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#dédain
francepittoresque · 7 months
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EXPRESSION | Foin (de quelque chose) ➽ http://bit.ly/Expression-Foin Marque le dédain, le mépris, l'aversion. Cette interjection serait issue du verbe « fouiner » au sens de « s'enfuir telle une fouine »
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… par un instituteur qui, lui, n'intervenait jamais pour empêcher que je fusse victime de violences à l'école. Pourtant, en classe, il me traitait comme si j'étais sa chouchoute, faisant preuve, continuellement, d'une injustice grossière en ma faveur. Moi, la chouchoute de l'instit ? Non mais c'est le monde à l'envers, sans déconner ! On aurait dit qu'il faisait ça exprès pour tenter de monter les enfants de Cesson contre moi. J'avais honte ! D'autant que, quand il me regardait, il m'a déjà semblé voir de la haine dans ses yeux mais jamais de tendresse. Même qu'au début de l'année, il m'avait rejetée dédaigneusement par un : « Toi, j't'apprendrai rien. T'en sais déjà trop. » alors que tout ce que l'école et lui-même étaient supposés connaître de moi, c'était mon bulletin scolaire de l'année précédente, lequel était tellement moyen que la directrice de l'école de Courbevoie m'avait prévenue que mon passage en CM2 n'allait peut-être pas être accepté dans ma nouvelle école. Mon maître du CM2, lui aussi, était nouveau à l'école de Cesson, tout comme le directeur qui, d'ailleurs, m'avait aussi dit des trucs bizarres à l'oreille, le jour de la rentrée, avant de m'envoyer dans l'autre classe de CM2 : il m'avait dit qu'il attendait de moi mieux que la perfection. extrait de La Courbevoisienne de Cesson
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jade-curtiss · 8 months
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Des fois les nounes doivent en revenir de leur snatch pis laisser le monde faire leur affaires. Comme for real, comme était pas "troublée" elle était comme "heu atta y'a du custom?", y fallait ben y expliquer poptite. Mais comme était comme "hein, grim, mais intéressant, au pire j'googlerai, si j'me rapelle des mots, mais hein?"
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En moins d’un siècle, l’idéologie (que Céline ramasse dans ce raccourci saisissant: "commerce américain") a ruiné le rapport constitutif de l’homme à sa liberté, il suffit de relire Georges Bernanos dans La France contre les robots…
«Il y a vingt ans [c'est-à-dire dans les années vingt du XXe siècle], le petit bourgeois français refusait de laisser prendre ses empreintes digitales, formalité jusqu'alors réservée aux forçats. Oh! oui, je sais, vous vous dites que ce sont là des bagatelles. Mais en protestant contre ces bagatelles le petit bourgeois engageait sans le savoir un héritage immense, toute une civilisation dont l'évanouissement progressif a passé presque inaperçu, parce que l'Etat Moderne, le Moloch Technique, en posant solidement les bases de sa future tyrannie, restait fidèle à l'ancien vocabulaire libéral, couvrait ou justifiait du vocabulaire libéral ses innombrables usurpations. Au petit bourgeois français, refusant de laisser prendre ses empreintes digitales, l'intellectuel de profession, le parasite intellectuel, toujours complice du pouvoir, même quand il paraît le combattre, ripostait avec dédain que ce préjugé contre la Science risquait de mettre obstacle à une admirable réforme des méthodes d'identification, qu'on ne pouvait sacrifier le Progrès à la crainte ridicule de se salir les doigts. Erreur profonde ! ce n'étaient pas ses doigts que le petit bourgeois français, l'immortel La Brige de Courteline, craignait de salir, c'était sa dignité, c'était son âme. Oh ! peut-être ne s'en doutait-il pas, ou ne s'en doutait-il qu'à demi, peut-être sa révolte était-elle beaucoup moins celle de la prévoyance que celle de l'instinct. N'importe ! On avait beau lui dire : « Que risquez-vous ? Que vous importe d'être instantanément reconnu, grâce au moyen le plus simple et le plus infaillible ? Le criminel seul trouve avantage à se cacher... » Il reconnaissait bien que le raisonnement n'était pas sans valeur, mais il ne se sentait pas convaincu. En ce temps-là, le procédé de M. Bertillon n'était en effet redoutable qu'au criminel, et il en est encore de même maintenant. C'est