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capitaine-du-terror · 23 days
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Sweet Fanny Adams – Navy slang (français/English)
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Traduction en français :
En 1869, deux ans après l'exécution de Frederick Baker, la marine britannique ajouta la viande de mouton en conserve au régime à bord. La mise en conserve, ou appertisation, était une technique encore relativement nouvelle, mais la marine l'adopta rapidement afin d'enrichir une alimentation composée habituellement de produits conservés en salaison. Malheureusement, ce procédé ne fonctionnait pas toujours aussi bien que prévu. La mise en conserve permettait souvent d'utiliser de la viande de qualité inférieure, des abats à l'origine douteuse. Lorsqu'une boîte n'avait pas été conditionnée de manière étanche (et cela arrivait fréquemment), la viande commençait à se gâter en quelques jours. Les marins écœurés qui travaillaient à l'entrepôt de la marine à Deptford décidèrent d'en rire, racontant que les conserves de mouton faisandé qu'ils distribuaient à leurs collègues étaient en fait des morceaux du corps de Fanny Adams. L'histoire macabre de la petite fille découpée en morceaux avait fait le tour des marins de Southampton jusqu'à Portsmouth, soit à seulement 48 kilomètres d'Alton. C'est ainsi que « Fanny Adams » est devenu, dans l'argot de la marine, synonyme de ragoût ou viande de mouton répugnante et, par conséquent, de quelque chose n'ayant aucune valeur. De nos jours, 150 ans plus tard, « Sweet FA » signifie « rien du tout », ou, si vous êtes de mauvais poil, « Fuck All » (« que dalle »).
From the book: Victorians Undone by Kathryn Hughes
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capitaine-du-terror · 1 month
Note
Your blog is so wonderful! Thanks for gathering and sharing all this information!
Omg thank you! You have no idea how much this means to me <3 I'm so glad to be able to share my love for our cold boys and keep their memory alive. Thank you!!
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capitaine-du-terror · 1 month
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TITANIC (1997) COSTUMES
Visibles en ce moment au Musée de la Marine de Paris, dans le cadre de l'exposition temporaire Objectif Mer: l'océan filmé (jusqu'au 05/05/2024).
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capitaine-du-terror · 2 months
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March 10, 1845
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“Thanks many for your kind congratulations as well as for your Gazette. When either business or pleasure leads you to the neighbourhood of Woolwich I will be glad to see you in Terror, perhaps I should say on board Terror, be that as it may.”
March 10, 1845
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Francis, honey, I can't read you :_-(
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capitaine-du-terror · 2 months
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Master and Commander costumes
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Visibles en ce moment au Musée de la Marine de Paris, dans le cadre de l'exposition temporaire Objectif Mer: l'océan filmé (jusqu'au 05/05/2024).
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capitaine-du-terror · 2 months
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Source: Cartes des mers, du moyen-âge au XIXe siècle, par Katherine Parker et Barry Ruderman
/!\Book available in English as well: Historical Sea Charts: Visions and Voyages Through the Ages, by Katherine Parker and Barry Ruderman
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capitaine-du-terror · 2 months
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Lanterna Magica
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Aurora Borealis Arctic Regions – sur la banquise, des marins anglais fraternisent avec des Esquimaux. L'un d'eux regarde son visage dans un miroir que lui présente un Anglais. Un bateau est pris dans la glace, un mur de glace a été construit pour éviter que le navire soit brisé. Dans le ciel bleu et violet, une magnifique aurore boréale.
Visible en ce moment au Musée de la Marine, dans le cadre de l'exposition temporaire Objectif Mer: l'océan filmé (jusqu'au 05/05/2024).
La « lanterne magique » apparaît en 1659 à La Haye, dans le laboratoire de l'astronome hollandais Christiaan Huygens. La lanterne magique permet la projection amplifiée, sur écran, d'images peintes sur verre. Ces images peuvent être fixes ou animées, grâce à des superpositions de verres mobiles.
Au XIXe siècle, avec la commercialisation des plaques et appareils par l'opticien Philip Carpenter et les spectacles de la Royal Polytechnic Institution. La lanterne a joué enfin le rôle de messagère d'informations, projetant les derniers événements politiques ou sociaux, comme lorsqu'une expédition s'approchait du pôle Nord...
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Arctic Scene – une mer houleuse, encombrée de gros blocs de glace qui semblent enserrer deux voiliers, dont l'un, rempli de neige, paraît abandonné.
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Mock Suns – dans le ciel bleu sombre, le soleil de minuit sur la banquise. Un voilier est pris dans les glaces. Des marins marchent sur la banquise.
J'ai trouvé très (très) peu d'informations quant aux plaques qui étaient dans les vitrines de cette exposition, cependant, la Cinémathèque française possède d'autres plaques parfaitement identifiées qui montrent l'expédition de Ross en Antarctique et les expéditions à la recherche de Sir John.
