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#non au désespoir
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Mais est-ce qu'on quitte une terre qui brûle ? Est-ce qu'on se sauve seul quand les autres vont périr ? Est-ce qu'on abandonne son peuple au désespoir ? Est-ce qu'on abandonne ?
Rachel Hausfater, Mordechaï Anielewicz : Non au désespoir.
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perduedansmatete · 2 months
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ma sœur doit aller chez le kiné aujourd’hui à cause de l’entorse qu’elle s’est faite au concert de frank carter & the rattlesnakes et je suis super triste car je croyais qu’elle allait chez le notre que j’aime trop mais non car il a plus de place et moi j’aurais bien aimé avoir de ses nouvelle et qu’elle lui en donne des miennes… en plus il était un peu désespéré de moi l’année dernière et il aimait trop se moquer car il ne comprenait pas ce que je foutais de ma vie puis il a toujours aimé me taquiner de toute façon et c’était drôle bref vivement que je me refasse vraiment mal pour le voir ? non quand même pas mais ça serait marrant je pourrais lui dire que même si j’ai repris les études je suis toujours aussi paumée dans ma vie et voir le désespoir s’accroitre dans ses yeux pendant qu’il m’étire le dos en me faisant trop mal mdr
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selidren · 20 days
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
2/10
Je ne souhaite pas revenir sur mon expérience de la guerre. Je me suis tout de même ouvert de votre remarque sur les allemands à Albertine, mais nous avons été interrompus par Marc-Antoine, l'aîné de mes fils, qui a fait valoir son point de vue d'une façon bien bruyante, arguant que ce sont les hommes de peu qu'on a envoyé sur le front, et que les vrais responsables de la boucherie ne sont que des bourgeois bien abrités derrière les lignes. Pardonnez mon fils, ce n'est encore qu'un enfant et il s'est mis à lire Marx ces derniers temps. Je n'y connais pas grand chose, mais je me demande si c'est une lecture bien pertinente pour un garçon de douze ans. Albertine ne cesse pourtant de me dire combien Marc-Antoine est intelligent, et si je me fie à mon propre intellect à son âge, cela semble peut-être plus compréhensible. Quand à vos douleurs, ce n'est pas mon sujet de conversation préféré, mais sachez que j'ai les mêmes dans le bras, et qu'il est des jours et des nuits où elles ne laissent pas en paix.
Je suis cependant catastrophé d'apprendre pour le mariage de votre fille. Ce garnement ne mérite pas les biens de ses pères et j'ose espérer que jamais un homme ne traitera mes filles de cette façon. Les scandales m'ennuient. Et pour votre épouse, ne vous en faites pas, elle finira par saisir l'importance de votre tâche et vous laissera en paix avec ses états d'âme. Il est malheureux qu'elle n'ait pas les mêmes centres d'intérêt que vous, comme cela vous auriez au moins pu lui proposer de vous accompagner. Vous pourrez toujours lui dire pour la rassurer qu'elle n'a pas les difficultés de mon Albertine : mon épouse déteste partir loin des enfants, mais notre passion commune pour l'Egypte est si grande que le choix n'est pas aisé pour elle.
Sur ce, je retournes à mes exercices de graphie. Me voici revenu à l'école élémentaire à tracer des séries de majuscules à la plume. J'imagine qu'en désespoir de cause, je pourrai toujours engager un secrétaire bien que l'idée me répugne : jamais il n'aura dans ses écrits le niveau d'exigences auquel je m'astreins.
Votre cousin, Pr. Constantin Le Bris
P.S : Mes condoléances pour le décès de votre neveu Thomas. Je ne l'ai pas bien connu, mais mon neveu Alexandre m'a assuré que c'était un jeune homme fort aimable.
P.S 2. Albertine vous fait savoir qu'elle se fera grand plaisir d'écrire à votre épouse.
Transcription :
Adelphe « Ah Tintin, tu as déjà fini de manger ? »
Constantin « Exact. Je m’y suis mis en avance, je suis toujours d’une horrible maladresse avec mes couverts et je ne voulais pas contrarier Grand-Mère. »
Adelphe « Tu aurais pu attendre Madame Legens. Elle aurait au moins réchauffé ton repas. »
Constantin « Je ne suis plus un enfant, Adelphe. J’en ai bien plus qu’assez de dépendre des autres pour n’importe quelle tâche futile. »
Adelphe « Fort bien. En attendant, te voilà à manger froid. »
Constantin « Et toi alors ? Tu ne manges pas avec les autres ? »
Adelphe « J’ai une réunion tôt à la distillerie. Les gars veulent créer un syndicat, et ils souhaitent une heure de concertation avec la « délégation patronale ». J’imagine que c’est moi. Ah, et je sais allumer le poêle accessoirement. »
Constantin « Bon à savoir. Tu me montreras comment faire à l’occasion. J’ai encore du travail, des lettres en retard, donc je vais monter. A moins que tu veuilles que je te tiennes compagnie. »
Adelphe « Pas besoin. Je vais finir rapidement. Ah et Tintin, tu as encore mal à ton bras ? »
Constantin « Non, pas spécialement. »
Adelphe « Ne me mens pas, je t’ai entendu grogner toute la nuit depuis ma chambre. »
Constantin « Ce n’était rien, vraiment. Tu dors donc si mal ? Encore tes cauchemars ? »
Adelphe « Non, une simple petite insomnie passagère. »
Constantin « Menteur, tu as les yeux rouges et des cernes ! »
Adelphe « Bon… je pense qu’on devrai arrêter de se mentir Tintin. »
Constantin « Tu as raison, nous ne sommes pas assez doués pour cela et en plus cela ne nous rassure ni l’un ni l’autre. »
Adelphe « Il faut croire qu’on s’est tout les deux bien abîmés ces dernières années. »
Constantin « Sans doute… Ah et j’y pense ! Ne laisse pas Marc-Antoine discuter avec les ouvriers. Je n’ai rien contre le socialisme, contrairement à mon père, mais il est en train d’en faire une obsession ! »
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lisaalmeida · 6 months
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La véritable attirance va au-delà du physique ou de l’intérieur, si difficile à définir...
