But the poet does not have to maintain for others an illusory hope, human or celestial, or appease the spirits by inflating them with an unlimited confidence in a father or leader, against whom all criticism becomes sacrilege. Quite the contrary, it is for the poet to pronounce the forever sacrilegious words and permanent blasphemies.
Benjamin Péret, 'The Dishonour of Poets'
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Valentine Hugo, Yves Tanguy, Benjamin Péret and André Breton, Mort aux vaches, cadavre exquis, ca. 1930
Nusch Éluard, Paul Éluard, André Breton, Cadavre exquis, ca. 1932
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Jehan Mayoux par Hans Bellmer © D. R.
La poésie surréaliste en ses somptueux écarts
Jehan Mayoux, surréaliste sans faillir depuis les années 1930, grand ami d’André Breton, complice privilégié d’Yves Tanguy et de Benjamin Péret, emprisonné pour ses idées libertaires et son refus de répondre à l’ordre de mobilisation en 1939, soumis aux pires ennuis dans sa vie professionnelle – l’enseignement –, poète débridé de l’amour, du merveilleux et de l’enfance où triomphent ses « Fatrasies », logicien implacable et absurde du « Traité des fourchettes », il est aussi l’auteur d’un Court traité de philosophie surréaliste tenant en une seule phrase, mais décisive : « L’imaginaire est une des catégories du réel, et réciproquement ». Vu ?
« Alors revient le visage de papillon ocellé
Aux couleurs empennées de vague à l’entrée de la grotte
Où le froufrou du liège couronne le tambour des galets
Ses ailes se déploient plus furtives que l’empreinte
D’un pied nu sur le parvis d’un palais en ruines ».
Famille de Jehan Mayoux
(via La rivière Aa, de Jehan Mayoux et les Poèmes et lettres d'Yves Elléouët)
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Se al mondo esiste un piacere
è proprio quello di fare l’amore
col corpo circondato da cordicelle
gli occhi chiusi da lame di rasoio
Lei avanza come un lampione
Il suo sguardo la precede prepara il terreno
Le mosche espirano come una bella serata
Una banca va in fallimento
scatenando una guerra fra unghie e denti
Le sue mani rigirano la frittata del cielo
fulminano il volo disperato delle civette
e rimuovono un dio dal suo trespolo
Lei avanza la mia adorata dai seni di limone
I suoi piedi si smarriscono sui tetti
Quale automobile folle
sale dal profondo del suo petto
Svolta affiora e s’immerge
come un mostro marino?
È l’istante scelto dai vegetali
per uscire dall’orbita della terra
Salgono come un’acclamazione
Sentili sentili
ora che il fresco
ti scioglie le ossa e i capelli
E non senti anche questa pianta magica
dare ai tuoi occhi uno sguardo di mano
sanguinante
radiosa?
Io so che il sole
polvere remota
scoppia come un frutto maturo
se le tue reni rollano e beccheggiano
nella tempesta che desìderi
Ma che importa alle nostre iniziali confuse
dello slittamento sotterraneo delle esistenze impercettibili
quand’è mezzogiorno.
Benjamin Péret - Gli odori dell'amore
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Meu avião em chamas meu castelo inundado de vinho do Reno
meu gueto de íris negras minha orelha de cristal
meu rochedo despencando-se pela falésia para esmagar o guarda-florestal
meu caracol de opala meu mosquito de ar
meu acolchoado de aves-do-paraíso minha cabeleira de escuma negra
meu túmulo estilhaçado minha chuva de gafanhotos vermelhos
minha ilha voadora minha uva turquesa
minha colisão de loucos e prudentes automóveis minha platibanda selvagem
meu pistilo de dente-de-leão projetado no meu olho
meu bulbo de tulipa no cérebro
minha gazela perdida num cinema das avenidas
meu estojinho de sol minha fruta de vulcão
meu riso de lagoa escondida onde vão se afogar os profetas distraídos
minha inundação de cassis minha borboleta de cogumelo
minha cascata azul como uma vaga de maremoto que faz a primavera
meu revólver de coral cuja boca me chama como o olho d’um poço cintilante
gelado como o espelho onde contemplas a fuga dos colibris do teu olhar
perdido numa mostra de lençóis rodeada de múmias
eu te amo
Benjamin Péret (Allo)
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(...) en la prisión de líquenes polares donde me has encerrado
espera vástago de la sal
espera vino de acantilado que acaba de aplastar un patronazgo
espera víscera de fósforo que no sueña sino en incendios de
bosques
espera
Yo espero
El cuadrado de la hipotenusa | Benjamin Péret
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Gunther Gerzso (Mexican, 1915-2000)
The Days of Gabino Barreda Street (Portrait of Leonora Carrington, Remedios Varo, Benjamin Péret, Esteban Francés and Self-Portrait), 1944
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Remedios Varo Uranga
Remedios Varo Uranga, née le 16 décembre 1908 à Anglès, dans la province de Gérone en Espagne, et morte le 8 octobre 1963 à Mexico, est une artiste peintre surréaliste espagnole.
