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#je suis une vraie catastrophe
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Devinez qui a loupé une grosse réunion à la médiathèque aujourd'hui ?
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claudehenrion · 16 hours
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''Le Canard est toujours vivant''...
Je ne suis pas certain que ce soit bien prudent ni très sage de reprendre si vite un semblant d'activité : la Faculté –dans sa pompeuse majesté--, Hippocrate et Esculape (et même moi, tout au fond de mon ''ressenti le plus intime'')... disons et répétons que c'est une folle décision : je suis loin d'avoir récupéré les forces perdues après toutes les tuiles qui me sont tombées dessus il y a bientôt un mois, et qui me laissent encore faible et comme épuisé. Mais l'important semble être que je sois encore vivant, comme le célèbre canard du vieux ''sketch'' de Robert Lamoureux.
D'un autre côté, j'ai vraiment hâte de dire mille fois ''Merci'' à toutes les marques de gentillesse que j'ai reçues, en un torrent de mails presque ininterrompu, illustré de mots qui m'ont comblé d'émotions profondes et auraient pu ''me donner la grosse tête'' s'il n'était pas évident qu'elles étaient dictées par le cœur et pour aucune autre raison. Compte tenu de l'état de grande fatigue dans lequel je me débats, je ne suis pas du tout certain de pouvoir répondre à la totalité des gentils messages qui me sont envoyés. Que tous leurs émetteurs trouvent ici le témoignage de ma reconnaissance émue et de ma sincère gratitude pour ce soutien, dans le fond vital.
Mais il n'y a pas que ''ça'' : malade ou pas, épuisé ou pas, j'entends résonner les cris de révolte qui se multiplient en France, ce pauvre pays si insulté, si mal traité, si calomnié, sur chaque sujet. Pour un peu, j'aurais envie de paraphraser De Gaulle : ''La France outragée, la France brisée, la France martyrisée''... à ceci près que personne ne peut honnêtement et sérieusement oser penser qu'elle puisse être ''libérée'', de près ou de loin : nos gouvernants, défaillants à en être criminels, refusent de voir toute vérité et n'osent même pas prononcer les noms des maux qui menacent notre existence en tant que nation et que peuple, mais aussi en temps que simples individus pris dans un ouragan..
Ai-je le droit d'invoquer une baisse de tension ou une chute de globules pour arrêter de hurler qu'il n'est pas acceptable (en donnant à ce mot sa vraie valeur, à l'inverse de nos politicards) que en France, en 2024, tout parent d'un adolescent ayant entre 11 à 17 ans tremble de peur en le regardant partir vers son lycée ou son collège ? Dans notre ''vieux pays sur un vieux continent'' (comme pouvait encore le dire mon ami Dominique de Villepin en février 2003 à l'ONU) un coup de couteau mortel est une ''aventure'' qui peut arriver à tout instant, n'importe où... pour rien ou pour une soi-disant insulte (NB : si traiter un afghan d'Afghan, c'est grave... c'est grave !). 
Nous voici ramenés aux périodes les plus noires de notre histoire, à ceci près qu'il s'agit, là, de vraies périodes noires, pas des mauvaises interprétations de ce qui dérange les idéologues de notre Gauche, décidément tous pourris... Nos enfants ne sont plus en sécurité nulle part dans nos villes, juste parce qu'ils sont un peu plus blancs que d'autres, du même âge, qui s'attribuent le droit de les tuer à coups de couteau de boucherie pour cette seule absence de raison.
Mais que doit-on dire de nos femmes et de nos jeunes filles qui ne peuvent même plus sortir en jupe ou en robe (sauf longues comme un jour sans pain !)... de nos citadins condamnés à la laideur, en bas de chez eux, de campements de ''fortune'' (la seule ''fortune'' est celle que se font les ''dealers'' de drogues infâmes !)... d'où sortent des puanteurs assassines de substances mortelles pour notre jeunesse, déjà contaminée à l'excès... de la violence généralisée que refuse de voir une ''Justice'' (sic !) qui ne mérite plus son nom...
Devant ces troubles qui devraient être inacceptés –mais qui ne sont dits ''inacceptables'' qu'en paroles, dans des discours volontairement creux destinés à noyer le gogo-- nos gouvernants poursuivent des folies qui ne peuvent nous mener qu'à des catastrophes encore plus définitives. Au lieu de lutter, toutes affaires cessantes, contre une invasion de substitution clairement reconnue dans toute la littérature du genre depuis 20 ans, le Pouvoir en place nie toute évidence irréfutable et toute démonstration incontournable, et ne réagit pas lorsque des islamo-gauchistes criminels la soutiennent en mélanchonnisant sans savoir de quoi ils parlent, et sont prêts à tout pour ravager la planète jusqu'à sa mort –et la nôtre... ''quoi qu'il en coûte'' … comme si une phrase aussi stupide pouvait avoir le moindre sens !
C'est pour continuer à me battre contre les moulins à vent marqueurs de notre triste époque que je vais essayer de revenir vous murmurer ma petite sérénade, dans la faible mesure de mon absence de moyens. Peut-être, au début, sera-ce avec un rythme moins régulier, en fonction de mes possibilités physiologiques. Mais au moins aurai-je ainsi l'impression, lorsque mon heure viendra, d'avoir ''donné de moi-même''. Mais ceci est une autre histoire, dont nous reparlerons... le plus tard possible. A très bientôt, et –encore une fois-- un immense ''Merci'' pour votre soutien.
H-Cl.
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de-chair-et-d-os · 5 months
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Intervention de Caroline Melon en tant que grand témoin, aux côtés de Gabi Dolff-Bonekämper, historienne de l'art et du patrimoine à l'Université de Berlin, Jo Speigel, homme politique français et ancien maire de Kingersheim, Cécile Renouard, présidente du Campus de la Transition et Raphaël Besson, directeur de Villes Innovations, pour la clôture de la Rencontre nationale des départements pour la culture organisée par Culture•co 1er décembre 23 à L'Envolée - Pôle artistique du Val Briard (77)
Je vais parler de mon endroit, subjectif, parcellaire, sensible et sans doute totalement lacunaire et différent de plein d'autres personnes ici, mais bon, c'est à moi qu'on a donné la parole, tant pis pour vous ;)
Je vais sans doute dire plein d'évidences et de poncifs, je vais pour sûr être caricaturale et schématique.
Comme toujours, mon ressenti ne sera sans doute qu'une grande part de projection de moi-même dans la situation.
Je suis très heureuse d'avour participé à ces trois jours, j'ai fait plein de chouettes rencontres.
Des personnes impliquées, curieuses, avec une envie forte de progresser, un sentiment d'impuissance face à la catastrophe écologique en cours, mais avec une volonté puissante d'apprendre et de trouver des solutions, et une vraie confiance dans l'intelligence collective.
J'ai entendu un président de la communauté de communes hyper engagé sur la nécessité de la présence du théâtre, et ça faisait du bien.
J'ai perçu dans un discours l'expression "public éloigné de la culture", et à l'heure des droits culturels ça me semble bizarre qu'on puisse encore dire cela.
J'ai eu la sensation qu'on était dans un endroit pour prendre le temps de la réflexion, mais qu'on devait toujours aller très très vite dans les interventions, et que parfois cela réduisait la pensée à des phrases pleines de mots-valises empêchant un peu la complexité, même si le foisonnement était par ailleurs extrêmement nourricier.
J'ai entendu le mot transition 2518 fois. Je suis de celles qui croient qu'il faut cesser avec ce vocabulaire de "transition" parce que l'effondrement de la biodiversité avance plus vite que notre capacité à changer notre vocabulaire et à regarder enfin la situation en face.
Ou alors complètement modifier notre lexique, en lien avec Latour ou Damasio pour parvenir à parler d'abondance, de génerosité (et de je ne sais plus quels sont les termes de Damasio mais peut-être quelqu'un s'en souvient), mais en tout cas ne pas rester sur le gué entre deux sémantiques frileuses, à l'heure où la situation est bouillante.
J'étais heureuse d'apprendre que le conseil d'état s'était élevé contre les appels à projets. La personne qui en a parlé a dit que depuis qu'elle avait découvert ce texte, elle le photocopiait et le distribuait à tous ses interlocuteurices. Si il est encore là, j'en veux bien 10 exemplaires, s'il te plaît. Les appels à projet sont une des composantes capitalistes les plus mortifères et symboliques de notre système.
J'ai observé, un peu saisie à vrai dire, la fausse nature reconstituée de l'endroit où on nous étions logés, à Center Park, ces bouleaux plantés parfaitement dans cette parfaite mousse rapportée d'une vraie forêt ou poussée en serre, et cela m'a plongée dans des abimes de réflexion quant à la nécessité de recréer une nature factice enfermée dans des barrières, alors que de vrais bois tout simples se trouvent sur le chemin d'à côté.
J'ai remarqué que l'écriture inclusive avait été très souvent oubliée, sauf étonnamment dans certaines prises de parole des femmes. Je propose que pour équilibrer, la prochaine Rencontre des départements, l'an prochain se fasse en féminin neutre.
J'ai noté qu'une fois de plus nous étions une écrasante majorité de Blanc.he.s dans la salle, mais que la personne qui faisait le ménage à notre départ le soir était Noire, comme toujours, et je me suis demandé quand nous nous donnerons les moyens de mettre un terme à cette violence.
J'étais soulagée, pour de vrai, ça m'a soulagée de voir cet anneau de Moebius dans la tribune d'hier, vous savez ce signe de l'infini, montrer que si l'on prend soin du vivant, on réduit les inégalités sociales et inversement. Et c'était bon de voir "prouvée" la nécessité de la conjugaison de justice sociale et de la protection du vivant.
J'ai été intéressée par une remarque un peu ironique disant que depuis 30 ans les politiques environnementales étaient toujours "expérimentales" et que cela montrait à quel point elles n'étaient toujours pas ancrées dans le domaine public.
J'ai été heureuse d'apprendre lors de la première plénière, grâce à un téléphone resté connecté à l'écran de fond de scène, qu'Alinéa proposait des offres à 40% ce week-end, mais j'ai été un peu déçue de ne pas pouvoir lire le sms d'Eric Fourreau qui était en train d'arriver sur ce même écran.
J'ai appris une nouvelle expression à la mode (chez les ados, tous les parents le savent, en ce moment le monde est soit satisfaisant soit gênant), ici chez nous les moins jeunes, on pense en "silo". C'est aussi le titre d'un roman dystopique de science-fiction assez sombre, et je me suis demandée ce que ça disait de notre contexte.
Pour finir, je me suis retrouvée à me demander comment c'était possible de voir autant de personnes engagées, impliquées, pleines de convictions, de pensées liées au bien commun, au service public dans tout ce qu'il a de plus noble, et en même temps de se dire qu'on n'avait pas encore vraiment de prospective claire sur "ce qu'il fallait faire" à part nos multiples cumuls de bonnes pratiques individuelles.
J'ai présumé que c'était parfois le "système" collectivité, dans sa lourdeur et ses empêchements qui rognait doucement les marges de manoeuvre de chacun.e, ses ardeurs et ses fulgurances pour changer le monde, et je me suis mise à espérer que toutes ces énergies présentes ici se retrouvent fédérées, que chaque personne se donne la place, la responsabilité, l'audace et le droit d'agir de manière forte au sein de la collectivité, et j'ai eu envie de vous dire, parce que ma place d'artiste est précisément l'incarnation d'une parole subjective, intime, située et assumée en tant que telle, avec ses forces et ses fragilités, j'ai eu envie de vous dire, en toute candeur, sans aucune condescendance, sans conviction d'être dans le juste, mais simplement parce que le fait que je sois un point de vue "extérieur" me permet de le voir, comme une amie qui soutient un ou une proche, dont on espère qu'iel le fera pour soi plus tard,
Allez-y, expérimentez, prenez des mesures fortes liées à l'abondance de la terre que l'on n'a pas envie de perdre, tranchez dans le lard, brandissez vos convictions haut et fort, et soyez droit et droite dans vos bottes aux endroits de colère, d'espoir et d'énergie dont les départments, et les autres personnes et structures présentes ici, peuvent être porteurs et leviers, et donnez-vous le droit, élu.e.s et technicien.ne.s, de porter exactement la politique publique que vous avez envie de voir exister.
