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ditesdonc · 17 days
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Le numéro 4!
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Des galets tendres, une folle équipée à vélo, l’enfance qui ne s’oublie pas, une Lionne à chemises et une recette qui pétille de printemps.
C’est le nouveau « Dites donc! »
Nous serons ravis de diffuser vos histoires, vos écrits, vos œuvres. Alors n’hésitez pas à nous contacter pour nous envoyer vos témoignages, récits, productions en tous genres. Nous les intégrerons aux numéros à venir avec grand plaisir !
Contact: Association La Voix des autres, [email protected] / 0662277300
Commande tirage papier: via Hello Asso
Bonne lecture!
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ditesdonc · 17 days
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Les galets de Lola
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3756 sourires gratuits, 3756 bouteilles à la mer lancées dans cette aventure de la petite pierre qui roule sa bosse – ou pas –, selon qu’on la trouve, qu’on la garde, ou qu’on lui redonne un autre envol. Des galets voyageurs, des « petits rocks », Lola Ginon en a peints, à ce jour, 3756. Un peu comme si, depuis dix ans, elle offrait un cadeau par jour au grand hasard, sans savoir à qui, ni quand il sera découvert, ni comment il sera accueilli.
Offrir pour offrir, un petit caillou de rien du tout pour le seul plaisir de la gentillesse. Les Kindness rocks, aux USA, sont les ancêtres sédentaires des galets nomades, et ils portent bien leur nom, car rien n’importe sinon la circulation du don. On pense à un Petit Poucet qui n’aurait plus besoin de rentrer chez lui, et qui s’amuserait à semer, au gré du vent, de l’humeur, du temps, de doux éclats de bonheur.
Un galet est parti pour New York, a été trouvé par un enfant, oublié dans une poche, et retrouvé par ce même enfant, deux ans plus tard, alors que celui-ci était rentré depuis bien longtemps chez lui, en Louisiane ! Une touchante anecdote parmi des centaines, des milliers, chacun recelant sa part de magie, comme un début de roman…
Alors, oui, il faut sans doute avoir une part de folie pour jouer ainsi aux ricochets sur mers et océans. Ce pourquoi, peut-être, le groupe des férus de ces galets d’art volants se sont nommés « les fous du galet ». Fous au point de relever le défi du record du monde, à Bouvesse-Quirieu, en juin 2022, par le rassemblement de 31731 pièces. (Et combien de tonnes de tendresse ?)
Comme quoi, la pluie a bien fait de tomber ce mois d’août 2019 où Lola s’est laissé attraper par cette délicate et bienveillante dinguerie, propice aux belles rencontres. Elle qui était sûre d’être nulle en dessin et qui n’avait jamais encore trouvé goût au monde des arts… Cinq ans bientôt qu'elle ne décolle plus, ayant bientôt à son actif 4000 pierres précieuses… Il paraît qu’elle propose désormais des ateliers : attention, addiction en vue !
Fb Les Fous du galet Rhône-Alpes:
Fb Mes petits rocks voyageurs:
https://www.facebook.com/groups/777139529447558/?ref=share
Insta happyrocksnlol / 06.89.35.53.91
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ditesdonc · 17 days
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La Lionne
Texte de Pauline Laroche-Vachaud
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« La Lionne », à Trept, c’est un nom qui sonne comme une véritable institution, un haut lieu, un cœur encore vivant, au fond, même si ce qu’avaient été ses murs accueille désormais bien d’autres gestes et des mondes tout autres... Entre « La Lionne » où, souvent, 10 heures par jour et 6 jours par semaine quelques 80 ouvrières pouvaient suer à produire 1500 voire 2000 chemises quotidiennes et, désormais, « la Salle des Roches », ouverte aux divers loisirs que nous avons le temps de nous offrir aujourd’hui, rien à faire, la parenté est difficile à trouver. L’usine n’est plus ; elle a fermé à la fin des années 80, après un demi-siècle d’évolution, de modernisation, d’extension et d’honnête pain lourdement gagné.
On aimerait qu’existe un livre qui fasse revivre la vie de ces murs quand tant de femmes s’échinaient aux poignets, aux cols, aux manches, aux boutonnières et aux ourlets, assembler, rabattre, fermer, monter, pointer, finir, plier… On voudrait entendre des anecdotes, rendre un peu de voix, de chair…
On pense pour commencer aux guimpières car, avant l’ouverture de « La Lionne » elle-même, c’étaient elles les tenantes du lieu, elles dont les tâches visaient à enrouler, en bobines éblouissantes, la magie et la splendeur de la tréfilerie, ces fameux fils de faux-or lamés, à un fil de coton ou de soie.
Dans quel but? pour que dans d’autres ateliers, par d’autres ouvrières - une étape, puis une autre -, finissent par s’enluminer les costumes d’apparat, les beaux vêtements de mode, les habits des grands jours. Et que ça brille ! On voudrait aussi, évidemment, entendre ces fameuses chemisières qui, plus discrètes que les tailleurs, moins immédiatement symboles de la vie du village, de son essor, de son savoir-faire, n’ont pourtant rien à envier aux fiers et nombreux carriers. Les chemises conçues par ces femmes étaient bien vendues, pour certaines, à Pierre Cardin, Paco Rabanne, Charles Jourdan… Le prestige est-il moins grand que celui des pierres treptoises composant le Pont Alexandre III, à Paris, ou les piliers d’entrée du Parc de la tête d’or ? Autres usages, autres gloires, mais une excellence qui circule, et loin. Ce n’est pas rien.
