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#mais c'était cool de tester
soeurdelune · 5 months
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avatars (400 x 640): samara weaving, signés lune/soeurdelune
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ravel-ing · 21 days
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hey, je suis curieuse, comment vous avez commencé le rpg, vos tout débuts ?
parce que perso, j'ai pris des grooos détours avant d'atterrir dans la sphère rpg de forumactif (sous hide parce que c'est long).
Est-ce que quelqu'un a déjà entendu parler d'Edenya ? Je crois que ça existe toujours, c'était du high fantasy rpg illustré mais la plateforme était complètement unique, et la façon de rp était incroyablement différente. Mon perso a chopé la PESTE ... deux fois ... J'avais 13 ans et j'y suis resté trois, quatre ans, et pourtant je me souviens même pas du nom de mon perso.
J'ai appris là-bas ce qu'était le ttrpg, mais étrangement très peu d'entre eux faisait du forum rpg, à part une, et c'est elle qui m'a emmenée sur ma deuxième aventure cheloue.
Techniquement, c'était sur forumactif. Techniquement, c'était ma première réelle expérience de forum rpg comme on le connaît. En réalité ? Rien à voir.
Pour commencer, j'étais la seule joueuse pour les trois premier mois avec elle en seule admin. Cette fois je me souviens un poil plus de mon perso, Alix, mécanicienne des vaisseaux spatiaux, tester la syfy oui oui. "C'est dans l'espace" c'est aussi tout le contexte que j'ai eu avant la question "Qui est ton perso ?" donc on testait mon improv du haut de mes 16 ans clairement.
Malgré la confusion constante dans laquelle j'étais, c'était une expérience cool parce que en gros, le principe était que mon admin postait un contexte (ex: Alix reçoit une lettre de convocation à tel poste), je postais en tant qu'Alix, et l'admin continuait en tant que GM de l'univers avec ce plot créé autour de mon perso qui s'adapte constamment à mes choix. En soi, c'était bien plus proche de jeux de rôle type DND. Finalement, d'autres joueurs nous ont rejoint et je suis partie discrètement après quelques mois.
A partir de là, j'ai découvert les vrais forums rpg, mais les illustrés en premier. ET G PRIS PEUR OK.
Tout le monde parle des vieux forums où on écrivait que deux ou trois lignes, j'ai jamais connu ça ! Jusqu'à maintenant, les rps que j'avais fait étaient de la même taille qu'on fait aujourd'hui. Mais quand j'ai exploré de loin, j'ai toujours trouvé que des forums où les gens écrivaient des ROMANS, et j'exagère pas, les rps étaient 3 pages word minimum à chaque fois. C'est la raison pourquoi j'ai mis tant de temps à rejoindre les forums, je croyais que tout le monde écrivait comme ça et que je n'avais pas le niveau.
Finalement, j'ai trouvé Bazzart, et après some lurking j'ai rejoint un des fo les plus populaires à l'époque en test, croyant sincèrement que j'allais paniquer et partir et que c'était mieux de se noyer dans la foule si ça arrivait. Heureusement, le forum a crashé avant moi, peut-être deux semaines après ma validation. Mon perso était si mauvais mais j'avais good taste parce que c'était avec le fc d'Alexis Bledel ok, et elle avait des yeux de deux différentes couleurs parce qu'elle était possédée par un esprit et omg le cringe.
Le prochain forum que j'ai choisi était aussi très populaire, mais celui-là était debout depuis quelques mois, et cette fois j'ai pris un scénario pour être sûre de m'intégrer et boom je suis restée trois ans et des poussières sur ce fo, même finie par être admin dessus. (ps edit: aussi le seul perso que j'ai tué en partant, et je regrette rien fyi, mais c'est une histoire pour plus tard)
Après ça, c'était smooth sailing from there.
Merci aux pauvres âmes qui ont lu jusqu'au bout.
Sincèrement, j'adore lire les histoires des gens et ça aurait pas été juste si j'avais pas donné ma version avant mais pls parlez moi vos débuts !
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moinsbienquekaworu · 1 year
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My beloved, qu'est-ce que votre titre dit? (Ist "le titre" le mot correct? Por les mots en japonais?)
Et aussi bonne nuit, don't stay up too late!
MON AMOUR!!! 🥺🥺🥺 Oui titre c'est le bon mot! C'est mignon le vouvoiement accidentel aussi haha
C'est les deux premières lignes d'un pangramme japonais, une version alternative de l'Iroha. Je pense que tu sais ce que c'est un pangramme mais au cas où, c'est une phrase avec toutes les lettres de l'alphabet, et généralement si la phrase ne veut rien dire elle ne compte pas vraiment comme un pangramme. En anglais le standard c'est "the quick brown fox jumps over the lazy dog" mais les gens aiment bien "sphinx of black quartz, judge my vow", en français on a des accents et le c cédille (ç) donc c'est un peu plus compliqué, le plus connu c'est "portez ce vieux whisky au juge blond qui fume" et il y a aussi "voix ambiguë d'un cœur qui, au zéphyr, préfère les jattes de kiwis" avec des accents (je te le traduis parce que j'ai pas confiance en google trad sur ce coup là: "ambiguous voice of a heart which, at zephyr, prefers kiwi bowls") Oui celui là il est un peu bizarre mais c'est la phrase standard pour tester les polices de caractère en français parce qu'elle comprend des accents en plus de toutes les lettres. Tu verrais le nombre de fois où j'ai dû supprimer une police de caractère que j'avais téléchargée parce qu'elle n'avait pas d'accents!
Enfin du coup, en japonais, comme leur système d'écriture n'est pas un alphabet mais deux syllabaires et des milliers de signes, c'est un peu différent. L'Iroha c'est un très vieux poème qui utilise toutes les syllabes une seule fois tout en ayant du sens. Il est extrêmement connu, et il sert même d'ordre "alphabétique", voire parfois de système de numérotation à la place de chiffres arabes (que ça soit 1234 ou 一二三四). Les dictionnaires utilisant l'alphabet latin vont dans l'ordre alphabétique, A B C D, mais les dictionnaires japonais vont soit dans l'ordre de l'Iroha soit dans l'ordre des syllabaires. Pour contexte les syllabes c'est les voyelles, a i u e o d'abord toutes seules puis avec une consonne devant: a i u e o, ka ki ku ke ko, sa shi su se so, ta chi tsu te to, etc. (Si on était face à face je te dessinerai le tableau mais tu peux aller le voir en ligne en cherchant "hiragana" ou "katakana").
Voici le lien de la page wikipédia (anglaise) de l'Iroha, pour que tu voies un peu à quoi il ressemble. C'est pas intuitif quand on a l'habitude d'un ordre alphabétique qui commence par a et finit par z d'aller chercher un mot dans un dictionnaire ou l'ordre c'est i ro ha ni o e do, mais je trouve que c'est cool qu'ils aient leur propre version.
Bref, mon titre! C'est les deux premières lignes d'un autre pangramme japonaise, comme l'Iroha, qui est sur la page française de l'Iroha mais qui n'a pas l'air très connu. La page ne cite pas de source mais appelle le poème le Tori naku, et donc mon titre c'est 鳥(tori)鳴(na)く(ku)声(koe)す(su) / 夢(yume)覚(sa)ま(ma)せ(se) - 鳥鳴く声す veut dire "le chant des oiseaux", 夢覚ませ veut dire "me réveille d'un rêve" ou "me rappelle un rêve".
Au début j'avais mis le titre d'une chanson de Daoko que j'aime bien (la chanson et son titre), 夢見てたのあたし, Yume miteta no atashi, "Le moi que j'ai vu dans un rêve", mais après je me suis dit que c'était mieux de mettre un poème. J'ai aussi hésité avec un autre titre de chanson, 命の食べ方, Inochi no tabekata, "Comment manger une vie", mais pareil, j'ai trouvé ça un peu trop simple. J'aime beaucoup ces titres parce que les chansons sont bonnes ET que j'arrive à les comprendre avec mon A1/A2 en japonais haha.
Merci de la question et de me souhaiter une bonne nuit <3 !!! Il me semble que tu vas aller te coucher dans pas longtemps aussi, alors bonne nuit à toi aussi <3
(je crois que t'avais pris des cours de français, est-ce que t'as écrit le message tout seul?? Ça serait trop trop mignon que t'aies fait un effort vu que c'est pas ta langue 🥺)
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swedesinstockholm · 2 months
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29 janvier
au moins deux moments de joie à reporter aujourd'hui: 1. cet après-midi en m'entrainant à jouer where is my mind au piano, à chaque fois qu'un truc me semblait impossible à jouer j'éclatais de rire, le même rire que quand je mords dans un mochi. j'adore quand le piano me fait rire et j'adore quand j'arrive à chanter en même temps que je joue et j'adore me voir progresser à l'oeil nu. 2. ce soir à la chorale en écoutant le piano, en écoutant les autres chanter, en écoutant ma nouvelle voisine qui chantait bien et fort et qui me guidait avec sa voix assurée, et puis en chantant moi-même aussi, essayant de suivre tant bien que mal. à la fin j'avais accumulé tellement de joie que a. l'a fait remarquer, donc c'était vrai.
