Tumgik
#j'ai un cerveau perturbé
happy-traditional-mom · 3 months
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Il faut se ressaisir
C'est fou a quelle point ce déménagement m'a perturbé ! Seigneur, j'ai l'impression d'être submergé de choses a réglé... nous avons voulu agrandir notre lit, et passé d'un 140 a un 160... quelle erreur.... le lit que nous avons pris est trop haut... premier point dangereux pour notre fille... elle ne peux plus descendre du lit seule, ce qui a mon sens est un frein pour son autonomie, le lit la depasse...et c'est fou comme 20 cm font la différence au point de vue sécurité de la pièce... nous allons donc tout renvoyer, et repasser au 140... tant pis pour notre place de sommeil !
Point positif de ce déménagement, la buanderie, le balcon, la seconde chambre ( qui me servira de salle de musique) focalisons nous la dessus !
jehovah donne moi la force de m'occuper du reste de la maison, et de gérer ces soucis qui mettent le bazar dans mon cerveau de maman autiste ! Amen
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girafeduvexin · 1 year
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aujourd'hui j'écoutais un album de jjg dans ma voiture et je me suis dit "quand même, pas toi c'est sans doute l'une des meilleures chansons de goldman" puis je me suis demandé si tu serais d'accord avec moi. c'est quoi pour toi la meilleure chanson de jjg de tous les temps
Hello anon,
Sache que ta question m'a tellement perturbée que j'en ai fait une playlist parce que je suis incapable de répondre MAIS DEBRIEFONS CETTE PLAYLIST :
(il n'y a pas d'ordre, si ce n'est chronologique, et encore).
Il y a beaucoup de live parce que je peux l'admettre maintenant, je préfère Goldman en live, parce que je trouve qu'il sait très bien s'entourer musicalement parlant et qu'il rajoute toujours quelque chose à ses versions studios (typiquement "Quelque chose de bizarre") et j'adore la guitare électrique en live, ça me fait tripper ("Il suffira d'un signe" version Zenith !!! La fin d'"Entre gris clair et gris foncé" version Traces !!!)
Il n'y a qu'une chanson de Chanson pour les pieds parce que ça aussi, je peux enfin l'admettre, ce n'est pas mon album préféré : je l'aime beaucoup maiiiiis je le trouve un peu en-dessous (le best étant Entre gris clair et gris foncé).
J'ai pas compté mais je crois que presque la moitié ou un bon tiers viennent de Fredericks-Goldman-Jones, parce que j'adore le mélange de leurs voix et leurs lives sont extraordinaires (Du New Morning au Zenith <3, "Peurs" en live, "Envole-moi" avec Carole Fredericks !!!!)
Il y a des chansons dont je reconnais qu'elles ne sont pas au top musicalement mais qui me touchent, comme "A l'envers", qui s'est vraiment gravée à jamais dans mon cerveau à 13 ans.
J'ai choisi "Puisque tu pars" version 2003 parce que c'est sa dernière tournée et qu'il commence en acoustique et que ça me déchire le cœur.
Et il y a "Je commence demain" deux fois parce que 1) TDAH mood 2) elle est extraordinaire ET en acoustique ET avec des guitares électriques, que demander de plus.
Anon, je suis navrée, il n'y a pas "Pas toi", je la trouve très bien mais je suis moins attachée à elle qu'aux autres ! Par contre, le clip est l'un de mes préférés, avec celui de "Je commence demain" et "Un, deux, trois".
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lavoiedeleau · 1 month
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L'eau
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Au final, je vous ai pas vraiment parlé de l'eau.
Quand je suis revenue de cette hypnose, j'étais perturbé car je n'avais aucun lien avec l'eau. Je suis un élément terre en signe, j'ai découvert ressemant mon coté air avec ma liberté et mon feu intérieur commence seulement à se maitriser.
J'ai beaucoup de personne "eau" autour de moi et depuis que je suis avec mon chéri, je me suis beaucoup plus rapproché de cet élément physique (il pêche et adore la nature).
Dès les jours suivants, j'ai testé avec une flaque d'eau (comme dans le maître de l'air) puis avec un canal, beaucoup plus d'énergie s'en dégageait déjà. J'ai appris ce jour la qu'ils existaient des eau "troubles". J'ai intuitivement essayer de pousser l'eau claire vers l'eau trouble pour la neutraliser. Le tourbillon s'est alors déplacé et atténué, j'était contente car je pensais avoir fait quelque chose même si je pouvait pas le résoudre.
J'ai essayé également sur des lieux en les imaginants, j'arrive à voir les masses noires mais j'ai pas l'énergie pour les dissimulées seules.
Cette hypnose m'a fait comprendre ce qu'était le noir ou non, comme je l'avais pas vécu avant. Aujourd'hui mon ressenti est pas vraiment claire, je ressent le noir. Je crois que mon cerveau voudrait mettre alors cette maison ou cet arbre dans cette case mais souvent ils ne sont pas que noir. Des fois, il faut l'enlever ou des fois c'est juste à nous de nous protéger ou partir.
Je me suis expérimenté sur les humains aussi, mais ils m'ont vite dit que c'était pas à moi de faire cela et surtout mes parents.
J'ai une conversation très intense cette semaine avec la chamane et elle m'a canalisé un message pour me dire que cela allait venir pas à pas. Que j'avais la sagesse et la guérisson de l'eau, c'était super beau et intense. Ca fait plaisir de parler avec quelqu'un qui nous comprend.
Hier, j'ai fait une méditation, ou je suis allé dans une grotte pour récupérer la fleur de l'éternité. On était une vingtaine d'humain et elle nous a mis une fleur sur la tête. Quand je suis remonté à la surface avec en étant un dauphin (je vous assure que je suis pas folle), j'ai intégré cette fleur dans mon crane, et elle m'a envie doucement d'une lumière bleue dans mon système sanguin et lymphatique. On m'a dit que j'allais avoir plus de ressenti.
J'ai pas vraiment de recule sur ces étapes car j'apprends tous les jours. Je sais que c'est du beau qui arrive mais déjà il faut que je monte en énergie !
In the end, I didn't really talk to you about water.
When I came back from this hypnosis, I was confused because I had no connection with water. I'm an earth element in sign, but I've discovered my air side with my freedom and my inner fire is only just beginning to come under control.
I have a lot of 'water' people around me and since I've been with my boyfriend, I've become much closer to this physical element (he fishes and loves nature).
In the days that followed, I tested with a puddle of water (as in the airbender) and then with a canal, and a lot more energy was already coming out of it. That day I learnt that there was such a thing as 'murky' water. I intuitively tried to push the clear water towards the turbid water to neutralise it. The vortex then moved and diminished, and I was happy because I thought I'd done something even if I couldn't solve it.
I also tried it on places by imagining them, I can see the black masses but I don't have the energy to hide them alone.
This hypnosis made me understand what black was and what it wasn't, in a way I hadn't experienced before. Today my feelings aren't really clear, I feel the dark. I think my brain would like to put this house or this tree in this box but often they're not just black. Sometimes we have to remove it or sometimes it's just up to us to protect ourselves or leave
I experimented on humans too, but they quickly told me it wasn't my place to do that, especially my parents.
I had a very intense conversation this week with the shaman and she channelled a message to me to tell me that this was going to come step by step. That I had the wisdom and healing of water, it was super beautiful and intense. It's a pleasure to talk to someone who understands us.
Yesterday, I did a meditation and went to a cave to collect the flower of eternity. There were about twenty of us and she put a flower on our heads. When I came up to the surface as a dolphin (I assure you I'm not crazy), I integrated this flower into my skull, and it gently sent a blue light through my blood and lymphatic system. I was told I was going to feel more.
I don't really have any perspective on these stages because I'm learning every day. I know it's going to be great, but I've already got to build up my energy!
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cecileonthespectrum · 9 months
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Voyage en terre autistique – Chapitre 1
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2020 a été une année charnière pour beaucoup d'entre nous. Le Covid évidemment. Le confinement, qui en a perturbé plus d'un. Puis le retour progressif à une vie « normale ». Pour moi, ce sont des lectures qui m'ont chamboulée. Je suis tombée par hasard sur des articles et témoignages sur l'autisme au féminin, beaucoup moins diagnostiqué car plus discret, « masqué ». Je me suis effondrée quand je les ai lus. Parce que cela faisait écho en moi.
J'ai ensuite mis cette idée de côté et essayé de continuer à vivre (mal) et l'année dernière, à l'été 2022, j'ai craqué. Je me doutais depuis des années que ce n'étais pas normal de se sentir si mal et la situation empirait au point que je ne me nourrissais plus correctement et que j'avais des idées de plus en plus noires. J'ai alors appelé à l'aide, pour la première fois, à 33 ans. J'en ai parlé à mes parents, puis mon médecin de famille et ensuite une psychologue. Le fameux mot est tombé : dépression.
Mais ce n'était qu'une première étape. A l'automne suivant, une autre partie de mon corps a cédé. Je vivais avec une peau extrêmement sèche et des plaies anormales et j'ai fini à l'hôpital. Mon eczéma était bien sévère et ce n'était pas normal de (sur)vivre avec ça. Ça a été très dur pour moi d'avouer avoir besoin d'aide et d'accepter de ne pas travailler, d'accepter que j'avais des limites.
J'ai ensuite repris le travail et suivi mes traitements : des piqûres à plus de 1000 euros toutes les 2 semaines pour mon eczéma et des antidépresseurs + un suivi psy pour mon mental. J'ai survécu encore un an, à temps plein, avec une vie sociale mais comme souvent, à la fin de l'année scolaire, je me suis écroulée. J'ai eu une nouvelle confirmation que la piste autistique était la bonne. Mais là encore le parcours va être long. Il faut le faire confirmer par un psychiatre et le parcours en hôpital public peut durer 2 ans.
Je commence à écrire ici parce que cela me fait du bien et pour en parler autour de moi. Je commence tout juste à en parler autour de moi. Mes parents d'abord, mes amies de longue date, mes amies de prépa, mes amies du club lecture, mes amis collègues. Progressivement je débloque ma parole. J'ai envie de leur expliquer pourquoi je suis comme je suis. Pourquoi vivre au quotidien est une lutte pour moi (sans que personne ne le sache). Une lutte contre les bruits, la lumière, le changement, les vêtements contre ma peau, les interactions sociales, les imprévus … Pourquoi je suis si discrète et pourquoi je parle peu de moi. Pourquoi je m'isole parfois dans ma salle au lieu de rester en salle des profs. Pourquoi je n'accepte pas toutes les invitations. Pourquoi je ne fais pas tant de voyages. Pourquoi je suis parfois naïve ou maladroite.
Le grand public méconnait complètement le TSA, trouble du spectre autistique. Tout comme beaucoup de sujets en lien avec la santé mentale : TDAH (hyperactivité), TCA (alimentation), dysphorie, TDI (identité), PTSD (trauma) … Et encore aujourd'hui beaucoup de gens ne comprennent pas la dépression et parlent encore de manque de volonté ou de caractère. Ils ne savent pas que c'est une maladie et qu'elle se joue au niveau biologique, dans le cerveau. Et qu'elle peut se guérir. Mais les troubles que je citais, eux, c'est autre chose. Le TSA, lui, ne se guérit pas. Le cerveau autiste est fait différemment et ne peut être être réparé. Il faut vivre avec. Il faut adapter l'environnement à son cerveau plutôt que s'adapter à son environnement, comme le font beaucoup d'autistes, femmes entre autres. C'est ce que je vais devoir apprendre. Ou plutôt désapprendre car je vis maintenant depuis 34 ans avec ce trouble et je suis en burn out constant. Toujours fatiguée, toujours anxieuse, toujours coupable ou honteuse de ma différence, de ma faiblesse.
L'autisme est donc un spectre, contenant des autismes plus ou moins sévères, avec ou sans déficit intellectuel, verbal ou non verbal, masculin et féminin. Car là encore, nous les femmes, nous sommes désavantagées. Quand on leur parle d'autisme, beaucoup de gens auront en tête un petit garçon, blanc, diagnostiqué jeune, hurlant et se cognant la tête contre les murs, passionné par certains sujets. Dans les médias (films, séries …), ce sont plus de jeunes adultes, là encore garçons, blancs, avec un QI élevé et des connaissances immenses sur certains sujets mais dont les compétences sociales sont faibles. Profil Asperger, qui ne doit plus s'appeler comme ça car ce Monsieur nazi n'était pas très gentil (on dirait plus autiste de haut niveau) et peu représentatif du spectre autistique. Jamais on ne parle de femmes. Les clichés et stéréotypes ont la vie dure.
Évidemment, chez les femmes c'est plus subtil, plus discret et surtout, sans le savoir, elles le cachent. C'est ce qu'on appelle le « masque ». Elles apprennent à imiter leurs pairs, comme des caméléons, elles se forcent en public et décompensent ensuite seules, chez elle. L'autisme es aussi caché par d'autres troubles : dépression, anxiété, TCA, traumas … mais souvent ils sont liés. Malheureusement, les médecins ou psychologues étant peu à jour sur le sujet et ayant des biais (comme toute la société), le diagnostic n'a pas lieu. Et aujourd'hui, à l'heure des réseaux sociaux et d'une parole plus libérée sur la santé mentale, notamment après le confinement, on découvre des milliers de femmes, de 30, 40, 50 ans et plus qui ont finalement un TSA et/ou un TDAH. Ce qui est mon cas.
Ce fut à la fois un soulagement et un traumatisme. Soulagement car je comprends enfin certains de mes comportements, mes problèmes de santé (les maladies auto-immunes) et mon mal-être qui dure depuis mon enfance. Mais aussi un trauma car c'est irrémédiable. Je ne peux pas en guérir. La souffrance ne va pas s'arrêter. La lutte contre le monde et les autres va se poursuivre. Les démarches médicales et professionnelles sont encore longues. La dépression et l'anxiété sont toujours là.
L'incompréhension de certains aussi : T'as pas l'air autiste ! Tout le monde parle de TDAH ou TSA, c'est une mode ! Tu es sociable, tu regardes dans les yeux, t'es pas autiste ! Beaucoup se permettent de parler du sujet sans le connaître (comme souvent) mais quand tu as un score de 9/12 et 39/45 à 2 tests reconnus, que tes praticiens le confirment et que toi-même, après des centaines de lectures, tu le sais, ses avis ne comptent plus.
Maintenant, il va falloir que je continue mon chemin. Lentement, comme toujours. Discrètement. Mais vers un mieux.
J'écrirai d'autres textes pour expliquer l'autisme au féminin et surtout mon ressenti et ce que je vis. Comme un témoignage, une page de journal intime public et un exercice d'écriture car mon rêve ultime n'a pas changé depuis mon enfance : finir d'écrire mon roman.