On voudrait écouter leurs histoires, les relayer. Tant de petites mains talentueuses, sans tambours ni trompettes, scrupuleuses, précises, tenues à des réalisations impeccables - parfaitement symétriques ou rien, parfaitement régulières ou rien, parfaitement fidèles au modèle ou rien ! La moindre erreur, aussi infime fût-elle, et il n’y avait plus qu’à reprendre l’ouvrage. On voudrait entendre les rires, les blagues, les soupirs, les ragots les espoirs, les lassitudes, les fatigues immenses, les fiertés et les douleurs…
« La Lionne », rien que ce nom, comme trempé d’or et d’acier, semble le signe d’une élégance intraitable…. Le travail, lui, était-il féroce, vorace ? Les jeunes femmes ne faisaient-elle que passer, le temps de trouver un mari et de voler vers d’autres horizons ? Souvent, semble-t-il, mais pas toujours. Certaines dames s’y engagèrent à vie… Quels bruits, associés à quels gestes, quelles machines habitaient ce lieu comme un orchestre perpétuel, horloge suisse aux rendez-vous inébranlables : 7h30-12h/12h45-16h15. (Horaires extensibles à volonté, bien sûr, puisque le paiement à la pièce poussait à rester.) Un jour de neige, une employée, venant de Passins à vélo, eut 15 minutes de retard. Vertement tancée. La production n’attend pas, ne pardonne pas. « Exemple réussi de complète décentralisation », trouve-t-on dans la presse des années 60. Il semble que les ouvriers du textile lyonnais étaient trop chers, trop réactifs sans doute aussi. Alors l’idée de la campagne avait gagné. Hommes et femmes portant différemment la colère et la pénibilité du travail, peut-être, ouvriers et ouvrières moins chers payés, mais pas moins doués. Les archives de l’usine ont toutes disparu à la mort des époux Besse, qui menèrent le lieu comme leur deuxième maison, durant presque 30 ans. Les photos qui restaient ont pris l’eau dans une cave. Il ne reste plus d’écrits, plus d’images, ou très peu. Il vit cependant, encore, quelques souvenirs. Et ils mériteraient bien un livre.
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ditesdonc · 17 days
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Les vacances au Chollard. 1959 1960 1961
Texte de Jean-Claude Long
(Dans le numéro 3, Jean-Claude Long avait partagé ses souvenirs d’enfance à Curtin. En voici la suite.)
Le Chollard est un hameau dans un chemin de terre, entre les routes Vézeronce-Morestel et Morestel-Curtin. La maison est plus petite, on plante un acacia, les toilettes sont au fond du terrain et servent de villégiature aux araignées. Des vacanciers occupent la maison voisine, une brunette, Colette, fait de la balançoire. Au Chollard, ce n’est plus pareil, l’enfant est à l’école primaire. Sept ans, « l’âge de raison », dit-on. Il fait maintenant partie du monde qu’il observait à Curtin, c’est l’action qui compte, moins la féérie contemplative. La grande affaire, au Chollard, c’est l’agriculture ! La ferme d’Alexis Meunier est toute proche : vaches, chevaux, poules, canards, canetons duveteux qui ne se gênent pas pour faire caca dans mes mains, une chèvre irascible liée à un piquet au fond d’un pré, où elle me traine un jour. Charrettes, machines étranges et fascinantes. Monter sur un char, comme un Romain, c’est amusant ! L’enfant a vu au cinéma Ben-Hur et la fameuse course.
Il suit l’agriculteur et sa fille Marie-Thérèse, quinze ans environ, dans les champs de tabac et de maïs.
Quel vacarme, quelle poussière, du saucisson, du vin, des gâteaux, c’est le jour de la batteuse !
Un matin, juché sur une charrette, l’enfant, suivant les instructions du fermier, conduit le cheval, Blond, et passe devant la maison où sa mère sa grand-mère et sa sœur prennent leur petit déjeuner.
J’ai rarement été aussi fier dans ma vie, peut-être le jour de ma « Médaille d’or » au Conservatoire. Des années de travail contre dix minutes de merveille.
Le tabac sèche au grenier, l’odeur est enivrante ; on égrène le maïs à la veillée.
Nous fréquentons les enfants de la famille Desvignes, qui habitent à côté de la ferme Meunier. Chantal, Isabelle, adolescentes, viennent à la maison pour jouer aux petits chevaux, au cinq-mille, ou au bouchon. René grimpe avec moi dans les charrettes du père Meunier et se fout un peu de moi, parce que je ne suis « pas bien leste ». J’aime bien Monique, une fille de mon âge, qui court vite dans ses jupettes, « les jambes à l’aise », comme dans une chanson d’Anne Sylvestre que je découvrirai quinze ans après. Un jour de retour à Lyon, je veux absolument lui dire au revoir en l’embrassant. Elle ne veut pas, et je la poursuis sous ses moqueries gentilles. Comme on rigole ! Je joue à l’amoureux désespéré, elle est pliée !...Monsieur Desvignes a une traction avant Citroën 15 et nous trimballe parfois. Des garçons, Guy Escomel, Christian Riboult, viennent voir ma sœur, ils montrent leur habileté et leur vaillance en moulinant le café le plus vite possible. Drôle de parade nuptiale !
