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#AVIS NOS VIOLENCES
angelitam · 1 year
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Partageons mon rendez-vous lecture #15-2023 & critiques
Voici mes critiques littéraires sur Livres à profusion. #Erlendur3, Le Lagon noir d’Arnaldur Indriðason Le lagon noir d’Arnaldur Indridason – Editions Points Hurlements d’Alexis Laipsker Hurlements d’Alexis Laipsker – Editions Michel Lafon Le plus vieux métier du monde de Myriam Gallot Le plus vieux métier du monde de Myriam Gallot – Editions Actes Sud Junior Nos violences de Marie Colot Nos…
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tearsofhecate · 8 months
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La Palestine _ S'informer et s'éduquer sur le conflit israélo-palestinien
(tw : mention de violences, bombardement, meurtres, gén*cide)
Parce-qu'au vu de l'ampleur de la situation, du drame, qui est entrain de se produire ; il est plus important que jamais d'être conscient.e et de comprendre ce qui se passe qu'il se passe et ce qu'il se joue 🙏
Chose pour laquelle nous ne pouvons clairement pas compter sur nos médias, vu le manque flagrant d'impartialité dans le traitement médiatique des évènements... (spoiler alert : j'entends par là que notre gouvernement est clairement pro-israélien, ce qui s'illustre dans les prises de décisions récentes (ex : l'interdiction de toute marche en soutient au peuple palestinien) ainsi que les informations transmises par nos médias (qui ne sont pas toujours avérées par ailleurs).
Je listerais principalement ci-dessous différentes sources d'informations sur le conflit israélo-palestinien, tant sur l'actualité que certaines reprenant l'historique de ce conflit (sur lequel il est essentiel de se renseigner et de s'éduquer pour comprendre la situation, on parle ici d'un conflit ayant plus de 75 ans d'histoire).
C'est aujourd'hui le strict minimum que nous pouvons faire qui relève pour ainsi dire de notre devoir, on parle d'un gén*cide : nous ne pouvons pas attendre des concerné.e.s de faire ce travail de compréhension et de recherches pour nous alors qu'iels luttent littéralement pour leur survie.
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Liste de compte informatifs
Voici quelques comptes d'informations sur les évènements actuels (Qui sont cependant majoritairement en anglais, à l'exception d'un compte ou deux. Je peux toutefois vous traduire certains contenu de ces comptes ! envoyez-moi juste un message)
Ils ne sont pas exhaustifs, d'autres existent et sur d'autres plateformes (je penses notamment à tweeter, je ne saurais cependant pas vous donner le lien de compte fiable n'étant pas sur ce réseau, mais ils existent) !
https://www.instagram.com/gazangirl/?g=5 : anglais (compte d'une journaliste gazaoui qui est actuellement à Gaza. Informations sur l'évolution de la situation à Gaza)
https://www.instagram.com/ed.kaki/?g=5 : français (compte d'information / éducatif général notamment sur le racisme / décolonisation, propose l'envoie de chapitres (gratuit) d'ouvrage qui permettent de mieux comprendre et de s'éduquer sur certains sujet ; dont le conflit israélo-palestinien)
https://www.instagram.com/middleeasteye/?g=5 : anglais (compte - média d'information indépendant du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, informations générales sur le conflit israélo-palestinien et sur la situation à Gaza
https://www.instagram.com/byplestia/?g=5 : anglais (compte d'une journaliste gazaoui qui est actuellement à Gaza. Informations sur l'évolution de la situation à Gaza)
https://www.instagram.com/motaz_azaiza/?g=5 : anglais (tw : compte qui montre la réalité des bombardements et violence actuels à Gaza, sans filtre, les restes et victimes sur bombardement sont montrés clairement ; à prendre en compte selon vos propres limites) (compte d'un journaliste gazoui qui est actuellement à Gaza. Informations sur l'évolution de la situation à Gaza)
https://www.instagram.com/letstalkpalestine/?g=5 : anglais (compte éducatif sur le conflit israélo-palestinien, donne des informations essentiels à la compréhension du conflit israélo-palestinien)
https://www.instagram.com/lucie_ottobruc/ : français (disclaimer : il ne s'agit pas d'un compte éducatif et la personne derrière ne le considère pas comme tel. il s'agit d'un compte personnel sur laquelle la personne partage son avis, invite à la réflexion afin de se construire le sien et partage de sources d'informations) (compte partageant des informations sur les évènements actuels liés au conflit israélo-palestinien et qui sourcent généralement ces dernières - ce n'est pas cependant pas le seul sujet abordé sur ce compte)
Je glisse également le lien d'un podcast anglais (enfin de deux épisodes d'un même podcast) sur le H*mmas, qui permet entre autre de comprendre l'origine de ce dernier :
https://open.spotify.com/episode/7ssdvzxMOSSiTIU29lI6g4?si=5846165a1e35433c (origines du H*mmas)
https://open.spotify.com/episode/2uXLRuGNssEHUEpJiBsEcD?si=72ba4ba7b43d4e63 (situation actuelle avec le H*mmas)
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L'origine du conflit israélo-palestinien
Je ne vais faire qu'un résumé très bref de l'origine de ce conflit, qui est le strict minimum pour avoir une clé de compréhension sur ce qui se joue ; cela n'est cependant pas suffisant pour tout comprendre ni un résumé de tout le conflit ; faites vos recherches par la suite s'il vous plait 🙏
Le conflit israélo-palestinien trouve son origine à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque le Royaume-Unis a offert aux juif.ve.s de s'installer sur un territoire qu'il (le Royaume-Unis) leur a " donné" : ce territoire se trouvait être la Palestine et était donc déjà occupé par le peuple palestinien.
Depuis, ce qui se revendique comme étant l’État d’Israël envahit le territoire Palestinien et massacre sa population (on parle bien de massacres oui, vous comprendrez assez rapidement l'étendue de la violence subit par les palestiniens depuis plus de 75 ans en vous renseignant)
Une carte qui illustre plus que des mots l'évolution de l'occupation israélienne de la Palestine depuis 1946
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Ainsi qu'un graphique nombrant les blessé.e.s et mort.e.s du côté palestinien et israélien depuis 2008 (alors s'il vous pait, ayez en tête que les rapports de force entre Israël et la Palestine ne sont pas égaux ; Israël dispose d'une force armée et politique (entre autre) que la Palestine n'effleure même pas)
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Sionisme et religion
Deux points expliqués rapidement et succinctement mais qui ont toutes leurs importances au vu de l'enjeu des mots utilisés dans le traitement des évènements 🙏
Ce qui se passe actuellement n'est pas un conflit ni une guerre religieuse, ce n'est pas les juifs contre les musulmans. Il s'agit ici d'un conflit de territoire, des opressé.e.s (les palestiniens) luttant contre leurs oppresseurs, envahisseurs et colons (les israéliens) ; les médias essayent de résumer ce conflit à un conflit religieux pour targuer d'antisémitisme toute personne osant soutenir la Palestine et/ou remettre en question les actions de l’État d'Israël.
Le sionisme est un mouvement regroupant une partie du peuple juif (et je dis bien une partie, il ne s'agit pas d'une pensée ni de valeurs partagés par l'ensemble du peuple juif.ve ; les sionistes pourraient être assimilé§.e.s à une minorité extrémiste du peuple juif, je vous laisse cependant le soin de vous renseignez le sujet pour comprendre ce mouvement)
Le mouvement sioniste prône, entre autre, la légitimité des juif.ve.s à construire un " état juif " sur le territoire palestinien.
Il est cependant important de comprendre que :
S'opposer au sionisme n'est pas être anti-sémite (c'est aujourd'hui le raccourci fait par les médias et les pro-israëliens afin de rendre leur partie intouchable, après tout, qui veut être traiter d'antisémite ?) S'opposer au sionisme c'est s'opposer à une minorité extrémiste revendiquant ses droits sur un territoire qui n'est pas le sien
Tou.te.s les juif.ve.s ne sont pas sionistes
Tou.te.s les sionistes ne sont pas juif.ve.s
Les juif.ve.s ne considèrent pas les sionistes comme étant membre de la communauté juive
Lien du tweet
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Biais médiatique
Car il est important d'en dire quelque chose, d'être conscient que nos médias sont biaisés et sont tournés en faveur d'Israël, tout comme notre gouvernement.
Ces positions s'illustre par exemple : par l'interdiction de toute marche de soutient au peuple palestinien.
(Attention à celleux qui comptent participer aux marches s'organisant malgré tout ; Darmanin a donné la consigne aux préfets d'expulser du territoire toute personne interpellé.e lors de l'une de ces marches (considéré comme acte anti-sémite par le gouvernement) qui n'est pas de nationalité française, qu'importe le statut de la personne (même si détentrice d'un titre de séjour donc)
La désinformation est plus importante que jamais ; entre les informations déformées et celles erronées. Pas plus tard qu'aujourd'hui, la Maison Blanche est revenue sur l'affirmation de Joe Biden qui avait dit avoir vu des photos (preuves) de la décap*tation de bébés par le H*mmas (puisque cette information, malgré les médias qui s'en sont saisit, n'a pas été confirmé ni vérifié)
Lien du post instagram
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Gaza
Pour qu'on soit tou.te.s bien d'accord sur ce qui passe actuellement à Gaza : Gaza est actuellement un camp d'exterm*nation en plein air. Les gazaouis ne peuvent pas fuir : Israël a bombardé l'accès lié à l'Egypte et condamné les autres qui sont sous surveillance militaire israélienne.
Israël mène actuellement un blocus entier et total de Gaza : la ville n'est plus approvisionné en eau, électricité, nourriture et ressources pour les soins médicaux.
Gaza est une ville de 2,5 millions d'habitant.e.s (dont 50% ont moins de 15 ans) que Israël est entrain de tuer à coup de bombardements incessants sur les zones résidentiels : les civils sont visés. On parle ni plus ni moins que d'un gén*cide.
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N'ignorons par la situation, il est plus important que jamais d'apporter notre soutient au peuple palestinien face aux massacres dont-iels sont victimes 🙏 (ça l'a toujours été, mais aujourd'hui plus encore)
Ce message a pour visée de permettre à chacun.e de trouver où s'informer et de disposer d'un minimum de clés de compréhension sur ce conflit (qu'on oublie bien souvent de nous apprendre...) plus qu'à visé éducative.
Si jamais certains de mes propos sont maladroits - erronés, je laisse bien évidemment les concerné.e.s et/ou personne éduqué.e sur le sujet me reprendre ainsi que la possibilité de s'exprimer à la suite de ce message pour celleux le souhaitant !
Vous pouvez aussi bien évidemment rebloguer ce message pour ajouter d'autres sources d'informations (tant qu'elles sont vérifiées et fiables) 🙏
Prenez soins de vous 💜
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auboutdespages · 3 months
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Notre rendez-vous du mois!
Hello mes papivores 2.0, et bienvenue à notre rendez-vous du mois qui s'annonce riche en émotions comme le premier. Aujourd'hui, je vous garde dans le même univers que mon précédent article, mais celui ci est un peu plus je dirais … GLAUQUE! L'écrivaine Louise Mey, auteure engagée au style on ne peut plus percutant, sait nous captiver, nous lecteurs dès les premières pages. Et ce que j'adore par dessus tout avec cette grande dame bourrée de talents c'est le fait que la plupart de ses thèmes repose sur des sujets sensibles et d'actualité, tels que les féminicides, les manipulations psychologiques, les secrets de famille et les injustices sociales.
C'est exactement dans un thème comme ceux suscités que je me suis plongée récemment. Laissez vous submerger d'émotions (je vous promets très débordantes), dans ce thriller psycho dramatique de Louise Mey: LA DEUXIEME FEMME .
Le PITCH d'abord!
Sandrine a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux enfants magnifiques, une vie paisible. Mais un jour, tout bascule. Son mari, Thomas, lui annonce qu'il a retrouvé son ex-femme, Clara, disparue depuis des années. Sandrine se retrouve alors en proie à un sentiment de jalousie et de peur qui va crescendo. Qui est vraiment Clara ? Que veut-elle ? Sandrine est-elle en danger ?
Mon avis, toujours HUMBLEMENT!