Vous pouvez voir le catalogue (avec d'excellents photos) ici: http://www.laternamagica.fr/resultat.plaques.php?collection=Royal+Polytechnic
Et quelques infos en plus dans cet article de la revue du cinéma : https://www.persee.fr/doc/1895_0769-0959_1996_hos_1_1_1152
Lien vers l'exposition: https://www.musee-marine.fr/nos-musees/paris/expositions-et-evenements/les-expositions/objectif-mer-locean-filme.html
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Carpenter et Westley, plaque sur l'expédition de 1850 à la recherche de John Franklin.
Coll. Cinémathèque française.
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capitaine-du-terror · 3 months
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Magdalena-Bay, par François BIARD
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Si vous passez par le Louvre, n'hésitez pas à vous arrêter devant ce magnifique paysage, caché dans une petite salle au dernier étage de l'aile Sully. Les photos ne lui rendent pas justice, le travail des couleurs est excellent et le tableau est présenté à notre hauteur, comme si on faisait partie de la scène.
→ Salle 946, aile Sully, niveau 2
(Attention, regardez bien les jours d'ouverture des salles! Tout n'est pas tout le temps ouvert)
Magdalena-Bay, vue prise de la presqu'île des Tombeaux, au nord du Spitzberg; effet d'aurore boréale.
Acquis au Salon de 1841
François Biard
Huile sur toile, 1,3m/1,63m
Lien vers des photos haute qualité: https://collections.louvre.fr/en/ark:/53355/cl010065799
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capitaine-du-terror · 3 months
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ARTICLES AND BOOKS (and illustrations!) BY H. GOODSIR
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BOOKS
- Anatomical and pathological observations, 1845.
Goodsir, John (1814-1867) Goodsir, Henry Duncan Spens ("Harry") (1819-1847).
Link: https://www.biodiversitylibrary.org/item/75603#page/9/mode/1up
Harry is the author of the following three chapters:
N°VI. The testis and its secretion in the decapodous crustaceans (pp 35-40)
N°XII. The mode of reproduction of the lost parts in the crustacea (pp 74-78)
N°XIII. Of the anatomy and development of the cystic entozoa (pp 79-103)
> The last one was read before the York Meeting of the British Association in 1844. I did a little research and found that Goodsir was “secretary” in the zoology and botany section:
(Read more:https://www.ypsyork.org/resources/articles/the-1844-british-association-conference-and-the-first-photographs-taken-in-york/ )
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-Cases and observations illustrating the history and pathological relations of two kinds of hydatids, hitherto undescribed, 1844
Goodsir, Harry D. S. , Gairdner, John, Lee Thomas M. , Royal College of Physicians of Edinburgh
Link: https://www.biodiversitylibrary.org/item/180385#page/3/mode/1up
Microscopial observations (two pages of illustrations at the end of the book, low quality).
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-On two new species of leachia, 1841
Goodsir, Henry D. S. Esq.
(from the Edimburgh New philosophical Journal for October 1841)
Link: https://www.biodiversitylibrary.org/item/188531#page/1/mode/1up
(One illustration at the end)
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ARTICLES
-Description of the genus Cuma, and of two new genera nearly allied to it, 1843
in: The Edinburgh new philosophical journal, vol. 34, pp 119-129
Link: https://www.biodiversitylibrary.org/page/12565428#page/139/mode/1up
(Illustrations at the end)
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-On the specific and generic characters of the araneiform crustacea, 1844
in: The Annals and magazine of natural history; zoology, botany and geology, vol. 14, pp 1-4
Link: https://www.biodiversitylibrary.org/page/2331360#page/14/mode/1up
(One plate at the beginning)
- Description of some animals found amongst the Gulf-weed, february 1845
in: The Annals and magazine of natural history; zoology, botany and geology, vol. 15, pp 73-76
Link: https://www.biodiversitylibrary.org/page/2248314#page/98/mode/1up
(One plate at the beginning)
- Description of some gigantic forms of invertebrate animals from the coast of Scotland, june 1845
in: The Annals and magazine of natural history; zoology, botany and geology, vol. 15, pp 377-383
Link: https://www.biodiversitylibrary.org/page/2248663#page/427/mode/1up
(One plate at the beginning)
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-On the development, structure and eoconomy of the acephalocysts of authors; with an account of the natural analogies of the entozoa in general, june 1845
in: The Annals and magazine of natural history; zoology, botany and geology, vol. 14, pp 481-484
Link: https://www.biodiversitylibrary.org/page/22068990#page/495/mode/1up
Abstracted from the Transactions of the Royal Society of Edinburgh, having been read April 1, 1844.
