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coursdefrancais · 4 months
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jamie-007 · 17 days
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Il y a des êtres qui ont le pouvoir de vous émouvoir, non pas par ce qu'ils disent, mais par la simplicité et la pureté de leur âme, par la grandeur et la beauté de leur coeur, par l'humilité et la sagesse de leur essence, des êtres d'exception qu'on ne croise pas tous les jours.
Christine Gonzalez
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sous-le-saule · 8 months
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Au revoir
(Le musicien fantôme, épisode 8 et fin – parce que, contre toute attente et à ma grande surprise, j’ai réussi à terminer ce truc. Joie bonheur.)
C’est le moment de vérité. Jamais je ne me suis senti aussi nerveux de présenter une de mes compositions au public. Mais jamais non plus n’ai-je eu affaire à un auditoire si difficile. Une dizaine de sirènes se sont regroupées à bâbord, le visage fermé, après avoir calmé la tempête. Elles attendent sans un mot, dans la lumière de la lune montante, que l’équipage du Musicien fantôme entame son chant. Je sens les spectres fébriles, et même mon impassible grand-père montre des signes de nervosité. Je leur ai donné l’espoir que cette fois serait la bonne, et je n’ose imaginer ce qui se passerait en cas d’échec.
Je chasse cette éventualité de mon esprit. J’ai fait de mon mieux. Sans fausse modestie, cette pièce est mon chef-d’œuvre. Elle arracherait des larmes à une pierre. Quant aux paroles, si j’y ai ajouté une touche poétique, je suis resté le plus fidèle possible aux regrets exprimés par les spectres lors de nos conversations – je ne pouvais formuler d’authentiques excuses à leur place. Mon grand-père a écrit lui-même de longs passages dépeignant la grâce des sirènes, la beauté de leur chant et l’effroyable crime d’y avoir mis fin. Je dois dire qu’il n’a pas une mauvaise plume – et qu’il semblait sincère.
Je suis même parvenu à transformer cette bande de marins en un chœur plus qu’acceptable qui, à force de répétitions exigeantes, est capable d’une interprétation poignante, à défaut d’être toujours juste. Je ne pense pas que nous arriverions à un meilleur résultat avec plus de temps.
Alors, alea jacta est.
D’un geste, je donne le départ. Les premières notes montent dans l’air du soir, un peu tremblantes. Puis elles s’affirment, s’enchainent d’une façon si naturelle que c’en est presque magique et je ne peux m’empêcher, une fois de plus, de m’émerveiller face à cette transformation, quasi alchimique, des notes abstraitement agencées par mon cerveau en une émotion palpable. Concentré sur la direction du chœur, emporté par la musique, j’en oublie l’étrangeté de mes interprètes et la présence, en retrait, de l’équipage de l’Icare. J’en oublie même de me retourner pour scruter les réactions, pourtant capitales, de l’auditoire.
Ce n’est que lorsque le silence retombe, encore porteur de l’écho des dernières notes, que je me soucie enfin du verdict des sirènes.
Est-ce un rayon de lune qui fait briller leurs yeux, ou avons-nous réussi à les émouvoir ? Comme en réponse à ma question, une larme unique coule sur la joue d’une sirène au maintien solennel. Se tournant face à mon grand-père, elle incline lentement la tête dans un geste grave. A ce signal, toutes les sirènes disparaissent d’un même mouvement dans les profondeurs de l’océan, me laissant avec une douloureuse sensation de perte et l’impression de m’éveiller d’un rêve.
Les spectres poussent un long soupir, presque un gémissement, qui n’est pas sans évoquer le souffle glacé qui accompagne l’ouverture d’un tombeau. Je les vois pâlir et perdre leur consistance, ressemblant de plus en plus aux formes éthérées des récits de fantômes. La main sur le cœur, mon grand-père incline le buste vers moi, s’évaporant peu à peu dans la clarté lunaire, jusqu’à ce qu’il ne reste rien de lui.
Je reste planté là, à regarder longuement l’endroit où il se trouvait, jusqu’à ce qu’une main sur mon épaule me tire de mon engourdissement.
« Je ne connais pas grand-chose en matière de musique mais c’était quelque chose. » Esteban a les yeux rougis et, derrière lui, les membres de son équipage essuient furtivement des larmes. Je mentirais si je disais que je n’en retire pas une immense fierté.
Les privations de ces derniers jours, passés presque sans nourriture ni repos, ajoutées à la joie de retrouver Esteban après l’isolement que je me suis imposé pour conserver ma concentration, me laissent chancelant et je m’effondre lourdement dans ses bras. Il me guide précautionneusement jusqu’au bastingage où je m’appuie, pendant qu’il demande à l’un de ses hommes de me trouver quelque chose à manger.
- Tu devrais te reposer, dit Esteban en s’accoudant à mes côtés.
- Dans un moment.