Louise Mey sait d'habitude comment tenir son lecteur en haleine. Dès les premières pages, on est happé par l'intrigue et on a du mal à lâcher le livre. L'auteure distille savamment les indices et les rebondissements, nous menant sur de fausses pistes et nous surprenant jusqu'au dénouement final. Par contre dans ce thriller, j'ai eu beaucoup de mal aux premières pages qui ennuyaient très vite et qui ont bien failli me faire laisser tomber ce livre (heureusement que non!). On nous présente Sandrine, jeune femme ordinaire envahie de complexes (sentiment normal je vous assure!), essayant de vivre sa vie paisiblement. Son univers bascule quand son mari Thomas (attention à tous les "Thomas" de votre entourage après ça!) lui annonce qu'il a retrouvé son ex femme auparavant mystérieusement disparue… Le retour de Clara (personnage très atypique), l'ex-femme de son mari, agit comme un tremblement de terre, ravivant des blessures enfouies et semant le doute et la peur dans son esprit. Le roman explore avec profondeur les sentiments complexes de Sandrine, tiraillée entre la jalousie, la colère et l'espoir de sauver son mariage. Sa confrontation avec Clara est électrique, chaque mot résonnant comme un coup de poignard dans une atmosphère de tension palpable.
La Deuxième Femme n'est pas seulement un thriller psychologique, mais également un récit poignant sur la place des femmes dans la société. Louise Mey met en lumière les injustices et les violences auxquelles elles sont confrontées, soulignant la douleur et la solitude ressenties par celles qui se retrouvent dans l'ombre d'une autre femme. C'est un livre poignant et bouleversant qui ne se résume pas à une simple intrigue policière. Il nous confronte à la complexité des relations humaines et aux répercussions profondes de nos choix. Un récit qui m'a profondément marquée et qui m'a amenée à réfléchir sur la force et la résilience des femmes face à l'adversité. Ce qui rend ce livre particulier est le partage incroyable de sentiments que l'on peu avoir avec Sandrine: l'insécurité, la peur à chaque fois que son mari rentrait du travail, la douleur des coups qu'elle recevait, l'humiliation servie par Thomas et surtout la RAGE de vaincre et de se sortir de là une fois le déclic eu… La fois de trop! Attention, les violences psychologique et physique peuvent être difficiles à lire pour certains.
J'ai clairement savouré avec amertume (pour être honnête) ce livre et je le recommande à tous les lecteurs qui recherchent un roman intense et poignant, les amateurs de thrillers psychologiques et les personnes sensibles aux questions de société et aux violences faites aux femmes.
Vous pouvez vous procurer cette merveille au Supermarché CARREFOUR à PLAYCE, quartier WARDA à Yaoundé au rayon bibliothèque.
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thebusylilbee · 11 months
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"Invisibilisées, les personnes bisexuelles sont la cible de stigmatisations venant d’hétérosexuels, mais aussi d’autres personnes LGBT+. Mercredi se tient la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.
«Femmes, hommes… Il va falloir choisir !» Nous sommes en 2006, et Jann, alors âgé d’une vingtaine d’années, est assis dans un hôpital parisien, une aiguille dans le bras pour une prise de sang. «L’infirmière s’est permis de donner son avis personnel. Sur quoi ? Ma bisexualité, ma vie privée.» Quinze ans plus tard, le chanteur franco-gabonais de 40 ans est toujours agacé d’être perçu comme «une bête curieuse».
Ce mercredi 17 mai se tient la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Si les deux premières font l’objet de campagnes de sensibilisation, la biphobie, et même la bisexualité, restent largement méconnues et invisibilisées. A cette occasion, près de dix personnes bisexuelles ont témoigné auprès de Libération des stigmatisations, discriminations et violences propres à leur orientation sexuelle.
Les clichés sont peu visibles, mais tenaces, comme en atteste le compte Instagram «Paye ta bi», près de 18 000 followers. «La bisexualité est considérée comme une identification transitoire vers l’homosexualité, ou au contraire une sexualité de circonstance qui ne remet pas en cause l’hétérosexualité de la personne», rapportait l’Institut national d’études démographiques (Ined) en 2018. «La bisexualité n’existerait pas, serait une passade, une mode, comme m’a dit un jour un journaliste. Bi depuis 1978, je ne suis pas une mode», s’amuse Vincent-Viktoria Strobel, porte-parole de Bi’Cause, créée en 1997. Selon l’association, la bisexualité désigne le fait d’être attiré «par des personnes, par deux identités de genre ou plus», la pansexualité, celui d’être attiré «sans considération de genre».
Un passe-plat supposé
En France, le nombre de bisexuels est difficile à déterminer, et serait largement sous-estimé. 0,9% des femmes et 0,6% des hommes, selon l’Ined, mais «il s’agirait de 3 à 5% de la population selon l’enquête de référence “Contexte de la Sexualité en France” réalisée en 2007», rapporte Félix Dusseau, doctorant en sociologie des intimités et des sexualités à l’université du Québec à Montréal. «Si l’on compte les expériences, on monte même à 10% de la population.» Or, la biphobie a des conséquences concrètes. 69% des personnes bisexuelles se sont déjà senties agressées verbalement en raison de leur orientation sexuelle, rapporte une enquête sur la biphobie auprès de 3 625 personnes par cinq associations, dont SOS homophobie et Bi’Cause. Un bisexuel sur sept a déjà été confronté à des discriminations de la part du corps médical, poursuit cette enquête. Enfin, la prévalence de tentative de suicide est trois fois plus importante chez les lesbiennes ou bisexuelles que chez les hétérosexuelles, rapporte Santé publique France.
Eléonore a longuement hésité à requérir l’anonymat avant de s’exprimer dans Libération. «Je travaille avec des enfants, je redoute la réaction des parents», explique cette assistante maternelle de Menton (Côte d’Azur). Un souvenir pousse sa prudence : «On déjeunait souvent avec une collègue de crèche, on parlait de nos vies. Un jour, elle m’a demandé le nom de mon ex. En entendant le prénom d’une femme, elle s’est décomposée et m’a demandé : “Mais tu ne m’avais pas dit que tu étais avec un garçon ?”» L’amie écourte le déjeuner, met une distance. Sa réaction n’est pas isolée. «Comme si en apprenant ma bisexualité, ils ne savaient plus à qui ils avaient affaire.»
Laura fuit un autre type de regard. Cette psychologue de 31 ans originaire des Hauts-de-Seine se remémore une soirée. La scène est banale : Laura bavarde avec un homme, sur un ton amical. Elle parle de son copain, évoque son ex-petite amie. «Son regard s’est illuminé. Il m’a lancé : “Tu dois être chaude pour des plans à trois”. J’étais devenue un objet à ses yeux, il me pensait adepte du libertinage.» Dans une société pétrie de représentations sexualisantes des femmes et des lesbiennes, les bisexuelles sont elles aussi hypersexualisées. Quasiment toutes les femmes interrogées pour cet article ont témoigné de propos similaires.
«Un silence, une gêne nous entourent»
Dire sa bisexualité dépasse ce qu’il est convenable d’entendre selon certains. «Comme si rien qu’en racontant nos vacances au travail, une chose naturelle pour les hétéros, on en avait trop dit, dénonce Louise(1), artiste rennaise de 28 ans. Quand on raconte son week-end à des collègues et qu’on est hétéro, ils s’imaginent des balades à la mer. Pour nous, ils imaginent directement des scènes de sexe, quelque chose de très intime.»
«La souffrance d’être dans le placard», Louise l’a toujours connue. Mais depuis qu’elle sort avec une femme, celle qui se définit comme «pan, bi, lesbienne, ça dépend des jours», découvre avec stupeur une autre souffrance, liée à la lesbophobie. «Je viens d’un milieu plutôt homophobe, des proches travaillant dans le BTP avec une culture très macho. Les mots “pédé” ou “fiotte” fusaient, et les lesbiennes, ça n’existait pas vraiment.» Au moment de son coming out, Louise entend les mots rêvés : «Peu importe ma fille, je t’accepte.» Avant de déchanter. «A Noël, je faisais des blagues sur les lesbiennes. On m’a clairement dit : “N’en parle pas trop non plus.”» Autour de la table, on pose des questions à son frère et sa copine, on photographie le couple hétéro… Rien de tel pour sa copine et elle-même. «Il y a comme un silence et une gêne qui nous entourent. On n’est pas célébrées de la même manière.»
«Le drame des bisexualités est de subir des discriminations associées à d’autres sexualités. Historiquement, les personnes bisexuelles sont fondues dans les communautés gay et lesbienne», rappelle Félix Dusseau. Ainsi, «les femmes bi peuvent subir de la lesbophobie. Or c’est aussi de la biphobie parce que leur identité n’est pas reconnue comme telle».
Les hommes bisexuels souffrent également d’homophobie. «Un homme bisexuel serait un gay undercover [qui se cache, ndlr], forcément suspect aux yeux notamment des hommes hétéros», analyse Félix Dusseau. Victor (1), 40 ans, connaît bien ce «soupçon» d’homosexualité, qui lui a coûté beaucoup d’amitiés. Plus jeune, entre copains, ils voyagent et se défient d’accumuler les conquêtes féminines. Habitué enfant aux rires de son père en voyant des gays à la télévision, Victor se résout à rire aux blagues crasses de ses amis, homophobes et misogynes. Il tente tout de même un début de coming out avec l’un d’eux. «Dès qu’il était bourré, il me hurlait des insanités autour de la pénétration, avec une telle haine…»
Violences intracommunautaires
La biphobie n’est pas l’apanage des hétérosexuels. Des propos violents proférés par des personnes elles-mêmes LGBT+ ont été mentionnés par la quasi-totalité des personnes interrogées. La psychologue des Hauts-de-Seine, Laura, dénonce aussi les agissements violents de certaines lesbiennes. Sur Tinder, il y a cette femme qui «ne veut pas que sa meuf ait été touchée par les sales mains d’un mec», des propos misandres qui trouvent leurs pendants misogynes chez certains gays rencontrés par Victor. Une autre a refusé de rencontrer Laura, «parce que les personnes bi seraient plus à risque d’apporter des maladies». Une dernière n’a vu en elle qu’«une petite hétéro en mal de sensations».
«Dans LGBT, le B existe dans le sigle… Mais il ne s’agit pas encore d’une culture à part entière», regrette Laura. Lou (1), Parisienne de 27 ans, acquiesce : «On n’a pas d’espace, pas de communauté, on est rejetées des deux côtés.» Le militantisme bi est d’ailleurs très peu représenté en France. A part Bi’Cause, seule la cadette toulousaine «To bi or not to bi» se concentre sur les bisexuels. «Quand on interroge les militants bi plus âgés, ils militaient dans des associations gays ou lesbiennes», confirme Félix Dusseau.
Face à la biphobie décomplexée, mais toujours sous les radars, certaines et certains s’organisent. Sur le groupe de discussion Bi’Cause sur Discord, des centaines de personnes se retrouvent en ligne. A Paris, Tours, Nancy ou Montpellier, de nouveaux groupes de paroles à l’initiative de particuliers voient le jour depuis le début d’année, sur le modèle des Bi’Causerie. Vingt-six ans après le lancement de l’association, «un mouvement est peut-être en train de se lancer», espère Laura.
(1) Le prénom a été modifié."
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claudehenrion · 1 year
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Le 8 mai 2023 : ( II ) des absurdités déraisonnables...
  Nous proposions hier de faire un ''tour du propriétaire'' des mensonges, bobards, idioties, erreurs, imbécillités et autres nuisances plus ou moins mortelles que nos dirigeants, impardonnables, ont pris l'habitude de considérer comme une espèce de ''pré carré'' dont une élection (tout aussi pleine de mensonges que le reste) tous les 5 ans ferait un jardin particulier où ils pourraient accomplir les pires méfaits et imposer à leurs ''sujets'' réputés con-sentants (= ne pouvant plus les sentir ?) les idées les plus absurdes, les plus nocives, les plus ‘’contre tout ce qui est bon pour l'Homme''. Et pour commencer, le méga ‘’scandale-du-jour des réseaux sociaux’’...
(1)-- Le ''deal'' eau contre pétrole. La nouvelle peut sembler incroyable, mais une vérification rapide me la fait croire vraie : en pleine pénurie d'eau qui met en grand danger la France (NB : et notre pauvre agriculture qui, si ravagée par le tropisme européiste de nos leaders, n'a vraiment pas besoin d'une telle tuile !), il semblerait que nos lumières éteintes ont trouvé génial de ''vendre'' le peu d'eau (dont nous ne disposons même plus, d’ailleurs) à des Princes arabes (généreux, sans doute !). Et le ''deal'' porterait sur 4 milliards de m3, équivalent à la consommation annuelle de la France. Je vais enquêter et nous en reparlerons. Mais si c'est vrai, ça veut dire que l'abaissement de nos nappes phréatiques serait dû à des pompages sauvages au moins autant qu'à un déficit pluviométrique, et que les ‘’départements à sec’’ soient une nouvelle faribole, comme l’histoire des hôpitaux de Salomon --qui étaient ‘’saturés avec dix ou douze malades par jour’’... Il s'agirait du plus grand abus de détournement d'actifs de l'Histoire ! La France doit exiger l'arrêt de ce vol.