31 janvier
encore une très bonne journée de musique aujourd'hui (hier non, la locataire était en télétravail) j'ai joué du piano toute la journée et j'ai enfin cracké uncrazy de blanche blanche blanche, enfin que la main droite et c'est pas moi qui l'ai cracké je l'ai trouvé sur chordify, mais y a pas la main gauche alors je fais ma propre version sans notes de basse. j'ai enfin appris à me servir de la pédale aussi mais j'y arrive pas très bien. lundi soir à la chorale j'avais les yeux fixés sur les pieds du chef de choeur au piano pour essayer de comprendre. après j'ai changé le canapé de place (nouvelle vie qui commence) et j'ai écouté de la musique douce que r. m'a envoyé ce matin en regardant les nuages avancer allongée sur le dos avec les jambes en l'air. après j'ai écouté tous les albums d'austin parce que je pensais à lui en m'imaginant que je partais à chicago avec r. et qu'on enregistrait un album tous les trois lui moi et austin.
1er février
ok je suis allée boire un verre avec g. de la kulturfabrik ce soir et je suis rentrée à la maison mi-déprimée parce que je suis quasiment sûre qu'ils ont choisi quelqu'un d'autre pour la résidence, mi-réjouie parce que j'ai réussi à glisser le groupe dans lequel joue r. que j'aime bien dans la conversation en lui disant qu'ils cherchaient des endroits où jouer en europe cette année et il les a ajoutés sur ig et comme tout ce qui est en lien avec r. me rend heureuse, ça a réussi à me sauver de l'accablement total. j'ai besoin de faire une pause de déception là, j'ai besoin d'un peu de répit. je veux plus prendre aucun risque. plus rien tenter. me résoudre à ma vie d'ermite vieille fille qui laissera comme unique oeuvre son journal de névrosée rédigé seule dans son coin, sans l'aide de personne. fuck ma perf aussi. je voulais envoyer un dossier aux midis de la poésie pour la bourse d'écriture poétique performée, mais évidemment il faut être résidente en belgique, ce que je ne suis toujours pas, malgré mon feed facebook inondé d'annonces du groupe bxl à louer - de bouche à oreille (ll). j'en ai parlé à g. et il m'a dit de surtout pas hésiter à lui envoyer des extraits de mon work in progress si j'avais besoin de retours. ce qui est très cool et très sympa de sa part. mais moi je voulais la résidence. n'importe laquelle. j'ai besoin d'argent et j'ai besoin d'aide. et d'un accès à une scène pour tester mes idées.
cet après-midi j'ai accompagné f. et s. en ville et quand elles m'ont demandé si je faisais un truc après je leur ai parlé de lui, sans préciser que c'était à moitié un rdv pro, et elles m'ont toutes les deux demandé si c'était un date et j'ai dit NON. j'étais tellement contente de savoir à quoi m'en tenir cette fois que j'ai rajouté et je suis CONTENTE de savoir que c'est pas un date. s. a compris que je voulais surtout pas de date et je me suis demandé, est-ce que je voudrais un date? je crois que je suis encore trop occupée par r. pour pouvoir donner mon attention à quelqu'un d'autre. littéralement, il m'occupe. je suis occupée par lui. c'est l'occupation. même avec g. ce soir j'avais juste envie de parler de musique et de r. j'avais envie qu'il veuille être mon ami. j'ai besoin que des gens veuillent être mon ami.e. des gens intéressants obvs. j'ai bien aimé discuter avec lui, il parle beaucoup, ce qui me va bien, mais il monopolise pas la parole comme f.
juste avant de le rejoindre au café florence j'étais au café konrad avec f. et s. et au bout de cinq minutes, juste après avoir commandé évidemment, f. est sortie avec son thé parce qu'elle trouvait qu'y avait trop de bruit à l'intérieur, me laissant seule avec s. et mon coca à quatre euros commandé pour rien. quand s. a fini par lever les yeux de son téléphone elle m'a demandé si je travaillais en ce moment et je lui ai parlé de bruxelles et de ma peur de me lancer et de pas trouver de job et du cercle vicieux qui se mord la queue pas de job pas de revenu pas d'appart etc. elle m'a dit de demander à mes parents de se porter garants mais j'ai dit que maman n'accepterait probablement pas et je sais pas pourquoi ça m'a apportée une espèce de satisfaction pathétique de dire ça. regarde ma vie de merde, obligée de vivre avec ma mère parce que je suis malade et que je sais rien faire et que personne me paie mon loyer à moi. au moment de payer avec la carte de f. elle m'a dit qu'elle avait pas d'argent, la vie d'artiste tu sais, et j'ai dit au moins t'as assez d'argent pour payer ton loyer, mais elle m'a dit que c'était pas elle qui payait son loyer. pensant que c'était ses parents je commençais déjà à jubiler parce que ça rajoutait une couche de crédibilité de pauvre fille à mon histoire, mais elle m'a dit que c'était la ville qui lui payait son loyer et qu'elle touchait des aides sociales parce qu'elle avait été malade pendant trop longtemps. f. est rentrée à ce moment-là pour dire qu'elle avait envie de partir et j'ai pas osé revenir dessus pour avoir plus de détails, parce que ça m'intéresse hautement cette histoire. pourquoi personne me paie mon loyer à moi alors que je suis malade depuis que j'ai dix ans?
ça m'a fait penser à r. qui disait qu'il touchait des aides sociales parce qu'il allait voir un psychiatre et que donc sa maladie était officielle, même si je sais toujours pas ce que c'est. j'ai très envie de lui poser la question. for research. mais j'oserai jamais. l'autre jour il m'a dit qu'il se mettait jamais en colère et qu'il se fâchait jamais avec personne. qu'il se voyait toujours comme un enfant qui attend que ça passe. comme s'il m'avait pas déjà donné assez de raisons de l'aimer de tout mon coeur.
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beatlesonline-blog · 1 year
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come-dupont · 1 year
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Ça débarque à Stuttgart
Ce week-end, ma mère et ma grande sœur sont venus me visiter dans mon pays d'accueil. Je les ai accueillis dans ma majestueuse demeure pour 3 jours. Très content de revoir des visages familiers je suis reparti pour un week-end visite de la ville. Mais cette fois leur venue concordait avec le début du marché de Noël de Stuttgart. Je dois dire que les Allemands ont beaux avoir une équipe de foot flinguée, ils sont très bons en marché de Noël. Celui-ci est immense et serpente à travers les rues et places du centre-ville. Il est très décoré avec des petits chalets par centaines que vendent des choses en tout genre : un véritable téléfilm de Noël. Une atmosphère différente de celle de mon arrivée se dégageait c'était très cool. Pour la suite du programme on a : - traversé la ville et ses immenses parcs - fait un tour à la Bibliothèque, absolument incroyable - (re)mangé le meilleur kebab du monde (pas pour me déplaire) - (re)visité le musée Mercedes qui, même pour des moldus de l'automobile, est vraiment impressionnant, incontournable et intéressant - fait une promenade à travers le jardin botanique et le zoo, là aussi, magnifique - mangé dans un restaurant typique pour tester toutes les spécialités culinaires d'ici. Bref, un week-end dense avec de bons moments et de bons souvenirs !
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carbonacat · 2 years
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2022-09-22 - Doodle - Clémentine et Tank
L'héroïne d'ARIAT avec des veuch' courts, et son tank derrière qui attend.
C'était aussi pour tester un carnet à papier pour marqueurs (cool mais mais je dessinerais ptet pas derrière xD)
~2h, marqueurs alcool, ~A7
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ernestinee · 2 years
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Il bouge. Il bouge dans tous les sens. La salle d'attente n'en peut plus. Il est bruyant, il utilise les jouets pour taper sur les tables, sur les murs, sur les chaises. Il les lance. Ca retombe. C'est bruyant. Il saute sur le petit matelas en écrasant au passage deux enfants qui lisaient. Il prend leurs livres parce que ça a l'air cool, il lance les livres parce que dans ses mains à lui, ça a l'air moins cool. Je ne l'ai pas vu, je l'ai entendu depuis mon bureau. Le reste, il me l'a raconté.
Sa mère ne sait pas où se mettre.
