Tumgik
#et je trouve aussi que ça prouve quelque chose sur le poid
superiorkenshi · 1 year
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Je parle trop souvent de mes glow up en dessin mais ceux en cosplay faut en parler-
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Il n’était pas entièrement certain de ce qui l’avait réveillé.
La caresse de la lumière du soleil sur son visage, peut-être, plus douce que ce dont il avait l’habitude. Les bruits lointains dont il prenait un peu plus conscience à chaque seconde qui passait - des pas feutrés, des voix étouffées. Plus près, le chant vaguement familier d'un oiseau. Un de ceux qu’on trouve pas vraiment, au sud. Avec un soupir, il s’enfouit un peu plus dans un matelas et un oreiller dont le confort, après ces dernières semaines (ces dernières années), était aussi oublié que bienvenu.
Entre ses doigts, il sentit les siens commencer à bouger, et il resserra son étreinte.
Il était bien. Vraiment bien. Ca aussi, il avait oublié ce que ça faisait.
Quand il ouvrit les yeux, elle était déjà réveillée. A peine - ses paupières luttant pour ne pas se refermer, ses pupilles encore pleines de sommeil. Quand elles se posèrent sur lui, il vit l’étonnement, le temps d’une seconde. Le choc, puis le souvenir des derniers jours, les pièces du puzzle se remettant en place doucement.
Elle se rapprocha un peu, à peine. Son regard se posa sur leurs mains, et les extrémités de leurs doigts, toujours enlacés. Ils avaient certainement dû s’endormir comme ça. Ils n'avaient pas beaucoup parlé, trop fatigués - épuisés, même. Dehors, le château de Carmélide vivait la plus grande célébration qu’il n’ait jamais vu, burgondes comme bretons fêtant la fin tant attendue de la tyrannie de Lancelot sous les litres de vin, dansant sur tout le domaine au rythme des chants sonores de chacun, des rires.
Mais il l’avait bien vu, qu’elle aurait préféré être ailleurs. Au calme. Lui aussi d’ailleurs, avec elle de préférence. Quand il l’avait doucement attirée par le bras, elle n’avait rien dit - elle avait juste souri, et s’était accrochée au sien alors qu’ils s’éclipsaient, avançaient sous la nuit parsemée d’étoiles, sous les alcôves du château jusqu’à l’étage des chambres.
A ce moment précis, il avait eu l’impression que ses bras enlacés autour du sien était la seule chose qui le centrait. Le maintenait debout, au milieu de tout ce bazar qui recommençait.
- Vous dormez avec moi ce soir, pas vrai?
Ils étaient arrivés à la porte de sa chambre, et il l’avait regardée avec un froncement de sourcils. Certes, on lui avait attribué sa propre chambre, certainement pour que chez elle, la princesse de Carmélide si longtemps disparue puisse être tranquille. Mais depuis le premier soir - ce soir où il avait réalisé, osé, ce soir où les fleurs de sa couronne de mariage lui avaient chatouillé la nuque alors qu’elle entrelaçait ses bras autour de son cou - il ne l’avait pas utilisée une seule fois.
Elle avait eu l’air si hésitante, pourtant. Inquiète. Alors il avait ravalé sa blague et son roulement d’yeux, et s’était contenté d'acquiescer.
Sous les draps, il sentit la main de sa femme se refermer sur sa chemise. Elle ne le regardait toujours pas, mais lui la regardait. Ses yeux bruns, son nez fin. Les boucles qui lui encadraient le visage et sur lesquelles se reflétaient la lumière du jour, l’épaule nue qui dépassait de sa robe, et contre laquelle il avait envie de se blottir. Ses tâches de rousseur. Toutes ces années, il avait eu peur d’oublier ses traits - il veillerait à les mémoriser un à un, désormais.
Son pouce glissa vers les cicatrices de son poignet droit, et il se figea, ses yeux remontant immédiatement vers les siens. Mais elle ne s’arrêta pas - au contraire. Avec un petit sourire rassurant, éphémère, elle souleva légèrement sa main pour mieux observer les marques de son désespoir gravées dans sa chair.
Dans un bain que je vous ai moi-même fait couler.
Il n’était pas certain de combien de temps ils restèrent comme ça, mais il fut le premier à briser le silence.
- J’ai recommencé.
- Je sais.
Pas le moindre signe d’incompréhension, de doute. Il n’eut pas à préciser plus que ça, et son cœur se tordit dans sa poitrine. La honte, sans doute. Le regret, peut-être. Les remords.
Elle continuait son va et vient le long de ses cicatrices. Délicate, douce, alors qu’elle aurait toutes les raisons de ne pas l’être. Ou peut-être qu’elle s’était habituée - un abandon de plus à ajouter à la liste, après tout.
- Quand vous êtes revenu du château, votre poignet était à découvert. Il l’était pas, avant.
Bien sûr, qu’elle l’avait remarqué.
- Et puis, j’ai entendu les jeunes dire qu’ils vous avaient trouvé allongé sur la table. Ils comprenaient pas bien pourquoi...Moi, j’ai su tout de suite.
Il hocha légèrement la tête, se demandant s’il allait avoir le courage de croiser à nouveau son regard. Mais elle le méritait, ça et bien plus, alors il le prit à deux mains, ce courage, et le fit avant de lui demander.
- Vous m’en voulez pas?
- Vous en vouloir?
- Bah, je sais pas...Vous seriez en droit, quelque part.
Il le vit - la façon dont sa mâchoire se serra, la tension dans ses muscles. Mais elle haussa simplement les épaules.
- Vous avez pas demandé à revenir. Ça fait des années que vous le dites que vous en voulez plus, de tout ça - vous en avez jamais vraiment voulu. Quand vous êtes retourné chercher Excalibur, et puis qu’après - et puis après tout le reste, j’ai cru que peut-être... Mais vous avez rien demandé. Et avec cette satanée épée qui déconne, et Dieu sait ce que vous a dit Lancelot, j’imagine que ça a pas dû être facile.
Il devrait avoir l’habitude maintenant, qu’elle lui cloue le bec. Pas assez, visiblement.
