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#nuage de tigre
nemosisworld · 9 days
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je vais par ton corps comme par le monde, ton ventre est une place ensoleillée,  tes seins deux églises où le sang célèbre ses mystères parallèles, mes regards te couvrent comme de lierre, tu es une ville que la mer assiège, une muraille que la lumière divise en deux moitiés couleur de pêche, un lieu de sel, de roc et d’oiseaux sous la loi de midi recueilli,
 vêtue de la couleur de mes désirs comme ma pensée tu vas nue, je vais par tes yeux comme dans l’eau, les tigres boivent du rêve à ces yeux, le colibri se brûle à ces flammes, je vais par ton front comme sur la lune, comme le nuage par ta pensée, je vais suivant ton ventre comme dans tes rêves
Octavio Paz
Ph. Michal Mozolewski
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quentinyhk · 7 days
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La Bible
[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.]
La Genèse [Les Temps Anciens] - Création du Monde Au commencement furent créés et la Terre et le Ciel, qui baignaient dans d'insondables Ténèbres, lesquelles rendaient le sol et les cieux informes, comme vides. Alors Dieu nomma la Lumière, et celle-ci apparut. Ce fut le premier jour, car il y eut une aube et il y eut un crépuscule, dans le mélange soudain des Ténèbres de la nuit et des Lumières diurnes. Le jour suivant, Dieu déploya un espace immense, le firmament, une étendue gigantesque et vide autour du monde qu'il venait de créer, tant pour le protéger que pour le contenir. Au troisième jour, constatant avec une vive désapprobation que la Terre était fangeuse, Dieu sépara le sec et l'humide. Ainsi il y eut, d'une part, des continents secs, qui se chargèrent peu à peu d'arbres porteurs de fruits ainsi que de plantes, et, d'autre part, des immensités océaniques. Dieu constata avec bonheur que les végétaux parvenaient non seulement à s'épanouir, mais aussi à se perpétuer, grâce à leurs fruits. Dans la nuit précédant le quatrième jour, Dieu façonna le soleil et les autres étoiles qu'il ordonna en constellations, ainsi que la lune. Le cinquième jour, Dieu fit surgir des eaux tourbillonnantes de la Terre toutes les créatures des mers et des rivières. D'entre les bourrasques de vents chargées de nuages, il fit apparaître les oiseaux des montagnes, des plaines et des forêts. Le ciel et les eaux se trouvaient peuplés de créatures, mais pas la terre ferme des continents. Alors, le sixième jour Dieu ouvrit le sol et en fit sortir les animaux terrestres capables de se perpétuer d'eux-mêmes sans nouvelle intervention divine. Parmi toutes ces bêtes se trouvaient les reptiles au venin aussi brûlant que le feu. Puis Dieu saisit une pincée de la poussière du sol avec laquelle il façonna la forme d'un homme, sculpture d'argile inanimée à laquelle il insuffla une âme, la transformant en être vivant, une créature capable d'assujettir les plantes comme les arbres, les poissons, les oiseaux ou encore les bêtes terrestres telles que les mammifères et les reptiles. Et tous ces êtres pouvaient se repaître de l'herbe verte qui poussait en abondance sur le sol ou bien de fruits, soit en les mangeant, soit en dévorant une créature qui s'en nourrissait. Constatant que le monde qu'il avait créé était harmonieusement équilibré, Dieu se reposa lors du septième jour. - Formation de l'homme et de la femme L'homme créé par Dieu était immortel. Il vivait seul dans un jardin, en Éden, un verger paisible abrité du reste du monde. Cet endroit, semé d'arbres resplendissants, de fleurs magnifiques et de toutes sortes de plantes somptueuses, était alors irrigué par les quatre bras d'un fleuve ayant respectivement pour noms "Pischon", (un cours d'eau majestueux bordé d'une terre riche en or pur et en pierres d'onyx, et dans laquelle poussent des résineux aux branchages parfumés), "Guihon", (superbe torrent aux eaux limpides comme le cristal), "Hiddékel", (le fleuve du Tigre) et "Euphrate", (rivière dont les eaux coulent en un lit recelant des trésors). Dieu avait autorisé l'homme à se nourrir de tous les fruits qu'il pourrait trouver dans le jardin d'Éden, à l'exception de ceux qui poussaient sur les branches de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, lequel s'épanouissait près de l'Arbre de Vie. Et l'homme respectait cette interdiction, vivait paisiblement dans le beau et vaste verger. Désapprouvant la solitude dans laquelle l'homme menait son existence, un isolement qu'il jugeait néfaste, Dieu décida de lui offrir un compagnon et fit paraître devant lui, l'un après l'autre, tous les animaux existants. À chacune de ces bêtes, l'homme attribua un nom, mais il ne se trouva pas une seule de ces créatures à plumes, à nageoires, à griffes ou à sabots qui fût en mesure de lui tenir compagnie, car elles étaient beaucoup trop dissemblables de ce qu'il était. Alors Dieu plongea l'homme dans un profond sommeil et préleva sur son corps assoupi, un petit os à partir duquel il créa une femme.
