sur les oreilles et ma playlist de déprimados que je ne pouvais pas changer car mon téléphone allait se noyer si je le sortais plus de dix centièmes de seconde de mon sac du coup je me suis dit que ça serait bien si je me mettais à pleurer comme dans un film avec les gouttes d'eau qui affluaient sur mon visage ça aurait été stylé puis personne aurait vraiment su si c'était la pluie ou bien le chagrin mais j'étais pas assez triste et désespérée pour mettre ce plan à exécution donc j'ai juste continué de marcher une bonne vingtaine de minute comme ça sous le regard empli de pitié des passants qui devaient me prendre pour une goutière humaine bref j'ai bien mérité un bon bain mais non ahah je peux pas car mes canalisations sont infestées de méchantes bactéries qui peuvent donner la légionellose et je sais absolument pas ce que c'est mais ça me fait pas envie du tout du coup je vais attendre de sécher par terre en regardant le mur c'est bien aussi
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Entre nous, on avait un peu oublié David Duchovny. L’acteur américain est célèbre pour ses rôles dans X-Files et Californication. Les deux séries cultes sentent fort leur époque, chacune à leur manière. La première, les années 90, lorsqu’on regardait tous les mêmes programmes à la télé et que l’on pouvait faire semblant de croire aux extraterrestres et à toute sorte de complots sans que cela débouche sur une attaque du Capitole. La seconde, la fin des années 2000, lorsqu’être un homme blanc hétéro, écrivain alcoolique et priapique de Los Angeles, était encore le summum du cool.
David Duchovny, donc, n’était plus trop dans nos radars, même si on se souvenait l’avoir aperçu dans la Bulle de Judd Apatow, comédie satirique sur un Hollywood covidé physiquement et surtout mentalement à la sortie des différents confinements. Que le beau gosse de 62 ans soit désormais un chanteur rock folk et un écrivain à succès nous avait complètement échappé. Pourtant, il a déjà sorti trois albums. En tapant ces lignes, on écoute le classique et efficace Hell or Highwater, qui nous plonge dans une sorte d’Amérique masculine éternelle. «Done some good, I’ve done some bad, like any man I bet» : «J’ai fait des choses bien, d’autres mauvaises, comme tous les hommes je parie», et on veut bien croire que c’est vrai tandis que l’on se met mentalement à marcher le long d’une longue route droite en mâchonnant un brin d’herbe. Surtout, il est devenu écrivain, avec cinq romans en huit ans qui figurent sur la liste des best-sellers du New York Times. Après un premier où ce végétarien se mettait dans la peau d’une vache nommée Bovary, un deuxième vient d’être traduit en français, la Reine du Pays-sous-la-terre. Dans cette fantasy urbaine, une jeune femme se bat pour son amour contre des créatures mythologiques et folkloriques diverses, sur fond d’hommage au métro new-yorkais (le nom original étant Miss Subways) et de débats sur le melting-pot, l’éducation, la culture.
Tandis que la pluie tape sur nos fenêtres parisiennes, David Duchovny nous accueille par écrans interposés dans ce qui semble être sa cabane au fond du jardin. Il porte un hoodie vert, la barbe du matin, et boit un liquide non spécifié dans un mug. Il est 9 heures à Malibu, en Californie, la maison s’éveille. «L’idée qui m’est venue est celle d’une sorte de bataille culturelle, raconte-t-il, les yeux encore un peu embrumés mais tout à fait sympathique. Vous prenez un immigrant français qui arrive avec son folklore gaulois. Il essaye de s’assimiler ou il est forcé de s’assimiler à une culture américaine judéo-chrétienne plus importante. Qu’est-ce qui arrive si ses références de départ s’anthropomorphisent, prennent vie, ont une personnalité et une identité ? Est-ce qu’elles auraient une forme de pouvoir ? Je trouvais que c’était intéressant par rapport à toutes les discussions que l’on a aujourd’hui, par exemple sur l’appropriation culturelle.»
On entend une sonnette, puis quelques rires, il s’excuse un instant, il doit aller ouvrir à la photographe. Après notre discussion, il pose sur son patio, devant sa maison moderne aux grandes baies vitrées et aux matériaux naturels foncés, entre des coquelicots orange et un wagon de train remis à neuf et peint en noir.
