De Bourgueil à Noisiel, en passant par Paris, cinq générations de Menier sont au cœur de cette aventure gourmande. Jean Antoine Brutus, droguiste puis pharmacien, crée à Noisiel en 1816 une usine de produits pharmaceutiques et a l'idée de vendre des médicaments à base de chocolat afin de masquer l'amertume des pastilles. Son fils, Émile-Justin, et les générations successives vont transformer cette petite entreprise en un empire triomphant : la plus grande chocolaterie du monde. Présents dans la vie économique, politique et sociale, les Menier ont marqué les deux derniers siècles et laissent un patrimoine industriel important. Innovateurs en matière de publicité, ils ont tout mis en œuvre pour promouvoir leur marque : rappelez-vous de la célèbre fillette écrivant sur les murs de France son slogan "éviter les contrefaçons".
Deux bas-reliefs situés sur la façade arrière du moulin Convert. Une gerbe de blé et une nef à trois mâts de facture naïve. D'après ce que j'ai lu dans un bouquin, on ne sait pas s'ils sont d'origine ou s'ils ont été réemployés. Toujours est-il qu'ils sont cachés aux yeux des passants car situés dans la cour arrière qui est privée. Bon, je me suis faufilée discrètement pour les photographier, c'est tout de même plus sympa de pouvoir les regarder, même si ce n'est qu'en photo.
Ancien moulin Convert. La famille Convert : des meuniers de père en fils. Lorsqu’il y avait plusieurs fils, l’aîné restait sur le moulin paternel et les autres partaient plus loin en créer un autre. C'est pour cela qu'on trouve des moulins Convert dans toute la région. Celui-ci a été ouvert en 1840 et s'est considérablement étendu à partir de 1848 avec l’arrivée du Second Empire qui stimula les progrès industriels et l’apparition du Chemin de Fer qui facilita les transports. La minoterie s’agrandit ensuite des Moulins de Bellegarde (Ain) et Genève (Suisse) vers 1870. C’est dans des moulins de ce type qu’était moulue la farine de maïs destinée à la confection des gaudes, nourriture quotidienne de l’époque. Le moulin a fonctionné pendant un siècle et employait une abondante main-d'œuvre locale. Le décès de Jo Convert, tué en Alsace à Giromagny, le 21 novembre 1944 à l’âge de 21 ans, mit fin à la présence des Convert à la Minoterie de Pont d’Ain. Les bâtiments furent ensuite utilisés pour la fabrication d'aliments pour le bétail. Une partie a été démolie pour construire un parking, le bâtiment restant est en partie habité et en partie abandonné.
Sur les Champs-Elysées, le Virgin Megastore se trouve au-dessus du Monoprix. Le plafond des surgelés est le plancher du rayon des livres. Le filet de cabillaud surgelé d'Alaska prédécoupé Queens Ocean, juste au-dessous d'un Anna Gavalda : rencontre des fadeurs. - Gauz, Debout-payé, 2014.
Apartheid Stop - Albertini liberté ! Encore un graffiti chargé d'histoire dans l'Ain ! Trop longue à narrer ici, il vous faudra donc suivre ce lien si le cœur vous en dit.
Ce ne sont pas "les couleurs de la ville" comme dirait l'ami @brumpicts mais celles de la campagne, agrémentées d'une petite typo en ferraille qui va bien.
L'électroménager entre dans la liste des produits non essentiels. Plus qu'à prier pour que frigo ou congélateur ne tombent pas en panne !
Pont-d’Ain, Ain.
Moutarde Diaphane Louit.
En 1825, Paul Louit fonde à Bordeaux une petite entreprise de commercialisation de produits alimentaires, qui deviendra, sous l’impulsion de ses descendants, la moutarderie/chocolaterie Louit Frères, la plus grosse entreprise du sud-ouest de la France. En 1870 la moutarde Louit Frères, distribuée dans un pot très semblable au pot actuellement utilisé (en forme de tonneau de vin) et produite dans des variantes commercialisées aujourd’hui encore, Dijon (forte), Diaphane (aromatisée) et Dilora (délicate), est alors distribuée dans toute la France et unanimement considérée comme la meilleure. Délocalisée en Italie durant la seconde guerre mondiale, les moutardes Louit Frères sont toujours frabriquées en France.