> which I, of course, found:
Transactions of the Royal Society of Edinburgh, vol XV
pp. 560-571, three plates
Link: https://archive.org/details/transactionsofro15roya/page/560/mode/2up?view=theater
(His brother was also there!)
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-On several new species of Crustaceans allied to Saphirina, 1845
in: The Annals and magazine of natural history; zoology, botany and geology, vol. 16, pp 325-327
Link: https://www.biodiversitylibrary.org/page/22069398#page/339/mode/1up
+Plate XI (at the end)
This last article is also mentionning the Erebus... I'm not crying, you are.
PS: I hope you enjoyed this overview of Goodsir's work, it took me days to gather it all and I'm glad to be able to share it with you all. As I'll soon be in Edinburgh, you can expect to see more Goodsir content! Love <3
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capitaine-du-terror · 3 months
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1.01, "But, of course, we will not be abandoning Erebus, nor Terror, should she suffer some minor misfortunes."
1.03, "There are many feats that preoccupy a captain's imagination. Abandoning his ship and his men should not be among them. Yet I write to announce my resignation as Captain of HMS Terror."
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capitaine-du-terror · 3 months
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Masque de l'esprit de la lune (Musée du Quai Branly, Paris)
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Les masques (kegginaqut)sont porteurs d’une vision ou d’un rêve d’un chamane. Ils étaient fabriqués, souvent par paire, en vue d’être associés à un récit accompagné par des chants et des danses aux tambours lors de cérémonies saisonnières. Ils rendaient visibles, le temps d’une cérémonie, les voyages intérieurs de l’angalkuq (chamane), intercesseur entre le monde des esprits, des animaux et des défunts. Les cérémonies avaient lieu principalement durant l’hiver dans le qasgiq, une vaste maison collective semi-souterraine réservée aux hommes, dans laquelle les femmes n’étaient admises qu’à titre exceptionnel.
Le masque dit « de l’esprit de la Lune » couvrait complètement le visage de celui qui le portait. Il fut très certainement utilisé par un angalkuq durant une cérémonie collective destinée à favoriser de futures chasses. On reconnaît en son centre la face d’un tuunraq, entité que les Yupiit associaient à l’astre lunaire, surmontant un carnivore, certainement un chien. Cet esprit de la Lune est probablement une version locale de l’homme de la Lune, bien connu des Inuit, que le chamane avait l’habitude de solliciter en vue d’obtenir de lui que le gibier s’offre aux chasseurs (Nelson 1899 : 515). Les nombreuses mains aux pouces coupés attestent la grande puissance de cet esprit. L’appendice inférieur représentant des bulles d’air indique la présence du phoque avant qu’il n’émerge de l’eau et, symboliquement, le passage d’un monde à l’autre des animaux et des êtres humains (Fienup-Riordan 1994).
Notice du musée: Le masque est à fond plat avec trois éléments de bois assemblés. Les couleurs du masque sont symboliques : le jour est représenté par le blanc, la nuit par le noir et la terre par l’ocre. Au centre émerge un visage mi-homme, mi-phoque surmontant la gueule d’un chien. Les mains qui l’encadre n’ont que quatre doigts, les pouces ont été enlevés afin que les esprits ne puissent attraper les hommes avec leur pouce. Les rondelles de bois sur la tige recourbée à l’avant du masque figurent les bulles d’air signalant la présence du phoque sous la glace, et symbolisent également aussi les strates du cosmos qui sépare le monde des esprits de celui des hommes. L’arc au-dessus de la tête est pour le chamane le point de passage vers le monde des esprits et les plumes figurent des étoiles.
Sources:
GUIGON Gwénaële et MAUEZ Marie, L'art yup'ik au musée du quai Branly, Trois masques de la collection Robert Lebel. https://journals.openedition.org/gradhiva/1125
Collection du musée: https://www.quaibranly.fr/fr/explorer-les-collections/base/Work/action/show/notice/371715-masque-ceremoniel-kegginaquq-dit-lesprit-de-la-lune
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capitaine-du-terror · 3 months
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Communiqué de presse en français des dernières découvertes sur les épaves de l’Erebus et du Terror. 
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capitaine-du-terror · 4 months
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Revue de presse : le voyage de l'Erèbe et de la Terreur
Je vous présente ici les résultats de mes recherches concernant la presse française et francophone contemporaine de l'expédition de 1845.
Les français se sentaient-ils concernés par cette expédition scientifique britannique, dans un contexte géopolitique qui reste tendu, si peu de temps après les guerres napoléoniennes (1803-1815) ?
Pour y répondre, j'ai utilisé la base de données Gallica et Google Books afin de créer un corpus le plus exhaustif possible. Il est donc important de considérer les limites de ces ressources, notamment car les journaux des années 1840 et 1850 n'étaient généralement pas disponibles.
