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#et ce malgré mes médicaments
clochardscelestes · 10 months
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Incapable de trouver le sommeil pour l’instant. Trop d’émotions refaisant subitement surface ce soir.
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praline1968 · 5 months
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Mon beau Charly,
Mon petit bouchon,
Ma beauté suprême,
Ma petite merveille,
Il y a 1 an aujourd’hui, tu prenais ton envol à 3h40 alors que tu étais dans mes bras.
Tu étais agité, j’ai essayé de t’apaiser mais je n’y suis pas arrivée à mon plus grand désespoir.
Malgré des signes d’affaiblissement que j’avais mis sur le compte d’un début de vieillesse,
Je n’ai pas vu, senti, compris, qu’une tumeur grandissait dans ton ventre depuis des mois.
Le poids des regrets et de la culpabilité me ronge un peu plus chaque jour.
Ton départ est le plus grand malheur de ma vie terrestre, nous étions si fusionnels.
Tu étais ma boussole, tu étais ma lumière, aujourd’hui, sans toi, je suis perdue dans le noir.
J’ai perdu le goût de vivre, plus rien n’a d’intérêt ni de sens dorénavant.
J’attends juste la fin au plus vite en espérant que je pourrai enfin te retrouver.
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🎤 Michel Pépé ~ Le coeur des anges 🎧
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(Petit poème que j’ai écrit pour toi le 24 décembre 2022)
🩵 Mon Charly 🩵
Il y a 9 ans, tu apparaissais et venais combler ma vie,
Tél un don venu du ciel, tu rallumais mes jours et mes nuits,
Pour moi, revenait alors le goût de vivre, l’énergie,
Un vrai bonheur, un éclair de temps et de vie qui déjà s’enfuit,
Et me laisse dans un silence, une solitude et une détresse infinie.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Petit chien de caractère, petit être d’exception,
Tes grands yeux noirs respiraient l’intelligence,
Coquin, joueur, espiègle, bavard et râleur,
Tu t’exprimais toujours avec ferveur,
Florilège d’intonations sonores,
Tu t’affirmais avec assurance, énergie et passion,
T’avoir dans mon existence fut une extraordinaire chance.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Tes mimiques, ta joie de vivre, tes discours, ta drôlerie,
Emplissait la maison de joie, de rires et de fantaisie,
Ta démarche aérienne si gracieuse, telle une élégante danseuse,
Ton majestueux panachon exprimait ton humeur toujours joyeuse,
Ta présence nous inondait d’amour et rayonnait d’une manière inouïe.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Ce si triste et douloureux dernier soir,
Malgré ton hospitalisation, je t’ai ramené dans ta maison, près des tiens,
Je ne voulais pas que tu restes à la clinique sans personne ni rien,
Seul dans cette cage, dans la peur, l’angoisse, le froid et le noir,
Je ne sais pas si ma décision fût la bonne,
J’espère juste que ce choix aurait aussi été le tien.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
La nuit de ce 22 décembre qui a vu s’éteindre ta lumière,
Quand ton souffle s’est subitement arrêté,
Et que ton petit corps dans mes bras a soudain cessé de s’agiter,
J’ai senti ton esprit s’envoler, tu étais enfin libéré.
J’ai alors ressenti cet indescriptible vide abyssal où s’arrête l’univers,
Incommensurable et insupportable déchirure qu’à jamais j’aurai du mal à porter.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A présent, il me reste les médicaments pour ne pas sombrer,
Pour parvenir à trouver le sommeil et ne plus penser,
Malheureusement, chaque jour, il faut bien se réveiller,
Retrouver et affronter cette terrible réalité,
Cette douleur immense, il faudra beaucoup de temps pour l’effacer 💔
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A jamais, pour toujours, je t’aime mon Charly 💕 💞
J’espère te retrouver bientôt pour l’éternité dans l’amour infini 🙏🏻
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talaricula · 26 days
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Bon et du coup update de santé :
Pendant ma grossesse mes reins se sont mis à galérer vachement. C'est une des raisons pour lesquelles on a déclenché l'accouchement (ça plus le fait que bébéschtroumpf était dans le 95ieme centile), parce que les médecins croyaient que ne plus être enceinte aiderait à résoudre le problème. Puis six semaines après mon accouchement j'ai eu un contrôle chez la néphrologue, et ça ne s'était pas amélioré du tout, au contraire, c'était exponentiellement pire. Du coup ça a été un mois hyper angoissant, parce que j'avais clairement une maladie des reins, et en plus que ce type de maladies des reins peuvent parfois être causées par un cancer, et avec mes trente-six facteurs de risque pour des cancers c'était évidemment une véritable possibilité. Du coup j'ai eu plein de tests, une biopsie des reins, un PET scan, plein de contrôles sanguins et urinaires. Ça a pris un mois d'avoir un diagnostic définitif mais il s'avère 1. Que ce n'est pas un cancer !!! (🥳🥳🥳🥳) et 2. Que c'est effectivement une maladie des reins, mais heureusement une des "moins pires", qui est bien traitable même si je fais une récidive. C'est auto immunitaire donc j'ai dû commencé un très lourd traitement à la cortisone avec plein d'autres médicaments pour gérer les effets secondaires, mais j'ai appris ce week-end que le traitement marche apparemment déjà très bien donc ce sera sans doute plutôt 6-7 mois sous cortisone (et de moins en moins) plutôt que un an, ce qui est déjà super. Donc mauvaises nouvelles évidemment et je reste illness Georg mais dans le genre c'était la meilleure option entre les mauvaises nouvelles.