L’authentique magie entre deux personnes s’inscrit dans la lecture émotionnelle de deux cœurs qui se paralysent et s’harmonisent, qui se comprennent...
C’est une attirance dont on ne se libère pas, même en fermant les yeux...
la clé de l’attirance se trouverait dans la compréhension mutuelle entre deux personnes...
L’attirance physique ne dure pas, elle est intense, vide et fugace, mais l’attirance de l’esprit et ce monde émotionnel qui bat au même rythme que notre musique intérieure fait de nous le plus beau couple de danseurs de l’amour...
“Je n’aime que celui ou celle qui me comprend”...
C’est sans aucun doute l’une des phrases les plus communes que nous lançons par désespoir quand nous échouons dans une relation affective...
Loin de demander l’impossible, notre requête est aussi logique que valide...
Car aucun amour ne sera authentique s’il n’existe pas cette empathie basée sur l’intuition des besoins et sur la correspondance des affects...
Au-delà du physique et de ces convulsions intérieures qui nous fait rester aux côtés de certaines personnes, nous cachons tous des besoins émotionnels qui soudain, sont identifiées, lus et même résolus avec la proximité de cette personne merveilleuse déguisée en personne normale...
Plus nous réussissons à être en harmonie avec le monde émotionnel de quelqu’un, au point de déchiffrer ses sentiments, plus l’attirance est forte...
Nous avons besoin d’une harmonie plus intime, où notre vocabulaire neuronal parle la même langue...
Où les besoins soient décodés à l’aide d’une lecture émotionnelle sage, intuitive et avant tout courageuse...
Capable de donner la réponse la plus pertinente à chaque moment et non pas celle qui est empreinte d’intérêts...
Nous avons besoin que l’autre fasse de nous de meilleures personnes et non pas des êtres incompris sous des carapaces solitaires...
Via "nos pensées"
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a liberdade non é unha ONG
Et je lui dirais encore: "Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaíssent au cachot du désespoir," 
Cahier d'un retour au pays natal - Aimé Césaire (1913-2008)
© Manoel T, 2023
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oviri7 · 10 months
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Tu ne t'étonnais pas de te sentir inadapté au monde, mais tu t'étonnais que le monde ait produit un être qui y vive en étranger. Les plantes se suicident-elles? les animaux meurent-ils de désespoir? Ils fonctionnent ou disparaissent. Tu étais peut-être un chaînon défaillant, une piste accidentelle de l'évolution. Une anomalie temporaire non destinée à refleurir.
Édouard Levé - Suicide
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lupitovi · 1 year
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Ernest Pignon-Ernest - Avortement 1975
Marie-Claire se réveille brutalement. L'angoisse l'étouffe. Elle rejette son drap. Un liquide poisseux l'inonde, un sang noir s'écoule entre ses cuisses. Elle s'affole. Elle appelle. Dans le lit voisin, ses petites sœurs dorment. Dans la chambre à côté, Michelle, sa mère. Elle ne l'entend pas. Marie-Claire glisse du lit. Elle sanglote. Elle va mourir. La sonde l'a sans doute déchirée. Elle se couche sur le sol. Elle n'ose plus bouger. Elle s'efforce de crier plus fort. Les petites bougent un peu, dans le lit voisin. Elle crie. Et Michelle, réveillée en sursaut, entre dans la chambre, allume la grosse lampe du plafond. Sa fille est là, allongée, couverte de sang. Son visage gris, son corps immobile lui font craindre le pire. Marie-Claire gémit doucement. Pas de téléphone. Personne à son secours. Un taxi ? Mais où ? Mais combien ? Une couverture. S'habiller vite, très vite. Porter cette enfant - son enfant - qui saigne, dans la nuit. « Tu n'as pas honte, à ton âge ? » Voix mauvaise du médecin des urgences. II approche les instruments. « Tu n'as pas honte : tu vas voir. Tu vas voir. » Douleur atroce. Va-t-elle mourir ? Devant le tribunal correctionnel de Bobigny, j'ai dit au juge pour la première fois de ma vie d'avocate que je me sentais, « toutes causes confondues, avocate et femme. Femme et avocate, car, messieurs, je suis une avocate qui a avortée ». J'ai dit aussi que je n'avais jamais vu condamner des femmes de banquiers. Ou de politiciens, ou de vedettes, ou leurs maîtresses. Au banc des accusés, toujours les plus déshéritées, toujours les plus vulnérables. Le président à l'avorteuse: « Le spéculum, l'avez-vous mis dans la bouche de Marie-Claire ? » J'ai bondi : « Regardez-nous et regardez-vous. Quatre hommes pour juger quatre femmes. Quatre hom mes pour décrire nos utérus, peser nos désespoirs, décider de nos libertés ! » Le délégué du conseil de l'ordre - procédure disciplinaire - accuse : « Vous avez porté atteinte à la dignité de la robe d'avocat. » Je proteste, j'explique , je suis une femme. « Non, une avocate n'avorte pas ! » Le conseil de l'ordre sanctionna. C'était en 1972. Puis vint la loi de 1975 - autorisant I'IVG (interruption volontaire de grossesse). Et d'autres encore qui suspendirent puis abolirent celle de 1920 et sa répression. Les femmes ont conquis une liberté: celle de donner (ou non) la vie. Mais l'exercice de ce choix devient de plus en plus difficile, faute de moyens. Les centres d'IVG s'éloignent, ferment. On est passés d'une liberté reconnue à un droit toléré, puis à un droit abstrait sans contenu. Or une liberté sans les moyens de cette liberté, est-ce encore la liberté ? On le voit, on l'entend, la souffrance revient et le combat continue.