Et puis, comme si ça suffisait pas, comme si le poids dans son bide n’était pas assez lourd, elle amena son poignet à ses lèvres, et embrassa délicatement sa peau balafrée avant de libérer sa main. Avec un léger soupir, elle laissa ses doigts se balader sur la barbe qui courait sur son menton. Alors seulement elle le fixa droit dans les yeux.
- Alors non. J’espérais que vous alliez mieux, mais non - je vous en veux pas.
Il voulait lui dire qu’il ne recommencerait plus. Qu’il tenterait, du moins. Qu’il ne l’avait pas tellement prémédité, ce coup-ci, que tout était juste redevenu trop - trop tout, d’un coup, et que l’envie d’abandonner, la fatigue avaient été trop fortes. Qu’il voulait faire mieux, sincèrement. Qu’il allait essayer, ne serait-ce que pour tous ceux qui croyaient en lui sans qu’il sache trop pourquoi. Pour elle. Il voulait lui dire, et il allait lui dire, parce qu’il fallait qu’elle l’entende. Il voulait qu’elle l’entende, de lui.
Mais plus tard. Là, tout de suite, c’est elle, qu’il voulait.
Sa main alla se perdre dans ses longs cheveux, et alors qu’il ramenait son visage vers lui, il eut juste le temps d’apercevoir la surprise le traverser avant qu’il ne soit collé au sien.
Elle fut vite oubliée, la surprise - bientôt, elle lui ouvrait ses lèvres dans un gémissement qui fit courir un frisson qu’il sentit tout le long de son dos, un de ceux qu’il avait déjà parfaitement mémorisé, un de ceux qu’il voulait garder gravé. Il glissa sa main libre sur le haut de ses fesses et la plaqua contre lui en même temps qu’elle renforça sa prise sur sa chemise pour le tirer vers elle, cherchant désespérément à faire disparaître un espace qui n’existait plus. Non pas qu’il se plaignait: lui aussi, il voulait plus, encore plus. C’est tout ce qu’il demandait.
Ses doigts fins étaient chauds autour de son cou, et lorsqu’elle enroula sa jambe autour de sa hanche, elle fit voyager l’une de ses mains le long de son torse et autour de sa taille, jusque dans le bas de son dos.
Cette fois-ci, il ne sut dire de qui venait le gémissement qui brisa le silence teinté de leurs respirations haletantes.
Le savon du bain qu’elle avait pris la veille parfumait encore sa peau, douce, terriblement douce sous ses lèvres gercées, ses doigts rugueux. Il embrassa ses lèvres, longtemps. Puis il laissa sa propre main glisser le long de sa cuisse, la colla contre lui autant qu’il le pouvait, descendit le long de son cou exposé et s’y attarda, encore et encore jusqu’à laisser sa marque dans le creux de sa clavicule.
Il sentait ses doigts dans ses longs cheveux noirs, son souffle humide dans son oreille, sa peau contre la sienne. Il était bien - plus que bien. Exactement là où il devait être.
Avant qu’il ne puisse se redresser, se positionner entre ses jambes et avoir meilleur accès à sa poitrine, ses hanches, elle le prit de court et le plaqua dos contre le matelas, ses genoux de chaque côté de son corps maintenant surplombé par le sien, et elle l’embrassa de nouveau. Sans retenue, sans concession.
A la tour, elle s’était laissée guider, lui avait complètement abandonné le contrôle, de son corps, d’elle-même. Craintive, encore. Plus maintenant.
Entre ses cuisses qu’il agrippait fermement, possessivement, il sentait le désir évident de sa femme contre le sien.
Elle prit son temps, et déposa mille baisers sur ses lèvres, ses joues à peine rasées, son cou que ses ongles venaient effleurer, lui arrachant un râle de plaisir. Quand elle se redressa enfin, ses longues boucles décoiffées, ses lèvres roses et cette lueur dans ses yeux, son cœur se tordit à nouveau dans sa poitrine.
Cette fois, il n’avait aucun doute sur le sentiment qui en était responsable.
Elle posa ses mains sur ses épaules avant de venir les arrêter sur le bas de son ventre, et elle lui sourit, presque timide. Elle n’avait jamais été aussi belle.
Mais il s’agissait de sa femme, et comme toujours, il fallait qu’elle lui prouve qu’il avait tort - alors elle souleva ses hanches, juste assez pour pouvoir le saisir, juste assez pour pouvoir le prendre lentement, entièrement. Et alors qu’il luttait pour ne pas fermer les yeux d’extase, c’est exactement ce qu’il la regarda faire, sa bouche légèrement entrouverte dans un gémissement de plaisir, sa poitrine bombée, ses seins parfaitement dessinés sous le fin matériel de sa robe, et il réalisa que c’était certainement ça, la plus belle vision qu’il ait eu à admirer.
Il ne savait pas très bien quand sa chemise atterrit au bord du lit, quand sa robe suivit. Il n’était pas certain de quand ses mains avaient quitté les reins de sa femme pour monter le long de son dos alors qu’il se redressait pour enfouir son visage dans son cou. Mais quand elle referma ses bras autour de lui, il sut que sans elle, il ne pourrait pas se les retaper, sa destinée, sa quête, et tout le merdier qui allait avec.
Avec elle, en revanche, il avait peut-être ses chances.
AO3
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zonenailart · 5 years
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Mes adresses stamping
Hello guys!
Aujourd'hui, je vous présente les sites où je me procure (ou me suis, par le passé) mes plaques, mes stampers, scrapers et mes vernis à stamping. Sur ces sites, vous allez, la plupart du temps, retrouver une foule d'outils concernant de le nailart, mais je trouvais plus facile de séparer le tout par catégories pour que vous puissiez vous y retrouver plus facilement.
Je n'avais pas envie de vous faire une simple liste, alors je vais également vous parler des avantages et inconvénients de chacun de ces sites et de mon expérience personnelle avec eux à titre de référence pour ceux qui ne les connaissent pas. Je précise que cette liste n'est pas tout ce qui se trouve sur internet. Je ne connais pas toutes les marques et je n'en ai pas testé des tonnes non plus. Je parle ici de ce que j'utilise et de ce que je connais par le billet des comptes que je suis sur Instagram.