On ne sait pas trop à quoi c'est dû (ce qui est apparemment souvent le cas avec cette maladie - minimal change nephropathy - mais j'ai évidemment eu plein de chimios très mauvaises pour les reins donc les médecins pensent peut-être que mes reins souffraient déjà et que ma grossesse a juste tout fait exploser. Ce qui serait énervant mais évidemment personne ne pouvait avoir prévu ça - je sous-estime souvent à quel point je suis un cas médical spécifique mais il n'y a évidemment pas grand monde qui a eu deux cancers et deux traitements avant l'âge d'avoir des enfants et qui en plus réussit à tomber enceinte malgré l'impact des traitements oncologiques sur la fertilité.
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freddieraimbow74 · 16 days
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Cet article a été publié le 16 mai 2002...
Exclusif : Queen Guitariste Brian May sur l'amour et sa nouvelle comédie musicale
J'ai perdu mon père, mon mariage et le groupe... J'ai pensé au suicide mais Anita m'a sauvé...
BRIAN May est épuisé. Son visage, encadré par la célèbre crinière sauvage des cheveux est pâle, les traits semblent dessins.
Le guitariste légendaire du groupe de rock Queen a peu dormi depuis des semaines.
We Will Rock You, la spectaculaire comédie musicale de West End qui présente 31 tubes Queen sur une nouvelle histoire de Ben Elton ouverte hier soir, et depuis janvier, Brian y a consacré chaque moment éveillé.
En tant que coproducteur avec Robert De Niro, il est au théâtre jour et nuit, dévoué et complètement obsédé.
Mais en travaillant si dur, il est absolument exalté. « C'est fou », me dit-il avec joie, dans les coulisses du Dominion Theatre alors que le son de We Are The Champions bat à travers le bâtiment.
"Tu viens de jeter de la nourriture toi-même. J'ai même pas le temps d'aller aux toilettes, bon sang. Et pourtant je me sens bien. Très concentré et très chanceux. "
Il a l'air bien aussi malgré la fatigue. À 54 ans, ridiculeusement, il a toujours l'air comme il l'a toujours fait.
Mais ce qu'il ressent est en contraste brutal avec ce qu'il a été pendant presque toute la dernière décennie.
La mort tragique de Freddie Mercury du sida en 1991 a déclenché une dépression qui a culminé par une dépression il y a quatre ans et des pensées de suicide.
"Je suis assis là à sourire, et très heureux maintenant. Mais à l'époque, je n'aurais jamais pu l'imaginer », me dit-il avec un peu hésitation. Toujours poli et hautement intelligent il est, au fond, un homme très privé.
"Je pensais que ma vie était finie. J'étais totalement et totalement déprimé, je veux dire une vraie dépression. Quand tu ne peux littéralement pas sortir du lit, tu veux juste arrêter les couvertures.
"C'est comme si tu étais paralysé. J'ai trouvé que je ne pouvais pas voir la couleur. Il n'y avait pas de couleur dans le monde, littéralement. Même la musique ne m'a pas touché dans les pires moments. La dépression se serrerait comme un brouillard. Brouillard noir.
« Je me souviens avoir regardé les avions en me disant : 'Mon Dieu, quelqu'un a construit cet avion, quelqu'un le pilote. Ils ont eu la force de réaliser les choses. Je ne sais même pas comment prendre le petit déjeuner en moi. Comment les gens peuvent-ils être autant au contrôle de leur vie ?
La mort de FREDDIE n'était pas le seul désastre auquel Brian a dû faire face cette année-là.
« Mon père est mort, et tout s'est passé en même temps », dit-il, en semblant sombre. « J'ai perdu un de mes plus proches amis, j'ai perdu le groupe, qui était comme une famille, j'ai perdu mon mariage. Tous dans la même année.
« J'ai une grande force, un bon côté optimiste, mais parce que je n'ai pas vraiment fait face à la perte, je portais cette dépression de bas niveau pendant longtemps. Et bien plus tard, quand je suis arrivé à la crise complète, j'avais perdu ma mère aussi. "
Il a essayé plusieurs formes de thérapie, mais finalement elles n'ont pas aidé. Dans le désespoir total, Brian s'est introduit à Cottonwood, une clinique en Arizona, où personne ne savait qui il était. « J'étais avec des gens dans une position similaire, mais aussi des toxicomanes et des alcooliques et des personnes souffrant de troubles alimentaires.
« C'est la même chose, tu t'es perdu toi-même. C'est une perte de soi. Tu réalises que tu n'es pas la seule personne à souffrir. "
Brian avait toujours évité de prendre des médicaments. Il n'a jamais pris de drogue. « Je sais que les gens ont du mal à croire. C'est ce qu'ils m'ont dit quand j'étais dedans. 'Vraiment ? Un guitariste rock ! Est-ce que tu nous dis la vérité ? J'étais genre, ce n'est pas comme ça que je suis. '" Il a résisté à prendre des antidépresseurs jusqu'à sa dernière semaine. Quand il a cédé, les résultats ont été désastreux.
"Ils m'ont rendu 100 fois pire. Je tremblais. J'ai eu cette sensation hors de mon corps tout le temps, tout mon intérieur est tombé, je ne pouvais pas garder de nourriture en moi », dit-il.
"Mais le moment où je me suis dit, 'Je ne vais pas faire ça',' c'est le moment où j'ai commencé à me sentir mieux. J'ai commencé à avancer dans la bonne direction.
"C'était le début d'une nouvelle vie. Effacez l'ardoise. J'étais une nouvelle personne. Maintenant je suis incroyablement productif, très enthousiaste, très heureux. Je ne suis pas religieux, mais je remercie Dieu chaque jour. Sa relation de longue date avec l'actrice Anita Dobson, qu'il avait rencontrée dans les années 80 quand elle jouait en tant qu'Angie dans EastEnders, a également pris un nouveau souffle de vie.