Son père est un ingénieur hydraulique. En 1924, Remedios Varo entre à l'Académia de San Fernando où elle étudie les beaux-arts. En 1930, elle participe à une exposition collective à Madrid. Elle épouse le peintre basque Gerardo Lizarraga et ils partent s'installer à Paris.
Elle revient à Barcelone, en 1932, se sépare de Lizagarra et se lie avec le peintre Esteban Francés.
En 1936, Remedios Varo participe à l'exposition Logicofobista organisée à la Galeria Catalonia de Barcelone et rencontre le poète surréaliste français Benjamin Péret, venu combattre avec les anarchistes de la colonne Durutti sur le front de Teruel2. Ils se marient et s'installent à Paris en 1937. Avec Péret, elle fréquente le groupe surréaliste parisien et se lie d'amitié avec l'artiste peintre anglaise Leonora Carrington. Elle présente plusieurs tableaux à l' Exposition internationale du surréalisme de janvier 1938 et à l' Exposition du rêve dans l'art organisée par Frédéric Delanglade. Sa toile El Deseo (Le Désir) est reproduit dans le numéro 10 de la revue Minotaure.
À la fin de l'année 1940, Remedios Varo et Benjamin Péret retrouvent André Breton et quelques surréalistes réfugiés à Marseille, dans la villa Air-Bel, louée par le journaliste américain Varian Fry, dans l'attente d'un visa de sortie du territoire français. Ils parviennent à quitter la France en 1941 pour le Mexique. Elle y retrouve Lizarraga, Francés, Leonora Carrington, Gordon Onslow-Ford, Wolfgang Paalen et sa femme Alice Rahon. Elle crée des publicités pour la compagnie pharmaceutique Bayer, fait de la décoration, peint des meubles et restaure des céramiques pré-colombiennes.
En 1947, elle se sépare de Benjamin Péret qui rentre en France. Elle expose à la galerie Maeght pour l' Exposition internationale du surréalisme.
Après un voyage au Venezuela où elle participe, avec son frère le docteur Rodrigo Varo, à une expédition entomologique, Remedios Varo rencontre Walter Gruen qui l'encourage à peindre à nouveau. Ils se marient en 1953.
En 1955, la Galería Diana de Mexico organise sa première exposition personnelle. En 1958, la Galería Excelsior organise le premier Salon de la Plastica Femina où sont exposées des œuvres, outre celles de Remedios Varo, de Leonora Carrington et d’Alice Rahon. En 1962, la Galería Juan Martín présente sa deuxième exposition personnelle et elle participe à l'Exposition internationale de Tokyo.
Remedios Varo meurt d'une crise cardiaque. Son dernier tableau Nature morte ressuscitant est la seule œuvre sans aucun personnage.
En 1964, une rétrospective est organisée au Musée des Beaux-Arts de Mexico qui attire plus de 50 000 visiteurs. Dans la revue surréaliste La Brèche, André Breton rend hommage à son œuvre « tout entière » surréaliste : « Remedios, la féminité même, ici en hiéroglyphe le jeu et le feu dans l'œil de l'oiseau. »
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“Vivir bien exige morir bien. Tenemos que aprender a mirar de frente a la muerte”
Octavio Paz
Octavio Irineo Paz Lozano, fue un poeta ensayista y diplomático mexicano, nacido en la ciudad de México en marzo de 1914. Se le considera uno de los mas influyentes autores del siglo XX y uno de los grandes poetas de todos los tiempos.
A los pocos meses de unirse su padre al ejercito zapatista, su madre lo llevó a vivir a la casa de su abuelo paterno a Mixcoac, un poblado cercano a la ciudad de México, en donde vivieron un tiempo para posteriormente asilarse en Los Angeles con la representación de Emiliano Zapata en los Estados Unidos. Su padre trabajó como escribano y abogado de Emiliano Zapata y estuvo involucrado en la reforma agraria que siguió a la Revolución.
Octavio Paz recuerda su imposibilidad para comunicarse, en Los Angeles, fue víctima de burlas por no hablar inglés y después, cuando regresa a México.
Su padre participó como diputado en el movimiento vasconcelista, y aunque Octavio no participó en él, comulgó con el ideal que lo guiaba. Estudió en las facultades de leyes y de Filosofía y letras de la Universidad Nacional, y en 1937 se casó con la escritora Elena Garro abandonando sus estudios para realizar junto con su esposa, un viaje a Europa en donde entraría en contacto con Cesar Vallejo y Pablo Neruda, y en donde fue invitado al Congreso de Escritores Antifascistas de Valencia.