Elle est fatiguée, sa mère. Elle aimerait qu'il soit silencieux et sage comme les autres, pour pouvoir piquer du nez une demi-heure dans la salle d'attente. Elle est fatiguée de devoir courir en logopédie, en psy, en psychomot. Elle aimerait bien, après l'école, rentrer chez elle en repassant faire les courses avec son enfant sage qui reste à côté d'elle et qui ne crise pas pour tous les bonbons des rayonnages. Mais non, les courses c'est l'enfer, et puis la salle d'attente c'est l'enfer. Et puis le retour à la maison c'est l'enfer, il sera fatigué lui aussi, et il faudra seulement faire les devoirs. Et cuisiner le repas du soir en même temps. Et vérifier si l'ado a su se gérer pendant son absence.
Retour dans la salle d'attente. J'arrive. Un regard vers la tornade. Salut p'tit cœur. Je raconte au parent de mon patient comment s'est passée la séance pendant que la tornade s'accroche à ma jambe, grimpe, arrive sur mon dos et me fait un énorme bisou sur l'oreille. La seconde d'après il est dans le bureau. Plus précisément sur le bureau. Je prends congé du parent précédent.
Sa mère me dit bon courage. Elle soupire. Il a encore du rouge dans tout son journal de classe. Ca va pas les maths. Et ca va pas le français. Et je sais pas ce qui va. Ca va pas. Y a rien qui va.
Je rejoins L. en train de tester la solidité de mon bureau. C'est un poids plume, je l'attrape, je le fais voler au dessus de moi, ça le fait rire, je le dépose délicatement sur le sol. Il veut encore mais je refuse, tu veux me casser le dos ou bien? C'était toi tout ce boucan dans la salle d'attente? Alors les cubes font plus de bruit sur les murs ou sur les chaises? Il s'éclaire, il s'anime. Sur les chaises! Parce que c'est en plastique! Tu veux voir?? Évidemment je veux voir! Mais c'est moi qui choisis le cube, ça te va ?
On bouge la chaise, on sort les cubes-alphabet. Tout en me racontant ses expérimentations de la salle d'attente, il trouve le cube avec un "p", me trouve quelques mots qui commencent par "p", trouve le cube avec un "m" comme maman, me dit que sa maman est triste à cause de lui. Ses parents se disputent toujours à cause de lui, maintenant ils vont vivre dans deux maisons différentes à cause de lui. Tu sais les adultes pensent par eux-même, c'est jamais jamais la faute des enfants. T'es sûre? Bah oui je suis un adulte, je sais bien ces trucs là. On continue de faire le tour de l'alphabet. Trouve moi le cube de "chat". Il me regarde avec l'air espiègle. Toi aussi tu fais des blagues, il faut deux cubes! Il les trouve, on continue. Il propose de lancer tous les cubes de "pirate". Ça fait un bruit de fou. Tu m'as appelé "p'tit coeur"? Beh oui. Ca veut dire que tu m'aimes bien? Beh oui. Gros câlin. Moi aussi je t'aime bien! On cherche des mots encore plus longs pour faire encore plus de bruit. Tu penses que tu peux écrire "locomotive"? Des étoiles plein les yeux, whaaah il va faire beaucoup de bruit celui-là!
La séance se termine bientôt, je lui fais remarquer qu'il a su écrire tous les mots, comme si c'était une dictée. Il écarquille les yeux. J'ai tout bon? 10/10 m'sieur. Je peux l'écrire en vrai? (là mon cœur se retourne, je fais semblant de rien) Oui oui bah oui hein. (palpitations)
J'écris dictée en haut d'une page, j'écris la date, j'écris son nom. Tu fais gaffe hein lapin, deux points par faute, ça rigole pas avec moi. Je fais semblant de faire les gros yeux, il rigole. N'empêche, elle est concentrée, la tornade.
Locomotive, pirate, salade, vélo, crocodile.
Tout bon. Fierté de lui, émotion de moi.
Le voir retourner dans la salle d'attente avec son 10/10 comme un trophée. C'était il y a 5 ans. Cette dictée est toujours encadrée dans sa chambre. Il me l'a dit hier.
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fuckuuufuckingfuck · 4 years
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si je reste deter je vais peut-être me doucher à l'eau froide à 100% aussi.
( depuis environ 2 mois je me suis aperçu que les énormes rougeurs que je peux avoir sur le visage sont dû à l'eau chaude, enfin sûrement au calcaire ou aux pesticides mais bon passons. plus mon visage est en contact avec l'eau chaude, plus il a des marques.
j'ai donc changé mes habitudes.
maintenant je lave moins mon visage et je le fais à l'eau froide et je suis passé de 3jours de rougeurs par semaine à 3jours de rougeur toutes les deux, trois semaines.
je lave mes cheveux à l'eau froide en evitant mon visage également. et je m'aperçois qu'il m'est de plus en plus facile de me doucher à l'eau froide. -oui parce qu'il faut savoir que j'avais pris l'habitude de me doucher à une eau si chaude que dans mon appart elle était à fond et ma copine se brûlait en la touchant donc c'était pas hyper cool pour mon corps.-)
je pense que l'eau froide a ces vertus alors SI je reste deter, pourquoi ne pas tester au max ?
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waitstay · 4 years
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Lundi confinement #2
Previously dans le coronavirus vu par Juju : votre juju préférée a été confinée soudainement par son boulot ET par la fac. Des questionnements en découlaient mais en bonne flemmarde, elle a fait la sieste.
Mardi : Malheureusement mes parents sont confinés aussi. Ce qui m’a amenée à un questionnement : j’ai 25 ans bientôt et je vis encore chez eux. Je pense que toute notre entente repose sur le fait qu’entre les cours, le taf et les potes je les vois vraiment TRÈS PEU en temps normal. Le confinement s’annonce long. Surtout pcq ma mère chante le matin.
Mercredi : j’ai assez de jogging pour survivre au confinement rassurez vous, ma garde-robe est en fait composée pour moitié de vêtements de flemme. En plus de ça j’avais récupéré des poids lundi soir donc je me fais mes séances chez moi et les gars j'ai des courbatures DU DÉMON c'est trop cool. Par contre je commence à perdre vachement la notion du temps.
Jeudi : J’ai un problème : il fait beau, vu que tout mon quartier a tondu sa pelouse ça sent l’herbe coupé, j’ai ni cours ni boulot, bref j’ai l’impression d’être en été et donc fatalement j’ai envie d’aller boire une bière en terrasse. Mes voisins s’engueulent pcq y’en a un qui fait des travaux à 18h, une vieille gueule “SVP SVP ARRÊTEZ”, le tout par jardin interposés. Pour faire ma curieuse, je me met à la fenêtre (avec une bière à la main soyons honnête) et là je tombe sur d’autres voisins (jeunes) curieux à leur fenêtre aussi : fous rires par jardins interposés. 
Vendredi : en fait le confinement c’est l’occase pour moi de porter tous mes t-shirt de groupes de métal (et j’ai une petite collec’) que je peux porter qu’en été d’habitude pcq au taf et à l’université faut “s’habiller bien”. Donc là je suis super heureuse. Sachez aussi que mon mémoire avance bien et que ma fac ne nous donne toujours aucune directive c’est merveilleux.
Samedi : aucune différence entre semaine et week-end à part que ma mère se lève plus tard donc elle fait moins de bruit. Je voudrais souligner qu’on vit une époque formidable niveau musique : les artistes font PLEIN de concert sur leur live instagram (1h environ) et en particulier le live d’Hozier était trop bien, l’opéra de Paris ainsi que celui de Londres (je crois) mettent en ligne tous les jours des parties d’opéras, à titre personnel Two Feet a sorti son album pas longtemps avant le confinement, The Weeknd a sorti le sien pendant... Donc y’a de quoi faire.
Dimanche : je réalise que si je suis enfermée chez moi je suis pas dans les bars ou dans les magasins et ça c'est cool. Mais ça pose ma question préférée : qu'est-ce que je vais faire de tout cet oseille ?
Lundi : recap des pros and cons (d'un pdv perso, je vous épargne les pbs liés aux gens qui ne respectent pas les consignes ou liés à la mauvaise administration de la fac)
Pros :
J'ai plein d'oseille (quand j'aurais ma paye en tout cas) et je peux pas la dépenser dans des conneries
J'ai presque finit mon mémoire grâce à tout ce temps mis à disponibilité
Je peux porter tous mes fabuleux t-shirt de métal
Le sport à la maison s'avère efficace (et c'était ma peur #1)
Ça me force à faire des efforts sur mon alimentation et jusqu'ici je suis plutôt fière de moi
Visiblement j'ai arrêté de fumer (j'ai plus de clopes et plus de liquide pour la clope électronique, j'en ai pas recommandé et franchement ça va très bien)
Je garde un rythme de vie bien calée
Je suis absolument ÉCLATÉE AU SOL en ce moment donc je peux vivre ça tranquillou dans mon petit coin
D'ailleurs j'en profite pour tester des skincare et faire des soins
Y'a graaaave du matériel musical à disposition
J'ai l'impression que l'internet n'a jamais été aussi drôle qu'en ce moment
Cons :
Grosse perte de la notion du temps. Jeudi je croyais qu'on était lundi, tous les jours je relève la tête de mes bouquins, je découvre qu'il est 19h et dans ma tête il est 14h.