« Elle est incroyable », dit-il, un sourire illumine son visage. "Si je n'avais pas Anita, toute la thérapie du monde ne me trierait pas. Si elle n'était pas à mes côtés maintenant, je ne serais pas dans cet état. Elle fait partie de moi.
« Je suis très logique. J'ai eu une éducation scientifique, et je ne suis pas du genre à dire quelque chose comme ça à la légère, mais il y a une force surnaturelle au travail, en ce qui me concerne, avec Anita.
« Chaque fois que j'essaie de lui tourner le dos de la façon la plus infime possible, mes tripes tombent.
« Depuis que je l'ai vue pour la première fois, elle a été une partie essentielle de ma vie. Même ma mère disait : 'Il y a une sorte de soleil qui coule d'Anita. ' Et une fois que vous l'avez vécu, vous ne pouvez plus vous en passer. " Il hausse les épaules et admet :
« Quand elle s'énerve contre moi, le monde devient noir, c'est vraiment le cas. Le fil est très fort. Quand ils se sont rencontrés, la vie de Brian a été bouleversée. Il a été marié avec trois enfants et le traumatisme de la séparation le hante encore.
« C'était l'enfer pendant trois ans », dit-il. "Douleur pure. Envisager de ne pas se réveiller avec ses enfants est impensable. Quiconque se retrouve dans cette position ne peut jamais se pardonner. Je ne sais pas si j'ai encore, vraiment. Mais je sais qu'il n'y avait pas d'autre moyen dans mon cœur. "
Maintenant, il parle fièrement, comme tout parent, de la façon dont ils se portent bien. Et lui et Anita se sont finalement mariés secrètement en novembre 2000.
« C'était juste pour nous », dit-il. « Nous nous sommes regardés dans les yeux, nous nous sommes engagés pleinement, et c'était génial. C'était important pour moi. J'avais déjà échoué dans un mariage, donc je n'allais pas y aller sans beaucoup de réflexion. Mais ça a renforcé notre relation au-delà de la croyance. "
Maintenant, il sent qu'il a atteint l'équilibre dans sa vie entre la maison, les enfants et le travail. Un équilibre qui a été temporairement désactivé, parce que la comédie musicale est tellement exigeante. Six ans de développement, pour un coût de 7,5 millions. C'est un homme charmant, doux, attentionné et tout à fait authentique.
PASSIONNÉ par rapport au jeune casting, il décrit vivement la standing ovation qu'ils ont reçue sur Parkinson, enregistrée pour la projection le 18 mai.
« Ça m'a donné des frissons », dit-il. « Quand Freddie est mort, nous pensions tous que c'était la fin. Et c'était la fin d'une époque. Mais quelque chose vit dans ça.
« Personne ne peut chanter comme Freddie, mais personne n'essaie. Tout est imprévisible dans l'esprit de Queen, et Freddie en fait partie. Il est là haut et fort. Il est évident que Freddie manque toujours à Brian. « Mais la plupart du temps, j'ai de très heureux souvenirs », dit-il avec tendresse.
"Et les souvenirs de ces moments où il souffrait se sont un peu effacés. Il a fait face incroyablement à sa maladie. Il ne s'en est jamais plaint à mon audience.
« Il a toujours été, genre 'Oh, putain, c'est ce que j'ai. Ne parlons pas de ça. On va monter et faire de la musique. "
Ils ont passé beaucoup de temps ensemble en Suisse à Montreux, où Queen a un studio. Ils sortaient dîner. Freddie adorait boire un verre de vin et discuter. Il y aurait des moments étranges où il serait assez bien pour travailler.
« Il a descendu quelques vodkas, se soutenait au bureau et s'est fait comme jamais auparavant », dit Brian en secouant la tête avec étonnement.
"La dernière chose qu'il ait jamais chanté c'est Mother Love Il allait le faire de plus en plus fort et plus passionné que jamais. Il est arrivé à l'avant-dernier couplet et a dit : « Je ne peux plus faire. Je reviendrai finir un autre jour quand je me sentirai bien. ' Mais il ne l'a jamais fait.
"J'adore la dernière chanson qu'il a écrite, Un conte d'hiver. Ça ne philosophise pas, c'est juste à quel point la vie est belle. Il l'a écrit un matin, près du lac et regardant les montagnes.
« Il vient de se téléporter, il a eu cette merveilleuse acceptation. Même une sorte de joie à ce sujet. 'C'est ma vie, et je l'ai vécu pleinement. Ce qu'il a fait. Absolument.
"Que penserait Freddie de la comédie musicale ? Brian rit aux éclats. "Oh, il serait tellement ravi que la musique continue de cette façon. Il serait heureux de le transmettre aussi à la prochaine génération, comme moi. Juste tellement fier.
"Ah, il aimerait ça ! En fait, je sais qu'il aime ça quelque part. Absolument. J'en suis certain.