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1 – L'EREBE OU L'EREBUS ?
Tout d'abord, parlons des navires : les contemporains les appellent souvent « L'Erèbe et la Terreur ». Cette orthographe est utilisée dans plusieurs dictionnaires et encyclopédies :
-Dictionnaire des noms propres, ou Encyclopédie illustrée de biographie, de géographie, d'histoire et de mythologie, par Dupiney de Vorepierre, Jean-Franc̜ois-Marie Bertet, 1876-1879
-Le Pôle et l'équateur: études sur les dernières explorations du globe, par Lucien Dubois, 1863
-Etudes sur les dernières Explorations du Pôle-Nord in L'Echo du cabinet de lecture paroissial de Montréal, Volumes 5-6, 1863
-Le Correspondant : revue mensuelle : religion, philosophie, politique, 1861
-Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... T. 13, par M. Pierre Larousse, 1866-1877
>Le Larousse gagne le prix de la cohérence pour avoir utilisé, dans le même volume, à la fois les noms anglais et les noms français !
Mais on parle aussi de « l'Erebus » et du « Terror », même si certaines de ces occurrences concernent les volcans ainsi nommés.
-Au pôle nord : nouveaux voyages au pays des glaces par H. Manceaux (Mons), 1890
L'auteur choisit les noms anglais, mais l'ouvrage contient un nombre important de coquilles telles que « Francis Richard Crozier » et de « J.R.M. Crozier », ce qui permet de douter du sérieux de l'éditeur. D'autant plus qu'il ajoute, en parlant des conserves, un peu d'antisémitisme :
« il avait fallu jeter par-dessus bord l'énorme quantité de viande conservée sur laquelle on avait tant compté; elle avait été livrée par un misérable trafiquant, juif allemand, appelé Goldner, à qui ce fait coupable et bien d'autres encore, découverts dans la marine anglaise, valurent un juste châtiment. »
Alors, Erèbe ou Erebus ? Faut-il traduire les noms propres ? Voilà une question de traductologie fort intéressante mais qui nous éloigne du sujet. L'ouvrage de Mathieu Guidère (Introduction à la traductologie. Penser la traduction: hier, aujourd'hui, demain) est une bonne synthèse des différentes théories, mais je le conseille à un public familier de la linguistique.
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2 – LE JOUR J
Les journaux de presse : recherche sur la semaine du 19 au 25 mai 1845 dans les quotidiens disponibles, à savoir :
-Journal des débats politiques et littéraires (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k446928x)
-La Presse (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k429944f)
-Le Siècle (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32868136g)
Malgré plusieurs colonnes dédiées à la politique britannique, rien sur l'expédition. On notera tout de même que le sujet de l'Irlande est fortement présent, notamment en lien avec les déclarations de Daniel O'Connell sur l'éducation académique et l'Acte d'Union.
Les grands quotidiens de l'époque ne semblent pas prêter attention au départ de l'expédition, mais le manque de journaux disponibles en version numérisée pour l'année 1845 est à prendre en compte et pourrait expliquer ces résultats.
3 – LES RECHERCHES
-24 août 1845
L'Echo du monde savant : journal analytique des nouvelles et des cours scientifiques
Dans « faits divers »
« Le bâtiment de transport le Baretto-Junior, qui avait accompagné les navires l'Erebus et le Terror en mission scientifique dans les mers arctiques, vient de revenir en Angleterre, où il apporte des nouvelles de l'expédition. Il a quitté les deux navires à l'île Disco, dans la mer de Baffin, après leur avoir remis des provisions pour un voyage de trois ans. Ils avaient été assaillis par les glaces sur la côte occidentale du Groenland; mais poussés par un bon vent,(ils sont parvenus facilement à se dégager, et ont pu, à l'aide d'un temps favorable, poursuivre leur route. Voici, au surplus, l'extrait d'une lettre, datée du bord de l'Erebus, le 8 juillet, et qui donne sur cette expédition quelques détails intéressants : « Nous sommes en ce moment fort occupés à décharger le bâtiment de transport, car la saison est assez avancée, et nous sommes pressés de voir du pays en profitant du beau temps qui semble devoir se maintenir. Nous pensons que notre absence durera deux ans et demi au plus, à moins que nous ne puissions pas gagner l'Océan-Pacifique; car alors notre voyage se prolongera près de quatre ans. Nous nous portons tous très-bien, et nous sommes très heureux. Les naturels sont assez civilisés, et, dans leurs marchés, ils sont aussi adroits que nos commerçants de la métropole. Le département de la marine des Etats-Unis a publié un ordre recommandant aux capitaines et officiers de la marine américaine de donner tous les secours qui seraient en leur pouvoir aux deux bâtiment composant l'expédition, chaque fois que l'occasion s'en présentera. »
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327622829 )
-22 décembre 1849
La Province : journal des départements du Centre
Dans la rubrique faits divers, envoi d'une nouvelle expédition de recherche qui passera par la mer Pacifique et le Behring.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32845269k )
-31 janvier 1850
Le Constitutionnel : journal politique, littéraire, universel
En première page, l'amirauté anglaise vient de publier les instructions qu'elle a données au capitaine Collinson, chargé de diriger une nouvelle expédition à la recherche de sir John Franklin.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p )
-11 janvier 1854
Le Mémorial bordelais : feuille politique et littéraire
Deuxième page, article consacré à sir John Franklin, revient sur la chronologie des expéditions de recherche, beaucoup de détails et une meilleure rédaction que dans les autres articles. Plusieurs parallèles sont faits avec les explorateurs français.