Mémé Louise suit le Tour de France à la radio. Anglade, trahi par l’équipe de France, Bahamontès, Graczyck, Rivière, sont nos chevaliers. La carte et le tableau des vainqueurs d’étapes, ainsi que les maillots jaunes, sont affichés dans la cuisine. Un jour à la sieste, l’enfant découvre dans un tiroir des articles de journaux avec les photos des coureurs suant, grimaçant, poussiéreux, dans des paysages inconcevables de précipices et de neiges éternelles à l’arrière-plan. Fascination absolue ! Je garderai longtemps cette passion, jusqu’aux tristes années Armstrong.
La vie, la mort, avancent. Mémé Louise nous quitte en février 1961, le dernier été au Chollard se passe sans elle. Hassenforder, Cazala, Darrigade, ont perdu une supportrice, André Bourrillon une auditrice. Le Chollard, c’est la fin de la petite enfance, ce sont les années Ecole primaire : vélo sans roulettes dans le chemin, pétanque avec des grosses boules de couleur, en bois, badminton (on dit « volant ») Tonton Maurice n’a plus la quatre chevaux mais une Dauphine. La grande table accueille les repas familiaux, les jeux de société, ce qui rend ma mère si heureuse ! L’enfant devra affronter le CM2, « préparation à la 6ième »sans les encouragements de mémé Louise.
Je voudrais avoir des nouvelles de Marie-Thérèse Meunier, Chantal, Isabelle, Monique Desvignes. Christian Riboult. L’acacia !
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"Le Printemps", Sandro Botticelli, 1478-1482
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ditesdonc · 17 days
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Cheese-cake à l'ail des ours
Recette de Perrine
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Perrine n’a pas que des cuillers dans son armoire, elle a aussi des voyages dans ses valises et beaucoup d’amour dans ses papilles. Pour le doux printemps qui pointe, elle nous offre une recette baladeuse, où New York vient jusqu’aux vieilles forêts d’Europe – et vice-versa – pour un tour d’assiette aux allures de conte de fées. Quand un tout petit bout de plante, portant avec elle les ours sauvages, les chasseurs-cueilleurs et les potions de femmes-sorcières rencontre la Ville des villes, la citadine par excellence… ça sonne comme un air de Boucle d’or qui n’aurait pas peur. Alors miam, miam et remiam, non ? Et merci Perrine !
***
L’une des premières joies du printemps naissant, ce sont les tapis d’ail des ours qui s’étalent dans nos sous-bois ! Vous pouvez le déguster – une fois bien lavé – en fine herbe (salades, omelette etc…) ou transformé en pesto. C’est à partir de ce pesto que je vous propose cette recette originale, d’un cheesecake salé qui sera une entrée délicieuse.
Ingrédients pour 8 personnes :
•200g de gressins ou crackers type Wasa
•100g de beurre demi-sel
•100g d’ail des ours lavé et essoré
•15cl d’huile d’olive
•30g d’amandes entières
•Sel, poivre
•300g crème entière liquide
•300g St Môret
•3 feuilles de gélatine
•1 pot de tomates séchées confites à l’huile
Préparer le Pesto d’ail des ours (ce pesto pourra également être utilisé avec des pâtes, un risotto, en tartine…)
Dans un mixeur, mixer l’ail des ours, l’huile d’olive, le sel et les amandes. Réserver.
Préparer la base du cheesecake
Dans le même mixeur non lavé, mixer les crackers/gressins et le beurre pour en faire une pâte encore grumeleuse.
Chemiser le fond d’un moule à charnière de papier sulfurisé. Recouvrir le fond du moule avec cette pâte, que vous tasserez bien.
Préparer l’appareil
•Faire tremper les feuilles de gélatine dans de l’eau froide pour les ramollir
•Faire chauffer la crème ; lorsqu’elle est chaude, y faire fondre les feuilles de gélatine.
•Dans le mixeur : mixer la crème, le St Morêt, le pesto d’ail des ours. Assaisonner de sel et poivre si besoin.
•Verser cet appareil dans le moule, sur la base.
•Laisser prendre au froid pendant 3 heures.
•Démouler en défaisant la charnière afin d’ôter le bord du moule.
•Servir chaque part surmontée d’une tomate confite.
Recette du restaurant L'Armoire à cuillers, Place de la nation, Crémieu - 0614962987
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ditesdonc · 17 days
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Emma, son Django, son vélo… et que ça roule!
Texte d’Emma Montillet
Emma est une voyageuse invétérée, il faut que ça bouge, à droite, à gauche, en haut, en bas, en diagonale aussi surtout, mais pas sans son vélo ni, surtout, son adorable Django. Lors de ses aventures, elle prend le temps d’écrire un petit journal, en ligne. En voici un extrait!
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Llanes, Espagne, 23 Mars 2022, 17°C
Etape 1: 62 km et des patates, 1086 m de dénivelé.
Je suis partagée entre vous faire transpirer ou mettre les formes.
Plantons le décor. Un voyage à vélo peut avoir des moments fabuleux et d'autres complètement galère ! C'est pas vraiment des vacances, mais plutôt un dépassement de soi et un challenge.