- Le jardin d’Éden et le péché d'Adam Créés par Dieu, l'homme et la femme vécurent harmonieusement dans ce verger magnifique qu'était le jardin d’Éden. Tous deux se tenaient compagnie parmi les beaux arbres fruitiers, nus comme des animaux, et n'en concevaient aucune honte, inconscients de ce qu'il leur aurait été possible de mener leur existence de manière différente. Un jour, un serpent se glissa auprès de la femme et lui parla longuement, lui suggérant de goûter aux fruits savoureux de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal qui avaient, lui affirma-t-il, le pouvoir de développer son intelligence de façon fulgurante et exquise. Le reptile ajouta sournoisement que Dieu ne voulait pas qu'elle en mange afin qu'elle demeure à jamais ignorante, incapable de discerner le Bien du Mal. La femme rétorqua au serpent que Dieu avait expliqué à l'homme combien les fruits de cet arbre pourraient leur être nocifs, lui prédisant qu'ils mourraient, si d'aventure ils s'avisaient d'y goûter. Mais tout en parlant, elle fût saisie d'un élan de gourmandise incontrôlable et de curiosité, car ce qui poussait sur l'Arbre de la Connaissance, dont elle ignorait la saveur, avait un aspect fort appétissant. Cédant à la tentation, elle mordit dans l'un de ces fruits inconnus et interdits, puis en donna à manger à l'homme. Aussitôt, tous deux prirent conscience de leur nudité, en conçurent une vive honte, et se hâtèrent de se revêtir de feuillages. Le soir-même, lorsque Dieu vint à leur rencontre, ils se cachèrent parmi les arbres. S'étonnant de ce comportement inhabituel, Dieu appela l'homme : - Où es-tu ? Une voix tremblante lui répondit : - Je me suis caché, car je suis nu. - Qui t'a appris que tu étais nu ? interrogea Dieu. Aurais-tu goûté aux fruits de l'arbre défendu ? L'homme se défendit lâchement : - C'est la femme, cette vile créature que tu as façonnée pour qu'elle vive à mes côtés, qui a goûté aux fruits et m'en a donné ! - Pourquoi as-tu fait cela ? demanda Dieu à la femme. La femme se défendit lâchement : - C'est à cause du serpent ! Ce monstrueux animal ! C'est lui qui, par ses douces paroles, m'a fait concevoir le désir de goûter aux fruits de l'arbre interdit ! Dieu considéra le reptile à l'origine de la désobéissance de l'homme et de la femme. Il le condamna : - Pour avoir agi de la sorte, tu seras désormais l'une des plus immondes créatures de la Terre. Tu ne te déplaceras plus qu'en rampant sur ton ventre, dans la boue et la poussière. La femme te détestera et tu la haïras en retour. Tu la mordras et la piqueras à la cheville, tandis qu'elle t'écrasera la tête de son talon. Quant à la femme, pour avoir désobéi, elle enfantera dans la douleur. Dorénavant, elle aimera l'homme qui la fera souffrir, lequel, puisqu'il a goûté lui aussi aux fruits de l'Arbre de la Connaissance, ne vivra plus sur une terre généreuse et fertile, mais sur un sol envahi de ronces et de mauvaises herbes, dont il ne tirera que de pauvres fruits, au prix de ses efforts, dans la peine et la sueur, jusqu'à ce qu'il retourne à l'état de poussière, celle à partir de laquelle il a été créé. Maudits par Dieu, l'homme s'appela Adam et la femme eut pour nom Ève. D'éternels, ils étaient devenus mortels. Leur créateur les revêtit d'habits de peaux, puis les chassa du jardin d’Éden où il entoura l'Arbre de Vie d'une armée de Chérubins afin d'empêcher l'homme et la femme de venir manger de ses fruits, lesquels rendent immortels.
- Caïn et Abel
Adam et Ève donnèrent naissance à un fils, Caïn. - J'ai créé un homme avec l'aide de Dieu, l'Éternel, déclara la femme, après avoir enfanté. Puis elle accoucha d'un autre garçon, Abel, qui devint berger. Son grand frère, quant à lui, n'était que simple laboureur. Un beau jour, Caïn offrit des fruits de la terre qu'il cultivait à l'Éternel. De son côté, son petit frère Abel fit à Dieu une offrande beaucoup plus belle, en sacrifiant les nouveaux-nés de son troupeau. Le tribut d'animaux fut naturellement préféré au tribut de fruits, laissant Caïn en proie à la colère et au chagrin. Dieu s'en inquiéta et lui demanda : - Pourquoi ton visage es-tu triste et irrité ? Pourquoi cet abattement ? Sache que si tes pensées sont empreintes de sagesse, tu relèveras la tête, assurément. Mais si tu laisses tes idées se corrompre, alors l'envie de commettre des fautes irréparables s'emparera de toi, et il te faudra combattre ces désirs. Peu de temps après que Dieu lui eût parlé avec sagesse, Caïn, ivre de rage et de jalousie envers son frère Abel, dont l'offrande avait reçu les faveurs de l��Éternel au détriment des siennes, se jeta sur lui et le tua. - Qu'as-tu fait ? questionna Dieu en revenant vers Caïn. Où est ton frère Abel ? - Je l'ignore, répondit l'assassin. Qu'en saurais-je ? Après tout, je ne suis pas le gardien de mon frère ! - Le sang d'Abel hurle dans la terre, qui a ouvert sa bouche pour le boire, et ses cris me parviennent, déclara Dieu. Désormais, le sol que tu as si longtemps cultivé ne t'offrira plus ses fruits, Caïn. Te voici maudit. Tu erreras à travers le monde sans la moindre richesse. Devenu meurtrier, le frère d'Abel se fit suppliant : - Mon châtiment est trop grand ! Me voici condamné à errer sur la Terre, démuni, et quiconque me trouvera sur son chemin pourra me tuer ! L’Éternel infirma les craintes de l'assassin épouvanté : - Si quelqu'un venait à te nuire, sache que tu serais par sept fois vengé. Sur ces mots, Dieu apposa sur Caïn une marque protectrice afin qu'il ne soit pas tué à son tour, puis il le laissa partir en direction de l'orient.
- Descendance de Caïn
L'épouse de Caïn donna naissance à leur fils Hénoc dont le nom fut donné à une ville bâtie par son père fratricide, et qui eut également un fils, Irad, lequel engendra Mehujaël qui devint le père de Metuschaël. Ce dernier donna la vie à Lémec, lequel eut deux épouses : l'une prénommée Ada, qui donna naissance à deux garçons (Jabal, le fondateur d'un peuple nomade vivant sous des tentes et élevant des troupeaux, et Jubal, père d'une tribu de musiciens jouant de la harpe et de la flûte), et l'autre appelée Tsilla, laquelle devint la mère de Tubal-Caïn, qui se fit forgeron en travaillant le fer et l'airain, mais aussi d'une fille prénommée Naama. Lémec annonça un jour à ses deux épouses, avec une très vive exaltation, avoir imité son ancêtre Caïn, s'étant fait meurtrier à son tour en assassinant ce dernier de manière accidentelle, puis en tuant, de façon également involontaire, l'un de leurs descendants, Tubal-Caïn : - Aussi Caïn sera-t-il vengé sept fois ! clama-t-il, glorieusement. Et moi-même, je serai par conséquent vengé soixante-dix-sept fois ! Car mon aïeul Caïn est mort par ma main, et parce que l'un de mes fils a perdu la vie, par ma faute. Tout cela me tue et me sauve, me condamne mais me rachète ! Adam et Ève, de leur côté, donnèrent naissance à un nouveau garçon, Seth. Dieu leur avait donné un autre enfant, comme afin de compenser la perte de leur fils Abel. Puis Seth eut à son tour un fils. Il le nomma Énosch. Dès lors, des prières commencèrent à être adressées à Dieu.