«  […] alors une anxiété pareille à celle qui avait ému la France au temps de la disparition de Lapeyrouse, concentra sur Franklin et ses compagnons les vœux du monde civilisé. »
«  […] et celui du jeune Français Bellot*, qui vient de périr glorieusement au milieu d'eux. »
(*voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph-Ren%C3%A9_Bellot)
« Celui qui se sacrifie pour son pays emporte justement les regrets de ses concitoyens; mais celui qui succombe martyr de l'humanité et de la science, a droit aux sympathies du monde entier. »
> Une belle explication de l'intérêt que pouvaient porter les français à l'expédition une fois que celle-ci avait été déclarée en danger.
« Si donc de l’expédition de Franklin rien de vivant ou d’inanimé n’est apparu ou n’a laissé de trace, n’est-on pas conduit à cette conclusion déplorable, que les montagnes de glace qui ont écrasé les navires ont tout scellé dans leurs flancs ? Cette sinistre conjecture inspire un rapprochement involontaire. Pendant que sir John Franklin était gouverneur de la terre de Van-Diémen, les deux vaisseaux commandés par Dumont d'Urville relâchèrent deux fois dans cette colonie. Les équipages français, épuisés par une longue navigation sur les côtes pestilentielles de la Malaisie et dans les glaces du pôle sud, reçurent du marin anglais l’accueil le plus empressé et l’hospitalité la plus bienveillante. Lorsque, à ces antipodes de l’Europe, d’Urville et Franklin, les deux plus illustres représentants de la science navale de leur époque, se séparèrent pour ne plus se revoir, quel pressentiment eût pu leur révéler qu’à quelques années de là, et après qu’ils auraient sillonné toutes les mers du globe, leurs patries redemanderaient en vain leurs restes disparus, ceux du premier dans les tourbillons de feu d’un chemin de fer de la banlieue de Paris*, ceux du second dans les abîmes de l’océan Arctique. »
(*Joseph Dumont d'Urville périt avec sa femme et son fils dans la catastrophe ferroviaire de Meudon en 1842)
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328137853 )
-30 septembre 1869
Journal officiel de l'Empire français
Section Amérique, découverte de la note de Victory Point.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802031s )
-2 octobre 1869
Le Messager du Midi : journal du soir
Dans nouvelles diverses, reprend l'article du Journal officiel du 30 septembre concernant la note de Victory Point.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34407648z )
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-14 août 1875
Le Mercure d'Orthez et des Basses-Pyrénées
Première page, dans « nouvelles et faits », inauguration dans l'abbaye de Westminster du monument érigé par lady Franklin à la mémoire de son époux.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344239007 )
-29 septembre 1880
Journal officiel de la République française
Dans « informations et faits », seule mention de cannibalisme dans le corpus étudié.
« Une seconde dépêche adressée de New-Bedford au New York Herald contient de nouveaux détails sur l'expédition américaine commandée par le lieutenant Schwatka, qui revient des mers polaires où elle a retrouvé quelques objets ayant appartenu à sir John Franklin ou à ses compagnons. Le lieutenant Schwatka et son équipage ont horriblement souffert pendant leur voyage à travers les glaces. Sur la terre du Roi-Guillaume et sur le continent voisin qu'ils ont explorés en suivant la même route que les vaisseaux anglais l'Erebus et le Terror, ils ont recueilli de la bouche des Esquimaux des détails sur sir John Franklin 'et les marins qui l'accompagnaient.