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areyouelectric · 1 year
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Étincelle
Parfois les mots, dans un désordre organisé envahissent, chaos mon cerveau perturbé, ma folie est douce, mes angoisses sont terribles, mes souffrances parfois me dépassent. Pourtant je ne suis pas malheureux, même a l'extrême, véritable phénomène, comme le Sphinx je peux me consumer et autant de fois renaître. l'Optimisme chevillé à ma vie. étincelle, petite chose sans importance, imperceptible, insaisissable. Prendre les routes en sens opposés, faire ce que personne n'a prévu que je ferai. étincelle signifie renaître de rien. Un mot, un soupçon de sentiments, m'accrocher à l'espoir, poussière, même s'il est éphémère, recommencer, même si il est fugace, âge volage, peu importe. Autant je peux connaître le néant, le vide et le désespoir, autant j'ai envie de dépasser les limites, connaître à tout jamais le noir, l'infini fini. Je suis, j'étais, je me suis relevé, regarder la lumière, une étincelle suffit pour me donner toute l'énergie pour reprendre vie...
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slutforkatya · 1 year
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tous mes rêves sont en lien avec la grossesse depuis hier, et je suis très perturbée à chaque fois que je me réveille
ma sieste d'hier soir : j'ai un bébé avec Leah et Caitlin de tiktok
cette nuit : je passe des vacances avec les Kardashians/Jenners où je deviens pote avec Kylie en m'occupant de son gosse (qui est un nouveau né)
ma sieste de cet aprem : je dois faire des exams médicaux et on me dit que j'ai plus bcp d'ovules en stock donc si je veux des gosses, je dois m'y mettre vite
j'ai pas fait le tt nu avec qqun qui aurait pu me mettre enceinte de ma vie, pourquoi mon cerveau me fait passer des messages de ce type ???
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yumeka-chan · 2 years
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Pendragon 2.0
D'après l'idée de Trekkedin.
"N'empêche, Loth c'est quand même un peu le seul à avoir une réaction normale hein. Y a un gars qui débaroule d'on ne sait vraiment où, qui récupère une épée parce qu'il est l'élu de dieux qui foutent que de la merde et qui hallucine une "dame du lac" que personne peut voir, et se proclame du coup roi de bretagne ? Et personne y trouve rien à redire ? My boy is the only one with a brain..." (en plus il est ROMAIN)
Il y a plusieurs idées qui viennent de @trekkedin . Et je sais que ça va intéresser @cheryllollst aussi ;)
Voilà comment ça va se dérouler (d'après mon cerceau attaqué). Attention : c'est en vrac. Je partage et j'essaierai d'en écrire un peu. N'hésitez pas à rajouter/discuter d'idées, j'en rajouterai
-Arthur revient sur l'ile de Bretagne. Les années à Rome en ont fait un jeune homme sombre et maussade.
Lorsqu'il arrive, plein de chevaliers se présentent pour faire partie de son équipe. Il ne les repousse pas, mais il s'en méfie.
Il rencontre Léodagan, Loth, les chefs. Léodagan lui dit qu'il épousera sa fille dans deux jours, pour assurer le soutien de la Carmélide. Il l'aidera à fédérer les clans.
-Arthur rencontre Guenièvre le jour de son mariage. Elle est tout son contraire. Un peu naïve, solaire, une candeur qu'il n'a pas vu depuis des années. Il la trouve belle, tout de suite.
Elle lui dit qu'elle aimerait qu'il l'emmène loin d'ici, loin de ses parents. Arthur la prend au mot.
Il trouve le mariage moisi de toute façon. Juste après la cérémonie, grimpe sur son cheval et fait monter Guenièvre devant lui. Il se barre en disant qu'il donnera ses ordres bientôt. Il laisse Mani (coucou!) s'occuper des invités.
Ils ont leur nuit de noce dans le chateau. Guenièvre est totalement inexpérimentée, ça l'énerve un peu mais bon, au moins elle est pucelle, ya pas de doute. (oui, j'y tiens, Arthur lui fait un peu peur parce qu'il est brusque, mais il est doux avec elle)
Quelques jours plus tard, tous les chefs de clans reçoivent un message. C'est le roi choisi par les dieux. C'est le fils Pendragon. Si certains veulent le défier, ils ont intérêt à venir préparés.
Mani est son premier lieutenant. Son bras droit. Juste après, c'est Lancelot.
Au début, les relations sont un peu tendues. Arthur n'hésite pas à envoyer chier les chefs de clans qui s'attaquent à lui.
Arthur demande à Merlin d'envoyer un message à tous les enchanteurs, sorciers, etc. Les potions de polymorphies sont interdites.
Merlin est effaré par sa façon de gérer. Il passe de plus en plus de temps dans les bois, et quand il revient, il fait les potions qu'Arthur lui a commandé. Arthur le laisse faire, tant qu'il a ses potions prêtes pour la semaine suivante.
Lancelot est amoureux de Guenièvre, mais il est super méfiant aussi. Arthur connaît l'histoire de son père. Il sait qu'il est un batard, il l'assume parfaitement, mais il s'assure qu'aucun homme ne touchera à sa femme. (d'où l'interdiction des potions de polymorphie)
Mevanwi s'est installée à Kaamelott en les suivant. Elle n'est pas mariée à Karadoc.
Elle essaie de se rapprocher d'Arthur. Mais de façon plus subtile.
Comme Arthur est brusque et un peu violent, et que Guenièvre est la seule à pouvoir lui répondre sans risquer de se prendre une rouste ou de finir aux geôles (voire exécuté).
Arthur et Guenièvre se prennent souvent la tête, et parce qu'ils s'engueulent souvent, Arthur a pris des maîtresses. Il prend Mevanwi comme maîtresse non officielle. Mais il la met en garde. Si elle tente quoi que ce soit contre Guenièvre, il la bute. De ses mains.
Leodagan et Séli ne sont pas en froid avec leur fille mais presque Ils se rendent pas compte qu'elle leur sauve les miches régulièrement.
Loth, Leodagan et Lancelot commencent à se liguer pour essayer de détrôner Arthur.
Mani essaie de faire entendre raison à Arthur, sur sa façon d'agir et d'être perçue.
Arthur est moins terrifiant qu'Uther Pendragon.
Sa politique :
Il n'hésite pas à faire exécuter ses adversaires les plus dangereux. Il est plus clément avec les paysans. Mais s'ils le prennent de trop haut, c'est au cachot.)
L'ombre de son père fait qu'on le voit plus tyrannique qu'il ne l'est.
"Pas de femmes à la table d'Uther Pendragon". La règle n'a pas changé, à un détail. "Pas de femme à part SA femme."
Arthur c'est le genre a lui dire de pas parler quand il y a des chefs de clans. Si elle le fait quand même il râle, mais si un chef de clan monte le ton envers elle, il lui décoche une mandale de dingue.
Arthur et Guenièvre : Guenièvre critique sa façon de régner. C'est une des rares personnes qu'il écoute. Souvent quand ils sont au lit. Arthur l'envoie chier mais il garde ses idées dans un coin de la tête pour les réutiliser. Arthur aime sa femme. (oui, je changerai pas ça)
Au bout d'un moment, Kaamelott se vide. Mani ne supporte plus de voir Arthur gouverner de cette façon,. Ils se disputent, et Mani se barre en Orcanie. Il sait que Loth manigance pour renverser Arthur, mais qu'il est plus grande gueule que doué. Il n'arrive pas à réussir ses coups d'états, mais ça permet à Mani de continuer à avoir des infos sur Arthur. ça reste son frère d'armes, il s'inquiète pour lui.
Et puis, Arthur s'amuse de le voir essayer. Mani l'a déjà entendu en parler. Il est curieux de voir son prochain plan.
Yvain et Gauvain traînent de moins en moins à Kaamelott, ils sont pas à l'aise.
Guenièvre, elle, est de plus en plus seule. A part Arthur, elle n'a plus que Perceval, Lancelot, Mevanwi. Les maitresses d'Arthur n'ont pas le droit de lui parler. Mevanwi est la seule qui a le droit de discuter avec elle.
Mevanwi a toujours envie de prendre le pouvoir. De remplacer Guenièvre. Un jour, elle pousse Guenièvre dans les escaliers. Guenièvre est rattrapée de justesse par Lancelot, qui passait par là avec Arthur. Elle est conduite à sa chambre, alors qu'Arthur manque d'étrangler Mevanwi. "La prochaine fois, que vous tentez quoi que ce soit, je ne m'arrêterai pas".
Mevanwi le vit très mal. Elle parle à Guenièvre du fait que son mari est une brute. Guenièvre le voit de disputer avec un servant. Elle s'interpose quand il lève la main, et prend la baffe à la place du servant. Mevanwi en profite pour mettre le doute sur Guenièvre dans la tête d’Arthur. Elle fait ça parce qu'elle remet en question sa façon de faire. Peut-être même que c'est parce que Lancelot le trouve trop dur. Et si son chevalier avait une liaison avec Guenièvre?
Arthur voit bien que sa femme lui fait la tête ( elle a pris une bonne beigne quand même) et il s'énerve qu'elle lui fasse la gueule. Que si il la chope avec quelqu'un, il sera pendu en place publique et qu'elle sera obligée de le voir tous les jours.
Et du coup il est encore plus méfiant de Lancelot, qui sait plus quoi faire. (sauver Guenièvre ? La protéger ? Sauver le royaume ? Sauver sa peau ?)
Guenièvre s'énerve aussi quand Arthur la confronte.
A- Il vous plaît ?! Vous avez une aventure avec ?! G- Oh pitié ! Vous mettez ce chevalier a ma protection et après vous me reprochez d'être trop souvent avec lui ! Vous êtes parano mon pauvre ami. Arthur se rapproche d'elle, beaucoup trop près. A-Si je croise un homme dans votre lit ma chère femme, je fais raser le château de vos parents. G-Le château de mes parents ne craint rien. Contrairement à vous, je n'ai pas besoin de plus d'une personne dans mon lit. Vous me comblez amplement. (Et là il se penche vers elle, fondu au noir (ou pas) alors que Lancelot et Mevanwi, chacun a une porte, se désespèrent de ce qui se passe)
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Mevanwi prend des cours de magie de Carmélide avec Élias, qui lui apprend à faire des potions de polymorphie. Elle prend l’apparence de Guenièvre et s’arrange pour qu’Arthur la voit prendre la main de Lancelot ou le serrer dans ses bras. Arthur est fou de jalousie de décide d'envoyer Lancelot loin de Kaamelott, en prétextant une quête stupide. Il surveille un peu plus sa femme. En même temps il a eu vent de conspirations et sa femme pourrait être considérée comme son point faible, il le sait.
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Arthur a remarqué quelque chose au retour de Lancelot. Quelque chose d'inhabituel. Il a surpris une seconde fois Lancelot et Guenièvre. Sauf que la façon qu'elle a eu de prendre sa main, de se tenir, ce n'est pas la façon de faire de Guenièvre. Il sait qui est assez dangereux pour faire ce genre de choses. Il va donc voir Mevanwi et lui donne le choix. L'exécution publique, ou suivre son plan. Lancelot revenu de mission est remonté. Il essaie de parler a Guenièvre, de lui ouvrir les yeux. Elle refuse de partir, alors il l'assomme pour la sauver et partir avec elle. Quand il arrive en Carmélide, les parents voient Guenièvre se transformer en Mevanwi, la potion ne faisant plus effet.
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Arthur se fâche avec les parents de Guenièvre, sur sa politique, sur le fait qu'ils menacent de récupérer leur fille. Il coupe les ponts. Guenièvre ne peut plus aller en Carmélide. Arthur prétexte divers évènements, organise des fêtes au moment où elle parle de partir. Et il ne fait pas partir les lettres de Guenièvre. Il coupe toutes les relations avec la carmelide pendant des semaines.
Lancelot n'est plus le bienvenu à Kaamelott. Il dit à Guenièvre qu'il l'a envoyé protéger ses parents. Mais Guenièvre n'y croit pas. Son père n'aime pas Lancelot, il n'aurait jamais accepté. Protégés de quoi d’ailleurs ? Les explications d’Arthur tiennent pas. Il ne reste que Perceval et Bohort pour la soutenir, au château. Arthur refuse que ces maitresses lui adresse la parole, donc elle ne les connait pas vraiment, et Merlin vient de moins en moins. Yvain et Gauvain passent plus de temps chez Loth ou en Carmélide qu’à Kaamelott. Elle se sent de plus en plus seule.
Perceval reste hyper fidèle à Arthur. Personne ne sait pourquoi.
Au bout d’un moment, avec Lancelot, ses parents, Yvain et Gauvain qui reviennent pas et Perceval qui est toujours fourré avec Arthur ou Karadoc, Guenièvre en a marre de n’avoir que Bohort avec qui parler. Et elle commence à se demander où est Mevanwi. Du coup, un jour, elle va se balader au marché et c’est là qu’elle retrouve Angharad, qu’Arthur avait viré du château quelques années plus tôt. Et il se trouve qu’Angharad monte une Résistance, et sait ce qu’il est advenu de Lancelot et des parents de Guenièvre.
Elle est pas hyper heureuse d'être seule, encore moins d'avoir appris ce qu'Arthur lui cache, mais Arthur est très attentionné avec elle (même s'il est un peu brusque) et elle sait pas quoi faire. Elle n'en parle pas à Arthur mais il sait qu'elle cache quelque chose
Du coup, Arthur demande à Perceval de coller Guenièvre, et de lui faire remonter tout ce qu’il y a d’anormal. Guenièvre prend son temps pour peser le pour et le contre. Arthur est-il un bon roi? Aime-t-il être roi?
Guenièvre refuse de quitter son mari. Mais la résistance la croit sous emprise. Ils l'enlèvent. Ils sont obligés de l'enfermer. Pendragon pète un plomb et se met à menacer de raser la Carmélide si on lui rend pas sa femme. Il sait que c'est eux. C'est forcément eux.
Sauf que ceux qui l'ont enlevé, c'est Angharad et sa résistance. En Carmélide, c'est le pied de guerre. Personne comprend les allusions d'Arthur, ils préparent leur siège.
Mevanwi, elle, revient à Kaamelott, demandant pardon au roi.
Guenièvre n'a pas du tout aimé la façon de se faire enlever comme ça. Et c'est encore pire quand elle apprend qu'Arthur la cherche et essaie de mettre la Carmélide en porte-à-faux pour les attaquer. Ses parents ne cèderont jamais. Guenièvre les voit de loin, préparer leur armée. Du coup, Guenièvre parvient à s’enfuir et à retourner à Kaamelott, mais elle veut pas parler des résistants à Arthur pour pas qu’ils soient exécutés, du coup elle est hyper évasive quand il lui demande ce qu’il s’est passé.
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Loth entraîne les jeunes aux coups d'états, Mani les prend sous son aile. Il leur apprend comment modifier les plans pour qu'ils fonctionnent. Mani ne s'entend pas très bien avec Galessin
Sur des derniers plans de Loth, Mani modifie les ordres de Loth au dernier moment. Arthur se sort d'un piège de peu, il sait que c'est un avertissement de Mani. Il reconnaît la patte de Loth, mais il reconnaît aussi la maîtrise de Mani.
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A la fin de cet "arc", nous avons.