Avec la Reine du Pays-sous-la-terre, qui déborde de références, anciennes et modernes, Duchovny voulait rendre hommage au New York bordélique de son enfance, celui de sa mère, une institutrice protestante, qui vivait encore dans la 9e rue, à West Village, jusqu’à ses 91 ans. L’homme qui a des lettres s’est inspiré de la Seule Jalousie d’Emer, une pièce de théâtre de l’Irlandais Yeats, à qui il voue une admiration jamais démentie depuis ses années étudiantes. Qu’il se soit mis à écrire des romans est tout sauf un hasard. Un de ses grands-pères était un écrivain et journaliste juif, originaire de Berdytchiv, en Ukraine. Un errant, parti en Palestine avec sa famille puis expulsé vers l’Egypte par les Ottomans au début de la Première Guerre mondiale, avant de traverser l’Atlantique en 1918. Son père publia de nombreuses biographies et enquêtes. A la fin de sa vie, il sortit enfin une fiction et mourut d’une crise cardiaque à Paris, où il avait décidé de passer sa retraite.
David Duchovny nous en parle d’emblée. La capitale française reste intimement liée pour lui à ce drame. Et à Samuel Beckett, son dieu personnel. En fac de lettres à Princeton, il écrit un mémoire sur le nobélisé. A l’époque, il s’imagine prof profitant de ses vacances d’été pour rédiger des nouvelles. Mais sur les conseils d’un ami, il passe une audition pour une pub, enchaîne avec des petits rôles, croise Brad Pitt dans l’oublié Kalifornia, jusqu’à devenir Fox Mulder dans X-Files en 1993.
La vérité est ailleurs, mais la carrière est à Hollywood pour les trente années qui suivent. Elle est faite de hauts et de bas, tant à l’écran que dans sa vie privée. Onze ans de mariage avec l’actrice Tea Leoni, deux enfants, et plusieurs séparations-réconciliations sur fond de tromperies et d’addictions sexuelles dont les tabloïds font des gorges profondes jusqu’en 2014… David Duchovny ne s’en cache pas et a fait d’une réplique de Beckett populaire chez les sportifs et les businessmen de la Silicon Valley son mantra : «Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Echoue mieux.»
Les stars parfois vieillissent mal. David Duchovny aurait pu tourner réac. On le sent parfois au détour de certaines lignes sceptiques sur la tournure que prend la société. L’anti-Trump viscéral, qui a composé une chanson contre l’ancien président, se la joue avant tout sage, en universaliste curieux. «La beauté d’une culture, c’est qu’elle en rencontre une autre et se mélange, dit-il, revenant à notre sujet du jour. Bien sûr, c’est d’un point de vue optimiste, il ne faut pas oublier des facteurs comme la colonisation ou les violences politiques en général qui rendent la question bien plus compliquée.» On lui demande si ses enfants le traitent de boomer, ça le fait rire. «Ma fille a 24 ans, mon fils 20 et ils ont été éduqués et ont grandi en plein dans ce changement culturel majeur des dernières années. On a des discussions très intéressantes et parfois on a des points de vue différents, mais c’est sain.»
«On est au milieu du pont, il est trop tôt encore pour juger», note-t-il. Il paraît apaisé. Il s’intéresse toujours au cinéma, adapte un de ses livres, Bucky F*cking Dent où il tient le rôle principal. Et il persiste dans l’écriture. Avec modestie : il sait qu’il ne publiera pas Ulysse de Joyce ou le grand roman américain de demain, mais il aime ses histoires, s’isoler entouré de sa documentation, griffonner à l’aube dès 5 heures du matin, quand tout le monde dort. On y devine une forme de soulagement, une manière de tromper la mélancolie qui semble pointer parfois derrière son regard. Peut-être que l’on se trompe. David Duchovny le dit : «La vérité est toujours beaucoup plus nuancée.»
par Quentin Girard
publié le 6 avril 2023
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journaldenimportequi · 5 months
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Jeudi 16 novembre 2023
Escapade parisienne
Les jours passent et je trouve toujours une bonne raison de remettre au lendemain le moment d'écrire ces lignes mais ce soir je suis motivé alors me voilà.
Je suis plutôt influencé par mes lectures du moments, à savoir les mémoires de Paul Bowles et le journal de Paul Léautaud.
Voilà des gens qui savaient écrire !
Quand je lis les écrits de Paul Bowles, je ne peux que regretter amèrement de ne pas mener une vie d'aventurier, explorateur du monde, toujours parti quelque par autour du globe, avec une prédilection pour les endroits exotiques.
Ah c'est sûr qu'il en avait des choses à raconter !
Ne devrais je pas faire pareil ?
Me forcer à bouger pour avoir des choses à raconter ?
Mais je ne suis pas un aventurier, moi je suis trop attaché à mon confort pour courir dans le désert et dans la jungle.
Cependant, il est certain que si j'avais les moyens financiers, je voyagerais régulièrement.
J'ai gardé notamment cette envie persistante de revoir New York City.
Je n'abandonne pas l'idée.
En attendant, je vais à Paris puisque Paris est à 3 heures et demi de train de chez moi.