Oui, j’aurais pu passer des vacances pépère tranquillou mais j'ai choisi d'aller à la rencontre de moi- même. Désolée pour cette philosophie “femme actuelle” mais je suis complètement KO! A l’heure où je vous écris, je m'apaise un peu. Une demi-heure plus tôt, je voyais mes affaires se faire emporter par l’océan, le chien en train d’essayer de nager et moi pousser le vélo en pleurant.
Petit aperçu de la journée : je l’ai passée avec l'impression d'être un saucisson oublié dans une voiture en plein mois de juillet ! Trempée !!!!!! C'est hyper vallonné… Ma difficulté vient de mon patapouf Django qui boîte et a de grandes difficultés à marcher. Ça me fait de la peine pour lui. Demain je vais chercher un véto. Et me reposer un peu car j'ai tellement transpiré que… j’ai un fessier de babouin!!!! Demain, c’est danseuse je crois bien!!! J’essaye de tourner avec humour ce qui s'est passé ce soir, prendre du recul, mais je vous avoue que j'en ai plus que bavé. Ben oui… je suis tombée car je n’arrivais pas à soutenir le poids du vélo, plus la remorque, plus le chien. J'étais en train de me dire “ c'est une belle plage pour mourir mais ça fait chier, j'ai pas rangé ma maison avant de partir!”
Et là.... miracle… je croise deux randonneurs! Mes sauveurs!!!!! Tous les trois, on a poussé le vélo pendant plus de 30 minutes. Grâce à eux, j'ai pu rejoindre le haut de la colline. J'étais tellement reconnaissante, j’en avais les larmes aux yeux.
Je suis dans ma tente, complètement tordue, car le sol n'est pas droit; mais avec mon cerveau tordu ça va compenser… Comme un oiseau qui apprend à voler. Là, j'aurais eu une riche expérience! Parfait pour du “REX”!!!! Traduction: du Retour d’expérience. Comme quoi ce qu'on apprend au boulot peut nous servir dans la vie perso ! Demain je tirerai les enseignements de ma journée, pourquoi je vais grandir grâce à ça etc… Et je vous parlerai des magnifiques paysages que j'ai découverts. Mais là... place à la méditation, à la guitare… Un câlin au chien et dodo.
PS: dans quelque temps ça deviendra mon anecdote préférée. Je vais m'en sortir et faire appel à mon moral d'acier. Même si j'ai pleuré, je sais que je vais rebondir !
PS2 : tout va déjà mieux, je passe la soirée avec mes anges!!!!!! Je vous raconte demain. Je suis trop chanceuse!!!
Ribadesella 23 Mars 2022 18°C
Étape 2 : 35.6km 455 m dénivelé et… mes anges gardiens!
J'ai fait toutes les erreurs de primo-intervenants. Pourtant, c'est loin d'être mon premier voyage à vélo. Bref. Alors, en “REX”: - nourriture: prendre plus à bouffer. Je ne sais pas ce qu'il m’arrive mais je mange comme
4!!!!! Du coup hier j'ai tout englouti en mode boulimique. Résultat, comme les bars où je suis passée étaient fermés j'ai failli manger las croquetas del perro…
Oulalala pinaise (façon Simpsons), j'ai encore plein de choses à raconter sur hier. Déjà il faut que je m'engueule. Si j’avais été patron, je me serais virée !
- préparation : je crois que quand une personne me recommande en espagnol un endroit pour dormir, je n’écouterai plus car je ne comprends rien aux consignes!!!! Hier c'était juste impossible comme endroit!
-hydratation: quand c'est trop pentu, tu ne peux pas boire en roulant car tu vas tellement doucement que tu tombes. Et si tu t’arrêtes et ben, tu ne repars plus! Dilemme cornélien !!!! Pousser ou se déshydrater????
Ni l'un ni l’autre, banane! Si tu prépares ton parcours un peu plus, tu peux anticiper. En tous cas, là, je ne pouvais pas boire. C'est comme si vous essayiez de prendre un verre en faisant du trampoline....
- minute d'arrêt ! Quand tu vois un obstacle qui te semble quasi insurmontable ben… peut-être qu'il l'est vraiment ! Arrête-toi, boudu. Réfléchis deux minutes et fais demi-tour si besoin!!!! Ne fais pas ta tête brûlée : ça passe large !
Revenons à la soirée. Hier j'ai vraiment eu le "cul bordé de nouilles"!!!! (C'est au sens figuré car au sens propre, c'est plutôt des ampoules… pas de dessin.) Mes anges gardiens sont revenus pour m’amener des bonnes pâtes chaudes et une bière. J'ai hésité, j’avais peur de faire un coma éthylique vu mon état ! Or la soirée a été incroyable !!!! Tellement inattendue. José et Christina, les petits anges, donc, ont joué de la guitare et chanté. J'ai eu tellement de chance de les rencontrer… J’en ai eu les larmes aux yeux. Il faut croire que j’avais une belle étoile.
Ce matin je me suis réveillée en haut des plages, c'était trop beau. Puis véto pour Django. Et, vous savez quoi: José est mécanicien vélo !!! Si si, je vous jure!!! Incroyable non? Il m’a tout réparé le vélo !
Là, je surplombe la mer. Je vais me laisser bercer par le chant des vagues. "Oulalala tu fais ta poète pouet pouet pouet;-)"
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ditesdonc · 3 months
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Le numéro 3!