(Photos : Bertrand Guigou)
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leseffrontesfr · 9 months
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Vous êtes sûr que c’est un temps de saison ? Moi je ne sais pas, je ne suis pas du coin. Certains jours, j’ai du mal à croire que c’est l’été. Un coup il y a du soleil, un coup il fait gris. Ensuite il pleut, ensuite il y a du vent… parfois de l’orage, puis du soleil à nouveau. Ce n’est pas que j’ai peur de l’eau, mais j’espérais rencontrer du monde. Les beaux jours, il y a quelques familles. Des jeunes hommes parfois, mais ils sont fluets, timides et un peu niais. Ils passent leur temps à papoter entre garçons et regarder leur téléphone. Quand ils se trempent les pieds dans l’eau, ils la trouvent un peu froide et hésitent à s’immerger au dessus de la taille. Quelques-uns sont appétissants, j’aimerais les entraîner avec moi. Leur faire perdre pied — cela m’était si facile avant — mais on dirait que je leur fais peur à présent. C’est frustrant. Pour ne pas être complètement ignorée, j’ai même dû faire le premier pas : « Saluuuut ! Moi c’est Marina. Tu viens souvent ici ? Hééé ! Allô ? Reviens, quoi…  »
J’ai tout essayé pour ne pas les effrayer. Je suis restée dans l’eau pour ne pas laisser voir le bas de mon corps. J’ai pris un accent provincial pour ne pas être prise pour une Parisienne. J’ai enlevé mes perles pour ne pas faire bourgeoise et brossé mes cheveux pour ne pas faire négligée ; je suis restée seins nus pour ne pas avoir l’air coincée. Je n’ai pas parlé de féminisme, ni de climat, ni d’immigration, ni de vaccins, ni de la guerre en Ukraine, ni d’émeutes. Que des choses positives : les vacances, la mer, les jeux qu’on pourrait faire… Je me suis prise vent sur vent.
Et puis je me suis faite surprendre : il faisait moche, il n’y avait personne, je me suis assoupie sur le sable, la queue dissimulée sous une grande serviette. Quand l’éclaircie m’a réveillée, je l’ai vu à deux pas de moi. Plus possible de me glisser discrètement dans l’eau ! Je lui dis bonjour avec une voix aussi douce que possible et je me dis : « Si je ne l’effraie pas, il va peut-être me parler. Et s’il s’enhardit, nous pourrions flirter un peu... » Et là, catastrophe ! Une rafale emporte ma serviette, je me retrouve toute entière visible, les écailles luisantes comme des paillettes sous le soleil. Le type se retrouve mâchoire pendante, les yeux exorbités par la surprise : « Une… une... » Je me dis : « Tout est fichu : il va s’enfuir en hurlant, rameuter je ne sais pas qui, il va falloir que je fasse des miles et des miles à contre-courant pour trouver un autre lieu de vacances encore plus morne. « T’es... T’es une SIRÈNE ! » C’est généralement à ce moment que les défenseurs du métissage réalisent que certains mélanges ne fonctionnent pas. Ou que l’on essaye de m’éventrer mentalement en se demandant combien de citrons et de beurre il faudrait pour me cuisiner en papillote. Bref, je suis dans la sauce…
« T’es une VRAIE sirène ! Ah, ça me rassure…
— Pardon ?
— J’ai cru que t’étais une meuf. Ah, mais c’est trop cool, ça ! Je m’appelle Samuel, et toi ?
— Marina.
— Mais c’est trop mimi ! Je peux m’installer à côté de toi ? Tu viens souvent ici ? »
Et voilà comment Sam est devenu mon pote tout le reste de l’été.
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societascriticus · 3 months
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AGIT-POP !
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, in Societas Criticus Vol. 26-01 : www.societascriticus.com
De Pearle Harbour / pearleharbour.com
Performance + Musique + Clown + Drag = Interdisciplinaire
Présenté en anglais + Surtitrage en français
16 ans et +
Pearle Harbour, comédienne drag primée, présente un cabaret hilarant et poignant pour la fin des temps. Pensez Judy Garland au Carnegie… sur l’acide.
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Avec l’esprit qui la caractérise, elle tisse une narration démente à partir des grands titres. Elle prend le monde sur elle, des catastrophes climatiques à l’anxiété nucléaire, en passant par la convoitise immobilière, le dark Web, les fausses nouvelles et la vraie histoire.
Avec la directrice musicale Stella Conway, Agit-Pop! réimagine les succès de David Bowie, Britney Spears, The Beach Boys et de bien d’autres comme vous ne les avez jamais entendus.
Pearle Harbour est une artiste performeuse primée, une créatrice théâtrale et une fofolle. NOW Magazine l’a qualifiée de « l’une des artistes les plus engageantes et les plus réfléchies du moment » et l’a comparée à « Cassandre de la tragédie grecque, jouée par Eve Arden ».
Ses œuvres gonzo originales – Chautauqua, Agit-Pop! et Distant Early Warning –, présentées d’un océan à l’autre et encore à l’autre au Canada, ont été encensées par la critique et le public. Elle a été publiée dans la Canadian Theatre Review, a été présentée à la CBC (nomination pour le prix Écran canadien: Outstanding Variety Special) et elle a conçu des œuvres pour Peacock (NBC).
En tant que dramaturge de performance, Pearle participe régulièrement au Festival de Stratford (RENT, Chicago). Elle a partagé sa vision singulière de la drag et du bouffon dans des classes de maitre et des conférences à la Queens University, à la Toronto Metropolitan University, à la University of Toronto, au Randolph College for the Performing Arts et à la University of New Brunswick.
Mise en scène : Rebecca Ballarin
Auteur/interprète : Justin Miller
Direction musicale : Steven Conway
Conception d'éclairages : Logan Raju Cracknell
Conception des projections : Adam Miller
Présentée dans le cadre du Festival WILDSIDE, en partenariat avec le Centaur Theatre et La Chapelle Scènes Contemporaines.
6 + 7 + 8 février, 19 h 30
Présenté en anglais + Surtitrage en français | 16 ans et +
À LA CHAPELLE, SCÈNES CONTEMPORAINES
3700 RUE SAINT-DOMINIQUE, MTL
BILLETTERIE : 514.843.7738 / [email protected]
LACHAPELLE.ORG
Infos : https://lachapelle.org/fr/programmation/agit-pop
La Chapelle remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des Arts du Canada, le ministère du Patrimoine canadien, le Conseil des arts de Montréal, le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale et la Ville de Montréal
Commentaires de Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2024-02-07)
Cela se déroulait en anglais (je n’ai pas vu le surtitrage), mais j’ai quand même assez bien suivi, je crois. J’ai même répondu à une de ses questions, car après 5 fois qu’elle demandait de dire ce qu’on aimait et qui était inavouable, il fallait bien que quelqu’un réponde. Je l’ai fait malgré le risque de la langue, car je suis francophone.
Je voulais dire Politics is a sport for me (la politique est un sport pour moi) comme je le dis fréquemment, mais dès que j’ai dit Politics, elle m’est revenue avec des questions. L’interaction fut ! Après cela, d’autres ont embarqué dans le jeu. Il fallait bien briser la glace… qu’elle trouvait surprenamment plus épaisse ici qu’à Calgary, où les gens embarquaient davantage dans ce genre d’interaction, nous a-t-elle dit. Mais, il y a quand même la question de la langue qui interférait probablement, ce spectacle se déroulant en anglais.
Pearle Harbour sait manier la chanson et l’actualité accompagnée parfois de bandes dessinées d’une autre époque. À souligner le travail musical de la multiinstrumentiste qui l’accompagne au piano, batterie, guitare, banjo, voix et j’en oublie peut-être ! Mais, Pearle Harbour a de la voix et du « punch » !
Malgré la langue du spectacle (anglais), ce fut une belle soirée, car mes appréhensions se sont dissipées assez rapidement. Et, dès qu’on embarque, on suit le mouvement, car il est entrainant.
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christophe76460 · 1 year
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Où Trouver La Sécurité ? 3/30
Derek Prince
Le temporel contre l'éternel
« Mais celui qui m’écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal. » (Proverbe 1:33)
C’est ce qu’offre la sagesse. Remarquez la sécurité absolue. Une telle personne vivra dans la sécurité ; non seulement dans la sécurité, mais tranquille. Elle n’aura pas de crainte et ne pourra être atteinte par le mal.
Pourtant, dans les premiers mots énoncés par la sagesse, il est clair qu’elle offre à la fois le conseil et la réprimande. Malheureusement, la majorité de l’humanité ne tient pas compte de ses avis et ne prend pas garde à ses réprimandes. C’est ce que dit la sagesse un peu avant dans le chapitre :
« Puisque vous rejetez tous mes conseils, et que vous n’aimez pas mes réprimandes, moi aussi, je rirai quand vous serez dans le malheur, je me moquerai quand la terreur vous saisira. » (versets 25-26)
Le fait de ne pas accepter le conseil de la sagesse et de ne pas prêter attention à ses réprimandes est chargé de menaces ; cela mène à la catastrophe et au désastre.
En offrant à la fois le conseil et la réprimande, la sagesse nous montre ce qui est bon et nous avertit de ce qui est mauvais. Il y a en particulier quelque chose de spécial que la sagesse révèle dans l'Écriture : la sagesse de Dieu. C’est une chose que nous ne pouvons pas bien comprendre en dehors de la révélation divine. C’est la différence entre deux catégories de choses dans l’univers : celles qui sont temporaires et celles qui sont éternelles. Si nous ne comprenons pas cette distinction et n’agissons pas en conséquence, nous ne pourrons jamais connaître la véritable sécurité. Paul nous dit :
« …parce que nous regardons non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. » (2 Corinthiens 4:18)
La distinction est bien claire. Il existe deux sortes de choses. Tout d’abord celles que nous pouvons voir – le monde des sens – et qui sont temporaires ; elles ne durent pas. Puis il y a un autre monde, le monde invisible, le monde de l’éternel, le monde de Dieu et de ses créatures, de sa vérité. C’est complètement différent du monde temporaire. Paul dit : « Nous regardons non pas aux choses visibles ». C’est un paradoxe. Comment pouvons-nous regarder ce qui ne se voit pas ? La seule façon d’entrer dans ce royaume, c’est la foi. Par la foi, nous appréhendons ce que nous ne pouvons pas voir avec nos yeux, ni ne percevoir avec aucun de nos sens. À travers la perception de ce qui est éternel, dans le domaine de l’invisible, nous commençons à trouver la véritable sécurité.
Ma prière aujourd’hui :
« Père, ouvre les yeux de mon cœur et aide-moi, par ton Esprit saint, à toujours fixer mes yeux non pas sur ce qui est visible, mais sur ce qui est invisible, et à valoriser l'éternel au-dessus du temporel. Je me rends compte que je suis tellement habitué à considérer les choses de la terre comme solides, alors aide-moi à comprendre, que la vraie réalité se trouve dans le domaine spirituel. Merci de ce que je suis solidement assis en Christ, éternellement béni en lui, et que rien ne peut me séparer de ton amour. Au nom de Jésus, amen ! »
Derek Prince
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sweetshysuga · 2 years
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STOP (세상에 나쁜 사람은 없다)
"C'est vrai, il y a cette chose délicate quand il s'agit d'un de mes amis. Valeurs et personnalités contradictoires, chaque jour notre amitié est frappée par une catastrophe naturelle. Même si c'est dit gentiment, ça appelle à une réaction sceptique. Chacun pense qu'il est accommodant pour l'autre, essayant avec tant d'ardeur de se cacher, soleil rouge.