- Descendance d'Adam, par le truchement de Seth, jusqu'à Noé Dieu avait créé l'homme de façon à ce que celui-ci lui ressemble. À l'âge de 130 ans, Adam, le premier être humain - qui était éternel, n'ayant pas connaissance de ce qu'était le trépas, avant de se trouver rabaissé au rang de mortel -, avait eu un fils nommé Seth ; puis il s'était éteint huit siècles plus tard, non sans avoir engendré de nombreux autres enfants, garçons et filles. Atteignant l'âge de 105 ans, Seth avait engendré Énosch. Suite à la naissance de ce fils, il avait encore vécu 807 ans, engendrant comme son père avant lui de très nombreux descendants, avant de mourir. Quand il eut 90 ans, Énosch donna naissance à Kénan, puis vécut encore 815 années, au cours desquelles il donna vie, comme ses ancêtres, à une descendance très nombreuse, à la fois masculine et féminine. À 70 ans, Kénan engendra Mahalaleel, et périt 840 années après, non sans avoir donné naissance à d'innombrables fils et filles. Mahalaleel conçut Jéred à l'âge de 65 ans, vécut encore 830 ans, puis s'éteignit, après avoir engendré de nombreux enfants. Ce ne fut qu'à l'âge de 162 ans que Jéred donna la vie à Hénoc ; il s'éteignit huit siècles après. Lui aussi eut de nombreux enfants, garçons et filles. Lorsqu'il atteignit l'âge de 65 ans, Hénoc devint le père de Metuschélah. Suite à cette naissance, il régla son existence de façon à ce que celle-ci fût en tous points agréable à Dieu, marchant ainsi avec lui. Il donna par ailleurs naissance à une descendance nombreuse, à l'exemple de ses ancêtres, puis il cessa d'être, emporté par Dieu à l'âge de 365 ans, soit trois siècles exactement après la naissance de Metuschélah, qui engendra Lémec à l'âge avancé de 187 ans, après quoi il resta en vie encore 782 années, pour ne s'éteindre qu'à l'âge de 969 ans, après un millénaire ou presque d'existence durant lequel il engendra une descendance nombreuse de garçons et de filles. À 182 ans, Lémec eut un fils auquel il donna le nom de Noé en déclarant que cet enfant serait pour lui et les siens une consolation car, en grandissant, le nouveau-né se montrerait travailleur, permettant ainsi à l'ensemble de ses proches de voir leur fatigue et leurs peines considérablement diminuées sur un sol que Dieu avait maudit. Suite à la naissance de Noé, Lémec vécut pendant encore 595 années seulement, avant de mourir, non sans avoir donné naissance à de nombreux autres fils et filles. Après cinq siècles d'existence, Noé engendra trois enfants : Sem, Cham et Japhet. - Corruption du genre humain
Certains êtres humains, qui vivaient sans conscience aucune de l'existence de Dieu, se multipliaient déraisonnablement, donnant naissance à toutes sortes de garçons et à des filles. Ces dernières, une fois devenues femmes, séduisaient les hommes qui vivaient en se montrant agréables à l’Éternel mais qui, se trouvant séduits par leur beauté, les prenaient pour épouses. Alors Dieu, abaissa la durée déjà déclinante des existences humaines à 120 ans. De toutes ces unions d'hommes et de femmes naquirent, entre autres, des géants, des êtres monstrueux et méchants, de plus en plus nombreux. Regrettant d'avoir créé l'être humain, constatant que celui-ci était foncièrement mauvais, Dieu décida d'anéantir les hommes, mais aussi tous les reptiles et les oiseaux.
- Le Déluge Tandis qu'il envisageait
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SAGA INDOCHINOISE
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Dans la moiteur, la chaleur tropicale, je prenais mon petit déjeuner à l’hôtel Continental Saigon, ancien fief, QG, des journalistes écrivains. Albert Londres, Jacques Chancel, Lucien Bodard, Jean Larteguy. Premier contact avec la population, une élégante demoiselle aux yeux en amandes, cheveux longs, noirs lisses, en queue de cheval qui me servit un café à la vietnamienne, dans un cadre raffiné, de style colonial, avec une délicatesse, une précision du geste, dans un Français châtié. Premier jour au Vietnam, au travers de son regard, je ne pouvais oublier ce qui fut les atroces guerres de l’histoire, Indochine, Dien Bien Phu en 1954.Viet Cong, Viet Minh, le nord contre le sud 1955 à 1975, le napalm, l’agent orange, toutes ces images filmées avec talents dans le film Apocalypse Now de Coppola. Je partais donc sur le champ, vers le nord, vers Hué ancienne capitale impériale, Dalat, Nha Trang ancienne capitale du royaume des Chàm, Danang ville nouvelle, en traversant le col des nuages, la rivière aux parfums, afin d’arriver à Hanoï puis la baie d’Halong sous le regard du tigre impérial puis dans le souffle du grand dragon.
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holybridget · 4 months
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François Flameng 1856 - 1923 Breguet d'observation (avion) au-dessus des nuages.
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flamchante · 7 months
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Pendant la descente on a traversé un nuage de moustiques tigre
On en a tué 3 ou 4 et on a été pique6par 4 à 5
Ils ont gagné.
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zehub · 7 months
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À Lyon, un insecticide dangereux utilisé contre le moustique tigre
Un insecticide toxique a été diffusé à Lyon pour lutter contre les moustiques tigres, vecteurs de maladies tropicales. En France, l’application de cette méthode s’intensifie, faute d’alternative. Lyon (correspondance) Un curieux attelage nocturne a traversé la métropole de Lyon à plusieurs reprises ces dernières semaines. Conduit par un technicien en combinaison de protection chimique, un pick-up a diffusé un nuage de pesticide pour éradiquer les populations de moustiques tigres. Ces opérations de (...)
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Le Grenat
Je vais vous parler d'une nouvelle Pierre 
Ma Nouvelle Pierre de protection et d'âme 
( j'en ai 3 : Obsidienne Noire ,Oeil de Tigre ,Grenat )
Grenier de l'âme,Grenat sanglant dans sa larme d'encens
Fait vibrer mon âme en son firmament si blanc 
Rouge comme la bougie des cœurs 
Comme ce qui bouge dans une fleur 
Dans Courage il y a rage ,Couleur ,force 
Nuage bordeau ,ardeur qui ne se désamorce 
Comme la Couleur de mon vagin
Comme la Splendeur du matin
Ancrage ,crachat d'amour
Encre des parfums de chaque jour 
Grenat antre de l'éternité
Ventre de liberté, cri de sororité 
Nébuleuse 
Vertus et bienfaits du Grenat
donne de l’énergie
aide à lutter contre la fatigue
régule la circulation sanguine
éloigne la mélancolie
Renforce les passions amoureuse
Apporte joie et force de vivre
Propriétés psychiques
La pierre de Grenat procure joie et force de vivre. Elle génère du courage et donne de l’assurance. Sa capacité à développer la confiance en soi permet aux personnes qui la portent de réussir ce qu’elles entreprennent. Le Grenat également la vertu de cultiver le sentiment de puissance.