le mot de criminel dont le sens s'est prodigieusement élargi, jusqu'à désigner tout citoyen peu favorable au Régime, au Système, au Parti, ou à l'homme qui les incarne. Le petit bourgeois français n'avait certainement pas assez d'imagination pour se représenter un monde comme le nôtre si différent du sien, un monde où à chaque carrefour la Police d'Etat guetterait les suspects, filtrerait les passants, ferait du moindre portier d'hôtel, responsable de ses fiches, son auxiliaire bénévole et public. Mais tout en se félicitant de voir la Justice tirer parti, contre les récidivistes de la nouvelle méthode, il pressentait qu'une arme si perfectionnée, aux mains de l'Etat, ne resterait pas longtemps inoffensive pour les simples citoyens. C'était sa dignité qu'il croyait seulement défendre, et il défendait avec elle nos sécurités et nos vies. Depuis vingt ans, combien de millions d'hommes, en Russie, en Italie, en Allemagne, en Espagne, ont été ainsi, grâce aux empreintes digitales, mis dans l'impossibilité non seulement de nuire aux Tyrans, mais de s'en cacher ou de les fuir ? Et ce système ingénieux a encore détruit quelque chose de plus précieux que des millions de vies humaines. L'idée qu'un citoyen qui n'a jamais eu affaire à la Justice de son pays, devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d'un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l'esprit de personne. Le jour n'est pas loin peut-être où il semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d'ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l'Etat jugera plus pratique, afin d'épargner le temps de ses innombrables contrôleurs de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L'épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en sera grandement facilitée.»
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sloubs · 8 months
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hc sorti de nulle part mais imaginez l'enfant dans kv1 qui arrive en retard à la réunion de la nouvelle table ronde c'est en fait le fils d'yvain qui prend son relais parce qu'il pas pu se libérer ? ou parce qu'il s'est fait capturer ? (ou parce qu'il est mort ?)
genre le dédain avec lequel le p'tit parle quand il dit qu'il a été poursuivi par des méchants, l'air saoulé, le décalage du chevalier plus jeune par rapport aux autres, le côté nonchalant...en plus c'est un gosse astier qui le joue...je sais pas hein...mais...imaginez...
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calpurnia612 · 13 days
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L'attente
Athenaïs l'oracle allait dans son jardin humant les parfums frais caressée par la brise arborant une moue mutine et insoumise pour tout l'adolescente exprimait son dédain
son regard cependant s'est éclairé soudain une fille entrevue et son cœur agonise l'incendie de désir que la beauté attise un être somptueux d'un pâle incarnadin
vêtue d'un voile clair au soleil de la Grèce si fin que transparait le corps d'une déesse mais elle mord sa lèvre en son regard lointain
murmurant où es-tu je t'offre la puissance de mes pouvoirs secrets pour goûter au festin de ta pure jeunesse et de ton innocence
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adrastee-rpg · 1 month
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juste..c'est trop.
respect
nom masculin 1. Sentiment qui porte à accorder à qqn de la considération en raison de la valeur qu'on lui reconnaît. Inspirer le respect. 2. Ce que certains rpgistes ne connaissent pas ou plus.
Foutage de gueule
1. Expression familière, voire grossière, qui fait référence à l'expression se foutre de la gueule de quelqu'un et qui s'emploie pour désigner une moquerie ou du dédain vis-à-vis d'autrui.  2. Ce que de trop nombreux rpgistes devraient arrêter de faire et appliquer un peu plus le nom masculin défini juste au dessus.
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borgien · 1 year
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T’appartenir peau poils et mouille
Être le papier que tu souilles
D'amour et de dédain mêlés …
J’en ai le con tout emmiellé
(poème de "belladvenirfou)
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prosedumonde · 1 year
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L’amour rouillait souvent en haine quand on l’arrosait de dédain.