Je veux admirer, aussi longtemps que je le peux, les flots sombres dans lesquels ont disparu les sirènes, les reflets de la lune sur les vagues maintenant apaisées, les étoiles qui brillent dans le firmament dégagé et pur. Nous restons un long moment dans un silence confortable, que je finis par briser :
- Je suis désolé pour ton bateau.
Il a un geste désabusé et semble s’absorber dans la contemplation de la voûte céleste, rétorquant d’un ton qui se veut léger :
- Je suppose qu’avec un nom pareil, il était destiné à se brûler les ailes tôt ou tard.
Ce n’est pas à moi qu’on peut cacher un tremblement dans la voix, si ténu soit-il. Je pose la main sur son avant-bras.
- Il semblerait que j’hérite de celui-ci et qu’il ait besoin d’un capitaine. Il est à toi. C’est le moins que je puisse faire, même si je sais qu’il ne remplacera pas l’Icare.
Il se tourne vers moi et cligne lentement des yeux, avant de me remercier d’un hochement de tête. Avec un léger haussement d’épaules, j’ajoute :
- Je ne sais même pas si c’est un bon navire. Je ne connais pas grand-chose en matière de bateaux.
Cela lui arrache un sourire en coin.
- J’ai eu plus que le temps de l’explorer ces derniers jours. C’est un bon bateau, oui. Même s’il a besoin d’un sérieux entretien. – Il s’étire. – Et d’un nouveau nom.
Il y réfléchit un moment avant de déclarer, catégorique :
- Il me semble qu’Orphée s’impose.
Je secoue la tête avec autant d’amusement que de tendresse. Il va falloir, sur le chemin du retour, que je l’interroge sur cette obsession pour la mythologie.
- Et tu ne crains pas que cela annonce une autre fin tragique ?
- Ah, il y a toujours une fin, plus ou moins tragique. Mais jusqu’à ce qu’elle survienne, ce nom me rappellera un autre musicien intrépide.
A son regard appuyé, je me sens rougir de plaisir.
- « Intrépide » ? Tu me prêtes beaucoup de crédit. Je n’ai cessé de trembler de terreur tout au long de cette aventure.
- Il n’y a pas de réelle aventure dont la peur serait absente, réplique-t-il simplement.
Je considère sa réponse un instant.
- Je ne sais pas si je suis taillé pour l’aventure, finis-je par soupirer. Regarde où ça a mené mon grand-père… et je t’ai fait perdre ton bateau…
Esteban me tapote l’épaule pour me rassurer.
- Je savais que je m’engageais dans une expédition risquée. Et tu as tenu ta part du marché. Je ne me suis pas ennuyé. Quant à moi, il me reste à respecter mon dernier engagement : te ramener à bon port. Je vais donner des ordres.
Il fait un pas vers l’arrière du navire et j’hésite à le retenir. Je voudrais lui dire… mais j’ai peur d’être ridicule. Peut-être a-t-il perçu mon hésitation car il se retourne, l’air incertain lui-même.
- Bien sûr… fait-il à mi-voix, comme s’il craignait de dire ces mots tout haut, si par hasard tu… enfin si tu voulais un peu plus de temps pour réfléchir à… hum… une éventuelle carrière d’aventurier… rien ne nous oblige à rentrer en droite ligne. On pourrait faire un détour…
Malgré l’obscurité, je pourrais jurer qu’il est en train de rougir. Adorable, définitivement adorable. Je souris.
- J’aimerais beaucoup.
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satinea · 5 months
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JOIE*
Comme tendrement rit la terre quand la neige s'éveille sur elle!
Jour sur jour, gisante embrassée, elle pleure et rit.
Le feu qui la fuyait l'épouse, à peine a disparu la neige.
S'il te faut repartir, prends appui contre une maison sèche.
N'aie point souci de l'arbre grâce auquel, de très loin, tu la reconnaîtras.
Ses propres fruits le désaltéreront.
Levé avant son sens, un mot nous éveille, nous prodigue la clarté du jour, un mot qui n'a pas rivé.
Espace couleur de pomme.
Espace, brûlant compo-
tier.
Aujourd'hui est un
Jouve.
Demain verra son bond.
Mets-toi à la place des dieux et regarde-toi.
Une seule fois en naissant échangé, corps sarclé où l'usure échoue, tu es plus invisible qu'eux.
Et tu te répètes moins.
La terre a des mains, la lune n'en a pas.
La terre est meurtrière, la lune désolée.
La liberté c'est ensuite le vide, un vide à désespérément recenser.
Après, chers emmurés éminentis-simes, c'est la forte odeur de votre dénouement.
Comment vous surprendrait-elle?
Faut-il l'aimer ce nu altérant, lustre d'une vérité au caur sec, au sang convulsif!
Avenir déjà raturé!
Monde plaintif!
Quand le masque de l'homme s'applique au visage de terre, elle a les yeux crevés.
Sommes-nous hors de nos gonds pour toujours?
Repeints d'une beauté sauve?
J'aurais pu prendre la nature comme partenaire et danser avec elle à tous les bals.
Je l'aimais.
