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#chemin de traverse
ot9000 · 2 years
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Famille Lignères - Château La Baronne Les Chemins de Traverse 2015 France - Languedoc-Roussillon
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le-journal-catalan · 2 years
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Concert Festival Radio France/ Chemins de traverse : Kevin Seddiki, Jean-Louis Matinier et Erik Truffaz ce 22 juillet
Concert Festival Radio France/ Chemins de traverse : Kevin Seddiki, Jean-Louis Matinier et Erik Truffaz ce 22 juillet
Concert exceptionnel autour des musiques nord africaines et de la Méditerranée avec Kevin Seddiki (guitare, zarb), Jean-Louis Matinier (accordéon) & Erik Truffaz (trompette) – (Une). Depuis 2016, le Festival Radio France Occitanie Montpellier et le Mémorial du Camp de Rivesaltes proposent chaque année un projet musical spécifique en résonance avec le travail de mémoire porté par le Mémorial et en…
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borgien · 30 days
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debout, attaché, bras levés, yeux bandés, demeurer ainsi un long moment, suffisamment pour que la notion du temps s’efface, pour que toutes sortes d’idées me traversent l’esprit me laissant dans un sentiment étrange où se mêlent craintes et désirs exacerbés, exaltés...
puis, la sentir se coller à moi, sentir dans mon dos nu ses seins au travers d’une fine étoffe caressante, sentir ses doigts effleurer ma peau, attiser mon désir, sentir ses ongles griffer légèrement ma chair, sentir son souffle éveiller mon derme...
puis, sa main se glisse dans mon boxer, chemine sous mes couilles, les soupèse, les serre légèrement, remonte sur mon sexe à demi bandé, découvre le gland, doigts le caressant, sa main remontant vers mes narines, se glisse entre mes lèvres, elle chuchotant : « goûte, goûte à ton sexe... »
puis, sa main se glisse à nouveau dans mon boxer, chemine entre mes fesses, caresse mon anneau culier, un doigts s’y faufilant, sa main remonte vers mes narines, se glisse entre mes lèvres, elle chuchotant : « goûte, goûte à ton cul... »
puis, se détachant de moi, moi attentif au moindre de ses gestes, voulant connaître ce qui m’attend...
des lanières de cuir dans lesquelles je reconnais un martinet, glissent sur ma peau, caressent mon dos, mes seins, elle se rapprochant et chuchotant : « je vais laisser des marques partout sur ta peau pour que tu saches à qui tu appartiens, je ne m'arrêterai pas jusqu'à ce que tu sanglotes ou que tu me supplies d’arrêter, ce n'est qu'à ce moment-là que je passerai doucement mes lèvres et mes doigts sur ces marques. . .
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coolvieilledentelle · 3 months
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La vie est belle quand on est soi, qu'on la traverse, malgré les averses, sans baisser les bras, sourire à la vie et se réjouir des petites choses qu'elle dépose sur notre chemin... Bon jeudi chers amis
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lisaalmeida · 3 months
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J’ai demandé de la force et
la vie m’a donné des épreuves à traverser.
J’ai demandé de la sagesse et
la vie m’a donné des problèmes à résoudre.
J’ai demandé de la richesse et
la vie m'a donné un cerveau et 2 bras pour travailler.
J’ai demandé du courage et
la vie m’a donné des défis à relever.
J’ai demandé de l’amour et
la vie a mis sur mon chemin des gens difficile à aimer.
J’ai demandé des faveurs et
la vie m’a donné des opportunités.
Dans ma vie, je n'ai jamais reçu ce que j'ai demandé
mais j'ai toujours obtenu TOUT ce que j'avais besoin pour y arriver.
Traduction d’un Poème soufi
auteur inconnu
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blinding-lights-rpg · 1 month
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Que ferais-tu, toi, si du jour au lendemain tu prenais conscience que tu es doté·e d'un pouvoir incroyable ? Que tu arrives à contrôler le feu, ou encore que tu peux traverser des murs, comme ça, juste en marchant ? Tout le monde rêverait de ça. Être spécial·e. Ça nous ferait exister dans ce chemin solitaire que peut être la vie. Du coup, toi, après toute l'attention que t'amèneraient ces pouvoirs, comment agirais-tu ? Resterais-tu humble comme te l'a toujours demandé ta mère, ou au contraire tu n'aurais plus rien à perdre ? Après tout, tu serais vu·e par la société comme un·e dieu/déesse, alors pourquoi rester aimable quand le monde est à tes pieds ? T'es un·e héro·ïne, le monde est entre tes mains, et les regards braqués sur toi.