— Gisèle Halimi - Malheur de femme 
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Autre chose que la diarrhée macronarde habituelle.
Je n'ai pas plus d'affinité avec lui aupurd'hui qu'avec son grand-père Charles par le passé, mais cette lettre "vise juste, elle vient au bon moment. Pierre de Gaulle par cet Appel s’est positionné là où il le fallait: au dessus." (Bruno Bertez)
Mes Chers Compatriotes,
En cette fin d’année 2023 et à la veille des fêtes de Noël, qui symbolisent la paix et le partage, je voudrais vous adresser ces quelques mots de confiance et d’espoir.
Cette année fut éprouvante, une année marquée par des guerres, ainsi qu’une profonde crise économique, causée par des sanctions qui n’ont fait qu’appauvrir l’Europe et la France. Une année aussi, qui a vu le retour du terrorisme, aggravant encore le sentiment d’insécurité et la fracture sociale. Notre sérénité collective, nos engagements de solidarité entre les peuples sont ébranlés. Notre Gouvernement et en premier lieu, son Président, ont réussi à nous fâcher avec la plupart des pays du monde, détruisant ainsi des dizaines d’années de diplomatie et abaissant considérablement notre capacité d’arbitrage sur la scène internationale. Notre pays, notre belle France, est confronté à une perte d’identité qui a pu nous laisser, à bien des égards, désabusés.
Nous avons vécu des jours où notre confiance en nos institutions a été mise à rude épreuve, où le contrat social qui nous unit semble se défaire sous le poids des épreuves. Les valeurs républicaines et fondamentales de la famille et de la foi sont bafouées. Il serait aisé de céder au désespoir, de s’abandonner à la morosité, d’abdiquer face à la démagogie. Mais aujourd’hui, je souhaite nous rappeler ce que nous sommes, ce que nous avons été et ce que nous pouvons devenir.
La France, notre pays, n’est pas seulement un territoire délimité par des frontières géographiques, mais une somme d’idées, de principes et d’histoire. Notre nation est bâtie sur des siècles d’aventure humaine, d’invasions, de combats, de victoires et d’une culture rayonnante qui a su inspirer le monde entier. Oui, nous sommes actuellement dans la tourmente, mais n’oublions jamais que dans les pages de notre histoire, chaque crise a été suivie d’une renaissance.
Souvenons-nous des paroles immenses du Général de Gaulle à la Libération de Paris, qui ont bercé La France d’un chant de fierté et de gloire : « Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière : C’est-à-dire de la France qui se bat.»
La France est un grand pays, mais elle ne sera jamais grande sans son peuple, ni sans une jeunesse ambitieuse, avec des aspirations élevées. Elle ne sera jamais grande si les élites qui nous dirigent n’indiquent pas la voie et ne montrent pas l’exemple, avant que le peuple de France ne s’éveille et suivant son esprit de résistance, ne renverse une classe politicienne incompétente et malhonnête. Les Français ont toujours eu ce sursaut. C’est dans nos gênes, c’est dans notre caractère et dans notre histoire. Seul compte, au fil des siècles, la capacité d’un pays à rester grand. La France reste grande assurément, grâce à son peuple, grâce aux sacrifices de nos ancêtres, grâce à vous tous.
Les frustrations que nous ressentons aujourd’hui sont le symptôme d’un besoin de changement, d’une volonté profonde de réaffirmer nos idéaux démocratiques et républicains et de promouvoir un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Un gouvernement où le bon sens n’est pas seulement un idéal, mais la pratique quotidienne. Un gouvernement qui respecte l’esprit de la République et la voix des Français, au sein de débats parlementaires véritables, de référendums pour les questions essentielles et non pas par l’abus de décrets-lois, aveu de mépris et d’impuissance. Un gouvernement qui respecte la Nation, plutôt que de se soumettre à une technocratie étrangère, en refusant notamment de voter des directives européennes iniques et contraires aux intérêts de notre pays. Un gouvernement enfin, qui respecte la famille, les croyances de chacun, la conscience collective et le sacré. Un Président et son gouvernement qui aiment la France et les Français.
Nous avons parmi nous tant de talents, d’artistes, d’entrepreneurs, de défenseurs de nos libertés et de notre santé, de scientifiques, de penseurs et d’artisans qui œuvrent chaque jour à faire de la France cette terre d’innovation et de création admirée de tous. En eux repose l’espoir, l’esprit indomptable du peuple français qui jamais ne s’est avoué vaincu.
Alors à la veille de Noël, laissons de côté nos inquiétudes pour un moment de répit et de fraternité. C’est ensemble, dans l’unité, la solidarité et la volonté, qu’il nous faudra refaire notre présent et bâtir l’avenir pour la réussite de nos enfants. Un avenir où la liberté, l’égalité, et la fraternité ne sont pas seulement des mots gravés sur nos édifices, mais le reflet de notre ardeur et de notre courage.
Que les fêtes de fin d’année soient pour vous et vos familles, un havre de paix et un commencement nouveau. Que l’espoir renaisse dans nos cœurs et que nous retrouvions, ensemble, la force de surmonter les défis qui sont devant nous. Chaque réalisation, si petite soit-elle, est une bénédiction dans les incertitudes de notre époque. Croyez-en vous-même, croyez en notre belle France, croyez en Dieu, quelle que soient vos religions ou vos croyances.
Avec foi en notre pays et confiance en chacun de vous, je nous souhaite à tous un joyeux Noël, et une France toujours plus fière, plus unie, et plus forte.
Vive la République, et vive la France!