Ainsi, j'y suis retourné l'autre jour.
Le week-end d'avant, j'ai retrouvé mes amis Justine, Canel et Arthur et nous sommes allé manger au restaurant japonais, puis nous avons filés, Canel en moins, direction la bourse aux disques de Clermont-Ferrand pendant quelques heures et nous sommes ressortis enrichis de quelques galettes plus ou moins intéressantes (j'ai acheté des cds que je possédais déjà en vinyles).
Et puis donc, le lundi suivant, je suis parti à Paris.
Le prétexte de ce séjour court (juste un peu plus de 24 heures) fut la visite d'une exposition au musée d'Orsay consacrée à Van Gogh.
C'est une bonne raison de monter à la capitale, vous en conviendrez.
Je suis donc arrivé à la gare de Bercy après un voyage en train toujours agréable (j'aime les voyages en train) et je suis allé acheter des tickets de métro puis je me suis rendu à mon hôtel habituel, dans le 18ème.
La gérante m'a reconnue, il faut croire que j'ai une gueule qu'on oublie pas (à mon grand désarroi, je rêve de ressemble à monsieur tout le monde).
Il faut dire que ça doit faire la troisième ou la quatrième fois que je séjourne dans cet établissement.
J'ai déposé mes affaire et j'ai filé au boulevard Saint Michel pour me rendre dans le magasin Gibert consacré à la musique et j'ai passé du temps à éplucher les bacs de cds en cherchant la bonne affaire.
J'ai été très raisonnable puisque je suis ressorti avec deux cds d'occasion (un Bob Dylan, « Blonde On Blonde », et un Kanye West, « Late Registration »).
Encore une fois, je possédais déjà ces albums en vinyle.
Après ça j'ai remonté le boulevard et j'ai marché sans but précis.
Je suis passé devant La Closerie Des Lilas, j'ai pensé à Hemingway mais je ne suis pas rentré, trop impressionné par l'histoire de ce lieu, « je ne suis pas digne », j'ai pensé.
Et puis le coca devait coûter une blinde, en plus !
J'ai continué à marcher et le temps s'est gâté, il a finit par pleuvoir et j'ai dû me réfugier dans une brasserie où, unique client, j'ai profité des happy hours pour déguster une pinte de blonde à 5€.
A ce moment là, j'étais plutôt content de moi.
Seul, mais content, je n'aurais pas voulu être autre part.
J'ai fini par rentrer à l'hôtel, en Uber, parce qu'il pleuvait trop et je n'avais pas le courage de me taper tout le chemin inverse jusqu'au métro.
Le trajet m'a coûté près de 27 balles et il a duré presque une bonne heure.
Pendant tout le trajet, le chauffeur n'a pas dit un mot et c'était très bien comme ça.
J'ai observé Paris sous la pluie et c'était presque romantique, il ne manquait plus qu'une compagne à mes côtés.
Je suis rentré, j'ai avalé un sandwich triangle sans saveur en me félicitant de ne pas avoir dépensé de l'argent pour un repas et puis je suis parti, toujours en Uber, il faisait nuit, rejoindre Mathieu, Nina et leurs amis dans un bar à Belleville.
Cette fois ci, le chauffeur n'était pas muet, bien au contraire, il passait son temps à invectiver les autres automobilistes qui avaient le toupet de partager sa route.
Encore une fois je me suis plu à observer Paris et ce soir il y avait une ambiance apocalyptique, des gens criaient, il y avait une tension causée par l'actualité (conflit israélo-palestinien, une manifestation pro palestinienne avait eu lieu quelques heures avant).
J'ai fini par arriver devant le bar non sans un certain trac : j'ai toujours un peu peur de rencontrer des gens nouveaux, je connaissais déjà Mathieu et Nina mais il n'empêche que c'est dur de sortir de ma zone de confort.
Finalement, tout s'est bien passé.
Je n'ai absolument rien bu pendant toute la soirée, et mon côté pingre s'en est félicité.
La soirée était une soirée blind test et c'était très amusant.
Tout s'est terminé à une heure raisonnable et je suis rentré en Uber.
Je me suis endormi facilement, en essayant de ne pas trop songer aux punaises de lits dont les médias n'avaient de cesse de nous parler depuis un bon mois.
Je me suis levé tôt, puisque j'avais commandé un petit déjeuner servi dans ma chambre à 7 heures et demi.
Entre temps, j'ai contacté mon cousin Jimmy qui habite dans le coin pour lui proposer qu'on se voit pour manger à midi avant mon départ.
Il m'a dit que j'étais dingue de dépenser 110€ pour une nuit à l'hôtel, que la prochaine fois je ferais mieux de le prévenir pour qu'il m'héberge.