Article Daily Mirror 16 mai 02
Par Nina Myskow
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e642 · 10 months
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trucs que je déteste que les gens fassent/disent
- les gens qui donnent des tapes sur l’épaule (plus tu sursautes fort mieux ils se sentent) - les gens qui disent au jour d’aujourd’hui ou malgré que (faut arrêter de suite, si vous n’arrivez pas à vous y faire faut contacter l’académie française) - les gens qui haussent le ton dans une conversation pour pour couvrir ta voix et avoir la parole (attends ton tour comme tout le monde) - les gens qui font des bruits de bouche (pas de commentaire) - les gens qui coupent la parole (attends ton tour aussi) - les gens qui racontent une histoire/blague mais sans faire de chute (quel est l’intérêt ?)  - les gens qui disent "hein” ou “quoi” quand ils ont pas entendu (ça ne m’a jamais donné envie de répéter) - les gens qui finissent leurs phrases par “ou quoi”: mais t’es bête ou quoi (si c’est tant une évidence que ça, t’as pas besoin de le relever) - les gens qui s’amusent à siffler avec leurs doigts (vous pensez que je peux me permettre de perdre de l’oui gratuitement comme ça ?)  - les gens qui continuent à applaudir quand tout le monde a arrêté parce que c’est marrant apparemment ?? (ça ne l’est pas) - les gens qui mettent pas leur main devant lorsqu’ils éternuent (si j’avais voulue être malade je me serais débrouillée autrement tu peux garder tes postillons)  - les gens qui disent “j’ai lu en diagonal” pour pas avouer qu’ils ont rien lu du tout - les gens qui te posent une question mais qui n’écoutent, ouvertement, pas la réponse (ne me la pose pas dans ce cas, ce sera un gain de temps précieux) - les gens qui vont courir aux heures chaudes et qui se plaignent d’avoir mal au crâne (sois plutôt reconnaissant de pas avoir fait une rupture d’anévrisme) - les gens qui disent “j’aurais pas aimé être à ta place” (en général c’est assez logique vu les contextes où cette phrase peut aller) - les gens qui utilisent une belle expression française mais se trompent (”mieux vaut tard que plus tard”, “pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir harponné”, “l’herbe est plus jaune ailleurs” c’est non)  - les gens qui sont sûrs d’eux quand ils disent une énorme connerie (c’est plus pour eux que pour moi) - les gens qui disent qu’ils préfèrent le goût des fruits/légumes surgelés (à moins que tu n’aies pas les moyens d’acheter du frais je ne suis pas en mesure de comprendre) - les gens qui disent oki doki (c’est mon unsafe word jsp pk) - les gens qui prennent jamais de position en disant toujours “si tu veux” même quand la réponse ne peut pas être autre chose que oui ou non (-on appelle les pompiers ? oh bah si tu veux- niquel) - les gens qui pensent vraiment que leur horoscope est une excuse au fait que ce sont des vrais cons (je trompe mon mec mais ça c’est parce que je suis taureau oups ihih) - les gens qui répondent “ça va et toi ?” lorsque tu dis ça va dans le sens c’est carré (la ponctuation est ton amie) - les gens qui se plaignent d’une douleur mais refusent de prendre un médicament (juste prends le médicament ou tais toi ou les deux c’est encore mieux) - les gens qui agrémentent leur phrase par “ma belle”(ya pas grand chose de plus méprisant que ces deux mots collés) - les gens qui disent “ya pas de souci” alors qu’il y en a clairement un (juste parle fr) - les gens qui font la distinction entre les collègues, les connaissances, et les je le.la connais de vue (c’est pour se compliquer la vie ou à ce stade ya vraiment une diff ?) - les gens qui disent concubin et pas partenaire (j’aime pas ce mot, peut-être parce qu’il y a con et cu juxtaposés) - les gens qui disent “tant que toi ça va, moi ça va” (c’est connu, on va bien parce que les gens autour de nous vont bien ou inversement) - les gens qui commencent leur phrase par “bah” (ça me donne l’impression que j’étais censée savoir) - les gens qui disent trop bon trop con (t’es juste en train de laisser croire aux personnes les plus crédules qu’être gentil est finalement un défaut qui donne raison aux mauvais comportements) à suivre
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dada-and-clara · 2 months
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Aujourd'hui 2.4.24 est un grand jour : début du mi-temps thérapeutique (6 mois).
C'est HEUREUSE que je reprends le chemin du travail 🌼 malgré mes 1013 mails à lire 🖥️ ! C'est le timing parfait car l'envie de travailler est bel et bien là !
Je poursuis la chimio par médicaments 💊, le sport 🏃🏻‍♀️ et la vitamine D, officiellement reconnus comme limitant les risques de récidive !
Mais le plus essentiel, c'est l'état d'esprit et à ce niveau il y a un grand mieux, je dirai même un Après.
Lors de mon soin 'Passage' avec deux femmes très attentionnées : tisane 🍵, massage à 4 mains 💆🏻‍♀️, bain d'eau chaude 🛁et de fleurs flottantes 🌼, sudation à sec 🌡️ et Rebozo (serrage dans des tissus mexicains), j'ai eu une sensation très étrange, celle de re-naître 🐣
Et par la même le sentiment de dire au revoir à la maladie 🦠...
C'est l'occasion de dire également AU REVOIR et MERCI 🙏🏻 à cette aventure au sein de cette page Tumblr, des projets plein la tête et une envie de croquer la vie à pleines dents 😁
Je vous aime ❤️
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bonheurportatif · 11 months
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En juin, j’ai séché
1er juin (Je me suis réveillé une heure trop tôt, et rendormi trop peu longtemps.) (Je n'ai pas maigri.) J'ai bouclé une année d'ateliers devant une classe de collégiens modérément motivés. Ma chérie m'a acheté deux croissants. (J'ai eu le souffle court tout l'après-midi à cause des allergies.) Cadette a été acceptée dans tous ses vœux d'orientation. Ma chérie m'a fait remarquer que j'avais encore interverti Cadette et Benjamine dans les notes du mois précédent. J'ai à nouveau tout corrigé. J'ai lu Dimensions variables, de Pierre Escot et Hubert Renard.