(2)-- Le Covid. Le fait que nous en parlions souvent n'est pas une raison pour ne pas répéter que, d'un point de vue historique et civilisationnel, c'est un ''modèle'', un prototype d'arnaque civile, intellectuelle, morale, médicale, scientifique et éthique. Encouragée par une perte du sens du mot ''Démocratie'', la trouille primaire des dirigeants a été artificiellement imposée aux pauvres citoyens avec une violence incroyable, caricaturalement enrichie de mensonges littéralement incroyables ! Les moyens énormes des Etats ont pris le relais... et la Presse, qui ne vit que de leurs subventions, a fait sienne cette croisade sans majuscule. Fabriquant de la peur, on a forcé les citoyens à des attitudes, des gestes, des contorsions et de faux soins normalement inadmissibles, mais l'intelligence ne faisait pas le poids, devant une force idiote décidée à tout pour humilier les cotoyens. Trois ans plus tard, des journaleux continuent d'emmerder (comme leur Président), les français avec leurs croyances, pourtant démontrées fausses, depuis ! C’est une honte !
(3)-- Le réchauffement anthropologique. Pour le covid, ils avaient inventé le concept (faux puisque inexistant) de ''anti-vaxx''. Dans le cas de l'écologie punitive, tout résistant à leur idée fixe /dada et à leur ''terreur-à-imposer'' serait un ''climato-sceptique'', ce qui est aussi bête : personne ne conteste qu’il y ait  l'apparence d'un réchauffement. Là où les avis divergent, c'est la raison de cette tendance : les uns s’appuient sur toute l'histoire du monde pour parler de ''cycles longs'', et d'autres incriminent l'activité humaine (''les autres accidents climatiques sont arrivés il y a longtemps'', disent-ils, comme si cela avait un sens). Mais ils ont lâché leurs chiens, le Giec et Greta Thunberg (à quoi en sont-ils réduits !), et nos soi-disant élites en ont profité pour imposer une politique de terreur qui empoisonne, au pied de la lettre, toute la jeunesse, et permet à nos gouvernants, à travers l'anti-principe de ''transition écologique'', de maintenir le prix du litre d'essence au dessus de 2 € alors que les cours mondiaux s'effondrent... Cette forme d'écologisme pathologique ne peut conduire qu'à la décroissance, ce vieux rêve de la Gauche dystopique malthusienne... La France intervenant, au total, pour 0,9 % des productions mondiales de leurs maudits ''gaz à effet de serre'', la suppression complète de tout ce qui ''est France'' serait imperceptible, au niveau mondial, et les punitions qu'on nous impose ne servent donc à rien. ''Arrêtez d'emmerder les français'' disait Pompidou ! Ah ! Comme on le regrette, par comparaison...
(4)-- Le ''tout électrique'' et l'imposture éolienne. Nous en avons déjà parlé, mais le sujet est si grave et ses conséquences à très court terme si ravageuses qu'il n'est pas inutile d'en reparler encore et encore. Dans ce cas plus encore que dans les paragraphes précédents, le mot ''arnaque'' s'applique dans toute son horrible splendeur... Outre qu'elle pollue à jamais tous nos paysages, l' électricité éolienne, prétendue ''renouvelable'' (comme si le pétrole ne l'était pas ! Au prix de litre, ils devraient revoir leur copie, ces nuls !), ne sera jamais une réponse à un maintien de nos conditions de vie, puisque, même en posant la question de la manière mensongère dont ils la posent, aucune énergie dite ''renouvelable'' ne pourra faire face à un parc ''électrique à 100 %''.... La seule bonne décision à prendre est : il est fondamental d’oublier totalement la notion de ''transition énergétique''.
(5)-- L'obsession d'une ''extrême droite'' totalement fantasmée... ou, plus exactement, fabriquée de toutes pièces pour servir d'excuse, de repoussoir et de justification à l'existence, réelle et démontrée, elle, de ces hordes destructrices et ravageuses ivres de violence extravertie que sont l'ultra-gauche et ses suppôts infréquentables. Hier, un groupuscule défilait dans Paris, dûment autorisé, mais indiscutablement ''de Droite''. Pas un seul écart, pas un dégât, pas une atteinte même mineure aux personnes, aux biens... et aux forces de l'ordre –cette cible privilégiée de l'ultra-Gauche. Résultat : toutes les chaînes subventionnées ont ''rendu compte'' d'une prétendue  ''manifestation violente''... tout en projetant des images d'ordre et de calme. C'est pathologique, du registre de l'addiction. Mais les français, devant leur poste, voient parfaitement l'énormité du mensonge, le parti-pris, et la mauvaise foi ! Et le Sinistre Garde des sots a interdit... le groupe qui n'a rien fait, pendant que préfet et ex- ministre a déposé une plainte pour ''visages masqués''... ce qu'il n'ont jamais pensé à faire, ni l'un, ni l'autre, pour les 2 ou 3000 black-boks qui ravagent nos villes 2 ou 3 fois par mois. La seule question est : comment dit-on ''2 poids/2 mesures'', en jargon macronien vernaculaire ?
(6)-- Le grand remplacement. Comme c'est un sujet récurrent, ici, nous avions donc dit : ''inutile d'en reparler''. Mais ce sujet dramatique a repris ''du poil de la bête'' depuis hier, avec l'invention, par Jean-Luc Méchencon, d'un prétendu ''patriotisme de la France Insoumise'' sorti de  sa seule imagination : dans la pire des traditions de la Gauche, il a simplement (?) redéfini le mot ''français'' par l'absurde... puis affirmé que tous ceux qui ne rentrent pas ''pile-poil'' dans cette incongruité ne sont plus français... puisqu'il en a décidé ainsi. En gros, ne méritent désormais le titre de titre de ''français'' que ceux qui tournent le dos, sans raison et sans explication, à toutes les définitions existantes, au profit (pour lui seul !) d'un galimatias indémontrable de non-existence, de non-appartenance, de non-culture, de non-histoire, de non-être et surtout de non-avoir été.  Dans cet entendement, être français, comprenne qui peut, ce serait être anti-français, dans une anti-France qui ne pense qu'à ''tuer le père''... sans rien proposer qui puisse servir d'alternative, et pour cause : le néant ne saurait être une alternative à quoi que ce soit ! Contre toute intelligence et contre vents, marées, preuves et démonstrations, ''le grand remplacement serait un mythe d'extrême-droite'' ! L'extrême droite a remplacé, pour eux, le loup-garou de notre enfance ! C'est l'insulte que l'on décoche lorsqu'on a aucun grief à exprimer mais que l'on veut disqualifier un opposant. Ce n'est grave que parce que ça marche, ça prend, ça fonctionne...
Si on veut bien lire entre les lignes (en latin : ''inter legere'', d’où vient notre mot  ''intelligence'') on reste ''KO debout'' devant l'immensité des conséquences de toutes ces mauvaises décisions, et de ces mensonges savamment présentés pour que nous les avalions. Finalement, la décision de Champs-Elysées déserts le 8 mai, n'est que la pauvre concrétisation d'une colère, d'un ''ras-le-bol'' et d'une envie de hurler (une ''thérapeutique du cri'' à l'envers, en somme !). Une ''soft-dictature se glisse peu à peu dans nos vies, et le peuple français laisse une bande de malfaisants encartés et fanatiques ès-idées perverses détruire notre Patrie, notre culture, notre civilisation, notre joie de vivre. Assez de mensonges, assez de bourrage de crânes, et assez de mépris injustifié... Toutes vos mesures, toutes vos idées, sont intrinsèquement perverses. Trop, c'est trop !
H-Cl.
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asktoi · 1 year
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En novembre, nous avons ouvert un ASKtoi. Il y a autant de préférences de roleplay que de roleplayers, c'est très vaste. Le but des ASK est de rester curieux et ouvert aux avis des uns et des autres, sans jugement.
 Quand vous lisez les résultats et les réponses, n'oubliez pas qu'il s'agit d'un échantillon de la grande communauté RPG française. Avec notre tumblr, nous ne pouvons pas toucher la globalité des roleplayers (toutes plateformes confondues), nous ne faisons pas de pub et nous remercions ceux et celles qui ont diffusé et partagé les questionnaires, leur apportant une visibilité plus grande. Cela permet d'obtenir plus d'avis et c'est super.
 Nous nous posons des questions sur le roleplay, sur la communauté, sur ses habitudes, sur pourquoi les choses sont ce qu'elles sont, et sur comment les améliorer pour mieux s'amuser tous ensemble avec nos différences. 
Nous vous remercions également de votre indulgence concernant la manière dont les questions sont tournées, nous essayons de les faire les plus pertinentes possible avec les outils les plus adéquats que Google propose également. Il y a des solutions qui peuvent être proposées dans vos réponses, c'est comme un brainstorming anonyme, après c'est à vous de tester sur vos forums ou vos plateformes si c'est fonctionnel ou pas ! 
Nous ne faisons pas de conclusions sur les statistiques et ils restent ouverts à tous. 
Dans notre perception, une personne peut avoir envie de donner son avis trois mois après que le questionnaire soit apparu et son avis ne sera pas moins important qu'une des personnes étant en premier. 
Concernant les résultats, les conclusions, les tendances, nous restons curieux de vos retours, des articles, des analyses que nous avons lues, n'ayons pas peur de dialoguer et nous trouvons cela très bien que vous soyez à l'origine de l'ouverture à la parole sur certains items. On donne les chiffres et vous pouvez en parler, soulever des points importants, des solutions etc.. 
Notre anonymat comme le vôtre est important. Nous ne vous demandons pas vos pseudos pour éviter les biais cognitifs. Merci de respecter notre choix. 
Pour retrouver les anciens questionnaires, nous avons créé un répertoire ici. 
PROGRAMME :
Nous allons vous faire participer à l'écriture des prochaines questions en vous proposant un questionnaire que nous avons appelé "submit ask". Le programme est le suivant :
Du 15 janvier au 25 janvier - ouverture du "submit ask".
1er février - lancement du questionnaire avec les réponses en ligne.
Pour les thèmes :
Le prochain ASK sera sur : les faceclaims, le rôle des faceclaims, les ethnies, la diversité, le genre, la sexualité, le physique (particularités/handicaps), les neuroatypies, les règles liées aux faceclaims/avatars, le design des avatars, les violences, les faceclaims non-humains, illustré, les origines des pré-liens, les origines des scénarios familiaux.
Ensuite, un ASK sur les designs, codes, et le graphisme (à développer lors de l'ouverture des propositions de questions).
Puis, en rapport avec l'écriture - style d'écriture, longueur des RP, les RP sur différentes plateformes, forums privés, propositions d'amélioration, contexte, histoire (à développer lors de l'ouverture des propositions de questions).
Enfin, un questionnaire hors RPG (tout ce qui est relation interpersonnelle virtuelle hors jeu), expériences (toxiques/positives/rencontres/problématiques), communauté.
Si vos propositions ne sont pas présentes dans ce programme pour le moment, ne vous inquiétez pas, vous pourrez proposer vos questions lors d'un prochain questionnaire. Nous essayons de garder un thème commun à chaque ASK.
Le "submit ask" est ouvert
accès à la visibilité des questions
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contesdefleurs · 1 year
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Les troubles ne sont pas des dons
[TW - Validisme, Psychophobie, Violences] Troubles mentaux/psychologiques/psychiques et récits. Une longue histoire qu'on ne raconte pas assez, selon mon humble avis, depuis le balcon de mon modeste vécu.
Mais ici, on ne va pas écrire un billet exhaustif, juste un avis personnel provenant d'une personne atteinte de plusieurs troubles, d'un système, qui veut simplement partager une opinion sur le sujet. Car plus on avance, plus des troubles, dont le TDI, et même plus généralement la multiplicité, apparaissent dans certaines fictions. En soi, vouloir rendre visibles des troubles/maladies mentales pourquoi pas. Après tout, nombreux d'entre eux sont peu connus, et les montrer permet d'enfin leur accorder une place culturelle puisqu'ils ne sont pas représentés tels qu'ils existent (contrairement aux représentations fantasmées). C'est aussi un moyen de mieux comprendre des sujets peu abordés, voire méconnus. Seulement, il y a une chose en particulier qui me gêne ces derniers temps, c'est le fait de les présenter comme des dons, des pouvoirs particuliers ou des capacités extraordinaires, et de n'y voir aucun problème alors qu'il s'agit de représentations dites "oppressives".