BLINDING LIGHTS COMING VERY VERY VERY SOON
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from-derry · 3 months
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Contexte
Peu importe ce qui vous menait sur les routes du Nebraska : travail, réunion de famille, vacances… Toujours est-il que vous êtes sorti de l’autoroute à un moment, pour une pause repas peut-être ? Ou pour profiter du charmant paysage qui vous entoure. Et, lorsque vous avez repris votre chemin, vous avez d’abord rencontré une route barrée en faisant demi-tour : la même par laquelle vous êtes arrivés, vous pourriez le jurer. 
En bifurquant, vous arrivez dans une petite ville qui n’en a que le nom : une route principale qui traverse la bourgade, quelques maisons, quelques commerces, quelques habitants. Vous demandez votre chemin, on vous répond vaguement et avec un air las et triste qu’il suffit de continuer votre route. Et vous poursuivez donc, pour revenir inlassablement dans cette ville. 
Vous êtes à Derry, bloqué dans un espace-temps coupé du monde que vous connaissez, une commune où le temps semble s’être étrangement figé entre plusieurs époques mélangées : il y a ici et là des maisons typiques des années soixante, des voitures dont le modèle date de l’an passé, des gens portant des habits qui étaient à la mode dans les années 90. Et vous ne pouvez plus repartir, quels que soient vos efforts, vous revenez sans cesse au même point : Derry. 
Il y a bien les bois qui entourent Derry mais on vous prévient : ils sont dangereux. Car en plus d’y être coincés, on vous apprend que la nuit, rôdent des créatures qui ont l’apparence d’humains, de personnes que vous connaissez. Tout le monde peut les voir et les entendre, mais si elles entrent, elles vous dévorent, ne laissant derrière eux qu’un cadavre vidé de tous ses organes. La nuit, il faut vivre portes barricadées, fenêtres calfeutrées, ne pas prêter attention à ces voix familières qui vous demandent de leur ouvrir. La nuit, les créatures rôdent.
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yama-bato · 1 year
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Chemins de traverse dans le Karakoram                                        par MariBlanche Hannequin
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source : @cheminer-poesie-cressant
nous ne sommes faits que de passages et nous passons notre temps à traverser ; rien ici pour nous retenir, pour nous garder, pas même la main de l’être aimé, pas même la beauté la plus grande, pas même la parole la plus céleste ; nous finirons quand même par passer
© Pierre Cressant
(lundi 7 novembre 2022)
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vicnormansstuff · 2 months
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Un rêve m’obsédait.
J’imaginais la naissance d’un mouvement baptisé Confrérie des Chemins Noirs.
Non contents de tracer un réseau de traverse, les chemins noirs pouvaient aussi définir les cheminements mentaux que nous emprunterions pour nous soustraire à l’époque.
Dessinés sur la carte et serpentant au sol ils se prolongeraient ainsi en nous-mêmes, composeraient une cartographie mentale de l’esquive. Il ne s’agirait pas de mépriser le monde, ni de manifester l’outrecuidance de le changer. Non ! Il suffirait de ne rien avoir de commun avec lui.
L’évitement me paraissait le mariage de la force avec l’élégance. Orchestrer le repli me semblait une urgence. Les règles de cette dissimulation existentielle se réduisaient à de menus impératifs : ne pas tressaillir aux soubresauts de l’actualité, réserver ses colères, choisir ses levées d’armes, ses goûts, ses écœurements, demeurer entre les murs de livres, les haies forestières, les tables d’amis, se souvenir des morts chéris, s’entourer des siens, prêter secours aux êtres dont on avait connu le visage et pas uniquement étudié l’existence statistique. En somme, se détourner. Mieux encore ! Disparaître. « Dissimule ta vie », disait Épicure dans l’une de ses maximes (en l’occurrence c’était peu réussi car on se souvenait de lui deux millénaires après sa mort). Il avait donné là une devise pour les chemins noirs.
Nous serions de grandes troupes sur ces contre-allées car nous étions nombreux à développer une allergie aux illusions virtuelles. Les sommations de l’époque nous fatiguaient : Enjoy ! Take care ! Be safe ! Be connected ! Nous étions dégoûtés du clignotement des villes. Si nous écrasions à coups de talon les écrans livides de nos vies high-tech s’ouvrirait un chemin noir, une lueur de tunnel à travers le dispositif. Tout cela ne faisait pas un programme politique. C’était un carton d’invitation à ficher le camp.