On se rappelle que pour faire du nailart au stamping, il faut quatre choses. Une plaque, un scraper, un tampon et du vernis. Sur les sites suivants, vous allez trouver tout ce qu'il vous faut. À noter qu'ils sont tous en anglais, je n'ai jamais trouvé de site français où m'approvisionner.
Moyou London
(cliquez sur le titre pour visiter le site web)
C'est ma marque chouchoute en matière de stamping. Les plaques sont toutes plus belles les unes que les autres. Les designs qu'elles offrent sont super originaux et la qualité est absolu-factolument génialisime! C'est de loin la meilleure qualité que j'ai connu en matière de stamping et mon plus de 80 quelques plaques de la marque le prouve sans honte. Mon portefeuille, lui, crie "shame on you" mais nous ne sommes pas ici pour écouter notre compte bancaire (enfin, un peu, mais pas trop non plus) !
La compagnie est basée en Angleterre et c'est probablement le seul défaut que je lui trouve. Les coûts sont en livre streling et... c'est cher! Pour nous, pauvres québécois, il faut faire pas loin de x2 au total et lorsque c'est en moyenne £6.99 la plaque, la facture monte assez vite! À l'automne 2018, les plaques se vendaient £5.99 et on pouvait obtenir la livraison gratuite à partir d'une commande à £25 ce qui était plus ou moins raisonnable dépendant de noter budget. Depuis, il y a eu une augmentation au prix de la plaque et la livraison gratuite est passée de £25 à £80!!! C'est autour de 160$CND pour une livraison gratuite et c'est énorme!
Je l'avoue sans honte, depuis cette augmentation, malgré mon amour pour la marque, je n'ai plus passé aucune commande. Je suis prête à payer pour la qualité, mais pas à ce point. Si l'argent dépensée n'est pas un problème pour vous, je dis foncez! Moyou est l'un des leaders du stamping, vous ne regrettez jamais un achat fait chez-eux.
Je déconseille toutefois l'achat de vernis avec Moyou. À cause des lois de douanes, il faut compter un surplus de dédouanement à payer à l'achat de vernis (pas le cas des plaques) et comme c'est déjà assez cher... Ils sont magnifiques et de très bonne qualité, mais j'en trouve d'aussi bonne qualité ailleurs alors je vous conseille d'épargner un peu votre portefeuille sur ce coup-là!
Born Pretty Store
(cliquez sur le titre pour visiter le site web)
À l'inverse complet de Moyou, nous avons Born Pretty. C'est vraiment pas cher, il y a quand même du choix et la livraison est toujours gratuite! Comme dans beaucoup d'autres choses, quand les prix sont très bas, la qualité ne vole pas bien haute non plus et c'est aussi le cas de Born Pretty. C'est potable, mais ce n'est pas ce que je conseille pour un super beau résultat. Le bord des plaques peu être coupant, parfois on a l'impression que les gravures ne sont pas assez profonde pour que le stamping se transfert à la perfection, mais les plaques restent somme toute pas trop mal. Je possède un petit nombre de leurs plaques et les utilise à l'occasion. Pour quelqu'un qui veut plus de quantité pour le prix, c'est l'endroit où aller.
Born Pretty est basé en Chine (je crois), mais ils possèdent un entrepôt quelque part aux USA et ce qui en provient est identifié sur le site web. Aucun frais de douane, d'une façon ou d'une autre, c'est le rêve! Cependant, je vous préviens, la livraison prend trois éternités! Comptez en moyenne un mois pour recevoir votre colis... quand il arrive. Deux fois sur trois, je ne reçois pas mon colis dans le "30 jours" que ça doit normalement prendre et je dois contacter le service client via leurs tickets pour en faire mention. Ils ne sont pas trop difficile là-dessus par contre. D'habitude, je dis que je n'ai pas reçu ma commande passée le **mentionner la date** et ils me répondent d'attendre encore une quinzaine de jours pour voir si elle va arriver. À chaque fois, je reçois ma commande dans les cinq à dix jours suivants. Et si vous attendez vingt jours supplémentaires sans faire de ticket... vous ne recevrez pas plus votre commande (je l'ai testé). Alors je vous le répète, si après 30 jours vous n'avez rien reçu, ne paniquez pas. Faites un ticket et deux semaines plus tard vous aurez votre paquet. Le mot d'ordre avec Born Pretty c'est patience! Mais on finit par avoir notre commande.
Là où Born Pretty devient vraiment intéressant, c'est pour les vernis à stamping. Ils sont vraiment abordables (les moins chers que j'ai vu) et il y a un bon choix de couleurs de base. C'est là que je me fournis en noir et en blanc à stamping et également en top-coat anti-bavure. Vu le temps que ça met à arriver, j'en commande souvent 2-3 bouteilles de chaque en même temps et je refais une commande quand je suis rendue à ma dernière bouteille. Ce n'est pas la meilleure qualité, mais elle fait ce qu'elle a à faire et je préfère mettre mon argent sur des plaques de bonne qualité plutôt que le vernis, mais ça reste un choix personnel. Je trouve les pigments de couleur assez moyen et de base, mais si on joue à Picasso et qu'on mélange les couleurs, on peut arriver à des résultats intéressants sans se ruiner.
Maniology
(cliquez sur le titre pour visiter le site web)
Je ne connais pas beaucoup Maniology, mais je peux déjà dire que c'est un amour qui ne fera que grandir. Après la montée des prix chez Moyou, je me suis tournée vers d'autres compagnies et celle-ci est sortie du lot. Pour ceux qui connaissent un peu l'univers du nailart, Maniology s'appelait autrefois Bundle Monster. Ils sont basés à Honolulu alors les prix sont en $USD.