Des fleurs insolites, des bonbons à l’école, des enfances bercées de nature, une chanson sous le pommier et de la gourmandise, toujours, avec les bugnes de saison.
C'est le nouveau "Dites donc!" En direct d'ici et d'ailleurs, il vous attend!
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ditesdonc · 3 months
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Les jolies fleurs
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A Trept, on peut trouver des fleurs joliment louches, des mousses et des écorces acidulées, des planches et des miroirs mis au vert, comme en vacances, des tableaux organiques, des fleurs qui semblent ne jamais devoir faner…J’M Fleurs, alias Jordan Morel, c’est donc un fleuriste, avec ses bouquets, ses plantes et compositions, pour toutes les occasions de la vie ; mais c’est aussi la fantaisie de créer au-delà des lignes, de mêler fleurs et objets quotidiens et, par des encadrements inattendus, ouvrir le regard ailleurs et autrement. Merci à lui!
J'M Fleurs
68 Grande Rue 38460 Trept – 04.37.06.41.35
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ditesdonc · 3 months
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Les odeurs de mon enfance
Texte écrit par Josiane Gouvernayre
Les chatons soyeux du saule marsault gorgés de pollens ouvraient le bal des senteurs printanières tandis que des effluves vaseuses montaient de l’étang vidé pendant la semaine sainte afin de récupérer les poissons vendus sur place à des habitués qui n’auraient en rien manqué l’événement. Puis violettes, coucous, pulmonaires mises à sécher dans l’obscurité d’une pièce bien aérée répandaient leur arôme fruité, avant-goût de délicieuses tisanes hivernales ; durant tout l’été reine des prés, centaurées, pensées sauvages et tant d’autres herborisées par ma grand-mère se succédaient.
Les incontournables du jardin : jacinthes, roses, lilas, pivoines prenaient la relève. Dans les lieux humides, les myosotis formaient un tapis d’azur dans une discrète odeur de marais.
En mai, tradition oblige, les bouquets de muguet cueillis dans les bois alentours embaumaient la maison, suivis en juin par le parfum apaisant des tilleuls, des foins fraîchement coupés, des fraises trop mûres et du seringat.
Après les moissons, s’échappaient des greniers la douce odeur du blé entassé. A l’automne, le bouquet du vin nouveau et des raisins fermentant dans la cuve remontait de la grange, tandis que l’alambic, distillant la gnole, parfumait toute la place.
L’hiver, tôt le matin se répandait en brume légère la fumée des feux de bois réchauffant les demeures où, à l’approche de midi, le fumet des matefaims, des soupes variées dont la succulente «bouilla » (une soupe de maïs torréfié) aiguisait l’appétit. L’odeur tenace des feuilles de tabac que les hommes brossaient, lustraient au chiffon de laine, mesuraient, réunissaient en manoques, envahissait toute la maison avec en plus l’odeur des cigarettes fumées sans modération. Pour ne pas léser la SEITA, ils découpaient à l’aide d’une machine rudimentaire les bourgeons bourrés de nicotine puis roulaient à la main les filaments obtenus dans le célèbre papier JOB.
Enfin le soir venu, seul refuge pour avoir chaud, qu’il était bon de s’installer dans le tas de paille de l’étable en compagnie des chiens et des chats blottis contre nous, dans l’odeur très campagnarde du fourrage, du lait frais et des animaux.
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ditesdonc · 3 months
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Des bugnes !
En février, les odeurs de l'enfance, ce sont aussi les bugnes. Lyonnaises ou stéphanoises, oreillettes ou merveilles... On pourra chercher longtemps les vraies, les seules, les uniques! On en mangeait déjà durant la Rome antique, à l'époque du carnaval... et de la Pologne à l'Espagne, du Danemark à la Roumanie, le beignet de Carnaval ravit tous les enfants. Sans doute comptons-nous autant de recettes que de pays, de villes, de villages et de familles. Et c'est tant mieux!
Les bugnes de Madame Pirodon : 4 œufs 500 grammes de farine 100 gramme de beurre 1 pincée de sel 1 c. à café de sucre 3 c. à soupe de rhum Mettre une pincée de sel et une cuillerée à soupe de sucre dans un peu d’eau. Faire fondre. Ajouter trois cuillerées à soupe de rhum. Battre les quatre œufs en omelette, les ajouter au mélange précédent. Ajouter la farine et le beurre fondu. Bien pétrir et battre la pâte. Laisser reposer une heure. Etaler finement et découper avec une roulette à pâtisserie. Cuire à la végétaline.