Hasta finales de 1937, permaneció en España en donde conoció a Rafael Alberti, Antonio Machado y Nicolas Guillen, así como a importantes poetas de la generación del 27. Escribió numerosos artículos en apoyo a la causa republicana.
En 1938, tras regresar de Paris y Nueva York , Octavio Paz vivióen México, en donde colaboró con los refugiados republicanos españoles, especialmente con los poetas del grupo Hora de España.
A finales de 1943, Octavio Paz recibe una beca Guggenheim para visitar los Estados Unidos, y hasta 1953 residió fuera de su país natal. Al concluir la Segunda Guerra Mundial en Paris después de ingresar al servicio exterior mexicano, entra en contacto con Benjamin Péret y establece una gran amistad con André Breton, alejándoselos del marxismo y el existencialismo, y acercarse al surrealismo.
En la década de los 60, regresa al servicio exterior mexicano y es destinado como funcionario en la embajada mexicana en Paris, y de 1961 a 1968 en la embajada de la India, terminando su carrera diplomática en 1968 cuando renunció como protesta contra la política represiva del gobierno mexicano de Gustavo Diaz Ordaz.
Durante la década de los 70, ejerció la docencia en universidades americanas y europeas y en Mexico funda diversas revistas como Plural y Vuelta.
En 1990 se le concedió el premio Nobel de Literatura como un reconocimiento a su ejemplar trayectoria a las letras hispanoamericanas, reconocimiento que le haría obtener mas tarde los premios Cervantes en 1981 y El Principe de Asturias de Comunicación y Humanidades en 1993.
La vasta producción de Octavio Paz se encuadra en dos géneros: La lírica y el ensayo. Su poesía se adentró en los terrenos del erotismo, la experimentación formal y la reflexion sobre el destino del hombre. En su obra poética, Paz entroncó con la tradición surrealista, el contacto con lo oriental y la alianza entre el erotismo y el conocimiento.
Con el surrealismo descubre el poder liberador de la palabra y con la valoración de lo irracional, la posibilidad de devolverle al lenguaje unas dimensiones míticas.
Octavio Paz muere en abril de 1988 en Coyoacán en la ciudad de México a los 84 años de edad. El escritor había sido trasladado por la presidencia de la República en enero de 1997 ya enfermo, luego de un incendio que destruyó su departamento y parte de su biblioteca en 1996.
Fuente Wikipedia y biografiasyvidas.com
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Paul Éluard and Benjamin Péret to Antonin Artaud, (inscription), from 152 proverbes mis au goût du jour, La Révolution surréaliste, Paris, 1925
«à Antonin Artaud,
le bruit est un des rêves
du silence»
– Paul Éluard, Benjamin Péret
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For these men, poetry irrevocably loses its meaning. All they have left is language. Their masters have not taken this away because language is still necessary. But they have emasculated it so that it no longer has any poetic expressiveness and has sunk to the degenerate level of talk between debtor and creditor.
Benjamin Péret, 'Magic: The Flesh and Blood of Poetry' (1943)
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Benjamin Péret Dicht in 't Frans
bron beeld: reze.fr
De gepijnigde meisjes
Dicht bij een huis van zon en witte haren / geeft een bos latente tederheden bloot / en een geest vol scepsis
Waar is de reiziger vraagt zij
De woudreiziger vraagt zich af wat de morgen zal brengen / Hij is ziek en naakt / Hij vraagt flikjes en men brengt hem dollegras / Hij is beroemd als de machine / Hij vraagt zijn hond / en ‘t is een moordenaar die ‘n…
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Rascar a la vecina no da flores en mayo.
Benjamin Péret y Paul Eluard, "Proverbios modernizados"
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Unknown Author, from left to right: René Hilsum, Benjamin Péret, Serge Charchoune, Philippe Soupault (top of the ladder), Jacques Rigaut (upside down), André Breton and Simone Kahn-Breton, Max Ernst exhibition, Paris, France, 1921
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Remedios Varo, born in Spain in 1908, she studied at the Real Academia de Bellas Artes. Remedios Varo is known as one of the world famous para-surrealist artists of the 20th Century.
During the Spanish Civil War she fled to Paris where she was greatly influenced by the surrealist movement. She met her second husband, the French surrealist poet Benjamin Péret, in Barcelona.
She was forced into exile from Paris during the German occupation of France and moved to Mexico City at the end of 1941. She died in 1963, at the height of her career, from a heart attack, in Mexico City, aged 57.
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