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2 juin (J'ai passé une nuit étouffante.) Ma chérie a obtenu l'affectation qu'elle souhaitait. Je suis arrivé à mon rendez-vous à l'heure, à la minute près (mais essoufflé). Sous l'insistance du pharmacien, j'ai inhalé ma première dose de poudre directement dans l'officine. J'ai reçu Dissonances dans la boîte aux lettres. J'ai rattrapé une petite heure de sommeil. (J'ai été ensuqué tout l'après-midi.) J'ai somnolé une petite heure de plus. J'ai lu ce mot, "habitudinaire", dans Les Perfections. (J'ai eu la goutte au nez et le goût du sang dans la bouche, à trop éternuer.) (Ça s'est engueulé dans la rue, pour des histoires de bagnoles touchées.) J'ai cuisiné des petits pois à la sauce tomate et aux épices, avec des lardons de tofu fumé et des patates sautées. J'ai fini Les Perfections, de Vicenzo Latronico. 3 juin J'ai enfin passé une nuit complète. J'ai accompagné Benjamine et Cadette à la marche des fiertés. Je suis tombé sur un vieux copain parti vivre à Tahiti. Avec ma marinière, mes lunettes et mon bob, des jeunes manifestants ont été tout contents d'avoir trouvé Charlie. Junior nous a rejoint pour un bout de marche. Malgré la crème solaire, j'ai eu le cou chaud en fin de soirée. On a pris un verre en famille dans notre ancien quartier. (J'ai reçu les photos pour finir la mise en page d'un journal de classe. Reflets, cadrages, lumières... la photographe ne s'est pas foulée.) Nous avons ri au souvenir des passages des enfants aux urgences. (L'odeur de clope des voisins s'est insinuée jusque dans le salon.) 4 juin Je me suis décidé à me mettre en short. (La caisse rapide a bugué et il a fallu scanner à nouveau tous mes achats après les gens que je pensais doubler.) (Pour leur fête, j'ai écouté en stéréo ma mère et ma belle-mère ressasser les lieux communs habituels.) J'ai écouté monter l'orage. (J'ai cassé un verre.) (J'ai chassé les moustiques à coup de revue.) 5 juin (Je me suis réveillé en pleine nuit avec la gorge en feu.) Ma chérie a acheté des rouleaux de printemps végétariens. Junior a validé son année universitaire. Je suis tombé sur un vieil enregistrement des filles chantant et s'accompagnant au ukulélé. Emmanuel a confirmé sa venue pour le festival de cinéma à la fin du mois. On a élaboré des mini-plans pour assurer sa présence éditoriale sur le site. (Je me suis mouché toute la journée.) (J'ai eu la tête dans le coton toute la journée.) Je me suis ajouté un sirop pour compléter ma collection de médicaments du soir. J'ai éclaté quelques moustiques sur la tête d'Yves Bonnefoy en couverture du Matricule. 6 juin J'ai presque bien dormi. Mes deux narines sont redevenues conjointement fonctionnelles. (J'ai coupé devant une cycliste que je n'avais pas vue au stop.) J'ai fini un premier état de mon récit de séminaire. La chaleur et l'absence du moindre souffle d'air m'ont mis à la peine. J'ai retrouvé toute prête ma préparation pour l'atelier du soir. (J'ai renseigné une touriste égarée et quelques instants plus tard, j'ai réalisé que je lui avais donné de mauvaises indications.) L'atelier a été paisible. (Tous les symptômes de ces derniers jours me sont retombés dessus sur la route du retour.) 7 juin J'ai passé une très bonne nuit, et me suis réveillé avec un nez et une gorge presque en état de fonctionnement. J'ai accompagné Benjamine à vélo. J'ai vite trouvé une bonne âme avec qui discuter pour ne pas me sentir seul en attendant la réunion. J'ai salué Catherine, Charlotte, Carole, Renaud, Céline. (Mon ventre s'est mis à gargouiller.) J'ai papoté avec Céline et nous avons été les derniers à sortir. Tandis que nous discutions, on voyait des nuées de pollen passer devant les fenêtres. J'ai salué Martine et j'ai salué Édouard. Je n'ai pas travaillé l'après-midi. J'ai essayé de déboucher ma tuyauterie nasale en suçant des petits bonbons à l'eucalyptus. J'ai reçu un appel de ma mère pour me dire qu'elle avait fait une sérieuse réaction allergique au pollen.
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8 juin J'ai mis du temps avant de me mettre au travail. J'ai attendu la pluie. (Un de mes commanditaires m'a informé de sa volonté de réduire son volume de "wording".) J'ai relu, repris et terminé la mise en page de mon récit. J'ai senti, enfin, l'odeur de la pluie sur le sol chaud, et des effluves de chèvrefeuille. 9 juin L'orage a rafraîchi l'air. J'ai retrouvé Raoul et Viki. Nous avons réfléchi à de futurs projets éditoriaux pour la rentrée prochaine. Je suis tombé de fatigue à la sieste. Cadette a décroché l'appartement qu'elle convoitait. 10 juin Un son lointain de trompette, depuis l'école de musique, s'est fait entendre toute la matinée. Les locataires allemands ont quitté la maison d'en face. (J'ai été indécis tout le matin, ne sachant pas si j'avais envie d'écrire, de lire, ou de m'atteler à d'inévitables tâches domestiques.) J'ai tenté de compléter un dossier en ligne. J'ai enfin réussi à associer l'imprimante à mon ordi. J'ai consacré du temps à redonner une nouvelle forme à la "liste de mes travaux passés". (J'ai lâché l'affaire au "catalogue des actions proposées".) Ma chérie a apporté un légume de l'espace. J'ai lu Faits, lecture courante à l'usage des grands débutants, de Marcel Cohen. 11 juin J'ai nettoyé mon dossier "téléchargements". J'ai imprimé une nouvelle série de cartes postales. (J'ai mis trop d'ail dans l'houmous, mais ma chérie m'a dit que non, au contraire.) J'ai lu La voix sombre, de Ryoko Sekiguchi. J'ai lu le nouveau volume des Cahiers d'Esther, de Riad Sattouf. 12 juin J'ai fait des vocalises dans la voiture pour clarifier ma voix éraillée. J'ai signalé l'erreur de cotation d'un bouquin de la bibliothèque universitaire. J'ai signé pour deux mois d'exposition et une journée d'études à l'automne prochain. J'ai mangé un flan de légumes tout seul au resto. J'ai trouvé une carte Pokemon très rare sur le quai de la gare. J'ai avancé d'une case plusieurs tâches distinctes : un peu de boulot, un peu de santé, un peu d'école. J'ai appris le nom de la maladie des couilles pas descendues. Junior a changé de dizaine. J'ai éclaté un moustique sur la tête de Maurice Pons. 13 juin J’ai été pris dans un embouteillage. J'ai dû appeler à six reprises pour prévenir de mon retard. La musique d'attente du cabinet médical était digne d'une cérémonie d'obsèques. Je suis passé immédiatement, malgré mes vingt minutes de retard. J'ai encore avancé d'une case sur pleins de petites merdasses. Benjamine a eu une révélation tardive. Je me suis aspergé de vinaigrette. J'ai vu les tâches disparaître sous l'effet de la terre de Sommières. (J'ai oublié de prendre mon antihistaminique.)