Mais deux ne s'épousent pas aux vendanges.
Mon amour préférait le fruit à son fantôme.
J'unissais l'un à l'autre, insoumis et courbé.
Trois cent soixante-cinq nuits sans les jours, bien massives, c'est ce que je souhaite aux kaîsseurs de la nuit.
Ils vont nous faire souffrir, mais nous les ferons souffrir.
Il faudrait dire à l'or qui roule : «
Venge-toi. »
Au temps qui désunit : «
Serai-je avec qui j'aime?
O, ne pas qu'entrevoir! »
Sont venus des tranche-montagnes qui n'ont que ce que leurs yeux saisissent pour eux.
Individus prompts à terroriser.
N'émonde pas la flamme, n'écourte pas la braise en son printemps.
Les migrations, par les nuits froides, ne s'arrêteraient pas à ta vue.
Nous éprouvons les insomnies du
Niagara et cherchons des terres émues, des terres propres à émouvoir une nature à nouveau enragée.
Le peintre de
Lascaux,
Giotto,
Van
Eyck,
Uccello,
Fouquet,
Mantegna,
Cranach,
Carpaccio,
Georges de
La
Tour,
Poussin,
Rembrandt, laines de mon nid rocheux.
Nos orages nous sont essentiels.
Dans l'ordre des douleurs la société n'est pas fatalement fautive, malgré ses étroites places, ses murs, leur écroulement et leur restauration alternés.
On ne peut se mesurer avec l'image qu'autrui se fait de nous, l'analogie bientôt se perdrait.
Nous passerons de la mort imaginée aux roseaux de la mort vécue nûment.
La vie, par abrasion, se distrait à travers nous.
La mort ne se trouve ni en deçà, ni au-delà.
Elle est à côté, industrieuse, infime.
Je suis né et j'ai grandi parmi des contraires tangibles à tout moment, malgré leurs exactions spacieuses et les coups qu'ils se portaient.
Je courus les gares.
Cœur luisant n'éclaire pas que sa propre nuit.
Il redresse le peu agile épi.
Il en est qui laissent des poisons, d'autres des remèdes.
Difficiles à déchiffrer.
Il faut goûter.
Le oui, le non immédiats, c'est salubre en dépit des corrections qui vont suivre.
Au séjour supérieur, nul invité, nul partage : l'urne fondamentale.
L'éclair trace le présent, en balafre le jardin, poursuit, sans assaillir, son extension, ne cessera de paraître comme d'avoir été.
Les favorisés de l'instant n'ont pas vécu comme nous avons osé vivre, sans crainte du voilement de notre imagi' nation, par tendresse d'imagination.
Nous ne sommes tués que par la vie.
La mort est l'hôte.
Elle délivre la maison de son enclos et la pousse à l'orée du bois.
Soleil jouvenceau, je te vois ; mais là où tu n'es plus.
Qui croit renouvelable l'énigme, la devient.
Escaladant librement l'érosion béante, tantôt lumineux, tantôt obscur, savoir sans fonder sera sa loi.
Loi qu'il observera mais qui aura raison de lui; fondation dont il ne voudra pas mais qu'il mettra en œuvre.
On doit sans cesse en revenir à l'érosion.
La douleur contre la perfection *.
René CHAR
"Le Nu perdu et autres poèmes"
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claudehenrion · 7 months
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''Terre Sainte'', vraiment ?
Après les lignes écrites hier, il ne m'est pas possible de passer à côté du 'énième' chapitre de la version moderne de la Guerre de Cent ans qui, le progrès technologique aidant, se déroule dans nos salons et nos chambres à coucher. Tant de fausses analyses ont été déversées depuis une semaine sur les victimes (consentantes, souvent, hélas !) des chaînes dites ''main stream'' qu'Il ne va pas être facile d'échapper aux lieux communs, aux clichés et aux fausses évidences (sans oublier les bobards auxquels nos politiques et nos organes de presse nous soumettent... Mais je vais essayer de me libérer de cette fausse impression d'honnêteté qu'on appelle ''le direct''...
1 - Il est inutile de rappeler les faits : depuis samedi dernier, les chaînes tournent en boucle sur des images épouvantables et, comme toujours, sur les explications biaisées de nos grands hommes si petits, sur des commentaires d'images qui s'en passeraient bien, tant elles sont terribles... et aussi sur l'engagement physique digne d'admiration de quelques jeunes femmes (pour la plupart ravissantes, ajoute le macho qui sommeille en moi), qui se révèlent comme de vraies journalistes, elles, et de superbes informatrices (NB : pourquoi ne vont-elles pas plus souvent en Ukraine ou en Arménie? On saurait, enfin, ce qui s'y passe, au lieu d'être soumis au tir à répétition en forme de psittacose de Pujadas et des experts en désinformation qui rendent LFI in-regardable !). Et inutile, aussi, de revenir sur le bilan, atroce déjà et qui risque de devenir cauchemardesque dans les jours qui viennent, des deux côtés, cette fois : nous sommes dans le royaume des grands chiffres !