S'il vous plaît, arrêtez. Ne vous battez pas. Bien que je me sente blessé et amer, j'y repense. Comment serait-il possible que tout le monde soit semblable et que tout le monde soit pareil ? L'essence d'une personne ne peut pas changer, j'en suis venu à le réaliser, à être moi-même. C'est l'unique grain de foi qui me gouverne. "Il n'y a pas de mauvaises personnes dans le monde".
Oui, moi aussi je regarde les nouvelles. Mais qu'est-ce que c'est ? Un meurtrier criminel, est-ce qu'un être humain peut agir comme ça ? Les actes des humains que même les animaux ne feraient pas. Ça m'a sérieusement dégoûté. Pour dire les choses crûment, je me demandais aussi comment ils pouvaient être considérés comme des humains.
Attends, arrête. Calme-toi. Revenons à l'origine et revoyons-les. L'environnement dans lequel ils ont vécu, l'éducation et le système, qu'est-ce qui nous a rendu différents ? Essaie de t'y fier, juste une chose, la vraie nature humaine, juste cette chose. S'il vous plaît, ayez raison.
C'est un monde intelligent de nos jours. Mais il y a trop de choses peu intelligentes partout. Des réunions virtuelles remplies de colère. Les sacrifices ne sont qu'une question de temps. Zone non sécurisée. Trop de virus. Être contaminé par inadvertance, même moi je ne peux plus l'éviter.
Arrêtez. Changeons d'avis. Nous sommes dans ce monde en raison d'une cause. Même ainsi, tout est fait d'esprit. C'est à nous de le créer. Parce qu'un petit départ mène à un grand pas, le monde va changer parce qu'il n'y a pas de mauvaises personnes dans le monde. C'est bien ça ?"
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mrlafont · 3 years
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Seul, piqué sur les rochers comme ça, à regarder le clapotement de la mer, comme en bout de piste, je me la sens bien m’envahir, être en plein dedans, ma folie... Je sais bien que c’est ma vérité, mon destin, le fond de mon être... Ça y est d’ailleurs ! Ça me bourdonne que je suis un menteur, que si j’étais ce que je suis vraiment avec les autres ce serait quelque chose comme une catastrophe. Dans ces moments je sens bien à quel point tout ce que je dis aux autres, tout ce que je fais devant eux, c’est du bluff... Que je vis à côté de ce que je suis réellement... que je les mène en bateau tous... qu’au fond ce que je suis c’est une trouille immense... Je le comprends bien ça quand je me retrouve seul au monde, paumé dans nulle part ! le cerveau qui infuse comme ça dans le ciel bleu ça donne des sacrés vertiges ! ça renvoie des métaphysiques intenses, pas très agréables ! et des miroirs effrayants sur notre vraie nature ! et l’angoisse tue d’habitude dans le brouhaha des autres... Je les comprends moi tous ces blancs que j’ai en face des autres, à quel point ça m’est difficile de leur répondre... que j’ai rien absolument à leur dire moi à tous ces contents d’être ! même aux pleureux ! tant qu’ils ont la langue, moi je peux pas... Je suis pas fait pour parler avec eux ! je parle une autre langue en moi... Ça se voit bien de toute façon, je réponds toujours à côté quand on me parle ! C’est pas de la timidité ! C’est du néant ! J’ai rien à leur dire moi tous ! à la fin ! Merde ! La grappe ! Ça m’arrache la gueule et le bide d’angoisse moi de leur répondre à tous !.. Surtout quand faut faire un peu “prestation”... qu’ils en attendent de la vie, du spectacle... Je suis pas normal moi ! c’est net ! Pas comme vous... comme eux... tous ! Rien à voir ! La grappe ! Paix !.. Merde ! Silence... tout ce que je demande... Enfin des fois c’est bon, j’ai l’humeur... je suis bien mis pour une heure ! enfin des bribes à la volée !.. des coups de chances... des faveurs... Je suis moi dans la vérité, pas là ! avec eux ! dans la mensongeté permanente ! l’hystérie douce de leur bonne humeur ! de leur bon entrain ! printemps ! soleil ! zoiseaux ! poireaux ! choux-fleurs ! blagues de cons... sourires ! ta gueule !.. Cro-Magnon moi que je suis un peu... souris pas, grommelle. Et mystique au bout !.. devant la mer... Le plume, la bouffe, l’odeur du cul, des perplexités puis c’est tout ! L’essentiel quoi. Le reste ? Des singeries ! Pas moi. À d’autres !
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luma-az · 4 years
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Auto-édition
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« Qui veut un roman ? J’ai ici un excellent roman à vendre ! Science-fiction, relations familiales complexes, géopolitique, réflexions sur l’humanité ! Seulement 2€99 pour l’ebook !
— Rah, vous êtes chiants les auteurs, toujours en train de nous solliciter, et achetez ci, et payez pour ça… On n’a pas un budget infini !
— Alors est-ce que je peux vous proposer une série de fictions et des fanfictions publiées gratuitement ? Disponibles sur la plate-forme…
— Ah non, je déteste lire sur écran ça me donne mal aux yeux. Et puis les plates-formes amateures, j’ai essayé, mais j’ai laissé tomber. C’est fouillis, c’est mal agencé, on trouve des textes vraiment pas terribles, et je ne veux même pas parler de l’orthographe. Moi je n’y vais plus.
— Oui, mais c’est le meilleur moyen pour proposer ses textes gratuitement, qu’est-ce que je peux faire de plus…
— De toutes façons, je n’ai pas le temps. J’aime lire, hein, pas de soucis, mais entre le travail, la maison, le sport, les séries, les jeux vidéos… J’ai déjà une dizaine de bouquins qui s’entassent sur ma pile à lire, même les nouveaux tomes des séries que j’adore je ne les ai pas encore ouverts, on m’en offre, on m’en recommande, et plus je lis, plus j’ai des auteurs préférés à suivre… Donc désolé, mais ce n’est pas possible.
— Ah. Oui, j’imagine…
— Enfin… je ne voulais pas vous déprimer ! Déjà, je n’ai rien contre les auto-édités. On entend souvent dire que si aucune maison d’édition n’a voulu d’un auteur, c’est qu’il est nul. Moi je suis plus modéré, je sais que les maisons d’édition sont obligées d’être rentables, et qu’elles ne peuvent pas se permettre de porter tous les projets de niche… Je suis sûr qu’on peut trouver des choses très bien en auto-édition. C’est juste qu’il faut chercher.
— Vous avez déjà acheté un livre auto-édité ?
— Heu, non, mais je ne suis pas contre, sur le principe…
— … On va dire que c’est déjà ça. Très bien, j’imagine que je vous ai assez fait perdre de temps, vous pouvez y aller. Moi j’y retourne, à force je vais bien réussir à convaincre quelqu’un !
— Honnêtement, ce n’était pas un très bon discours d’accroche…
— Peut-être, mais justement c’était honnête. Les thèmes importants de mon roman. Je le sais, c’est moi qui l’ai écrit.
— Oui, mais… il y a des personnages, dans ce roman ?
— Ben oui.
— Ils sont sympathiques ? Charismatiques ? Perdus ? Ecorchés vifs ? Ignobles ? Un peu bâtards sur les bords mais cool quand même ?
— Ҫa… dépend lesquels ?
— Le personnage principal, au moins, comment il est ?
— Il y en a sept, qui s’appellent par des numéros, et…
— Ah ouais quand même. C’est expérimental.
— Ҫa peut paraitre étrange comme ça, mais ça a du sens dans l’histoire ! Et puis…
— Et est-ce qu’il y a de l’action ?  Du suspens ? Du déchirement ?
— Oui, oui, ça j’ai !
— Et de la romance ? Des scènes de sexe ?
— Heu, non, ça j’ai pas.
— Un combat du bien contre le mal ?
— C’est plus complexe que ça. Plutôt un équilibre entre le contrôle et le chaos ?
— … Je ne sais pas comment dire ça de façon bienveillante, parce que vraiment je ne veux pas être méchant, mais vous êtes la preuve que le marketing est un métier à part entière et que les auteurs ne devraient pas être autorisés à y toucher.
— Oui, ben j’ai déjà expliqué tout ce que je voulais dire bien en détail, et ça a donné un roman de 200 000 mots ! Je ne peux pas le résumer correctement en deux phrases !
— Il est beaucoup trop long, ce roman ! Un éditeur aurait coupé ça en deux, c’est plus digeste pour les lecteurs !
— Et bien les éditeurs n’avaient qu’à le faire quand je leur ai proposé. En attendant, l’histoire est complète comme ça !
— Et vous avez beaucoup de lecteurs ?
— Quelques uns… Mais ceux qui l’ont fini l’ont beaucoup aimé !
— Et les autres ?
— Ils sont juste passé à autre chose. Ce n’est pas grave, c’est leur droit. Je suis déjà heureuse qu’ils aient essayé.
— Mais avec une présentation comme ça, il n’y a personne qui va essayer…
— Vous m’avez fait tout un speech sur le fait que les gens n’ont pas le temps ni l’envie de lire des livres inconnus de toutes façons, plus tous les préjugés sur les auto-édités. Et je sais que c’est vrai. Je vais juste rester modeste dans mes ambitions, et continuer à présenter honnêtement ce que j’ai écrit, pour attirer ceux que ça pourrait vraiment intéresser.
— Vous ne voulez pas faire une bande-annonce, avec des dessins, de la musique punchy et des phrases d’accroche ? Ҫa ça marche bien ! Et être plus présente sur les réseaux sociaux ! Vous faire connaitre et apprécier pour tenter les lecteurs !
— J’ai essayé, je suis vraiment nulle à ça… Et faire une bande-annonce, c’est largement au-dessus de mes capacités !
— Alors il faut peut-être changer de sujet ? Ecrire des livres qui auront plus de chance de trouver un éditeur, ou qui auront plus de lecteurs potentiels, comme du YA ou…
— Non.
— Quoi, non ?
— Non, c’est tout. Ecoutez, c’est gentil d’essayer de m’aider, mais le but, c’est d’avoir des lecteurs sur mes histoires. Si ce ne sont plus mes histoires mais des ersatz, ça n’a aucun intérêt de les écrire, à par être une concurrence médiocre à des écrivains qui ont déjà plein d’idées à écrire sur ces sujets.
— Mais il y a déjà beaucoup trop de monde qui écrit ! Regardez la rentrée littéraire, c’est une catastrophe ! On a quasiment plus de livres à lire que de lecteurs ! Soit vous attirez l’attention, soit vous rentrez dans le moule, il n’y a pas d’autre moyen de survivre !
— Oui, oui, je connais la chanson. C’est marrant, on parle toujours du fait qu’il y ait trop de livres, de la « surproduction », mais on passe élégamment sous silence sa conséquence logique : pour résoudre le problème, il y a des auteurs qui doivent dégager. Parce que admettre ça, c’est mettre le doigt dans le très douloureux débat du « si quelqu’un doit dégager, qui ce sera ? ». Certains mettent les pieds dans le plat, mais la plupart n’ont aucune envie d’en discuter, parce qu’ils ont tous peur que ce « qui », ce soit eux. On se sent tous illégitimes à un degré ou à un autre. Alors on essaye de se rassurer, on conchie tel ou tel groupe qui n’a aucune originalité ou une orthographe horrible ou une mentalité malsaine ou qui serait trop mercantile, en essayant de se convaincre que c’est une vraie bonne raison. Parce que tout ce qui compte, c’est que celui qui dégage, ce soit l’autre. Alors qu’en réalité, en tant que lecteur, soit on a vraiment envie de tenter, soit on passe son chemin, on n’a pas besoin de faire un procès d’intention à telle ou telle façon d’écrire. C’est entre auteurs qu’on montre les crocs, parce qu’on se sent menacés. Mais c’est un débat stérile. Qu’ils soient publiés ou non, qu’ils soient mis sur les étalages des librairies ou dans les dossiers oubliés d’un site obscurs, les auteurs continueront à écrire et à vouloir partager avec le plus de monde possible. Et si certains renoncent parce qu’on leur a rentré dans le crâne qu’ils ne seraient pas à la hauteur, pour moi c’est une tragédie.