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14 juin J'ai dormi comme un loir, je me suis réveillé sans réveil (avec le souffle voilé). J'ai plié la couleur, étendu le blanc. J'ai envoyé un premier travail, un second. Une amie a proposé de venir nous visiter (avec sa mère !) J'ai créé la liste des centaines de secrets recueillis ces deux années et j'ai entrepris de les classer par grandes familles : amour, sexe, famille, santé, affirmation de soi, dépréciation, envie d'en finir, confessions tardives, messages à faire passer. J'ai complètement oublié le rendez-vous d'orthodontie de Benjamine, jusqu'à ce que l'alarme me le rappelle (Benjamine avait oublié elle aussi.) Nous sommes arrivés pile à l'heure. (J'ai oublié le dossier de prise en charge.) (Nous sommes restés 5mn.) Cadette et ma chérie ont décidé de rester une soirée de plus sur l'île. J'ai croisé la voisine et sa fille et on ne s'est pas forcé à parler. (Je me suis lancé dans une recette plus longue que nos appétits.) (J'ai pris la mauvaise poêle et mes patates ont collé dans le fond.) Je me suis souvenu de la formule du périmètre du cercle.
15 juin J'ai poursuivi mes diverses tâches à petits pas. J'ai pris mes premières marques pour les deux expos de la rentrée. J'ai suivi de loin la sortie d'appartement de Cadette. J'ai résilié les contrats. J'ai tenté d'intercéder auprès d'un prof pour Benjamine. (J'ai servi trop de chili.) Emmanuel m'a appelé en m'intimant de ne surtout pas poser de question et de lui rappeler sur-le-champ le prénom de Benjamine. Puis il a raccroché. 16 juin En moins d'une heure, j'ai successivement eu en tête la Symphonie n°3 de Brahms, Dancing Queen de ABBA, la vieille pub pour Skip "il a la formule" et Otto Box de Dominique A. J'ai joué au détective privé pour trouver l'identité d'un journaliste local. J'ai profité d'une opportunité pour reprendre contact avec une ancienne connaissance islandaise. Anne-James Chaton a mis en ligne deux nouveaux titres. (J'ai fait trois fois le tour du parking sans savoir si je devais en sortir.) J'ai trouvé une place dans une petite rue. (Dans le hall d'accueil, j'ai vu une femme emmerder un tout petit môme super sage et qui ne demandait rien, et lui reprocher ensuite d'être un pleurnichard.) (Le bureau de mon rendez-vous sentait fort le tabac froid.) J'ai saisi la perche que m'a tendue la connaissance islandaise pour un futur échange de maison. J'ai reçu confirmation de la résiliation de la box de Cadette, c'est la première fois que ça se passe aussi simplement. J'ai senti la terre trembler. (J'ai passé la soirée happé par des vidéos à la con.) 17 juin J'ai été réveillé à deux reprises, une première fois par le cacardement des voisines en goguette, une deuxième fois par la réplique du séisme. Je me suis levé avec Baby alone on Babylone, de Serge Gainsbourg en tête (la 3eme Symphonie de Brahms, mais avec des paroles). J'ai signalé un problème de lisibilité sur la newsletter de l'INA. J'ai fermé la baie vitrée au réveil des voisines. Au loin, j'ai entendu La Vie en rose joué par un duo de trompettes dissonantes. (Ça a été le va-et-vient des estivants locataires toute la journée.) J'ai lu L'amant, de Marguerite Duras, que je n'avais jamais lu. (À deux rues d'ici, un groupe amateur a joué Knocking on heaven's door.) J'ai regardé mon seul match de rugby de l'année. 18 juin (Le percolateur n'a pas percolé.) (J’ai projeté du café sur mon tee-shirt en soufflant dans la buse.) (Une tornade ménagère est passée.) J'ai lu Une trop bruyante solitude, de Bohumil Hrabal. Pour la troisième fois cette année, j'ai bu de l'alcool. 19 juin J'ai lu ce mot, "ébrieux", dans Mémoire de fille, d'Annie Ernaux, que j'ai fini au matin. J'ai eu une réponse de l'INA, qui va corriger son problème de lisibilité. Une matinée de lectures inspirantes, au gré du web. J'ai travaillé mollement, me contentant d'envoyer quelques mails. J'ai remonté la rue avec Benjamine en marchant au pas. J'ai fait quatre passages à la supérette. J'ai remonté la plage avec Benjamine en marchant au pas. Les filles ont fait des ricochets avec des méduses. (Nous avons passé la soirée à éclater des moustiques.)