2 - Devant les images et les récits, il m'est impossible de ne pas penser à un ouvrage –dire un ''brûlot'' serait plus précis-- dont je vous ai souvent parlé dans ce Blog : ''La Gestion de la barbarie'', qui est le livre de chevet des djihadistes, des terroristes et des islamistes lorsqu'ils deviennent fous : leur haine féroce pour tout ce qui n'est pas ''eux'' s'appuie sur une lecture officielle du Coran qui précise clairement que n'a droit au qualificatif d'Homme qu'un ''croyant''. Les autres, tous les autres humains à qui on nie ce titre, qu'ils soient chrétiens, juifs, athées, animistes, shintoïstes..., ne sont bons qu'à (ou doivent être) tués, ''juste parce que'' ... ou réduits en esclavage pour les deux premiers, en tant qu'appartenant à une ''religion du Livre''.
3 - Il faut bien comprendre qu'un esprit simple, endoctriné, façonné ''de traviole'' pendant toute sa courte existence dans ce qui est la plus grande prison à ciel ouvert du monde, conçue et imaginée par le Hamas mais maintenue en l'état par Israël (trop content !) finit par se sentir libre d'enlever, torturer et (pardon) tuer avant de pisser dessus... des ''choses'' qui ne sont pas des humains (des insectes ? des animaux ? des ''machins'' ?) puisque le Livre sacré le dit, mais qui sont des ennemis , puisque l'émir du jour l'affirme. Des ''cadres'' bien à l'abri dans leurs beaux hôtels de Téhéran ou de Qatar calculent des plans de Comm' qui vont forcer le monde à demander à Israël d'arrêter –après un ''baroud d'honneur'', le même depuis 40 ans : spectaculaire mais court, pour ne pas faire de ''dégâts collatéraux'' qui pourraient émouvoir certains de nos fournisseurs d'hydrocarbures...Déjà, au nom des otages ''bi-nationaux'', les Chancelleries tricotent, fantasment, et supplient.
4 - Un autre sujet d'étonnement concerne l'occurrence-même de cet événement, mais il relève d'une forme de ''complotisme'' : Israël dispose, de très loin, de la meilleure couverture en matière de Services Secrets, maillage très fin entre les services de la sécurité intérieure, appelés le Shin Beth, la branche du renseignement militaire, dite l'Aman, le renseignement extérieur (le célèbre Mossad), et les forces dites ''spéciales'' de Tsahal, le Sayerot, qui s'appuient sur une communauté séfarade originaire d'Afrique du nord qui parle l'arabe bien mieux que l'hébreu et dont chaque membre trompe facilement n'importe qui quant à son appartenance et son origine...
5 - Qui peut croire une seconde qu'une opération d'une telle importance ait pu être montée, lancée et réalisée sans que le moindre signal ait pu être perceptible par ces armadas de professionnels aguerris ? Il s'agit de plus de mille hommes lourdement armés, de pick-ups par dizaines, de motos plus nombreuses encore, de matériel lourd de destruction du ''Mur''... donc d'une logistique très importante et bien huilée (car elle a parfaitement soutenu les objectifs guerriers). Il va bien se trouver quelqu'un pour s'en étonner et remarquer que cette crise a transformé une dangereuse partition potentielle du peuple d'Israël en un peuple soudé devant l'horreur... la taille de la menace ayant, elle, été sous-évaluée. Il n'est pas interdit de se poser cette question, d'autant que l'Egypte vient de faire savoir qu'elle avait prévenu Israël de la proximité ''d'une action de grande ampleur''.
6 - Reste une question-choc : ''Et maintenant'' ? Des bombes, même en nombre effrayant, n'ont jamais arrêté un mouvement d'idées. Une opération terrestre lourde pose le drame des otages (cent cinquante? plus ? dont combien de multi-nationaux ?), tout comme un nettoyage par le vide --rejeter à la mer (car l'Egypte en crise économique ne va pas vouloir ni pouvoir les accueillir) dans les 2 millions d'arabes, pour la plupart très pauvres (dont un pourcentage conséquent de tueurs prêts à tout)-- ne va pas de soi, et la ''communauté internationale, prompte à déconner, va s'en donner à cœur-joie, dans le genre ''faux bons sentiments''. Décidément, entre l'horreur inracontable vécue samedi, les non-solutions réellement disponibles et la menace du Hezbollah sur le front nord, je n'aimerais pas être un dirigeant israélien, ce soir moins encore que d'habitude !
H-Cl.
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selidren · 7 months
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Champs-les-Sims - Automne 1914
1/6
Cher cousin (ou cousine),
Nous voici en guerre. Quel malheur ! Comme bon nombre d'entre nous, il me semblait que la paix n'aurait jamais de faim. Pire encore, voici que nos hommes sont soumis à la conscription. J'ai du laisser Constantin rejoindre un bataillon, bien malgré moi et malgré lui. Pour mon plus grand soulagement, il a été affecté à la logistique et je prie chaque jour pour qu'il n'ait jamais à vivre ne serait-ce qu'un instant de combats.