Jay Kristoff, Nevernight, t. 3 L’Aube Obscure 
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francepittoresque · 4 months
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14 janvier 1867 : mort du peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres ➽ http://bit.ly/Jean-Auguste-Dominique-Ingres La vie de celui qui fut l’élève de David, lauréat de l’école des Beaux-Arts et chef de l’École française est un exemple, non moins que son oeuvre : une lutte de l’homme contre la pauvreté et contre les obstacles qui ne manquent guère au début de la carrière ; une lutte de l’artiste contre l’indifférence du public, les dédains et les injustices de la critique ; une lutte du chef d’école contre les tendances opposées aux siennes
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tournevole · 7 months
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Si tu devais venir à l’Automne, Je chasserais l’Eté, Comme mi-sourire, mi-dédain, La Ménagère, une Mouche. Si je pouvais te revoir dans un an, Je roulerais les mois en boules – Et les mettrais chacun dans son Tiroir, De peur que leurs nombres se mêlent – Si tu tardais un tant soit peu, des Siècles, Je les compterais sur ma Main, Les soustrayant, jusqu’à la chute de mes doigts En Terre de Van Diemen. Si j’étais sûre que, cette vie passée – La tienne et la mienne, soient – Je la jetterais, comme la Peau d’un fruit, Pour mordre dans l’Eternité – Mais incertaine que je suis de la durée De ce présent, qui les sépare, Il me harcèle, Maligne Abeille – Dont se dérobe – le dard. Emily Dickinson
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enjoypaitings · 1 year
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Pierre Klossowski (French, 1905 - 2001) - Chantage et dédain, 1973
http://pierre-klossowski.fr/pages/page.php
https://en.wikipedia.org/wiki/Pierre_Klossowski
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empiredesimparte · 1 year
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Napoléon V: Dear deputies, dear senators,
We French have the reputation of waiting for a great political upheaval to satisfy public opinion. Personally, I am deeply convinced that we must do Good in order to earn the country's trust. My Government will dedicate itself entirely to this task.
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I must, in view of the many questions, answer them. Only well-defined causes create deep convictions, just as highly deployed flags inspire sincere devotion.
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Is the Empire an enemy? Some of us see it as a retrograde policy, an enemy of the Enlightenment, eager to prevent world peace through its ambitions. The Empire would be the antithesis of the civilizing French Revolution.
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No. See for yourself, the Third Empire has kept all these revolutionary principles at the head of its Constitution. That is exactly what the Empire is: it frankly adopts everything that can ennoble hearts and exalt minds for the Good. Against abstraction, the Emperor, who embodies the Constitution, must have a strong Power, because the march of any new power is a struggle.
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The prerogatives of the Power of the Emperor are a decoy which serves as a pretext to the hostile parties. Many of you expect a crackdown on the rebels. How can the death of a man benefit a supposedly noble cause in the very country of the Rights of Man and Citizen?
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One saw some men, during the tragic night of the death of my father the Emperor, agitating the country and confessing themselves highly enemies of the national institutions. They reject with disdain your votes. They use their political rights only to undermine our institutions.
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Members of Parliament, you will not allow such violence to be repeated. Since the pacification of spirits must be the constant goal of our efforts, you will help me to seek the means to silence extreme opposition. I eagerly welcome all those who recognize the national will. To the others, let them know that their time is over.
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⚜ Le Cabinet Noir | Palais des Tuileries, 1 Floréal An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Emperor Napoléon V makes a speech to the French Parliament. He calls for the union of parties for the protection of national institutions. He also called for the opening of parliamentary discussions on the repression of revolts. Finally, the coronation of Emperor Napoléon V will take place in autumn of the year 230.
Napoléon V : Chers députés, chers sénateurs,
Nous, Français, avons la réputation d'attendre un grand bouleversement politique pour satisfaire les opinions publiques. Personnellement, je suis intimement convaincu qu'il faut plutôt faire le Bien pour mériter la confiance du pays. L'action de mon Gouvernement s'y consacrera entièrement.
Je me dois, au-vu des nombreuses interrogations, d'y répondre. Il n'y a que les causes bien définies qui créent de convictions profondes, tout comme les drapeaux hautement déployés inspirent des dévouements sincères.