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ditesdonc · 3 months
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Bulles en vrac
Textes et dessins d'Aloïs Duret
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ditesdonc · 3 months
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"La Marion sous son pommi"
Alice Biaux aime chanter. Sur la scène, mais pas seulement. Dans la vie, aussi, tout bêtement. Remettre le chant dans le rythme des jours, pour elle, pour tous. Donner quelques clés, via des ateliers d’improvisation qu’elle anime dans la région. Au fil de ce travail autour du chant vivant et populaire, elle a touch�� le lien entre l’improvisation et le répertoire traditionnel. Outre la similarité des techniques musicales, ce qui les réunit, c’est aussi l’esprit dans lequel ils sont pratiqués. Le chant populaire traditionnel, dans les campagnes, était porté par la même dynamique lors des veillées, des fêtes de village… Tel ou tel individu pouvait maîtriser un peu mieux telle ou telle technique musicale, mais il n'était pas seul. Ce qui comptait, c’était de chanter ensemble, sur des schémas plus ou moins simples, où la créativité de chacun avait sa place - par la transformation des paroles, les fluctuations des arrangements polyphoniques et rythmiques au gré de l’humeur, du vent… Et c’est pourquoi le 16 décembre 2023, durant l’atelier de chant improvisé qui était proposé avant le bal folk organisé par l’association Luminescence à Moras, la chanson “la Marion sous son pommi” a repris vie auprès de personnes d'horizons variés et de niveaux très divers - un grand nombre était novice en musique. Cette chanson qui, d’après les musicologues, serait originaire du Nord-Isère, ne compte pas moins d'une centaine de versions et a été chantée dans tout le Sud-Est. Elle rappellera peut-être des souvenirs à certains ! Rien de professionnel, l’enjeu n’est pas là. Un groupe tout simplement heureux de chanter ensemble, afin de retrouver, un peu, la manière des veillées d'antan.
La Marion sous son pommi Que se ganganave bis Que se ganganave de cé Que se ganganave de lé Que se ganganave La Marion sous son pommi Que se ganganave bis Que se ganganave de cé Que se ganganave de lé Que se ganganave N'argarda pas tant bossu Vo n'est pas tant brâva bis Vos n'est pas tant brâve de cé Vos n'est pas tant brâve de lé Vos n'est pas tant brâve Que t'sé brâva que t'sé leido Te sara ma mia bis Te sara ma mia de cé Te sara ma mia de lé Te sera ma mia La Marion prin son cotté Per'y copa sa bossé bis Per'y copa sa bossé de cé Per'y copa sa bossé de lé Per'y copa sa bossé Quand la bossé fut coppa Lo bossu plorave Lo bossu plorave de ce Lo bossu plorave de lé Lo bossu plorave Ne plorave pas tant bossu Vo rindra la bossé bis Vo rindra la bossé de cé Vo rindra la bossé de lé Vo rindra la bossé Quand la bossé fut rindue Lo bossu chantave bis Lo bossu chantave de cé Lo bossu chantave de lé Lo bossu chantave
La Marion sous un pommier / qui se dandinait. – Un bossu vint à passer / Qui la regardait. – N’regardez pas tant bossu/ Vous n’êtes pas bien beau. – Que je sois beau, que je soi laid/ Tu seras ma mie. – La Marion prit son couteau / Pour couper sa bosse. – Quand la bosse fut coupée / Le bossu pleurait.  – Ne pleurez pas tant bossu/ on vous rendra la bosse. – Quand la bosse fut rendue/ Le bossu chantait. 
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Alice: [email protected]
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ditesdonc · 3 months
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Les étés à Curtin
Texte écrit par Jean-Claude Long
Fin des années cinquante. La grande maison est divisée en deux, louée en partie l’été par les sœurs Rochet, Berthe et Denise, mariées plus tard à Robert Magaud et Georges Guichert.
Dans le coin cuisine, un grand évier noir, en pierre, sert aussi à se laver. Le réchaud fonctionne avec une bouteille de butane ; au fond de la maison, une pièce fraîche sert de cellier. Un garde-manger à grille , suspendu, dissuade les mouches et les fourmis .
Dehors, une pompe, qu’il faut « amorcer », c’est un jeu ; un puits, dont on ne se sert pas, des granges, des hangars, des greniers, des machines et des outils mystérieux, des odeurs de paille et de grain, des poules en liberté. La vraie vie est là, pas en ville.
Un chien noir, Jimmy, est attaché à une grande chaîne, en permanence. Il a creusé un chemin sur son passage. Robert le lâche parfois, Jimmy part courir dans la campagne, si vite qu’on dirait un dessin animé : il a douze pattes. Quelques heures après, il revient en lambeaux, boitant, saignant d’une oreille. Cinquante ans après, on aurait dit « il s’est mis minable ».
Lorsque Robert revient sur sa moto, Jimmy s’agite avant que les humains aient entendu le moindre bruit ; Berthe dit alors : « voilà Robert ».
A gauche en sortant de la maison, un pré, dont l’enfant rêve l’hiver, comme une préface à des récits d’explorateur. On le traverse pour aller à la boulangerie à Thuellin.
Souvent vient brouter un troupeau de vaches. L’enfant aime les vaches, à la robe marron et blanche, cette odeur à la fois sauvage et rassurante, leur chaleur épaisse et grasse, maternelle . Elles font un peu peur avec leurs gros yeux, mais sont paisibles, c’est fascinant !Aujourd’hui encore, l’odeur des vaches me met les larmes aux yeux.  "Voilà  les vaches ! " est un cri de fête, un alléluia païen. Avec les enfants qui mènent le troupeau, je crois qu’il y avait une Mireille, on va jouer à cache- cache , à Colin Maillart, à Mère veux-tu. On mangera la tarte aux pommes de ma mère, on boira du Pschitt, l’après-midi ne sera que féerie. La Dent-du-Chat est une frontière au loin, les dieux juchés nous observent.
Fête aussi les commerçants ambulants, qui arrivent en klaxonnant ; galopade ! Dehors en pyjama ! Ducard, petit monsieur chauve aux yeux vifs, sa camionnette bleue aux odeurs de sucre et de bonbons chimiques. Fontana, fruits et légumes, sa camionnette verte, « l’Increvable », ses grosses lunettes. Le boucher a une fourgonnette deux-chevaux, grise .