Je risque chaque jour de prendre mon meilleur rythme de gros lard.
Et justement là est le piège : c'est pas les vacances, contrairement à ce que le soleil et l'herbe coupée laissent penser.
Mes potes me manquent très fort, en particulier pcq je me rends compte que je suis H25 avec eux au lieu d'être chez moi.
Je dois réapprendre à vivre à 100% avec mes parents. Je vis chez eux mais des fois avec nos différents horaires on pouvait passer bien 4 jours sans se voir une seule fois. C'est pas facile.
Des fois j'ai mal aux jambes à force d'être allongée dans mon lit et je dois faire des squats pour aller mieux.
Mon péché mignon dans la vie c'est les frites. Donc là je crave des frites de fou malade. Et mes parents n'en ont rien à foutre de ma sèche, ils ont une RÉSERVE de gâteaux qui me met chaque jour à l'épreuve. Mais bon je tiens bon, je m'accroche à la vie quoi.
Résultat : confinement 10/10 je recommande
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lalicornevoyage · 5 years
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Petrosains🔬🔭
Lundi 3 juin 2019
Et oui, je vais encore vous parler de Kuala Lumpur. Dans le centre commercial « Surria » (aux pieds des tours jumelles Petronas), il y avait un musée de la Science : « Petrosain » !  
On y est allés un dimanche matin, j’étais un peu malade, mais après, ça allait beaucoup mieux ! 
À l’entrée, je sautais déjà partout ! Des sortes de grosses boules de bowling arrivaient d’un tunnel et on attendait notre tour pour monter dedans ! Quand notre boule a commencé à avancer, une voix nous a expliqué comment la visite allait se passer. Arrivés au bout du tunnel, des personnes nous ont accueillis dans la première salle : c’était l’espace !
Il y avait des trucs à tester et des expériences partout ! J’adore ça, donc, je me suis jetée dessus ! Il y avait un truc ultra bizarre : c’était un grand tube de plastique transparent, avec de l’électricité à l’intérieur, et quand tu mettais ta main contre le tube, toute l’électricité était attirée par ta main, comme un aimant !
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Un peu plus loin, il y avait des quiz sur des ordis, donc j’en ai testé un, un peu dur, mais cool ! 
Juste en face, il y avait une capsule rouge, dans laquelle on rentrait et de l’air nous soufflait très fort dessus. Mon père m’a expliqué que c’était le vent d’une toute petite tempête sur Vénus ! Ça soufflait vraiment très fort !!! 
Ensuite, j’ai vu quelqu’un se mettre dans un genre de duvet blanc en bâche épaisse ! En fait, c’était un lit d’astronaute, pour ne pas qu’il vole dans les airs quand il est dans l’espace ! J’y suis rentrée pour faire une photo, j’ai mis le casque anti-bruit et j’ai failli m’endormir ! 
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Bon, allez, passons à la suite… Place aux dinosaures ! 
Au début du parcours, il y avait un faux T-rex qui bougeait, et il m’a fait très peur quand je suis rentrée !  Cette salle n’était pas très grande ! Au centre, il y avait une fosse, avec un pont suspendu à traverser. C’est étonnant, mais ça faisait un peu peur, j’avais l'impression que les dinosaures pouvaient se tourner à tout moment, et nous voir ! 
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La salle suivante, c'était le paradis des enfants : c’était des jeux, des jeux collectifs… il y avait même des origamis ! Ça m'a bien plu !! Normal, je suis une enfant ! Il y avait aussi un robot (en forme d'humain) qui répondait à tes questions (pas trop dures) et tu pouvais le faire danser, chanter, ou lui faire faire une drôle de tête… ! 
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Vers la fin, il y avait un toboggan bleu : tu rentrais dans un grand sac, et après ça glissait tout seul, c’était trop cool ! 
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Bref, en tous cas, j'ai adoré Petrosains !!!!!! 💗
GROS BISOUS 😘 
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valeriehervo · 5 years
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Toutes les femmes ont rêvé de se mettre un jour dans la peau d'un homme (et inversement). C'est pour "interroger les fondements et les codes de la virilité" que la comédienne Mika Tard a entraîné plusieurs célébrités dans la mini-série "Kings" diffusée à partir de ce jeudi 29 novembre sur Canal+ Décalé.
Dans les dix épisodes de ce programme court réalisé par Katia Lewkowicz, des binômes comme Cécile de France et Ludivine Sagnier, Brigitte, Marina Foïs et Flora Fishbach, ou encore Melha Bedia et Amel Bent enfilent belle barbe et vêtements d'homme avant d'être lâchées dans la rue.
Cracher par terre, pisser debout, prendre de la place, draguer des femmes sur Tinder, c'est tout un monde qui s'ouvre aux stars présentes dans cette série. Il faut d'abord apprendre à marcher comme un homme, en appuyant bien sur les talons, et à lâcher son ventre.
"Une solidarité homme-homme"
Dans le 19ème arrondissement de Paris qu'elles connaissent bien, l'humoriste Melha Bedia (la sœur de Ramzi Bedia) et la chanteuse Amel Bent ont décidé de faire "tout ce qu'elles n'ont pas pu faire dans leur jeunesse en meuf". Au volant d'une imposante Jeep, elles n'hésitent pas à engager la conversation avec des hommes et à interpeller des femmes pour tester leur réaction.
"J'ai découvert une solidarité homme-homme que je ne connaissais pas, a expliqué la chanteuse dans l'émission "Clique Dimanche". C'était pas un fantasme au départ mais c'est quelque chose à vivre anthropologiquement. A partir du moment où on m'a posé cette barbe et que j'ai mis un pied dans les rues, je me suis vite rendue compte qu'il y avait d'énormes différences, ne serait-ce sur le regard des autres."
Dans le programme, Ludivine Sagnier explique "attendre beaucoup d'amusement, des nouvelles perspectives" de cette opportunité, et voir si comme elle le pense "le monde est beaucoup plus facile en mec". Après plus de huit heures dans la peau d'un homme, Cécile de France se rend compte qu'elle a oublié d'être douce et de sourire, en balayant tous ses "codes sociaux".
"J'étais agressive avec les gens alors que c'est quelque chose que je ne suis jamais", explique l'actrice. Un sentiment partagé par Amel Bent et Melha Bedia qui se sont découvertes des envies de violence au début de l'expérience.
"J'ai invité des nanas à boire des cafés, je me suis mangée beaucoup de doigts d'honneur, beaucoup de mépris de la gent féminine, continue Amel Bent. Après cette expérience, quand un homme m'a abordée, j'étais vachement plus cool, j'ai mis des filtres parce que franchement c'est pas facile d'être un mec. En tant que nana on se dit toujours que les mecs ont le beau rôle, qu'ils font ce qu'ils veulent, qu'ils sont vachement libres, mais je pense qu'ils sont dans la même merde que nous."
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Free Guy : dates, casting, intrigue, teasers, bandes-annonces… Toutes les infos !
Free Guy est sur le point de faire ses débuts au cinéma, et comme moyen de promouvoir sa sortie dans les cinémas américains, une nouvelle vidéo promotionnelle donne vie à Ryan Reynolds, un nouveau personnage en plus de Guy et protagoniste déjà présenté. Eh bien, les amis, le nouveau personnage de ce film aura le visage de Ryan Reynolds, bien que son corps ne corresponde pas au physique réel de l'acteur. En tant que tel, Dude est une représentation du personnage musclé du jeu et un stéréotype contemporain qui donnerait un ton plus humoristique et satirique au film.
Free Guy est un grand hommage aux jeux vidéo dans lequel il raconte l'histoire d'un homme (Ryan Reynolds) qui découvre que sa vie n'est rien de plus que de la nourriture pour les jeux vidéo en monde ouvert. Free Guy est interprété par : Ryan Reynolds, Jodie Comer, Utkarsh Ambudkar et Joe Keery. Au final, la réalisation a été confiée à Shawn Levy avec un scénario de Matt Lieberman et Zak Penn.