— Donc… Tout le monde écrit ce qui lui chante et racole le lecteur comme il peut. C’est bien ça, votre philosophie ?
— C’est à peu près ça.
— Vous êtes perdante à ce jeu là, et franchement ça fait mal au cœur de voir ça. Abandonner quand ça ne marche pas, ce n’est pas une tragédie, c’est aussi se protéger !
— J’ai l’impression que vous ne savez pas ce que c’est, d’avoir des histoires plein la tête et qu’elles ne puissent jamais sortir… Ҫa tourne en rond jusqu’à virer à l’aigre, jusqu’à ce qu’on se demande si tout ce qu’on y a mis a le moindre sens, et surtout, ne jamais les partager, c’est se sentir tellement seul… C’est comme d’être muet et que les gens considèrent qu’on n’avait juste rien à dire. Et bien si. J’ai à dire, je l’ai dit et je continuerais à le dire, à tous ceux que ça intéressera.
—Pff… Au final, je vais finir par l’acheter juste parce que je me sens coupable, votre ebook.
— Si c’est pour ne pas le lire, ce n’est pas la peine.
— Hé, pas la peine d’être désagréable, non plus !
— Non, désolée, je ne voulais pas être désagréable, c’est juste ce que je pense. Je n’ai aucune envie de vendre des livres qui ne seront pas lus juste pour le plaisir de faire une vente de plus. Ce n’est pas non plus comme si je gagnais ma vie avec. J’essaye juste de trouver mes lecteurs.
— Je comprends. Je crois. Bonne chance, alors.
— Merci, et bonne journée !
— Mais sérieusement, changez de phrase d’accroche. Celle-ci est horrible.
— Je peux essayer… Roman à vendre ! Découvrez une fratrie d’enfants artificiels sur lesquels pèse le destin du monde ! Complots, trahisons et rebondissements ! Un livre sur l’entraide et la confiance ! 2€99 l’ebook, version gratuite disponible sur PC et smartphone !
— C’est… c’est déjà mieux. Je pense qu’on peut encore affiner, mais c’est mieux. C’est moins pire en tous cas.
— Je continuerais à l’améliorer au fur et à mesure. Merci pour les conseils !
— Bon courage ! »
.
.
Un dernier texte pour le défi qui n’est pas que de la fiction, puisque je suis une romancière auto-éditée. J’en ai donc profité pour mettre en scène les remarques, critiques et arguments que j’ai pu retrouver à droite et à gauche depuis que je m’intéresse au sujet. Le donneur de conseil de l’histoire n’est pas une personne en particulier, il est juste là pour présenter différents arguments pour que je puisse poser les miens.
En version moins romancée, vous pouvez trouver mon avis sur l’auto-édition et les histoires en général ici (oui il faut vraiment que j’organise mieux mes tags pour s’y retrouver sur mon tumblr, mais globalement avec #blog écriture on retrouve mes élucubrations).
Sur la façon dont je me suis lancée dans l’auto-édition et mes conseils pratiques ici (je ne sais pas si ça vaut la peine de mettre ces textes sur tumblr, est-ce que ça intéresserait quelqu’un ?).
Et vous pouvez acheter le tout à fait authentique livre que j’ai extrêmement bien vendu dans cette histoire (lol) sur Amazon, Fnac, Bookeen, ou le trouver en lecture gratuite ici.
Merci à tous !
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Je suis en train de tout louper j'ai 20mn pour regarder et le réseau est une vraie catastrophe
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claudehenrion · 2 years
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Gai, gai, l'écolier, c'est demain les vacances...                                               Adieu les analyses, les verbes et les dictées...
 Cette comptine faisait partie du patrimoine culturel des écoliers français, qui aimaient la chanter, comme pour vivre ''le retour des saisons''... en des temps où ils savaient encore ce qu'était ''une saison''. Depuis, le ''progrès'', le satané progrès dévoyé des assassins de l'enfance et des douceurs de la vie, a tout foutu par terre, chassant l'une après l'autre toutes les petites joies de nos rêves poétiques. Quant aux écoliers, à qui une école défaillante offre une jeunesse ''sans vraie enfance'', une ''saison'' pour eux, ça ne peut être qu’un nouveau chapitre à un feuilleton télé ! 
Et pour ce qui est ''des analyses, des verbes et des dictées'', si certains savent encore ce que ces mots veulent dire, ''par ouïe-dire'', peu peuvent en donner une définition claire et précise. Pour vous, amis lecteurs, j'espère que ces quelques mots vous remettent en mémoire la joie de vivre de votre petite enfance, une certaine harmonie --totalement oubliée-- et qu'ils vous ouvriront aussi, en cette veille de départ en vacances, des projets de ''Rosé entre amis'', de jolies balades, de fou-rires avec les enfants et d'escapades dans des coins pleins de ressources visuelles et culturelles : il est revenu, le temps où il faut nous séparer pour... un temps certain. Et pour ne pas ''gâcher'' vos promenades, je ne vous parlerai plus des pénibles réalités de l'actualité qu'une fois par semaine... sauf catastrophe, non-souhaitable mais pas du tout impossible, ''les choses étant ce qu'elles sont... et le monde ce que nous savons’’, disait De Gaulle. Mais... avant de nous séparer temporairement, un dernier petit survol de l'actualité, peut-être, ‘’pour la route’’ ? Je suis vraiment très désolé de n'avoir que des mauvaises nouvelles à commenter.
Mais il faut répéter sans cesse --même si ça ne sert pas à grand chose tant nos ''grands hommes tout petits'' sont enferrés dans leur médiocrité individuelle, leur perversion collective et leur nullité doctrinale-- que les dirigeants en poste, vraiment indignes des rôles qu'ils se sont donné tant de mal pour ''décrocher'', cumulent et accumulent les fautes les plus contre-productives et les erreurs les plus évitables... Compte-tenu des effroyables performances des ''preneurs de décisions'' qui sont actuellement aux manettes, je ne peux absolument pas promettre que la très très très mauvaise nouvelle d'un échange de bombinettes ‘’A’’ ou ‘’N’’ entre Moscou solidement soutenu par la Chine et l'Europe, soutenue en paroles par le pantin qu'est Jo Biden, ne va pas réduire à zéro mon envie de vous retrouver bientôt.
Prenez le drame en fabrication d'une guerre mondiale en gestation : rien ne la rendait inévitable mais nos responsables-coupables ont tout fait et font tout pour la rendre incontournable, simplement en confondant leurs idées fixes, leur nullité, leur inculture et leurs partis-pris (en vérité : des dadas nuls, ''à la mords-moi le doigt'' !), avec de la géo-politique et de la stratégie : peut-être que, à la dernière seconde, une troisième ''der des der'' finira par être évitée de justesse (mais ils n'y seront vraiment pour rien, ce coup-!à). En fait, ils sont en train, à force de ne prendre que de mauvaises décisions, de faire reculer l'humanité de plusieurs décennies, sur tous les plans dont ils nous ''bassinent'' depuis 20 bonnes années en nous racontant que chacun serait un vrai motif de mort pour notre chère Planète. Nous voilà déjà revenus au vélo, aux éoliennes  et aux centrales à charbon. A quand, le char-à-bœufs et la lampe à huile ou --ce qui serait le comble de l’ironie-- à pétrole ?
Nos nuls multi-diplômés, avides d'impressions de fausse puissance et grisés par leur ''pouvoir nous emmerder'' --puisqu'ils y tiennent beaucoup--, ont fait joujou à se venger de l'URSS (qui a disparu depuis 1989), en ''se payant'' la Russie (qui n'a rien à voir avec elle). Leur rêve de méga-blocus contre Poutine...  s'est avéré être un ''maso-blocus'' qui fait bien plus de mal aux européens qu'aux russes ! Merci, Biden ! Leur myopie volontaire se retourne tout naturellement contre eux, et les voilà désormais tous occupés à plein temps à faire revivre les vieilles centrales à charbon de Grand-papa, qui polluent cent ou mille fois davantage que toutes les stupides mesures anti-autos, anti-avions, anti-gaspis et anti-bonheur qu'ils peuvent imaginer, dans leur pathologie punitive ! Un seul qualificatif s'impose : ils sont lamentables ! Avec leur 6e vague du blocus de la Russie par l'Union européenne, les représailles vont toucher 2/3 des exportations russes vers l'UE. Résultat ? Le rouble est au plus haut, la Chine et l'Inde ont remplacé les européens, Moscou est devenu le 1er fournisseur de pétrole de la Chine, et New Delhi représente désormais plus de 15% des exportations russes de pétrole (vs 1% avant les punitions). Et, en décidant, lui, de nous couper le gaz, c’est Poutine qui prépare un ''hiver difficile'' à l’UE (c'est le PM belge qui l'a dit, vendredi au Conseil Européen).(source : TTSO). On n'est pas plus nul. Et ils persistent. Sont-ils ''maso'', ou cons ?
Et pendant qu'ils prennent sciemment le risque de provoquer une vitrification de la moitié des terres émergées (et la radioactivité des autres) au nom de principes intellectuels qui n'ont jamais fonctionné et n'ont jamais été appliqués de façon durable, l'Occident s'enfonce ''vite et bien'' : nous allons nous présenter totalement désarmés --intellectuellement plus encore que militairement-- au moment des grands combats civilisationnels qu'il va falloir livrer pour notre survie... Nous sommes nombreux à déplorer que la France ait déjà perdu toutes les premières escarmouches ! On peut dire : ''Merci , Macron'', même s'il n'est que le second de la lignée des responsables des drames en préparation : son lamentable prédécesseur avait ouvert les portes, mais lui ne les a pas refermées ! Bien au contraire, en se foutant de nous soi-disant à propos du covid, il a testé l'immensité de son pouvoir de nuisance, pauvre démiurge déplacé et décalé mais intrinsèquement pervers qui ne trouve de plaisir qu'à utiliser la force  d'inertie du système pour ''emmerder'' (quelle classe !) ceux qui cherchent à survivre contre ses idées les plus mauvaises.
Cette année, comme chaque fois depuis la présidence de Hollande, le Gengis-khon à roulettes, suivie du premier mandat de notre attila germanopratin (avec un tout petit ''a'') et de sa ‘’saison 2′’, nous allons partir en vacances en ayant peur de ce qui pourrait se passer d'ici fin août : tout pourrait arriver --sauf peut-être quelque chose de bon... Mon optimisme profond refait cependant surface, contre toute sagesse, pour vous dire que,  malgré ''eux, leurs bergers et leurs chiens'' (et, parmi les bergers, une méfiance particulière pour tout ce qui pourrait venir de ''Aurore Bergé'', pitt bull s'il en est !), je vous souhaite un merveilleux été (NDLR : dans tout malheur collectif, de petits bonheurs individuels arrivent toujours à subsister...).