Nous avons convenus de nous voir à midi.
J'ai rassemblé mes affaires et j'ai quitté mon hôtel pour aller au musée d'Orsay où avait lieu l'exposition.
Et puis, je suis rentré, et j'en ai pris plein les yeux.
Il faut dire que ça fait plusieurs mois que je suis plongé dans une biographie consacrée à Van Gogh et qu'il m'accompagne donc au quotidien, j'ai l'impression qu'il est un de mes proches, presque un ami.
Ce fut vraiment très émouvant de pouvoir observer sa peinture en vrai et de près.
Car sa peinture, il faut la voir en vrai, en 3d, je vous jure, c'est autre chose que de regarder de simples photographies.
Quelle émotion c'était de voir sa palette et ses tubes de peintures, d'observer ses coups de pinceau, ses épaisses couches de peintures recouvrant ses toiles !
Il faut préciser que l'exposition était consacrée à ses deux derniers mois de vie.
J'ai été étonné par le format de ses peintures que je n'imaginais pas si imposant.
J'ai aussi remarqué qu'il ne signait là presque jamais ses toiles.
Et puis encore une fois, beaucoup d'émotion en observant « champ de blé aux corbeaux » qui est une toile qui m'a beaucoup marquée et très tôt puisqu'elle était dans mon bouquin d'école en primaire, au CE2.
Je suis ressorti de là avec une furieuse envie de peintre en me demandant si il était possible d'en être autrement.
Et puis j'ai quitté le musée, pour quelque temps, puisqu'il est évident que j'y reviendrais un jour prochain.
J'ai pris le métro et je me suis rendu au lieu de rendez vous pour attendre mon cousin qui était là pile à l'heure.
Ca me fait toujours quelque chose de le voir, mon cousin, car il est très lié à mon enfance et je suis toujours très nostalgique.
Je suis le seul cousin à le fréquenter encore, aussi.
Je suis très heureux d'avoir conservé un lien avec lui.
Nous avons mangés et j'ai réussi à lui payer le repas (les fois précédentes il avait toujours réussi à me payer la note).
Nous sommes allés nous promener, sommes entrés dans une Fnac et nous avons parlé musique (Cypress Hill), série télé (Miami Vice) et jeux vidéos (Dragon Ball Kakarot).
Et puis nous nous sommes quittés et j'ai filé à la gare de Bercy prendre mon train après une petite journée qui s'est déroulée très vite, finalement, mais je n'étais pas mécontent de cette escapade, il est toujours bon de changer d'air et malgré tout, Paris sera toujours magique à mes yeux.
Voici une poignée de réflexions posées en vrac ces dernières semaines dans le bloc note de mon téléphone :
Plus je me cultive, plus j'ai honte de savoir aussi peu de choses.
Je suis un esthète laid, quelle ironie, tout de même !
J'ai de préjugés à propos des belges et des homosexuels qui ont toujours ma sympathie immédiate, ce qui est plutôt stupide, je m'en rend bien compte.
Je termine ce récit en saluant celles qui me lisent toujours : fidèles lectrices (il semblerait qu'aucun homme ne me lis désormais), c'est un honneur d'être lu par vous : coucou Glady, coucou Kalina !
Bande son : Teenager Of The Year, Frank Black
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orageusealizarine · 1 year
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Pour toi, il n’y a pas de révolte, seulement la terre qui tombe à un rythme régulier sur le bois. Il n’y a pas de folie. Les étoiles ne tombent pas du ciel, droit dans tes yeux, tes yeux extasiés, écarquillés, prenant toute la place sur ton visage, tes yeux indéfinissables, dévorés par les astres et dévorant tout ce que tu vois. Tes cheveux ne sont pas des coulures, ne dégorgent pas d’eau dans ta nuque, sur tes épaules, tes cheveux ne sont pas des effets de l’eau, des reflets du soleil chamarrés sur la mer. Tu n’es pas dans l’univers une partie élémentaire, tu n’es pas dans le feu des astres, de la foudre, un éclat de lumière, une parcelle électrique, une nuance encore jamais vue. Tu ne fais pas partie des choses, de l’univers, tu ne fais pas partie, tu n’es rien, tu es rien, ce quelque chose qui ne s’incruste pas dans le ciel, qui ressort sur l’écorce des bois, tes bras n’épousent pas la rugosité des murs de pierre, tu ne baises pas les courants d’air déposés sur tes lèvres ;
tu les avales, tu les brises avec tes dents, tu suffoques de tout ce ciel dans ta gorge, tu n’es pas à l’image de l’univers, une partie de cette partie visible, tu n’es pas en communion avec ce qui est, ce qui reste, même quand tu fermes les yeux, avec ce qui ne change pas de place, ne change pas d’identité même s’il change de forme, grandit, s’expand, tu n’es pas dans la stabilité du monde mouvant des êtres de l’air, de l’eau, tu n’es pas dans ce même-ipse qui manque aux êtres de chair, tu es dans l’inconsistance de l’homme, de la femme, tu oublies la matière de ton corps, les épousailles de ta peau avec la terre ocre, rouge, noire. Tu oublies tes respirations dans des jeux qui n’engagent pas les rais de soleil, tu ne regardes pas au travers des carreaux pour enlacer le ciel
de tes yeux devenus transparents à force de les lever dans la lumière, de les délaver dans la pureté, les tremper dans la clarté des ciels, tu ne vois pas les herbes qui défoncent l’asphalte, les murs, les pétales qui tombent, tombent après la pluie tes doigts ne les ramassent pas, tes lèvres n’embrassent pas le gravier sur les feuilles souillées de la terre soulevée par la violente relâche de la pluie. Tu ne fais pas partie des choses.