D'après le récit des indigènes, toute l'expédition anglaise est morte de faim et de froid, sans qu'il leur fût possible de la recourir. Ils assurent avoir vu les derniers survivants; ils étaient atteints du scorbut, réduits à l'état de squelette, et avaient la face toute noire; ils poussaient un bateau à travers la glace. On les perdit bientôt de vue. Quelques jours après, les Esquimaux trouvaient leurs cadavres sous le bateau et dans une tente. Des traces indiquaient d'une manière évidente que quelques-uns de ces infortunés avaient été mangés par leurs camarades. »
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328020909 )
-29 octobre 1892
La Liberté
Dans « guerre, marine et colonies »
« La Pall Mail rapporte une histoire bien étrange relative à un événement qui passionna le monde il y a de longues années déjà : l'expédition Franklin au pôle Nord, et les efforts tentés pour retrouver ses deux navires l'Erebe et la Terreur. Aucune trace de ces navires n'avait jamais été. découverte; or, le Révérend Young qui, depuis vingt-huit ans est missionnaire dans les régions arctiques, vient de faire savoir qu'un indigène mourant venait de lui confesser qu'ayant fait partie de l'expédition de secours envoyée à la recherche de Franklin, il avait un jour reçu l'ordre d'aller avec un camarade explorer un certain point d'une direction donnée. Il aurait aperçu dans le lointain les mâts d'un navire, mais il se serait bien gardé de faire part de ce qu'il avait vu, parce que les vivres de l'expédition de secours touchaient à leur fin et qu'il avait hate de voir l'expédition de secours quitter ces parages inhospitaliers. M. Young a la conviction que les mâts ainsi aperçus étaient ceux de l'Erèbe ou de la Terreur. »
-26 novembre 1907
La Croix
Dans « Lettre d'Angleterre », la mort de l'amiral sir Léopold Mac-Clintock, revient sur les expéditions de recherche et ses découvertes.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418 )
CONCLUSION
Face à un corpus aussi réduit, est-il seulement possible de tirer quelque conclusion ? Je vais donc poursuivre mes recherches en me déplaçant directement à la BNF et en continuant sur les pistes des ouvrages d'histoire et de géographie publiés au XIXe siècle, car certains traitaient spécifiquement de l'expédition Franklin.
Mais, je vous dois au moins un semblant de conclusion... Comme l'écrit de Lanoye, l'expédition Franklin dépasse les frontières et les nationalités, il s'agit d'une histoire tragique et héroïque dans une période en plein romantisme et, dans le cas de la France, passionnée par les récits de Jules Verne. L'intérêt des Français semble présent, mais ne touche pas non plus des foules entières...
PS : N'oubliez pas de citer mon travail, merci !
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capitaine-du-terror · 5 months
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James 'The Frenchman' Fitzjames meets Terror
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His messmates called him the Frenchman because he was fluent in French.
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capitaine-du-terror · 5 months
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Cadran solaire, dit « canon de midi », platine en marbre graduée.
Signé ROUSSEAU sur la platine
France, XVIIIe siècle
Diam. 22 cm
Le canon du midi est une composante de certains cadrans solaires de l'époque. Il est fixé sur le cadran à la position de midi et une loupe oriente les rayons du soleil vers la lumière du canon. À midi, les rayons du soleil à travers la loupe allument la poudre à canon et s'en suit une détonation. Ce canon vise donc à marquer l'heure du midi et permet à ceux qui ont une montre de l'ajuster.
~
Avant l'apparition du chronomètre de marine mis au point par le Britannique John Harrison entre les années 1740 et 1760, c'est au moyen du cadran solaire mobile que les navigateurs déterminent l'heure et peuvent estimer la longitude.
En alignant parfaitement le cadran dans l'axe nord-sud avec une boussole, le mouvement du soleil peut être observé précisément grâce à l'ombre projetée sur le plan du cadran par le gnomon, ou style. La table du cadran comporte des graduations correspondant aux heures diurnes. Le canon doit être chargé de poudre noire tous les jours. Environ une cuillère à thé de poudre est déposée dans la bouche du canon, puis poussée vers l'amorce avec une baguette, ou repoussoir, et un soupçon de poudre est déposé sur la lunette. Ce cadran dispose d'une loupe, dont l'angle est réglé selon les saisons. Lorsque le soleil atteint l'azimut, les rayons se concentrent par la lunette vers la lumière du canon, ce qui enflamme la poudre et provoque une détonation. Ce canon vise donc à marquer l'heure du midi et permet à ceux qui ont une montre de l'ajuster.
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A noonday gundial, French, 18th century
This has been very popular since the 18th century, combined with a cannon and a burning glass, is set so that when the sun reaches its highest point at noon, a charge of gunpowder is ignited by the bundled rays of the sun, so that a loud bang sounds. In arsenals and dockyards large specimens were used as call signs for noonday and lunchtime.
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capitaine-du-terror · 5 months
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Sur les traces de La Pérouse...
Quels sont les vestiges de l'expédition de La Pérouse et où les voir?
Je vous propose une liste de liens utiles puis un petit texte retraçant l'historique des recherches liées aux épaves de l'Astrolabe et de la Boussole.