L’enfant aime la campagne ; la liberté est totale. Sa mère, si craintive en ville, le laisse pendant deux mois divaguer parmi les faux, les herses, les tracteurs, dont un jour il desserra un frein à main dans une pente, bourde réparée d’urgence. Il aime l’errance, nez dans les nuages, la rêverie dans les odeurs. Il est shooté au foin, au fumier, à la pluie, aux animaux, coqs, renards toujours lointains mais dont le glapissement est proche, témoin d’un monde secret qui nous entoure, le comprendra-t-il plus tard ?
Le soir, les chiens discutent de loin en loin, que se racontent-ils ? Il pose un jour la question, un adulte répond : « ils ne racontent rien, ce sont des bêtes ». L’enfant pense que le grand se trompe, je le crois encore aujourd’hui.
On peut prendre des bâtons tant qu’on en veut, pourfendre les ennemis ; les plantes, les herbes sont des légumes pour jouer à l’épicier ; infinie profusion de cailloux pour lancer et construire. Deux shorts, deux chemises pour tout l’été suffisent pour fouler l’herbe menue par les soirs bleus d’été et sans avoir lu Rimbaud. Ma sœur et moi allons chaque soir acheter le lait à la ferme Teillon, dont les bâtiments existent encore. Quand le soir tombe au retour, et que les hirondelles se rassemblent sur les fils électriques en prévision de la migration, c’est que la rentrée des classes est proche. On transporte le lait dans un bidon en aluminium, qu’on appelle une berthe. Je suis gêné que le bidon porte le même nom que la propriétaire, gentille et aimable. Je n’ose prononcer le mot de peur de la froisser.
Après la pluie, au retour, début septembre, l’ombre monte des fossés dans des odeurs de trèfle et d’orties.
Ma mère achète parfois un lapin vivant chez Mme Guetta (Guettat ?) Mon père pourtant plutôt doux et pacifique, mais initié par ses vacances enfantines ardéchoises, assomme, suspend, saigne, écorche et éviscère l’animal sous le regard de l’enfant.
Nous rendons parfois visite à la Génie, vieille dame moustachue qui habite une sorte de chaumière dans une cour herbue et intarissable pourvoyeuse de potins de village. Tonton Maurice vient aussi parfois, il y a toujours une bouteille de vin dans la pièce fraîche.
L’église et la procession du 15 Août font un peu peur.
Mais le plus étonnant c’est le bruit fracassant des métiers à tisser. Comme c’était étrange, ce bistanclaque pan (on dit tchique tchaque pan) parmi les chevaux de trait, les vaches, et l’odeur des charrettes de foin.
Merveilleuse époque : les locataires lyonnais devinrent amis avec les propriétaires, particulièrement Berthe et Robert, qu’ils fréquentèrent jusqu’ à la mort de ma mère, en 1979 ; celle-ci allait voir aussi Denise Rochet, installée à St Sorlin. Le pluvieux été 1958, la belote, les tartes aux pommes, les gâteaux de riz au caramel favorisèrent sans doute le rapprochement. Mon père et Robert, le citadin et le campagnard, « se chambraient » amicalement, ma mère et Berthe riaient en faisant la lessive, parfois au lavoir. L’on prêtait un vélosolex. Avec Denise les conversations étaient plus sérieuses ; Georges était taciturne.
Aujourd’hui, Curtin sort parfois des brumes et ressuscite l’enfant, dont les sens et la pensée s’ouvraient au monde : quelle place y prendrait-il ?
Je voudrais avoir des nouvelles de Brigitte et Jean-Claude Magaud, les enfants de Berthe et Robert. Michel Guichert, fils de Denise et Georges ; il habite encore la maison, me permettrait-il d’y entrer ? La famille Teillon ; j’ai vu qu’il y a un boulanger, un plaquiste, un décorateur. Tonton Maurice buvait rituellement un canon avec Victor, en embarquant la provision de pommes de terre de ma mère dans la quatre-chevaux. Mireille Rochet (existait-elle, est-elle encore en vie ?) Une jeune fille aujourd’hui vieille dame, Hélène, qui était horrifiée par mes acrobaties en trottinette : « je vais le dire à ta mère ! »
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D'autres soirs bleus, par Irène, août 2023.
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ditesdonc · 5 months
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Le numéro 2!
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Tout simplement le 2! Comme une table de Noël où, de Trept et d’ailleurs, prendrait place qui veut. Dans les petits plats partagés ce mois-ci : le bonheur des enfants (ou des adultes à l’âme d’enfant !), parce que c’est toujours aussi bon ; par Josiane Gouvernayre, un si poignant souvenir d’humanité, dans les tourmentes de la Grande Guerre ; par Apolline Kubuck, la suite de son court-roman Histoire sans nom et sa voleuse au cœur tendre ; par Pascale-Esther, une histoire d’« elle », de plume et de grand-père; et par Danièle Pirodon, un gourmand pain d’épices, savoureux tant pour la bouche que pour l’oeil…
Eh oui, « Dites donc ! » poursuit son chemin en vous donnant à lire, à voir, à ressentir…
Nous serons ravis de diffuser vos histoires, vos écrits, vos œuvres… Alors n’hésitez pas à nous contacter pour nous envoyer vos témoignages, récits, productions en tous genres… Nous les intégrerons aux numéros à venir avec grand plaisir !