L'Empire est-il un ennemi ? Certains d'entre nous y voient une politique rétrograde, ennemi des Lumières, désireux d'empêcher la paix dans le monde par ses ambitions. L'Empire serait aux antipodes de la Révolution Française civilisatrice.
Non. Voyez par vous-même, le Troisième Empire a gardé tous ces principes révolutionnaires en tête de sa Constitution. C'est exactement cela, l'Empire : il adopte franchement tout ce qui peut ennoblir les cœurs et exalter les esprits pour le Bien. Contre l'abstraction, l'Empereur qui incarne la Constitution, doit avoir un pouvoir Fort, car la marche de tout nouveau pouvoir est une lutte.
Les prérogatives du Pouvoir de l'Empereur sont un leurre qui sert de prétexte aux partis hostiles. Beaucoup d'entre vous attendent une répression face aux révoltés. Comment la mort d'un homme peut-elle profiter à une cause prétendue noble au sein même du pays des Droits de l'Homme et du Citoyen ?
On a vu quelques hommes, durant la nuit tragique de la mort de mon père l'Empereur, agiter le pays et s'avouant hautement ennemis des institutions nationales. Ils rejettent avec dédain vos suffrages. Ils n'usent de leurs droits politiques que pour miner nos institutions.
Membres du Parlement, vous ne permettrez pas qu'une telle violence se renouvelle. La pacification des esprits devant être le but constant de nos efforts, vous m'aiderez à rechercher les moyens de réduire au silence les oppositions extrêmes. J'accueille avec empressement tous ceux qui reconnaissent la volonté nationale. Aux autres, qu'ils sachent que leur temps est révolu.
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electronicparadise · 11 days
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Headspace: The Therapist Room
“Life isn’t quite what I thought I’d be”, c’est ce qu’il dit à chaque fois qu’il se retrouve dans ce petit carré servant de dépositoire à pensées. Un havre jaune doré enfermé entre quatre murs, une fenêtre donnant sur l’étoile couchante à l’est et la porte fermée devant son tapis avec un Welcome écrit dessus. Sol jaune, murs jaunes - juste un peu plus pastel - où se colle une armoire brune, dans le coin. Un cintre, un seul cintre à l’intérieur, ne portant aucun vêtement. Une chemise, une seule chemise, au-dessus de l’armoire, atrocement bien plié, grise au col blanc. Longeant le mur et au coude à coude avec cette armoire deux commodes de la même couleur, quoiqu’une un peu plus claire. Elle à des poignets et des tiroirs coulissants, l’autre n’est qu’un long bloc, qui comble tout le reste du mur, de bois. Fièrement posé sur la première se tient une petite plante toute touffue et verdoyante, une sorte d’arbre miniature que l’on sort des cartoons. Une plante qui fait jolie et qui rassure. Plus loin, un morceau de métal gris qui se tord en un embout à son extrémité comme s’il devait porter quelque chose. Plus on y réfléchit, plus on pourrait avoir des idées sombres en le regardant. C’est ce qu’il pense.
Juste à côté encore, un cube. Juste un petit cube en bois de sapin. Quelque chose qui serait potentiellement agréable à tenir en main tellement il est lisse. Un petit peu d'esthétique ne mange pas de pain. En bout de commode, une petite peluche sans couleur. Parfois elle est là, parfois non. Elle est difficile à décrire quant à sa petite taille et à sa faible apparition dans ce cube jaune. Pour ajouter au poids de cette paroi, une peinture s’y tient avec splendeur et dédain. Un joli paysage, peint avec tant de précisions, détails et patiences qu’il ressemble à une photo. Une dune verte qui en rencontre une autre au second plan, surplombé par un ciel bleu qui porte lui-même son nuage gris.
Un tapis, à mèches longues, bleu marin au centre de la pièce, subtilement placé entre le fauteuil et le tabouret juste en face, qui spiralent vers l’intérieur formant un typhon réconfortant d’eau. Il a parfois envie de flotter dedans, voir où le courant pourrait l’emmener, voir où ces pensées s’en vont, et ainsi les rejoindre en relâchant tout. Le canapé, qui pourrait servir de plongeoir, est en cuir mais étrangement ne fait aucun bruit quand il se frotte dessus ou s’asseye dessus. Peut-être que la cause de ce manque de signal provient du tabouret qui se trouve de l’autre côté du grand bleu. Un simple tabouret avec un pied unique en métal qui se divise en trois à la plante. Le siège est d’un cuir noir comme on peut trouver dans les bars lambdas.