On connaît les préjugés concernant les troubles qui nourrissent une vision péjorative de ces derniers, devenant dans une vision commune des choses intrinsèquement dangereuses, réduisant ainsi la population atteinte par ces troubles/maladies mentales, à une image de potentiel-le-s meurtrier-e-s. De même pour la psychophobie ordinaire, dans laquelle on retrouve notamment une image soit misérabiliste ("pauvres personnes folles qui sombrent dans la démence et qui ne connaîtront jamais une vie normale sneuf sneuf" j'exagère volontairement, mais c'est l'idée). Soit elle est réduite à du True Crime, alors même que c'est une population qui connaît une espérance de vie courte comparée à des personnes n'ayant pas de troubles/maladies mentales, qu'elles sont très peu nombreuses, mais qui demeurent très médiatisées (aussi pour le côté spectaculaire et la fascination macabre banalisée socialement). Et encore, ceci n'est qu'un lamentable résumé. Autre souci que l'on peut pointer et reprocher, c'est la dépolitisation du sujet dans les représentations, parce que le validisme et la psychophobie sont des oppressions et non de simples soucis isolés. Tout cela amène à de la déshumanisation, entre autres, ce qui contribue à produire et perpétuer un imaginaire violent et donc des violences systémiques (en gros, produites par le système social et les institutions). Ce ne sera pas développé dans ce billet, concernant la représentation péjorative et oppressive des troubles/maladies mentales, cependant si vous cherchez des ressources, en voici quelques-unes : Quelques définitions, ressources et articles sur ces sujets :
Revenons à nos bouquins. Les troubles ne sont pas de super-pouvoirs et les présenter et représenter comme des dons, des capacités incroyables, quelque chose d'extraordinaire, avec toute la fascination malaisante que cela génère, c'est tout aussi déshumanisant. Certes, d'une façon différente, mais ça l'est. Cela amène, pour résumer, à renforcer un imaginaire qui marginalise un groupe d'individus en lui prêtant des facultés fantastiques. Soit nous sommes perçu-e-s comme des dangers, soit comme des objets hors du commun à étudier, des mystères à élucider, alors que nous sommes des personnes qui avons, comme tout le monde, une vie, des goûts et des couleurs, des relations sociales, etc. Nous pouvons ne pas partager le même avis entre nous. Personnellement, mes troubles ne sont pas des dons ou des malédictions, et j'en ai assez que des personnes peu renseignées sur ces sujets, ou qui se soucient peu, voire pas du tout, des enjeux politiques liés à ces représentations, les saisissent pour faire du spectaculaire. Ce ne sont pas des spectacles, même si je comprends qu'on trouve ça divertissant quand on a grandi avec ce type d'imaginaire qui normalise ces oppressions. Même en voulant représenter les troubles sous un angle "positif" dans ses écrits, cela ne retire pas le caractère oppressif. Et l'intention ne fait pas tout, car même avec les meilleures intentions du monde, on peut entretenir des violences, volontairement ou non, consciemment ou non. Après, oui, on peut avoir un personnage ayant des troubles, maladies, handicaps, qui possède des facultés extraordinaires (avoir des pouvoirs magiques par exemple, comme Maëlys qui est malentendante dans la saga l'Éveil des Sorcières de Cordélia). La différence dans ce cas, c'est qu'on ne fait pas des troubles, maladies, handicaps une capacité extraordinaire, une chose qui suscite l'émerveillement parce que "différence", c'est simplement la condition du personnage. En plus de cela, cela pousse à faire une distinction entre des troubles/maladies/handicaps "utiles", "impressionnants" à d'autres qui seraient "inutiles". Donc à hiérarchiser des symptômes, des particularités qui sont juste le fruit d'une condition qui diffère d'une norme instaurée avec des critères basés sur cette dernière. On pourrait citer ces nombreuses séries qui présentent des personnages autistes par exemple et dont l'autisme est utile à l'intrigue ou caricaturé à des fins parfois spectaculaires. La figure de le personnage ayant un TSA qui est "un-e grand-e génie", que vous avez peut-être déjà croisé (Shaun dans Good Doctor, Will Graham dans Hannibal, Sherlock aussi, il me semble). Il n'y a pas de distinction à faire entre un "bon" ou un "mauvais" trouble, il n'y a pas de hiérarchie à faire parce qu'avoir un trouble, une maladie, un handicap ce n'est pas un choix, et décider d'en faire quelque chose d'utile ou d'impressionnant, c'est validiste/psychophobe. Ça n'a rien de démoniaque ni de divin, ce n'est pas surnaturel ou magique. Si on est autant fasciné-e-s, c'est surtout parce qu'on ne les connaît pas assez et que les fantasmes et clichés (au cinéma, dans la littérature, presque partout) autour d'eux sont beaucoup trop banalisés quotidiennement, même si ça évolue petit à petit.
Peut-être que ce billet est mal écrit ou mal formulé, je me suis un peu éparpillée, je ne sais pas, je m'en excuse si ce n'était pas très clair. J'avais juste besoin de m'exprimer sur tout ça.
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Merci pour ta lecture, à bientôt pour de nouvelles aventures ! 💜
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quoidenouveau · 2 months
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Séance #13 - Le militantisme en ligne : ça marche?
Chers lecteurs,
Ce n’est pas un secret : les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place dans nos vies. Cette place grandissante amène donc les mouvements sociaux à se décliner en ligne. Il n’est plus rare de voir des mouvements tels que celui des Gilets jaunes, de Youth For Climate ou du mot-clic #MeToo se déployer sur les réseaux. Toutefois, est-ce que les réseaux sociaux sont des outils efficaces pour le militantisme?
À cette question, je réponds OUI!
Nous n’avons pas à aller chercher trop loin pour trouver des réponses. Le mouvement #MeToo en est une preuve excellente. Ce mouvement, ayant majoritairement fait surface en 2017, a permis à plusieurs femmes de prendre la parole pour dénoncer le viol et les agressions sexuelles. Sans n’être qu’une vague de dénonciation, ce  mouvement militant numérique a également contribué concrètement aux revendications des droits des femmes. En effet, du mouvement #MeToo s’est découlé l’élaboration d’un tribunal spécialisé en victimes de violence sexuelle et de violence conjugale. Un réel changement sociétal s’est produit à la suite du mouvement déployé en ligne. 
En soi, les réseaux sociaux sont à mon avis de belles plateformes d’éducation et de sensibilisation pour différents enjeux sociétaux. Il est assez commun de voir passer des stories Instagram dénonçant des enjeux tels que l’inaction climatique ou bien les conflits de guerre. Il est, selon moi, très pertinent de s’abonner à des pages dédiées au militantisme de toute sorte. Je pense d’ailleurs à une page Instagram féministe dont je suis abonnée depuis maintenant plusieurs années. La page Feminist détient 6 M d'abonnés. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une page où du contenu féministe intersectionnel est mis de l’avant. On y trouve de l’information éducative et des actualités sur le monde du féminisme. 
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Voici une liste de pages Instagram à objectif militant. Jetez un coup d’œil! 
@Gangduclito
@Pepitesexiste
@lgbtq
@environment
@blklivesmatter
À bientôt!
Bibliographie
Blaire, C. (2023). Les réseaux sociaux, leviers des luttes sociales. La vie ouvrière. https://nvo.fr/les-reseaux-sociaux-leviers-des-luttes-sociales/
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christophe76460 · 5 months
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Actes 5 v 15-42 en sorte qu'on apportait les malades dans les rues et qu'on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelqu'un d'eux. La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs; et tous étaient guéris. Cependant le souverain sacrificateur et tous ceux qui étaient avec lui, savoir le parti des sadducéens, se levèrent, remplis de jalousie, mirent les mains sur les apôtres, et les jetèrent dans la prison publique. Mais un ange du Seigneur, ayant ouvert pendant la nuit les portes de la prison, les fit sortir, et leur dit: Allez, tenez-vous dans le temple, et annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie. Ayant entendu cela, ils entrèrent dès le matin dans le temple, et se mirent à enseigner. Le souverain sacrificateur et ceux qui étaient avec lui étant survenus, ils convoquèrent le sanhédrin et tous les anciens des fils d'Israël, et ils envoyèrent chercher les apôtres à la prison. Les huissiers, à leur arrivée, ne les trouvèrent point dans la prison. Ils s'en retournèrent, et firent leur rapport, en disant: Nous avons trouvé la prison soigneusement fermée, et les gardes qui étaient devant les portes; mais, après avoir ouvert, nous n'avons trouvé personne dedans. Lorsqu'ils eurent entendu ces paroles, le commandant du temple et les principaux sacrificateurs ne savaient que penser des apôtres et des suites de cette affaire. Quelqu'un vint leur dire: Voici, les hommes que vous avez mis en prison sont dans le temple, et ils enseignent le peuple. Alors le commandant partit avec les huissiers, et les conduisit sans violence, car ils avaient peur d'être lapidés par le peuple. Après qu'ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea en ces termes: Ne vous avons-nous pas défendu expressément d'enseigner en ce nom-là? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme! Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois. Dieu l'a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. Furieux de ces paroles, ils voulaient les faire mourir. Mais un pharisien, nommé Gamaliel, docteur de la loi, estimé de tout le peuple, se leva dans le sanhédrin, et ordonna de faire sortir un instant les apôtres. Puis il leur dit: Hommes Israélites, prenez garde à ce que vous allez faire à l'égard de ces gens. Car, il n'y a pas longtemps que parut Theudas, qui se donnait pour quelque chose, et auquel se rallièrent environ quatre cents hommes: il fut tué, et tous ceux qui l'avaient suivi furent mis en déroute et réduits à rien. Après lui, parut Judas le Galiléen, à l'époque du recensement, et il attira du monde à son parti: il périt aussi, et tous ceux qui l'avaient suivi furent dispersés. Et maintenant, je vous le dis ne vous occupez plus de ces hommes, et laissez-les aller. Si cette entreprise ou cette oeuvre vient des hommes, elle se détruira; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d'avoir combattu contre Dieu. Ils se rangèrent à son avis. Et ayant appelé les apôtres, ils les firent battre de verges, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus, et ils les relâchèrent. Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d'enseigner, et d'annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ.
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lespenseesdejulia · 5 months
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Mon avis sur l'éducation positive
L'éducation dite positive est une méthode éducative tournée vers l'écoute des besoins de l'enfant et le développement de son autonomie en favorisant la bienveillance et la communication. L'enfant est encouragé a exprimer ses émotions plutôt que de les réprimer.
Loin des méthodes strictes et dévalorisantes employées autrefois, attention cependant à ne pas confondre éducation positive et éducation laxiste ! J'entends souvent des avis négatifs quant à cette méthode bien qu'elle soit de plus en plus appréciée par la nouvelle génération de parents. Les enfants d'aujourd'hui seraient mal élevés et la bonne vieille discipline leurs manquerait. En cause : des parents trop laxistes qui cèdent tout à leurs enfants. ( Il y en a je vous l'accorde mais là n'est pas le sujet ) Mais penchez vous un peu plus sur le concept d'éducation positive. Il n'a jamais été question d'en faire des enfants rois ! Bienveillance et fermeté ne sont pas en désaccord.
De part mon expérience en tant que garde d'enfants, j'ai rencontré plusieurs familles aux méthodes éducatives toutes différentes. Certains s'accrochent à d'anciens principe tandis que d'autres appliquent avec fierté l'éducation positive. Chaque méthode d'éducation à l'image de chaque famille a ses faiblesses. Mais les enfants que j'ai rencontrés, ceux dont l'éducation leur permettait d'exprimer leurs besoins et leurs émotions, ceux que l'on traite avec respect et bienveillance étaient sans doute les plus épanouis dans leur vie de jeunes êtres humains. Mais alors, quels sont les principes phares de l'éducation positive ?
Une méthode éducative qui accorde de l'importance à la psychologie de l'enfant
Vous êtes vous déjà intéressés au développement personnel pour initier un travail en profondeur sur vous même ? Si c'est le cas, vous devez savoir que certains troubles psychiatriques plus ou moins graves comme l'anxiété sont génétiques mais la plupart de nos blessures et angoisses qui ont forgé notre carapace ont été causées pendant notre enfance. A quoi cela est dû ? Des chocs émotionnels causés par des événements de la vie qu'on ne peut éviter ( deuils, séparations... ) Seulement je crois fermement que notre capacité à les appréhender et les surmonter dépend de l'éducation que l'on reçoit. Un enfant qui aura grandi dans un climat de confiance et de bienveillance aura plus de facilités qu'un enfant dont les émotions sont sans cesse tues. De plus si l'on enferme un enfant dans une bulle dans l'intérêt hypothétique de le préserver, chaque événement, chaque obstacle ou difficulté dans sa vie risque de lui paraître angoissant et difficilement surmontable d'où l'importance de l'autonomie.
La clé de l'éducation positive est bien l'importance accordée à la psychologie de l'enfant. J'attire votre attention sur le fait qu'il ne faut pas la négliger. L'éducation que vous, chers parents, offrirez à vos enfants influencera leur vie d'adultes. On ne se construit pas seul. Il est de votre devoir de leurs donner les armes.