J'espère sincèrement que c'est ce qui va se passer, pour le plus grand nombre d'entre vous, chers Amis-lecteurs. Rendez-vous ''à plein temps'' le mercredi 14 septembre, si Dieu le veut, ''date à reporter dans votre agenda''. D'ici-là, nous reprendrons le rythme hebdomadaire de nos rencontres... sauf nécessité, urgence ou ''breaking news''. Très bonnes vacances à vous, et merci d'avoir la patience et l'amitié de me lire... ''un peu, beaucoup...  pas sionnément'' --si j'ose ce mauvais ''dys-ortho-graphe'', pour mettre un sourire amical sur cet ''au-revoir --sans A-dieu’’ !
H-Cl.
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memoiredesarts · 3 years
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Illusion de grandeur par internet. Virtuel condescendant et rejet de la différence. On s’invente une personnalité, on est peu de chose parmi le rien, on y reste anonyme ou des oubliés d’un vu du jour au lendemain. Dans la réalité, dans la rue, il faut voir comment la fierté est fantôme, dans ces âmes désanimées, dans ces esprits invisibles, où l’on ne marche qu’en soi. Seul refuge pour ces spectres esseulés, c’est d’aller photographier les cimetières de leur vie pour les donner en pâture à internet. Le monde réel est un vestige qu’ils leur importent peu de bâtir. Ce qu’ils préfèrent c’est se servir de ces vestiges pour nourrir l’adn de la machine. On reste en retrait de la cause terrestre. Pensant que la machine donne accès au plus haut. Moi je ne vois que vulgarisation de tout l’art. Et que ceci ne tient encore qu’en équilibre par ce qu’il reste d’époque bâtisseuse. Ils peuvent donc briller dans l’obscurité globale, sur leurs clinquants écrans. Mais est-ce qu’ils agissent en solidaire, puisque non cela se limite à leur sphère. Dans la masse virtuelle, les hommes ont choisi le confort, et c’est la facilité dans laquelle ils restent noyés d’insignifiance à féconder, un monde ouvert plus sympathique. Royaume du geek qui n’a plus de frontières. Ah pour cela ils nourrissent bien la machine, et de vies humaines on peut dire autant. Veulent-ils créer notre haine pour le règne de la machine? Pendant que l’humain ne sera plus que substance artificielle. Pas un jour sans la came. De la sale daube qui ne sort pas de l’auberge. Qui vit entre soi, dans sa misère locale ou délocalisée à distance. L’internet est pour l’handicapé de la vie et l’handicapé de la bonne action, tout ce qu’il lui reste pour faire semblant de vivre. Et dans la noirceur de son visage hypnotique, il se regarde enfin toujours, pour vérifier qu’il n’a pas changé. Et quand il regarde l’autre, c’est pour vérifier qu’on lui fait toujours aussi bien le sosie. Jeunesse sous assistance matricielle, mauvaise mère, contrôlant le fait et le geste. Pas un geste. Puisque l’on ne compte plus à cet égard, c’est le condescendant de l’ignare. Le dehors qui tiraille par l’absence solidaire, et de substantiel solide. Ceux qui sont artistes dans la toile aranéomorphe sont des entre-soi(-s) tentaculaires. C’est de l’entre personnes qui ne peuvent jamais s’éprouver singulièrement. Ils sont des objets de galerie qui ne servent pas à vivre, nous volent le sourire, et nos enfantillages pour le sérieux du pire. Le monde de l’extérieur peut bien devenir l’enfer de Matrix, cela ne les concerne plus. Ce n’est plus l’identitaire mais l’identique, du fait qu’ils sont pliés au même service. Leur identité ne dépend que du même effort de poster infiniment, contre toujours cette récompense de réactions, de vues, ou de faible récompense d’être par milliers. Nombre ou contenu, qui à force de ressemblance pourraient être ordonnées par des robots, ou achetés, cela n’y changerait rien. La sincérité, ou de rester authentique est une substitution programmée, son dérivé est l’illusion. Le péché capital a compris comment nous donner un réconfort religieux, au lieu de nous spiritualiser, nous sommes fidélisés, et fidèles servants de sa croyance. Le nombre est l’obsession au vu du nombre de vauriens. Ce n’est plus qu’une seule espèce d’oiseau qui retient l’attention, celle qu’on baptise pigeon, et qu’on retrouve souvent écrasée sur le trottoir ou dans la lueur dépitée de notre regard. Je flâne entre les enseignes commerçantes, qui s’alignent comme les trophées de l’abandon marginal. Comme les seules icônes où les clochards viennent se résigner, et tromper leur désespoir contre un peu de monnaie.
Je n’ai rien contre les artistes qui pèsent sur un monde égocentrique de personnes qui leur ressemblent. Mais il faut dire qu’ils ne sont pas là pour reformer le monde. Il sont là pour donner un semblant de joie dans la cour de la condamnation à mort, où l’on marche dans la ronde chaque jour à perpétuité. Ils ne sont pas les artistes qui font réunir chez eux le peuple, ceux qu’on pourrait sortir de leur grotte. Ils sont le maintien de l’ordre obscur. Ils servent à maintenir faute de voir mieux, un végétalisme artificiel. Ils ne pensent qu’à sauter par dessus des faits immédiats, c’est-à-dire fuir sa propre souffrance à la seconde près, sans se soucier de la catastrophe au long-terme. Et le monde peut crever et se contenter de cela. Ils sont le filet de lumière, l’arbitraire qui nous laisse encore entrevoir, pour se laisser croire que notre existence est encore utile et parfaire aveuglément son désoeuvrement. Je n’ai pas de contrôle sur ces murs, je les palpe du moins à travers l’antre de mon coeur. J’échappe je crois échapper, je suis pourtant bien muré, nullement avec ceux, qui se suffisent à vivre dans cette atmosphère délétère. Je veux, mais je ne vois de solidarité concrète, ce sont des paroles en l’air dans l’éther. On ne peut plus rien pour d’autres. Et pour soi il faut lutter des autres, dans ce qui habite d’immatériel à son prochain. Dans ce cas, il y aurait bonne et mauvaise matière. Et ils ont choisi la moins solide. Ce qui fuit dans la main divine. On se contrôle entre nous pour maintenir la stabilité mondiale, et nos visages au dehors sont encerclés par des troupeaux de stress. On ne se donne pas la main pour s’évader et exister ensemble. On vit séparé, dans des sphères toujours plus étendues, réduisant nos gestes à si peu, et le poids de nos bonnes actions à une faute de mieux. Puisqu’on ne fait pas l’image, on ne fait rien à leurs yeux. Tout ce qui compte c’est d’être puissant dans la machine, ignorant les difficultés de son voisin. Putain mon vieux c’est pas demain la veille, la fête au village. C’est l’indifférence pour ce tas d’impur, à la bienfaisance vraie de certains. Comme je suis pourtant jamais autant graciée de bénédiction, que lorsque je peux rendre directement service à l’autre. Ne jugeant pas son monde par l’artificiel. Ou ne mettant pas l’un ou l’autre sur un piédestal. Oui, le tout est de garder sa puissance dans toutes les situations. Et si la réalité est délaissée, et si méconnue, c’est aussi pour cela qu’elle déçoit autant. C’est qu’on la laisse se décomposer dans le snobinard, qui nous bâcle pour nous remplacer, au lieu de beauté de nous, du dirigisme laid. Notre art pourrait pourtant servir au monde extérieur, mais son défaut est de nuire en défaveur. Nous construisons plutôt pour le Soma de demain. Et quand il n’y aura plus assez de vestiges pour décorer nos rêves, on vivra sempiternellement dans le noir vertigineux, et les rêves tournerons en boucle, sinon la corde noueuse. Nous existerons que dans le souci de cloner et de reproduire, et de poursuivre le but de notre fin physique et de la morfondue cérébrale. Nos corps seront de plus en plus éloignés de la vie, ils seront amorphes, flasques, ramollis et l’esprit ne pourra pas à la fois penser et garder un corps fonctionnel. Nous sommes des esprits, nous sommes des dieux, c’est ce qu’ils nous font croire par leur machinerie. Mais c’est une machination pour nous relâcher tous et encore plus dedans. Pour que l’extérieur soit si dépaysant. Le combat sera de se battre contre son propre corps. Il n’y a pas de cause à se mépriser, à s’automutiler dans ces guerres physiques. Si la machine n’était pas là pour les survivre artificiellement vous savez on disait... bien maintenant on y est. Par la facilité de rester dans un nombre de privilégiés, où les plus artificiés semblent se convenir. Il n’y a qu’un peuple de décadents pour se suffire. Mais jusqu’où le décadent pourra tenir sur son corps, sans la charité qui s’enfuit, sans la chair et sans le sang rares du sacrifice. Quand ils ne pourront plus se regarder dans leur précieux air livide.
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visieresolidaire83 · 4 years
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S’il te plait ? Dessine-moi une visière…
Tu vois mon fils, « la gentillesse et la méchanceté sont 2 maladies contagieuses…à toi de choisir laquelle tu veux attraper et transmettre. » Voilà la phrase que je répète à mon gamin depuis tout petit…  je ne me doutais alors pas une seconde que cette métaphore serait un jour prémonitoire. Alors comme souvent dans la vie, on peut voir le mauvais côté des choses (et dans cette catastrophe qui frappe la planète, ce n’est pas ce qui manque…) mais ce que je vais vous raconter ce n’est pas le côté obscur de la force, c’est justement l’autre côté… C’était le 24 mars, depuis plusieurs jours je déambulais sur le net comme le lion en cage au Faron, ou comme un gars au chômage partiel et confiné depuis même pas une semaine, qui ne peut se résoudre à se dire qu’il va rester chez lui à attendre que les professionnels de santé partent sur le front avec encore moins de moyens que les poilus en 14, quand bien même j’irai applaudir le soir à 20h… C’est alors que je tombe sur le site Visieresolidaire de La Rochelle, et  la gentillesse de Charles…et là en 24h tout bascule. 24h car c’est le temps qu’il a fallu au bricolo-maker que je suis pour arriver à imprimer en ABS la version v6 des visières qu’il m’a envoyée. Le lendemain je recontacte Charles , mais en 24h , leur site croule déjà sous les demandes, et sur ses conseils je me retrouve sur la version RCT de Visieresolidaire… A partir de cet instant, cette histoire ne se raconte plus à la première personne. Le collectif est en marche.
On est même pas une dizaine…mais l’envie est déjà là. De jour en jour, que dis-je , d’heure en heure, la courbe de motivation grimpe plus exponentiellement que celle de la pandémie. Le lendemain Mass me propose d’entrer dans le groupe de travail , je lui réponds : «  c’est sympa , mais tu sais j’ai  mon gamin à m’occuper, les visières à imprimer, les commandes de matériel à gérer façon système D… » il me dit « je comprends, mais même  si c’est  1 ou 2h par jour ça peut aider… »… « aider… » il avait prononcé le mot qu’il ne fallait pas, pas à moi …le soir même je le rappelle , en lui disant que c’est ok. Et tout bascule ! Sur les multiples Tchat organisés par thème (Général, makers, logistiques…) les messages défilent comme les codes binaires de Matrix …sauf qu’ à la différence de la vraie vie (professionnelle j’entends) , chaque message est soit une idée constructive, soit une action concrète et efficace… et bim, on passe à la suivante, pas le temps de se congratuler, on à 2 objectifs simples : produire et livrer, on n’est là que pour ça, dans un but unique : aider, aider à protéger ceux qui luttent pour nous protéger, avec comme presque seul moyen leur courage.
Du courage. Le mot est pesé.