Il était assis sur le canapé depuis une longue heure déjà, peut-être plus. La notion du temps a toujours été un vide de sens pour lui ici. “Les bonnes choses prennent du temps”, comme il dit souvent, trop souvent. Et si, parfois le temps lui filait entre les aiguilles ? Qu’en réalité tout ce qu’il fait ne fera aucun impact à une plus grande échelle ? Sera-t-il encore là dans dix ans ? Est-ce qu’on le connaîtrait encore, même s’il venait à mourir ? En fait, est-ce qu’actuellement son entourage ne voudraient plus de lui ? Peut-être qu’en vérité ça serait un bon vent de donner les secrets dans son dos et pouvoir finalement s’en débarrasser. Le mécanisme est enclenché. Plus rien ne peut l’arrêter, de toute façon à la fin, c’est lui qui décide. À la fin, s’il veut revenir en arrière, il peut. À la fin, “good things take time”, comme il dit souvent.
Voilà, cela est le genre de choses qui font qu’il vient souvent ici. La petite inconvenance lançant une machination monstrueuse et autodestructrice impossible à stopper à priori. Des moments où le poids d’une force invisible se rajoute sur tout son être amenant un sentiment de peser le double de son propre poids. Une peine à respirer apparaît soudainement sans panique, un souffle du mort s'émise. Le souffle que personne n’entend, que personne ne peut entendre car il n’y a plus de souffle. Le seul et unique moyen de savoir si un cœur est encore en train de battre serait de poser une main sur sa poitrine. Tout sauveteur se doit de le savoir. Lui, il le sait. Il sait aussi qu’il n’y a pas de pulsations à ce moment, comme si le temps s’arrêtait soudainement, que tout s’arrêtait avec lui. Une précieuse seconde suspendue dans le temps, lorsque tout devrait s’écrouler, qui dure des heures, mais rien ne s’écroule. Tout est déjà à terre, la poussière ne se dégage pas, elle s’amasse. Les débris d’un monde qu’il avait connu se forment. Tout est dans sa tête.
Cette maison, qui appartient à son ami, est détruite. Ce château au bord de l’eau a rejoint les flots. Le ciel est gris, mais il ne pleut pas. Personne à l’horizon, l’horizon n’a rien hormis un fond de poussière. Un monde irréel, surréel, ressenti comme un cauchemar. Ces fleurs, ses préférées, les convallarias, sont mortes.
Tout est dans sa tête. Tout commence d’une petite inconvenance. Il vient dans ce cube jaune pour espérer ne pas griser son pelage blanc. Un pelage qu’il n’ose pas regarder avec le dernier objet de la pièce. Il préfère regarder le mur derrière. Fixer cet objet c’est se fixer. Le fixer c’est savoir si c’est un rêve, un cauchemar ou les deux. Le fixer c’est voir les yeux morts qui ne clignent pas assez, droit dans le blanc de chaque globes occulaires. Le fixer c’est être proie à rester plus d'une heure, qui est suspendue dans une seconde, qui est dans sa tête. Il a peur de fixer un miroir rectangulaire, qui fait sa taille. Ce miroir derrière le tabouret le consulte. Il parle, et parle, et parle. Il parle autant que le patient, aussi longtemps que lui. Il est toujours prêt à le fixer en retour, ne rate pas une seconde pour attraper son regard.
Il est seul dans ce cube, dans sa tête. Et à chaque fois qu’il rentre, il sait qu’il sera libre de dire ce qu’il pense et qu’il entendra ce qu’il veut. Il n’a pas de réponse. Il est seul. Il ne ressortira pas de si tôt, puisqu’une heure ici c’est une seconde suspendue dans le temps, qui est dans sa tête. Il n’a jamais vu quelqu’un d’autre ici. Et pourtant, la peluche n’est pas toujours là.