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20 juin J'ai proposé d'organiser différemment les ateliers de l'an prochain au collège. J'ai récupéré Benjamine sous une pluie battante. Les orages nous sont passés dessus. J'ai travaillé (très laborieusement) assis sur une balle gonflable. (Le peu de réactivité de mes correspondants finit par me mettre lentement sous pression.) Je suis tombé à deux reprises, et dans deux textes distincts, sur ce mot, "corydrane", que je n'avais jamais lu auparavant. Je suis allé marcher sur la plage jusqu'au port. J'ai méticuleusement marché sur les coquillages pour les entendre craquer. J'ai mordu dans mon premier abricot de l'année, (encore trop acide). 21 juin (On m'a appelé pour m'engueuler sur le choix d'un sujet d'article. J'ai dû expliquer que ce n'était pas mon choix.) Je me suis endormi au soleil avant le déjeuner et ce n'était pas délibéré. En pensant ne survoler que les premières pages, j'ai lu d'une traite La Place, d'Annie Ernaux. J'ai (peut-être) levé un lièvre. J'ai rejoint les filles sur la plage. Je me suis endormi avant le dîner et ce n'était pas délibéré. Je me suis couché avec La Grenade, de Clara Luciani, dans la tête. J'ai sauté mon tour d'antihistaminique. J'ai été fatigué toute la journée. 22 juin J'ai voulu acheter Libé en kiosque -- pour la première fois depuis longtemps -- mais j'ai appris que le marchand n'en recevait même plus. Je me suis prêté à ce petit jeu, qui m'est toujours déplaisant, de l'interview face caméra. J'ai salué Raoul au loin qui prenait un café. J'ai emprunté un vélo dont les vitesses n'arrêtaient pas de sauter. J'ai aperçu André marcher avec une béquille. J'ai salué Isabelle depuis mon vélo. J'ai feuilleté, chez le libraire, deux livres repérés en ligne, mais ils m'ont finalement parus bien trop érudits pour que je les achète. J'ai arrangé le coup pour le dépôt de bouquins d'Emmanuel. J'ai salué Sandrine et Pascale depuis mon vélo. J'ai vu un peu trop tard, en m'engageant dans le rond-point, que le feu venait de passer au rouge. (Je suis passé au rouge.) J'ai vu un vieux monsieur en très chic pyjama de soie traverser la route à petits pas avec une bouteille de Coca dans les bras. Je suis tombé sur ce mot, "appondre", dans Finsternis. En lisant Finsternis, j'ai pensé que c'était un bouquin pour Oscar. (Les gars du chantier d'à côté ont poncé tout l'après-midi.) J'ai lu ce mot, "satiation", dans Finsternis et j'ai fini Finsternis, de Louis Loup Collet. Les contacts pour mes articles ne se sont manifestés qu'aujourd'hui. 23 juin (J'ai reçu un appel important pile au moment où je devais partir.) (Il y avait quelqu'un devant le QR code pour valider mon titre de transport sur le quai de la gare.) (Il a fallu que je m'y reprenne à plusieurs reprises pour obtenir un scan net.) J'ai salué Anne qui ouvrait la librairie. J'ai déposé le bouquin d'Emmanuel chez l'autre libraire. J'ai salué Doria et Géraldine. J'ai interviewé une élue qui n'avait -- littéralement -- plus de voix. Anne m'a offert un bouquin. J'ai salué François à sa terrasse habituelle. J'ai foutu le bordel dans les marinières pour trouver ma taille. J'ai immédiatement changé de banc quand j'ai vu les pigeons au-dessus de celui sur lequel je venais de m'asseoir. J'ai bouquiné à l'ombre des grands pins. J'ai vu un homme imiter Kevin Costner imitant les bisons dans Danse avec les loups ("tatanka !"). Un homme remonter très lentement le mail sur une trottinette à bout de souffle. Nous avons pique-niqué dans le parc et c'était sympathique. J'ai accompagné Benjamine à une fête de village. Nous sommes rentrés à vélo, soleil couchant, marée haute. Toutes dynamos hurlantes. J'ai supprimé les réveils programmés du temps scolaire. 24 juin J'ai lu Les émigrés du fleuve Amour, de Patricia Chichmanova. J'ai remis un semblant d'ordre dans mes documents et dossiers. J'ai entendu la fanfare au loin. (Je me suis trouvé face à une longue série de sens interdits disposés temporairement pour l'animation du week-end.) (Je les ai tous pris.) On a fait entrer en une fois tous les meubles à déménager dans la voiture. Notre voisine est venue nous porter des herbes aromatiques exotiques. J'ai senti la petite feuille de basilic viet me piquer la langue. J'ai préparé une nouvelle salade avec des patates et des cœurs d'artichaut. (J'ai entendu la fanfare au loin jouer exactement le même répertoire que ce matin.) Je n'ai pas réussi à résoudre le problème de mise à jour du smartphone de Cadette. (Le smartphone n'a pas voulu s'éteindre.) 25 juin (Le problème du smartphone ne s'est pas résolu par magie dans la nuit.) J'ai pris mon premier bain de mer (tardif) de l'année. J'ai cuisiné le basilic viet dans une nouvelle salade. On a joué au Pendu en fin de repas. Je me suis installé dans le patio pour profiter du courant d'air. J'ai continué à mettre de l'ordre dans mes dossiers. J'ai essayé une nouvelle salade avec du tofu au citron confit et gingembre. (J'ai cassé coup sur coup un petit ramequin d'inspiration asiatique que nous possédions depuis des années et, presque aussitôt après, une petite soucoupe assortie.) (Je ne l'ai pas dit et j'ai repris ma vaisselle.) J'ai rigolé avec les enfants sur un jeu vidéo projeté sur le mur.