Le plus complet : https://www.collection-laperouse.fr/, catalogue les objets retrouvés dans des catégories claires, avec des photos en haute définition et des légendes.
Musée maritime de Nouvelle-Calédonie : les collections de ce musée - plus de 9000 références aujourd'hui recensées - se sont enrichies au fur et à mesure des campagnes de fouilles des associations Fortunes de mer calédoniennes et Salomon. Environ 50% des collections gérées par le musée provient des épaves la Boussole et l'Astrolabe. Pas de collection numérisée. https://museemaritime.nc/musee/collections
Musée Lapérouse : après avoir été géré par l'Association Lapérouse Albi France de 2004 à 2017, le musée est aujourd'hui municipal. Pas de collection numérisée. https://www.mairie-albi.fr/fr/le-musee-laperouse
Musée national de la Marine : quelques objets avec de très bonnes photos et explications https://www.musee-marine.fr/nos-musees/brest/collections/oeuvres-phares/ecusson-de-fregate-de-lexpedition-laperouse.html
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Poulies en bois à leur sortie de l'épave de la Boussole, site de la Faille. Collection Drassm, droits: Teddy Seguin
La découverte du lieu du naufrage ne reviendra pas aux Français, mais à un bourlingueur irlandais, un géant téméraire né en 1788 à la Martinique : Peter Dillon. Il s’est déjà rendu à Tikopia, autre île de l’archipel des Santa Cruz aux îles Salomon, pour y déposer des amis, treize ans auparavant, mais n’a pas interrogé les insulaires sur le naufrage des navires français. Il savait pourtant que la France avait promis de récompenser toute personne ayant pu recueillir des informations sur le sort des frégates et des marins. À son deuxième passage à Tikopia, en 1826, il glane des informations qui lui permettent d’organiser une nouvelle expédition, à Vanikoro cette fois, d’où il rapporte en France des preuves incontestables. Il y sera fait chevalier de la Légion d’honneur, percevra une prime de 10 000 francs ainsi qu’une pension de 4 000 francs.
Marin et érudit, passionné par les grandes expéditions, Jules-Sébastien-César Dumont d’Urville obtient en 1826 les moyens d’organiser une expédition de recherche en Mélanésie. Mais sa quête d’informations, tandis qu’il sillonne l’Océanie, s’avère très difficile. Il apprend enfin la découverte de Dillon et atteint Vanikoro début 1828, où il collecte à son tour des vestiges et des informations précieuses.
En janvier 1828, le commandant de la Bayonnaise, Legoarant de Tromelin, lors de son escale à Callao (Chili), reçoit l’ordre de rejoindre, dans l’archipel des Santa Cruz ou des Nouvelles-Hébrides (actuel Vanuatu), une île nommée Mallicollo. Sur sa route, il fait relâche aux Fidji où il prend connaissance d’une lettre de Dillon à Dumont d’Urville lui conseillant de s’arrêter d’abord à Tikopia. De là, il rejoint Vanikoro où il recueille quelques reliques du naufrage ainsi qu’une tradition orale. À savoir « qu’une nuit obscure par un très mauvais temps », un bateau se brisa sur le récif et sombra corps et biens, tandis que l’autre s’échoua dans un endroit où le récif est interrompu. « Les naufragés durent être attrapés par les naturels, car un de ceux-ci, contemporain de l’événement, nous a dit que l’on se battit avec les Blancs, que les Blancs tuèrent beaucoup de monde, qu’ils lançaient des boulets gros comme des cocos ; que les Blancs, au nombre d’une vingtaine, avec un chef parmi eux, se sauvèrent du bâtiment qui fut mis en pièces par les vagues ; que ces Blancs s’établirent au village d’Ignama, à environ quatre milles au nord de Païou, qu’ils y restèrent environ six lunes et y construisirent une grande pirogue avec laquelle ils s’en allèrent tous. 
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Ecusson arrière de l'Astrolabe ou de la Boussole, fragment du tableau arrière de l'une des frégates, bois sculpté, vers 1785, et retrouvé par Peter Dillon, le 30 septembre 1827 dans le village d'Ammah à Vanikoro.
En 1883, Pallu de La Barrière, gouverneur de la Nouvelle-Calédonie, envoie l’aviso Bruat à Vanikoro. Il a pour mission de recueillir les objets rescapés du naufrage. Le Bruat ne reste que quatre jours à Vanikoro. Le commandant craint pour la santé de son équipage et les insulaires se montrent hostiles en cette époque où sévissent les bateaux de recrutement forcé. Il en rapporte néanmoins ancres, canons, pierrier…
À l’initiative de Pierre Anthonioz, alors commissaire-résident de France aux Nouvelles-Hébrides, le 15 mars 1958, le yacht Don Quijote quitte Port-Vila en direction de Vanikoro. Les autorités françaises ont été prévenues par Reece Discombe, un Néo-Zélandais installé à Port-Vila, lui-même plongeur passionné. Ce dernier a obtenu des informations de la part des employés de la compagnie forestière implantée à Vanikoro. Il participe donc à cette campagne de fouilles. Les recherches s’engagent sur le site de la Fausse Passe. Les méthodes, parfois expéditives, permettent néanmoins de remonter divers objets, métalliques pour la plupart. Le 19 mars, les plongeurs mettent au jour quatre grandes ancres « posées tête-bêche » et en rapportent une au Vanuatu (ex Nouvelles-Hébrides).