Tous les autres hommes du village sont partis. Parmi les plus âgés, nombreux ont été les volontaires, persuadés que la guerre serait l'affaire de quelques semaines. Il n'y avait guère que nous, les mères, pour réellement s'en émouvoir semble-t-il, peut-être se rappelleront de nos mises en garde d'ici quelques temps. Quand Adelphe et les deux Messieurs de Chastel sont partis, Madame Eugénie a versé toutes les larmes de son corps, et elles n'ont fait que redoubler quand la mobilisation de Constantin a été confirmée, en dépit de son inaptitude manifeste. Et malgré mes tentatives pour la rassurer, je dois admettre que je suis également terrorisée à l'idée de recevoir un jour une de ces lettres du ministère de la guerre nous annonçant la mort d'un de nos maris. Je prie le Seigneur qu'il nous en préserve encore. Que dirai-je à mes enfants si jamais leur père ne revient pas ? Ou qu'arrivera t-il si Constantin ou Adelphe venaient à perdre l'autre ?
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les-portes-du-sud · 8 months
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Dix Sept. 26.08.2023
Dix-sept marches et il est à l'autel. Dix-sept seulement. La mairie est inondée de soleil, de fleurs et de rubans partout, et d’une lueur insupportable. Le cœur bat dans la poitrine jusqu'à devenir assourdissant, comme si le son interne des tambours coupait tous les sons externes. Un piano à queue se dresse à droite de la salle de cérémonie, ses côtés laqués blancs étincelants. Le couvercle est ouvert et son ventre sans fond scintille, il est plein de roses. Une jeune fille en robe de mariée blanche est assise sur une chaise près du piano : le satin et la dentelle luisent, soulignant les débordements nacrés de la peau délicate, sa fragilité et son impuissance. Une coiffure haute s'élève en vagues sombres sur un cou fin, comme un nuage d'orage sur un tronc de bouleau. Il ne voit pas son visage, car il s'approche de la pianiste par derrière. Il ne voit jamais son visage.
2. Dix pas, le piano se rapproche, invités et témoins se figèrent d'anticipation. Peut-être que la musique est bonne. Elle a dû les émouvoir, réveiller des prémonitions et des souvenirs dans leurs âmes. Amira était une merveilleuse pianiste. Le soleil perce les épaisses baies vitrées en les irisant. Ici, ils sont allongés sur le piano avec deux bandes écarlates, le barrant, les notes posées sur le pupitre, les touches se rapprochant des doigts fins en gants de mariage blancs. Il aimerait entendre ce qu'elle joue, mais son cœur continue de s'étourdir, éclatant de temps en temps de douleur. Il arrive.
Cinq pas et il sursaute sous le tonnerre des applaudissements. Le jeu est terminé et la mariée se lève du piano, repousse maladroitement la chaise, redressant sa jupe trop longue, dénouant la traîne sous ses pieds. Elle se tient face à ceux qui sont assis et debout, et les boucles de sa coiffure qui encadrent son visage le cachent complètement de son regard. Bientôt.... Il reste un pas et il tend la main pour lui toucher légèrement le coude, elle commence à se retourner dans sa direction. Lentement, comme à travers l'eau, comme à travers un verre visqueux, il voit comment une volée de colombes arrive, battant de manière assourdissante leurs ailes blanches, même s'il n'est pas encore temps de les relâcher. Des pétales et des plumes remplissent l'air, clignotant devant ses yeux... l'empêchant de voir son visage, il ne la voit jamais .
Il passe ses mains sur son visage et sent de la sueur mêlée de larmes sur ses doigts. Le cœur bat toujours de façon assourdissante. Mais non, on dirait que les voisins frappent au mur. Il devait encore crier dans son sommeil. Il crie toujours quand il rêve d'elle. Et il ne voit jamais son visage. Il ne voit pas dans son sommeil.
Il quitta son lit et entra dans la cuisine, fume et essaie de se calmer... Une autre nuit d'insomnie.
Les-portes-du-sud
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Avec «What Happens Later», Meg Ryan se Sally les mains – Libération
"Alors qu’elle ne s’autorise pendant le film aucun sentimentalisme vis-à-vis de la romcom, Ryan parvient tout de même à nous émouvoir aux larmes avec cet hommage qui dit, simplement, d’où elle vient."