Vivre me semblait le synonyme de « s’échapper ». Napoléon avait dit au Général de Caulaincourt dans le traîneau qui les ramenait à Paris après le passage de la Berezina : « Il y a deux sortes d’hommes, ceux qui commandent et ceux qui obéissent. »
Du temps où je m’étais passionnément intéressé à l’Empire, jusqu’à prendre mon bain coiffé d’un bicorne, j’avais trouvé cette phrase définitive. Aujourd’hui, tordant mes chaussettes sur un banc de vase du Var, je pensais que l’Empereur avait oublié une troisième colonne : les hommes qui fuient. « Sire ! » lui aurais-je dit si je l’avais connu, « Fuir, c’est commander ! C’est au moins commander au destin de n’avoir aucune prise sur vous. »
Sur les chemins noirs -
Sylvain Tesson
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alexar60 · 8 months
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Repartir à zéro
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Jeanne regardait la jambe artificielle posée sur la table. Assise dans un fauteuil roulant, elle attendait que l’infirmière explique comment la porter. Pendant ce temps, Antony préparait les barres parallèles.
Cela t’aidera à avancer, dit-il tout en serrant une vis.
Le bord de la prothèse recouvrit le moignon. Aussitôt, l’infirmière se redressa avant de pousser le fauteuil. Et, une fois devant les barres, elle aida Jeanne à se relever. La jeune amputée avait une appréhension de sentir cette chose cogner contre sa cicatrice. Elle n’osait jamais toucher le bout de ce qui lui restait. La peur de réaliser qu’elle ne pourra plus jamais marcher ni courir comme avant. Toutefois, cette crispation ne dura pas longtemps.
Elle attrapa une des barres et s’installa au milieu du chemin préparé. Puis, encouragée par Antony et l’infirmière, elle s’élança. L’effort parut surhumain. Elle trainait cette jambe en carbone. Elle n’arrivait pas à la lever. Son visage devint rouge de colère mais aussi de honte.
Ne t’énerve pas. Prends ton temps et ça viendra par la suite, réagit calmement Antony.
Jeanne regarda cet homme qu’elle côtoyait depuis presqu’un an. Il était présent pour la rééducation de ses bras et son autre jambe. Il était aussi présent, même si ce n’était pas son rôle, quand elle réapprenait à parler convenablement. C’était devenu un peu son mentor, le seul homme qui montrait ouvertement de la confiance pour elle.
Dès lors, elle inspira un grand coup pour calmer son empressement. L’infirmière était partie s’occuper d’un autre patient. Plus loin, un second kiné aidait un amputé à s’assoir dans son fauteuil. Jeanne s’agrippa fortement aux barres. Puis, elle réussit à faire un pas. Toutefois, la prothèse rappa le tapis. Antony sourit et approuva cet effort d’un signe de tête.
Je sais que tu dois tout reprendre depuis le début, mais dis-toi que Rome ne s’est pas construite en un jour. Dit-il.
La séance dura une heure avant que Jeanne ne retourne dans sa chambre. Elle se sentait exténuée et resta dans le fauteuil plutôt que de retourner sur son lit. La fatigue commençait à envahir son esprit. Seulement, elle avait peur de dormir. Elle avait peur des cauchemars qui lui faisaient revivre son accident.
Elle lui avait dit de ralentir, mais il n’entendait rien. Son compagnon avait trop bu et voulait rentrer vite. L’Opel fracassa un muret de sécurité avant de s’écraser dans un fossé. Il est mort de ses blessures. Quant à Jeanne, la tôle écrasa sa jambe. Sa tête entra dans le parebrise obligeant une chirurgie reconstructive d’urgence. Elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas revivre ça.
Durant toutes les semaines suivantes, Jeanne fit des progrès et put enfin marcher en utilisant la jambe artificielle. Antony était fier d’elle. Jamais, il n’avait rencontré quelqu’un avec autant de volonté. Dès qu’elle levait cette jambe, elle riait comme un enfant qui réussissait un test. Néanmoins, cette volonté nécessitait d’énormes efforts. Aussi, elle ne marchait correctement que pendant quelques minutes. Ensuite, elle s’asseyait ou tenait fermement une des barres parallèles afin de reposer sa vraie jambe.
Je trouve aussi que tu t’exprimes bien mieux. Tu parles toujours lentement mais ta voix, les mots que tu prononces sont nettement plus clairs.
Ça va m’aider pour trouver du travail, dit-elle.