Après plus d'un an de retards liés à la pandémie, le film Free Guy de Shawn Levy et Ryan Reynolds sortira enfin en salles le mois prochain. D'après la réaction initiale sur Twitter, il semble que l'attente en valait la peine. Illuminerdi et le vétéran de ScreenRant, Joseph Deckelmeier, ont déclaré que le film valait vraiment la peine d'être sorti en salles, d'autant plus qu'il ne sortira sur grand écran qu'à sa sortie le 13 août.
"#FreeGuy est de loin le film le plus drôle que j'ai vu dans les salles depuis longtemps!" a dit Deckelmeier. « La prémisse de ce film est vraiment amusante et a beaucoup de cœur. C'était mon premier film en salles et je suis content que ce soit Free Guy ! "
"J'étais très sceptique à l'idée d'entrer dans #FreeGuy - me laissant un grand fan", a ajouté Joel Meares, rédacteur en chef de Rotten Tomatoes. "L'un des films d'aventure à gros budget les plus cool, les plus drôles et les plus choquants de ces dernières années."
Écrit par le duo Matt Lieberman et Zak Penn, le film met en vedette Reynolds dans le rôle de Guy, un caissier de banque toujours optimiste qui se trouve être un personnage injouable dans un jeu vidéo de type Fortnite-rencontre-Grand Theft Auto. Avec un peu d'aide de la Molotov Girl (Jodie Comer de Killing Eve), Guy devient sensible et commence à tester les limites de ses capacités presque invulnérables.
Ces bouffonneries font de lui une sensation mondiale, mais cela ne convient pas à Antwan (Taika Waititi), un éditeur de jeux égoïste déterminé à faire tomber le monde entier de Guy. Le fondateur de We Live Entertainment, Scott Menzel, a décrit le film comme "Le Truman Show rencontre Ready Player One", ce qui n'est pas trop surprenant, étant donné que Penn a également écrit le scénario de Ready Player One de Steven Spielberg. .
"#FreeGuy est le film le plus drôle que j'ai vu de toute l'année", a écrit Menzel. "Très divertissant et drôle du début à la fin. Il mérite d'être vu sur grand écran, non seulement à cause des visuels spectaculaires, mais aussi à cause des nombreuses surprises tout au long du film.
Heureux d'annoncer que l'équipe de @VancityReynolds et @ShawnLevyDirect de #FreeGuy était incroyable », a tweeté Steven Weintraub de Collider. «C'est un film amusant et agréable qui m'a fait sourire du début à la fin. Ce film a aussi eu quelques surprises qui m'ont laissé bouche bée. Allez le voir au plus vite pour éviter les spoilers".
Le message de Weintraub a été cité par Reynolds avec le message suivant : « Les… surprises… sont… épiques…. chut."
Dans un article de suivi, Weintraub a fait écho au sentiment de Coley que le projet était le meilleur film de jeu vidéo jamais réalisé, déclarant: "Cela vous fait littéralement penser que vous êtes dans un jeu vidéo".
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vraiesmeufs · 6 years
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Neïla
12h00, Jussieu.
Je retrouve Neïla quand je sors de cours. On avait décidé de déjeuner ensemble, je l’emmène donc dans un grec pas loin. C’est toujours dans les grecs que tu as les meilleures conversations. On commande et on prend place.
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Neïla vient de Paris mais habite désormais à Marseille. Elle a quitté la capitale il y a plus d’un an, après une prépa pour aller étudier aux Beaux Arts là-bas.  “Je suis déjà allé à Marseille lorsque j'étais toute petite, mes souvenirs sont très lointains. Mais même s’ils ne sont pas très nets, j'ai toujours gardé un bon sentiment à propos de cette ville. Vers la fin de la prépa, lorsque tout le monde commençait à passer des concours pour des écoles, j'ai repensé à Marseille et j'ai eu un pressentiment très fort. J’ai donc décidé de tester le concours des Beaux Arts là-bas et j’y suis allée trois, quatre jours. Déjà, j'ai adoré l'école et son cadre : elle est à l’entrée des calanques, on voit les collines, les montagnes, il y a des forêts autour de nous... On m’avait dit aussi qu’aux Beaux Arts de Marseille, il faut être très autonome parce que les professeurs s’en fichent un peu de toi. Pour moi c’est parfait parce que très souvent, je ne m’entends pas très bien avec les profs et je me suis dit que contrairement aux Beaux Arts de Paris, je pourrais naviguer un peu dans l’école et faire ma vie sans qu’on me dise quoi que ce soit. Je vais à l’école pour le matériel : je ne peux pas travailler des matières comme le bois, le métal ou la terre gratuitement en dehors de l’école, et aussi pour la place. L’école est très très grande et vaste, il y a énormément de place.”
“J'ai toujours prêté attention aux détails : je vais faire attention aux gens, aux gestes, je vais être touchée par des détails, des couleurs… Pour moi, il y a de la beauté dans toute chose, même dans un trajet de RER. Je sais qu’à Marseille, ce sentiment d'être connectée aux choses qui m'entourent s'est décuplé.Je me souviens que, quand je venais d'arriver, j'avais le sentiment de tout ressentir très fort et ça me le fait encore. Lorsque je fais un trajet en bus, je regarde par la fenêtre : je vois les palmiers, les montagnes, les bâtiments, la mer au loin…”
“C'est en marchant dans les rues de la ville que je me suis rendue compte que c'était vraiment là que je devais et que j'avais envie d'être. Aujourd'hui, je ne regrette pas du tout. Je pense qu’on a tous besoin d'une période de solitude dans la vie et être ici me permet d’avoir cette solitude, afin de pouvoir me concentrer sur moi même. Je pense que j'ai beaucoup changé, j'ai grandi ici en assez peu de temps et je me sens là où je devrais être. J’ai vraiment de l'amour pour cette ville comme on peut avoir de l'amour pour notre ville d'enfance par exemple. Je sais que quand arrive le printemps où l'été,  je marche toute seule dehors comme si j'étais chez moi, avec aisance. À Paris, même si tu aimerais croire que ce n’est pas le cas, tu es toujours un peu préoccupé par le regard des autres, tu te dis “mais si je porte mon foulard comme ça les gens vont penser ceci” ou “si je suis en short les gens vont dire ça”... Ici je sors en claquettes/djellaba et le lendemain hyper pimpée, et personne ne me regarde mal.”
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Neïla dessine depuis toute petite et a toujours aimé ça. Quand elle est arrivée au collège, elle avait du mal à tenir des carnets et réservait plutôt ses marges de cahiers de cours à ses dessins. “J’étais plus à l’aise pour dessiner dans mes cahiers de cours parce que j’avais le droit de rater plutôt que dans un carnet tout propre, et je me sentais bien plus libérée dans mon trait. Au final, mes meilleurs dessins étaient là où on les attendait le moins. En 2015, je suis rentrée dans une prépa publique dans le 94, elle était vraiment cool. C’est cette année que je me suis mise à la peinture sérieusement, avant cela me faisait un peu peur. Au début, quand tu ne manies pas le truc c’est bizarre, mais je m’y suis vite mise, j’ai persévéré et j’ai commencé à enchaîner les petites peintures. Dans mes premières peintures, je représentais beaucoup les choses qui se passaient autour de moi : des discussions que je pouvais avoir, des endroits que je connaissais, beaucoup de personnes de ma famille..”
Trop de choses, trop d’idées la travaillait et elle ressentait le besoin de les poser quelque part, des les rendre matérielles pour passer à autre chose. “C’est un peu un moyen de vider toutes mes idées, tous mes sentiments. J’ai toujours peur que les choses se perdent. Que ce soit en peinture, en dessin ou en photo, j’ai une envie de sauvegarder, de mettre en valeur des personnes, des lumières, et des endroits pour qu’on s’en rappelle. Je me rends de plus en plus compte de la puissance qu’on a de pouvoir fabriquer une image, de pouvoir représenter ce que tu veux, c’est quelque chose qui fait du bien.”
Elle compare la composition de ses dessins à des collages : “Très souvent je compose mes images bizarrement : il n’y a pas trop de sens, certains objets flottent et tout à l’air totalement détaché du reste. J’attache beaucoup d’importance aux objets et aux symboles dans mes dessins parce qu’ils ont tous un sens particulier. Je dessine beaucoup de gens, c’est une des choses qui m’importent le plus. On me dit souvent que tous mes dessins ont un trait de ressemblance : que je le veuille ou non, très souvent mes personnages finissent toujours par ressembler à des membres de ma famille que ce soit le nez ou les yeux, il y a toujours quelque chose en commun avec mes tantes, mes cousines ou ma mère.”