Donc par respect pour eux, personne ne compte ses heures, à 2h du matin les imprimantes 3D tournent encore, les tchats sont toujours animés, même si passé 23h certains (dont le RGPD m’oblige à taire les noms) semblent présenter des signes faisant craindre une grande fragilité psychologique( )…Peu importe, une semaine plus tard on est structuré comme la plus efficace des PME , avec des compétences incroyables dans tous les domaines… un organigramme est même établi, chacun a son rôle bien défini : Milooz, Mass, Guillaume, Stéphane, Ln, Angélique, Steph, Serge, Amarie, Nicolas, Emilie, Xavier, Flat, Jérôme, Olivier, Jean-Paul. Une plateforme web est mise en route en 1 week-end pour enregistrer les commandes, chacun inonde ses réseaux sociaux , professionnels, par sms, Facebook, email, téléphone, WhatsApp …tout est bon pour dire qu’on existe, qu’on est là pour tous ceux qui en ont besoin. L’ouverture d’une cagnotte Leetchi est votée à 8h du matin, comme la solution la plus simple et rapide, car il faut aller vite, le pic arrive dans notre région … Sans sourciller Emilie l’ouvre en son nom, acceptant humblement l’enjeu juridique (ne l’oublions pas)… Comme pour honorer cette prise de risque, des makers de tout le département se joignent chaque jour au mouvement , et à chaque nouvelle ou nouveau maker , on n’a qu’une seule équation qui nous résonne dans la tête :  1 maker = 1 imprimante = 20 à 30 visières par jour = 20 à 30 soignants protégés , tout le groupe n’a que ça en tête. La cagnotte Leetchi  gonfle, les amis, les collègues, la famille, même les soignants à qui on offre des visières font des dons …c’est un élan de solidarité local mais incroyable.
Les makers eux, ne l’oublions pas, impriment pendant les 2 premières semaines avec leurs bobines de filament personnelles , leur imprimante perso, leur électricité, le plus souvent dans leur logement, car une imprimante ça fait du bruit …  grâce au tchat Messenger, ils s’échange les astuces pour réussir à imprimer mieux, plus vite, plus longtemps… l’émulation est complètement folle : un maker demande de l’aide ? ils sont 10 à lui répondre dans la minute qui suit, ils sont impliqués à 400%, c’est juste incroyable… à 48ans je n’ai jamais vu ça nulle part ailleurs, que ça soit dans une société, un club ou une association…et dans l’ombre, toute l’équipe « admin » gère, organise, administre, saisit, comptabilise, contacte, diffuse, rameute, structure, commande, négocie, sollicite… pas de pause...pas de répit... Parce que vous croyez qu’ils en ont du répits ceux qui sont dans les cellules de crise COVID, dans les services réa , aux urgences , dans les morgues… ?
Au bout d’une semaine, la région du Var est structurée en 5 secteurs de makers, avec  5 points de livraisons, des livreurs bénévoles sans qui rien n’aurait été possible non plus, des tournées calculées au mieux pour limiter les déplacements et ne jamais arrêter la production… Grace à la cagnotte, les bobines de filament arrivent au FabLab de Toulon, qui dès le début à pris part au mouvement pour devenir le centre opérationnel  à l’implication totale, et dans un esprit de bénévolat tellement naturel  qu’il était nécessaire de le rappeler. Des entreprises nous font spontanément des dons de fournitures, ou des gestes commerciaux sur les bobines de filament, le nerf de la guerre…l’armée de makers est en ordre de marche, la production est à son maximum.
Et les commandes affluent, avec des quantités de visière qui se tiennent sur 3 chiffres… et plus ça semble impossible à y répondre, plus le groupe se soude, s’organise, se mobilise…comme un pack qui voit arriver les all blacks lancés comme des missiles. Et BOUM ! l’impact est rude, mais ça ne vacille pas, la commande est produite et livrée, le plus souvent dans des temps records et toujours dans les règles de sécurité. Et quand une photo d’une équipe médicale ou d’un infirmier libéral nous est renvoyée, avec des sourires à déformer notre visière si futile, c’est du bonheur en intraveineuse qu’on reçoit, du bonheur à nous faire couler des larmes…mais les yeux sont encore brouillés qu’on est déjà reparti sur la commande suivante… Aye ! on a passé quoi ? 10 secondes sur cette photo, que ça y est , on doit cliquer sur l’ascenseur pour remonter sur le dernier message lu…
Les jours passent, la fatigue commence à se faire sentir, mais personne n’ose se plaindre, car on les voit les images des soignants en première ligne accumulant les heures, pour combler leur outil de travail sacrifié.
Et nous voilà dans la troisième semaine, les commandes se calment un peu, le gros du taf est fait, les makers produisent toujours et livrent aux infirmières libérales, EHPAD, services sociaux, aide à la personne… Pendant ce temps, plutôt que d’arrêter simplement, l’équipe d’admin décide d’organiser une transition permettant à des industriels varois de pouvoir fournir le reste de la population exposée professionnellement…grâce à une visière plus simpliste mais tout aussi efficace. Le travail doit être fini et bien fini. Ce qui a été fait est déjà énorme aux vues des moyens que l’on avait. 
Voilà, ce qu’on a vécu en seulement 3 semaines…c’est quelque chose de juste exceptionnel, à tous les niveaux mais surtout mais bien évidemment surtout sur le plan humain.
Pour la plupart on ne s’est jamais vu, comme quoi tu vois mon fils, il a raison le Petit Prince, on ne voit qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux… Merci à vous tous de m’avoir fait voir cela…
Jérôme
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moukaouame-blog · 4 years
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Maroc 2020
Vie ordinaire : Dérière les traces de mon père.
Vers les obsèques de mon père, on se dirige.
Réserver un avion en catastrophe le soir.
Se diriger vers l’aéroport à l’aube.
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Le jour se lève,
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Lever de soleil magnifique avec un ciel dégagé.
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Malgré la grade tristesse qui habite notre esprit, on se dit : la vie est belle et notre planète est un miracle de l’univers...
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Un autre jour est en train de se lever.
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Quel bonheur de voir ça... On est au dessus de Maroc, pays du soleil.
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Dommage : Pas le temps d’assister à l’enterrement de son père.
On assiste quand même aux obsèques religieuses comme il les auraient souhaitées. C’était un homme pieu.
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Fès la belle où on est né, grandi et apprit ce signifie la vraie vie.
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C’était mon quartier que j’avais tissé durant mon enfance ainsi que mon adolescence. Mais il fallait aller découvrir d’autres horizons..
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Sa volonté était respectée au travers des Toulba, étudiants en théologie, qui récitent et expliquent comment interpréter le Coran.
Sa tombe est orientée Est-Nord. Il aurait à la fois La chaleur de le Chergui de l’est et la fraicheur de nord au travers du mont Zalag...
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Fès est sa ville, où il est né, aimée et a toujours refusé de quitté.
Elle a fait partie de son génome.
Il la connaissait mieux que sa poche :
Né et grandi à la célèbre Médina de Fès, il avait fréquenté et être respecté par les européens et les Fassi lors du protectorat et après l’indépendance.
Il connaissait la ville nouvelle mieux que sa poche.
Homme intègre, il a toujours refusé opportunisme...
Accepté partout et connu par toute la ville lumière, reconnue par sa culture, son art, sa maitrise et son savoir vivre...
Il s’était investi dans le domaine sportif avec la création d’un club de Foot-Ball de son cartier.
Ainsi que l’encouragement des pratiques sportives...
En la mémoire de père, je suis déçu de voir que jadis, la plus belle avenue de ma ville soit dans cet état : Sans commentaire...
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On continue la promenade en ville nouvelle à la poursuite des itinéraires de mon père.
On voit mon quartier au loin:
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Retour à mon quartier adoré :
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Maisons abandonnées et décrépies. La fin d’une époque..
De retour à la ville nouvelle, on constate que les fruits et légumes ne manquent pas sauf pour certains...
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Lors de la promenade, on avait repéré un magasin proposant les produits de tradition Fassi qu’on souhaite mettre en valeur à la face du monde. Il y a du savoir faire de de l’esthétisme.
Une pauvre Fou-lardée à souhait, nous explique qu’il est interdit de prendre des photos. La pauvre fille avait tout compris à l’économie..
Elle venait de chasser un client potentiel !!!
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Un paradoxe qui ne passe pas inaperçu : l’opulence et le désordre que l’on constate car ce sont les cartiers de on père...
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Pour se rendre à Imouzzer, à 30 km de Fès, il faut prendre le taxi de la mort.
Comment peut-on laisser circuler ces corbillards dans la montagne ?
On est obligé d’attendre une voiture en meilleur état pour pouvoir rouler sur une route en chantier, donc en état catastrophique.
Prises à maintes reprises avec mon père, on connait très bien nos routes de montagne.
Beaucoup avaient laissé leur vie...
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A Imouzzer, petite ville à proximité de Fès, Le Souk est important pour tous les paysans du coin : se ravitailler, vendre leurs produits....
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De tels produits arrivent par tous les moyens disponibles....
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On y mange aussi. Grillades....
Tout est frais : Circuit court oblige.
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Le Souk d’Imouzzer qui ouvre chaque lundi, été comme hivers même quand les températures sont extrêmes : “-10°C à +45°C” . On trouve tout, les épices moulues devant toi, les médecins charlatant qui guérissent tout, même les cancers.....
Incroyable. Et dire que j’avais vendu des fruits et légumes dans ce Souk quant j’étais enfant....
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Que de souvenirs de ce beau havre de paix avec la fête des pommes, sa belle piscine naturelle, ses montagnes, ses soirées mémorables : Concerts de Rock, Bains de minuit dans l’eau glacée, Soirées Belote....
Il n’en reste rien de tout ça.
Tout le monde l’avait déserté et il en reste que des souvenirs anciens. Ce qui reste c’est ça :
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L’heure du retour a sonné. On quitte mon père ainsi que les proches.
Les problèmes parisiens nous seront servis dès l’atterrissage dans un aéroport pourri, nommé Vitary, que je ne connais pas. deux heures pour rentrer à Paris.
Pour rentrer chez moi, ce n’est facile : navette très chère pour se rendre en plein nuit à Paris et seulement deux lignes automatiques de métro qui fonctionnent “14 et 1″.
La chance était de mon coté ce jour là...
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envrilletotale · 4 years
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Assise entre deux rayons de soleil
Et l’ombre d’un vieil arbre,
Perdue dans sa lumiere crépusculaire
Et devinant les silhouettes du parc
Autour de moi, je medite sur l’amour
Et la douce amertume qui m’envahit
Ce sentiment d’ironie tragique
Qui me fait rire à défaut d’encore
Me déprimer : tout est mort en moi,
L’illusion et la lucidité, la joie et la peine
Tout ce que je craignais je l’ai évité,
Tout ce que je désirais je l’ai obtenu,
Et c’est une vraie catastrophe.
Plus mes rêves étaient beaux et forts
Plus exactement et sans en rajouter
Ils sont devenus mes cauchemars,
Et plus j’ai cru avoir appris de mes erreurs
Plus j’ai renchéri dans l’illusion
Jusqu’à me heurter de tous côtés
Aveugle et muette à l’absurdité des faits.
Puis-je espérer au moins servir d’exemple
Pour mes amis, comme Oreste
Que je salue après m’en être moquée,
De l’étrangeté du sort et de l’amour ?
Moi, je suis sans regret j’y ai vraiment cru
J’aurais tué Pyrrhus de bonne foi
Et comme Ariane j’ai démêlé tous les labyrinthes
Pour me retrouver seule à la fin comme à l’entrée du monde,
Sans avoir fait un pas autre qu’en arrière.
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itsbrandmythos · 4 years
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Pigeons Tao des vêtements Taobao: Tant que vous en croyez assez, vous pouvez aussi avoir une vie "suspendue"!
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Autor Zhou Junjun
Bearbeiten von Xiang HongJin
Bild Zhu Ge
作者 周君君
编辑 向虹锦
图片 朱鸽
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In dieser Zeit fordern Frauen:
Frauen sollten in der Lage sein, hohe Absätze und exquisites Make-up am Arbeitsplatz zu tragen.