Tu ne fais pas partie des rues, des grands vents, des parcs, des maisons, des objets toujours posés au même endroits par les esprits distraits, tu n’es pas au-dedans des ombres sur lesquels mes pas reposent, ne pèsent pas, tu ne fais pas partie des rectangles de lumière sur les façades des immeubles, ni des branches qui les caressent. Tu ne fais pas partie des choses que j’aime.
Tu n’es pas dans le cœur des paroles brisées, transportées dans un espace vide, déplacées avec les passants, tu n’es pas dans la paume des prairies ni dans les plis au coin des lèvres. Tu n’es pas, tu es dans l’aveuglement des bourdonnements de ce que je ne sais pas nommer, pas dans l’étrangeté des jours qui défilent, des pages arrachées aux calendriers, tu n’es pas dans mon cœur la pierre qui roule, le granit qui braisille sous les paupières du soleil, les larmes dans mon cou quand la mer s’en est allée, tu n’es pas dans l’air que je respire,
une dentelle ombrée dans la faïence du ciel, un repli secret sur la peau, sur le tronc des arbres, les cils des fleurs, les ascensions condensées de la rosée le matin, tu n’es pas dans les plantes entre mes doigts, sur mes lèvres qui tremblent, pas dans l’émotion du sable sous la pulpe de mes doigts, tu n’es pas,
tu n’es pas, pas dans mon émotion devant tout, tout, tout, cette constellation universelle qui me fait marcher en équilibre sur le macadam le plus stable, les larmes aux yeux, ni même dans le frémissement des inconnus qui m’effleurent de leurs parfums, ni dans la clarté, ni dans l’ailleurs, ni dans mon regard, pas de merveille, pas mes merveilles...
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natsutaki · 7 months
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youtube
À m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi Et regarder les gens tant qu'y en a Te parler du bon temps qui est mort ou qui reviendra En serrant dans ma main tes petits doigts...
À marcher sous la pluie cinq minutes avec toi Et regarder la vie tant qu'y en a Te raconter la terre en te bouffant des yeux...
Que si moi je suis barge ce n'est que de tes yeux Car ils ont l'avantage d'être deux Et entendre ton rire s'envoler aussi haut Que s'envolent les cris des oiseaux Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si Le temps est assassin et emporte avec lui Les rires des enfants....
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hemligdagbok · 10 months
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Marcher sous la pluie
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bonheurportatif · 1 year
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Quelques trucs bien en novembre
1er novembre Recevoir un mail amical, sous la forme d'un strip de Tom Gauld Ramer sans se casser le dos Découvrir une revue québécoise de recherche en littérature
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2 novembre Déjeuner sur le pouce, des restes du frigo Découvrir avec intérêt le travail de Jérôme Game, parmi d'autres trucs de poésie sonore Ne pas voir passer l'heure au téléphone avec la responsable d'un refuge équin 3 novembre Raccourcir efficacement la procédure de validation d'un article Avoir lu un Goncourt avant qu'il ne soit primé Dîner d'une soupe de cèpes 4 novembre Se réveiller en pleine tempête Être à jour de son travail pour au moins un après-midi Regarder un film avec la famille au complet 5 novembre Couper une betterave cuite en petits cubes Sauvegarder enfin le contenu de son vieil ordi sur un disque dur externe En profiter pour se replonger dans plusieurs années de photos
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6 novembre Aider sa fille à boucler fissa son devoir de géométrie Lire dans l'après-midi le livre qui attendait depuis un an sous son lit Retrouver facilement sur internet le titre qui nous est revenu en mémoire durant la lecture 7 novembre Après les avoir longuement cherchés, et redouté leur disparition, retrouver deux bouquins, à leur place, dans la bibliothèque Ranger, et réaménager un peu le bureau Saupoudrer sa soupe de potimarron de châtaignes écrasées 8 novembre Ouvrir un restaurant à oiseaux et rencontrer un grand succès : les clients se battent Retrouver l'infraordinaire Acheter trois livres, en commander deux, s'en faire offrir deux