1 - Kaamelott avec Arthur, Guenièvre, Mevanwi, Perceval, Karadoc Merlin de temps en temps, Blaise (pour les archives), Calogrenant.
2- La Carmélide avec Léodagan, Séli, Élias et Lancelot (les tensions entre Séli et Lancelot, elle lui reproche de pas
3- La Résistance d'Angharad et
4- L'Orcanie avec Loth, Dagonet, Galessin, Mani, Yvain et Gauvain
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Les groupes de résistance se rencontrent en Orcanie. Plusieurs semaines de pourparlers pour en arriver là, mais ils sont tous là. Même Bohort, qui a accepté de faire l'espion pour Lancelot. Il espère peut-être aussi apaiser les tensions. Mais il voit qu'il a des mois de retards. Ils sont déjà en train de parler d'attaquer, de tenir un siège, d'extraire la reine.
Léodagan est pas du tout heureux que ça se passe en Orcanie, mais la Carmélide est surveillée de partout. Arthur sait de quoi il est capable. Contrairement à Loth, qui est totalement sous-estimée du point de vue de Loth (estimée à sa juste valeur, donc assez faible). Il n'a pas beaucoup d'espions là-bas. Enfin, pour le moment. Avec le coup qu'a fait Mani, Arthur renforce la surveillance.
Du coup, ils sont obligés de décaler leurs réunions au lac de l'ombre. (3 semaines de voyage en venant de Kaamelott. Il faut préparer tout un plan pour faire venir Bohort. Angharad voyage avec lui pour le protéger des lapins adultes et des faisans)
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rhaniel-legacy · 3 years
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Theron Shan’s appreciation week > DAY 1 - CHILDHOOD
Hey everyone! o/ It’s been ages since I have post anything on Tumblr. I’m not telling I’m back for good, but I really wanted to participate in this event, so here I am! (: 
My entries will all be in french for now, but I’m already working on a translation atm with my bf. It’s curently 11:50pm in France. Am I posting only now because of my unbearable perfectionism? Yes. Am I posting it only now because I realized too late I was writing the entire scene taking place in Coruscant while Coruscant is supposed to be a big pile of rubble at that time. ABSOLUTELY YES.
Day 1 >  Childhood
Characters > Theron Shan, minor OC
@theronshanweek-official
     Il était encore dans un état second. Pourtant cela faisait déjà plusieurs heures que Theron Shan avait quitté Haashimut. Son cerveau refusait de le laisser se concentrer et il n'arrivait pas à méditer. Trop de bruit, trop de passage, de distractions. Il sentait l’anxiété  prendre racine en lui, lui nouait le ventre et en eut presque un haut le corps. Combien de temps allait-il devoir encore attendre pour savoir à quelle sauce il allait être mangé. Est-ce qu'il allait être placé dans un genre de foyers ? Dans un orphelinat ? Car même en connaissant l'identité de sa génitrice il n'en restait pas moins un gamin abandonné. Peut-être qu'il allait devenir pupille de la République ?
    Une exclamation le sortit de sa rêverie, une mère appelait son fils et il observa les deux partager une longue embrassade tandis qu'ils avaient l'air heureux de se retrouver. Les yeux ambre de Theron balayèrent la foule. Aux vues de ce qu’il s’était passé sur Coruscant, Corellia ressemblait de plus en plus à ce qu’avait pu être la capitale. Le hall d'accueil du spatioport de Coronet City était une vraie fourmilière, un cocktail d'odeurs et de couleurs qui l'agressait et l’oppressait. Son regard tomba sur une femme, une humaine de ce qu'il pouvait apercevoir, appuyée contre un pan de mur à une dizaine de mètre du fauteuil sur lequel il s'était installé. Elle ne le lâchait pas des yeux. Theron prit une grande inspiration et essaya de feindre qu'il ne l'avait pas remarqué en train de l'observer avec attention. Il tourna la tête à l'opposé et fit mine de chercher un visage amical dans le flux chaotique des passants. Subitement, son cœur se mit à battre plus fort encore dans sa poitrine et un frisson parcourut son dos, comme s' il avait senti la lame d'un vibro-couteau lui caresser la moelle épinière. L'instinct de survie fut plus fort et il se leva. Il lui fallait sortir d'ici au plus vite. Le garçon déglutit péniblement, sa gorge semblait devenir désespérément plus sèche à chaque nouvelle enjambée. Il lui semblait n'entendre que ses propres pas qui résonnaient si fort contre le sol. La sensation d'être observé se fit plus intense encore. Il accéléra le rythme. Il serra les poings et tourna à droite en franchissant le seuil du spatioport. Il voulut jeter un bref coup d’œil derrière lui, mais un pressentiment le fit continuer sans se retourner. Ses jambes agissaient de leur propre chef. Il continua ainsi une bonne minute.
    Il ne se rendit pas tout de suite compte qu'au lieu de se mettre en sécurité, il fonçait droit sur les ennuis. La rue dans laquelle il s'était engagé était quasiment vide. Et lorsqu'il en prit conscience, il était déjà trop tard. Une énorme main vint par derrière se poser sur son épaule pour l'agripper.
- Hé petit !
    Theron reconnut immédiatement la langue peu élégante des hutts. Il leva la tête vers son interlocuteur. Un gigantesque weequay le lorgnait avec un demi sourire. 
- Tu es perdu ? On peut t'aider tu sais, ajouta-t-il avec aplomb.
    Un autre homme jaillit de derrière son comparse, un duro à la peau brune, plus petit de carrure, et les traits fermés.
- N-non ça ira. Je vais rejoindre des amis en fait.
    Theron se félicita d'avoir su garder en mémoire les leçons de huttese prodiguées par Ngani Zho, mais l'hésitation dans sa voix trahit sa panique grandissante.
- Où est le rendez-vous ? Reprit le weequay sur un ton doucereux. On peut t'y amener si tu veux.
    Theron voulut faire quelques pas en arrière en profitant que le weequay avait enlevé sa main mais il buta contre le corps d'un troisième homme. Un gamorréen. Ce dernier bloqua Theron de ses deux bras démesurément grands. Le premier réflexe du garçon fut de se tortiller comme une anguille mais la prise de l'homme-cochon était trop forte. Les deux acolytes les rejoignirent d'une enjambée. Le weequay, qui semblait être le chef du trio, saisit cette fois la mâchoire de Theron dans sa main pour l'empêcher de se débattre.
- Allons mon garçon, ne sois pas si tendu, on est entre amis.
    Il sourit et dévoila une dentition déformée et en partie taillée en pointe, le faisant ressembler à une sorte de karkarodon grotesque. Theron sentit à nouveau un frisson lui parcourir l'échine mais cette fois-ci il eut l'impression d'avoir reçu une décharge électrique. Il plongea ses dents dans la peau du weequay qui laissa échapper un couinement, et d'un mouvement souple des reins releva ses jambes pour lui donner un grand coup dans l'abdomen. Il fut légèrement déstabilisé et gêna son collègue duro. Theron en profita pour tenter de se dégager de l'accolade du gamorréen avec la force du désespoir. Mais si ce dernier dut faire un pas de côté tant la hargne du garçon lui donnait du fil à retordre, il ne dégagea pas prise pour autant. Ce fut sans compter sur le violent coup de pied que le garçon assena dans le genou gauche de la brute maintenant que son équilibre avait été perturbé. L'homme-porc émit un grognement de mécontentement en contractant ses muscles pour le bloquer d'autant plus. Theron sentit son souffle se couper et l'air quitter violemment ses poumons. Le weequay se redressa et s'apprêtait à gifler Theron en plein visage quand une déflagration lui explosa le tympan droit. Le tir de blaster lui avait frôlé le crâne et était venu brûler l'oreille du gamorréen qui poussa un cri porcin de surprise mêlé de douleur. La brute relâcha Theron qui s'esquiva de son emprise d'un pas sur le côté, prêt à bondir loin de ses trois assaillants avant de se figer en plein élan en entendant un second tir.
- Restez où vous êtes !
    C'était du basic. Une voix de femme.
- Toi ! Le gamin ! Viens derrière moi, dépêche-toi.
    Theron se retourna lentement en gardant les mains en évidence, puis entreprit de contourner ses agresseurs avec prudence.
- Un geste de travers et le prochain tir vous cramera le peu d'cervelle que vous avez, ajouta-t-elle avec assurance.
    Lorsqu'il eut laissé suffisamment de distance entre lui et ses agresseurs, Theron prit quelques secondes pour observer celle qui venait de le sauver. Il ouvrit de grands yeux en reconnaissant la femme qui l'avait longuement dévisagé au spatioport. De plus près, elle semblait bel et bien humaine. Entre deux âges, le teint mat, et les cheveux bruns retenus en queue de cheval pour ne pas être gênée quand elle devait utiliser son arme, bien que quelques mèches s'en étaient quand même échappées. Des vêtements dans des tons sombres pour passer inaperçue facilement peu importe le paysage urbain, sa veste par contre ressemblait à celle des pilotes de courses de speeders qu'il avait pu voir parfois sur l'holonet. Elle dégageait une aura d'aventurière, de baroudeuse, ou de contrebandière peut-être ? Elle tenait son blaster avec assurance. Son regard restait fixé sur les agresseurs de Theron mais ses yeux pétillaient, elle appréciait d'être en position de force.
- Dépêche-toi s'il te plaît.
    Theron secoua brièvement la tête et fit les derniers pas qui le conduisirent en sûreté derrière elle. Un troisième tir fusa, il toucha la main du duro qui avait tenté de se saisir de son blaster. L’arme tomba au sol. Au même instant le weequay bondit sur la femme. Elle ne lui laissa aucune chance. Le bruit d’un corps tombant au sol fut le dernier qu’on entendit pendant plusieurs secondes, avant que les deux malfrats restants ne tournent les talons et ne déguerpissent comme un troupeau de blurrgs pris en chasse.
    Elle poussa un léger soupir de soulagement et baissa son blaster avant de se tourner vers Theron et de tendre la main vers lui.
- Ça va gamin ?
    Il eut immédiatement un mouvement de recul et plissa les yeux. Elle remit son arme dans son étui et eut un sourire navré.
- Hé ça va, je fais partie des gentils. Je viens de te sauver la vie non ?
    Les épaules de Theron s'affaissèrent légèrement.
- Désolée que tu ais dû être témoin de ça. Je m'appelle Evie Saark.
    Elle lui tendit à nouveau une main amicale.
- Et toi ?
    Theron se mordit l'intérieur de la joue : elle avait donné son nom en entier, elle cherchait à instaurer la confiance.
- Yevarr, répondit-il sobrement.
    Elle pencha la tête sur le côté, son visage se changea en une moue amusée.
- Yevarr hein ? T’as pas vraiment une tête à porter ce prénom mais soit.
- Des origines kaleesh, répliqua aussitôt le garçon en haussant les épaules.
    Evie fit un pas vers lui.
- T'es un marrant toi dis donc. En tout cas, j'ai bien fait de te suivre. J'sais pas pour quel gang ils travaillaient ces tocards mais ils auraient fait qu'une bouchée de ta gueule d'ange.
    Theron fronça les sourcils.
- Pourquoi vous m'avez suivi ?
    La femme haussa les épaules en écartant les mains, elle retrouva son petit sourire amusé.
- Chais pas. Une intuition ? J'te regardais te morfondre, assis tout seul au spatioport, tu me faisais un peu pitié.
    Le regard d'Evie se porta vers là où s'étaient enfuis les agresseurs.
- Et puis j'ai repéré ces trois oinks qui te mataient avec beaucoup d'insistance, alors quand t'as filé loin de la foule j'ai décidé de te filer l'train c'est tout.
    Theron eut une moue moqueuse et croisa les bras.
- Et comment vous saviez qu'ils allaient me tomber dessus ?
    Evie lui répondit d'un clin d’œil.
- Observer les gens c'est mon boulot. Ça, et y a un peu de bagarre aussi ... Comme tu as pu le constater.
    Il ne put s'empêcher de sourire à sa réponse, mais il se remit bien vite sur la défensive quand la question suivante arriva.
- Alors ? T'es quoi, un fugueur ? T'as besoin d'aide pour rentrer chez toi ?
    Bien malgré lui, l'expression de Theron changea.
- J'ai pas d'chez-moi, lâcha-t-il avec dépit.
- Mouais … Et tes esquives là ? Plutôt classe, où est-ce que t'as appris ?
- Je... commença-t-il.
    Il détourna brusquement le regard.
- Laissez tomber.
- Je vois … T'es du genre méfiant hein. J’peux pas t’en vouloir va … Vu le peu de malaise que t'as l'air de ressentir en présence du cadavre de ce gros bouseux (Elle donna un coup de pied dans le corps du weequay :) j'en déduis que t'as vu plus de choses que ton âge le laisse penser.
    Tout à coup, elle tapa dans ses mains avec engouement et Theron tressaillit de surprise.
- Enfin bref j'ai suffisamment perdu de temps à jouer les héroïnes pour aujourd'hui moi, alors …
    Elle leva le bras dans la direction d'où elle était arrivée.
- Si tu continues par là, tu vas tomber sur l'artère principale qui mène à la station de Tram. Y a toujours foule mais tu seras à l'air libre, y aura aucun recoin désert où tu risques de faire de mauvaises rencontres.
    Evie sembla hésiter un instant, puis se mit à chercher frénétiquement quelque chose dans la poche intérieure de sa veste, avant d'en sortir un petit morceau de papier sur lequel était griffonné quelques mots.
- Écoute, je connais pas ton histoire. Mais si jamais ça craint chez toi, t'auras qu'à ramener tes fesses à cette adresse. On te filera du boulot ...
    Et sans laisser le temps au garçon d'ajouter quoique ce soit, elle tourna les talons et se mit en route dans la direction opposée. Theron serra les poings.
- Attendez !
    Il put voir ses yeux s'écarquiller sous ses mèches rebelles lorsqu'elle se retourna.
- M-merci de m'avoir sauvé !
    Pour la première fois, Theron distingua les dents de son interlocutrice lorsqu'elle lui renvoya un grand sourire accompagné d'un ample geste du bras.
- Salut gamin ! A une prochaine !
    Lorsqu'il prit le chemin de la station de Tram, et sans vraiment savoir pourquoi, Theron serra fort le petit bout de papier entre ses doigts. Il n'avait aucune idée de qui était vraiment cette femme, ni de pour qui elle travaillait. Certains croyants auraient suggéré que la Force était à l'œuvre. Pour lui, avec le recul, ça avait été un simple coup de chance, cette rencontre fortuite avec Evie Saark, agent du SIS.
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Merci de m’avoir lu ♥
7 notes · View notes
sammyjomcl · 4 years
Text
Bonjour!
J'ai commencé une histoire il y a des mois de ça et je voulais vraiment la finir d'autant qu'il ne me restait plus grand chose à écrire donc voilà, je suis contente que ce soit fait. Elle prend place pendant CL quand Nath et Su sont déjà en couple mais elle comporte un grand flash back sur Highschool. Merci à celles qui ont le courage de me lire! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
A bientôt!