Pierre de vaillance, le Grenat aide à ressourcer sa force intérieure pour surmonter ses handicaps et atteindre ses objectifs. La pierre de Grenat rouge développe des sensations d’apaisement et de sérénité. C’est une pierre d’ancrage qui aide à distancer les sentiments négatifs.
Aussi, le Grenat a la vertu de cultiver l’amour d’autrui, de rendre les personnes compatissantes. Il encourage à écouter les autres et à les comprendre sans jugement de valeur. En lithothérapie, il attire les vrais amis et repousse les faux. Mais si vous êtes une personne impulsive par nature, vous devriez prendre le Grenat avec une extrême prudence. Ses vertus peuvent se transformer en négatif.
Sécurité et ouverture
Parmi ses bienfaits sur l’équilibre psychologique, le grenat est utilisé pour ses vertus sécurisantes. En apaisant l’esprit, la pierre apporte la paix et la joie. Elle favorise l’accès à l’expression de ses émotions, élargissant les horizons des personnes renfermées. Ces propriétés permettent parfois de soigner des traumatismes passés et de débloquer des nœuds émotionnels bien ancrés.
En tant que symbole de force, d’énergie et de passion, le grenat est une pierre ressource en matière d’ancrage et d’engagement. Elle ressource, stimule, équilibre le mental et favorise la concentration et l’atteinte de ses buts.
Nébuleuse 
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Tigerkit/Tigerpaw/Tigerheart/Tigerstar
Petit Tigre/Nuage de Tigre/Coeur de Tigre
Warrior of :
Thunderclan / Shadowclan / Riverclan / Bloodclan / Windclan / Skyclan / Tribe of Rushing Water / Other
Design not belong to me Original design by Mirty https://www.youtube.com/channel/UCWNCq26PiTmPxa_yUEOwOrQ
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nemosisworld · 2 years
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vêtue par la couleur de mes désirs comme ma pensée tu vas nue, je vais au travers tes yeux comme par l'eau, les tigres boivent le rêve de ces yeux, le colibri se brûle dans ces flammes, je vais au travers ton front comme par la lune, comme le nuage au travers ta pensée, je vais au travers ton ventre comme par tes rêves
Octavio Paz
Ph. Bee Hives
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curvatio · 4 years
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De l’eau de bleuet sur mes paupières : du calme. Le chat noir dort contre le tigre, je porte deux épaisseurs de laine, j’ai cuisiné des crêpes que j’ai laissées se gâter toute la semaine. Il y a des jours comme ça où je suis ivre d’eau fraîche et de dentelles, des samedis journée-coquillette, des jours à sucrer son café, des soirs à ouvrir ses hublots. Je dors depuis plusieurs nuits avec un cahier dans mon lit. Je prends mon temps.
Je commence une liste de poètes contemporain(e)s à lire (je me fais croire que je n’ai pas besoin d’un homme-en-forme-de-flamme pour ça – et puis, avions-nous vraiment les mêmes goûts ?) (Sauf pour toi – j’ai encore beaucoup de goût pour toi – cataclysme à chaque fois que je lis une de tes pages). Je recopie une liste de mots que les gens choisissent pour me décrire. Avant de leur poser la question j’ai choisi huit mots, moi, pour le faire : personne d’autre ne les a repris. Mystère et boules de gomme.
Je pense à des bibelots (mes seuls amis d’enfance) le plus sérieusement du monde, je voudrais un Pierrot-vase et des sujets de Noël : Timide, Dormeur et Atchoum pour suspendre au sapin ; je compte mes sous, j’achète des objets, je tiens ça d’une grand-mère Pie : besoin de pierres et de trombones dans mon nid. J’ai renversé de la farine sur mes vieilles chaussures noires, elle m’adoube Pierrot de papier, et pour en rajouter une couche j’ai racheté des chaussures avec des boucles en forme de coeur : j’ai de l’amour pâle de la tête aux pieds. J’écoute de la musique très douce, je danse beaucoup dans la cuisine, je fonds dans un manteau doux comme la-nuit-noire-en-crème comme mon Chat, j’ai un nuage au bout des lèvres quand je respire sur les trottoirs, je ne vois personne, c’est bien comme ça.
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tournevole · 5 years
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Ralentie, on tâte le pouls des choses ; on y ronfle ; on a tout le temps ; tranquillement, toute la vie. On gobe les sons, on les gobe tranquillement ;toute la vie. On vie dans son soulier. On y  fait le ménage. On a plus besoin de se serrer. On a tout le temps. On déguste. On rit dans son poing. On ne croit plus qu'on sait. On n'a plus besoin de compter. On est heureuse en buvant ; on est heureuse en ne buvant pas.On fait la perle. On est, on a le temps.On est la ralentie. On est sortie des courants d'air. On a le sourire du sabot.On n'est plus fatigué. On n'est plus touchée. On a des genoux au bout des pieds. On n'a plus honte sous la cloche. On a vendu ses monts. On a posé son oeuf, on a posé ses nerfs. Quelqu'un dit. Quelqu'un n'est plus fatigué. Quelqu'un n'écoute plus. Quelqu'un n'a plus besoin d'aide. Quelqu'un n'est plus tendu. Quelqu'un n'attend plus. L'un crie. L'autre obstacle. Quelqu'un roule, dort, coud, est-ce toi,Lorellou? Ne peut plus, n'a plus partà rien,quelqu'un. Quelque chose contraint quelqu'un. Soleil, ou lune, ou forêts, ou bien troupeaux, foules ou villes, quelqu'un n'aime pas ses compagnons de voyages. N'a pas choisi, ne reconnait pas, ne goûte pas. Princesse de marée basse a rendu ses griffes ; n'a plus le courage de comprendre; n'a plus le coeur  à avoir raison. ... Ne résiste plus. Les poutres tremblent et c'est vous. Le ciel est noir et c'est vous. Le verre casse et c'est vous. On a perdu le secret des hommes. Ils jouent la pièce "en étranger". Un page dit "Beh" et un mouton lui présente un plateau. Fatigue ! Fatigue ! Froid Partout! Oh ! Fagots de mes douze ans, où crépitez-vous maintenant ? On a son creux ailleurs. On a cédé sa place à l'ombre, par fatigue, par goût du rond. On entend au loin la rumeur de l'Asclépiade, la fleur géante. ...ou bien une voix soudainvient vous bramer au coeur. On receuille ses disparus, venez,venez. Tandis qu'on cherche sa clef dans l'horizon, on est la noyé au cou, qui est morte dans l'eau irrespirable. Elle traine. Comme elle traine ! Elle n'a cure de nos soucis. Elle a trop de désespoir. Elle ne se rend qu'à sa douleur. Oh  misère, oh, martyre, le cou serré sans trêve par la noyée. On sent la courbure de la terre. On a désormais les cheveux