Elle était professeure de sport. Dans son état, il était compliqué de continuer. Elle envisageait de reprendre des études. Une assistante sociale l’avait orientée sur un centre pour réadaptation professionnelle. Par contre, elle n’avait pas encore trouvé son prochain métier ou sa future spécialité. Antony encouragea sa patiente à refaire au moins un aller-retour entre les barres, puis d’essayer de traverser la salle. Elle mit une vingtaine de minutes pour faire les exercices demandés. Vingt minutes pénibles mais encourageantes.
Le lendemain, Jeanne ne se présenta pas à sa rééducation. Dès lors, Antony monta dans sa chambre pour la gronder. Il détestait qu’on ne respecte pas le programme. Il frappa à la porte. Personne ne répondit. En reconnaissant le kiné, une infirmière intervint immédiatement pour ouvrir. Jeanne ne s’intéressa pas à eux. Elle était dans la salle de bain. Le jeune homme fut gêné de la découvrir entièrement nue. Elle était debout, à côté de son fauteuil. Elle se regardait à travers une glace. Elle était horrifiée par cette jambe de bois. Elle regarda Antony et l’infirmière. Ses yeux étaient rouges et humides.
Même pour ça, je dois m’habituer, affirma-t-elle.
Les deux agents hospitaliers demeurèrent silencieux. Jeanne s’appuya contre la barre de la douche et se retourna sans quitter des yeux le grand miroir. Elle caressa les cicatrices de sa mâchoire. Bien qu’ils ne fussent pratiquement pas visibles, elle les voyait toujours en premier. Ensuite, ses doigts frôlèrent le carbone froid de la prothèse.
Je ne sais pas si je me sentirais capable d’être aimée, ajouta-t-elle. Je suis devenue…
Une belle femme !
Elle dévisagea Antony pendant que l’infirmière posait un peignoir sur ses épaules. Elle proposa à Jeanne de s’assoir sur son fauteuil. Cette dernière refusa préférant le faire seule.
Tu es toujours une belle femme, confirma Antony. Seulement, tu dois apprendre à l’accepter. Tu dois tout reprendre depuis le début. Il existe de nombreuses personnes qui vivent avec des bras ou des jambes en moins, et qui sont mariés. Tu as besoin d’aide pour tout réapprendre, on est là pour ça.
Jeanne l’écoutait. En même temps, elle regardait par la fenêtre les gens se promener dans le parc de l’hôpital. Il lui était difficile d’accepter que sa vie ne sera plus jamais comme avant. Et qu’elle devait repartir à zéro. Mais ce jour-là, elle comprit aussi qu’Antoine fera tout pour qu’elle y arrive.
Alex@r60 –août 2023
Photo de Riana Lisbeth
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raisongardee · 6 months
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"Pourquoi l’individu se soumet-il ? En grande partie, par la peur de l’isolement, la peur de la solitude, comme nous l’indiquait déjà le philosophe Pascal […] On désobéit d’autant mieux que l’on dispose d’un ancrage psychologique hors du groupe, qui peut s’articuler dans une référence à une généalogie, à des ancêtres. Il faut trouver où arrimer l’affirmation de soi. […] Ne pas se soumettre au dogme, l’interroger et conserver son esprit critique, créer-en-dehors de ce qui est permis, emprunter les chemins de traverse, mais aussi archiver, conserver cet ancien que le pouvoir totalitaire désire détruire, informer, tout cela fait partie de la résistance."
Ariane Bilheran, Conférences 2021-2022.
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borgien · 20 days
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il y eut cette première fois où il fut troublé en revêtant ces atours de voiles et de dentelles, troublé ensuite par ce regard que l’on portait sur lui alors, un regard d’un désir qui, il le savait, le conduirait vers des chemins de traverse dont l’augure le troublait encore plus profondément...
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coolvieilledentelle · 6 months
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..." Certains disent que l'Amour est un rire sous la pluie... J'ai toujours aimé la pluie, les siestes déraisonnables qu'elle suggère, les traversées téméraires d'une ville inconnue en quête d'un abri, d'un chemin de traverse."
Michel Lesbre
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fieriframes · 9 months
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[What does the endless traveler seek?]
VIII - Euphémie
Je regardais longtemps cette carte qui est apparue après que j’ai cliqué sur le carré mystérieux. C'était un dessin très détaillé. Il y avait plusieurs villes, rivières et montagnes. La carte était placée faiblement en arrière-plan du site et c'était difficile de distinguer les détails. Les villes étaient proches l'une de l'autre et à côté de ce qui semblait être la première ville, je pouvais à peine distinguer quelques symboles. Avec la cartographie Voynich, je l'ai traduit. Le nom de cette ville était Euphémie.