***
J'ouvre la porte de mon appartement et j'entre, ma petite-amie sur mes talons.
-T'as fait aucun effort Nath!
-Je me suis déplacé jusqu'au ciné, j'ai regardé ce satané film, je ne me suis même pas endormi et je suis encore debout. Je pense avoir fourni plein d'efforts!
On se chamaille depuis qu'on est sortis du cinéma qui passe des films rétro. Su' a insisté pour aller voir "Pretty Woman" et j'ai cédé. Mais ce classique n'est absolument pas fait pour moi. Ça se regarde oui mais pas de là à en faire des caisses.
Su' enlève sa veste et pose son sac avant de se diriger vers moi, les mains sur les hanches.
-Je t'ai entendu soupirer toutes les 2 minutes.
-Qu'y-a-t-il de mal à ça?
Elle se hisse sur la pointe des pieds et nous sommes presque nez à nez.
-C'est une jolie histoire d'amour, j'ai jamais dit que c'était un chef-d'oeuvre mais ça reste beau de voir comment leurs vies changent quand ils se trouvent et que malgré leurs différences ils veulent être ensemble.
Je vois qu'elle est sérieuse et je me retiens de rire. Elle n'a pas tout à fait tort mais surtout je la trouve adorable de vouloir défendre ce film qu'elle apprécie même si c'est peine perdue pour moi. Je l'attire contre moi.
-D'accord Su' tu as gagné, ils font un beau couple et tout finit bien pour eux. On peut même refaire quelques scènes du film si tu veux.
Mes intentions sont très claires et elle me sourit légèrement. Je me penche un peu pour l'embrasser mais elle pose un doigt sur mes lèvres.
-Hum... Et si tu allais nous faire un café? Je t'ai vu bailler pendant le film. Comme ça on pourra discuter de nos passages favoris... Et on verra après si j'ai envie d'être ta Julia Roberts...
Je ne réalise que trop bien que je me suis fait avoir par mon attitude mais qu'importe, autant répondre positivement à sa requête. Je la vois se diriger vers le canapé pour rejoindre Blanche alors que je vais dans la cuisine faire du café.
Seul l'affreux bruit de la machine à café résonne dans l'appartement. Bien vite, les cafés sont préparés.
-Ooooh mais moi aussi je t'aime!
Je manque de renverser les tasses par terre mais je parviens in extremis à les stabiliser même si cela me brûle les doigts. Je ne comprends pas du tout ce qui a pu déclencher cette phrase. à QUI parle-t-elle? Je déboule dans le salon et observe Su' en train de câliner Blanche. Je m'approche pour déposer les cafés et j'observe la scène. Blanche ronronne et Su' affiche un énorme sourire. Elle finit par relever la tête et la confusion doit se lire sur mon visage.
-Un problème?
-...C'est à Blanche que tu parlais à l'instant?
-Bah oui, à qui d'autre?
-Tu as dit à Blanche que toi aussi tu l'aimes?
Elle fronce les sourcils.
-Et? Toi aussi tu lui parles!
-Oui mais...
-Elle m'a dit qu'elle m'aime alors je lui ai répondu, c'est tout.
Je ne sais pas quoi répondre à ça... Il y a clairement quelque chose qui m'échappe.
-Elle t'a... enfin... Tu as entendu Blanche te dire qu'elle t'aime, c'est bien ça? C'est le film qu'on a vu qui t'a perturbée à ce point?
Elle me regarde avec des yeux ronds comme si j'étais un extra-terrestre.
-Nathaniel, j'ai du mal à croire qu'un amoureux des chats comme toi ne sait pas qu'un chat sait dire quand il aime quelqu'un! Tu n'as jamais lu de bouquins sur la communication avec les animaux?
-Je communique très bien avec Blanche, merci, on se comprend pas mal. Mais pas de là à se faire des déclarations.
-Et bien je vais t'apprendre quelque chose. Quand un chat te regarde et cligne lentement des yeux, il te dit qu'il t'aime. Il ferme les yeux devant toi, il sait qu'il peut se rendre vulnérable devant toi car tu ne lui feras pas de mal. Il relâche son attention en ta présence. C'est une preuve d'amour. C'est beau, non?
Quelques secondes de silence passent et elle soupire.
-Ma pauvre Blanche, ton maître ne te dit jamais qu'il t'aime?
-Je la nourris bien, je la câline, je la laisse dormir sur mon lit, je brosse sa fourrure, je la fais jouer et j'ai même investi dans un grand arbre à chat. C'est pas par amour tout ça tu crois?
-Pffff! C'est bien beau tout ça mais...
Elle ne finit pas sa phrase et elle se contente de caresser Blanche. Elle semble soudainement perdue dans ses pensées alors que sa main passe machinalement dans le même mouvement à répétition sur la fourrure du chat.
Je regarde les tasses de café qui dégagent encore de la chaleur mais les volutes ne me donnent aucun indice sur ce qui rend ma petite-amie si pensive.
Je promène mes doigts sur ses cheveux et elle sursaute, comme si elle avait oublié ma présence.
- Je donnerais cher pour savoir lire dans tes pensées, tu sais...
- Et moi je paierais encore plus cher pour que ça n'arrive pas!
Blanche se lève de sur ses genoux et va faire sa toilette plus loin. Su reste silencieuse et attrape sa tasse de café.
-Su'... ne m'oblige pas à te chatouiller jusqu'à ce que capitules et que tu me dises à quoi tu penses.
-Je pense que je veux du lait dans mon café.
Elle se lève en me souriant avec un air espiègle et disparaît dans la cuisine. Elle revient quelques instants plus tard et se dirige vers la fenêtre mais son regard se pose sur une petite balle au sol, qu'elle lance à Blanche. Celle-ci galope après le jouet. La balle rebondit jusqu'à ma chambre et Blanche y court en manquant de se cogner contre un mur. Je vais sûrement retrouver cette balle sous mon lit.
Je me lève et prends Su dans mes bras. Elle pose sa tête sur mon épaule. Je la sens encore pensive.
Elle se retourne pour me faire face, toujours légèrement souriante.
-Tout va bien, Nath, je me remémorais juste certaines choses.
-Dont tu n'as pas envie de parler?
- Hum... c'est juste un souvenir... une journée qu'on avait passée ensemble à la fin des vacances après le lycée.
-On a passé pas mal de journées ensemble à ce moment-là...
-Oui mais là je parle d'une de nos premières fois. Une première fois... spéciale.
-Une première fois spéciale?
Elle fronce les sourcils et rapproche son visage du mien.
-Je parle bien d'une fois où on était dans ton lit mais pas de la première fois où on a fait l'amour. Je suis juste un peu nostalgique de cette époque, j'imagine...
Je me fige totalement et tout me revient comme si un mur de briques me tombait dessus. Ma réaction la fait rire. Elle m'embrasse rapidement mais je suis toujours immobile.
-Pas la peine d'en faire tout une histoire Nath, j'avais juste ce souvenir en tête, rien de plus.
Elle se libère de mon étreinte et se dirige vers ma chambre.
- Je vais voir si Blanche n'a pas mis le bordel dans ta chambre pendant qu'elle jouait.
Ses derniers mots m'atteignent à peine. Me voilà à mon tour plongé dans les souvenirs que j'avais pris soin de ranger bien loin dans ma tête pour oublier. Mais tout parait encore frais dans mon esprit. Cette journée en particulier où je lui ai dit pour la première fois que je l'aimais.
*** 4 ans plus tôt ***
-Je t'aime bébé... Oui moi aussi... bisous!
Enfin elle raccroche. Je suis dans le bus et une fille qui doit sûrement être au collège était pendue au téléphone à balancer des "je t'aime", faisant profiter tous les voyageurs de sa conversation qui pourtant n'intéresse personne. Elle se retourne vers ses copines qui sont en train de glousser.
-Ça se passe trop bien entre vous!
-La chance!
-Oui ça fait déjà trois semaines qu'on est ensemble!
Heureusement, je descends au prochain arrêt pour aller à la librairie. J'ai assisté à ce genre de scènes assez souvent, au lycée ou dans les transports. Je reste toujours perplexe. Tout le monde semble se balancer des "je t'aime" comme si c'était facile et sans importance. N'y-t-il que ça qui intéresse les gens? Cela dit... Je ne suis sûrement pas le mieux placé pour en parler. Je n'ai jamais prononcé ces mots et dans ma famille ça ne s'est jamais dit non plus. Je vois mal mes parents dire ce genre de choses d'ailleurs.
Je réalise que je suis planté devant la librairie depuis un petit moment. Inutile de penser davantage à tout ça, je dois rendre des livres et en prendre des nouveaux.
***
L'horloge du centre commercial sonne 16h. Il y a toujours autant de monde ici. Mais ma petite-amie a envie de tester un café qui vient d'ouvrir et je ne peux rien lui refuser. Je vois d'autres mecs beaucoup moins enthousiastes à l'idée d'être là avec leurs copines. Il y en a même une qui traîne littéralement son copain en le tirant par le bras.
-Alleeeeez encore une dernière boutique!
-J'en ai un peu marre tu sais, ça fait des heures qu'on marche!
-Je te promets je fais vite! J'ai besoin de chaussures!
-Tu as un million de chaussures.
La demoiselle se pend au cou de son copain.
-Allez, si tu m'aimes tu peux bien faire un tout petit effort!
-Je t'ai acheté une robe qui te plait, c'est pas assez comme effort?
-Hmmm dis-moi que tu m'aimes alors...
-Quoi, ici comme ça ???
-Bah pourquoi pas?
-C'est pas le bon moment ni même l'endroit!
Je ne sais pas comment ce type va s'en sortir mais... Il est grand temps pour moi d'arrêter de suivre la discussion.
Mon cerveau bloque cependant sur quelque chose... J'aime ma petite-amie, je n'ai aucun doute à ce sujet mais je ne lui ai jamais dit. On parle de tout, je ne pense pas qu'il y ait de réels tabous entre nous... Mais je n'ai jamais vraiment pensé à lui dire et... Quand ces mots se disent-ils? Et où? Est-ce si important? Toutes les filles ont l'air totalement obnubilées par ça. Je commence à avoir des sueurs froides alors qu'une main s'agite devant mes yeux.
-Naaath! Tu peux redescendre sur Terre!
Je réalise que Su se tient devant moi. Je ne l'avais pas vue arriver.
-B-Bonjour Su, je... enfin, désolé, je ne t'ai pas entendue arriver.
Elle m'embrasse et m'observe.
-Tu vas bien? Tu as l'air un peu pâle... Et tu étais complètement dans tes pensées, quelque chose ne va pas?
Je ne me vois pas lui dire que je me pose des questions sur la façon d'exprimer mes sentiments correctement parce que je vois trop de couples autour de moi qui en parlent.
-Je vais bien, ne t'en fais pas. On devrait aller au café, il doit déjà y avoir du monde.
-Oui je suis un peu en retard en plus. Le bus a fait une déviation. Pour m'excuser du retard je t'invite! Le café est au premier étage.
Je prends sa main et essaie de me concentrer sur ce qu'elle dit mais mon esprit refuse de penser à autre chose... aurais-je déjà dû lui dire que je l'aime ? Est-ce que c'est ce qu'elle attend? Je doute de plus en plus mais je me dois de faire bonne figure pour ne pas éveiller ses soupçons.
Le café est bien rempli quand nous nous installons. Des filles venues passer un moment entre copines et beaucoup de couples. Su regarde la carte.
-Il paraît que tout est bon et fait sur place! Je ne sais pas quoi choisir...
-Je choisis pour toi?
Elle lève les yeux du menu pour me regarder et un petit sourire apparaît sur ses lèvres. Elle pose le menu et je vois le challenge dans son regard.
-D'accord, je suis sûre que tu sauras choisir ce qu'il y a de mieux pour moi!
Une serveuse s'approche et je lui montre discrètement ce que j'ai choisi sous le regard amusé de Su.
-Tu veux faire les boutiques après ça?
Elle secoue la tête.
-J'ai déjà assez de fringues. Et je préfère ne pas dépenser trop d'argent. Comme ça on pourra faire d'autres sorties. Peut-être même un week-end ?
-Tes parents accepteraient?
-Je passe déjà des nuits chez toi. Et je suis majeure maintenant même si c'est récent. Mon père ne se fera jamais l'idée de ne plus être le seul homme de ma vie mais ça ira. Et puis c'est pas comme si on irait loin. Quoique... une escapade aux Etats-Unis ça me dirait bien.
J'aime beaucoup l'entendre se projeter. J'ai encore parfois du mal à le faire mais rien que de m'imaginer avec elle, que ce soit pour un week-end dans la ville d'à côté ou pour planifier un voyage très loin, je me sens déjà impatient comme un gamin. Et savoir qu elle économise de l'argent pour qu on puisse s évader un peu tous les deux... Ça me rend si heureux que je dois me retenir de lui dire que je prendrais l avion dans une heure si elle me le demandait. Je me sens bien bête... Je ne sais pas comment lui dire que je l'aime mais je suis prêt à la suivre n'importe où...
La serveuse arrive et dépose ce que j'ai commandé devant nous. Su regarde le tout avec de grands yeux ronds.
-Wouah c'est super beau! J'adore!
Je lui ai commandé un cupcake et un chocolat chaud. Le tout est décoré de morceaux de fruits joliment coupés, de chamallows et autres petites décorations.
-Il faut que je prenne une photo pour Rosa, elle va saliver en voyant ça! Et toi tu as pris quoi?
-Un thé et un tiramisu aux framboises.
-Oh ça a l'air super aussi!
-On peut partager si tu veux.
Nous profitons de notre pause sucrée. Su semble ravie d'être la. Elle soupire de contentement alors que je lui donne une cuillère de mon dessert.
-Tout est trop bon, les framboises sont excellentes! Merci d'avoir accepté de venir ici avec moi!
-De rien! Il y a pas mal de monde mais c'est vrai que c'est bon.
Du bruit vient d'une table un peu plus loin, attirant notre attention. La serveuse apporte un gâteau a un couple. Des cœurs en chocolats décorent le tout et une bougie trône sur le gâteau. Tout le monde chuchote autour. Su attrape ma main.
-C'est chouette, ils fêtent leur premier anniversaire ensemble! J'avais vu que le café pouvait faire des petites prestations pour les anniversaires et autres fêtes.
La jeune fille et son copain soufflent la bougie en même temps. Ils ont l'air bien heureux même si lui paraît gêné. Je serre la main de Su dans la mienne et je ne peux m'empêcher de m'imaginer avec elle ici, fêtant notre anniversaire de rencontre ou une autre date importante pour nous. Est-ce que c'est cela qu'attend? Est-ce que c'est ce genre de choses que je dois organiser pour lui montrer mes sentiments?
Je suis sorti de mes interrogations par Su qui me tend un petit cœur en chocolat qui se trouvait sur son cupcake. Elle le glisse entre mes lèvres. Se pose-t-elle parfois les mêmes questions? Je sais qu'il serait sage de lui parler de tout ça mais je ne suis pas sûr d'en avoir le courage pour l'instant.