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9 novembre Passer par la plage pour rentrer Apprendre la différence entre "raven" et "crow" Limiter sa consultation des sites d'info 10 novembre Rester plus longtemps qu'à l'accoutumée sous une douche plus chaude qu'à l'accoutumée Ranger mon placard d'atelier Décliner avec politesse mais résolution une proposition de collaboration 11 novembre Tomber sur une mise en abîme de ces 3 trucs bien dans un roman Faire des pizzas maison, pâtes comprises Finir un deuxième roman avant d'aller se coucher 12 novembre Prendre un café avec une amie perdue de vue depuis des années et croisée au marché Sourire aux "bains sulfureux" gravés dans la pierre Lire l'inspirant journal d'Erica Von Horn 13 novembre Se réveiller au terme d'une quasi grasse mat', à 9h passées Faire une promenade sur la plage Remplacer la pile de la pendule
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14 novembre Se réveiller une minute avant le réveil et l'empêcher de nuire Liquider rapidement le courrier Voir un arc-en-ciel 15 novembre Entendre la pluie sur le toit Renouveler sa pile de livres à lire à la médiathèque Passer par la mer et tomber sur une procession de promeneurs de chiens lumineux 16 novembre Réécouter Vaduz de Bernard Heidsieck Préparer (balayer, dépoussiérer) le poêle en prévision d'un feu Faire la première flambée de l'automne 17 novembre Voir un mini-arc-en-ciel très furtif dans la tempête Animer sans réelle préparation une très agréable séance d'atelier Marcher sous un ciel gris menaçant et s'abriter quelques secondes avant l'averse
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18 novembre S'accorder quelques minutes supplémentaires au lit Recevoir Le Matricule des anges avec Thomas Vinau Boucler (enfin ?) un boulot qui traîne depuis deux mois 19 novembre Se régaler de la lecture - et de la découverte - de Guy Bennett Savourer par avance la triple bonne pioche effectuée chez le libraire Lire devant un feu, tandis que le reste de la famille joue 20 novembre Fêter un anniversaire avec tous les enfants Bien réussir les tartines au fromage, fondu, pas trop grillé Regarder Blow Up pour la première fois 21 novembre Marcher sur la plage et contre le vent avec sa chérie Manger des saloperies, avec une culpabilité gourmande D'un souffle, ranimer le feu 22 novembre Voir un très bel arc-en-ciel pile dans l'axe de sa rue Boucler son travail à 9h30 Recevoir la confirmation pour la location des vacances
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23 novembre Trouver une place où il n'y en a habituellement jamais Acheter un mixeur à bras qui fait aussi batteur à œufs Manger des oursons à la guimauve avec un nutriscore E comme "Excellent" 24 novembre Franchir in extremis le passage à niveau avant qu'il ne se mette à sonner Tester des haïkucottes avec les étudiantes, mélange de haïkus écrits sur des salières en papier Se faire son cadeau de Noël 25 novembre Arriver à nouer la cravate de sa fille Recevoir quelques mails amicaux Arriver sur l'île à la fois dans la brume et sous le soleil 26 novembre Lire presque toute la journée Décrasser sans forcer la vitre du poêle Démarrer facilement le feu 27 novembre Réviser son espagnol Effectuer une réparation de fortune dans le plafond crevé de sa fille Conduire dans les marais, de nuit, à petite vitesse, sous une pluie battante 28 novembre Balayer l'humeur du jour à la tombée de la nuit Préparer deux chocolats chauds Tester les rapports entre les temps de cuisson et le moelleux des cookies maison
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29 novembre Découvrir sa playlist 2022, basée sur ses statistiques d'écoute Céder à la fatigue Sortir son gros pull islandais 30 novembre Allumer le chauffage un mois et demi plus tard que l'an dernier Reporter tout travail ce matin Déclarer un total de piges confortable
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. > Quelques trucs bien en janvier. > Quelques trucs bien en février. > Quelques trucs bien en mars. > Quelques trucs bien en avril. > Quelques trucs bien en mai. > Quelques trucs bien en juin. > Quelques trucs bien en juillet. > Quelques trucs bien en août. > Quelques trucs bien en septembre. > Quelques trucs bien en octobre.
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claudehenrion · 11 months
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Chartres -- 2023...