qui ondulent naturellement. On ne trahit plus le sol, on ne trahit plus l'ablette, on est la soeur par l'eau et par la feuille. On n'a plus le regard de son oeil,on n'a plus la main de son bras. On n'est plus vaine. On n'envie plus. On n'est plus enviée. On ne travaille plus. Le tricot est là, tout fait, partout. On a signé sa dernière feuille, c'est le départ des papillons. On ne rêve plus. On est rêvée. Silence. On n'est plus pressée de savoir. C'est la voix de l'étendue qui parle aux ongles et à l'os. Enfin chez soi, dans le pur, atteinte du dard de la douceur. On regarde les vagues dans les yeux. Elles ne peuvent plus tromper. Elles se retirent déçues du flanc du navire. On sait, on sait les caresser. On sait qu'elles ont hontes, elles aussi. Epuisées, comme on les voit, comme on les voit désemparées ! Une rose descend de la nue et s'offre au pèlerin ; parfois, rarement,combien rarement. Les lustres n'ont pas de mousse, ni le front de musique. Horreur ! Horreur sans objet! Poches, cavernes toujours grandissantes. Loques des cieux et de la terre, monde avalé sans profit,sans goût, et sans rien que pour avaler. Une veilleuse m'écoute. "Tu dis, fait-elle, tu dis la juste vérité, voilà ce que j'aime en toi." Ce sont les propres paroles de la veilleuse. On m'enfonçait dans des cannes creuses. Le monde se vengeait. On m'enfonçait dans des cannes creuses, dans des aiguilles de seringues. On ne voulait pas me voir arriver au soleil où j'avais pris rendez-vous. Et je me disais :" Sortirai-je ? Sortirai-je ? Ou bien ne sortirai-je jamais ? Jamais ?" Les gémissements sont plus forts loin de la mer, comme quand le jeune homme qu'on aime s'éloigne d'un air pincé. Il est d'une grande importance qu'une femme se couche tôt pour pleurer, sans quoi elle serait trop accablée. A l'ombre d'un camion pouvoir manger tranquillement. Je fais mon  devoir, tu fais le tien et d'attroupement nulle part. Silence ! Silence ! Même pas vider une pêche.On est prudente, prudente. On ne va pas chez le riche. On ne va pas chez le savant. Prudente, lovée dans ses anneaux. Les maisons sont des obstacles. Les déménagements sont des obstacles. La fille de l'air est un obstacle. Rejeter, bousculer, défendre son miel avec son sang, évincer, sacrifier, faire périr... Pet parmi les aromates renverse bien des quilles. Oh, fatigue, effort de ce monde, fatigue universelle, inimitié ! Lorellou, Lorellou, j'ai peur... Par moments l'obscurité, par moments les bruissements. Ecoute. J'approche des rumeurs de la mort. Tu as éteint toutes mes lampes. L'air est devenue tout vide Lorellou. Mes mains, quelle fumée ! Si tu savais... Plus de paquets, plus porter, plus pouvoir. Plus rien, petite. Expérience : misère ; qu'il est fou le porte-drapeau. ... et il y a toujours le détroit à franchir. Mes jambes, si tu savais, quelle fumée ! Mais j'ai sans cesse ton visage dans la carriole... Avec une doublure de canari, ils essayaient de me tromper. Mais moi, sans trêve, je disais : "Corbeau! Corbeau ! " Ils se sont lassés. Ecoute, je suis plus qu'à moitié dévorée. Je suis trempée comme un égout. Pas d'année, dit grand-père, pas d'année où je vis tant de mouches.Et il dit la vérité. Il l'a dit sûrement... Riez, riez, petits sots, jamais ne comprendrez que de sanglots il me faut pour chaque mot. Le vieux cygne n'arrive plus à garder son rang sur l'eau. Il ne lutte plus, Des apparences de lutte seulement. Non, oui, non. Mais oui, je me plains. Même l'eau soupire en tombant. Je balbutie, je lape la vase à présent. Tantôt l'esprit du mal, tantôt l'événement... J'écoutais l'ascenseur. Tu te souviens, Lorellou, tu n'arrivais jamais à l'heure. Forer, forer, étouffer, toujours la glacière-misère. Répit dans la cendre, à peine, à peine ; à peine on se souvient. Entrer dans le noir avec toi, comme c'était doux, Lorellou... Ces hommes rient. Ils rient. Ils s'agitent. Au fond, ils ne dépassent pas un  grand silence. Ils disent "là". Ils sont toujours "ici". Pas fagotés pour arriver. Ils parlent de Dieu, mais c'est avec leurs feuilles. Ils ont des plaintes. Mais c'est le vent. Ils ont peur du désert. ... Dans la poche du froid et toujours la route aux pieds. Plaisirs de l'Arragale, vous succombez ici. En vain tu te courbes, tu te courbes, son de l'olifant, on est plus bas, plus bas... Dans le souterrain , les oiseaux volèrent après moi, mais je me retournai et dis : "Non. Ici, souterrain. Et la stupeur est son privilège." Ainsi je m'avançai seule, d'un pas royal. Autrefois, quand la Terre était solide, je dansais, j'avais confiance. A présent, comment serait-ce possible ? On détache un grain de sable et toute la plage s'effondre, tu sais bien. Fatiguée on pèle du cerveau et on sait qu'on pèle, c'est le plus triste. Quand le malheur tire son fil, comme il découd, comme il découd ! "Poursuivez le nuage, attrapez-le, mais attrapez-le donc", toute le ville paria, mais je ne pus l'attraper. Oh, je sais, j'aurai pu... un dernier bond... mais je n'avais plus le goût. Perdu l'hémisphère, on n'est plus soutenue, on n'a plus le coeur à sauter. On ne trouve plus les gens où ils se mettent. On dit : "Peut-être. Peut-être bien", on cherche seulement à ne pas froisser. Ecoute, je suis l'ombre d'une ombre qui s'est enlisée. Dans tes doigts, un courant si léger, si rapide, où est-il maintenant... où coulaient des étincelles. Les autres ont des mains comme de la terre, comme un enterrement. Juana, je ne puis rester, je t'assure. J'ai une jambe de bois dans la tire-lire à cause de toi. J'ai le coeur crayeux, les doigts morts à cause de toi. Petit coeur en balustrade, il fallait me retenir plus tôt. Tu m'as perdu ma solitude. Tu m'as arraché le drap. Tu as mis en fleur mes cicatrices. Elle a pris mon riz sur mes genoux. Elle a craché sur mes mains. Mon lévrier a été mis dans un sac. On a pris la maison, entendez-vous, entendez-vous le bruit qu'elle fit, quand à la faveur de l'obscurité, ils l'emportèrent, me laissant dans le champ comme une borne. Et je souffris grand froid. Ils m'étendirent sur l'horizon. Ils ne me laissèrent plus me relever. Ah ! Quand on est pris dans l'engrenage du tigre... Des trains sous l'océan, quelle souffrance ! Allez, ce n'est plus être au lit, ça. On est princesse ensuite, on l'a mérité. Je vous le dis, je vous le dis, vraiment là où je suis, je connais aussi la vie. Je la connais. Le cerveau d'une plaie en sait des choses.Il vous voit