“Welcome Bron, I feel like we had a slight inconvenience today, as always. Take your seat and I hope one day we find better than ourselves, because let’s face it: we have done a disgusting job until now. We’re not professional. We’re tired of being a nuisance… By the way, I think you forgot about it, but there’s a new lamp on your right! Maybe keeping this room in the dark at night is the problem. Did we put it here or someone else has found a way in?”
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janelher · 8 months
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« Éléphant »
J’ai entendu dire, qu’il faut tendre la main
Aux faussaires de la sincérité
Sur la plage du présent, j’ai cramoisi mes poings
À force de froncer les sourcils
J’suis passé entre les gouttes
Des promesses à deux balles
Mes sourires en coin se frayent une presqu’île
Qui avale et relie
Les haussements d’épaules
Aux hérissements de poils, pile
Quand je file
J’ai entendu dire, faut pas faire tout un foin
Des ribambelles de rires qui suintent, oh le dédain
J’ai slalomé ma peau d’éléphant
Entre jolis compliments et
Langues de bois bonbons
J’ai bien appris, lire entre les lignes
Pas difficile au fond
Je peux tirer dans l’mile
Et je file
Faut déposer les armes au bout d’une heure d’estime
Aux pieds des figurines en vitrine
Qui triment pour s’trémousser
Sur des rythmes faussés
Par des fossettes à peine masquées
Je retiens les profils, y sont pas de taille
Je vais contre-attaquer, et leurs chapeaux de paille
Leur flamber les genoux
Faire sauter leurs têtes sur la presqu’île
Qui relie mon courroux
À ce p’tit sourire, pile
Quand je file
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raisongardee · 7 months
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"Et, disons-le en passant, dans cette mêlée d’hommes, de doctrines et d’intérêts qui se ruent si violemment tous les jours sur chacune des œuvres qu’il est donné à ce siècle de faire, le poète a une fonction sérieuse. Sans parler même ici de son influence civilisatrice, c’est à lui qu’il appartient d’élever, lorsqu’ils le méritent, les événements politiques à la dignité d’événements historiques. Il faut, pour cela, qu’il jette sur ses contemporains ce tranquille regard que l’histoire jette sur le passé ; il faut que, sans se laisser tromper aux illusions d’optique, aux mirages menteurs, aux voisinages momentanés, il mette dès à présent tout en perspective, diminuant ceci, grandissant cela. Il faut qu’il ne trempe dans aucune voie de fait. Il faut qu’il sache se maintenir au-dessus du tumulte, inébranlable, austère et bienveillant ; indulgent quelquefois, chose difficile, impartial toujours, chose plus difficile encore ; qu’il ait dans le cœur cette sympathique intelligence des révolutions qui implique le dédain de l’émeute, ce grave respect du peuple qui s’allie au mépris de la foule ; que son esprit ne concède rien aux petites colères ni aux petites vanités ; que son éloge comme son blâme prenne souvent à rebours, tantôt l’esprit de cour, tantôt l’esprit de faction. Il faut qu’il puisse saluer le drapeau tricolore sans insulter les fleurs de lys ; il faut qu’il puisse dans le même livre, presque à la même page, flétrir "l’homme qui a vendu une femme" et louer un noble jeune prince pour une bonne action bien faite, glorifier la haute société sculptée sur l’arc de l’Etoile et consoler la triste pensée enfermée dans la tombe de Charles X. Il faut qu’il soit attentif à tout, sincère en tout, désintéressé sur tout, et que, nous l’avons déjà dit ailleurs, il ne dépende de rien, pas même de ses propres ressentiments, pas même de ses griefs personnels ; sachant être, dans l’occasion, tout à la fois irrité comme homme et calme comme poète. Il faut enfin que, dans ces temps livrés à la lutte furieuse des opinions, au milieu des attractions violentes que sa raison devra subir sans dévier, il ait sans cesse présent à l’esprit ce but sévère : être de tous les partis par leur côté généreux, n’être d’aucun par leur côté mauvais."
Victor Hugo, Les voix intérieures, 1837.
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