J'ai fait le tour du site et rempli ma wishlist d'au moins une dizaine de plaques. Les designs sont originaux et il y en a pour tous les goûts! La palette de couleurs des vernis à stamping est beaucoup plus large que chez Born Pretty et la qualité est meilleure. Les prix sont acceptables pour la qualité de produit qui est excellente et les coûts de la livraison se font au poids. Pour la livraison gratuite on parle d'une commande de 100$USD et plus, ce qui est assez courant pour la livraison gratuite des USA au Canada selon mon expérience de ces sites. Je connaissais Bundle Monster sans l'avoir essayé et je ne savais pas avant récemment qu'ils avaient changé de nom. Ce qui m'a attiré chez Maniology, c'est la Monthly Box à laquelle on peut s'inscrire. Je l'ai fait tout récemment, alors je pourrai vous parlez davantage de cette marque dans un futur proche!
Je poursuis ma liste avec des marques que je connais, mais que je n'ai pas personnellement essayées :
UberChic Beauty
(cliquez sur le titre pour visiter le site web)
Ils possèdent une application mobile. Ils sont basés aux USA. La livraison est fixe au montant de 10$USD par commande pour le Canada. Le prix des plaques (14.99$USD pour les plus grosses et 7.99$USD pour les normales) est un peu en dessous de Moyou et les designs originaux et tendance. Je ne peux malheureusement pas juger de la qualité, je ne la connais pas. Leurs vernis à stamping sont au gel, pour les amateurs de nailart extra longue durée, mais il n'y a pas beaucoup de couleurs offertes.
What's Up Nails
(cliquez sur le titre pour visiter le site web)
Basé aux USA, donc en $USD. Ce site, en plus d'offrir des produits de sa propre marque, rassemble divers marques comme Moyou London, Bundle Monster, UberChic, Lina Nailart, Maniology et j'en passe. C’est un bon endroit pour se procurer un peu n'importe quoi en lien avec le nailart, que ce soit les plaques, le vernis, ou autres outils. Il s'y trouve une foule de produits, de quoi répondre à plusieurs besoin à une seule adresse. La livraison est à 7.99$USD pour le Canada.
Ça fait le tour de mes sites de prédilection pour le stamping. Au fil du temps et au besoin, je viendrai ajouter du contenu à cette section. Si vous connaissez d'autres sites qu'il pourrait être intéressant de rajouter à ce post, n'hésitez pas à en faire mention dans les commentaires!
See you guys
xXx
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themiscyracomics · 5 years
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Critique : Jessica Jones, saison 3
C'est donc le 14 juin 2019 que la collaboration entre Netflix et Marvel s'arrête, avec la sortie de la saison 3 de Jessica Jones. Cette saison représente donc non seulement la fin d'une grande aventure depuis le début de la série en 2015, mais aussi la fin de l'univers Marvel-Netflix, existant depuis la même année, et qui arrive presque en même temps que la fin de la Saga de l'Infinité du MCU, nous forçant à dire adieu à beaucoup de choses en 2019.
Avant de m'avancer dans la critique à proprement parler, quelques précisions : la série Jessica Jones peut s'avérer être très difficile et peut potentiellement rappeler des traumatismes à certain·es d'entre vous, à ce titre regardez-là en prenant de grandes précautions. Cette critique fera par ailleurs mention de ces éléments qui peuvent déranger. Aussi, elle sera remplie de spoilers, donc lisez à vos risques et périls.
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Affiche de Jessica Jones saison 3 (2019)
Jessica Jones n'est pas une héroïne.
C'est le constat sur lequel on part dans cette dernière saison, conclusion très intéressante pour un personnage toujours qualifiée de super-héroïne, qui n'en est effectivement pas une, et n'a jamais eu l'ambition de l'être. Dans les comics comme dans la série, Jessica Jones n'est qu'une détective privée, et ce malgré ses pouvoirs. 
Le développement des personnages est pour moi le meilleur point de la série. On sent que la créatrice, Melissa Rosenberg, ainsi que les scénaristes, tenaient à donner une conclusion logique, aboutie et travaillée des personnages que l'on suit depuis la saison 1. 
L'exploration du côté non-héroïque de Jessica, déjà mentionné auparavant dans la série, mais de manière presque anecdotique et relevant plus de l'image froide que Jessica montre plutôt que d'un réel trait, est très intéressante et bien exploitée ici, même si on aurait pu aller plus loin.
Mais ce n'est pas le seul développement intéressant, l'évolution de certains personnages secondaires, comme celui de Malcolm, très lisse dans les saisons précédentes et qui ici a finalement une vraie évolution, et un peu plus de profondeur de caractère, ou encore de Jeri dont le personnage change presque du tout au tout. 
Néanmoins, la plus grosse victoire, selon moi, sur ce point est Trish, aka Hellcat. J'attendais tout particulièrement qu'elle découvre ses pouvoirs depuis la fin de la saison 2, et je n'ai absolument pas été déçue. 
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Krysten Ritter en Jessica Jones
Une nouvelle héroïne
Trish se rapproche de plus en plus du premier plan dans cette saison, avec notamment deux épisodes en flashbacks qui lui sont entièrement consacrés, dont le premier (épisode 2 : “AKA You're Welcome”) a d'ailleurs été réalisé par Krysten Ritter (Jessica Jones) elle-même, qui se débrouille vraiment bien en la matière. Mais on peut aussi saluer la prestation de Rachael Taylor (Trish Walker) qui se débrouille très bien tout le long du développement de son personnage.
Le personnage de Trish Walker se développe ici en parfaite opposition avec le personnage de Jessica Jones : Trish a voulu ses pouvoirs, elle veut être une héroïne, et est sûre d'elle et de ses capacités à distinguer le bien du mal, alors que comme l'épisode 11 (”AKA Hellcat”) le prouve, elle a perdu cette faculté. On y voit Trish progressivement s'habituer à tuer les personnes qu'elle juge mauvaises, alors que comme le montrent les flashbacks qui ponctuent l'épisode, en suivant sa logique, quelqu'un aurait dû tuer Dorothy Walker, ne lui laissant ainsi jamais le temps de se racheter auprès d'elle, ou d'aider plusieurs artistes à réaliser leurs rêves comme on le voit lors de son enterrement dans l'épisode précédent.