aussi, allez, et vous juge tous, tant que vous êtes. Oui,obscur,obscur, oui inquiétude. Sombre semeur. Quelle offrande ! Les repères s'enfuirent à tire d'aile. Les repères s'enfuient à perte de vue, pour le délire, pour le flot. Comme ils s'écartent, les continents, comme ils s'écartent pour nous laisser mourir ! Nos mains chantant l'agonie se desserrèrent, la défaite aux grandes voiles pâssa lentement. Juana ! Juana ! Si je me souviens... Tu sais quand tu disais, tu sais, tu le sais pour nous deux, Juana ! Oh ! Ce départ ! Mais pourquoi ? Pourquoi ? Vide ? Vide, vide, angoisse ; angoisse, comme un seul grand mât sur la mer. Hier, hier encore ; hier, il y a trois siècle ; hier, croquant ma naïve espérance ; hier, sa voix de pitié rasant le désespoir, sa tête soudain rejetée en arrière, comme un hanneton renversé sur les élytres, dans un arbre qui subitement s'ébroue au vent du soir, ses petits bras n'anémone, aimant sans serrer, volonté comme l'eau tombe... Hier, tu n'avais qu'à étendre un doigt, Juana; pour nous deux, pour nous deux, tu n'avais qu'à étendre un doigt.
Henri Michaux
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fujiwara57 · 5 years
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“Musashi Miyamoto tuant un nue ” de
Utagawa Kuniyoshi  歌川国芳 (1797 - 1861).
Note :  Un nue 鵺 est une créature fantastique de la mythologie japonaise. C’est un animal mythologique dont le corps se compose de plusieurs parties issues d'animaux différents. En ce qui concerne le nue, il est composé d'une tête de singe, d'un corps de Tanuki, de pattes de tigre et d'une queue de serpent. Il peut se transformer et se déplacer sous la forme d'un nuage noir.
Miyamoto Musashi 宮本 武蔵 (1584-1645), de son premier nom Shinmen Musashi Fujiwara 新免武蔵藤原, aussi appelé Miyamoto Takezō, ou par son nom bouddhiste Niten Dōraku, est l'une des figures emblématiques du Japon et le plus fameux escrimeur de l'histoire du pays.
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laurent-bigot · 5 years
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Sorti sur les écrans français le 13 avril 1955, Du rififi chez les hommes constitue, en raison de la nationalité américaine de son réalisateur, un cas particulier au sein du film de gangsters français des années 1950. Victime de la chasse aux sorcières maccarthyste, le cinéaste Jules Dassin est contraint d’interrompre sa carrière hollywoodienne après avoir achevé le tournage de Night and the City (Les Forbans de la nuit, 1950) en Angleterre. Il émigre peu de temps après en France, et se voit proposer en 1954 d’écrire et de réaliser l’adaptation de Du rififi chez les hommes. [Le film noir français face aux bouleversements de la France d’après-guerre (1946-1960) – Thomas Pillard – Ed. Joseph K. (2015)]
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
Ce projet a été conçu pour capitaliser à la fois sur le succès confirmé de films tels que Touchez pas au grisbi, sur le grand succès en librairie de “Du rififi chez les hommes”, et sur les éminentes qualités du réalisateur de The Naked city (La Cité sans voiles et de Brute force (Démons de la liberté). Cet objectif sera atteint dans la mesure où le film remportera un succès critique et public comparable à Touchez pas au grisbi, malgré une absence de stars, avant de triompher au Festival de Cannes. On sait également que Dassin a souhaité remanier en profondeur le livre de Le Breton, sans hésiter à modifier l’organisation du récit ou à supprimer les éléments propres au contexte français qui lui déplaisaient le plus, au premier rang desquels le ressentiment xénophobe contre les immigrés nord-africains et la violence envers les femmes. [Le film noir français face aux bouleversements de la France d’après-guerre (1946-1960) – Thomas Pillard – Ed. Joseph K. (2015)]
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
Le fait que le film ait été non seulement réalisé mais aussi écrit par le cinéaste américain – avec la collaboration du scénariste français René Wheeler – en fait un cas de figure exemplaire dans la perspective des négociations identitaires du film noir français d’après-guerre, tout en lui donnant un statut historique spécifique. En tant que film noir français réalisé par un metteur en scène spécialiste de l’expression américaine du genre “noir”, Du rififi chez les hommes pose de manière privilégiée la question des relations entre le cinéma français d’après-guerre et la culture populaire américaine, en même temps qu’il offre une occasion unique d’interroger la dimension transnationale du film noir : on peut se demander si le film de Dassin s’apparente davantage à un film noir américain ou à un film noir français. Il nous permet aussi, plus fondamentalement, de déterminer les apports d’un cinéaste émigré américain au cinéma français : en quoi la “migration” du cinéaste américain en France permet-elle de négocier une identité culturelle nouvelle ? [Le film noir français face aux bouleversements de la France d’après-guerre (1946-1960) – Thomas Pillard – Ed. Joseph K. (2015)]
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
Avec son premier film français, en adaptant ce que François Truffaut considérait comme le plus mauvais roman qu’il lui ait été donné à lire (Arts, 20/04/1955), Jules Dassin offre à la “série noire” française ses lettres de noblesse, au même titre que le Touchez pas au grisbi de Jacques Becker. C’est la sobriété du ton qui frappe au premier chef. Dassin, évite autant qu’il se peut les poncifs inhérents au genre policier. Il se sert au contraire des attributs traditionnels du “polar” comme d’autant de prétextes à des exercices de style. Il exhibe ainsi son talent à tirer un parti hautement cinématographique de scènes ou de situations généralement traitées avec la plus plate convention. Dassin substitue notamment à l’habituelle poursuite finale en automobile une pathétique course contre la mort qui nous vaut de superbes plans de paysage. [Encyclopédie du film Noir – Alain Silver et Elizabeth Ward – Ed Rivages (1979)] 
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