***
Nous sommes heureusement bien couverts quand nous descendons du bus car il y a pas mal de vent sur la plage, même si le soleil arrive à se montrer.
Su et moi marchons tranquillement à quelques mètres de l'eau. Seules quelques rares personnes se promènent avec leurs chiens ou s'essaient au surf.
-Regarde, un bateau de croisière là-bas! Il y en a de plus en plus qui passent dans le coin.
-Oui il y a pas mal de publicités pour ces voyages. Ma sœur voulait que mes parents lui paient un tour du monde sur un bateau de luxe. Ils n'ont pas du tout aimé cette idée.
-Tu m'étonnes!
-Et toi Su, ça te tente?
-Disons que j aimerais bien voyager. Je suis assez curieuse de découvrir d'autres pays. J'ai un peu voyagé à cause du travail de mon père mais j'aimerais aller un peu plus loin. Cela dit...
Elle se tait et son regard troublé se perd sur les vagues. Je m'arrête et serre sa main pour l'encourager à parler.
-L'avenir me fait encore un peu peur. Tout me paraît si... incertain.
-On a que 18 ans Su, c'est normal. Ça reste grisant de m'imaginer avec toi, partant pour l'autre bout du monde.
Elle détache son regard de l'eau et me sourit.
-J'ai pas mal d'incertitudes mais il y a bien une chose dont je suis sûre. Nous. Notre relation. Ça m'aide beaucoup à appréhender l'avenir avec plus de sérénité.
Je lui ai déjà dit à quel point être avec elle m'a sauvé et que je lui dois mon bonheur actuel. Je ressens aussi que je peux affronter mon avenir plus sereinement avec elle à mes côtés.
Elle m’entraîne sur un banc de sable et s’assoit. J'allais m’asseoir à mon tour quand elle me tire pour que ma tête atterrisse sur ses cuisses. Elle se met à caresser ma chevelure. J'accepterais volontiers de rester comme ça pendant des heures.
Je ferme les yeux pour me concentrer sur ses mains qui se perdent dans mes cheveux ou sur mon visage, l'océan en bruit de fond. Et si c'était le moment opportun pour lui dire mes sentiments? J'ouvre les yeux pour l'observer. Elle semble totalement détendue. Mais les mots restent bloqués dans ma gorge. Peut-être parce que je me pose trop de questions?
Je me redresse, ce qui la surprend et sans lui laisser le temps de réagir je l'embrasse avec avidité. Sa surprise ne dure qu'une seconde. Elle m'entoure de ses bras. Nos lèvres se rencontrent encore et encore. Je la mordille et un petit gémissement lui échappe et j'adore ça. Elle en redemande, me laissant approfondir le baiser autant que je le souhaite.
Notre éteinte se termine plus langoureusement et je consens à quitter ses lèvres. Nous sommes presque à bout de souffle. Ses joues sont roses et le regard plein d'envie quelle m'offre quand elle ouvre les yeux reflète très certainement le mien. L'océan serait un excellent spectateur d'une déclaration mais les mots me paraissent inutiles à cet instant.
***
-Ambre tu commences à sérieusement m'ennuyer... commence par enlever tes chaussures du canapé, veux-tu?
Elle se contente de grogner. Elle est avachie sur le canapé et essaie de caresser Blanche mais celle-ci refuse de se laisser approcher. Elle connaît bien ma sœur mais elle n'arrive pas à vraiment lui faire confiance.
-Pffffff... il est difficile ton chat. Je vais bouquiner un peu. Tu m'apportes des snacks?
Bouquiner? C'est nouveau ça... Je vais dans la cuisine et lui ramène du chocolat et un jus d'orange. Elle boude.
-T'as pas des bonbons?
-...
- Oui je sais tu n'aimes pas ça mais tu pourrais en avoir pour moi !
Je fais mine de repartir dans la cuisine et elle m'attrape par le bras.
-C'est bon c'est bon je prends!
Elle sort un livre de son sac et j'en aperçois le titre.
-L'étoile de Beverly Hills?
-C'est l'histoire d'une fille qui part faire carrière aux États-Unis et elle devient célèbre petit à petit et se fait remarquer par le meilleur parti du coin. Elle va devoir se faire accepter dans un monde sans pitié pour vivre son histoire avec lui.
Je n'ai même pas fait un effort pour étouffer un rire.
-Y a quoi de drôle ?
-Déjà si elle est aux États-Unis c'est qu'elle parle anglais... Tu me rappelles ton niveau d'anglais ?
-Quel rapport avec moi ?
-C'est ce que tu veux il me semble. Être célèbre et rencontrer un homme riche. Mais ton livre ça reste de la fiction.
-Et toi tes bouquins y a que des meurtres !
-Ça malheureusement, c'est réaliste.
Elle n'a pas le temps de répondre, son téléphone sonne.
-Hum... Maman a une audition pour moi. Je dois filer.
Elle regarde les carrés de chocolat posés devant elle, soupire et se lève.
-Tu peux prendre le chocolat si tu veux, j'en ai encore.
-Non, ça va, une autre fois. Je file sinon maman va être de mauvaise humeur. Essaie de faire comprendre à ton chat que je suis une fille super d'ici ma prochaine visite!
Elle passe la porte en un coup de vent. Je ne sais pas ce que le futur me réserve mais l'avenir d'Ambre me fait assez peur. Je doute même des capacités de ma mère à s'occuper d'elle et sa carrière.
Mon téléphone vibre. Su m'indique qu'elle sera libre d'ici une heure... Parfait, on va pouvoir passer un peu de temps ici. Il commence à faire bien gris dehors, on sera mieux en intérieur.
-Blanche tu peux sortir de ta cachette, Su va arriver!
Elle passe la tête de derrière le canapé avant de se diriger vers ma chambre. Je sais qu'elle viendra demander à Su des caresses ou de jouer avec elle, elles s'entendent bien toutes les deux. Je ne sais pas quoi faire pour qu'elle s'attache aussi un peu à ma sœur. Je vais plutôt la laisser faire comme elle le sent.
Quelques moments de rangement plus tard, Su arrive et se pend à mon cou. Je la serre contre moi alors que je sens quelque chose frôler nos jambes. Blanche est bien sûr venue réclamer de l'attention.
-Bonjour Blanche! Oui je vais te faire des câlins à toi aussi, ne t'en fais pas! Je peux câliner ton maître d'abord?
-Elle risque de bouder mais ça lui passera. Tu as passé la journée avec ta tante comme prévu?
-Oui. Mes parents ont l'air assez occupés, je ne sais pas ce qu'ils ont. Sûrement trop de boulot. Du coup ma tante a proposé qu'on aille chez elle faire du tri pour ensuite donner des affaires à des associations.
-J'ai un peu de mal à imaginer le genre de choses qu'elle a chez elle.
Su secoue la tête et va s'installer sur le canapé.
-Elle a un million de choses. On a littéralement fait des fouilles archéologiques dans ses armoires. On a pu trouver plein de fringues à donner. Je suis contente qu'on ait fini, je n'en voyais pas le bout! Je me suis littéralement enfuie dès que j'ai pu pour venir ici.
-Tu dois avoir soif, je vais te chercher quelque chose...
-C'est gentil!
Je ramène un plateau avec de quoi boire et grignoter et je retrouve Su', un livre à la main.
-L'étoile de Beverly Hills? Ambre est passée te voir?
-Je suis content de voir que tu as deviné que ce livre lui appartient!
-Ça ne ressemble pas à du Agatha Christie donc forcément...
-Je pense qu'on en est même très loin! J'ai même un peu peur du genre d'histoire dont il s'agit mais je me dis qu'au moins c'est positif qu'elle lise un peu.
Su prend une gorgée de jus de fruits alors qu'elle parcourt les pages. Elle repose son verre en gloussant et se met à lire.
-Joshua enlaça Capri, ses mains se promenant sur sa robe à paillettes. Tu as encore des scènes à tourner ce soir demanda-t-il. Oui, répondit-elle, inquiète. Une scène d'amour. J'ai peur de ne pas montrer les bons sentiments à l'écran. Il chuchota à son oreille. Ne t'en fais pas ma chérie, on va répéter cette scène toi et moi.
-Je t'assure que je ne veux pas en savoir plus. Je ne suis même plus sûr d'avoir envie de le rendre à ma sœur ce bouquin mais si je le jette elle va se fâcher.
Hilare, Su referme le livre et le pose sur la table basse.
-Tu n'as qu'à lui dire que Blanche l'a déchiré, elle ne lui dira rien.
-Elle est déjà assez déçue que Blanche ne s'approche pas trop d'elle...
-Ha! Les chats savent qui approcher ou pas!
Je soupire en m'asseyant près de Su.
-Je suis désolée Nath. Je sais que ta sœur n'est pas vraiment mauvaise mais elle est si dure à encaisser et ça ne s'arrange pas avec le temps. Je ne suis pas sûre de pouvoir m'entendre avec elle un jour. Mais je ferai des efforts.
-Je sais.
Son regard se tourne sur le plateau que j'ai ramené de la cuisine.
-Oh! Des chocolats?
-Ce sont des chocolats italiens.
Elle prend un chocolat et détaille l'emballage.
-Ça s'appelle "baci"? Ça veut dire "des baisers" en italien, non?
-Oui mais je ne sais pas pourquoi ils s'appellent ainsi.
Elle déballe le chocolat et croque dedans.
-Y a une noisette dedans! C'est bon!
-Je ne peux pas les faire goûter à Ambre à cause des noisettes. Mais je me suis dit que ça te plairait.
-Vu que tu es fan de nourriture italienne, c'est un pays qui est direct sur la liste d'endroits à visiter. Y a plein de musées que je veux voir là-bas!
On se met à parler d'éventuelles visites qu'on aimerait faire. Je ne sais pas si on aura l'occasion de voyager avec nos études. Peut-être pendant un été si on ne doit pas faire trop de stages.
Je regarde l'heure sur mon téléphone.
-Tu dois rentrer chez toi bientôt?
-Je n'ai rien de prévu. A part peut-être profiter de tes "baci" pour l'instant.
Elle se rapproche de moi. Les chocolats attendront. Ses lèvres se posent dans mon cou et je me détends pour profiter de ses caresses. J'ai besoin de sentir sa peau. Je passe mes mains sous son haut et j'ai déjà terriblement envie de lui enlever. Ses lèvres glissent de mon cou jusqu'à mon oreille. Elle a vraiment pris de l'assurance depuis notre première fois et ça me fait un effet dingue. Elle se retrouve à califourchon sur moi. Une de mes mains se perd dans sa chevelure. Elle tourne le visage vers moi et nos bouches se rencontrent encore et encore. Je finis par la soulever du canapé pour me diriger vers la chambre. Nous ne prenons que quelques secondes pour laisser nos vêtements tomber au sol avant de continuer nos caresses sur le lit.
Un miaulement me tire de mon court sommeil. Blanche se trouve sur mon bureau. Je ne sais pas quelle heure il est, elle a peut-être faim. Su dort encore, ses cheveux en bataille sur son visage et éparpillés sur son oreiller. Je m'accorde un petit moment pour l'observer en toute tranquillité. Ses gémissements d'il y a peu résonnent encore dans mes oreilles. J'aimerais que l'été ne finisse pas pour que nos journées ne ressemblent qu'à ça tout le temps: des moments rien que nous deux, à parler de tout et de rien, à profiter des regards pétillants qu'elle me lance et de moments tendres ou passionnés. Mes années de solitude me paraissent désormais bien loin.
Juste avant qu'elle ne s'endorme, j'ai eu envie de lui dire que je l'aime. Je ne l'ai pas fait, de peur que ça ne soit trop cliché, comme dans les films que ma sœur affectionne. J'ai même eu envie de chercher dans des livres des conseils mais je ne suis pas sûr que ça soit la bonne approche non plus. J'ai voulu m’entraîner devant mon miroir mais je me suis ravisé très vite. J'ai même pensé en parler à quelqu'un mais même si j'ai pensé à Armin ou même à Kim, je ne me sens pas assez proche d'eux pour le faire.
Me voilà avec ces mots au bord des lèvres et aucune idée de quand les laisser sortir. Quel idiot je fais. Je me sens parfaitement bien dans l'instant présent, pourquoi me compliquer la vie?
-Je t'aime Su...
Je sens mon cœur battre un peu plus vite et mes lèvres s'étirer en un sourire alors que je réalise que c'est aussi simple que ça. Certes, elle dort mais au moins c'est sorti et au final j'avais juste trop réfléchi à la question. Je pose une main sur mon visage, comme pour me cacher. J'aurais déjà pu lui 100 fois au lieu de me casser la tête. Pas grave, je me sens prêt maintenant.
-Tu.. Tu as QUOI?
Je sursaute en entendant sa voix bondir dans les aigus. Je me risque à enlever la main de sur mon visage et voir ses yeux ronds me dévisager. Sa peau se teinte de rose alors que moi je dois être blanc comme un linge. Elle m'a entendu? Qu'est-ce que je peux bien lui dire maintenant pour m'expliquer?
Elle se redresse et se jette sur moi.
-Nath! Tu as parlé, j'ai pas rêvé quand même???
-... Et bien... ça dépend... Tu dormais vraiment ou bien...
-JE DORMAIS! Et j'ai entendu un miaulement je crois? Et TU AS DIT QUELQUE CHOSE!
-... Oui...
-Et tu... tu me dis *CA* pendant que tu penses que je dors? Enfin... Tu as bien dit... tu as dit que........
-Je... C'est sorti tout seul. Je me demande depuis quelques temps quel est le meilleur moment pour te le dire et...
-Mais Nath!!!!!!!
Elle se lève et fait les cents pas à côté du lit. Elle finit par s'arrêter et se tourne vers moi.
-Le meilleur moment... Y en a pas de meilleur moment, ce sont des choses qu'on dit quand on en a envie mais surtout quand la personne à qui on veut le dire est RÉVEILLÉE!!!
Je me mords la lèvre pour éviter de rire. Elle est toujours nue, les mains sur les hanches et de toute évidence elle attend que j'arrange tout ça. Je laisse mon regard se perdre quelques secondes sur son corps, ce qu'elle remarque. Elle arrache la couette du lit et s'enroule dedans.
-Je vais prendre une douche.
Je saute hors du lit et la rattrape avant qu'elle ne passe la porte. J'essaie de la prendre dans mes bras mais la couette ne me rend pas la tache facile. Elle tourne la tête légèrement vers moi et je remarque que ses yeux sont un peu humides.
-Je suis désolé Su. J'aurais dû t'en parler avant mais j'avais envie de trouver les réponses à mes questions moi-même pour que ce soit parfait.
Je me voyais faire une déclaration dans un restaurant sympa ou dans un parc ou même dans la grande roue d'une fête foraine. Certainement pas nu dans ma chambre pendant que Su est à moitié couverte de la couette de mon lit.
Je l'embrasse tendrement et je la sens trembler un peu quand mon regard croise le sien et que ces mots que je me torturais à garder pour moi trouvent enfin leur place au creux de son oreille.