Jessica, elle, n'a pas choisi d'avoir ses capacités, n'a jamais demandé à être une héroïne, et surtout, malgré le fait qu'elle apparaisse très sûre d'elle, elle se retrouve souvent à hésiter par rapport à ce qu'elle devrait faire, mais sait déjà que le meurtre n'est jamais une option. Trish ferait donc une antagoniste absolument parfaite à Jessica.
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Trish essayant son costume de Hellcat comme celui des comics – petit clin d’œil sympa à la saison 1 où Jessica déteste le costume qu'elle porte dans les comics et son surnom de « Jewel »
Un mauvais choix
C'est tout ce qui aura suffi à rendre la série plus que moyenne. Sallinger s'impose comme antagoniste de la saison et c'est un choix que je trouve très contestable. Déjà, on ne ressent rien de particulier envers Sallinger. Il apparaît juste comme un personnage lambda, qui a une obsession pour on ne sait quelle raison sur Jessica et sur la vérité, j'ai personnellement mis très longtemps avant de le mépriser pour de bon. 
J'ai également du mal à comprendre où le scénario était censé aller avec ce personnage. À l'origine je m'attendais à un personnage très intelligent, calculateur, le genre de personnage frustrant dans le bon sens du terme, parce qu'il oppose un vrai challenge aux personnages qui essaient de l'arrêter, et surtout qu'il servirait d'un antagoniste masculin sexiste à la manière de Kilgrave, ce qui n'a au final pas tellement été le cas. Certes Sallinger s'en sort bien pendant une grande partie de la série, mais il ne fait rien de bien incroyable si on y réfléchit bien. 
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Jeremy Bobb en Gregory Salinger, alias Foolkiller
« Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant »
C'est là que la série pour moi a fait sa plus grosse erreur. Arrivé à la fin, on se rend compte que Sallinger n'était pas vraiment l'antagoniste de la saison, mais que c'était Trish. Le problème est que cette révélation arrive beaucoup trop tard dans la série, résultat, on s'encombre pendant la majorité des épisodes d'un personnage masculin assez ennuyeux, et dont l'arc narratif aurait facilement pu se résumer en quatre épisodes et uniquement servir au développement de Trish depuis le personnage d'héroïne qu'elle voulait être au personnage d'antagoniste face à Jessica, sa propre sœur.
On aurait eu beaucoup plus de tension à voir Jessica se battre contre la seule famille qui lui reste et la seule personne qu'elle a toujours voulu protéger peu importe le coût, plutôt qu'à la voir se battre contre un personnage finalement assez insignifiant. D'autant plus que le discours de « Jessica n'est pas une héroïne » aurait très bien pu être servi par Trish, et aurait eu beaucoup plus de poids dans sa bouche.
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Rachel Taylor (Trish Walker/Hellcat) et Krysten Ritter (Jessica Jones)
Un message flou
Je ne sais vraiment m'expliquer ce changement de ton qu'il y a eu entre la saison 1 et les saisons 2 et 3. Dans la première saison, on a un discours très clair concernant le message et les idées que la série veut porter, ce qui pourrait se résumer de manière très courte en un simple « men are trash ». Mais dans la saison 2, on passe sur du flou artistique, les personnages et les scènes fortes se contredisent tellement entre elles qu'on ne sait plus vraiment où on va, et pour la saison 3 c'est un peu pareil. On reste très indécis, on peut éventuellement justifier ça par le fait que tous les personnages principaux sont perdus dans cette saison finale, mais même la conclusion des personnages ne permet pas d'établir clairement un message. 
Ce n'est pas nécessairement un très mauvais point pour autant, la créatrice a peut-être simplement voulu nous offrir une fin pour chaque personnage sans vouloir nécessairement nous dire quelque chose, et vu l'attachement de beaucoup de fans Marvel aux séries produites par Netflix, c'est déjà très honorable de sa part.
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Carrie-Anne Moss (Jeri Hogarth), Krysten Ritter (Jessica Jones), Rachel Taylor (Trish Walker) et Eka Darville (Malcolm Ducasse)
Une forme sympa...
Oui, vous vous en doutiez, il fallait quand même qu'on parle de représentation et de militantisme. 
Personnellement, ce qui m'avait attirée dans la première saison de Jessica Jones et qui en avait fait ma série Marvel préférée, c'était ce côté militant féministe dans le fond comme dans la forme, malgré par-ci par-là quelques maladresses. 
Ici, si on décide de parler de représentation dans des termes purement et simplement mathématiques, on est presque bon – il manque encore beaucoup de personnages racisés. On est pas vraiment dans une parité parfaite – ce qui est quand même un peu bête pour une série centrée sur un personnage féminin – mais on est pas trop mal, et malgré l'infériorité numérique des personnages principaux féminins, elles occupent un temps d'écran plus long – ce qui paraît logique. 
Mais la série nous offre aussi des personnages LGBT+ (un peu plus consistants que Gay Joe Russo), tel que Jeri, jusqu'ici présentée comme lesbienne, Kith, qui est apparemment bisexuelle ou pansexuelle, ou le détective Costa qui a un mari (celui-ci est très anecdotique mais bon on va le lister quand même). Et dernier détail qui fait toujours plaisir, Jeri et Jessica se retrouvent toutes les deux handicapées/malades, ce qui est encore très rarement représenté.
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Carrie-Anne Moss (Jeri Hogarth) et Sarita Choudhury (Kith Lyonne)
… Un fond pas terrible
Effectivement là comme ça c'est bien beau, mais quand on voit la manière dont sont traités ces personnages, c'est beaucoup moins sympa. 