Pierre de Gaulle
10 décembre 2023
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jeanchrisosme · 9 months
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Il doit y avoir quelqu’un dans ce monde qui accepte mes imperfections , mes folies, mes indiscrétions, ma rébellion, mon excès d’émotion. Je le saurai… » (Fernanda Mello) Ah, si l’amour parfait était une certitude, quelle serait la beauté d’aimer et combien de pleurs seraient évités. Non, l’amour n’est pas toujours réciproque. Non, nous ne serons pas toujours le choix de la personne que nous choisissons. Faire face à cette impasse sera l’une des traversées les plus douloureuses auxquelles nous serons confrontés. Parfois, nous avons tellement d’amour à donner, nous avons tellement à partager, nous voulons faire tant de choses avec quelqu’un, mais il se peut que ce quelqu’un ne veuille pas la même chose, ou le fasse, mais avec quelqu’un d’autre que nous. L’amour n’est pas toujours juste, de notre point de vue, car ça fait mal de voir que l’amour n’est pas réciproque. Ça fait très mal. Il en va de même pour les personnes pour lesquelles nous avons la plus grande affection. Souvent, nous désirons l’amitié de ceux qui n’ont pas la même affection pour nous. Personne ne peut expliquer pourquoi certaines personnes attirent notre affection, tout comme il n’est pas possible d’expliquer la non-réciprocité de ce sentiment chez certains d’entre nous . Et nous souffrirons, tant pour les amis qui ne veulent pas être nos amis que pour les amours qui ne veulent pas être nos amours. La question est de savoir comment gérer les moments où nous ne serons pas choisis par qui nous voulions, quand cela ne prendra pas la forme d’une douleur aimante. Nous nous sentirons très mal, nous pleurerons et parfois même, nous serons désespérés, parce que le rejet apporte le désespoir et sape notre estime de soi, nous pouvons nous sentir laids, méprisables, indignes d’amour. Ce sera un voyage douloureux, jusqu’à ce que nous puissions comprendre qu’il y a toujours quelqu’un qui a besoin d’amour – de notre amour. Nous devons ressentir la douleur, pleurer et traverser la tempête, cependant, peu importe combien cela fait mal, l’espoir et la lutte seront nécessaires, car la tristesse trompe l’esprit, vole les rêves et emporte les espoirs qui ne devraient jamais nous quitter. La douleur disparaîtra pour chacun d’entre nous au bon moment, cependant nous devons faire attention de ne pas nous attacher à la pierre sur laquelle on trébuche et à quelque chose qui n’en vaut pas réellement la peine et nous fait souffrir inutilement. Alors, croyez-moi : le véritable amour viendra à vous au bon moment.
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icariebzh · 1 month
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"Je suis d'un autre pays que le vôtre D'une autre quartier D'une autre solitude
Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse Je ne suis plus de chez vous J'attends des mutants
Biologiquement Je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie Je pisse, j'éjacule, je pleure Il est de toute première instance Que nous façonnions nos idées Comme s'il s'agissait d'objets manufacturés Je suis prêt à vous procurer les moules
Mais, la solitude
La solitude
Les moules sont d'une texture nouvelle, je vous avertis Ils ont été coulés demain matin Si vous n'avez pas, dès ce jour Le sentiment relatif de votre durée Il est inutile de vous transmettre Il est inutile de regarder devant vous car Devant c'est derrière La nuit c'est le jour, et
Ah, ah, ah Ah, ah, ah, ah, ah, ah
La solitude La solitude La solitude
Il est de toute première instance que les laveries automatiques Au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d'arrêt Ou de voie libre Les flics du détersif Vous indiqueront la case Où il vous sera loisible de laver Ce que vous croyez être votre conscience Et qui n'est qu'une dépendance de l'ordinateur neurophile Qui vous sert de cerveau Et pourtant
La solitude La solitude
Le désespoir est une forme supérieure de la critique Pour le moment, nous l'appellerons "bonheur" Les mots que vous employez n'étant plus "les mots" Mais une sorte de conduit À travers lequel les analphabètes se font bonne conscience
Mais, ma solitude La solitude La solitude, la solitude, la solitude La solitude
Le Code Civil, nous en parlerons plus tard Pour le moment, je voudrais codifier l'incodifiable Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties Je voudrais m'insérer dans le vide absolu Et devenir le non-dit Le non-avenu, le non-vierge Par manque de lucidité La lucidité se tient dans mon froc
Dans mon froc"
Léo Ferré
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Le contraire du désespoir, ce n'est pas l'espoir. C'est la lutte.
Rachel Hausfater, Mordechaï Anielewicz : Non au désespoir.
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corinneecrivaine · 10 months
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Willow TV Show fanfiction story
Part 8
Graydon
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Galladoorn.
Le roi Hastur faisait les 100 pas dans la salle du trône. Préoccupé. Comment ? Quel plan allait-il pouvoir mettre en place afin de répondre aux attentes du Wyrm, lui apporter Willow et Elora ?
Lorsqu’un garde entra, affolé, essoufflé, impossible de s’exprimer clairement : Mon Seigneur…. Je…. Il… Le… Prrrrr…
Hastur s’énerva : Parle !!!!!! Où je te mets aux fers !!!!!!
Le jeune garde n’eut pas le temps de s’expliquer que les portes de la salle du trône s’ouvrirent brutalement, ébranlées par une violente bourrasque. Deux êtres entrèrent.
Le roi reconnut la voix masculine et se retourna aussitôt.
Graydon : Bonjour père.
A la vue de son fils, se tenant devant lui, Zivian, fut stupéfié. Il prit quelques secondes avant de pouvoir répondre.
Hastur : Tu es mort !!!!
Graydon : Ho non je suis bien vivant, père, et plus puissant que jamais.
Son fils n’était plus le même. D’une personne effacée, manquant entièrement de courage et de confiance, Zivian avait devant lui, un être au regard obscur et maléfique. Tout vêtu de noir, les cheveux en arrière. Graydon portait un tallcoat gothique brodé avec des soieries, le col relevé, un gilet de satin noir et une chemise rouge sang. Des boutons dorés représentaient le sigle du Wyrm. Un pantalon de cuir noir, des bottes jusqu’aux genoux.