Par exemple, cette voûte d’arbres dénudés photographiée depuis la voiture que Tony contrôle avec peine, cadre dont la beauté n’oblitère en rien l’intérêt dramatique. Mais le raffinement de la mise en scène culmine dans la fameuse séquence du cambriolage, morceau de bravoure de près d’une demi-heure, stupéfiant îlot de cinéma quasi muet. A l’instar de Asphalt Jungle (Quand la ville dort) de John Huston, auquel on a souvent comparé le film notamment pour la précision quasi scientifique du cambriolage, les gangsters héros du Rififi sont présentés comme des personnages dignes de toute la sympathie du spectateur. A l’image du petit escroc pitoyable et isolé de Night and the city, le Rififi oppose le tableau d’un groupe solidaire de truands “embourgeoisés”. [Encyclopédie du film Noir – Alain Silver et Elizabeth Ward – Ed Rivages (1979)] 
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
La puissance des liens d’amitié qui unissent Tony et ses amis constituent un ressort dramatique qui va nourrir amplement toute la violence du “rififi” proprement dit, tout en magnifiant le Stéphanois, dur au cœur noble. Mais il n’y a aucune apologie du gangstérisme à voir ici, car la logique “noire” du film soumet implacablement les deux bandes à une extermination mutuelle totale : le crime ne paie en aucun cas. Le film s’achève, de plus, sur une image des policiers qui récupèrent la valise contenant le fruit du cambriolage comme pour donner le change à quelque morale insatisfaite ou suspicieuse. [Encyclopédie du film Noir – Alain Silver et Elizabeth Ward – Ed Rivages (1979)] 
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
Cela n’empêche pas Dassin d’adresser un astucieux pied de nez aux ciseaux d’Anastasie avec la scène où Tony flagelle Mado : alors que la bande-son livre les cris de la suppliciée dénudée, la caméra cadre ironiquement une photographie fixée au mur qui représente le couple serein au temps où il était encore uni. Le cinéaste malicieux s’amuse également à tromper les cinéphiles avertis qui ne manquent pas de lire dans le plan du ballon qui s’échappe, lors du rapt de l’enfant, une allusion à la mort de la petite Elsie dans M le maudit de Fritz Lang : Tonio sera sauvé. Ce bonheur d’expression qui éclate à chaque image du Rififi témoigne du plaisir de filmer retrouvé par le réalisateur. Il n’hésite pas à afficher son recul par rapport au genre policier dans les limites duquel les exigences commerciales des producteurs le maintiennent. C’est ainsi qu’il fait exécuter à la sensuelle Viviane son lascif numéro de chant devant un écran sur lequel se découpe la silhouette d’un gangster dûment armé d’un revolver… ponctuant d’entre-chats les couplets auto-parodiques de la fameuse chanson « Le rififi ». [Encyclopédie du film Noir – Alain Silver et Elizabeth Ward – Ed Rivages (1979)] 
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
La fausse guitare grossièrement décorée a l’air immense à côté de l’homme qui se tient à côté. Ligoté à une poutre entre les décors d’un spectacle de boîte de nuit, on aperçoit derrière lui les pattes d’un tigre en carton et, dans l’obscurité, des cactus en papier, des feuilles de palmier et un bric-à-brac indéfinissable. La lumière qui s’infiltre à travers les interstices du plafond zèbre le sol crasseux de la cave, tandis que l’homme fixe l’objectif. Un coup de feu, un soubresaut du corps et tout s’estompe dans un nuage sombre. Quand Jules Dassin dirige un peloton d’exécution, tout est précis et sans fioritures. Cette scène n’était pas prévue ainsi au départ, mais peu avant le tournage, un acteur manquant à l’appel, c’est Dassin qui joue le rôle de César le Milanais, un perceur de coffres-forts qui sera abattu par Tony (Jean Servais) au cours du film. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
Tony le Stéphanois est le véritable héros du film. Ses yeux tristes ne présagent rien de bon. Après cinq années passées en prison, il n’est plus que l’ombre de lui-même ; il a perdu sa petite amie autant que le respect de ses camarades de la pègre. L’amitié qui le lie à Jo (Carl Möhner), un jeune criminel, semble être le seul rayon d’espoir qui illumine sa vie jusqu’à ce que Tony décide de tenter un dernier grand coup. Avec Jo, César et Mario (Robert Manuel), il s’affaire aux préparatifs d’un casse audacieux dans une bijouterie de la place Vendôme. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
Après avoir trouvé une astuce pour neutraliser le système d’alarme de l’établissement, le gang met son plan à exécution. Un cambriolage époustouflant se met en place : silencieux, les voyous se rendent sur le lieu du crime, avec pour seul fond sonore la musique à suspense signée Georges Auric, qui s’arrête au moment précis où ils pénètrent dans l’appartement situé au-dessus de la bijouterie. Les quatre hommes se mettent à l’ouvrage dans le plus grand silence, enfilant des chaussons pour étouffer le bruit de leurs pas, et s’attaquent au parquet. La moindre vibration peut déclencher le système d’alarme. Pendant une demi-heure, Dassin se fie à la puissance des images et renonce complètement à la musique et aux dialogues. Un trait de génie qui génère une atmosphère de plus en plus menaçante. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
Auric, qui n’est pas conquis d’emblée par l’idée de Dassin, a composé une séquence adaptée au cambriolage. Mais convaincu par le résultat, il y renonce de son propre chef. C’est ainsi que la quiétude du spectateur s’efface peu à peu tandis que Jo soulève en silence les lames du parquet. Couche par couche, avec précaution, jusqu’à ce que les nerfs du spectateur soient à vif. L’imagination et la méticulosité des criminels ne cessent de surprendre, et forcent même l’admiration quand ils empêchent la poussière du plafond de tomber sur le sol de la pièce située un étage plus bas ou qu’ils ouvrent l’imposant coffre-fort comme une boîte de conserve. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
Quand tout est fini, l’ordre semble revenu, mais comme l’indique le titre du film, la bagarre n’est pas loin. César révèle stupidement le secret des quatre compères ; or les lois de la mafia sont impitoyables : la trahison est synonyme de mort. « Tu connais la règle ? », lance Toy. César acquiesce. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955- Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