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savoir-entreprendre · 3 months
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Le pouvoir d'une présentation bien articulée et percutante ne peut être surestimé, surtout lorsqu'il s'agit de convaincre et de séduire un public. Le fondateur émérite [Insérer le nom du fondateur] a partagé lors d'une session exclusive ses précieux secrets pour créer un pitch captivant et inoubliable. La Genèse des Révélations L'événement, qui a eu lieu [Indiquer le lieu et la date], a rassemblé une assemblée de professionnels, d'entrepreneurs et d'aspirants à la maîtrise de l'art du pitch. Ce fondateur renommé, reconnu pour ses succès dans [Indiquer le domaine d'expertise pertinente], a pris la parole pour partager son expérience inestimable. Les Piliers d'un Pitch Infaillible Au fil de son exposé, le fondateur a levé le voile sur les éléments clés d'une présentation réussie. Voici un aperçu des principaux enseignements : 1. La Clarté dans la Concision Un pitch doit être direct et concis. Il faut captiver l'audience en délivrant un message clair et percutant dès les premières secondes. 2. La Puissance de la Passion Transmettre de l'enthousiasme et une passion contagieuse pour son projet est essentiel. C'est ce qui rend le pitch authentique et engageant. 3. L'Émotion comme Pilier Les histoires et anecdotes personnelles sont des outils puissants pour émouvoir et captiver l'audience. Elles permettent de créer un lien émotionnel fort. 4. L'Importance de l'Adaptation Savoir s'adapter à son public est crucial. Adapter son discours en fonction des besoins, des attentes et du contexte de l'auditoire peut faire toute la différence. Impact et Réactions Les participants ont été unanimes quant à la valeur des conseils prodigués par ce visionnaire de l'entrepreneuriat. Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur enthousiasme à l'idée d'appliquer ces stratégies dans leurs propres présentations. Le partage de ces secrets par le fondateur [Insérer le nom] a marqué un tournant pour de nombreux aspirants entrepreneurs et professionnels cherchant à améliorer leurs compétences en communication. Ces précieuses astuces sont désormais entre les mains de ceux qui aspirent à captiver leur public et à donner vie à des idées innovantes. En somme, le chemin vers un pitch parfait n'est plus un mystère, mais plutôt une série de pratiques éprouvées que chacun peut adopter pour briller dans l'art de la présentation.
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Words You Wouldn't Think Were Etymologically Linked: Part 24
Emotion and motif both originate from the Latin moveo, meaning to move.
Emotion comes from Middle French, from émouvoir meaning to excite. Émouvoir itself came from the Latin emotus, meaning to move out or expel, from e (out) and moveo.
Motif comes from the Late Latin motivus, meaning stirred or moved, from the past participal motus which meant moved or excited, itself from moveo.
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havaforever · 4 months
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YANNCK - Dupieux revient avec un petit film d'à peine plus d'une heure dont le scénario semble tenir sur un post it. Ca commence avec une scène de théâtre de boulevard risible que le personnage éponyme du film met rapidement à mal.
On sourit puis on est un peu troublé par le léger malaise que suscitent certaines scènes. Le théâtre vient faire imploser les frustrations des personnages tandis que le public au départ blasé voir endormi va peu à peu prendre part au spectacle.
Rien de très nouveau en terme d'écriture mais un humour qui fait souvent mouche et un comédien formidable dans le rôle titre qui réussit même à émouvoir dans une très jolie dernière scène.
Alors oui le film est un peu court, le système Dupieux y montre peut-être ses limites mais il n'en demeure pas moins que l'ensemble trouve un beau point d'équilibre entre critique social, portrait névrotique et comédie de boulevard méta pour un ensemble assez proche par moment de l'esprit de Bertrand Blier.
NOTE 12/20 - Mépris de classe, vanité du petit monde de la prétendue culture, folie tapie en chacun de nous : la misanthropie de Dupieux se porte bien, son sens de la concision aussi, c'est d'autant plus appréciable que cela réduit la prétention du propos.
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raisongardee · 11 months
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“On dit que la réplétion engendre six travers détestables. Le premier est d’ôter la crainte de Dieu du cœur. Le deuxième travers est d’ôter la miséricorde envers les gens, car l’individu pense alors que tout le monde est rassasié. Le troisième est d’engendrer une torpeur détournant des adorations. Le quatrième travers est que si l’individu entend une sagesse, il n’en saisit pas la subtilité. Le cinquième est que lorsqu’une personne gavée de nourriture exhorte les gens et les conseille, elle n’est plus capable de les émouvoir. Le sixième et dernier travers est que la réplétion provoque des maladies.”
Al-Ghazâlî, Les merveilles du cœur, trad. Idrîs De Vos, XIe siècle.
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jloisse · 11 months
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"Si Jésus Christ a souffert toutes ces choses, c'est afin que nous suivions ses pas, et que nous supportions avec fermeté les mots piquants et les railleries qui ont coutume de nous émouvoir et d'allumer le plus notre colère."
Saint Jean Chrysostome (350-407)
(Homélie 84 sur Saint Jean)
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oviri7 · 1 year
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Le "Qu'est-ce que ça veut dire?" est le reproche qu'on fait au poète qui n'a pas su vous émouvoir.