2. Le respect de l'enfant en tant qu'individu à part entière
A la différence de l'éducation positive, certaines méthodes éducatives traditionnelles ont tendance, souvent de manière inconsciente, à considérer l'enfant comme un être inférieur à l'adulte. Mais de quel droit ? N'y a-t-il pas plus authentique et innocent qu'un enfant ? Les punitions, la répression émotionnelle, les humiliations, les jugements, parfois même les violences physiques et verbales. Tout cela, à long terme, pousse les enfants à se replier sur eux mêmes, à ne plus s'exprimer voire craindre le jugement de l'autre. Ces comportements dégradants sont des fardeaux qu'ils porteront en grandissant. Ils considéreront qu'il est normal qu'on les traite ainsi car l'adulte est plus fort et cette autorité malsaine fera disparaître peu à peu leur authenticité. Regardez vous en tant qu'adultes. Vous sentez vous mal lorsque l'on vous rabaisse et que l'on vous juge ? Avez vous confiance en vous ? Et combien de blessures portez vous ? Ne trouvent elles pas leur origine dans votre enfance ?
Un enfant mérite du respect au même titre que chaque individu. Si vous le traitez ainsi, il deviendra respectueux, attentif à ses besoins et aux autres. C'est l'un des principes de l'éducation positive.
Pour conclure, nous pouvons citer quelques principes de l'éducation positive :
La bienveillance et l'écoute
Encourager l'enfant à exprimer ses émotions et ses désirs
La communication
Encourager l'autonomie et favoriser la confiance en soi et le monde extérieur
Exclure les rapports de force ( par exemple, l'adulte peut s'excuser lorsqu'il est en tord dans un échange avec l'enfant )
A l'inverse, voici quelques méthodes bannies de l'éducation positive :
Les punitions sans explication
L'autorité excessive
Le jugement, l'humiliation, la comparaison
La répression des émotions ( ex : "Ce n'est pas bien d'être en colère, tu n'es pas gentil" )
La surprotection
L'indifférence
Chacun est libre d'éduquer son enfant comme il l'entend à condition que son bien être physique et mental soit au cœur des méthodes éducatives. Gardons en tête que nos enfants deviendront des individus à part entière, menant leur propre vie, ayant leurs propres désirs. Alors donnons leurs les clés pour se lancer et que leur vie soit la plus épanouissante possible.
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angelitam · 1 year
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Nos violences de Marie Colot
Nos violences de Marie Colot – Editions Actes Sud Junior Nos violences de Marie Colot, présentation Une manifestation, des CRS, des pavés. De la colère, de la violence et tenter de ne pas se faire arrêter mais le monde est petit pour Lou qui se retrouve dans la situation d’avoir été rattrapée par un policier, homme qu’elle connaît depuis sa plus tendre enfance. Avis Nos violences de Marie…
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onmyweed · 7 months
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Mardi 8 août 2023.
Kingston Upon Thames. Angleterre.
Point de vue Alaé.
La pluie coulait à flot à l'extérieur, je pouvais l'entendre, assise sur mon lit, en face de mon ordinateur, la fenêtre entre ouverte de ma nouvelle chambre me laissait sentir une douce brise sur mes bras dénudés.
Bien qu'étant chez ma grand-mère depuis hier soir, je ne me sens pas à l'aise ici. Je viens de France, j'ai grandie dans le Sud Ouest, et le temps est plutôt paradisiaque comparé à celui d'Angleterre. Les rues sont mouillés, et l'odeur de la pluie est toujours présente dans mes narines depuis hier soir.
Ma grand mère toquait à la porte de ma chambre, et je lui dis d'entrer. Cette dernière m'apporte un Welsh RareBitt. C'est une tranche de pain de pie cuite avec de la bière, ainsi que du cheddar, du bacon et la moutarde. Je sais que la nourriture Anglaise n'est pas des plus classique et ne plaît pas à tous le monde, c'est justement pour ça que j'aime tant la cuisine de ce pays. Ma mère est Anglaise, alors avec mon père on a eu droit aux plats typiques.
Je n'en veux pas à mes parents d'avoir abandonner avec moi, je suis une plaie, le genre de plaie qui ne cicatrise jamais. Bien qu'elle ne saigne pas toute la vie, la marque restera.
Ils ont toujours tout fait pour moi, mais moi, je veux plus que cette vie tranquille, je vaux mieux que ça.
Les interdits de la vie sont les meilleurs moments de la vie. Plus on y entre, moins on a de chance de s'en sortir, et pourtant, je m'en suis sorti, indemne, et sans une égratignure malgré ma tendance à pénétrer chez les gens par effraction, simplement par curiosité... Et parfois par manque d'argent.
- Merci. Dis-je à ma grand-mère qui me regardait.
- Pourquoi je n'ai pas une petite fille comme les autres ? Une qui fait des études, et qui rende notre famille fière.
- Pourquoi je n'ai pas une grand-mère normale qui me sert des bonnes choses à manger ?
Tabatha souriait. Je ne l'appelle pas "mamie" ou ni même "grand-mère". Elle n'a jamais voulu à vrai dire, je l'aime beaucoup, mais on se provoque souvent, bien qu'on ne se voit presque jamais.
- Je ne suis pas Française moi. Dit Tabatha sur un ton sarcastique avant de partir de la chambre, laissent un sourire sur mon visage, et un plateau garni.
Je bois une gorgée de mon thé noir et commence à manger tout en regardant par la fenêtre.
Malgré la pluie abondante, je voulais sortir, je veux respirer l'air Anglais. Je veux me prendre une cuite, je veux ma beuh et même mes cigarettes.
Tout cela m'a été confisqué hier, avant mon départ, mon père m'a tout prit.
Il m'a seulement laisser 100 euros, mais je dois aller dans une banque pour faire échanger ma monnaie. Et sans carte d'identité, c'est impossible de nos jours.
Bien évidemment, je ne suis pas en possession de ma carte d'identité, elle est avec Tabatha, ma chère grand-mère. Je ne suis autorisé à sortir qu'avec elle.
Je pourrais me rebeller, et mal le prendre, mais il s'agit tout de même de ma famille, alors je ne vais pas agir avec la violence, mais plutôt avec la violation.
Je vais voler ma propre carte d'identité.
Si j'avais su que je dirais ça un jour.
Je finissais de manger et pris mon plateau afin de le mettre dans la cuisine.
Tabatha est sur le canapé, elle mange également tout en regardant la télévision.
Elle jetait un coup d'oeil vers moi.
- Je vais faire la vaisselle de mon plateau. Je lui dis, elle a l'air surprise, mais ne dit rien de plus. Super.
Je m'attele donc à la tâche de la vaisselle.
Je ne connais pas les habitudes de ma grand-mère, mais ce que je sais, c'est qu'elle fait toujours la sieste au moins une demie heure sur son canapé, depuis que ma mère est toute petite. La sieste, c'est un art. Je suis plutôt de cet avis d'ailleurs... J'adore les siestes, mais j'aime encore plus l'argent et le pouvoir.
Je finis la vaisselle et essuie mes mains à l'aide d'un torchon rouge et blanc.
Tabatha est toujours sur le canapé et a posé son assiette vide ainsi que son verre sur la table en bois du salon.
- Tu veux que je nettoie ton assiette ?
Je demande.
- Qu'est-ce que tu veux me demander Alaé ?
- Rien, pourquoi ?
Elle se lève de sur le canapé sans mal et s'approche de moi.
- Tu crois que je ne te vois pas déambuler sans avoir de but dans l'appartement ? Depuis hier que tu es arrivée tu as la bougeotte.
- Je me sens un peu enfermée oui c'est vrai, mais bon, je suis une gentille petite fille qui obéis.
Je souris à Tabatha, elle secouait la tête et partie chercher son sac à main.
C'est un bon signe je pense.
Elle revient devant moi et me tend deux billets de cinquante livres sterling, ainsi que ma carte d'identité.
- Vas t'amuser.
Alors là, si j'avais su que ce serait aussi facile, j'aurais demander depuis hier soir à sortir de là.
- Mais les parents ?
- On va rien leur dire, mais tu es à la maison à minuit, pas une minute de plus, je dois pouvoir te faire confiance.
- Je te promets que je serais là !
Je lui embrasse la joue et pars récupérer mon sac à main dans la chambre. J'ai une grand mère super.
Je posais tout ce que Tabatha m'a donner dans mon sac, sans vraiment les ranger et m'apprête à partir.
- Attends.
- Oui ? Je vois Tabatha qui me tend ses clés de voiture.
- Tu as bien ton permis ?
- Oui oui.
- Fais y attention, et si tu as un problème tu m'appelle.
- Mais Tabatha, je peux pas te prendre ta voiture quand même.
- C'est une sécurité, et au moins tu n'attraperas pas froid avec la pluie.
- T'es géniale, merci, à tout à l'heure.
Je m'empresse de partir de cet appartement. J'adore Tabatha, mais alors la décoration de son appartement est anxiogène au possible.
Le papier peint des années cinquante avec de grosses fleurs roses, les meubles uniquement en bois et une moquette au sol qui me fait grincer des dents.
Tabatha n'est pas fortunée, mon grand père est mort il y a 15 ans, d'une crise cardiaque, il n'avait que 45 ans, ca a été très soudain selon les dires de ma mère.
Mais les traites du crédit de la maison arrivaient tous les mois, et Tabatha ne pouvait plus payer, puisque son mari est brusquement décédé, et que, à l'époque, les femmes ne travaillaient presque pas.
Alors, Tabatha s'est retrouvée ici, seule, dans un petit immeuble qui devrait, selon moi, être démoli.
C'est pour ça que je ne dépendrait jamais d'un homme, de quelconque manière que ce soit.
J'entrais dans la voiture de ma grand mère, une Ford Fiesta noire.
Je pris la route sans vraiment savoir où aller, mais il n'y a que quarante milles habitants ici, ce n'est pas très grand.
Dans ma ville au Sud Ouest de la France nous sommes le double d'habitants.
Au bout de quelques kilomètres et après avoir passer une tonne d'arbres bi-centenaire, je vis un pub, plus éclairé que ceux que j'ai pu apercevoir hier soir quand je suis arrivée en ville, qui avaient l'air pourtant plus grands.
Je me gare sur une place de parking prévue à cet effet, et j'entrais dans le pub.
Tout de suite, je vis des jeunes, des plus vieux et encore des très vieux, rigoler ensemble et boire.
Ils avaient tous une pinte de bière à la main, en revanche, ce qui m'interpelle, c'est que je ne vois aucune femme, ni fille. Que de la testostérone en kilos.
Mon arrivé a apparemment sonné comme une bombe, puisque presque tous le monde s'arrête de parler afin de me regarder d'un air ahurissant.
Je ne vais pas me décourager.
Je pénètre dans le pub et arrive à hauteur du barman. Je lui demande un whisky glace.
Ce dernier ne dit rien et s'attèle à me préparer mon verre. Je souris intérieurement.
Il n'y a pas de loi qui interdit les femmes d'entrer ici, c'est déjà ça.
Les autres clients sont visiblement retournés à leurs occupations, pourtant l'ambiance semble plus froide que lorsque je suis arrivée. Peut importe.
Le barman me sert mon verre, et je vois un peu plus loin derrière lui qu'il vent des cigarettes.
- Je pourrais avoir un Winston s'il vous plaît ?
- Vous avez quel âge ? Il me demande sur un ton très bas.
- Dix neuf ans, vous voulez ma carte d'identité ?
- Non, ça ira.
Le grand blond me donne alors mon paquet de cigarettes.
- Je vous dois combien ?
- Les cigarettes plus le whisky ça vous fera 20,50 livres.
Je lui tends un des deux billets de cinquante livres que Tabatha m'a donner, il le prend et me rend immédiatement la monnaie.
Je prend mon verre et sors fumer une cigarette sur la terrasse. Je ne prend pas la peine de m'asseoir sur une des chaises en plastique posées à l'extérieur, je pose simplement mon verre sur le muret du bar.
- Tu aurais du feu ?
J'entends une voix masculine, et bientôt, j'aperçois le visage de cette voix. Un grand blond se tenait devant moi, les yeux bleus, un nez rubicond. Son regard est perçant... Je dirais même, intriguant.
Je lui donne mon briquet blanc, il allume sa cigarette tout en me regardant, bien qu'il soit déstabilisant, je ne retourne pas mon regard.
Il me rend alors mon briquet et le contact visuel assez troublant cesse dès lors.
- Tu es perdue ?
- Non, je suis juste ici.
Il me regarde de haut en bas avant de partir dans sa voiture et de démarrer.
Drole de spécimen, je pensais.
Je bois une gorgée de mon verre, qui est ce type ?
