Projections (psychologiques) en astrologie
TW : cet article ne concerne en aucun cas toute situation d’abus, de violence physique, morale, psychologique. Le but est informatif, spécifiquement sur l’étude du monde relationnel d’une personne dans un thème astral donné.
Autre donnée : on est d’accord, quand je dis le partenaire, je me réfère à tout sexe confondu et pas uniquement d’un homme.
Qui n’a pas déjà entendu que « les relations sont une extension de nous-mêmes » ?
Et notamment ici, nos relations intimes, nos partenaires passés/actuels/futurs.
En astrologie relationnelle, le facteur important que l’on va regarder dans une lecture est celui de l’axe 1-7, le moi vs les autres, soit la maison de l’individualité (Bélier) et la maison du collectif (Balance).
En effet, la préoccupation principale des consultants sont l’analyse de la compatibilité entre deux personnes, la synastrie, la probabilité de réussite de la relation. Mais s’est-on déjà intéressé à ce que nous avons réellement besoin, indépendamment de son partenaire ? N’a-t’on jamais sacrifié une part de soi-même pour s’adapter à la relation ?
La maison 7 représente le descendant, donne des indications sur nos besoins émotionnels, les qualités que l’on recherche chez un partenaire, nos intérêts à partager, notre intégration dans le collectif, nos tendances comportementales lors d’interactions sociales.
Et, comme par hasard, cette maison est la maison opposée à celle du Bélier, germe cosmique de toute source de vie ; impulsion, affirmation de soi, création et renouveau, personnalité, indépendance. Ce signe, régit par la planète Mars, le guerrier, on a du mal à croire qu’il va courber l’échine en société et se montrer diplomate. Tandis que la Balance, représentée par Vénus, prend en compte ce qui lui est extérieur, pour venir nourrir son monde intérieur.
En clair, la maison 7 va venir projeter son expérience avec l’extérieur sur son individualité (maison 1 et Mars) ; et vice-versa. Une personnalité que l’on revendique authentique et individuelle, peut être tachée par les projections inconscientes de son expérience avec les autres.
C’est ainsi que le signe de l’ascendant (maison 1) et celui de sa maison 7, ainsi que les planètes et les conjonctions au descendant vont venir influencer nos interactions avec le monde, et créer des schémas comportementaux dans nos relations sociales, si ils ne sont pas conscientisés. C’est ce que l’on appelle en psychologie les ‘projections’ ou bien ‘l’effet miroir’.
Dans la roue zodiacale, le Bélier et la Vierge représentent les signes formant une individualité construire et entière. C’est le 6e signe, la Balance, qui conditionne la personnalité une fois achevée par une première expérience de considération sociale. C’est la première ouverture sur le monde et les autres (le Bélier est la première éclosion sur le monde, l’essence de l’âme individuelle). C’est comme si la maison 1 était le masque sous lequel on agit et la maison 7, la prise de conscience à travers le miroir.
La maison 7 symbolise la première confrontation, car il y a dualité moi (l’ego) avec l’autre (l’alter-ego). C’est la maison des partenariats, du social et de l’engagement, mais aussi des ennemis déclarés, potentielles ruptures et conflits, frictions sociales. En gros, la maison 7 décrit nos approches dans les relations. Elle nous fait composer avec les autres, on éveille ses sens au service de l’autre, à la découverte de soi-même aux travers des échanges sociaux.
C’est une indication sur nos manques (émotionnels surtout) et à l’appel de la complémentarité (combler ses manques par l’intervention de l’autre). La maison 7 symbolise ce qui est à nous et ce que nous devons aller chercher (notre potentiel, ce que nous devons travailler pour acquérir et maîtriser). Le signe que cette maison occupe indique les qualités que l’on ne pense pas avoir en nous mais que nous voyons chez les autres. Ce qui nous permet de s’enrichir personnellement et de pratiquer l’acceptation.
Donc pour en revenir aux projections psychologiques, on tendance à attribuer des qualités à l’autre pour mieux les exprimer en nous-même, ou les découvrir alors qu’elles étaient latentes en nous. C’est donc cette fameuse ‘balance des comptes’ de qualités réelles de notre partenaire vs nos projections de ce que l’on attendait de lui. Cette complémentarité ou irrégularité permettra donc de se découvrir et apprendre sur soi-même, par l’autre. On attire ce dont on a besoin, on appelle ce qui pourrait venir combler notre manque ou bien le titiller. Nos choix de partenaires et union vient nourrir cette même énergie de manque et donc se réalise une projection.
La découverte de cette projection se fait à travers la réalisation de l’effet miroir que l’autre incarne (il en est le déclencheur : sans lui, on ne savait pas que telle chose nous agace, car l’alarme n’avait pas été déclenchée avant l’expérience avec cette personne).
On va blâmer l’autre de notre propre projection sans se rendre compte de notre part de responsabilité, de notre part de cette énergie d’agacement envers l’autre, qui vient en fait directement refléter à l’intérieur de soi, une partie endormie qui a été réveillée par l’autre.
Ce réveil nous fait poser des questions qui nous concerne soi : cette énergie est-elle taboo pour moi ? Est-ce que moi je me permet telle chose ? j’adore cette attitude, moi aussi je veux l’exprimer ? Ou au contraire, je ne voudrais jamais être comme ça, je déteste cette personne ? Pourquoi ?