Darüber hinaus müssen wir in der Lage sein, eine duftende Seele in unserem täglichen Leben zu haben und alles über andere mit guten Wünschen zu verstehen.
Nach der Rückkehr nach Hause sollten Sie in der Lage sein, zu gebären, ein Baby zu bringen, ein Baby zu trainieren, zu kochen, Kleidung zu waschen und auf ältere Menschen zu warten.
Wenn nicht alles zufriedenstellend ist, wird jeder dies unendlich vergrößern, um über die Mängel von Frauen zu sprechen und alle Vorteile von Frauen zu ignorieren ...
 Then--
 这个时代,对女性要求很高:
 女人要能够穿着高跟鞋,化着精致的妆容在职场上风姿飒爽;
又要在日常生活中能够拥有带有香味的灵魂,用美好的愿望去理解别人的一切;
回家后还要能够生娃带娃培养娃,做饭扫地洗衣服伺候老人;
但凡一样做的不尽人意,大家就会把这一样无限放大化去谈论女人的缺陷,而忽视女性的一切优点……
 然后——
 In dieser Zeit sollte sich jede Frau ihre Geschichte ansehen
Die Geschichte von Zhu Ge
在这个时代,每个女人都该看看她的故事
朱鸽的故事
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——Zhu Ge a dit:
Je pense que dans ce monde, s'attendre à ce que les autres donnent, c'est demander la charité. Sans la capacité de gagner de la richesse, il est impossible de contrôler la richesse, et encore moins de contrôler le destin.
Les femmes qui créent une entreprise doivent avoir des qualités psychologiques plus solides, des connaissances plus larges et une plus grande résilience face à des pressions difficiles.
L'entrepreneuriat donne aux femmes la liberté, de sorte que vous puissiez porter des talons hauts, un maquillage exquis et briller dans votre carrière, et devenir une mère fière dans le cœur des enfants. Pour les hommes, comme l'a dit Ma Yiyi, je peux m'habituer à vous, et moi aussi Peut vous changer.
 ——朱鸽说:
我认为在这个世界上,期盼别人给予,那是求施舍,如果没有赚取财富的能力,也不可能有掌控财富的能力,更不可能有掌控命运的能力。
创业的女人,定有更强的心理素质,更广博的见识,面对压力困难时更强的韧性。
创业给女性自由,让你既可以穿着高跟鞋,化着精致的妆容在事业上绽放光彩,在孩子心中成为值得骄傲的妈妈,而对于男人,正如马伊琍所说的,我可以惯着你,我也可以换了你。
 Pigeons Tao des vêtements Taobao: Tant que vous en croyez assez, vous pouvez aussi avoir une vie "suspendue"!
Sa légende est devenue un modèle pour éduquer les enfants localement, et elle porte toujours un costume qui ne coûte que 8 yuans ...
Son nom est Zhu Ge.
淘宝衣族朱鸽:只要你足够相信,你也可以拥有“开挂”人生!
她的传奇故事成为当地教育孩子的范例,而今她仍穿着售价仅8块的套装……
她叫朱鸽。
 01
La pauvreté n'est vraiment pas terrible. Zhu Ge pense que tant que la famille est ensemble, peu importe la difficulté, il y a toujours de l'espoir.
Femme sensée, elle sortait souvent chercher des restes pour compléter son ménage à l'âge de huit ou neuf ans. Lorsqu'elle heurtait le talus de la rivière dans le village, elle transportait une boîte de nouilles instantanées remplies de cigarettes et appelait à la vente près de la foule des travailleurs.
Son père a rencontré des gangsters au travail et a été gravement blessé à la tête. Il avait une obsession incompréhensible de l'idée féodale de «dominer les garçons et les filles". Voyant sa femme donner naissance successivement à quatre filles et au fardeau de la vie, il devint "paranoïaque", "déprimé", "irritable", "douteux". .
Quand un père fait face à sa mère tous les jours, il n'a qu'un regard et des mots dégoûtés, et un désaccord signifie gronder; une mère qui a toujours été réceptive ose aussi s'asseoir tranquillement à la porte et essuyer des larmes tous les jours lorsque les enfants s'endorment. À l'époque, la mère n'était pas au courant des anomalies de son mari.
贫穷真的不可怕,朱鸽认为只要一家人在一起,再苦依然心存希望。
懂事的她八九岁就经常出去捡废品贴补家用,村里打河堤时,她都会端着一个方便面纸箱里面装着香烟,在干活的人群附近叫卖。
父亲打工途中遭遇匪徒,头部受到重创。对“重男轻女”封建思想有着让人无法理解的执念他,见妻子接连生下四个女儿,加之生活的重担,他变得“偏执”,“抑郁”,“暴躁”,“多疑”。
父亲每天面对母亲时,只有厌弃的眼神和言语,一言不合就是打骂;向来逆来顺受的母亲也只敢每天在孩子们都睡着了悄悄坐在门口抹眼泪。当时的母亲并没有意识到,也没有能力意识到丈夫的异常。
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Cette année-là, le vingt-quatrième mois lunaire, le temps était étonnamment bon et le soleil brillait, de sorte que les gens en hiver avaient de la chaleur. Personne n'aurait pensé que, ce jour-là, une tragédie comme celle-là se produirait dans le village.
Le père de Zhu Ge est soudainement tombé malade et a piraté sa mère à la maison avec un couteau aiguisé. Lorsque la mère est décédée, le bébé à naître avait cinq mois. Le père qui a tenté de se suicider dans le village a été arrêté pour homicide. En raison d'une telle "catastrophe humaine" presque incroyable, la jeune sœur de Zhu Ge a été "forcée" de devenir orpheline.
Zhu Ge, qui était la sœur aînée cette année-là, n'avait que treize ans. L'apparition soudaine de cette "catastrophe" est insupportable pour toute famille, et elle est presque "tombée" pour le jeune Zhu Ge.
Je me souviens que Zhu Ge est tombé sur la porte et a levé les yeux ce jour-là. Le ciel était en fait noir. Zhu Ge s'est demandé: "Grand jour, tout le ciel est noir?", A déclaré la sœur de trois ans en tirant sur sa robe. "Ma sœur, il ne fait pas nuit, le soleil est si grand, il est perçant."
那一年,腊月二十四,天气出奇的好,太阳高照,让寒冬中的人们身上有了一些暖意。没有人会想到,就在这一天,村里会发生那样近乎让人“匪夷所思”的悲剧。
朱鸽的父亲忽然发病拿着刚磨好的刀,将母亲砍死在家中。母亲去世时,腹中的胎儿已经五个月。在村头自杀未遂的父亲因杀人罪被捕。就因为这样一件近乎匪夷所思的“人祸”,让年少的朱鸽姐妹“被迫”成了孤儿。
那一年作为大姐的朱鸽仅仅才十三岁。这样“灾祸”的突然降临,无论对哪个家庭都是不可承受之重,对少年的朱鸽而言几乎“天都要塌下来”。
记得那一天朱鸽蹒跚走到门口抬头望去,天居然是黑压压一片,朱鸽疑惑道:“大白天的,咋天都是黑的?”三岁的小妹妹拉着她的衣角说:“姐,天不黑呀,太阳好大,刺眼睛。”
 À ce moment, Zhu Ge savait que seul le ciel qu'elle voyait était noir.
En regardant sa sœur endormie, elle s'accroupit à côté de la porte, tremblant de larmes, et ses larmes coulèrent silencieusement.Les quatre sœurs roulèrent sur la couette et Zhu Ge se leva rapidement pour la couvrir, et se retrouva soudainement debout Je ne peux pas me lever et tomber au sol. Elle s'est soudainement donné deux gifles pour la garder éveillée. Dites-moi, je ne peux pas tomber, que dois-je faire si mes sœurs tombent? Je suis même inutile de pleurer ici. Je dois toujours y faire face. Je devrais penser à ce que nous devrions faire ensuite?
Elle "huo" s'est levée et a couvert les couettes pour ses sœurs. À la porte, en regardant la lune solitaire dans le ciel, Zhu Ge essuya ses larmes avec sa manche. À partir d'aujourd'hui, elle doit abandonner la lecture. Elle devrait penser à des moyens de faire quelque chose pour gagner de l'argent. Les jeunes sœurs n'ont que 7 ans. À seulement trois ans, si elle ne gagne pas d'argent, ils ne pourront peut-être pas lire des livres. Merci à Zhou Ji, un parent et voisin, de pouvoir manger et manger.
那一刻,朱鸽才知道,原来只有她眼里看到的天,是黑的
看着熟睡的妹妹,她蹲坐在门旁瑟瑟发抖,眼泪无声无息的流着,四妹翻了个身被子掉下来,朱鸽连忙起身要去把被子给她盖上,忽然发现自己站不起来,跌坐在地上。她忽然给自己扇了两个巴掌,让自己清醒。对自己说,我不能倒下,我倒下了妹妹们怎么办?我就算在这里哭死也没有用,该面对的始终要面对,我该想想接下来我们该怎么办?
她“霍”地站起来将棉被给妹妹们盖好。走到门口,望着天上那轮孤月,朱鸽用衣袖擦干眼泪,从今天起,她必须放弃读书,她该去想办法做些事情赚钱,妹妹们大的才7岁,小的才三岁,如果她不赚钱,她们都有可能读不起书。靠着亲人邻居周济过活,能够吃的上饭已要感恩。
Personne ne saura combien de temps il était. Elle ne pouvait pas voir la vraie couleur du ciel tous les jours quand elle sortait. Le ciel qu'elle voyait tous les jours était noir ...
没有人会知道,曾经有多么漫长的一段日子,她每天出门都看不见天空的真正颜色,每天看到的天空都是黑的……
 02
Dans la vie, nous devons souvent être reconnaissants de la souffrance et de l'injustice qui nous permettront de mieux nous connaître, de savoir ce que nous avons, ce que nous pouvons faire et comment nous devons le faire. Même avec un peu de chance, nous ferons tout notre possible pour utiliser nos vies à l'extrême, car à ce moment-là, nous n'avons pas le choix.
La course de 100 mètres, comment courir, faire de son mieux, courir avec sa vie, bien sûr, les résultats sont différents.
人生,很多时候我们要感恩苦难,感恩不公,它会让我们更加清晰地认识自己,认识到我们拥有什么,我们能做什么,我们该如何去做。哪怕碰到一丁点儿机会,我们就会全力以赴用生命去做到极致,因为在那个时候,我们别无选择。
百米赛跑,怎么跑,尽力跑,用生命去跑,结果当然是不一样的。
 Elle a commencé à tirer des remorques lourdes, et chaque famille a fait la promotion de la bière, gagnant un dollar pour chaque article. Seulement, elle se lève à cinq heures du matin chaque matin pour sortir vendre. Chaque nuit à onze heures, elle voit à peine la route. Elle ne peut compter que sur la faible lumière d'une lampe de poche attachée à sa tête pour éclairer la route devant elle. Pour chaque dollar qu'elle gagne, elle le chérit dans une boîte à biscuits en fer et se dit que le remplir peut lui faire économiser un an de scolarité pour sa grande sœur.
Mais cela ne suffit pas pour nourrir les sœurs. Elle a donné à son grand-père et à sa grand-mère tout l'argent de la vente de bière et a apporté 200 yuans à Zhengzhou seule. Elle travaille au marché de vêtements de Zhengzhou pendant la journée et va dans la rue pour installer un stand la nuit. Cette fille qui était si maigre et presque "faible et sans vent" travaillait si dur qu'elle ne pouvait pas supporter de manger suffisamment et se donnait deux gadgets chaque jour. Elle pensait toujours que si elle était rassasiée, ses sœurs pourraient ne pas suffire Il est temps que mes sœurs grandissent.