Maintenant que je suis revenue à la réalité, je me dis que ce garçon ne m'est pas inconnu, il me semble l'avoir déjà vu quelque part, mais je n'arrive pas à me souvenir où.
Ce regard... Je sais pourtant que je le connais. Il faut que je mène mon enquête.
Non, Non, Non.
Je n'ai pas besoin d'en savoir plus sur lui, il ne me dit rien qui inspire confiance. Il n'a pas l'air banal, et justement, comme je ne le suis pas non plus, je ne voudrais pas me mettre dans l'embarras intentionnellement. Je ne connais pas ce pays, ce n'est pas comme en France ou je suis en terrain conquis. Ici, je dois simplement observer, c'est comme ça que l'on apprend, simplement en observant autour de nous ce qu'il se passe.
Je finis mon whisky et écrase ma cigarette avant d'entrer une fois de plus dans le pub.
Cette fois-ci, personne ne me regarde, et l'ambiance semble être repartie de plus belle.
Je commandais un autre whisky, et donnais directement les sous au barman. Lorsque je bois, j'ai tendance de temps en temps à partir sans payer, mais étant donné la population assez masculine se trouvant ici, je vais quand même payer. Je ne veux pas me faire des ennemis seulement 24 heures après mon arrivée. Ce ne serait pas classe.
Quand j'y repense, je me dis que j'ai vu ce garçon à la télévision, mais où ? Est-ce un acteur ? Un chanteur ? Je ne pense pas, je m'en serais souvenue.
Si je me rappelle l'avoir vu à la télévision mais pas en positif, c'est que c'est peut être négatif alors...
Est-ce un tueur ? Un dealer ? Un braqueur ?
Je ne devrais pas, mais je vais quand même mener mon enquête lorsque je serais rentrée ce soir.
Je regarde autour de moi, les bars ici sont bien en dessous de ceux que nous avons en France. Ici tout paraît lugubre, c'est peut-être à cause de la météo souvent houleuse, ou bien l'air maussade des gens.
Pourtant, ils sont bien plus fêtards que nous autres Français, et également plus ouverts.
- Tu es la seule fille ici. Un garçon brun se place à côté de moi.
- Tu n'es pas le seul garçon ici. Je rétorque. Il a un sourire d'idiot, mais vraiment, celui à qui il ne faut pas faire confiance. Je ressens ce genre de choses.
- Comment tu t'appelles ?
- Alaé et toi ?
- Olélé ?
- Remballe tes blagues, on me l'a déjà faite mille fois.
Je sens que je ne vais pas apprécier ce garçon.
L'humour c'est bien, mais seulement quand c'est drôle, et là c'est bas de plafond.
- Est-ce que tu sais à qui tu parles ? Son ton est désormais menaçant. Oops. Mauvais calcul.
- Non, tu ne m'as pas répondu quand je t'ai demander ton nom.
- Marcel !
Il crit, et quelques secondes plus tard, un garçon d'à peut près le même âge vient se placer devant moi.
Je regarde autour de moi, plus personne ne parle, qu'est-ce qu'il se passe ?
- Ici, tu es pas sur ton territoire, tu vois bien que les femmes ne sont pas acceptées ici, alors tu dégages.
- Pourquoi tu as appeler ton pote juste pour me dire ça ? Tu es censé m'impressionner ? Vraiment vous n'avez aucune hospitalité, il faut changer ça.
Je finis mon verre de whisky cul sec, et je pars.
Quelle bande de cons. Franchement, c'était quoi ça ? Une stupide tentative d'intimidation ?
Je démarre la voiture tout en regardant à travers le rétroviseur, je vois encore ce garçon.
Non... Ce n'est pas possible, je ralentis et regarde d'un peu mieux. Oui, c'était lui, comment sa se fait que je ne l'ai pas vu arrivé ? Ou même entendu entrer dans le pub ?
Il faut dire que j'étais tellement distraite que je n'y ai peut-être pas fait attention.
Mon coeur battait la chamade. J'ai beau faire la forte, et trouver cette tentative d'humiliation pitoyable, il n'empêche que j'ai tout de même eu peur à un moment donné. Mais comme dirait mon père "ne laisse jamais rien paraître"
Pourquoi ce garçon était-il encore là ? Je dois m'arrêter à un magasin et acheter de la vodka. Je dois me le sortir de la tête, d'abord, pourquoi y est-il entré ? Je ne l'ai vu que dix secondes à tout casser.
En fait, il m'intrigue, car son regard m'a perturbé, et le fait qu'il s'arrête dans un bar paumé pour me demander du feu, pour repartir et ensuite revenir une fois de plus, ça ne m'aide pas.
Je suis assez curieuse et très intriguante. Je me mêle des affaires de tous le monde, car comme je le dis tous le temps, j'observe. C'est la clé.
Je vois au loin une enseigne que je connais. ALDI !
Je ne savais pas que ce magasin existait en dehors de la France et à l'arrigueur l'Allemagne, mais dans ce coin paumé de l'Angleterre, je ne m'en serais jamais doutée.
J'entrais dans le magasin. Il y a exactement les mêmes produits qu'en France, à quelques exceptions prêt, comme la viande en boîte, ou bien le lait dans le frigidaire.
Je trouvais le rayon alcool et trouvais ma bouteille de vodka Poliakov. 10,71 Livres Sterling, je ne sais pas combien ça fait en Euros, mais c'est sur que c'est moins cher ici.
Je prend également des canettes de RedBull. Je passe à la caisse et paye les quinze livres que la caissières m'a demander.
J'entre dans la voiture et prend un verre en plastique que je viens d'acheter, et me sers un verre.
Je pris mon porte feuille.
Il me reste exactement 52,36 Livres Sterling. Je pense que ça va suffir pour acheter de la marijuana, mais je ne connais pas le barème des prix du gramme de beuh ici.
Aller. Il faut que je sache qui est ce garçon, alors, j'ai dis l'avoir vu à la télévision, mais peut être pas pour une bonne raison. Nous sommes au Sud Ouest de Londres, donc j'entre dans la barre de recherche
" Tueur Londres "
Ce qui est bien avec internet, c'est que seul des mots clés suffisent.
Liste des tueurs à Londres depuis 1950 jusqu'à 2023.
Je remonte à l'année 2022, je clique sur les quatre noms apparaissant en face de moi, mais aucune des photos que je vois ne correspond à celui que je cherche.
Je tape alors "Bandit Londres"
Liste des bandits à Londres depuis 1950 jusqu'à 2023.
C'est le même site que le précédent sur les tueurs.
Je vois au moins une cinquantaine de noms. Mais beaucoup d'entre eux n'ont pas de photos.
Je continue de chercher tout en m'allumant une cigarette.
Et merde. Ça y'est. Je l'ai, il n'y a pas de photos, mais pourtant c'est bien lui. Joseph Cole. Grand bandit en Angleterre. Je l'ai effectivement vu à la télévision. Ma mère a l'habitude de regarder les informations quotidiennes sur les chaînes Anglaises, et c'est ici que j'ai vu ce garçon pour la première fois.
Ce Joseph, appelé "Joe" est le suspect sur plusieurs histoires de trafics, et de grosses bagarres. Il a toujours été suspect, mais jamais déclaré coupable.
Cela fait quelques temps que j'ai vu ce bandit à la télé et c'est certainement pour ça que son visage me paraissait être un souvenir lointain.
Je n'arrive pas à croire que ce garçon qui m'a demander du feu est un trafiquant et un bagarreur. Mais il est vrai que son regard m'a pétrifié en quelques sortes. Il a quelque chose de m'avais en lui, tout comme ce garçon qui m'a menacer il y a de cela une demie-heure.
Ils se connaissent de toutes évidences puisque Joseph était également au bar quand je suis partie, le petit rigolo mais nerveux doit être un de ces fameux autres noms que j'ai vu sur cette liste.
Je tape désormais "Joseph Cole" dans la barre de recherche.
Des centaines de résultats apparaissent devant moi. Des articles de journaux, régionaux et locaux.
" Joseph Cole, encore innocenté pour braquage à main armée dans un supermarché de Kingston Upon Thames"
" Joe Cole, la nouvelle menace de l'année."
" Joe Cole, parfait coupable, ou parfait innocent?"
" Aucune preuve retenue contre Joseph Cole dans l'affaire du meurtre de Léo Cassiani "
C'est tout de même impressionnant, s'en sortir autant de fois pour autant de crimes et délits différents. Il doit avoir pas mal de connaissance. Peut être même dans la police. Sinon il ne pourrait pas agir ainsi. Ou peut être que si, en fait je n'en sais rien.
Moi, je suis dans la petite délinquance, bien que je m'en foute de tout et que je ne me soucie de rien, il m'arrive tout de même de me dire que je pourrais aller en prison, et que m'envoyer ici a peut être été la meilleure décision que mes parents aient prise. Mais vais-je tenir ?
L'argent facile c'est tellement bon, cet argent te fait sentir vivant, et certains l'appellent "sale" mais moi, je ne le vois comme un moyen de s'en sortir dans la vie, le seul et l'unique.
J'espère un jour trouver un travail qui me convienne vraiment, et surtout, être payée en conséquence. Je suis loin d'être conne, je ne suis peut être pas intelligente, mais en tous cas je suis maligne et rusée, et la vie n'est faite que de ça ; les ruses, les coups de pute, c'est ça notre vie, qu'on en soit conscients ou pas.
Le numéro de téléphone de Tabatha s'affiche sur mon écran, je répond.
" - Allô ?
- Oui Alaé tu vas bien ?
- Oui, pourquoi ?
- Ou es-tu ?
- Sur le parking d'un magasin, mais pourquoi tu me poses toutes ces questions ?
- Il faut que tu rentres, immédiatement.
- D'accord, j'arrive tout de suite."
Quelque chose n'allait pas, je l'ai senti à sa voix, d'habitude elle est toujours enjouée, là c'est différent, elle n'avait pas l'air bien.
Je finis mon verre cul sec et prend le volant directement.
Je roule peut être un peu plus vite que d'habitude mais peut importe. Mon coeur bat rapidement.
Comme par hasard lorsque je regarde des articles de journaux sur ce Joe Cole, il arrive quelque chose comme ça. Je sens que c'est lié.
J'arrive en dix minutes en bas de chez Tabatha, j'ouvre en bas avec mon double de clé et ne prend pas la peine d'attendre l'ascenseur, je prend directement les escaliers.
Je pénètre sans frapper chez Tabatha.
Elle était assise sur son fauteuil ancien en tissus. J'approchais doucement et vis ce garçon à côté d'elle.
Pourquoi ? Pourquoi Joseph est-il ici ?
Qu'est-ce que j'ai fais ?
- Ne lui faites pas de mal.
- T'en fais pas Tabatha, je te la ramène demain.
Il s'approche de moi mais je prend un vase et lui jette dessus, mais il l'évite directement. Merde.
Il me prit par le bras et m'emmène à l'extérieur.
Je regarde ma grand mère pleurer, impuissante.
- Lâche moi putain ! Je cris, et Joseph me lâchait fortement. Ce qui fait que je tombe à terre.
Il sort un tazer de son pantalon.
- Tu vas continuer à crier ? Il me demande d'un calme effrayant.
- C'est bon, je te suis.
Je me relève et marche à côté du bandit si connu. Il m'a tout l'air d'un con, mais également dangereux.
- Qu'est-ce que j'ai fais ? Je pourrais au moins savoir.
Le blond fit rouler ses yeux en arrière, comme si je le fatiguais. J'en conclus que je n'ai donc pas le droit de savoir.
Je suis sûre que il y a un rapport avec ma pseudo engueulade avec le garçon du bar, si j'avais su que ça m'emmenerait la, j'aurais rien dit. Surtout pour Tabatha, moi à l'arrigueur je m'en fiche, mais pas ma famille. Je ne supporterais pas.
Arrivés dehors, Joseph me prend le poignet et m'emmène rapidement dans la même voiture que celle avec laquelle il est venu au pub tout à l'heure.
Il me pousse à l'intérieur de la voiture et me cogne la tête contre la porte.
Je tiens ma tête, et me retiens de crier. Merde, ca fait vraiment mal.
Joe entre à son tour dans la voiture. Il me regarde tandis que je tiens encore le coin de ma tête.
- Tu saignes là. Il me dit en pointant mon front.
- J'avais pas remarqué. Je lui répond ironiquement.
- Ça fait deux fois en cinq minutes que tu me provoque et j'aime pas ça.
- Tue moi alors, ou bien donne moi un papier ou quelque chose.
Son regard était fixé vers moi, il portait un tee shirt gris et un pantalon noir.
Sa bouche se tirait légèrement, et sa mâchoire se crispe.
D'un coup, il ouvre sa boîte à gant et sort une bouteille d'alcool et un coton. C'est vrai que c'est efficace, mais ça va faire mal.