  Y a-t-il un lien de cause à effet entre la Pentecôte, le Pèlerinage de Chartres et le fait que ''La Croix'', journal très à Gauche... à défaut d'être de Gauche, ait rendu public hier un sondage sur ''Mieux comprendre les jeunes qui vont aux JMJ'' ? En tout cas, il y a bien un lien ''de Claude à effet''  (si j'ose !) dans le fait que j'en parle aujourd'hui : les habitués de ce ‘’Blog’’ m'ont souvent vu m'inscrire en contre des mouvements qui agitent l'Eglise de France –et l'Eglise, en général– et qui, quoi qu'en pensent ceux qui les soutiennent (ce qui est leur droit le plus indiscutable –comme c'est le mien de dire mon désaccord) dépeuplent nos églises et assèchent la chrétienté (les chiffres sont cruels, mais ils sont là, incontournables, hélas...).
Pendant trois jours, 16 000 jeunes chrétiens ont marché de Paris à Chartres, sous un cagnard rappelant le ''réchauffement climatique'' (NB : ayant pas mal ''pérégriné'' sur trois continents, je ne sais pas si la chaleur extrême est préférable à un froid piquant ou à une pluie démoralisante !). Pourquoi 16 000 ? Car il a fallu clore les inscriptions, ''pour raisons de sécurité''... Sur les traces de Charles Péguy qui, un an avant sa mort en héros, allait à pied supplier la Vierge de sauver son fils malade, des milliers de jeunes gens pleins d'espoir, de foi, et de rêves dans leur belle âme ont repris ce chemin, plat à en être désespérant. Plat, vraiment ? Pas pour ceux qui (se) récitent en marchant les vers sublimes  de ''La Route de Chartres'' (1913). 
Ainsi nous naviguons vers notre cathédrale.                                                             De loin en loin surnage un chapelet de meules,                                                        Rondes comme des tours, opulentes et fières,                                                          Comme un rang de châteaux sur la barque amirale.                                                  Deux mille ans de labeur ont fait de cette terre                                                         Un réservoir sans fin pour les âges nouveaux.                                                          Mille ans de votre grâce ont fait de ces travaux                                                          Un reposoir sans fin pour l’âme solitaire
Vous nous voyez marcher sur cette route droite,                                                        Tout poudreux, tout crottés, la pluie entre les dents.                                                  Sur ce large éventail ouvert à tous les vents                                                             La route nationale est notre porte étroite (…)                                                             Nous ne demandons rien, Refuge du pécheur,                                                         Que la dernière place en votre Purgatoire,                                                                 Pour pleurer longuement notre tragique histoire,                                                       Et contempler de loin votre belle splendeur.
Quelques mots sur ce sondage qui s'inscrit à contre-courant de ce que vit, dit, pense, et pratique (ou plus exactement : ''ne pratique plus, hélas !'') la France.. Il démontre sans ambiguïté la force du conservatisme chez les jeunes catholiques... ce qui peut redonner espoir pour le futur, le conservatisme étant la seule force centripète dans un monde hélas plus porté vers les fausses promesses de forces centrifuges. Même La Croix –qui n'en est pas plus heureuse qu'un progressiste qui se rend compte que son choix ne peut déboucher sur rien de bon, de vrai, d'utile, de transmissible-- est obligée d'admettre qu'une partie importante de la jeunesse a renoncé à tout consensus avec les idées du jour –dont les siennes, hélas pour lui.
La constatation est simple à énoncer, sinon à ''manager'' : il semblerait que les jeunes cathos, comme tous les autres ''jeunes'' –et une partie grandissante des ''moins jeunes'' et des ''pas-jeunes-du-tout''-- refusent net les prises de position, totalement démodées, déjantées et décentrées – de leurs dirigeants officiels. Si j'ose un raccourci (donc forcément outrancier) on pourrait presque dire : ''Macron / François = même combat : des idées d'hier, démontrées périmées, devant un monde qui bascule vers de nouveaux paradigmes dont ils n'ont pas, eux, la moindre idée''. (Paradigmes dont nous parlerons demain, in cha Allah) ! Car il ne faut pas minimiser ce phénomène par masochisme destructeur : c'est par dizaines de millions que se comptent les participants aux ''JMJ'' ! Ils ont parfaitement bien intégré leur nouveau rôle de ''jeunes passeurs dans un monde dé-christianisé'', et n'en ont ni plaisir masochiste ni joie malsaine : leur foi leur suffit largement.
Mais revenons à ''notre'' sondage qui va mettre la panique chez les habituels ''bien-pensants'' (qui sont, de manière inexplicable, ceux qui pensent le plus ''de traviole'' !), et la stupeur chez tous nos ''maitres-à-penser-des-mensonges''  :  75 % des sondés vont à la messe une fois par semaine, dont 24 % plusieurs fois (par semaine) et 1 % seulement ''presque jamais'' (je suis prêt à parier qu'une majorité de français aurait donné, spontanément, des chiffres exactement inverses !).