她开始拖着沉重的拖车,���家户户推销啤酒,每件就赚一块钱。只有她每天早上五点就起床出门推销,每天晚上十一点几乎看不清路,只能靠头上绑着的一个电筒微弱的光照亮前方的路。她每赚一块钱都会珍惜的放在铁的饼干盒里,她告诉自己,装满这一盒就可以为大妹存一年的学费了。
然而这些依然是不足够养活妹妹们的。她把卖啤酒赚的钱都交给爷爷奶奶,带着两百块只身去郑州。她白天就是郑州服装市场打工,晚上就去街上摆地摊。这个单瘦到几乎“弱不经风”的女孩,努力到无能为力,自己连饭都不舍得吃饱,每天就给自己两个馒头,她总想着如果自己吃饱了,妹妹们可能就不够了,妹妹们也是长身体的时候。
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Lorsqu'une personne ne se voit pas dans ses yeux, vous utiliserez un très bon souhait pour comprendre toutes les «rencontres» que le destin a arrangées pour vous.
Ensuite, vous aurez le sourire le plus pur; vous aurez les yeux les plus clairs; vous aurez l'esprit pour tout accueillir; vous aurez la gratitude la plus sincère, merci pour tout ce que vous rencontrez ...
当一个人眼里没有自己的时候,你会用非常良好的愿望去理解命运给你安排的一切“遇见”。
然后你会有着最纯粹的笑容;你会有着最清澈的眼神;你会有着容纳万物的胸襟;你会有着最真挚的感恩,感恩一切的遇见……
 03
Lors de l'installation de la stalle, Zhu Ge observera toujours attentivement les vêtements et le tissu des passants. Elle sélectionne patiemment chaque client avec soin jusqu'à ce que le client sélectionne le plus satisfaisant. Elle tiendra un carnet pour enregistrer en silence le prix et l'inertie de l'achat de chaque client.
Les anciens clients la fréquentent donneront une robe, afin que chaque client puisse revenir avec joie. Elle choisit tous les jours certains styles en fonction de ceux-ci. Elle n'a pas peur des épreuves ou de la fatigue, elle transportera toujours le plus de marchandises et le plus de styles.
Sous sa gestion prudente, son stand est devenu le stand le plus chaud de la rue. Les clients présentent souvent des amis, et même d'autres gens de la rue viennent ici. Zhu Ge, une fille mince, est devenue La célèbre "Reine des étals".
摆地摊时,朱鸽总会仔细观察往来行人们的衣装,布料。她耐心为每一位顾客用心的挑选,直至顾客挑选到自己最满意的。她会拿着一个本子默默记下每一个客户购买的价位和选择惯性。
老顾客光顾她都会赠送一件衣服,让每个客户都能欢欢喜喜满载而归。她每天都会根据这些去优选一些款式。她不怕苦,也不怕累,她永远都是搬的货最多的,也是款式最多的。
在她的用心经营下,她的小摊成了街上生意最火爆的小摊,经常有顾客介绍朋友过来,甚至还有其他街上的人慕名而来,朱鸽这个单瘦的女孩成了远近闻名的“地摊女王”。
 Zhu Ge est connue comme la "Reine des étals" pour deux raisons. Premièrement, son étal de vêtements est l'étal le plus populaire en affaires. Deuxièmement, elle est également la plus populaire de toute la rue et est très populaire auprès de tout le monde. Même de nombreux propriétaires de stalles dans la stalle suivante ont vu qu'elle se précipitait souvent hors de la stalle et oublia de manger, et lui apporta un petit pain et autres.
Pouvoir traiter les «concurrents» comme de tels amis «d'entraide» est en effet inestimable dans les «stands au sol». Quand j'ai demandé à son voisin, je sais que Zhu Ge sera toujours le premier dans cette rue, et parfois il aidera également le voisin à s'occuper des enfants, à suspendre les marchandises et à installer un présentoir. Quand les gens ne sont pas longs, j'échange souvent des idées sur la meilleure façon de vendre des vêtements. Les bonnes ventes apporteront également des marchandises aux étals d'à côté, et leur prix est inférieur au prix qu'ils achètent.
Peu à peu, tout le monde a constaté que Zhu Ge apportait ses produits quels que soient le style, le matériau et les performances en termes de coûts, très appréciés des clients. De cette façon, elle est passée d'un petit propriétaire de stand à un «fournisseur» pour tout le propriétaire de la rue. Il y a même beaucoup d'autres étals de rue qui sont venus chez elle pour acheter. Les "stands au sol" ont commencé à être populaires: allons, allons ensemble au "Taobao" de Zhu Ge.
朱鸽被称为“地摊女王”有两个原因:第一,她的服装小摊是生意最火爆的小摊。第二,她也是整条街上人缘最好的,很受大家喜爱。甚至很多隔壁摊的摊主看见她经常赶出摊忘了吃饭还会给她带个馒头大饼之类。
能够把“竞争对手”处成这样“互帮互助”的朋友,在“地摊圈”确实是难能可贵。问其邻摊才知道,在这条街上朱鸽永远是第一个出摊的,有时还会帮邻摊照看小孩,挂货,搭展架。人客不多时还经常会跟大家交流怎样把衣服卖的更好的一些想法。卖的好的爆款还会给隔壁摊带带货,给他们的价格比他们进货的价格还低。
逐渐,大家发现朱鸽给他们带的货无论款式,材质,性价比都是非常受客户的青睐。就这样,她从一个小摊摊主,成了整条街摊主们的“供货商”。甚至还有很多其他街的摊主也莫名而来找她进货。“地摊圈”开始流行一句话:走,咱一起去朱鸽那里“淘宝”去。
 Avec de plus en plus de personnes qui la recherchent pour ramasser des marchandises, elle a facilité la recherche de clients. Elle a loué une petite boutique à la porte de Qiao, et c'était sa première boutique, elle l'a appelée "Taobaoyi". La petite boutique de Zhu Ge, en raison de prix bon marché, d'une excellente qualité, d'une variété de styles. En plus des «étals au sol», il a également attiré de nombreuses chaînes de vêtements, magasins et commerçants de commerce électronique se précipitant pour venir acheter des marchandises.
Lorsqu'il n'est pas occupé, le nouveau propriétaire Zhu Ge partagera avec elle quelques méthodes et expériences commerciales sans réserve, donc la petite boutique de Zhu Ge est toujours bondée dès l'ouverture de la porte, et elle est très animée ...
随着找她拿货的人越来越多,她为了让客户更方便找到她。她在乔家门租了个小小的店���,那就是她开的第一家店,她取名“淘宝衣族”。朱鸽的小店,因价格便宜,品质过硬,款式繁多。除了“地摊圈”,还吸引了众多服装连锁,卖场,电商掌柜争相过来进货。
不忙时,新店主朱鸽还会毫不保留的跟她分享一些经营的方法和心得,因此朱鸽的小店总是从开门起就人客络绎不绝,热闹非常……
 04
Chaque fois que je donnais de l'argent à mes sœurs, Zhu Ge était chaleureusement soulagée de voir ses sœurs grandir et être de bonne qualité.
Quatre soeurs Lili, une fois un enfant de 3 ans, est maintenant devenue une belle fille de seize ans. Chaque fois que ma sœur caressait les callosités et les vieilles cicatrices sur la main de sa sœur, elle la regardait et disait: "Sœur, sois amère."
Zhu Ge souriait toujours et caressait la tête de sa sœur et disait: "Pas de douleur, pas de douleur du tout, ma sœur va bien, tu devrais étudier dur."
每次拿着钱给妹妹们的时候,看着妹妹们逐渐长大,品学兼优,朱鸽由衷的欣慰。
四妹莉莉,曾经3岁的孩童,而今已经出落成十六岁的美丽少女。妹妹每次都会懂事地抚摸着姐姐手上的老茧和旧伤疤望着姐姐说:“姐姐,很苦吧。”
朱鸽总会笑着抚摸着妹妹的头说:“不苦,一点儿也不苦,姐过的挺好的,你们要好好读书。”
Le "groupe de vêtements Taobao" d'aujourd'hui s'est développé en plus de 20 succursales, plus de 20 grands entrepôts, plus d'une centaine de magasins, plus d'une douzaine d'usines associées et est devenu l'une des chaînes d'approvisionnement de vêtements bien connues en Chine. Sous le baptême de l'Internet et de l'Internet mobile, du e-commerce et du e-commerce social, Zhu Ge peut faire d'une entreprise "traditionnelle" un leader de l'industrie et se développer régulièrement. C'est un mythe aux yeux des collègues ...
今天的“淘宝衣族”已经发展成有二十多家分公司,二十多个大型仓库,超过上百家门店,十几个联营厂的规模,成为中国行内著名的服装供应链之一。在互联网和移动互联网,电商和社交电商的对市场的洗礼下,朱鸽能够把一项“传统”生意做成行业翘楚,还能稳步发展,在同行眼里已是神话……
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Aujourd'hui, les plus jeunes sœurs de Zhu Ge ont créé leur propre entreprise, acheté une maison et une voiture, eu des enfants et vécu une vie heureuse.
Aujourd'hui, Zhu Ge, toujours vêtue d'un costume de 8 pièces, a toujours un sourire éclatant. Elle se rend souvent dans des villages pauvres pour donner de l'argent et des fournitures aux enfants, leur raconter leurs histoires et leur dire: "J'ai Si vous pouvez réussir, vous aussi! "
今天,朱鸽的妹妹们都已经成家立业,买房买车,生儿育女,过着幸福的生活。
今天的朱鸽,仍然穿着8块一件的套装,依然带着爽朗的笑容,她时常到一些贫困村去给孩子们捐钱捐物,去跟她们讲自己的故事,告诉她们:“我都可以做成功,你们也一定可以!”
 ——Zhu Ge a dit:
Dans les temps flashy et tumultueux, les gens sont enclins à manquer leurs opportunités tant attendues à la hâte et impétuosité.
Beaucoup de gens m'ont demandé pourquoi la tribu Taobaoyi peut vivre si solidement et grandir si brillamment. En regardant en arrière silencieusement pendant tant d'années sur la route, je me sens très chanceux, j'ai toujours compris la vérité, même si c'est une petite chose, peu importe la taille d'une petite entreprise, tant que je peux la traiter avec gratitude et la gérer avec cœur Ça va tout faire pour le faire, et ça me fera un jour.
D'autres me demandent pourquoi je veux créer une entreprise. Je pense que dans ce monde, je m'attends à ce que les autres donnent, c'est-à-dire faire l'aumône. Sans la capacité de gagner de la richesse, il est impossible d'avoir la capacité de contrôler la richesse, et encore moins de contrôler le destin. Les femmes entrepreneures doivent avoir des qualités psychologiques plus fortes, des connaissances plus larges et une plus grande résilience face au stress, afin de comprendre comment vivre, comment vivre magnifiquement, comment vivre merveilleusement, comment vivre au mieux Une vie lumineuse ...
——朱鸽说:
浮华喧嚣的时代,人们容易在匆忙和浮躁中错失自己寻找等待已久的机会。
很多人问我‘淘宝衣族’为什么可以活的这样踏实,成长的这么灿烂。默然回首看着在路上的这么多年,我感到我很幸运,我从来就明白一个道理,即使是一件再小的事情,再小的生意,只要我能够感恩的去对待它,用心的去经营它,全力以赴去成就它,它终有一天也会成就我。
别人问我为什么要创业,我认为在这个世界上,期盼别人给予,那是求施舍,如果没有赚取财富的能力,也不可能有掌控财富的能力,更不可能有掌控命运的能力。创业的女人,定有更强的心理素质,更广博的见识,面对压力困难时更强的韧性,才能明白自己要怎么活,怎么才能活的美丽,怎么活的精彩,怎么活出自己最璀璨的人生……
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