Ce que l’on va voir de l’autre, on reconnaît que c’est aussi en soi (conscient, réveillé) ou que l’on n’a pas encore reconnu (inconscient, endormi).
En projection inconsciente, on ne remet pas en cause sa personnalité, notre individualité, mais nous rejetons la faute sur l’autre. La projection a fait “choc” avec notre monde intérieur, parce que notre partenaire l’a exprimé. Donc elle est endormie car on n’arrive pas à reconnaître que cette même chose existe en nous. On n’arrive pas à accepter la différence (car cette chose est réveillée chez notre partenaire et nous on n’arrive pas à l’exprimer, elle est latente) : inacceptation, intolérance, jugement, dualité, conflit.
L’expression de notre maison 7 est inconsciente. On s’est associé avec la personne pour combler nos manques, sans se questionner sur l’impact de cette complémentarité. On s’attache car nous avons créer une histoire pleine de ces projections. Cela va mettre en lumière nos propres manques. L’inconscient devient conscientisé. Ces manques, carences émotionnelles sont des indications sur la part d’ombre et la façon de les transcender.
Ce mécanisme de projection est une expression inconsciente de l’individu qui essaye de vivre à travers l’autre quelque chose. Vivre selon le filtre des autres, selon l’expérience que nous apporte cette relation sur notre individu.
Comme JUNG dit, « ce qui est inconscient dans notre monde intérieur se produit à l’extérieur comme un destin ».
Nous avons attirer cette relation comme un magnet, pour apprendre quelque chose (par exemple, ce que l’on ne tolère pas de soi-même). C’est le but de l’âme d’apprendre sur soi à partir de cette projection.
C’est aussi pour ça que la maison 7 peut indiquer les potentiels ennemis qui entrent sur notre route. On se sent attirés vers eux, on est jaloux, ou on les dénigre, car on ne supporte pas quelque chose en eux.
Pour reconnaître une projection, on comprend que nos partenaires sont porteurs des “modèles” pour intégrer nos parties inconscientes dans notre nature (une fois la confrontation conscientisée et acceptée). Nous provoquons toute confrontation en soi, nous sommes auteurs et responsables de nos projections sur autrui. Et que nous avons notre part à jouer pour conscientiser cette partie en nous. Ainsi, la projection n’est plus endormie mais réveillée : on travaille cette notion dans notre intérieur sans rejeter la faute sur l’autre. On devient entier et complet soi-même, sans tomber dans le déni et nier les caractéristiques qui sont en nous, mais latentes. On ne tombe pas dans le refus, ni l’intolérance du reflet de l’autre.
Et il est donc impératif de conscientiser son axe 1-7 afin d’avancer dans son processus d’individuation. C’est-à-dire, pour que l’on puisse devenir son propre “partenaire intérieur” (rf. Liz Greene) et ne pas dépendre de notre partenaire et des projections psychologiques que l’on réalise sur lui.
Le danger des projections c’est : se sacrifier ou se restreindre soi-même en oubliant sa personnalité, ses désirs. Car en maison 7 on apprend à se restreindre pour l’autre, lui laisser sa place (son intervention) dans notre propre monde. Ou bien faire subir ses exigences à l’autre, limiter son individualité, vouloir contrôler son partenaire. Trop donner ou trop priver. Il y a union ou confrontation.
Et même si la maison 7 est une indication de ce que l’on veut recevoir d’une relation, elle montre aussi ce que l’on est capable d’offrir à l’autre. C’est une relation de réciprocité, de « donnant-donnant » si il y a conscientisation.
Le phénomène de projection est à percevoir comme catalyseur de POTENTIEL.
C’est une image qui, une fois s’est fait connaître, on réalise qu’elle a quelque chose à voir avec nous.
C’est TA maison et TES planètes en maison 7 donc il est de ton pouvoir et devoir de contrôler les projections que TU réalises sur les autres. On reste maître de soi, de ses choix et on se souvient que les autres projettent aussi sur nous.
Karlota de Ferox Femina, 2022.
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Como sucede siempre en la amistad, al menos tal como la experimento cada vez, aquella melancolía se debía sin duda a una triste y pesada certeza: algún día, la muerte deberá separarnos. Ley inflexible y fatal: de dos amigos, uno verá morir al otro. El diálogo, por más virtual que sea, quedará herido para siempre por una última interrupción. Una separación entre la vida y la muerte, desafiará al pensamiento desde un primer sello enigmático, aquel que sin fin intentaremos descifrar. El diálogo continua, por cierto, prosigue su estela en el superviviente. Este conservar al otro en sí: ya lo hacía cuando vivía, y de ahora en adelante lo cede, por dentro, la palabra. Lo hace tal vez mejor que nunca, y es esta una hipótesis aterradora. Pero la supervivencia lleva en sí la huella de una imborrable incisión. La interrupción se multiplica, una interrupción afecta al otro, una interrupción al abismo, más unheimlich [inquietante] que nunca.
— Jacques Derrida, Carneros. El diálogo ininterrumpido: entre dos infinitos, el poema. Traducción de Irene Agoff.
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