- Attends. Je lui dis, avant qu'il ne me soigne.
Celui qui m'enlève est celui qui me soigne ?
Je prend la bouteille de vodka qu'il vient de prendre et bois une gorgée tout en lui faisant signe d'y aller avec le coton.
J'avais envie de hurler, c'est horrible, je déteste ça. Mais au bout de quelques secondes ça passe.
Joseph prend une boîte de pansement, décidément, on pourrait croire qu'il est médecin. Quoi que, de la vodka pour soigner une plaie ce n'est pas non plus un bac +12.
Ses yeux croisaient les miens tandis qu'il mettait le pansement sur le haut de mon arcade sourcilière.
Je sens le bout de ses doigts sur mon front, je ne sais pas pourquoi, mais mes jambes commencent à frissonner.
Nos regards étaient persistants, comme si l'on se bagarait à travers nos yeux.
Je détourne le regard en premier, et il sourit en coin d'un air satisfait.
- Pourquoi m'enlever pour me soigner ensuite ?
- Qui t'as dis que c'était un enlèvement ?
- Tu as menacé ma grand mère.
- Qui t'as dis ça ?
- Je l'ai vu pleurer quand je suis partie.
- Crois moi, ce n'est pas pour toi qu'elle pleurait.
- Ah bon ? Et pourquoi alors ?
- C'est pas ton problème.
Son accent Anglais était bien prononcé.
- Qu'est-ce que je fous ici ? Je suis agacée, et en plus j'ai le haut de la tête qui me tire. L'ironie, c'est que j'aurais préféré qu'on me tire dans la tête.
- Je ne veux pas que tu dises à qui que ce soit que tu m'as croiser, ou vu, ou parler.
- Pourquoi ?
- Tu sais qui je suis ?
- Oui, mais moi tu m'as simplement demander un briquet.
- Certains iraient voir les flics pour moins que ça.
- Tu as fais tout ça juste par peur que j'aille voir les flics ? Mais vraiment tu dois taper beaucoup dans la cocaïne pour être parano à ce point.
Il ne dit rien de plus et continue de regarder la route.
- Tu peux me ramener maintenant que tu sais que j'irais pas te denoncer.
- Non, j'ai dis demain, c'est demain.
- Mais je vais te servir à quoi ?
- Ça je sais pas encore, mais je sais que tu vas me servir.
- Non, merci.
- C'est soit ça, soit tu te fais buter par mon gentil petit copain avec qui tu aussi gentiment discuter tout à l'heure.
C'est donc à cause de ce petit con de péteux du bar que je suis ici.
- J'ai le choix, quelle chance. J'ironise. Tu aurais une cigarette ?
Il met sa main dans la poche de son jean noir et me tend un paquet de cigarette, j'en sors une sans lui prend le paquet de la main. Il me donne également un briquet
- Je croyais que tu avais pas de briquet.
Joseph me regarde longuement avant de reposer, une fois de plus son regard sur la route.
J'allume ma cigarette et ouvre un peu la vitre de la voiture.
Je ne sais pas où je vais aller, mais encore une fois, ca ne me fait rien.
Je n'arrête pas de dire à mes parents que je suis vide, dénuée de sentiments, mais ils ne me croient pas. Piurtant j'ai dix neuf ans, pas quinze.
Au bout de quinze minutes de route qui m'a paru interminable de part le silence gênant qui règne depuis ce qui me semble être deux heures, nous nous arrêtons enfin.
Devant moi se trouve un immeuble, très grand, contenant enormement d'appartements ou le palier se trouve clairement dehors. C'est comme une prison, mais à l'air libre.
Je suis Joe qui sort de sa voiture et marche en direction des escaliers extérieurs.
Il me fait signe de monter en premier, certainement pour que je ne m'échappe pas.
- Stop. Il me dit au bout de quelques marches montées.
Je pénètre donc à ma gauche ou se trouve pleins de portes différentes sur un seul et même palier.
Il y avait beaucoup de tapis d'entrées, tous différents. Ce qui me permet de comprendre qu'il s'agit de plusieurs habitations différentes.
Joseph s'arrête devant une des portes et y met une clé. Il pénètre à l'intérieur et me fait signe d'y entrer avec lui.
J'entre dans une grande pièce à vivre très lumineuse, assez propre malgré les deux boîtes de pizzas vides qui traînent sur la table en verre du salon.
Je suppose que c'est chez lui.
Il me pousse sur le canapé et sort des menottes afin d'attacher mon poignet à la ferraille de son canapé-lit.
- Qu'est-ce que j'ai fais bordel ? Je cris.
Il arrive rapidement devant moi.
- Ferme ta gueule.
Il s'éloigne et prend un sac de sport qu'il emmène dans ce qui me paraît être la cuisine.
J'entends la fermeture éclaire du sac s'ouvrir et ensuite de bruits de sac plastique qui se font trouer par un couteau.
Je sursaute légèrement.
Quelques secondes plus tard, Joseph revient, le nez presque coulant.
- Je peux en avoir ?
- Mais de quelle planète tu sors toi ?
- Tu peux me détacher ? Je vais pas m'enfuir, tu vois bien que j'ai même pas peur.
Il semble hésiter, il part dans la cuisine et reviens avec une bouteille de vodka, deux verres et un petit sachet de cocaïne, avant de me détacher des menottes.
Je vais passer une bonne soirée. Enfin, une bonne soirée bizarre, mais c'est toujours ça à prendre.
Il me donne une carte de fidélité d'un magasin ainsi qu'un billet de cinq livres. Je fais ce que j'ai à faire et sniffe trois lignes d'un coup.
Nous buvons notre verre respectif, mais nos regards ne peuvent se défaire l'un de l'autre. Il y a une tension entre nous, et je ne sais pas de quel genre de tension il s'agit, mais j'ai très chaud.
- T'es un petit caïd toi.
Il me dit tout en souriant en coin.
- Et toi, qu'est-ce que tu es ?
- À toi de me le dire.
Sans savoir comment, ni pourquoi je me retrouve posée sur les jambes de Joseph. Il attrape ma nuque et pose fougement ses lèvres pulpeuses contre les miennes.
Je réponds affirmativement à son baiser et celui-ci devient vite désireux.
Les mains de Joe se baladaient sur tout mon corps tandis que je me dandine sous son toucher qui me procure des frissons de toutes parts.
Nous nous enlevons notre tee shirt mutuellement, nos corps se touchaient, Joe me tenait au plus proche de lui.
Ses mains aggripent mes seins nus, Joseph me retourne et je me retrouve allongée sur son canapé-lit.
Il prend mon mamelon dans sa bouche et lèche le téton déjà dur de mon sein droit.
Son autre main descend dessous mon jean. Il me sourit, satisfait.
J'enlève son pantalon et il enlève le mien.
Nos lèvres se rencontrent une fois de plus tandis que je sens son membre dur sur mon ventre.
- Dès que je t'ai vu, j'ai eu envie de toi, c'est fou ça. Il me dit en souriant, je l'embrasse encore une fois en guise de réponse.
Je ressens son membre entrer en moi.
- Putain.
Nous gémissons en même temps.
Joseph assène des coups de reins en moi, me faisant complètement perdre la tête. Nos lèvres sont collées comme des aimants. Nos corps exultent et transpirent de plaisir.
C'est tellement bon, je n'ai plus envie que ça s'arrête.
Nous gémissons, nous crions, on se laisse totalement aller.
Joe me retourne et entre en moi une fois de plus. Sa main droite attrape ma hanche et sa main gauche glisse vers mon clitoris qu'il commence à frotter avec ses doigts.
- Oh mon dieu !
Je crie, je ne me contrôle plus.
- Tu vas me faire jouir bordel.
Je pose ma main sur le mur en face de moi.
- Vas y, plus vite.
Nos corps n'en peuvent plus. Je sens mon bas ventre s'enflammer au fur et à mesure que mon orgasme approche.
Je sens mes yeux se revulser, les jouissances de Joseph me font encore plus perdre la tête.
Nous jouissons au même moment.
On tombe sur son canapé-lit. Moi en premier et lui sur moi.
- Il faut plus que tu viennes embêter mon copain, d'accord ? Il me dit en embrassant mon cou.
- Et toi, il faut plus que tu viennes m'embêter.
Il me regarde, puis ensuite mes lèvres.
- Tu sais ... Ça fait longtemps que j'ai pas jouie comme ça. Il me dit avant d'embrasser mes lèvres une fois de plus.
- Moi, j'ai jamais jouie comme ça.
J'appuie mes jambes sur son dos afin qu'il soit plus proche de moi.
- T'as du caractère toi, hein ?
Il caresse ma joue avec son pouce tout en me regardant d'un air béas.
- Je me laisse pas faire.
- On va voir si tu vas pas te laisser faire.
Il entre sans prévenir un doigt en moi, me faisant sursauter, il pose un bisous du bout des lèvres sur ma bouche, et descend les siennes vers mon estomac, puis mes lèvres inférieures.
Il passait sa langue sur la partie la plus intime de mon être. Mon corps tremblait déjà, il met sa main sur mon ventre afin de me faire tenir en place.
Ses yeux perçaient les miens comme des coups de couteaux.
Mon dos se lève vers l'avant en sentant un autre orgasme arrivé. Il accélère alors et jouis au moins aussi fort que tout à l'heure.
Il me relève et me porte. J'enroule mes jambes dans son dos et le sens entrer en moi.
- Putain tu me fais jouir le cerveau. Il dit avant de m'embrasser fougeusement. Je met mes mains dans son dos.
Je le sens enflé en moi, et se vider complètement.
Il me repose par terre. Il me regarde, le souffle saccadé, et en sueur.
- Ça m'apprendra à dire que je ne me laisse pas faire. Je dis en souriant.
La mâchoire de Joe se serre.
- Quoi ?
- À partir de maintenant... Il s'approche de moi, me faisant reculer jusqu'à arriver contre le mur. Tu es à moi, t'as compris ?
- Je suis à personne.
Je passe devant lui, mais il m'attrape le poignet.
- Je sais comment être sûr que tu n'iras pas voir les flics.
Il me parlait d'une manière méchante désormais. Qu'est-ce que j'ai dis ?
- Quoi ? Je dis en remettant mon pantalon et mon soutien gorge.
- Tu vas faire la pute pour moi, je t'ai tester, tu es douée.
Non... Il a pas fait ça...
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heroslitteraires · 1 year
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La distance et le vrai amour!
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Marylène Pion.
Flora, une femme parmi les Patriotes. Tome 2 : Les sacrifices de l’exil. 440 pages.
Éditions Pochette.
Lorsque Flora MacGregor rentre chez elle après sa fuite à Alburgh, c’est un pays à reconstruire qui l’attend. En effet, le Bas-Canada se relève d’une rébellion qui a entraîné de nombreuses représailles parmi la population : tandis qui son jeune frère James a fait le sacrifice de sa vie pour la cause des Patriotes, François-Xavier, son prétendant, est condamné à mort. La jeune femme fait ce qu’elle peut pour sauver l’homme qu’elle aime et conclut un marché avec Wallace Callaghan pour que le détenu soit envoyé en exil plutôt que pendu. En contrepartie, Flora doit épouser celui qui est intervenu auprès des autorités en faveur de son amoureux. Bientôt, François-Xavier se retrouve honni à l’autre bout du monde, en Australie. Emprisonné en cette contrée hostile et inconnue, le jour de son pardon lui paraît bien loin. En l’attendant, Flora doit faire sa vie au sein d’un mariage sans amour. La vie à Montréal s’avère difficile auprès de ce mari qu’elle craint de plus en plus, et ses pensées demeurent toujours rivées sur le seul homme qu’elle aime. En cette période de grande incertitude, la vie sera-t-elle assez clémente pour les réunir de nouveau?
Mon avis :
J’ai adoré cette lecture historique qui remonte jusque dans les années 1840. Une autre époque, des problèmes tout aussi important. Les défis de la distance et des moyens de transport ne sont pas du tout les mêmes que de nos jours. Malheureusement, la peine de mort pouvait être utilisé, cependant la déportation aussi pour les gens qui sont, selon les dirigeants, des malfrats. Des gens seront dévastés par la perte de François-Xavier parti en exil. Les relations humaines que l’autrice réussit à décrire sont complexes. La violence conjugale date depuis trop longtemps et Flora devra être brave tout au courant de la lecture. On s’attache aux personnages principaux! Avez-vous lu ce tome de Marylène Pion?
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lespolarsdallister · 1 year
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Yo les gens !
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Voici ma chronique de Jessie, de Stephen King. Autant dire que ma lecture a été plus qu'agréable.