Déjà, le peu de personnage racisés présents dans la série sont toujours relayés à des personnages secondaires pas très importants : Malcolm est peu impliqué dans le scénario, Kith et Zaya ne sont que des intérêts amoureux, Oscar et Vido qui semblaient pourtant importants dans la saison 2 sont complètement absents de cette saison finale, et pour finir on a Gillian, relayée au rôle d'assistante qui n'a aucune importance dans la saison, alors que Malcolm au même rôle avait bien plus d'importance. Malgré le fait que Gillian soit un personnage avec beaucoup de potentiel, et un des rares qui tient tête à Jessica, et la très bonne prestation d'Aneesh Sheth, actrice transgenre et de couleur, c'est la troisième fois que la collaboration Marvel-Netflix donne un rôle insignifiant à de très bonnes actrices transgenres (avec par exemple MJ Rodriguez dans Luke Cage et Shakina Nayfack plus tôt dans Jessica Jones)
Pour continuer sur le mauvais traitement, Jeri, qu'on sait malade depuis la saison 2, commence vraiment à être impactée sur sa maladie, et malgré quelques éléments discrets dans certaines scènes (par exemple une où elle porte une atèle au poignet), son handicap n'est montré que dans des situations de faiblesses ou d'infériorité, pour appuyer sur sa perte de pouvoir, ou que quand celui-ci est utile au scénario. 
Également, on peut voir à de nombreuses reprises Jeri se lever et immédiatement retomber, ce qui indiquerait donc qu'elle a besoin d'aides au déplacement, mais évidemment, quelqu'un à l'écriture a dû se dire que montrer Jeri en fauteuil roulant donnerait l'impression qu'elle n'est plus la femme forte et indépendante qu'elle est. 
De la même manière, le fait que Jessica a perdu sa rate est montré comme la seule faiblesse d'une femme forte, et il y a un plan qui est censé nous faire comprendre que Jessica se « libère » de son handicap en enlevant son bracelet indiquant de quoi elle était atteinte, ce qui n'est pas super comme image.
Il y a également une scène très violente dès le début de la série où Jeri aborde le sujet très tabou du suicide assisté, et tout son dialogue avec Jessica à ce sujet est extrêmement violent et indélicat, j'ai vraiment été très choquée par l'irrespect total que montrait cette scène. Tout ce qui concerne la maladie ou le handicap est très mal géré, et parfois très blessant. 
Le traitement des personnages LGBT+ n'est pas brillant non plus, avec Jeri dont la seule identité depuis la saison 1 est d'avoir des histoires d'amours/sexuelles compliquées avec des femmes, on pouvait s'attendre à ce qu'elle ait finalement une happy ending, même si ce n'était pas trop le concept de cette saison, mais bon, c'est quand même la troisième fois qu'ils donnent un intérêt amoureux à Jeri et qu'elle finit par partir sans se retourner.
On oublie pas aussi le petit queerbaiting habituel avec Dorothy Walker qui dit espérer que Trish se mette en couple avec une femme, et qui plus tard dans la série pense même que Trish et Jessica sont ensemble alors qu'elle sont sœurs, résultant en une scène très gênante.
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Aneesh Sheth dans le rôle de Gillian
Un coche féministe raté.
Depuis la création de la série, celle-ci a clairement des ambitions féministes et la volonté de montrer des femmes de pouvoirs. On a pas mal de références à cela dans la forme, dans les dialogues, avec par exemple Sallinger qui qualifie Jessica de « féministe extrémiste » pendant que Jessica dit qu'elle comprend qu'il a peur d'elle, que sa force mettait en danger sa masculinité fragile. Et c'est vrai que ça fait du bien de voir des personnages féminins qui ne ménagent pas les hommes, mais ça fait pas tout non plus, surtout que dans le contexte de sortie on s'attendait vraiment à mieux. 
Avec en une année la sortie de Captain Marvel, X-Men: Dark Phoenix et la saison 3 de Jessica Jones, 2019 était vraiment censée être la première d'une longue suite d'années de réussites des femmes de chez Marvel, au final, ça a rendu les problèmes de fond de Jessica Jones beaucoup plus voyants. 
Déjà, on a le problème habituel de la présence parfois peu ou pas justifiée des personnages masculins tels que Erik, Salinger, Malcolm, Costa, et même carrément Luke Cage qui, certes, n'est là que pour un caméo final, mais qui aide Jessica à prendre une décision concernant Trish, ce qu'elle aurait parfaitement pu faire seule. 
Aussi, on retrouve pas mal de clichés de personnages féminins un peu nuls, comme celui de la prostituée un peu bête qu'il faut protéger dans le personnage de Brianna, qui n'existe que pour être la sœur d'Erik et le nouvel intérêt sexuel/amoureux de Malcolm, et qui évidemment ne passe pas à côté de la couche de slutshaming habituel. 
On ne s'arrête pas en si bon chemin avec le cliché des femmes ambitieuses qui sont montrées comme de mauvaises personnes, par exemple Jeri ou Zaya. Pour Jeri en l'occurence c'est plus compliqué à démontrer clairement dans la mesure où le personnage a déjà une grande histoire dans la série qui peut justifier qu'on ne l'aime pas. Zaya, en revanche, est tout de suite présentée comme étant dure avec Malcolm pour ne pas laisser ses ambitions au profit de son couple. Il est vu comme négatif que ses valeurs à elle (à savoir : chaque accusé à le droit d'être défendu), soient en contradiction avec les valeurs de Malcolm qui refuse de défendre des criminels.
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Tiffany Mack (Zaya Okonjo)
Pour finir sur le point qui m'a le plus fait réagir, je vais m'autoriser une comparaison avec le film Captain Marvel, parce que oui je n'ai pas parlé du film plus tôt pour rien. En effet ici la mise en contexte me semble assez importante. (Je vais finir sur un petit spoil de la fin de Captain Marvel, si vous ne l'avez pas encore vu foncez-y et vous pouvez sauter la fin de ce paragraphe). Donc, ici le public non-cis-masculin a unanimement adoré cette scène finale où Carol Danvers refuse de s'abaisser au niveau de son antagoniste masculin avec cette ligne de dialogue iconique et au sous-texte important : « I have nothing to prove to you ». Alors c'est bête, mais il arrive exactement l'inverse de cette situation dans Jessica Jones.