Vous allez me dire que cette apparence de renouveau s'inscrit en contre de la posture qui est habituellement la mienne sur ce sujet ? Je crains de décevoir ceux qui auraient cet espoir –quelles que soient les raisons qu'ils invoquent-- mais pour cela, il faut revenir sur le sujet douloureux de ''la  messe en latin'', cette querelle stérile que le Pape François vient de rallumer dans une absence apparente d'infaillibilité pontificale, son rôle étant –pourrait-on croire !-- d'unir plus que de diviser. Mais j'arrête : qui suis-je, pour avoir une opinion sur ce sujet particulier ?
Ce que je sais, en revanche, c'est que il y a un mois, une femme remarquable, de culture musulmane affirmée, Sonia Mabrouk, s'était étonnée que la chrétienté ait délibérément tourné le dos à ce chef d’œuvre du ''sacré'' qu'était une messe dite tridentine, ou ''préconciliaire''. Elle sait, elle, que la langue ne saurait être un frein à la pratique d'un contact permanent avec un Dieu défini par Sa  transcendance, et que l'arabe, dit ''la langue d'Allah'' par ses croyants, n'a jamais porté le moindre frein à l'explosion de l'islam –j'en atteste ''de visu''-- dans les pays non-arabophones (par centaines de millions en Indonésie, en Malaisie, en Chine, en Iran, dans le monde turcophone et (de mon expérience) berbérophone, de l'Atlantique au désert blanc libyo-égyptien : tous ces gens ne parlent pas –ou refusent de parler, pour certains-- la langue arabe... qu'ils retrouvent tous, cependant, pour des prières ardentes dans un idiome dont ils savent moins que l'Europe ne savait de latin.
Que dit le sondage sur ce sujet ?. Il est clair et précis (je cite La Croix ) : ''Entre sacralité, tradition et identité, une partie de la jeunesse française semble sensible à la Tradition''. J'imagine comme ça doit leur faire mal d'écrire ça ! Et pourtant, la vérité est au delà : 38 % des ''jeunes-version JMJ'' aiment la messe en latin, 40 % ''n'ont rien contre'', 8 % la préfèrent à toutes les autres, et seulement 12 % y voient un ''retour en arrière inutile''. J'avoue être surpris par ces chiffres : que de vieux Kroumirs comme moi regrettent le faste, les musiques dites ''sacrées'', si éloignées des musiquettes ''made in Paray-le-Monial'', on peut le comprendre, voire même l'expliquer. Que la nostalgie, le syndrome du ''bon vieux temps'' jouent un rôle, OK !
Mais que des jeunes gens qui n'ont jamais connu ces beautés, ces richesses, la profondeur d'un contact avec un Dieu vertical, en Majesté, pour qui ''rien n'était trop beau'' (propter maximam Dei gloriam, bien sûr!), la perception aiguë de la primauté donnée au ''Sacré''... qu'une génération qui a, depuis sa naissance, entendu ''taper'' (et parfois très fort : j'en ai bien souffert, souvent) sur les tradis, les intégristes, ces rétrogrades... et le latin, et qui n'ont aucun des souvenirs des émotions qui étaient alors non seulement permises mais recommandées ( Oh ! Quels ''trop-pleins'', esthétiques autant que religieux, quand éclataient les notes  —et les paroles !-- merveilleuses du ''Minuit Chrétiens'', de la ''Cantate à l'Etendard'' ou du ''Veni creator'' que, signe des temps et du retour des belles choses, j'ai ''eu'' hier, chez ''mes'' petites sœurs de Bethléem ! Quel bonheur !). Je dois dire à ces jeunes gens mon admiration pour leur profondeur et la dimension ''limite extra-humaine'' de leur démarche. Une conclusion ? (une fois n'est pas coutume) : Merci, mon Dieu...
H-Cl.
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jc-en-chemin3 · 1 year
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De Castet-Arrouy à Castelnau sur l'Auvignon le mardi 9 mai 29,5 km.
Ce matin départ dès 7h mais demi tour car j'avais oublié ma serviette qui séchait sur le fil 😘 1er oubli de mon chemin c'est pas mal.
Arrêt à Lectoure et sa belle cathédrale puis la pluie sans arrêt jusqu'au gîte.
Je dois avouer que j'ai du plaisir à marcher sous la pluie protégé par mon pancho. Les pèlerins d'hier avaient disparu et j'adore cette solitude au milieu de cette nature sans horizon comme si les éléments avaient décidé de laisser mon esprit libre de vagabonder.
Alors s'ouvre le chemin intérieur.
Ultreia
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