😈 Résumé : Par curiosité, par amusement, par amour peut-être, Jessie s'est longtemps prêtée aux bizarreries sexuelles de Gerald, son mari. Puis un jour, elle s'est rebellée. Débattue. Avec une violence qu'elle ne soupçonnait pas. Et à présent la voilà nue, enchaînée à un lit, dans une maison perdue, loin de tout. Un cadavre à ses pieds... Un mauvais rêve ?
Non.
L'horreur ne fait que commencer. Et jamais le maître de l'épouvante ne nous a encore emmenés aussi loin dans la terrifiante exploration de nos phobies et de nos cauchemars...
😈Mon avis : Une masterclass en terme de thriller d'enfermement, d'angoisses et de suspense. Jessie, avec ses forces et surtout ses faiblesses, ses traumatismes et sa vie qui n'est pas comme elle l'aurait voulu, se retrouve attaché par des menottes à son lit. On ne suit qu'elle, chose qui pourrait être lassant, et en fait pas du tout. Entre les tentatives d'évasion et ses rétrospective sur ses trauma d'enfance, nous apprenons à la connaître au fur et à mesure que passe cette nuit infernale.
Un style d'écriture cru, des personnages à la fois marqué et banal et une oppression mêlée d'hallucinations. Tout les éléments sont réunies !
En bref, prenant, angoissant, un peu gore, une masterclass inégalable du King.
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claudehenrion · 2 years
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La Liberté, ça va d'où... à où ? Vaste sujet...                               Et quelques bonnes nouvelles...
  Emmanuel Macron ''assume'' (sic !) en termes élégants et choisis, très ''classe'', que les citoyens se définiraient à travers leurs seuls devoirs : ''Lorsque ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable'' (NB : se rend-il compte des privations de liberté qu'il nous fait subir ?). Il ajoute : ''un irresponsable n'est plus un citoyen''... ce qui est une novation dans le droit, la philosophie, l’Histoire, l'intelligence, la morale, la pensée, la République, et dans les rapports qui lient les droits aux devoirs, surtout en France où le citoyen se définit comme ''ayant des Droits, déclarés'' ! Une épidémie ne devrait pas permettre de dire n'importe quoi !
La Déclaration des DROITS DE L'HOMME et du citoyen de 1789 pose que ''La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui'' (article 4 ). En réalité, le rapport entre les droits et les devoirs du citoyen a toujours été sujet à disputatio, au delà du simplisme d’une définition lapidaire et de l’ambiguïté du mot ''nuire''. Pour l’individualisme des ''Lumières'', l’État était une menace contre laquelle il faut protéger les droits des individus, et la déclaration de 1789 avait confirmé ces droits dont l'oubli serait attentatoire aux libertés individuelles. Mais rien sur les devoirs !
La Gauche, toujours ''en avance d'un coup en retard'' sur le monde et les idées, avait même oublié l'idée qu'à tout droit correspondrait un devoir : sociologues, politiciens et journalistes --de gauche, les seuls autorisés à donner leur avis (les quelques ''pas-à-Gauche'' savaient qu'ils devaient se taire !)-- avaient inventé un distinguo se voulant subtil entre ''droit à'' et ''droit de''... et ''oublié''  le mot ''devoir''. Le ''Droit-ni-’’à’’-ni-’’de'' n'existait plus qu'en ''Etat de Droit'', où il n'a aucun sens !
Au delà de la vulgarité voulue du chef de l'Etat (NB : une petite bourgeoisie démodée se rêvant cosmopolite croyait que ça fait ''peuple'' de parler un langage de charretier et d'abandonner toute décence), il est vrai qu'il existe en France une majorité favorable aux divers ''pass'' : 64 % pour le pass sanitaire en septembre 2021, 63 % pour le pass vaccinal (hier). On peut soit s'extasier sur cette belle unité nationale, soit, à l'inverse, s'étonner de la faiblesse de ces chiffres par rapport à la violence ininterrompue de la campagne d'intox et de désinformation qui nous matraque comme jamais dans un pays démocratique... que nous ne sommes plus.
La question est : ''Face au Covid, la France n’aurait-elle eu aucun problème sanitaire, sans les non vaccinés ?''. En d'autres mots : quelle est la part de responsabilité des non-vaccinés --que les médicastres du JT de 20h ''estiment à... 90 %'' sans savoir pourquoi et sans source à citer, alors que la très officielle DREES --Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques, rattachée à Véran (c'est un gag !) la démontre à 52 %. Mais en France, la pseudo-stratégie du ‘’tout vaccinal'' est devenue un rite magique, dans le genre Vaudou.
A en croire la parole officielle (systématiquement contredite par toutes les études sérieuses --et dûment référencées, elles, contrairement aux sources ''autorisées''), des hordes de méchants ''antivax'' seraient seuls responsables de l'engorgement de certains services hospitaliers et du vrai drame qu'est le ''burn-out'' des personnels, logiquement épuisés. (Il faut préciser que ces ''antivax'' sont un fantasme de nos gouvernants : s'il en existe peut-être une petite poignée en France, ce n'est pas démontré. La seule ''preuve'' de leur existence est... qu'on les accuse de tous les maux, ce que René Girard avait  théorisé : ''le syndrome du bouc émissaire''. En ce qui me concerne, je suis certain de n’en avoir jamais rencontré un seul. Et vous ?).
Contre la posture facile ''C'est pas moi, c'est lui'', le suivi hebdomadaire du Robert Koch Institut (RKI) (depuis 1891 organe fédéral allemand de lutte contre les maladies) fait apparaître clairement (n° du 31-12-2021) que : (a)- le ''vaccin'' ne protège pas de l’infection par Omicron, (b)- en Allemagne, 95,58 % des cas d’Omicron sont vaccinés (dont 28 % avec ''rappel''), vs 4,42 % , qui ne sont pas vaccinés, et donc, ( c)- ce sont des ‘’vaccinés’’ qui engorgent les hôpitaux et propagent Omicron. Et ce qui est vrai à Berlin (NDLR : et aussi à Londres ou à Jérusalem), ne le serait pas à Paris ? Mais qui peut croire ça ? Alors... qui ment ? 
Et en outre, dans ''COVID-19 : stigmatising the unvaccinated is not justified'' --19 nov. 21 dans ''Lancet'', le spécialiste Günter Kampf parle d'une ''pandémie de vaccinés' (et pas de ''non vaccinés'', comme on nous le fait croire). Il ajoute même, ''Horresco referens !'' (Trad. : Mais quelle horreur !) que ''la pandémie serait déjà terminée si tout le monde avait choisi de ne pas se faire vacciner''. On imagine la tronche de ceux qui ''emmerdent les non-vaccinés'' : ils regardent ailleurs et racontent qu'ils ''assument'', n’arrivant pas à reconnaître ‘’qu’ils ont tout faux’’ !
Kampf ''invite chacun à consulter la carte mondiale de John Hopkins University'' , https://twitter.com/Johndartois/status/1476788522417799168'' (NDLR : c’est ''LA'' référence mondiale sur ce sujet). On y comprend que (alors que les doses injectées à répétition semblent affaiblir notre système immunitaire et que l'immunité acquise semble protéger nettement mieux que tout ''vaccin-sic''), la France, qui est l’un des pays les plus vaccinés au monde, soit aussi celui où le nombre de nouveaux cas de COVID 19 est le plus élevé. (Référence : ''Daily new confirmed covid 19 cases per million of people --28 décembre 2021'' : plus il y a de vaccinés, plus le virus circule ! C'est paradoxal... mais la ''doxa'' est ''para'' ! (chez les grecs, c'est : ''à l'opposé'') !
Conclusion, affirmer que les non-vaccinés seraient responsables de l’engorgement des hôpitaux est un mensonge de plus à l’actif du ''gouverne-ment'' et de ses thuriféraires. Peu à peu, on découvre que tous (ou presque : je suis prudent) les chiffres émis sont faux, comme l’attestent, outre la DREES déjà citée,  l’INED (Inst. Nat. des Études Démogr.), l’ATIH (Agence de l’Information sur l’Hospitalisation) et Santé Publique France, et la Cour des comptes, qui, dans son rapport sur ‘’le fonctionnement des hôpitaux pendant la crise’’, a pointé de très ‘’nombreuses incertitudes ou imprécisions (...) dans la collecte et les remontées d’informations (...) sur la comptabilisation des malades et sur les capacités disponibles (...) il y a une confusion entre les capacités en soins critiques et en réanimation'' (les autres organismes cités disent la même chose (vérifiable). Répéter n'apporterait rien).
CERISE SUR LE GATEAU : Ce matin, a éclaté la bombe que j'attends depuis 2 ans, et que je répète à en être lourd, contre tous les porte-bobards officiels : TOUT LE FATRAS QU'ILS NOUS ONT IMPOSE DEPUIS MARS 2020 NE SERT ABSOLUMENT A RIEN, Y COMPRIS LES DOSES A REPETITION ! C'est l'OMS qui l'annonce urbi et orbi... Nos gourous sans cause ont quelques heures pour inventer des explications tirées par les cheveux et nous raconter que c'est ''ce qu'ils disaient depuis longtemps''... mais ça ne changera pas la vérité : TOUT CE QUE ILS NOUS FONT SUBIR NE SERT A RIEN, des gestes-barrière aux horaires, des jauges aux confinements, des intubations aux piqûres en rafales. Ils vont avoir du mal à se sortir de ce coup-là... mais ça  ressort du placard toutes les atteintes à la liberté qui ont sinistré ce quinquennat : tant de punitions, tant d'excès, tant de mensonges... et une telle partition du peuple français... pour rien, RIEN !
Autre ''Breaking news'' : ‘’notre’’ Olivier Véran, le remplaçant de Thierry le Luron en ''vis comica'' (lui, ce n'est pas volontaire !) A CHOPPE LE COVID. C'est l'éternelle histoire de l'arroseur arrosé. On a encore le ‘’droit’’ de rire ?
En conclusion, en 2 ans de ''coloc forcée'', on a compris que : après 10 milliards de doses injectées, il y a toujours plus de cas et toujours autant de morts... on sait que ce sont l’obésité et l’âge qui sont les premiers facteurs de risques, pas le virus --qui n'est qu'un accélérateur... la vaccination est en train de devenir une religion, avec des missionnaires illuminés, intraitables, comme ceux de la fausse écologie pathologique des Eric Piolle, Sandrine Rousseau ou Greta Thunberg. Et de plus en plus de gens s'étonnent : ''J'ai reçu ‘’mes’’ 3 doses, et je dois porter un masque, faire des gestes-barrière, et je peux l'attraper et le transmettre''... et ils ont raison !
Malgré cette prise de conscience, il reste tout de même à s'étonner de la crédulité du peuple français qui, après tant de mensonges éhontés (et ''assumés''), continue à avaler les bobards les plus énormes... et est prêt à croire les prochains tombereaux de contre-vérités évidentes, alors qu'il suffit d'ouvrir les yeux, de voir ce qu'on voit... et de ne jamais gober un mot de ce qu'ils racontent ! La morale de l'histoire est que nous sommes un peuple de braves gens, gentils, faciles, polis (nous !), bons, vraiment altruistes... ce qui n'est pas une raison pour en abuser !
H-Cl.
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rainbowtheque · 3 years
Text
Les oiseaux du temps
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Titre : Les oiseaux du temps 
Autrice & Auteur : Amal El-Mohtar & Max Gladstone 
Roman 
Genre : Science-fiction
Maison d’édition : Mü
Disponible en version papier - Nombre de pages : 160 pages 
Âge conseillé : Adulte 
Résumé :
C’est ainsi que nous gagnons. Bleu et Rouge, deux combattants ennemis d’une étrange guerre temporelle, s’engagent dans une correspondance interdite, à travers les époques et les champs de bataille. Ces lettres, ne pouvant être lues qu’une seule fois, deviennent peu à peu le refuge de leurs doutes et de leurs rêves. Un amour fragile et dangereux naîtra de leurs échanges. Il leur faudra le préserver envers et contre tout. Les Oiseaux du temps fait partie de ces romans inoubliables qui nous ressourcent et nous rappellent avec douceur et justesse que l’humanité, l’altérité et l’amour sont les réponses universelles à nos besoins essentiels. 
Identités représentées : 
Les deux héroïnes aiment les femmes 
Thématiques présentes : 
Guerre, voyage dans le temps, romance 
L'histoire d'amour entre les deux femmes est au centre du récit 
TW : violences physiques, description de blessure, mort, bataille, meurtre 
Avis : 
Une magnifique novella. L'écriture est poétique, intense et forte, avec de très belles trouvailles du traducteur. J'ai adoré suivre les voyages temporels des deux personnages, leurs méthodes pour faire parvenir des lettres à l'autre... C'est un récit qui m'a profondément marqué.e et que je ne peux que conseiller.
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