Contact : Association La Voix des autres, [email protected] / 0662277300
Commande tirage papier: via Hello Asso
Bonne lecture!!!
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ditesdonc · 5 months
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Mon goût du bonheur
Extraits du livre de recettes écrit, peint et calligraphié par Danièle Pirodon, 2016.
Une petite merveille pour les yeux et pour les gourmands!
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Évidemment, avec de la confiture maison !
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"Mon goût du bonheur est un cahier de cuisine personnel. C'est un travail artisanal réalisé à la main. Le projet, ébauché en 2014, a réellement pris corps en 2016. Il conjugue mes trois passions: la cuisine, la peinture et la calligraphie. [...] Ce livre est le fruit de beaucoup de persévérance et d'attention, mais si, par mégarde, il reste quelques imperfections, le seul et unique responsable est Titivillus, le Démon-patron des copistes du Moyen-Age!" Danièle Pirodon, avant-propos du recueil.
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ditesdonc · 5 months
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L'enfant, la vache et le cœur des hommes
Texte écrit par Josiane Gouvernayre, novembre 2023.
Pendant la guerre j’étais une enfant espiègle et enjouée qui passait beaucoup de temps avec les adultes, en écoutant leurs conversations je n’ignorais rien de ce qui se passait.
Trois hommes qui n’avaient de commun que le fait d’avoir été embarqués bien malgré eux dans un conflit qui s’éternisait m’ont particulièrement marquée.
Abel, l’énigmatique, un français qui s’était improvisé ouvrier agricole. Piètre commis de ferme, il était un très efficace agent de renseignements mais ça, on ne l’apprendra que plus tard sans grande surprise. Après plusieurs mois, il est parti je ne sais où pour rejoindre je ne sais qui. Le cœur gros, je l’ai vu franchir le seuil, aussi ému que moi il m’a offert une modeste poupée de chiffon, par ces temps de restrictions, où l’avait-il dénichée ?
Fin août 1944, un groupe d’Américains débarqués en Provence cantonnait  chez nous. En ce lieu calme et ombragé, près de l’eau, il goûtait à un repas bien mérité avant l’assaut final en « Germany ». J’étais un peu leur mascotte, je leur rappelais peut-être leur fille, leur sœur. Tous ces « copains » étaient aux petits soins pour moi, parmi eux j’avais mon préféré, je ne lui lâchais pas les rangers, il était très souriant et m’apprenait à dessiner la bannière étoilée.
Enfin arriva Hermann, le prisonnier allemand. Je me revois admirant les dessins qu’il me traçait surtout le lièvre de Pâques, alors inconnu chez nous.
Tous trois avaient la même idée, le même jeu, le même geste simple pour amuser la petite fille que j'étais – mais pourquoi ? Nous allions à l’étable, ils me juchaient sur le dos d’une vache couchée, lui tapotaient le flanc pour la faire relever. Légèrement  casse-cou mais avec tout de même un peu d'appréhension, agrippée à l'animal j'appréciais cet amusement attendant que dans de grands éclats de rire ils me prennent dans leurs bras pour rejoindre la terre ferme.
Comment ces combattants, si différents à des moments éloignés ont-ils pu avoir le même comportement avec une gamine inconnue, eux qui avaient tué ou allaient tuer ?
Avec les enfants de CM lorsque nous préparions le livret sur 14/18, un élève apprenant que ceux qui déclenchent les guerres ne participent pas aux combats s’était écrié, scandalisé : « c’est dégueulasse ! » Pas très raffiné mais oh combien juste !
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ditesdonc · 5 months
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Et pour vous, c'est quoi le bonheur?
Dans les pas du numéro 1, encore quelques productions des élèves de Mme Pabiot, école de Trept, Classe de CE1-CE2, année 2022-2023.
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Et des participations libres!
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"Le bonheur pour moi, c'est quand on retrouve quelqu'un et que ça nous rend heureux". Léo
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"Le bonheur pour moi, c'est toute la terre." Camille, 7 ans
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"Le bonheur pour moi, c'est quand on fait des choses bien, comme retrouver nos amis et nos cousins à la place." Robin
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Pour moi le bonheur c'est d'être réuni avec sa famille dans les jours difficiles. Et aussi... beaucoup de choses à la fois! Aloïs, 9 ans.
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Même si j'ai quitté les bancs de l'école il y a longtemps, j'ai mon âme d'enfant qui me dit: pour moi, le bonheur ça peut être, simplement, regarder mon chien dormir. Manue
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Mais les chiens n'aiment pas seulement dormir, et le bonheur, ça peut être aussi de monter une chanson drôlement méchante un jour de pluie!Merci à la même Manue et à son compère Adrien pour leur grinçante et pétillante chansonnette "Raoul le Pitbull". Et ça poume, et ça tchaque, ça craque sous la dent et ça frétille à souhait! Ecoutez!
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Pour moi le bonheur, c'est l’œil ouvert à toutes les surprises, au possible et à l'impossible, au trop beau pour être vrai, aux merveilles invisibles, à l'espoir palpitant au cœur des petites trouvailles. Une aiguille dans une botte de foin. Puis une autre. Et s'ouvre, improviste, un tricot d'avenir. Pö
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