J'ai recherché cet endroit en ligne et trouvé beaucoup et, en même temps, rien de concret. Euphémie, la sainte. Euphémie, l'astéroïde. Pour l'affiner, j'avais besoin des noms des autres villes, mais le reste de la carte sombre était impossible à lire.
Heureusement, j’ai découvert les outils de développement dans le navigateur et j’ai téléchargé la carte. Sur le site web, l'image était affichée avec une faible opacité mais toute seule elle était grande et claire. Je pouvais voir quatorze villes reliées par une route, chacune d'elles étrange d'une certaine manière. En passant d'une ville à l'autre, le paysage changeait, et la route créait une spirale vers le milieu de la carte où se trouvait un grand labyrinthe.
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J'étais fasciné par cette carte du monde, mais mes yeux n'étaient pas coopératifs. J'avais besoin de dormir. Mes rêves étaient vivants et bizarres: J'ai parcouru les rues sinueuses de Euphémie, où les habitants se sont transformés en ombres à la seconde où j'ai essayé de leur parler et se sont fondus dans la nuit.
Je me suis réveillé à 10h du matin et j'ai soudainement réalisé que je n'étais pas sorti de chez moi depuis probablement cinq jours. Je me suis douché, préparé et j'ai fait une promenade dans mon quartier. Dans mes propres pensées, j’ai marché et marché, dans ces rues que je connaissais si bien. Tout à coup, j’ai entendu un grand bruit, suivi d'une femme attrapant mon bras et me tirant vers elle. Elle m’a dit avec colère “Qu'est-ce que vous faites? Vous avez failli vous faire écraser par ce camion !”
Tout ce que je pouvais dire était “désolé”, avant de traverser la rue et de courir dans les toilettes du Café d'Auteur pour reprendre mon souffle et me laver le visage à l'eau froide. Au moment où ma respiration revenait à la normale, j'ai reçu un appel. En regardant mon téléphone pour voir de qui il s'agissait, j'ai remarqué qu'il était 18h. Cela faisait presque 8 heures que j'avais quitté l'appartement.
Moi: Bonjour ?
Christina: Je n'ai rien trouvé.
Moi: Hein ? 
Christina: Ça va ? Ton voix est étrange.
Moi: Oui oui, pas de problème. Quoi de beau ?
Christina: Quoi de beau ? Eh bien, je n'ai trouvé aucun lien entre Leonora Carrington et Italo Calvino. 
Moi: Que veux-tu dire ?
Christina: Je veux dire, ils étaient vivants en même temps, mais pour autant que je sache, leurs chemins ne se sont jamais croisés.
Moi: Mais pourquoi tu me dis ça ?
Christina: Tu m'as demandé d'enquêter sur Carrington et Calvino. Tu ne te souviens pas ? C'était il y a quelques heures à peine.
Moi: Vraiment ? 
Christina: Tu te sens bien ? Où es-tu ?
Moi: En fait, je ne me souviens de rien des dernières heures. Je suis maintenant dans les toilettes du Café d'Auteur, en train de me rafraîchir.
Christina: Café d'Auteur ? Mais cet endroit a fermé il y a des années. Que se passe-t-il ?
J'ai raccroché, quitté le café (qui n'était pas vraiment fermé) et couru chez moi, essayant de ne plus me faire renverser par d'autres voitures. Dès le début, j'avais pris soin de ne pas trop impliquer mes amis dans cette étrange quête. Mais aujourd'hui j'avais demandé à Christina de m'aider pour quelque chose que je pourrais facilement faire moi-même ? Pourquoi n'ai-je aucun souvenir des 8 dernières heures ? Calvino ? C'était trop bizarre. Pour la première fois, j'avais vraiment peur.
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lisaalmeida · 1 month
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« Lire, ce n’est pas seulement lire un texte, déchiffrer des signes, arpenter des lignes, explorer des pages, traverser un sens ; ce n’est pas seulement la communion abstraite de l’auteur et du lecteur, la noce mystique de l’Idée et de l’Oreille, c’est, en même temps, le bruit du métro, ou le balancement d’un wagon de chemin de fer, ou la chaleur du soleil sur une plage et les cris des enfants qui jouent un peu plus loin, ou la sensation de l’eau chaude dans la baignoire, ou l’attente du sommeil… »
- Georges Perec
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