La représentation de la violence dans le film fait l’effet d’une bombe : Tony oblige son ancienne maîtresse Mado (Marie Sabouret), infidèle à se déshabiller, avant de la battre à coups de ceinture ; l’ennemi de Tony, Louis Grutter (Pierre Grasset), traite son frère toxicomane (Robert Hossein) comme un chien. Malgré cette dureté, le film n’est pas dénué d’équilibre et d’une certaine aura artistique, portés principalement par l’admirable photographie d’Agostini. Dans les scènes intérieures, ses éclairages confèrent à ce dur univers criminel une atmosphère douce et sombre, et dans les scènes extérieures, il crée comme par enchantement de belles images documentaires annonciatrices de thrillers comme The French Connection (French Connection, 1971). [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
Dassin utilise de manière presque ludique les ingrédients standard du film noir. Le numéro chanté dans la boîte de nuit se transforme presque en parodie, en un jeu d’ombres chinoises démontrant le caractère stéréotype du genre – le mime allume nonchalamment sa cigarette en appuyant sur la gâchette d’un revolver. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
La représentation directe du sexe et de la violence n’empêche pas le jury cannois d’accorder au film le prix de la Meilleure réalisation. Aussitôt interdit dans d’autres pays, Du rififi chez les hommes restera longtemps réservé à un public confidentiel. Considéré à juste titre comme un thriller extrêmement dur, il ne sera projeté dans les salles américaines qu’au tournant du 21e siècle et ne connaîtra le succès que grâce à la version sortie en DVD. Ce film pour le moins traumatisant utilise les moyens du cinéma européen pour pousser le film noir américain à ses limites stylistiques, avant que le pessimisme de l’après-guerre ne cède la place au besoin d’évasion des années 1960. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
Il abandonne en particulier délibérément le caractère énigmatique des premiers films de la série noire. Des virtuoses comme Kubrick et Tarantino s’inspireront de son montage parfait, mais son alliance extrême de la grâce et de la dureté violente reste Inégalée. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
L’histoire
Les temps sont durs pour Tony le Stéphanois (Jean Servais) qui se retrouve seul et sans argent au sortir du “placard” où il a passé cinq ans à la place du jeune Jo (Carl Möhner) qu’il a refusé de dénoncer. Son ancienne compagne Mado (Marie Sabouret) se console à présent dans les bras de Pierre Gruter (Marcel Lupovici), personnage louche, propriétaire du cabaret montmartois “L’Age d’Or”. Aussi Tony accepte-t-il de participer au cambriolage d’une bijouterie de luxe, que ses amis Jo et Mario (Robert Manuel) projettent d’exécuter. Pour assurer le succès de leur entreprise, les trois truands font appel aux services de César le Milanais (Perlo Vita – Jules Dassin), maître en l’art de percer les coffres-forts. Après de très minutieux préparatifs, Tony et ses acolytes réussissent à s’emparer du contenu du coffre de Webb en s’étant introduits dans la boutique par une ouverture pratiquée dans le plafond. Mais César offre en gage d’amour à Viviane (Magali Noël), une chanteuse de “L’Age d’Or”, une bague subtilisée chez Webb.
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Le présent compromettant parvient entre les mains de Gruter qui établit des recoupements entre la récente libération de Tony le Stéphanois et le “casse” de la bijouterie de la rue de la Paix. Il décide de s’approprier, avec l’aide de son frère Rémi (Robert Hossein) et de son bras droit, le fruit de la rapine. La bande de Gruter “interroge” César et exécute Mario et son amie Ida (Claude Sylvain) qui refusent de lui communiquer la cachette du butin. Gruter fait alors enlever Tonio (Dominique Maurin), le jeune enfant de Jo et Louise (Janine Darcey) dans l’espoir d’obtenir les bijoux comme rançon. Mais Mado, indignée par le rapt de l’enfant, informe Tony que le fils de Jo est séquestré dans villa à Saint-Rémy-Lès-Chevreuse. Tony le Stéphanois réussit à libérer l’enfant et tue Rémi Gruter. Ce dernier, constatant qu’il a été “fait” par Tony, abat Jo mais il ne profitera pas pour autant du larcin : le Stéphanois revenu à Saint-Rémy l’exécute à son tour. Toutefois, Gruter le blesse mortellement et c’est au prix d’efforts douloureux qu’il conduit Tonio en automobile jusqu’au domicile de sa mère, devant lequel il s’effondre.
Les extraits
La mise en scène de la chanson de Magali Noël montre bien comment Du rififi chez les hommes explore une voie singulière entre Touchez pas au grisbi et Gilda, et comment Dassin parvient à articuler, via les codes du film noir, des traditions de représentation et des enjeux identitaires nationaux avec une dimension internationale. Il est à ce titre intéressant de constater que la scène repose sur le désir d’une figure interculturelle pour une autre.  [Le film noir français face aux bouleversements de la France d’après-guerre (1946-1960) – Thomas Pillard – Ed. Joseph K. (2015)]
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DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES – Jules Dassin (1955) – Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Jules Dassin, Marie Sabouret, Janine Darcey, Magali Noël, Claude Sylvain, Robert Hossein
Le cinéaste Jules Dassin, exilé en France pour cause de maccarthysme, tourne, un an après Touchez pas au grisbi, l'autre film "noir" qui va révolutionner le genre en France. Contrairement à Jacques Becker, il décrit minutieusement le casse d'une bijouterie. De toute évidence, le cinéma de Jean-Pierre Melville (Le Cercle rouge et même Un flic) va naître de cette longue ­séquence, mise en scène avec rigueur et brio. Trente minutes parfaites, quasi muettes, dont l'intensité est renforcée par les bruits, les sons, les chocs, les souffles. Dassin se parodiera joliment, en filmant, dix ans plus tard, le vol de la dague dans Topkapi. Jean Servais, bien oublié aujourd'hui, est au moins aussi bon que Gabin chez Becker. Et on garde un petit faible pour Magali Noël qui chante Le Rififi, sur une musique de Georges Auric. [Pierre Murat - Télérama] Sorti sur les écrans français le 13 avril 1955, Du rififi chez les hommes constitue, en raison de la nationalité américaine de son réalisateur, un cas particulier au sein du film de gangsters français des années 1950. 
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Tigerkit/Tigerpaw/Tigerclaw/Tigerstar
Petit Tigre/Nuage de Tigre/Griffe de Tigre/Etoile du Tigre
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Thunderclan / Shadowclan / Riverclan / Bloodclan / Windclan / Skyclan / Tribe of Rushing Water / Other
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