*** 4 ans plus tard ***
Je lui ai dit très souvent que je l'aimais après ça. Et depuis qu'on est de nouveau ensemble aussi. Elle est la seule à qui j'ai dit ces mots d'ailleurs. Il n'y a qu'avec elle qu'ils trouvent tout leur sens.
-J'ai récupéré la balle sous ton lit, y en avait même une autre! Nath?
Je sors brusquement de ma rêverie.
-Ah? OK merci Su.
Elle lance une balle à Blanche et l'autre dans ma direction. Je la rattrape.
-Tu me prends pour un chat?
-Tu as un petit côté félin je trouve. Ne me dis pas que tu étais perdu dans tes pensées pendant tout le temps où je jouais avec Blanche dans la chambre?
-... Je pensais à certains moments de notre passé moi aussi.
-Des bons moments?
-De très bons moments.
Elle sourit et vient se blottir dans mes bras.
-On en aura d'autres.
-Bien sûr. Tu n'as encore rien vu.
Elle me regarde, un énorme sourire en coin.
-Ah oui? Tu as des déclarations à me faire? Tout nu ou bien...
Je l'embrasse pour l'interrompre et je la sens rire contre moi. Elle me lance ce regard que j'adore pendant que je lui dis que je l'aime. J'entends distraitement une balle faire des rebonds contre les murs autour de nous.
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plumedesnuages · 4 years
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J'ai rêvé d'araignée énormes, comme des mygales. Elles étaient entre une fenêtre et le volet. J'étais inspecteur chargé de la protection de ce type d'animaux. J'ai demandé à la maîtresse de maison de partir et de me laisser gérer ça. Elle n'était pas des plus coopérative mais elle a fini par obéir. J'ai commencé à répertorier ce que je voyais. 3 mygales, 1 scorpion, 3 sangsues, etc
Je me suis fait mordre par une autre sangsue, au niveau de la cheville. Je vais pour demander de l'aide à la maîtresse de maison, mais elle et sa fille sont malades, aussi mordues. La mère agit bizarrement, elle marche de travers.
Il s'avère en fait que c'est la meilleure manière de refouler le.parasite transmis par la sangsue, qui est perturbé par les mouvements circulaires. Ainsi le cerveau n'est plus altéré.
Je prends donc régulièrement l'habitude de secouer la tête et la bouger en faisant des 8. Au bout d'un moment ça nr fait plus effet et je pars du principe que le parasite est parti
Que nenni. Il s'avère qu'il est juste devenu insensible à ce type de mouvements. Heureusement sa faiblesse a juste changé, maintenant c'est la couleur rouge.
_____
J'ai rêvé que je prenais le train. Je cherchais quelqu'un dans ce train w quelqu'un de francais, alors je l'ai parcouru de tout son long puis dans le sens inverse, sans succès.
Je me rappelle m'être fait la réflexion qu'avec tout ça j'ai sûrement du choper le Covid.
J'ai croisé deux (ou 3..?) Filles, des amies, on s'est équipée pour commettre un crime, se débarrasser de quelqu'un en procurant chacune à l'autre un alibi
________ probablement toujours le même train
J'étais vers l'avant, bizarrement je pouvais converser avec le conducteur
Et là
Et là se déroule une scène qui montre bien la limite des conseils du type "si tu es dans un rêve regarde ci ou ça et si c'est bizarre tu sais que tu es dans un rêve"
Je m'étais assoupie et je venais de me réveiller.
J'étais en train de regarder par la fenêtre. Il faisait beau, quelques nuages et ciel bleu tirant lentement vers le orange car le soleil allait se coucher. J'ai regardé l'heure pour savoir combien de temps je m'étais endormie. Elle indiquait minuit. Perplexe je regarde dehors, le coucher de soleil. Ma Montre doit se tromper, je songe. Je demande l'heure. Mon ami me répond, minuit. Je rigole. Après plusieurs minutes, la couleur du ciel ne change pas. Ça me frustre, je veux qu'il devienne plus orangé ! Comme il le devrait. Je demande à nouveau l'heure. Minuit et quelques. J'insiste. Minuit et quelques.
A ce stade il y a clairement quelque chose qui cloche. Le soleil ne se couche pas à minuit passé, pas même au solstice.
Je proteste ; mais il fait jour, le soleil est sur le point de se coucher, il.ne peut pas être minuit !
Long silence, chacun est figé. Rétrospectivement c'est peut être le moment où mon cerveau se dit oh shit oh shit elle va se réveiller.
"il fait nuit" lâche mon ami. "Et il grêle" ajoute le conducteur. On se dispute, chacun restant sur sa vision de ce qu'il se passe de l'autre côté de la fenêtre.
Je finis par ouvrir la porte, juste un peu, pour sentir l'air de dehors. Rien a dire concernant la température. En revanche, je sens bel et bien des petits picotements sur ma main, comme si une grosse pluie ou une fine grêle tombait dessus. Mais il fait beau et je ne vois rien.
Puis ma vue se brouille, le ciel (qui n'a toujours pas changé de couleur, il se fait désirer ce coucher) se floute puis se grise puis je cligne des yeux pour les ouvrir sur une nuit de grêle.
Le conducteur explique que c'est une phénomène qui arrive parfois en train, où le cerveau projete.une image résiduelle à la place de la réalité. Que je devrais en parler à un médecin ou un ophtalmo si je veux en savoir plus.
Et voilà comment mon cerveau retourne une situation clairement indicatrice d'un rêve puisque très illogique, en situation normale et mondaine, quoique inquiétante pour ma santé.
Je finis donc mon voyage de nuit sous une fine grêle.
___
Récupérer la voiture de mon père dans un conteneur mais le garde est ...sur ses gardes. Il inspecte et fouille mes documents, mon sac (son collègue mange tout mon sucre !!) Mais arrive quand même à louper THE truc qui cloche et prouve que je ne suis pas qui je prétends être.
On est toujours sur les voies de train et la voiture est dans un conteneur wagon donc je suppose que c'est la suite du rêve précédent
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lily-yvonne · 4 years
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QUI EST FRÈRE ELYÔN ?
Il est difficile de parler de ma petite personne, parce que, après tout, ce n'est pas votre serviteur qui compte, mais seulement Dieu. Je ne suis qu'un très modeste récepteur qui ne fait que communiquer ce que la Très Sainte Trinité me révèle. C'est pourquoi je me fais très petit face à ce phénomène spirituel qui dépasse, et de très loin, le raisonnement humain. Pour ma part, il est vrai que je ne suis qu'un homme tout ce qu'il y a de plus ordinaire, mais à qui il est arrivé, dans cette courte vie, des événements extraordinaires. Ce n'est pas pour autant que je me crois supérieur à quiconque, au contraire, plus je rentre dans les Connaissances de Dieu, plus je me sens ridicule et ignare face à la Science universelle et infuse du Père éternel, notre Créateur. Alors pour faire plaisir à certaines personnes de nature curieuse, je veux bien apporter, en résumé, quelques bribes de ma pauvre petite vie actuelle mais, pour ma part, je n'y éprouve aucun plaisir car, comme tout un chacun, je me reconnais pauvre pécheur, du fait qu'il m'est arrivé de commettre quelques fautes dans mon parcours. Malheureusement, il n'est pas possible de revenir en arrière, mais comme j'ai reçu l'absolution d'un Prêtre, et même de plusieurs, puis surtout l'absolution de mon Sauveur Jésus-Christ, je me dois donc d'avancer sans regarder en arrière…
                                                L'ENFANCE
Alors pour ceux et celles qui s'interrogeraient à mon sujet, comme je l'ai écrit plus haut, je ne suis qu'un être tout à fait ordinaire. J'ai vu le jour le 7 mai 1950, un mois avant terme, en Anjou, et je suis le troisième enfant né après deux autres garçons plus âgés. Mon père, militaire de carrière, est décédé un mois avant ma naissance, durant la guerre du Vietnam. Mon enfance a été particulièrement difficile, car j'ai toujours été de santé fragile et il m'a été impossible de suivre une scolarité normale. En fait j'ai su après, par Dieu, que c'était prévu ainsi afin que je ne m'encombre pas trop avec des études terrestres, de façon à laisser de la place dans mon cerveau pour les choses du Ciel, infiniment plus importantes. En effet, c'est à partir de l'âge de 6 ans que j'ai reçu des informations célestes assez éclectiques et, je dois l'avouer, également parfois déconcertantes. Très jeunes, vers trois ou quatre ans, je me suis regardé dans le miroir et me suis dit : « Qu'est-ce que je fais là ? » Je savais intérieurement que je n'étais pas d'ici, mais j'étais incapable d'en donner la moindre explication, surtout pendant mon enfance et mon adolescence. Il est vrai que, très tôt, j'étais assez perturbé par quelque chose d'indéfinissable qui me rendait assez irritable. "Irritable", mais pas vraiment agressif pour autrui et surtout pas violent. Je suis conscient d'avoir été "pénible", comme le disait souvent ma mère, mais en aucun cas ma pensée était portée à faire du mal aux autres. Au contraire, j'ai toujours eu un coeur tendre et j'étais même un hyper-sensible. Lorsque je voyais quelqu'un souffrir, je ne pouvais pas le supporter et n'arrivais pas à comprendre la souffrance. De voir une personne ou un autre enfant pleurer, me mettait dans tous mes états. Toutes ces sensations que j'endurais, malgré-moi, avaient une cause évidente, mais difficilement explicable lorsqu'on est un jeune enfant. En revanche j'ai su plus tard, par Dieu, que : ni mon corps, ni mon esprit n'ont pu accepter ma venue ici-bas. D'où ce "tiraillement" entre le Ciel et la Terre qui m'a toujours mis mal à l'aise et qui explique également cette hyper-nervosité congénitale. De même que mon cerveau a toujours fonctionné beaucoup plus vite que mes neurones, ce qui engendrait de nombreuses perturbations complexes. De nos jours nous connaissons bien cette maladie congénitale dénommée : hyperactivité. C'est la même anomalie que l'autisme, mais inversée. C'est-à-dire, qu'au lieu de me renfermer dans une sorte de mutisme, j'avais tendance à faire sortir un excès d'énergie, pas très agréable pour mon entourage. Cependant, je vivais aussi, comme les autistes, dans mon monde, puisque celui ou j'étais né ne correspondait en rien avec l'autre monde céleste. En vérité, si j'ai toujours eu les pieds sur Terre, ma tête était ailleurs, non pas dans de la rêverie, mais bien en relation avec le Ciel…
LA SUITE SUR LE LIEN 
https://www.dropbox.com/s/nyq0by0yzpgouql/Qui%20est%20Fr%C3%A8re%20ELY%C3%94N.pdf?dl=0
http://www.prophete-fr.com/
https://www.youtube.com/channel/UCYX3DMJ6JMaEb1vQgJM2jUg
https://www.change.org/p/emmanuel-macron-dieu-ne-veut-pas-de-fl%C3%A8che-sur-notre-dame-098097a0-f72c-4021-9b66-cc9c78ecb8a8?lang=fr-FR
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iemylia-blog · 4 years
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Harcèlement
Depuis mon début de 6e je n'ai plus confiance en moi. eh oui un harcèlement sa peu détruire. vous vous imaginez, arrivez dans un collège de 1000 personnes, oui  1000 personnes, vous arrivez, et vu que vous n'êtes pas comme les autres et que vous êtes dans la mauvaise classe,votre vie et votre scolarité peut être perturbée. et ce qu'il m'est arrivée. Je me faisais frapper, traiter, racketter...c'etais horrible. un groupe de fille qui me détester un jour sont venue me parler sur facebook en me disant que si je faisais la "tugh" "la méchante fille" je serais plus embêter et rentrerai dans leur clan. Conne que je suis, j'ai commencée à traiter mes professeur, les taper et faire d'autre bêtises débiles. je suis rentrer dans leurs clan, deux semaine après j'étais forcé à sortir avec un garçon qui 1 semaine après à être en couple avec lui  ma menacé de lui envoyer une photo de moi en soutien gorge. faible que je suis j'ai pleurer et je l'ai fais car j'avais peur que mon cauchemar allé recommencer. IL A ENVOYER MA PHOTO A TOUT LE COLLÈGE Y COMPRIS MA TATA QUI LA ENVOYER A MA MÈRE !!!! J'ai fais deux tentative de suicide et me couper violament les veines. On à déménager à 800 km de chez nous, fini mon quartier de dealer etc... c'étais la campagne. je me sentais un peu mieux, mais arrivez en 5ème... J'étais moche, javais des formes que je n'arrivais pas a cacher, jai rencontrer une fille je me suis maquiller j'ai commencer a m'assumer ( sans être vulgaire) puis j'étais la pute du collège, la salope, la traîner sois dis ans a cause de ma grosse poitrine j'étais enceinte, je baiser avec tout l'institue protestants, avec des vieux dans des caves, ont  ma race au chiotte du collège, j'ai subis un viol, des agressions sexuelles, des attouchement, des coups, des insultes. toute ma ville me connais, j'ai essaye de me suicider, je fume,je bois.... Mais putain!!!!! pourquoi moi? je peux pas être une ado normal? J'ai 15 ans merde, et quand j'essaie de sortir en ville je me fais insulté... Parfois je me force à sortir dehors pour affronter leur regard et me dire que je suis pas obligé d'être cacher... Psychologiquement je suis a bout, mon cerveau fais n'importe quoi, JE FAIS N'IMPORTE QUOI. bordel, je veux tellement mourir et vivre en même temps, ma vie pourquoi elle est merdique? tout les soirs je pleure en me disant que sava changer je vais habiter avec mon copain changer de ville, mais vais-je être forte d'attendre un ans ou j'aurais rejoint Steven au Paradis? JE SUIS ANÉANTIE!! et tout les gens qui me disent " Je te comprend" NON! vous ne me comprenez pas, vous avez pas vécu tout ce que j'ai vécu, ni vu tout ce que j'ai vu  "Arrête d'y pensée " Vous pensez que d'un claquement de doigt je peux ne plus y penser? ces choses là reste dans ta tête. c'est la principale cause de mes rêves mon passée. Maintenant une question, que me réserve le futur?
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chaglt · 5 years
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Ma semaine sans réseau social
Article un peu plus perso, que je ne partagerai pas sur Facebook (hence the title, pas sûre que "hence" soit la préposition adaptée). J'ai effacé Facebook de mes applications ce matin et j'ai l'intention de ne pas y trainer d'ici samedi matin prochain (nous sommes le 15 novembre, dans 5 semaine je suis back en Belgique !! ☺️).
J'ai toujours voulu écrire un article du type "7 jours sans pester", "5 jours de gratitude".. qu'on peut voir dans certains magazines (féminins, I know. #sexism). Comme ce blog est à mwaa et qu'il contient beaucoup de "hihihi", "hahaha" comme dirait ma mummy chérie (maman, pas momie), mais aussi une "critique" littéraire que j'aime particulièrement et un article plus reposant relatant un voyage, pourquoi ne pas y ajouter ce type de contenu. De toute façon, personne ne me lit hahaha (Rire jaune, pas le youtubeur, l'autre).