Ces découvertes ravivent la mémoire de la Marine. Le capitaine de vaisseau de Brossard, alors commandant de la Marine en Nouvelle-Calédonie, sollicite sa hiérarchie afin que soit envoyé officiellement un bateau français pour continuer de fouiller le site de l’Astrolabe et chercher celui de la Boussole. De Brossard recommande aussi d’envoyer sur place Haroun Tazieff, dont il apprécie les qualités. Le 17 juin 1959, le Tiaré et la Rocinante appareillent de nouveau en direction de l’île. Plus de six tonnes d’objets seront remontées à la surface. Dont des ancres, des canons, des saumons de plomb.
En 1964, averti par Reece Discombe de la découverte de reliques dans une faille du récif-barrière, le ministre des Armées demande qu’une expédition soit organisée sous la houlette du commissaire-résident aux Nouvelles-Hébrides, Maurice Delauney. L’Aquitaine atteint Vanikoro le 6 février. Sur le nouveau site, surnommé la Faille, les Français trouvent des objets qui permettent à Delauney d’ébaucher un scénario crédible du naufrage. Ce site semble bien être celui de la Boussole, mais le doute subsistera encore pendant quelques années. Cette petite mission, qui prend fin le 9 mars 1964, rapporte des éléments nouveaux et essentiels qui encouragent la Marine nationale à lancer d’autres expéditions.
Sous la direction du chef de mission – le capitaine de vaisseau de Brossard –, la Dunkerquoise mouille devant Païou au matin du 20 mars. Les marins remontent une cloche de bord, une poulie et deux pierriers en bronze, ainsi qu’un limbe de quart de cercle. La Dunkerquoise retourne à Vanikoro le 26 novembre pour une mission qui durera un mois. La moisson sera proportionnelle aux importants moyens humains et matériels déployés.
Cependant, à cause des bouleversements géopolitiques que traverse le Pacifique en cette fin de 20e siècle, la continuation des fouilles et la perpétuation du devoir de mémoire seront de nouveau assurées par une association de bénévoles (Association Salomon) jusqu’au retour de la Marine sur le terrain, en 1999, 2003, 2005 et 2008.
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capitaine-du-terror · 5 months
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Réouverture du Musée de la Marine : mon avis à chaud
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Après six ans de travaux, je suis évidemment heureuse de pouvoir retrouver un de mes musées favoris. La scénographie est résolument moderne et il était plus que temps de dépoussiérer les vieux cartels !
Les enjeux sont remis au goût du jour pour toucher plus facilement le visiteur (ex: parler du sauvetage des migrants en mer).
Je n'ai assisté qu'à une animation, celle d'une conteuse violoniste qui était très agréable et apportait un véritable plus à la visite. L'organisation de cette réouverture est, dans l'ensemble, très bonne.
Cependant, je ne sais pas si c'est la gratuité de l'entrée qui a rendu les gens particulièrement survoltés, mais j'ai, à plusieurs reprises, été bousculée sans même qu'on me dise pardon. Le manque de politesse était criant et m'a poussé à partir plus tôt que prévu.
La boutique propose d'excellents produits et un bon choix de livres (Erebus de Palin était présent !). Le parcours est bien indiqué également.
Je ne sais pas si ce n'est qu'une impression personnelle, mais j'ai trouvé le musée plus petit que dans mes souvenirs, une pièce aurait-elle été supprimée? Je me souviens notamment du rez-de-chaussée totalement ouvert où étaient exposées les peintures : un grand ovale tapissé par des toiles de vague, avec des bancs au milieu pour admirer et se retrouver totalement plongé dans l'océan. Ce lieu n'existe plus ainsi, il me semble avoir été cloisonné pour délimiter plusieurs espaces dans la scénographie. Cette pièce qui était avant lumineuse et ouverte, comme une bouffée d'air marin, m'a manqué.
Si vous êtes parisien-nne, je vous recommande évidemment de venir passer quelques heures dans ce musée. Autrement, ne vous déplacez pas que pour cela.
PS: j'en profite pour lancer une bouteille à la mer et proposer un petit meet-up au musée ? Date à voir, si vous êtes intéressé-e-s.
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