A ses côtés, Dark Elora, aux cheveux courts, oranges, vêtue d’une combinaison de cuir, noire, échancrée, ajustée, dessinant parfaitement les courbes de son corps. Elle avait le regard sombre, pernicieux, tout indiquait dans ses yeux, la froideur, le désespoir, les ténèbres et la haine.
Hastur : Non. Tu n’es pas mon...
Graydon : C’est ainsi, que vous accueillez le retour de votre fils. Ne suis-je pas devenu ce que vous vouliez que je sois !!!!!
Hastur : Ce que je voulais de toi, c’est que tu me donnes un héritier à Tir Asleen afin de me rendre ce que tu m’as enlevé !!!!!
Le rire sarcastique de Grayon raisonna dans la salle du trône, glaçant l’atmosphère et figeant de terreur le roi.
Graydon : Dermot, le fils prodige, l’héritier du trône, celui qui était voué à gouverner Galladoorn et Tir Asleen.
Graydon s’écria : Ce n’était qu’un faible !!!! Refusant les combats et les armes !!!!
Il s’exprimait avec un sourire diabolique : Ce fut si facile pour moi de le balancer de l’arbre. J’ai utilisé sa faiblesse, la confiance qu’il avait en moi.
Zivian ne put contenir sa colère et se jeta sur son fils afin de le frapper mais Graydon le propulsa contre le siège du trône, d’un éclaire rouge surgissant de sa main. Hastur s’écroula. Grayon se rapprocha de lui.
Graydon : Toute ma vie vous n’avez fait que me discréditer, m’humilier. Je n’étais pas le fils digne de porter le nom des Hastur. Je n’étais qu’une honte pour vous. Regardez-moi !!!
Il prit le visage de son père entre ses mains l’obligeant à le fixer droit dans les yeux et s’écria : Regardez-moi !!!! Je suis le résultat de vos attentes !!!!
A ce moment là, la reine Arianna, informée du retour de son fils, entra dans la salle.
Arianna : Graydon, mon fils, vous êtes vivant.
Heureuse de le retrouver, elle accourut vers lui.
Surpris, Graydon eut un geste d’hésitation et laissa sa mère le prendre dans ses bras. Mais Dark Elora, s’apercevant du changement, s’adressa aussitôt au jeune homme.
Dark Elora : Graydon, reste à mes côtés. Comment peux-tu oublier ce qu’ils t’ont fait ! Le sacrifice de ton corps, de ton âme !
La rage, la colère l’envahirent de nouveau et il repoussa sa mère toute affolée.
Arianna s’adressa à Dark Elora : Qui êtes-vous, qu’avez-vous fait à mon fils !
Dark Elora : Je suis… Votre impératrice Elora Danan (dit-elle sur un ton sarcastique) Votre fils s’est juste libéré de toutes ses peurs, il a tout simplement compris qui il pouvait être réellement. Je n’ai fait que terminer ce que vous aviez commencé à sa naissance.
Arianna, interloquée, perdue : Vous… Elora Danan… L’impératrice !!! De quoi parlez-vous !
Dark Elora s’adressa à Zivian : Vous ne lui avait rien dit, mon roi.
Hastur : Vous n’êtes pas Elora Danan.
Graydon : Mère, laissez-moi vous raconter.
Il existe dans les catacombes de notre château, une pièce dédiée aux sacrifices de l’Ordre du Wyrm. Le jour de ma naissance, mon cher père, me mena en ce lieu et me posa sur un temple de pierre. Des prêtres, 6 en tout, cachés sous leurs tuniques à capuche gris anthracite, l’un d’eux me déposa dans un baptistère rempli du vermiscus et commença une incantation en Pnakotic. Ce fut ainsi, tous les ans, à la date de ma naissance, je subissais ce rituel ignoble.
Lorsque j’atteignis l’âge de 10 ans, ce que père me fit subir fut un véritable calvaire. Régulièrement il me mena dans cette pièce aux supplices, enchaîné sur cette dalle des tortures, bâillonné afin de ne pas être entendu, les prêtres marquèrent mon torse des incantations inscrites dans le Malatrium tout en les fredonnant à haute voix.
Je suppliais père d’arrêter tout cela. Je pleurais. Je me mettais à genoux. Mais il ne m’écoutait pas. Il me traitait telle une offrande.
Les soirs, seul, dans ma chambre, j’implorais la mort de venir me chercher pour mettre un terme à toute cette abomination. J’étais sujet à des visions me représentant comme une personne démoniaque, assassin, voire diabolique. La seule force qui m’a permis de tenir fut votre amour, mère. Cet amour que vous me procuriez chaque jour. Je ne savais plus qui j’étais. Je sentais ce pouvoir, cette force grandir en moi. Me rendre invulnérable, puissant.
Puis vint cet instant maudit, où je poussai mon frère de cet arbre. Ce jour où je ressenti toute cette force et cette satisfaction de mon geste. Ce jour où je n’eus aucun remords.
Ce jour là, père me mena pour la dernière fois dans cet enfer. Il expliqua aux prêtes ce que je venais de faire subir à mon frère. De nouveau, enchaîné, bâillonné. Cette fois-ci, les prêtes firent une incantation afin de mettre en sommeil toute cette puissance qui grandissait en moi.
Mais lorsque je fut contaminé par le Lich et que Willow et Elora utilisèrent le Malatrium pour me libérer, des flashs de ces instants de tortures me virent à l’esprit. Je mettais cela sur la peur, le manque de courage, le faible que j’étais. Tout au long de cette quête pour sauver le prince, j’écoutais les enseignements de Willow à Elora. J’apprenais. Petit à petit je sentais toute cette magie s’éveiller, m’enivrer d’un intense pouvoir. Lors de mon sacrifice pour sauver Elora…
Dark Elora : L’autre Elora, la gentille pas moi.