Max Jacob
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claudehenrion · 1 year
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Tempête dans un verre d'eau
  C'est un de ces faux ''drames'' dont tous les soi-disant beaux esprits asservis à la ''doxa'' (qui ont condamné, sans raisons valables mais sans appel, l'Occident et tout ce qu'il représente --à leur yeux : affreux... donc en réalité : sublime !) adorent se gargariser, pour vomir leurs idées farfelues et leur bonne conscience si mauvaise : un grand écrivain français (en fait l'un des seuls, dans le désert intellectuel où nous nous ébattons-débattons, en ces temps de déclin), Michel Houellebecq, a osé émettre une opinion qui ne colle pas du tout avec le galimatias que nous avons été dressés, comme le chien de Pavlov, à reconnaître comme le seul encore permis...
Seulement, voilà... Une plainte a été déposée contre celui qui avait eu le culot de ne pas réciter sa leçon telle que ''la force injuste de la Loi'' lui enjoint de la proférer : nous ne sommes plus au temps où le bon sens se déroulait dans le bon sens. Aujourd'hui, dans la grande crise d'âge ingrat-bis où se replonge notre société, le pouvoir partisan et devenant despotique de petits juges endoctrinés a pris le pas sur ce qui se nommait ''l'intelligence''. Personne n'aurait dû avoir à connaître ce ''dérapage'' –si c'en est un-- car quoi de plus normal que d'avoir une opinion, et de l'exposer à un compère --Michel Onfray, dans notre cas). Demandons à Voltaire de proposer une suite à cette ''judiciarisation'' de notre pays : ''Un jour, dans un vallon, un serpent piqua Fréron. Que croyez-vous qu'il arriva ? Ce fut le serpent qui creva’' 
Mais le ''plaignant'' n'était pas n'importe qui : Monsieur Chems-Eddine Hafiz (dont le prénom peut se traduire par ''Le soleil de la religion'' –c'est joli !-- et dont le nom de famille veut dire ''le Gardien'', ceci expliquant peut être cela !) est l'actuel recteur de la Grande Mosquée de Paris. Ayant estimé un temps pouvoir interdire à qui que ce soit de penser autrement que lui, il a invoqué, pour ce faire, ''le fait qu'il est français'' (sic !)... ce qui, si on voulait lui répondre, serait une preuve qu'il n'aurait rien compris à ce que ''être français'' pouvait vouloir dire. Mais passons : sous le poids de pressions multiples, il a retiré sa plainte... preuve qu'il l'est tout de même (français). Mais... si nous profitions de cet incident –qui est désormais sans conséquence-- pour gloser sur cette liberté d'expression qui pose si souvent tant de problèmes à tant de gens, dans ce qui fut notre démocratie ''en perte de sens'' --puisqu’elle est devenue variable, sélective, confisquée et de plus en plus limitée...
Revenons donc à notre sujet. On peut dire, sous un angle, qu'il existe (au moins) deux catégories d'écrivains :  les faux écrivains de plateau-télé, qui savent mettre en avant le présentateur, les idées dans le vent et les bobards (sur les femmes, les immigrés, la colonisation et un soi-disant ''racisme'' qui caractériserait tout ''blanc'' –parce qu'il est né blanc) qui ont acquis le statut de vérité officielle. Ce sont les plus nombreux, ceux dont on parle au JT, ceux que les éditeurs vont ''pousser'' pour l'attribution de prix dits littéraires. Leur conformisme systémique est donc ancré à Gauche, et re-donc, mérite bien les honneurs du système ! (NDLR - Pourquoi le nom de Annie Ernaux s'impose-t-il soudain à moi ? C'est curieux, non ?). Ils ne font pas plus de vagues que leur talent, et leurs cris intérieurs reflètent des passions codifiées qui restent dans les aires de stationnement prévues pour mettre en valeur leur ''rébellion inoffensive'', qui n'est que soumission ou médiocrité. Ou les deux !
Et puis, il y a les autres, plus nombreux mais moins connus, ceux qui ébranlent leurs lecteurs, qui veulent les émouvoir, les bouleverser, et parfois leur ouvrir les yeux sur les abîmes qui séparent ce qui est de ce qu'il ''faut dire''. Ceux-là rêvent de réveiller le monde, voire de faire renaître en lui le joli principe appelé ''Espérance''. Il y a longtemps, mes excellents maîtres commentaient avec intelligence cette lettre où George Sand, écrivain pourtant engagée, écrivait à son ami Flaubert, peut-être plus lucide qu'elle sur les comportements des individus et sur la société : ''Tu vas faire de la désolation, et moi de la consolation''. Pour un Michel Houellebeck, qui a passé sa vie adulte à inventorier le désastre intellectuel et culturel qui nous sert de cadre de vie et l'effondrement des idéaux (et leur remplacement par des hochets sans vertu, sans racines, sans espoirs possibles, et par des valeurs sans la moindre valeur), ''l'important est de frapper là où ça compte''.(in-''Rester vivant'', où ce texte est précédé d’un extrait de la 2è Epître de Saint Paul à Timothée : ''Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de vérité'').