Bon, l'idée de cette semaine : éviter de trainer sur Facebook (quand je suis fatiguée j'y passe beaucoup trop de temps, à regarder beaucoup de bêtises) et sur insta. Je n'ai pas insta et j'y vais quand même, la puissance ! Inutile de vous préciser que c'est souvent pour y regarder des choses peu intelligentes, même s'il y a parfois du contenu assez sympa (j'adore le compte insta "on s'en bat le clito" par exemple, belle dose de fraîcheur par rapport à la sexualité féminine - "par rapport" est-elle la préposition adaptée ?).
Bref, je pense que ça ne peut me faire que du bien, encore plus si j'y inclus YouTube, sur lequel je peux également passer un nombre d'heures effarant. Bon allez je l'inclus, mais c'est bien parce que c'est vous.
Je viendrai faire quelques petits comptes-rendus par ici de temps en temps :)
* Jour 2 (samedi) : prise de conscience, j'ai vraiment des réflexes à aller cliquer sur des applications (comme Facebook et insta sont virés de mes possibilités, je me retranche sur les E-Mails, WhatsApp et Messenger). Le positif c'est que les applications qui me restent sont beaucoup moins chronophages, du coup je laisse vite tomber une fois que j'ai répondu à mes quelques messages (qui ne sont pas si nombreux étant donné que je ne suis pas très message) et je m'occupe autrement ☺️ Autre point positif, ça ne me manque pas (elle est mignonne elle après 48h). J'ai passé une super soirée avec Javivi hier, mais de toute façon avec lui je n'utilise pas, ou très peu, mon phone-tele (wesh). Siesta time maintenant, sans craindre de passer plus de temps à scroller mon fil dactu Facebook qu'à me reposer per se. La bise ♥️
* Jour 3 (dimanche) : contextualisons d'abord quelque peu. Je suis dans mon lit, une légère barre de fatigue au front. Il est 14h30, la siesta time donc. J'ai eu une chouette matinée à appeler Mum et Arnaud, à écouter des podcasts en allemand sur les relations (j'adore : Paarologie, recommandé par une Allemande rencontrée à Séville, et Beste Freundinnen. La fille de Paarologie s'appelle Charlotte en plus, prononcé à l'allemande (= trop cute). Continuons) et à faire le ménage #proud. J'ai mangé des canellonis pas mauvais du tout, avec un petit dessert des familles en prime. J'ai même bavardé un petit peu avec Elsa qui est revenue d'un week-end dans une ville sympa dont je n'ai pas trop compris le nom. Ce soir j'ai une soirée danse de prévue, et avant je vais peut-être voir Jacob. Après ma sieste j'appelle ma cousine d'amour. Qu'attend-elle donc pour dormir me direz-vous! Et bien je suis gluée à mon téléphone, avec l'envie irrépressible (mais que je represse parce que je suis une WARRIOR - et parce que je me suis engagée ici) d'aller me perdre dans les méandres de Facebook et d'Instagram. Alors que j'ai Simone de Beauvoir qui me fait de l'oeil. Bon j'ai cette chance d'être plutôt venue faire un compte-rendu ici, je vais donc aller me reposer telle le princesse que je suis, pour ensuite passer un reste de journée doux et agréable ♥️ Saloperies de réseaux, mais jolie prise de conscience ☺️ I'm glad I started this. 🧜
* Jour 4 (lundi): contextualisation, dans le salon. Premier "craquage", je suis allée voir les nouvelles Google. Heureusement pour moi, comme c'est de la bonne shit des familles, je n'y suis pas restée longtemps. Je me rends compte que j'ai beaucoup de temps libre, que je vais essayer d'apprendre à mieux gérer. Je suis revenue de l'école (contente de moi en plus car j'ai bien avancé dans mes quelques prépas, et contente tout court parce que j'ai eu un we magique pour la confiance en moi) mais je ne savais que faire, je n'avais pas faim mais j'ai quand même dîné, je suis partie dans mes pensées et finalement je me suis retrouvée devant les nouvelles Google a grignoter des galettes de sésame-chia (y a pire comme grignotage me direz-vous 😂). Une conclusion qui pourrait être tirée ici, c'est que je suis davantage attirée par les bêtises sur mon téléphone quand je suis désoeuvrée. Setting an intention for the day would help me I think :) Mais je suis quand même contente, j'ai réussi à couper le cycle pas trop tard en mettant un podcast et en rangeant la cuisine. Bon autre mini contextualisation, je ne dors pas vraiment bien pour le moment, et j'ai fait une insomnie hier. Ce qui n'excuse rien, mais qui peut expliquer mon petit "dérapage". Programme du reste de la journée : mettre sécher, me reposer et aller chez l'ORL. Avec le bouquin de Deepak Chopra ☺️ La bise! (Bon finalement c'est sympa ce glissement, ça met un peu de piment dans mon article)
* Jour 6 (mercredi): petit point avant d’aller au théâtre (première fois que je me repose correctement avant d’y aller, sereinement). Au fait, je suis allée 2 minutes sur Youtube mais c’est parce que c’est Pauline qui m’a envoyé un lien donc ça compte pas <3
- Je suis beaucoup plus en contact avec mes proches. Ayant beaucoup plus de temps à disposition (bueno, mieux utilisé serait la palabra mas correcta), j’envoie plus de messages, je prends plus le temps de téléphoner... et ça fait beaucoup de bien <3
- J’ai découvert Spotify, beaucoup moins chronophage que Youtube. Je peux écouter ma musique, mes podcasts magiques.. ENFIN, me diront les plus techologiques d’entre-vous!
- Je suis de meilleure humeur, plus sereine. Même si j’ai des petits soucis de sommeil pour le moment, je prends le temps de me reposer, et je ne passe plus des heures à traîner sur des comptes Instagram / sur mon fil d’actualité Facebook sans beaucoup d’intérêt qui ne me faisaient pas de bien.
- Je médite plus (prononcer “plusse”) :) Est-ce nécessaire de vous dire que ça fait du bien?
- J’écoute les nouvelles (bon ça fait deux jours, mais quand même!). J’ai découvert l’assistant Google à qui je dis “bonjour” le matin et qui me dit les nouvelles du jour, ce qui est assez sympa :) Je vais essayer de le configurer pour avoir les nouvelles dans d’autres langues aussi.
- J’écoute beaucoup plus de podcasts, en allemand et en anglais :)
Et je n’invente rien, je vous jure que tout est vrai. C’est vraiment bizarre mais cool à la fois :) Time to go to the theater! Byyye <3
* Jour 7: Qu’est-ce que je m’ennuie bon sang! C’est le premier jour durant lequel je ne fais rien (je n’ai pas donné cours à Sheila aujourd’hui avec les examens) et je m’ennuie, je suis grave :) Du coup je suis ici. A 21h30 je vais chercher mon tout premier colis “too good too go”, WOUHOUU!
J’aimerais bien traîner un coup sur Youtube mais je ne peux pas. J’avoue j’y suis allée pour terminer la vidéo de 8 minutes envoyée par l’amour de ma vie (ma soeur me manque, oui). Et je suis aussi allée sur Facebook quelques minutes pour vérifier la durée d’un événement. Et j’ai aperçu 24 notifications je pense. Parce que oui, pour les événements Facebook est assez cool :) C’est d’ailleurs grâce à Facebook que je suis allée voir le Joker avec des Américaines bien sympas :)
Bon alors si on reprend mon défi de la semaine, je pense que ça me fait du bien (confer hier), et que je me rends maintenant compte que j’ai beaucoup, beaucoup de temps libre. Heureusement que je donne des cours particuliers et que j’ai théâtre le mercredi! Ce sont les soirées qui sont parfois longues. Ici je suis à l’appart depuis 16h (il est 19:52). J’ai essayé de faire une petite sieste, mais comme j’ai dormi 9h30 la nuit passée ça n’a pas marché. J’ai un peu exploré Spotify (purée j’adore cette application), entamé quelques audiobooks, quelques podcasts... Je pense qu’il y a juste des moments où ça fait du bien de se perdre sur Youtube, de couper son cerveau et de profiter. Je n’avais même pas envie de venir vous raconter ma vie ici, c’est vous dire!
Comment je me sens? Une petite barre au front. Il faut dire que mon sommeil a été pas mal perturbé ces derniers temps. Là j’ai une musique de guitare douce de Spotify en fond, ça fait plaisir :) Mais sinon je suis contente, je prends vraiment conscience de l’effet que les réseaux sociaux peuvent avoir sur moi (et sur d’autres gens je présume). Ce qui est cool, ce que je m’ennuie mais que je n’ai pas envie d’aller sur Facebook ou Insta. Juste de me matter une série ou des vidéos un peu con sur Youtube. 
- Découvertes so far:
* Spotify
* Le plaisir d’écrire (redécouverte dans ce cas-ci)
* L’assistant Google pour avoir un bref aperçu des nouvelles le matin
* La satisfaction (redécouverte dans ce cas-ci), je sens clairement les effets de la non-comparaison (inconsciente, mais d’actualité quand j’utilise les réseaux sociaux, surtout insta de mes deux. Bien contente d’avoir jamais créé de compte d’ailleurs).
* Que j’ai énormément de temps libre, et que je peux en faire ce que je veux :)
* Ce que c’est que de s’ennuyer. Ça faisait longtemps, vraiment longtemps que je n’avais pas reçu l’ennui comme ça. C’est bon pour la santé il paraît :) Allez, je vous mets un article sur “S’ennuyer c’est bon pour la santé” juste ici:
http://www.slate.fr/story/171981/ennuyer-bon-esprit
Oh. Wow. Je viens de tilter sur la citation suivante de l’article:
“Pour que ça marche, il est crucial de se déconnecter. Sandi Mann explique que nos smartphones détruisent notre capacité à nous ennuyer et empêchent un vrai divertissement: «Nous essayons de balayer et de faire défiler l'ennui, mais en faisant cela, nous nous rendons plus enclins à l'ennui, car chaque fois que nous sortons notre téléphone, nous ne laissons pas notre esprit vagabonder et résoudre notre problème». Ne reste peut-être plus qu'à créer une appli pour s'ennuyer...”
Je me reconnais beaucoup là-dedans. Et c’est vrai que ça fait deux nuits que je fais beaucoup de rêves, un peu guérisseurs comme ça. J’ai rêvé de bébé (maman ne lit pas cet article), j’ai rêvé de Javi, de pas mal d’autres choses aussi dont je ne me souviens pas tellement. Mais vous savez, cette sensation au réveil de “résolution” de certaines choses? Ça faisait bien longtemps que ça ne m’était pas arrivé, j’avais au contraire un sommeil assez peu réparateur ces derniers temps. Et quand ils disent “Nous essayons de balayer et de faire défiler l’ennui”, c’est tellement ça. Je me plonge/ plongeais dans ces réseaux en faisant défiler les fils d’actu. Oui, le temps passait. Mais je ne me sens/sentais pas bien après. Du tout.
Bon là je pense que mon corps se remet des émotions que j’ai eue depuis septembre, mais en ce qui concerne ma non-utilisation des réseaux sociaux depuis 7 jours (nous sommes le 21 et j’ai commencé le 15, plutôt 6 jours mais soit), ce n’est que du positif. Et s’ennuyer c’est assez sympa, ça me permet d’écrire, de découvrir des applications (et des artistes!) vraiment chouettes, d’écouter les nouvelles (qui l’eut crû!), de méditer un peu plus... Et puis je me sens reposée. Et ça c’est gai. Même si je ne dors pas bien.
Le jour qui m’a le plus marquée c’est hier. Insomnie la veille, je serais rentrée de ma grande journée à l’école de mauvaise humeur et je me serai plongée dans Facebook, sans vraiment me reposer avant d’aller au théâtre. Ici je suis rentrée, j’ai pris le temps de me poser, j’ai laissé les émotions couler (yes j’ai chialé bouuh), j’étais épuisée. Et j’ai fait une sieste de laquelle je n’ai pas réussi à me réveiller tout de suite. Et je suis allée sereinement au théâtre, car je me suis réveillée 1h30 avant, j’ai pu appeler ma Mutti (seuls les Allemands comprendront), me faire à manger... Un monde de différence. C’est chouette, il y a définitivement un mieux. Un bien mieux même :)
Je m’attendais à ce que l’expérience soit positive, mais à ce point-là! Et faire le point régulièrement me permet de voir tout ça, c’est vraiment gai :) Ça me donne envie de faire d’autres articles du genre, ça me donne une motivation héhé.
La semaine prochaine, je vous écris un article “ma semaine sans respirer”. On verra ce que ça donnera :D J’ai hâte!
Bisouus!
À samedi prochain ! (Oui je me vois déjà dans Flair ou autre 😎)
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amnesiepsychogene · 5 years
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8 avril 2019
Rendez-vous avec ma psychologue.
Elle s'est montrée bienveillante, comme toujours. Elle a vu que mon corps m'était douloureux, et à mon visage, elle a senti que j'allais mal, plus mal que d'habitude. Elle a aperçu ses larmes, qui étaient sur le point de jaillir de mes yeux, cette angoisse, qui prenait place dans tout mon être. Alors à défaut de pouvoir tout apaiser instantanément sur le plan psychique, elle a tenté de me faire me sentir le mieux possible physiquement, elle m'a laissé le temps de m'installer comme je le souhaitais, m'a amené des coussins pour soulager mon dos et afin que je puisse m'appuyer contre le dossier sans avoir l'impression de lâcher totalement prise de part la profondeur des fauteuils.
On a longuement discuté, plus longuement que d'habitude. C'était posé, j'avais moins mon côté hyperactif à sortie 12 phrases à la seconde sans rien contrôler et sans qu'elle puisse suivre le fil de ma pensée.
Je l'ai fait, un tout petit peu, au début, car j'étais envahie par tout un tas de choses, mais c'était sur des sujets futiles, je me suis rapidement calmée pour parler de choses plus importantes.
On a parlé de mes règles. Ou plutôt, de mon absence de règles depuis quelques temps, ou alors de leur présence mais de manière extrêmement bizarre et anormale. Mon médecin, il y a quelques années remettaient ça sur le compte des troubles alimentaires. Cette année, il pense que je pourrais avoir de l'endométriose et veut que je fasse des examens complémentaires.
Mais j'ai peur.
Et je suis convaincue qu'il y a une grande part psychique à ses dérèglements hormonaux. Mes premières sont apparues peu après le début des viols. Depuis que je parle des viols avec ma psychologue, je ne les ai plus vraiment, ou du moins tout est très perturbé. Coïncidence ? Je n'en suis pas sûre.
On a beaucoup discuté de tout cela. De comment j'avais vécu mes premières règles vu le contexte, des changements corporels que cela avait entraînés, de si j'avais eu peur à l'époque de tomber enceinte, des autres facteurs actuels qui pourraient entraîner ces dérèglements...