“Je crois que j'ai vraiment sorti mes dessins de mes carnets de cours pendant cette année de prépa, ça a été un grand tournant dans ma vie et je n'ai jamais autant ressenti le besoin d'écrire et de dessiner. J'ai acheté un carnet personnel pour la première fois et je voyais ma famille tous les jours pendant deux semaines à cette période. Je les dessinais tous les jours  : c'était aussi la première fois que je dessinais ce qui se passait devant moi, j'ai dessiné des visages, des scènes, des discussions… J'ai rempli ce carnet pendant ces deux semaines et même s'il restait des pages vides, je ne l'ai plus jamais utilisé. A un moment j'ai cru perdre ce carnet, et d’ailleurs cela m'a littéralement fait pleurer parce qu’il avait pris énormément de valeur. Pas forcément par rapport aux dessins qui sont dedans mais pour ce qu’il représentait, c’est-à-dire une trace de qui nous avons été et de la vie qu’on a ici, quelque chose que j’aurais voulu transmettre à mes enfants. À partir de ce moment-là, j'ai commencé à prendre mes carnets au sérieux.”
En ce moment, Neïla est en deuxième année aux Beaux-Arts et c'est cette année qu’elle a réussi à sortir ses dessins de ses carnets et à se dire que ça pouvait être une oeuvre en soi, un travail. “Dans mes images, il y a toujours un mélange entre ma mémoire personnelle, (des choses que j'ai vu) et une mémoire collective. Je dessine souvent des sujets ou des scènes auxquelles tout le monde peut s'identifier, même si je sais que les gens ne sont pas touchés de la même façon. Par exemple, en partageant mon travail sur mes réseaux sociaux, je me suis rendu compte que la plupart des retours de ceux qui ont pu s'identifier sont souvent des personnes de couleur, en particulier des jeunes femmes maghrébines, arabes, noires.”
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On dérive ensuite sur la place des femmes maghrébines dans le débat féministe et sur son absence de représentation. “Cela dépend de quel débat on parle. Si on parle du débat féministe majoritaire, celui qu'on voit dans les médias et sur les plateaux télé, leur place est inexistante.”
“Si il y a “débat”, les journalistes inviteront toujours une militante maghrébine/musulmane voilée par exemple, ils ne la prendront pas au sérieux ou essaieront de la décrédibiliser. Ce qu'ils adorent faire aussi, c’est d’inviter la seule femme maghrébine qui est d'accord avec eux pour pouvoir dire “regardez, elle est d'accord avec nous votre copine”. Je trouve les médias mainstream très hypocrites de parler de sujets comme le féminisme parce que dans l'ensemble ils n'ont pas envie de donner la parole et n’ont même pas envie d'accepter qu’il y ait d’autres réalités que la leur, ils veulent juste imposer leur point de vue et gérer notre image comme ils le souhaitent. S'ils voulaient savoir ce qui se passe réellement, ils nous donneraient le micro et nous laisseraient une place pour qu'on puisse créer nos films, développer nos projets…”
“Aujourd’hui, si une meuf me dit “je suis féministe et toi?” je ne saurais pas quoi lui répondre.. OK mais c’est quoi ton féminisme à toi ? Parce que souvent, il ne va pas m’inclure, il ne va pas inclure mes potes, ma pote qui porte le voile, ma pote trans, ma pote noire, ma pote juive… Ca ne veut rien dire “être féministe” parce qu’il n'y a pas qu’un seul féminisme. Je pense que les femmes maghrébines, et les femmes racisées en général auront plus de force quand 'elles se soutiendront entre elles, pour gagner en force, en nombre, et donc en visibilité. Notre voix a plus de portée quand elle se trouve dans les débats qui sont organisés par NOUS, dans les marches qui sont organisées par NOUS, dans les espaces créés par NOUS. C’est là qu’elle sera mise en lumière, pas à la télé ni dans les magazines malheureusement.”
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Le 6 octobre, Neïla se réveille un matin et reçoit un message d’une amie qui lui envoie une vidéo de Gucci. Elle regarde et se rend compte que la marque italienne a plagié un de ses projets pour une publicité : “je regardais le truc et j'avais du mal à réaliser. Je me suis demandé si c'était moi qui abusait, je l’ai donc montré à mes meilleurs amis qui ont tous été choqués. Pour résumer, j'ai fait une vidéo avec un vidéaste qui est basé à Londres, avec qui je suis devenue amie. Il avait beaucoup aimé les cartes de tarot que j'avais faites et il m'a proposé de donner vie à ses cartes; l'occasion s'est présentée cet été lorsque je suis allée à Londres. On a travaillé ensemble, on a fait le casting, j'ai peint tous les décors... on a travaillé dessus comme des malades.
Peu de temps après, Gucci a posté une vidéo avec le même cadre, la même typographie, les mêmes couleurs, la même atmosphère, la même idée. Alors bien sûr il y avait des gens sur la page qui disaient “mais arrêtez de vous indigner, vous n’avez pas inventé le tarot”. Je n'ai jamais dit que c’était le cas mais c'est la forme et le style de la vidéo qui a été plagié en réalité.  En fait, ils ont volé la coquille, ce qui leur semblait esthétique et ont whitewashé tout le casting. Ils ont tout dépolitisé : c'est passé de quelque chose qui avait énormément de sens à une publicité de merde.
A l'époque où c'est arrivé, je n'avais plus aucune énergie, j'ai juste désinstallé Instagram et essayé d’oublier l’histoire. Ils ont eu une réaction très bizarre : le CM de Gucci m’a dit qu’il ne fallait pas les blâmer eux mais AnotherMan Magazine, qui ont réalisé l’édito pour eux, mais le magazine et la réalisatrice m’ont bloqués, et Gucci a bloqué mon nom des commentaires. La personne avec qui j’ai réalisé cette vidéo était elle aussi énervée, mais ne comptait rien faire contre eux. Je ne me voyais pas me battre seule contre une aussi grosse enseigne, mes épaules n’étaient pas assez fortes pour ça.Tout ce que je me suis promis, c'est de continuer à travailler comme une folle, de la manière la plus sincère et authentique possible.
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On parle ensuite de l’appropriation des codes de la banlieue : sacoches, bob, Air Max TN, les dégaines de bicraveurs sont à la mode. D’ailleurs, la banlieue n’est pas la seule à plaindre, toutes les paroles minoritaires (la communauté noire,  maghrébine, féministe, LGBT…) voient leur style volé à des fins commerciales par des entreprises qui ne servent aucune de leurs valeurs et qui ne les comprennent même pas. Pour le meilleur comme pour le pire. “S’il y a bien quelque chose qui m'énerve, c'est que des paroles se fassent récupérer tout le temps, que des gens volent constamment. C'est fatiguant de savoir qu'ils utilisent des codes, des symboles et des choses qui ont une grande importance dans la vie des gens comme si c'était vide de sens, tout en récupérant de l'argent qui ne leur appartient pas.  On a beaucoup d'exemples dans la mode, de personnes qui vont tout le temps se réapproprier des choses qui ne leur appartient pas pour se faire de l’argent dessus, et qui récupèrent tous les crédits. Encore une fois, c'est une histoire de sincérité. C’est l’une des choses les plus importantes dans la vie en général mais en particulier dans l’art :quand tu n’es pas sincère, ça se sent à 10 000 km et ça pue.”
“Que pourraient faire les créateurs pour remédier à ce problème ? “S’ils veulent absolument travailler sur des cultures qui ne leur appartiennent pas, ils ont intérêt à aller chercher des personnes de cette culture, à collaborer avec eux et  leur donner la place et les outils nécessaires, et à les rémunérer. Si la mode aime tant “la street” pourquoi ne pas travailler directement avec des stylistes, des photographes et des modèles qui habitent là bas et vivent de cette culture au quotidien ? Au lieu de prendre une femme blanche, de lui crêper les cheveux, d’augmenter la taille de ses lèvres et de lui mettre des créoles, pourquoi ne pas avoir casté une mannequin noire dès le début ? Au final, ils nous montrent que ce qu’ils ont envie de voir de cette culture et de cette vision est très souvent raciste, dangereux et faux. Pareil dans le cinéma, le documentaire et tout art en réalité : bien représenter les gens c'est tellement important.”
“Si tu ne te sens pas capable de représenter quelqu'un et de le faire respectueusement ne t'aventures pas à le faire, reste dans ta zone de confort parce que faire le contraire est très dangereux et néfaste. Des fois, je tombe sur des trucs et je me dit : “mais de quel droit ?” Ils essayent d'aborder des thématiques ou des problèmes qui existent dans certaines communautés qu’ils ne connaissent pas. À force d'utiliser notre image à tort et à travers, ils ont un contrôle sur nous et peuvent vraiment affecter nos vies. Si toute ta vie, tu vois quatre manières différentes d'être toi, tu commences à te dire que tu n’es pas normal car tu ne rentres dans aucune case. C'est mauvais pour ta santé mentale et très vite on se met à intégrer les représentations qu’ils nous donnent et à se juger les uns les autres. Évidemment que si l’on était bien représentés par les bonnes personnes, on se sentirait bien plus libre et plus à l’aise avec nos différences.”