Alors que Jessica enquête sur Sallinger, elle le rencontre dans un gymnase où il apprend la lutte à des enfants. Quand Sallinger la voit, il lui propose un combat « juste », où Jessica ne pourra pas « tricher » en étant qui elle est. Il veut lui proposer un combat de lutte, avec donc les règles de ce sport que lui semble maîtriser parfaitement, mais qui nie entièrement le personnage de Jessica (par exemple l'interdiction de frapper, ou encore de jurer). Ici l'antagoniste masculin demande à nouveau au personnage féminin de se rabaisser à son niveau, jouer par ses règles à lui, pour qu'il ait une chance de gagner, sachant pertinemment la supériorité de son opposante s'il ne la restreint pas... et Jessica accepte. 
Sur le principe on se retrouve effectivement avec une scène plutôt sympa où Jessica bat Salinger à son propre jeu, et on a une belle remontée de son personnage que les enfants autour se mettent à encourager, mais remis en contexte où tout le monde a encore en tête le message de Carol de ne pas s'abaisser à leur niveau... ça fait un peu bête.
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Jessica Jones et Carol Danvers (Captain Marvel), dessinées par Michael Gaydos, sont meilleures amies dans les comics, ce qui est d'ailleurs la raison pour laquelle Trish essaie une tenue de Captain Marvel en cherchant un costume.
Bref, j'espère ne pas avoir été trop longue mais avoir tout de même dit tout ce que j'avais à dire à ce sujet ! Malgré la manière assez négative dont j'ai terminé cette critique, je conseille quand même de regarder cette dernière saison, elle offre une excellente conclusion à la série, à l'univers Marvel-Netflix, et elle contribue aussi à cette conclusion générale qu'on a cette année avec la fin de la Saga de l'Infinité et de l'univers X-Men de la Fox. Le scénario reste sympa, la réalisation aussi, on a droit à pas mal de petits easter eggs toujours drôle à trouver, bref, si vous êtes fan de Marvel, foncez. 
Si jamais vous être trop tristes d'avoir perdu Jessica et Trish, rappelez vous que ce ne sera peut-être pas définitif, et que vous pouvez toujours vous rattraper sur les comics présentant Jessica et Hellcat !
Kamaya
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tiriarte-auteure · 5 years
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I feel pretty / Moi, belle et jolie
(Ce texte contient du spoil sur le film dont il parle, mais c'était obligatoire pour expliciter ma pensée) Depuis quelques jours, je ne sais pas trop pourquoi, mais je suis en mode " Regardons tout un tas de films sur Netflix ". D'habitude, je suis plutôt séries. Mais le week-end dernier, j'ai enchainé les Harry Potter avec mon copain, puis je l'ai torturé avec le premier Twilight et enfin, on a dû faire presque tous les films de Noël qu'on pouvait. Cet après-midi, c'est lui qui a choisi un film. Je m'attendais à un film d'action ou d'aventure, le genre qu'il aime ordinairement, mais non. Il m'a demandé de mettre " I feel pretty " (en français : " Moi, belle et jolie "). Parce qu'un synopsis parle toujours mieux qu'un résumé fait main : " Renée est une jeune femme sympathique et pétillante mais son extrême manque de confiance en elle sur son physique la pousse à ne rien entreprendre professionnellement ou sentimentalement. Après avoir fait le souhait de devenir jolie, elle fait une grave chute sur la tête qui lui change sa perception d'elle-même et la rend beaucoup plus sûre d'elle. " Mon avis général dessus : je mettrais 3/5. C'est une comédie plus burlesque que vraiment drôle, le personnage principal est à la fois attachant et détestable par moment. Au début, on se demande où ça va et dans l'ensemble, le fait qu'elle ne se reconnaisse pas du tout et surtout, qu'elle ne se rende pas compte que tout le monde la reconnaît n'est pas très réaliste. Cependant, il y a des éléments qui font que ce film mérite d'être vue et encore plus d'être intégré dans nos esprits. A la différence d'énormément de films du même style, il a une véritable morale. Pendant la plus grande partie du film, Renée croit que la magie l'a rendue canon : mince, musclée, formée exactement comme il faut et sans un pète de graisse. Au début, le spectateur se moque d'elle quand elle agit comme si elle était devenue une mannequin du jour au lendemain. On la trouve ridicule. Et il y a une scène... Une scène qui change tout. C'est la même actrice, le même corps rond, et en plus, cette fois, on voit ses bourrelets. Mais d'un coup, grâce à l'assurance du personnage, grâce au jeu d'Amy Schumer... on se rend compte qu'elle est VRAIMENT canon. Ce qui fait qu'à la fin, quand elle croit qu'elle a retrouvé son vieux corps tout pourri (à ses yeux), on se sent triste pour elle. Pas parce qu'elle est redevenue " moche " - vu qu'en réalité, elle n'a pas du tout changé -, mais parce qu'elle a recommencé à se voir moche, alors que nous, on la trouve toujours magnifique. Et qu'on aimerait qu'elle continuer à voir la même chose que nous. Je sais, c'est bateau le discours : " C'est votre assurance qui vous rend belle, pas votre apparence. " Blablabla. Ca, c'est le monologue des filles belles qui veulent nous faire croire qu'on peut l'être aussi, par politesse. Mais, en fait, ce film, il ne dit pas seulement ça : il le prouve. Ce n'est qu'à la fin que j'ai demandé à mon chéri (qu'on prénommera V.) pourquoi on avait regardé ça. Je ne suis pas idiote : j'ai vite compris que ce n'était pas un choix lié à ses goûts cinématographiques. Alors, il m'a avoué qu'hier, en cours, il avait discuté de moi avec un de ses potes (qu'on va appeler I.). Un pote qui est très grand et très rond. Je l'ai vu passer à l'oral en classe et il n'était pas difficile de sentir à quel point il est mal dans sa peau. En bref, j'ai saisi très vite de quel copain il parlait. Ils ont parlé de ce manque d'estime commun à à peu près tout le monde sur cette Terre (tenez, dans le film, à la fin, une mannequin