Elle pense que la part psychologique est probable et légitime. Mais elle pense qu'il faut quand même a tout prix que je me penche sur le côté gynécologique à proprement parler. Elle sait que c'est compliqué. Voire insurmontable. Au CMP dans lequel je la vois, il y a une conseillère familiale et conjugale qui travaille dans un planning familial. Elle va se renseigner auprès d'elle pour savoir si elle ne connait pas une gynécologue ou une sage-femme faisant du suivi gynécologue qui travaillerait au planning familial et serait sensibilisée aux personnes ayant vécus des abus sexuels, car dans ce genre de structures, il y a un grand nombre de personnes dans ce cas... J'espère que cela aboutira à quelque chose. J'espère que j'en serais capable. J'espère également que je n'ai vraiment rien physiquement... l'hypocondrie me rattrape encore et toujours.
Puis on a parlé un peu de ma famille. De l'absence de conversation. Dès toute petite. Que ma parole, mes émotions, mes gestes, mes envies, n'ont jamais été écouté et encore moins entendu. D'où mon sentiment d'illégitimité. Tout m'a toujours été imposé indépendamment de ma différence inter-individuelle. Mes parents ont toujours pensé qu'ils savaient mieux que moi ce dont j'avais besoin, s'ils savaient comme ils se trompent...
Depuis des mois on met en lumière avec ma psychologue le fait que ma famille soit toxique, malsaine, et j'en passe. Qu'une partie de mon processus de guérison est de me détacher d'eux. Ce que je fais. Pour mon père, ça ne se voit pas, car je n'ai jamais été proche de lui. Ma mère en revanche, le ressent, que je m'éloigne. Ça ne lui plaît pas. Alors elle s'en prend à ma psychologue en disant qu'elle me "manipule", qu'elle me "retourne le cerveau". Mais s'il y en a une des deux qui me manipulent c'est ma mère. Ma psychologue m'a dit de "laisser courir" ce genre de paroles, qu'elle "préférait qu'elle s'énerve sur elle que contre moi". Elle a dit que c'était désespéré, que j'aurais jamais des parents accomplissant leur rôle. Qu'ils avaient fait des enfants pour eux et non pour les voir s'épanouir.
Ça fait mal. Mais c'est la réalité et je dois l'accepter.
"Elle" m'a aussi dit ses paroles qui résonnent encore en moi, qui tambourinent contre les parois de mon crâne et que j'ai du mal à encaisse, à accepter : 《Il a pris possession de vous, de votre corps. Il vous a violé. Chaque jour, invariablement, inlassablement, pendant des mois. Les répercussions ont été telles, et le traumatisme si important, qu'à l'heure actuelle c'est comme si vous subissiez cet acte atroce encore chaque jour qui passe.》
Que faire... que va-t-il advenir de moi...
Elle a conclu le rendez-vous d'une manière toute aussi bienveillante que la manière dont elle l'avait fait commencé. Elle a pris en considération mes angoisses face aux trois prochaines semaines qui vont être compliquées pour les rendez-vous, car la semaine prochaine elle est en vacances, les deux semaines d'après il y a mes partiels, des jours fériés, et elle, travaillant dans un CMP, n'est pas présente tous les jours. Elle m'a donc redonné un rendez-vous pour cette semaine, puis on en a programmé un pour ma première semaine de partiels. Histoire que ça m'apaise. Que je ne sois pas seule à traverser cette période d'examens qui est toujours très compliquée. On pourra également mettre en place des rendez-vous téléphoniques s'il y en a la nécessité.
Ça va le faire. Il faut y croire.
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arts-noo · 2 years
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R comme Rêves
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Je pense qu'il va vraiment falloir que je vous parle un rêve que j'ai pu faire cette semaine.
Il m'a tellement perturbé, retourné le cerveau, que je ne sais quoi en penser.
Depuis plusieurs mois, j'enchaîne les insomnies voire les nuits où je ne dors que quelques heures.
Je me pose 1773828 questions sur mon comportement avec les personnes autour de moi et en nourris pas mal de regrets. Il y a un sentiment d'incompréhension sur ce que je peux traverser même si je ne suis pas du genre à m'exprimer quand ça ne va pas.
Je n'attendais pas à ce qu'ils me disent "on est là H24 7j/7 quand tu as besoin", mais mon éloignement du à ce mal être, a causé le leur et mon ressenti est plutôt d'avoir été abandonné par des gens qui se disaient être mes amis.
Bref, pour en revenir à mon rêve.
Je suis d'habitude du genre à faire le même cauchemars qui revient sans cesse.
Celui d'une maison qui prend feu (mon ancienne maison). Je suis le pompier dans ce cauchemars, qui doit aller dans la maison. Je me vois moi en temps que moi, mais qui n'est pas moi. C'est pas très clair mais genre, juste après je "me vois" (dans le rôle du pompier du coup), sortir avec un corps et une femme courir et se mettre à pleurer en criant "Arnauddddd".
Je vous assure que ce cauchemars est très compliqué à gérer, d'autant plus que je ne comprends pas le sens à lui donner.
Mais sinon ce n'est pas encore celui-ci qui m'a perturbé cette semaine.
La seule nuit où ce n'est pas un cauchemars que j'ai pu faire, j'ai rêvé de mon père.
Mais c'était pas le rêve du père en mode souvenirs.. j'ai rêvé de lui comme si on discutait. On parlait de mes interrogations, de la façon d'agir avec les gens, et il me rassurait et me conseillais.
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Le sentiment de bien être et de plénitude que je ai pu ressentir a mon reveil m'a fait très peur. Je me suis dit que je voulais revivre ça pour récupérer ce sentiment de bien être qui m'a quitté depuis quelques temps désormais.
Je donnerai tout pour retourner à il y a quelques mois, avant que je ne m'enferme dans une situation qui m'éloigne de tous
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nelielombrelune · 6 years
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Avis sur le spoiler
Voici l’avis que j’ai posté sur le forum officiel :
                                                     °~ Aloa ~° En tant que Leif'addict j'attendais avec impatience ce spin-off. 
Pourtant mon avis va être en demi-teinte...
Déjà concernant le prix : bien que je trouve relativement scandaleux le fait de vouloir faire payer un ftp, je trouve le prix de cet épisode plutôt correct par rapport à celui de Chrome. Outre le fait que je déteste Chrome, je n'aurais pas payé ce prix-là pour un spin-off. Cette fois-ci j'avais de POs de côté donc je me suis décidée à payer, pour Leiftan. De plus il était possible, en étant assidu aux baluchons, de réunir la somme nécessaire sans être obligé de passer par la banque, je tolère donc.
La bonne surprise a été que le SO se passait de son point de vue ce qui offrait une vision inédite de l'histoire et promettait d'en apprendre plus sur ce perso bien mystérieux. Je sais que cela avait été suggéré par la communauté et je vous remercie d'en avoir tenu compte.
Sauf que...Je n'ai pas vraiment aimé le Leiftan que vous nous avez montré.
Je l'ai trouvé trop obsessionnel, trop mièvre, trop jaloux, trop culcul, TROP quoi.
J'attendais vraiment de voir son côté sombre, de comprendre la révélation de l'épisode 17 (j'égorge sans sourciller quelqu'un qui passe par là, je dévoile ma vraie forme)...
Bien-sûr je sais que rien d'essentiel pour l'intrigue principale ne doit être révélé dans un spin-off mais j'aurais aimé explorer cette partie de sa psychologie, ce qui m'aurait éviter une légère nausée devant toute cette mièvrerie.
J'ai aimé les réflexions de Leiftan sur Eweleïn et Kero, le fait qu'il apprécie les personnes au "cœur pur" prouve que malgré son appellation de "daemon", il n'est pas qu'un méchant basique. Il accomplit un plan précis, cherche à assouvir une vengeance sur ceux qu'il considère comme des traîtres, pas à prendre le pouvoir ni à tuer tout le monde.
J'ai bien aimé aussi qu'il n'aime pas Miiko, parce que je ne l'aime pas non plus (raisonnement digne de la primaire, je sais).
Soyons clairs : je suis ravie que Leiftan soit fou amoureux de ma gardienne. Je suis ravie de clore le bec de toutes ses détractrices qui disaient qu'il nous manipulait, ravie de voir que la théorie des Leif-addict sur les âmes-sœurs semblent être en bonne voie mais... il y a beaucoup de points qui m'ont chiffonnée :
- J'ai vraiment l'impression que l'histoire est écrite au fur et à mesure et que vous tentez dans ce spin-off de modifier un peu les premiers épisodes pour y intégrer Leiftan alors qu'on ne l'a quasiment pas vu en les jouant. (Oui ok il était dans l'ombre j'ai compris mais ça me donne vraiment l'impression d'avoir été ajouté à posteriori). Idem l'histoire du sort "connu de son seul peuple" qui tente d'expliquer pourquoi l'Oracle a disparu du paysage pendant une dizaine d'épisodes.
- Comme dans l'épisode 20, Leiftan dit qu'il nous attend depuis des années. Sauf qu'il ne semble pas savoir qui est la gardienne, ni sa race, ni d'où elle vient, ni comment elle est arrivée ici, ni son lien avec l'Oracle... Bon alors en fait que sait-il ? Et comment sait-il qu'il attend quelqu'un dont il ne semble rien savoir ? Cette histoire me laisse bien perplexe. J'attends l'explication à base d'une fumeuse prophétie mais bon...
- J'ai été surprise par l'insolence d'Ashkore. Pas de manière générale hein, j'adore son humour sarcastique et son ton ironique, mais avec Leiftan je m'attendais à un rapport hiérarchique plus marqué. Honnêtement je n'ai pas trop aimé sa désinvolture ni le fait que Leiftan le laisse agir à sa guise (se vautrer sur son lit) et désobéir à ses ordres (attaquer de jour alors qu'il avait l'ordre de le faire de nuit). Dans l'épisode 20, lorsque Leiftan et Ashkore se battent (lorsqu'Ashkore menace la gardienne), Leiftan a clairement l'ascendant sur lui et montre clairement sa supériorité. C'était ce Leiftan-là que j'attendais de voir.
- Je suis ravie que Leiftan soit un personnage complexe. Je suis ravie de voir un peu son côté manipulateur même si on n'en comprend pas toujours le but (pourquoi envoyer Ashkore voler le bateau et mettre la vie de la gardienne en péril ?) (D'ailleurs j'ai un peu de mal avec l'explication de sa présence, il semble compliqué de se cacher dans un espace clos de 5m² mais bon, passons). J'aurais bien aimé creuser son alliance avec Yvoni, je le répète j'aurais aimé le voir en "cerveau de la Vilain Squad" et pas en gentil diplomate qui ménage Ash, cet imbécile de Chrome et qui offre un toutou à la gardienne pour qu'elle se sente mieux. Globalement j'ai trouvé qu'il y avait un problème de dosage, un manque d'équilibre dans ce spin-off. Trop de "tu étais si belle" "tu es tellement magnifique" "je ne m'attendais pas à autant de beauté" et plus de conspiration, de psychologique et de badasserie. Ce qui m'amène au point suivant.
- Celles qui comme moi ont Leiftan en CDC savent qu'il est possessif et jaloux. Habituellement cela ne me dérange pas, un peu de drama ça marche toujours, mais là j'ai trouvé ça too much. Jaloux de notre chef de garde, de Chrome dont il pense qu'on l'a choisi pour aller ramasser les cendres d'Yvoni, de Valkyon qui nous surveille à l'infirmerie, de Huang Hua à cause de notre amitié... Même s'il est fou amoureux ce n'est pas logique, cela ne colle pas. Je comprends certaines joueuses qui assimilent ça à une relation toxique d'un manipulateur qui veut contrôler toutes les relations ou isoler complètement sa partenaire. Pour moi c'est juste que c'est mal dosé, mais j'ai trouvé ça abusif et ça m'a un peu agacée.
- Comme le spin-off débute après l'épisode 20 j'aurais aimé aller plus loin dans l'histoire ! Comme beaucoup de joueuses j'aurais voulu avoir son pdv sur la potion d'oubli, connaître son rôle dans cette trahison, son avis... Et ses motivations à défendre la garde par la suite et à encourager la gardienne à pardonner.
Mais le pire de ce spin-off pour moi c'est...La gardienne. Elle est tellement laide, pitié ! Je sais bien qu'il n'est pas possible d'intégrer notre propre avatar dans le jeu mais là ça gâche complètement l'expérience du jeu, aucune immersion possible... Ne serait-il pas envisageable de revoir son sprite ? Je sais que Chino affectionne les cheveux raides et ces coupes longues à étages (cf la Sucrette de CL) avec ces insupportables mèches qui reviennent sur les joues mais là ce n'est vraiment plus possible. Et puis ses expressions sont vraiment ridicules, grossières, son air constamment étonné... Déjà que je ne l'aimais pas beaucoup pour sa "personnalité" mais si en plus il faut la voir, c'est trop pour moi !
Quand-même quelques points positifs car je me rends compte que cet avis est plutôt négatif alors que j'ai quand-même apprécié de le jouer :
- Bravo à Hécarta pour le décor de sa chambre qui est sublime. A vrai dire je n'imaginais pas du tout sa chambre comme ça mais beaucoup plus "minérale", mais c'est quand-même très très beau.
- L'illustration est jolie, tendre et la gardienne n'est pas vilaine dessus.
- Huang Hua semble au courant de l'amour que Leiftan porte à la gardienne et le valider, et ça me fait plaisir parce que j'adore Hua (Oui je sais on s'en fout).
Et quelques détails en vrac qui m'ont fait sourciller :
- Lorsqu'on dit à Leiftan qu'on va briser le coeur de Karuto en retirant ses décos, il nous dit que Miiko a eu la même réaction or c'est bien lui qui fait cette réflexion et pas la kitsune.
- Lorsque Leiftan s'étonne que Mery n'ait pas révélé que c'était lui qui lui avait confié le morceau de cristal, il dit "ce secret de polichinelle que je me gardais bien de te confier" or c'est un contresens, un secret de polichinelle est justement un secret éventé dont tout le monde est au courant.
- Lorsqu'il parle des "réfugiés" Fenghuang (à quel moment ce sont des réfugiés et pas juste la cour de Hua ?) il dit "la prochaine fois nous frapperons un plus grand coup", cela signifie qu'il a quelque chose à voir dans l'attaque du temple ? Dans l'épisode on nous dit que ce sont les humains, je doute qu'il s'y soit associé vu comme il semble les détester... J'ai besoin d'un éclairage sur ce point.
- Le passage de la 2ème à la 3ème personne m'a parfois un peu perturbée quand il parle de la gardienne.
Bon voila globalement c'était un épisode assez plaisant à jouer mais en tant que fan inconditionnelle de Leiftan j'étais un peu déçue par le visage que vous nous en avez montré. 
Pour moi ce qui fait son intérêt, sa profondeur c'est sa complexité, son ambivalence, pas le fait qu'il dégouline d'admiration devant la gardienne au moindre de ses faits et gestes.
Au final cet épisode apporte plus de questions que de réponses...
°~ A bientôt ~°
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