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Enfin, je lui demande c’est quoi être une Vraie Meuf pour elle : “On est tellement riches et tellement plurielles qu’il n’y a pas une façon d’être une vraie meuf. Mais du coup être une vraie meuf c’est dans l’intitulé : c’est être le plus vrai avec soi même et les autres, et vraiment écouter son instinct. Ne pas avoir honte de qui on est, parce que ça paralyse plus qu’autre chose.
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Chapitre 6 : En haut de la montagne
Je ne savais pas si son objectif était de donner un peu de bon sens à l'enfant qu'il supposait avoir eu un ego gonflé depuis qu'il avait entendu dire que j'étais une sorte de génie ou s'il essayait vraiment de mesurer ma force, mais par le sourire suffisant qu'il avait sur son visage en me regardant (même s'il était naturel pour lui de me regarder de haut, cela m'irritait toujours), j'ai supposé que c'était peut-être pour la première raison. Récupérant l'épée en bois que j'avais reçu en cadeau de mes parents, je me suis dirigé vers le bord du camp où Adam attendait dans un coin dégagé.
« Tu sais comment renforcer ton arme, n'est-ce pas, génie ? », demanda-t-il en insistant sur le dernier mot.
À ce moment-là, mon père avait déjà senti qu'Adam essayait juste de montrer sa domination à son petit garçon, mais il a juste regardé, sachant qu'il ne me blesserait pas trop. Merci beaucoup cher père. Ma mère avait l'air un peu plus anxieuse alors que son regard voyageait entre moi, Adam et mon père, en maintenant fermement la manche de son mari. Au moins, ma mère était là pour me guérir si je me blessais, non ?
J'ai concentré mon regard sur Adam, qui était à environ 5 mètres de moi. Des images de ma vie passée, affrontant d'autres rois avec mon pays et mes proches en jeu, me sont venues à l'esprit. Mes yeux se rétrécirent, restreignant ma vision à l'homme en face de moi. Il était l'adversaire maintenant. J'ai insufflé du mana dans mes jambes et je me suis précipité en avant avec mes deux mains agrippant l'épée en bois à ma droite… Son visage arborant toujours son air suffisant, Adam s'est préparé à bloquer mon swing horizontal lorsque j'ai feint et utilisé un jeu de jambes spécial que j'ai développé dans mon ancien monde et que j'utilisais pour le duel. Presque instantanément, le temps d’un battement de cil, j’étais à un pied en diagonale sur sa droite.
Saleté de corps ! Je ne pouvais pas exécuter parfaitement la compétence de combat à cause de la différence de taille et de poids par rapport à mon ancien corps. Je n'étais pas habitué à ces 18 kg et à mon mètre dix.
Bien que je n'ai pas atteint la zone que je visais, malheureusement pour Adam, il avait déjà préparé son bâton en bois pour bloquer mon swing dans l'autre direction, de fait son côté droit n’était pas protégé. Son air suffisant disparut presque et fut remplacé par un regard de surprise, les yeux grands ouverts, alors qu'il réalisait ce qui allait se passer. Balançant mon épée en bois vers sa cage thoracique à découvert, j'ai renforcé mon épée en bois avec du mana au dernier moment pour conserver mon mana, car je savais que j'étais définitivement désavantagé face à un vétéran comme lui. Le regard de surprise d’Adam a duré presque une fraction de seconde avant de faire pivoter son pied droit à une vitesse presque surhumaine. Je me suis accroupi à temps pour esquiver son swing vers le haut et j'ai changé ma position d'une poussée grâce à un coup rotatif et j'ai réussi à porter un coup sur sa cheville gauche en utilisant tout mon élan. Sa cheville lâcha à ce moment, déséquilibrant Adam. Ou c'est ce que j'ai pensé. En fait, il avait fait une rotation complète, suivie d'un balayage du sol avec ses jambes dès qu'il fût au sol. Mon corps ne pourra pas supporter un coup comme ça, alors j'ai sauté pour esquiver ses jambes quand, de ma vue périphérique, j'ai vu l'éclair brun de son bâton en bois. N'ayant pas le temps d'utiliser la lame pour bloquer le swing, j'ai poussé le pommeau de mon épée, le chronométrant pour que le bâton en bois d'Adam et le bout de ma poignée se heurtent. La troisième loi de Newton m’est soudainement venue à l'esprit. Pour chaque action, il y a une réaction égale et opposée. Et moi, j’étais la réaction inverse douloureuse. Bien que j'aie réussi à bloquer le coup, mon corps de 4 ans n'a pas pu résister à la force d’Adam et j'ai volé avant de déraper gracieusement sur le sol comme un rocher plat sur un lac. Heureusement, que j'avais renforcé tout mon corps avant de prendre le coup ou j'aurais été sérieusement blessé.
En gémissant, je m’assis et frottai ma tête douloureuse. J'ai levé les yeux, seulement pour voir sept visages stupéfaits me fixer.
Ma mère s'est remise la première en secouant la tête. Elle se précipita vers moi et marmonna immédiatement un sort de guérison autour de mon corps. Du coin de l'œil, j'ai vu Durden frapper la tête d'Adam avec assez de force pour le faire trébucher en avant.
*Heh ~*
« Art chéri, ça va ? Comment te sens-tu ? »
« Je vais bien maman, ne t'inquiète pas. »
La voix d'Adam se fit entendre.
« Je ne lui ai pas appris à combattre mon cul ! Comment diable as-tu entraîné ce petit monstre ?
Il gémit, se frottant toujours la tête.
« Je ne lui ai pas appris ça », réussit à marmonner mon père.
Il se secoua de sa stupeur et vint à côté de moi pour me demander si j'allais bien. J'ai juste hoché la tête. Mon père m'a pris dans ses bras et m'a doucement reposé là où j'étais assis auparavant et s'est accroupi devant moi pour être au niveau de mes yeux.
« Art, où as-tu appris à te battre comme ça ? »
Décidant de feindre l'ignorance, j'ai dit, prenant un visage nonchalant :
« J'ai appris en lisant des livres et en te regardant papa. »
Je ne pense pas que dire : ‟Hé papa, j'étais le duelliste représentant mon pays, dont j’étais moi-même le roi, dans un monde où les problèmes diplomatiques et internationaux étaient réglés par des batailles. Je viens de me réincarner en tant que ton fils… surprise !ˮ, obtiendrait une réaction normale de sa part.
« Désolé de t'avoir malmené là-bas, bonhomme. Je ne pensais pas que j'aurais besoin d'utiliser autant de force pour t'éloigner de moi. »
Voir Adam s'excuser m'a donné une meilleure impression de lui. Je suppose qu'il n'était pas un crétin total.
J'ai entendu une voix faible à côté de moi.
« Ton style de combat est... unique. Comment as-tu fait ce mouvement après la feinte ? »
Hou la la ! Deux phrases complètes ! C'était de loin la plus longue suite de mots que Jasmine a prononcée pendant tout ce voyage. Je me sens tellement honoré.
« Merci ? », j'ai répondu.
J'ai réorganisé mes pensées avant d'essayer d'expliquer par étapes ce que j'ai fait.
« C'est vraiment une technique simple. Comme je feintais du côté droit de Adam, j'ai placé mon pied droit en avant comme dernier pas avant la feinte. Là, j'ai instantanément concentré mon mana sur le pied droit, pour me repousser, et au même moment, je ramène ma jambe gauche derrière la droite. J’ai orienté vers l’angle vers où je voulais aller, concentré le mana dans mon pied gauche cette fois, mais avec plus de puissance que lorsque j'utilisais du mana à ma droite pour ne pas me propulser dans la direction inverse à laquelle je voulais aller. »
C'était rien du tout.
J'ai regardé autour de moi pour voir Adam, Helen et même mon père se diriger vers la zone dégagée, essayant de tester ce que je venais d'expliquer. Quand je me suis retourné pour faire face à Jasmine, je l’ai senti passer à côté de moi alors qu'elle se précipitait également vers les autres pour essayer elle aussi.
Maman s'assit à côté de moi, me tapotant la tête avec un doux sourire sur le visage qui semblait dire ‟Tu as bien faitˮ. Angela est venue vers moi aussi, enfouissant mon visage, ou plutôt toute ma tête, dans sa poitrine, s'exclamant joyeusement :
« Mignon ET talentueux n'est-ce pas ? Pourquoi n'es-tu pas né plus tôt pour que cette sœur puisse te mettre le grapin dessus ! »
Rougissant, je me suis éloigné de ses seins que je soupçonnais avoir leur propre attraction gravitationnelle. Ces… armes étaient dangereuses.