Graydon : Tout me revint, tout ce que père m’avait fait subir. Tous ces cauchemars n’étaient en fait que mon passé. Un passé dissimulé par la magie mais que le Wyrm avait enfin libéré. Je compris qui j’étais réellement. Le Wyrm m’avais libéré de toutes mes peurs et croyances. Toute une vie de mensonge. Il me permit de découvrir ma nouvelle vérité. Mes peurs et les choix que j’avais faits.
Arianna était toute abasourdie par ses révélations : Zivian, je t’en prie, dis-moi que c’est faux.
Hastur : Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour notre famille !!!!
Graydon : Faux !!!! Vous ne l’avez fait que pour le pouvoir. Vous êtes tellement assoiffé de pouvoir que vous n’avez pas hésité à vendre vos fils !!!!!
Dans sa fureur, Graydon attaqua son père avec des éclairs sortis de ses mains. Voyant son mari se faire torturer par son fils et toute cette animosité qui vibrait dans le regard du jeune prince, Arianna essaya de le ramener à la raison.
Arianna : Graydon, je t’en prie !!!! Arrête !!!!
Mais il ne l’écoutait pas.
Elle radoucit le ton de sa voix : Graydon, mon fils, je t’en prie.
Le jeune prince se retourna, vit le visage apeuré de sa mère et laissa son père, à moitié abattu par la force de frappe qu’il venait de subir. Le roi trouva la force pour appeler les gardes.
Hastur : Gardes !!!! A l’aide !!!!
D’un simple geste, Dark Elora, fit apparaître the Scourge, the Doom and the Lich accompagnés des Death dogs.
Les gardes entrèrent, un combat s’amorça contre les sbires d’Elora. Un affrontement meurtrier et épouvantable. Chacun des chevaliers de la garde périssaient sous les armes des Gales et les attaques des Death dogs. Les cadavres jonchaient le sol de la salle du trône. Des corps transpercés, déchiquetés, démembrés, décapités, le sang des morts s’écoulait sur le sol. Cet affrontement vit la défaite des chevaliers de Galladoorn et la victoire des Gales.
Graydon : Seriez-vous prêt à sacrifier tous vos hommes.
Zivian resta silencieux.
Graydon : Je te laisse la vie sauve, pour l’instant. Ramènes-nous le sorcier et l’Impératrice et je déciderai de ton sort. Désormais Galladoorn m’appartient.
*******
Assis sur le trône de Galladoorn, Graydon se concentrait, les yeux fermés, ralentissant sa respiration. D’un seul coup il les ouvrit, brusquement et prononça le nom d’Elora.
Au même instant, la jeune impératrice, aux côtés de Willow pour parfaire son entraînement à la magie, eut la vison du visage de Graydon et tomba, déstabilisée.
Elora : Graydon.
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kabbal · 4 months
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36 pour Arthur/Venec pleaaase? 💜
36 - As a Promise
En Aquitaine, même l’hiver est doux. La glace qui recouvre les eaux se brise aisément et les cœurs font pareil, prêts à couler en ruisseaux une fois le printemps venu.
Vénec sait qu’Arthur est promis à un autre destin. Il n’est pas fait pour les bateaux, les épices et les vents – n’était même pas à sa place dans cette villa périclitante à Rome, où Vénec l’a recousu tant bien que mal avec plus de désespoir que d’habileté. Arthur est une légende, un homme immortalisé dans la gloire et le parchemin. Ils écriront des lais et des romans sur son retour en Bretagne, et pas un octosyllabe ne sera alloué au marchand de mauvais aloi qui l’aura désiré plus que raison.
Qu’on ne lui fasse pas dire ce qu’il n’a pas dit : l’amertume ne vient pas de la question d’avoir été aimé en retour ou pas. De ça, Vénec a toujours été certain, autant que du cycle des marées ou de la hausse du prix du grain. Non, le passé est fixé dans des étreintes désespérées et des mots échangés autour de lampes à huile, irrétractables. Vénec a été chéri, il le sait.
Il sait, cependant, qu’il ne pourra pas l’être éternellement.
Leur amour est à mettre entre parenthèses : une histoire qui ne devait pas durer, mais a subsisté tout de même, comme une herbe folle qu’on oublie de couper parce qu’elle ne gêne pas assez les semailles de pousses plus utiles. Vénec a aimé un roi pendant plus de dix ans, au travers de fuites à travers les mers et de mois passés à embrasser la noirceur de l’humain sur les lèvres, et il n’a jamais trouvé de raison d’arrêter ; du moins, pas avant ce jour d’hiver, aux portes du domaine ducal en Aquitaine, à attendre le départ d’Arthur et du Duc pour des contrées lointaines.
(Le Duc conduit Arthur en Bretagne. Ils le savent tous, ici, du plus petit garçon de cuisine jusqu’à la Duchesse elle-même. La porte vers laquelle ils se sont rassemblés pointe vers le nord, et le Duc est notoirement têtu sous ses airs affables. Vénec se demande juste si Arthur, lui, le sait.)
Il faut savoir laisser le vent filer, tous les marins le savent. Le trône de Bretagne attend son roi, tout acariâtre et tempétueux qu’il soit. Dans un an ou deux, quand l’économie se sera stabilisée et que sa tête ne sera – il l’espère – plus mise à prix, il y aura peut-être une place pour Vénec là-bas. Mais pas comme avant. Pas comme à Rome, entre les bras de cet homme qu’il doit laisser partir.
Et s’ils ne se revoient jamais, si Arthur échoue ou s’il désire se distancer de mauvaises fréquentations, eh bien, Vénec aura toujours des monnaies bretonnes dans sa bourse pour contempler le faciès de l’homme qu’il a aimé. On peut toujours embrasser des lèvres d’or sur un profil, aussi petites et peu ressemblantes soient-elles.
Pour l’instant, il peut encore admirer son modèle de cher et d’os, alors qu’Arthur s’approche de la porte sur les talons du Duc. Il est vêtu de noir, les cheveux propres, les joues encore rougies par la chaleur du bain ou bien par l’air frais de l’extérieur. Le teint hâlé qu’il avait lorsqu’Alzagar l’a arraché à son wadi s’est estompé – un souvenir de plus destiné à être laissé dans le passé.