Porter plainte contre un ''éveilleur'' de cette trempe, c'est une erreur en forme d'aveu que l'on a ''pas tout compris''... ou pas intégré les règles du jeu. Etre ou se dire français, ce n'est pas exiger que les autres se conforment à ce que l'on pense soi-même à l'instant ''T'', ce n'est pas expliquer ce que ce mot ‘’devrait’’ signifier... mais c'est ou ça devrait, à l'opposé, être heureux de se fondre dans un ''avoir été'' qui vous dépasse et parfois vous dérange, mais qui vous est bien antérieur et qui vous emporte dans un rêve ''à suivre'' et à poursuivre... sans qualificatif dépréciatif, sans interdits qui semblent convenir, aujourd'hui ou dans telles circonstances, à Pierre ou à Jean, ni, d'aller dans le sens... de ce qui n'en a pas, dans ce cadre.
Sauf à se ravaler soi-même au rang bien peu valorisant des ''libres (tu parles !) penseurs (tu parles !) bouffeurs de crèches'', la seule contre-attaque fructueuse en cas de désaccord profond n'est que dans l'échange, argument contre argument, tous valables, tous admis... mais pas –mais jamais-- dans des prétoires où des juges qui ne connaissent rien au sujet et ne comprennent rien au sens profond des mots employés, vont rendre une décision que le futur jugera absurde avec raison, puisqu'elle le sera --quelle qu'elle soit. Un exemple d'actualité ? Les 95% des pseudo-accusations qui n'en sont pas de racisme-qui-n'en-est-pas, à cause d'un seul mot de désaccord, pas toujours compris par tel ou tel  ''insulté'' très vétilleux.
Cher Michel Houellebecq, votre pensée n'est pas la mienne, et je déplore in petto nombre de vos exercices stylistiques ou le récit inutile vos performances sexuelles le plus souvent inventées. Mais, revenons à Voltaire, qui aurait dit : ''Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire''. Ou, mieux encore, à l'immense Soljenitsyne qui avait proclamé à la face du monde dans son célèbre ''Discours de Harvard'', en juin 1978 : ''Une société qui ne possède qu'une balance juridique n'est pas digne de l'Homme... Une société qui s'est installée sur le terrain de la seule Loi, sans vouloir aller plus haut, est indigne des facultés les plus élevées de l'Humanité''. Quelle ‘’vista’’, que ne l'avons-nous écouté ! Nous ne serions peut-être pas tombés si bas !
Question : l'un et l'autre de ces deux géants de la pensée aurait-il encore le droit, en ces temps de censure castratrice, de prononcer ces mots et d'écrire ce qui fait heureusement partie de l'héritage que nous devrions transmettre à nos enfants –et à ceux qui disent vouloir rejoindre notre Nation--, ce ''corpus'' culturel qui n'a qu'un seul nom : la France ? Marc Bloch, cet autre géant, l'avait résumé, dans ''Une étrange défaite'' : ''Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l'histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims, et ceux qui lisent sans émotion le récit de la Fête de la Fédération''. J’en connais ! 
H-Cl.
PS – Rappel : la Grande Mosquée de Paris est un magnifique monument de style ''maghrebi'', bâti en 1926 en  plein quartier latin en remerciement ému au splendide courage des soldats africains lors de la Première Guerre mondiale, au nom de la Société des ''Habous  (= Gestion immobilière religieuse) des lieux saints de l'islam'' , alors dirigée par Si' Kaddour Benghabrit, Recteur, un temps Grand Vizir, signataire du Traité de Protectorat ... et grand père de mon meilleur ami de et post- lycée, Hachim Benghabrit. C'est dire si cette mosquée –où je vais très souvent-- me parle au cœur. Au moment où l’immense inculture-par-système d'un Omar Sy prétend ériger ses propres (NB : pas tant que ça !) ignorances en arguments pour insulter la France, la Vérité et l'Histoire, tous immérités puisque mensongers, à propos des soldats africains venus aider la France, ce ''retour sur images'' avait sa place, ici. Car comme nous les aimions, ''nos'' tirailleurs sénégalais ! Il existe d'ailleurs à Caen, au Service Historique de la Défense, un Mémorial pour les 8000 tirailleurs sénégalais ''Morts pour la France'' entre 1939 et 1945 : on leur devait bien ça !)
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lesideesmoites · 2 years
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Bain - autre prière
Le ciel – mais on est dedans sans le voir !
Il épouse la Terre avec exactitude
Effleure le contours précis de la montagne
Et se laisse émouvoir par le remous des vagues
Et plonge dans les vallées
Et même dessous la terre.
Enveloppés de ciel, il n'y a pas d'interstice
Entre nos peaux : on baigne.
Trempés de ciel, même nos cils
S'y glissent, et fouettent, quand sur nos yeux
Il repose – et parfois
lors d'une seconde très précise, le pied
y prend appui quand il se lève
lors de l'élan.
Je ne veux plus croire à l'horizon
Puisque je sais qu'il est partout,
Le ciel,
Entre cette ligne et mon œil, et même autour ! Et même après !
Non, je ne veux plus de l'espoir
– qu'il ne me reste que le présent.
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