Mon ange gardien, Durden, était beaucoup plus calme à propos de tout cela et m'a juste donné un coup de pouce. Il est tellement cool. La nuit passa alors que les quatre idiots passaient la plupart du temps à essayer de maîtriser le pas de feinte pendant que je dormais dans la tente avec maman.
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Quelques jours se sont écoulés avant que nous réussissions à nous rendre au pied des Grand Mountains, qui, d'ailleurs, portaient bien leur nom. En cours de route, seule Helen a réussi à mettre sa fierté de côté et à me demander des éclaircissements sur le déroulé de la feinte. Je l'ai décrite lentement, expliquant comment devait se dérouler l'intervalle entre le pied droit et le pied gauche et comment équilibrer correctement la quantité de mana dans les deux pieds afin que de suivre la voie visée. Pendant tout ce temps, je pouvais presque voir les oreilles des trois autres idiots grossir alors qu'ils essayaient d'aspirer les informations que je donnais, hochant la tête tout en prenant des notes mentales.
La première à réussir fut Jasmine. Elle semblait être du genre froid mais intelligent. Je suppose que c'était vrai. Elle m'a pris à part un jour, presque rougissante, alors que je prenais des cours de lecture et d'écriture à l'arrière de la voiture avec ma mère et m'a demandé de regarder. Nous avons dû faire un petit arrêt pour que les voitures ne nous abandonnent pas. Après m'avoir montré avec succès l'étape de la feinte, j'ai applaudi en disant :
« Incroyable ! Tu l’as appris si vite ! »
C'est l'une des techniques les plus basiques que j'ai développées, mais je n'allais pas lui dire ça.
Elle répondit sèchement en disant :
« Ce n'était rien », mais la courbure ascendante de ses lèvres et la légère et fière contraction de son nez montraient le contraire.
Haha, elle est heureuse.
Au moment où nous arrivâmes au pied des Grand Mountains, les quatre idiots réussirent à apprendre la technique, la modifiant légèrement pour l'adapter à leur propre style de combat.
La prochaine étape du voyage était l'ascension des montagnes. Heureusement, il y avait un chemin, d’environ deux voitures de large, qui faisait le tour de la montagne, menant à la porte de téléportation au sommet.
La voiture de tête comprenait Durden, tenant les rênes, avec mon père à ses côtés pour lui tenir compagnie. Cette voiture contenait la plupart de nos bagages. Helen était actuellement assise sur le toit de la deuxième voiture, celle dans laquelle je roulais, à la recherche de toute anomalie. Angela était assise dans la voiture de queue avec ma mère et moi, tandis qu'Adam marchait derrière nous, fermant la marche. Pendant que Jasmine dirigeait la voiture, je n'arrêtais pas de remarquer comment elle tournait la tête en arrière et me fixait intensément du regard. S'attend-elle à ce que je lui montre d'autres techniques ou quelque chose ? Chaque fois que je rencontrais son regard, elle tournait rapidement la tête vers la route. Elle a cinq ans ?
En parlant d'âge, j'ai eu 4 ans lors de la première étape de notre voyage au pied des Grand Mountains. Je ne sais pas quand maman a préparé un gâteau, ni même où elle l'a mis (ou si c'est même comestible !), mais je ne me suis pas plaint, j'ai fait un grand sourire et je l'ai remercié tout le monde. Alors que chaque membre de notre expédition me faisait un câlin ou une tape dans le dos, Jasmine m'a alors surpris quand elle m'a tendu un petit couteau, déclarant simplement :
« Cadeau »
Aww elle pense à moi ! Je pleure.
Heureusement, notre ascension de la montagne s'est déroulée sans incident. J'ai passé beaucoup de temps à lire mon livre sur la manipulation du mana, à essayer de trouver plus de divergences entre le mana et le ki. Jusqu'à présent, cela semble assez similaire sauf que, dans de rares cas, l'utilisation du mana d'un augmentateur pouvait prendre la propriété d'éléments. En lisant la suite, j'ai remarqué que pour les débutants qui étaient capables de s'y essayer, ce n'était pas aussi distinct que ce que vous pourriez voir lorsque les prestidigitateurs lançaient des sorts, mais plutôt la qualité de chaque élément distinct. Par exemple, un augmentateur, en supposant qu'il aie une compatibilité innée avec le feu, aurait un mana démontrant un attribut explosif lorsqu'il est utilisé. L'eau aurait naturellement un attribut doux et flexible. La Terre aurait un attribut ferme et rigide. Enfin, le vent aurait l’attribut d'une lame tranchante.
C'est étrange. Dans mon ancien monde, ce genre de qualités du ki n'avait rien à voir avec les éléments, mais dépendait plutôt de la façon dont vous utilisiez votre ki. Façonner le ki en points et en arêtes lui donnerait le soi-disant ‟attribut ventˮ, stocker votre mana en un seul point et l'éclater au dernier moment lui donnerait ‟l’attribut feuˮ et ainsi de suite. Bien sûr, les pratiquants avaient des préférences et prédispositions, et étaient naturellement meilleurs pour pratiquer un style plus que l'autre, mais je n'irais pas jusqu'à dire que c'était rare. Seule l'utilisation la plus élémentaire du ki consistait à renforcer le corps et les armes. Je devrais tester cela avec du mana à l'avenir. Être coincé dans un corps de 4 ans sous la surveillance constante d'adultes suspects rendait la pratique vraiment difficile.
J'ai continué à lire quand soudainement, la voix alarmée d'Helen a résonné dans mes oreilles.
« BANDITS ! PRÉPAREZ-VOUS À ENGAGER LE COMBAT ! », a-t-elle crié, au moment où un grondement de pas est venu de notre arrière droite.
« Soumettez-vous, Ô vent, et suivez ma volonté. Je vous commande et vous rassemble autour en protection. »
[Wind Barrier]
Instantanément, je sens une rafale de vent formant une tornade autour d’Angela, de ma mère et moi. Puis la rafale s'est pliée en une sphère autour de nous. Angela tendait sa baguette, se concentrant pour maintenir la barrière active tandis que les flèches bombardaient sans interruption la barrière et rebondissaient vers une direction différente.
Ma mère m'a attiré plus près d’elle, utilisant son corps pour me protéger de tout ce qui pourrait passer. Heureusement, ses efforts ne semblaient pas nécessaires car la barrière se maintenait.
En quelques secondes, la toile recouvrant la voiture a été déchirée en lambeaux et j'ai eu une meilleure vue de la situation. Nous étions complètement encerclés.
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astrocitycomicshop · 4 years
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Bonjour/Bonsoir à toutes et tous ! Vous voulez connaître l'intégralité de l'arrivage de la semaine, rien de plus simple, c'est ici : http://www.astrocity.fr/astroshop/index.php/arrivage L'ensemble de la team tient à vous remercier d'être venus si nombreux pour assister à ce déluges de titres qu'a été le FCBD millésime 2020, c'était très cool ! On en profite pour vous annoncer notre planning chargé des semaines à venir puisque : - 1 - samedi 19 : le BATMAN DAY proposé par Urban Comics (des précisions suivront !) - 2 - la semaine du 30 septembre, bien qu'ouvert AstroCity sera en inventaire.... si vous voyez ce que je veux dire... comme tous les ans, on vous demandera d'avoir le gentillesse de passer ou de faire procéder à vos envois et autres expéditions ceci afin de nous alléger de cette tâche qui ne saurait être qualifiée que d'ingrate ! Merci par avance - 3 - Une date à RETENIR, le vendredi 2 octobre, c'est le jour du renouveau, le jour de la PREMIÈRE RENCONTRE / DÉDICACE post-apocalypse et c'est chez Astro que cela va se passer ! Un indice là tout de suite ! Un rappel, pour l'instant, il y a une toute petit modification des horaires, en effet, on continue de tester, on poursuit quelques temps encore la formule de la fermeture le soir à 18h30 au lieu de 19h00. C'est tout. on attend, dés à présent, vos questions/réservations et commandes ! tel 03 20 55 10 10 mail : [email protected] au mag : 74, rue de l'hôpital militaire 59000 Lille Un petit rappel mais pas des moindres : -1- nous demandons à tous les visiteurs, tous nos clients de porter un masque en pénétrant dans le magasin et -2- une solution hydro-alcoolique est à disposition de tous en entrant, condition obligatoire pour consulter les ouvrages ! ces deux conditions sont NON-NÉGOCIABLES ! (à AstroCity Comic Shop) https://www.instagram.com/p/CFKbRfSBr1U/?igshid=c04as5wbz3fa
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