confie à Renée qu'elle a énormément de complexes, surtout intellectuellement - chacun sa merde). Bien sûr, V. aussi a des complexes - il se trouve trop maigre, pas assez musclé, patati patata. Et en effet, vu que son genre de filles, c'est plutôt les belles blondes minces et bien formées, disons qu'il ne peut pas non plus jouer l'hypocrite qui ne comprend pas pourquoi l'apparence, c'est important. Mais il a reconnu face à I. à quel point il m'aimait et combien ça le dépassait que je n'accepte pas l'idée qu'il puisse me trouver désirable telle que je suis. Alors, I. lui a expliqué. Il lui a expliqué ce que c'est que d'être gros dans un monde qui voue un culte à la minceur. Il lui a parlé de l'enfance heureuse qu'on a connue, à l'époque où le poids, la couleur de peau, la religion ou toute autre différence n'importaient à personne. L'époque où nous jouions tous dans le même bac à sable sans discrimination. Et puis, on grandit... Les médecins sont sûrement les premiers à faire une réflexion, donc les parents finissent par répéter. Et ça s'exporte à l'école - primaire, collège. On le lit de plus en plus dans le regard des gens, au fur et à mesure que les magazines, internet ou la télévision diffusent le message : " Il faut être mince. " Nos jolies copines ont des amoureux, nos beaux gosses de copains ont des touches, mais pas nous. Et un jour, il ne reste plus rien de l'enfant extraverti, sûr de lui et sociable qu'on a été. J'avais treize ans le jour où j'ai eu la preuve qu'un garçon me désirait. Bien entendu, sa forme de désir était tellement malsaine que je ne l'ai pas du tout vécu ainsi, mais je suppose que pour violer une fille ou une femme, il doit y avoir un minimum de désir, en plus de l'excitation créée par la violence. A ce moment-là, j'étais déjà un peu plus ronde que la norme, mais depuis, j'ai pris beaucoup de poids. Pourtant, je ne me sens pas mieux ou moins bien dans ma peau que ce jour-là. Je me suis souvent fait la réflexion : Pourquoi ? Pourquoi ne m'étais-je pas rendu compte à quel point j'étais mignonne durant cette période ? Pourquoi ne suis-je pas plus malheureuse aujourd'hui ? La réponse est simple : parce que le complexe, on n'en guérit pas en changeant notre corps, mais en changeant notre esprit. On le voit dans énormément de cas d'anorexie mentale : des adolescentes qui entament un régime pour maigrir et qui tombent, sans s'en rendre compte, dans la maladie. J'ai été en contact avec un certain nombre d'entre elles et elles ne savent pas. Elles ne se voient pas maigrir ni devenir maigre. Le complexe est toujours là, elles se trouvent toujours grosses. Ces filles (et ces garçons d'ailleurs, il y en a) ne sont pas plus fous que vous et moi. Leurs complexes les ont simplement menés à un état plus dangereux pour leur santé, pour leur vie. Leur apporter de l'aide est plus urgent. Mais nous souffrons tous d'une espèce de dismorphophobie. C'est la société qui a voulu ça. On croit que nos plus ou moins petits défauts définissent notre beauté, mais ce n'est pas vrai. Pour en revenir à nos moutons, I. a conseillé à V. de me montrer ce film. Pour que je me rende compte que moi aussi, je ne trouvais pas Amy Schumer jolie au début, que j'étais gênée lorsqu'elle se prétendait sans défaut et hyper canon, et que pour autant, environ à la moitié du film, mon regard sur elle a complètement changé. Soudain, je la trouvais sublime. Je voyais en elle ce qu'elle voyait en elle. Et je ne me moquais plus du tout. I. avait raison. Ce film passe un merveilleux message, et c'est pour ça que même s'il n'a rien, dans l'ensemble, d'exceptionnel, je le conseille. A la fin, j'ai arrêté de me demander pourquoi, le jour de notre rencontre, V. m'a à peine regardée. J'ai arrêté de me demander pourquoi il lui a fallu un mois et demi pour se rendre compte que j'étais potable. Et encore presque deux mois pour avoir réellement envie de moi. Enfin, j'ai arrêté de me demander pourquoi, aujourd'hui, il maintient qu'il me trouve encore plus belle que toutes les magnifiques blondes, minces et bien formées qu'il peut croiser. Cet après-midi, en une heure, mon propre regard à changé sur Amy Schumer. Et je sais que je ne me questionnerai plus jamais sur l'éternelle interrogation : " Peut-on vraiment s'éprendre de quelqu'un qui ne nous attirait pas du tout au début ? " Depuis deux heures environ, je suis sûre que oui. Merci mon amour, pour cette nouvelle certitude. Et merci I., pour cette leçon de vie par oreilles interposées. En fait, si tu lis ça, et pour ce que ça vaut de la part de la nana qui sort avec ton copain canon... Je t'ai toujours trouvé cute. Il suffit certainement de posséder un brin d'empathie pour être touchée par ce qui émane de toi. Et crois-moi, je n'ai pas ressenti un centième de ça le jour où j'ai rencontré V. (mais il ne faut le lui répéter, il va bouder). En tout cas, je suis sincèrement persuadée d'une chose : celle qui partagera ta vie sera extrêmement chanceuse. J'vais peut-être même penser à postuler ! O:-) Anyway, souvenez-vous : vous êtes tous beaux/belles à votre façon. <3' (et pour (re)lire mon premier article à ce sujet, histoire de rebooster un peu votre ego, c'est par là --> https://www.facebook.com/nina.oktava/photos/a.249104149191869/225782344857383/?type=3&theater) P.S. : La photo date d'hier matin, prise complètement à l'arrache pour montrer une tenue à deux copines, même pas coiffée, mais j'ai eu la flemme d'en reprendre une aujourd'hui. Et je ne voulais pas remettre la même photo que sur le premier article, ni le même genre, parce que je me suis déjà foutue assez à poil sur cette page, je pense. Il faut pas déconner, j'ai des complexes, il ne faut pas croire. Mais je répète une fois pour la route : AIMEZ-VOUS, même si c'est dur, parce que VOUS ÊTES BELLES/BEAUX, tous.tes, tel(le)s que vous êtes. <3'
© Tania Iriarte - Auteure, texte tous droits réservés
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