« Vous restez ici ? » demande Arthur, et Vénec ne se démonte pas, même s’il ne s’attendait pas vraiment à ce qu’on s’adresse à lui.
« Ouais, on m’a proposé un job dans l’évènementiel ici. Le Duc a gardé de bons souvenirs de mes services, il m’a racheté la mise. » Il salue son nouveau bienfaiteur d’un signe de tête, et se voit récompensé par un gloussement aristocratique.
« Vous vous en tirez pas si mal, finalement, » dit Arthur. Il a l’air moins renfrogné. Les vieilles tendresses sont comme les blessures – elles se rappellent à nous quand on presse dessus. Vénec se demande si c’est ce qu’il est, maintenant, pour Arthur : un brin de nostalgie incarné. « C’est votre paiement pour avoir poussé cette cage à travers la moitié du monde connu. »
« Sa Grâce est généreuse comme ça. »
Ses flatteries font sourire Arthur, même alors qu’elles ne lui sont pas adressées. « Au risque de vous submerger sous la générosité, j’ai envie de vous laisser un petit quelque chose, moi aussi.��»
Ses mains viennent chercher le menton de Vénec, et malgré la lenteur de son geste, il arrive quand même à être surpris quand le baiser arrive.
Arthur l’embrasse, et tout d’un coup Vénec n’est plus le larron à la barbe grise que le temps l’a vu devenir. D’un coup, il est sur une plage, le cœur battant, tentant de sauver un homme qui n’est pas encore tout pour lui mais finira par le devenir. Les lèvres qui se posent sur les siennes sont pourtant sages, la passion transpirant dans la longueur plutôt que dans la pression.
Le parfum de sa barbe et ses cheveux ramène Vénec à Rome, aux odeurs de fruits et de vin épicé, à une couchette partagée dans un tabularium délabré. Répondre au baiser lui revient comme un geste appris il y a longtemps mais jamais oublié.
Vénec sait qu’il ne pourra pas démêler les fils que cet homme a noué autour de sa poitrine, et que seuls ses étreintes semblent être capable de relâcher.
Un raclement de gorge amusé, probablement celui du Duc, vient mettre un terme à l’étreinte. Vénec est plus peiné par cette interruption qu’il ne l’avait été par celle d’Alzagar il y a tout ce temps, en mer rouge.
« Vous viendrez me voir, quand vous aurez fini ici ? » demande Arthur, son pouce encore occupé à tracer des cercles dans les poils argentés de la barbe de Vénec. « Vous connaissez le chemin, après tout. »
« Je ne pense pas que vous aurez besoin de moi, là où vous allez. » Il faut qu’il comprenne. Il faut qu’il sache – le chemin qu’il va prendre ne va pas vers le wadi, mais vers un château lugubre qui fut l’écrin de sa perte et sera, si tout se passe bien, celui de son apothéose.
« Je crois que j’aurai toujours besoin de vous, Vénec. » Cette tendresse, toujours, insoutenable. « Où que j’aille, j’aurai toujours besoin de vous. »
Les dieux – quels qu’ils soient, Vénec a toujours été du genre à prier à tous les autels – sont injustes de lui avoir permis d’avoir cet homme, juste pour le lui arracher après. « J’vous promet de passer, » dit-il, et il espère, pour une fois, ne pas mentir en murmurant ce serment.
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lisaalmeida · 10 months
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Je préfère mille fois une existence dramatique, tracassée par son destin et soumise au supplice des flammes les plus brûlantes, à celle de l'homme abstrait, tourmenté par des questions non moins abstraites et qui ne l'affectent qu'en surface. Je méprise l'absence du risque, de la folie et de la passion.
Sur les cimes du désespoir,
Emil Cioran.
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pedanther · 1 year
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In Chapter 112, there’s a a lot of talk about God and angels, some of which the older translation chooses to downplay.
Oui, mais Dieu n’a pas permis que notre père succombât, comme il n’a pas permis qu’Abraham sacrifiât son fils. Au patriarche, comme à nous, il a envoyé un ange qui a coupé à moitié chemin les ailes de la Mort.
Yes; but your father was not allowed to fall. A being was commissioned to arrest the fatal hand of death about to descend on him.
Yes, but God did not allow our father to succumb, just as he did not allow Abraham to sacrifice his son. He sent the Patriarch – and us – his angel, who cut the wings of Death in mid-flight.
Particularly when it comes to Emmanuel talking up Monte Cristo.
—Ne plus vous revoir! s’écria Emmanuel, tandis que deux grosses larmes roulaient sur les joues de Julie: ne plus vous revoir! mais ce n’est donc pas un homme, c’est donc un dieu qui nous quitte, et ce dieu va donc remonter au ciel après être apparu sur la terre pour y faire le bien! —Ne dites pas cela, reprit vivement Monte-Cristo, ne dites jamais cela, mes amis; les dieux ne font jamais le mal, les dieux s’arrêtent où ils veulent s’arrêter; le hasard n’est pas plus fort qu’eux, et ce sont eux au contraire, qui maîtrisent le hasard. Non, je suis un homme, Emmanuel, et votre admiration est aussi injuste que vos paroles sont sacrilèges.»
“Never see you again?” exclaimed Emmanuel, while two large tears rolled down Julie’s cheeks, “never behold you again? It is not a man, then, but some angel that leaves us, and this angel is on the point of returning to heaven after having appeared on earth to do good.” “Say not so,” quickly returned Monte Cristo—”say not so, my friends; angels never err, celestial beings remain where they wish to be. Fate is not more powerful than they; it is they who, on the contrary, overcome fate. No, Emmanuel, I am but a man, and your admiration is as unmerited as your words are sacrilegious.”
“Not see you again!” Emmanuel cried, while two large tears rolled down Julie’s cheeks. “Not see you again! This is not a man, but a god who is leaving us, and this god will return to heaven after appearing on earth to do good.” “Don’t say that,” Monte Cristo said urgently. “My friends, don’t ever say that. Gods never do ill, gods stop when they want to stop. Chance is not stronger than they are and it is they, on the contrary, who dictate to chance. No, Emmanuel, on the contrary, I am a man and your admiration is as unjust as your words are sacrilegious.”
(There’s another point here: the older translation renders “gods stop where they want to stop” in words that make it specifically about his desire to remain in Paris and spend more time with his friends. Which I’m sure is a part of the meaning, but making it “remain where they wish to be” cuts out another meaning that I think is also there: if Monte Cristo were a god, the consequences of his actions would have gone exactly as far as he intended them to go and no further.)
—Prenez garde, madame, dit Monte-Cristo, ce n’est pas ainsi qu’on adore Dieu! Dieu veut qu’on le comprenne et qu’on discute sa puissance: c’est pour cela qu’il nous a donné le libre arbitre. —Malheureux! s’écria Mercédès, ne me parlez pas ainsi; si je croyais que Dieu m’eût donné le libre arbitre, que me resterait-il donc pour me sauver du désespoir!»
“Ah, madame,” said Monte Cristo, “you should not talk thus! It is not so we should evince our resignation to the will of heaven; on the contrary, we are all free agents.” “Alas!” exclaimed Mercedes, “if it were so, if I possessed free–will, but without the power to render that will efficacious, it would drive me to despair.”
“Take care, Madame,” said Monte Cristo. “That is not how God should be worshipped. He wants us to undertand and debate His power: that is why He gave us free will.” “Wretch!” Mercédès cried. “Don’t speak like that to me. If I believed that God had given me free will, what would remain to save me from despair!”
(In this one, again, I think there is a point of interpretation to consider. The older translation adds words to say that Mercédès is unhappy because she has no power to act as she wishes. I think, on the contrary, that she’s saying that she’s unhappy because she has acted as she wished, and if she can’t say that her actions were dictated by Fate she can see nobody to blame for them but herself.)
(I also think, incidentally, that she’s being far too hard on herself, both here, and when she says that it was for her sake that Fernand became a traitor. Fernard also has free will, and he did what he did – and encouraged her to do what she did – primarily for the sake of Fernand.)
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yoannblogging · 3 months
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090224
Dans la soirée du 08 février 2024, Yoann et une partie de ses collègues ont passé un bon moment dans un mini-golf avant de rentrer à la maison des secrets où ils se sont vaillamment efforcés de finir l’alcool restant de la veille (la modération des uns entraîne les excès des autres #çafaitréfléchir). Notre envoyé spécial, E.R., était sur place pour suivre l’événement.
Après n’avoir pas brillé de tous ses feux au mini-golf (même Yoann ne peut pas avoir tous les talents), Yoann, pourtant toujours bon joueur, perdant magnanime et gagnant élégant, a été pris d’un élan de rage et de désespoir en arrivant seulement deuxième à Mario Kart, qui contrairement au mini golf est une de ses spécialités. Des témoins parlent de cris à glacer le sang. Il est possible que sa décennie d’expérience en tant que joueur de League of Legends soit en cause dans ces réactions vocales et passionnées lors de la pratique du jeu vidéo.
Plus tard dans la soirée cependant Yoann s’était beaucoup radouci, et a exprimé sa reconnaissance à ses collègues pour leur positionnement pro-Yoann et non anti-Yoann. Nous saluons bien évidemment cette opinion frappée au coin et nous réjouissons que Yoann soit apprécié à sa juste valeur.
Il semblerait également que Yoann ait, sans surprise, fait preuve d’une grande générosité et de beaucoup de bonté en attribuant un précieux kudos (terme technique et singulier sur le document d’évaluation annuel) à l’humble reporter derrière yoannblogging lors de son entretien annuel avec le CTO, ce qui nous va droit au cœur.
Par ailleurs, il apparaît que Yoann ait été victime de quolibets lors de la semaine de séminaire car il fait trop d’heures supplémentaires pour lesquelles on n’est pas payés et vas-y c’est bon les clients ils peuvent attendre 12h pour un mail surtout si ils sont pas sympas ou commettent des crimes orthographiques contre Yoann. Ici à la rédaction de yoannblogging nous pensons qu’il faut parfois dénoncer ce type de mauvaise habitude en place publique, et que qui aime bien châtie bien. Cela vaut aussi pour les membres de l’équipe de Yoann qui vivent à Bourgoin-Jallieu ou encore les gens qui ont une thèse et font de la recherche.
Enfin, il semble que Yoann ait mis un frein à ses ambitions d’absorber tout le monde dans son équipe et ait accepté de laisser quelques collègues aux autres, ce qui est bien aimable Yoann est si noble et bon.
Un admirable passage de relais journalistique a eu lieu aux alentours de minuit lorsque notre envoyé spécial est rentré chez lui, une démarche pleine de sagesse puisque les festivités / consommation d’alcool et de chips / jeux vidéos / discussions à visée révolutionnaire ont duré ensuite bien tard dans la nuit. Yoann a fait une démonstration diabète aiguilles science médecine pour l’édification générale, n’était pas le moins concentré de tous quand une tentative de jeu de société a été lancée, et était très volontaire ainsi que proactif pour porter une démarche de jamais se coucher aller jusqu’au bout de la nuit, mais la soirée a pris fin aux alentours de 4h. Aucun regret même si les heures de sommeil manquantes se font ressentir.
Yoann est maintenant en train de tenter de s’assoupir dans le Ouigo inconfortable alors qu’il devrait être dans un vrai train pas low cost en première classe puisqu’il est cadre, mais hélas la SNCF n’a sans doute pas réalisé qui elle avait à bord sinon il aurait sans aucun doute bénéficié d’un surclassement.
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