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26 juin J'ai mangé un croissant. J'ai remis tous mes articles à l'heure, in extremis. J'ai dû somnoler un peu en écoutant le podcast de Dominique A. J'ai accompagné Cadette de réparateur en réparateur pour son smartphone, en perdant en standing à chaque étape mais en gagnant incontestablement en compétences. J'ai visité le chantier voisin. (J'ai reçu entre-temps de nouvelles commandes.) (Pas le temps de souffler.) J'ai découpé des petits ronds dans la pâte à l'emporte-pièce. J'ai réussi de très bons chaussons ricotta-feta-menthe. J'ai fini le pot de ricotta. Le bruit des vagues de la marée montante a bercé ma chérie. J'ai lu Mon corps de ferme, d'Aurélie Olivier. J'ai éclaté l'abdomen d'une moustique femelle avec Pourquoi les filles ont mal au ventre, de Lucille de Pesloüan, le premier livre qui m'est tombé sous la main. 27 juin J'ai lu ce mot, "éristique", dans un article de Slate. J'ai rédigé la newsletter du festival et elle a été validée presque aussitôt. J'ai reçu les journaux réalisés par les collégiens pendant nos ateliers. Les gars du chantier d'à côté ont travaillé sur la façade et ils étaient bruyants. J'ai rédigé un article sur le car du futur, qui sillonnera bientôt la pampa locale sans chauffeur. J'ai accompagné Cadette chez le dépanneur pour récupérer son smartphone débloqué. On s'est serré à quatre dont deux compte-double dans la minuscule boutique. Le magicien nous a demandé 20 balles. (Il a oublié de nous rendre la carte SIM.) J'ai accompagné Cadette chez le dépanneur pour récupérer sa carte SIM. J'ai reçu des nouvelles du paiement de mes ateliers : il va bien, il est sur la route. J'ai joué de la mandoline à mon chou. On a mis une petite claque aux myrtilles. J'ai écouté ma musique au casque à fond dans le noir en éditant quelques nouvelles cartes. 28 juin Voiture ? Train ? Vélo ? Vélo. (J'ai fait demi-tour après deux minutes parce que j'avais oublié mon portefeuille.) Et demi-tour aussitôt après, me souvenant l'avoir mis au fond de mon sac. J'ai pédalé ardemment pendant 40 mn et suis arrivé avant le dernier coup de 11h. J'ai poireauté 10 mn en terrasse avant de découvrir que Charlotte m'attendait à l'intérieur du bar. J'ai reconnu Camille, très lointaine connaissance, qui m'a reconnu en retour. Je suis passé récupérer le livre d'Emmanuel à la librairie mais il n'avait pas encore été entré dans le système informatique. J'ai croisé Christine. Je suis passé chercher une salade mais il n'y avait plus de salade. J'ai demandé ce qu'il y avait comme wrap mais il n'y avait plus de wrap. J'ai cherché un îlot de fraîcheur pour manger ma tourte aux épinards mais je n'en ai pas trouvé. J'ai mangé dans le parc. J'en étais à lire, paisiblement, l'Éloge des vertus minuscules, dans un transat ombragé du parc, en attendant l'heure de mon rendez-vous, quand j'ai vu passer la silhouette ténébreuse d'un pilote de monoroue, harnaché de cuir, intégralement casqué. J'ai récupéré deux BD d'une autrice que je vais interviewer. Je suis reparti pour 40 mn de vélo sous le soleil. 29 juin J'ai vu une jeune danseuse faire des pointes en baskets à l'arrêt de bus. J'ai mangé mes croissants face aux tours du Vieux-port. J'ai consolé Benjamine dans le couloir de l'orthodontiste. J'ai tenté de m'isoler des bruits de chantier des gars d'à côté. Je n'ai pas vraiment lu, pas vraiment travaillé. Je me suis baladé virtuellement à Plymouth et j'ai retrouvé le pub près duquel un copain s'était fait chier dessus durant notre séjour linguistique. Je me suis baladé virtuellement à Paignton mais je n'ai pas retrouvé le salon de thé-cafétéria d'où notre petite bande d'ados français bruyants s'était fait virer. J'ai rédigé un article unique. J'ai chargé la voiture pour l'emménagement de Cadette demain. 30 juin (Il y avait un truc pas bon dans mon muesli.) (Je l'ai mangé quand même.) Je n’ai rien fait de la matinée, à part une lessive de draps. Ma demande pour proposer des ateliers a été acceptée. J’ai dérouillé freins et vitesses du vélo de Junior et regonflé ses pneus. L’odeur de la pluie sur le sol chaud m’a saisi en sortant de la supérette. Le train d’Emmanuel est parti avec 50mn de retard. (La malédiction du “Vendredi soir 17h” a encore frappé : j’ai reçu la matière brute de mon pensum délibératif mensuel alors que je me pensais en week-end.) J’ai retrouvé Emmanuel sur le parvis de la gare. Il est tombé une minuscule pluie fine. Je n’ai pas vu Mariane, Eric et Antoine, qui m’ont arrêté dans ma marche. Emmanuel nous a couverts de livres. J’ai dit que je serai présent à la copinade annuelle de ma chérie et je me suis coupé toute possibilité de retraite. (Je n’ai pas trouvé de photos pour la publication mensuelle de mon journal.) (Ni de titre.)
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swedesinstockholm · 1 year
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19 février
ça a fini par exploser un bon coup hier soir, une grosse éruption géologique avec des pics et des répliques qui s’est prolongée jusqu’à ce matin, où j’ai laissé partir les quelques larmes qui me restaient en stock. j’en ai plus en réserve, je dois les commander, pas avant une bonne semaine oui, dix jours maximum. je regardais borgen dans le salon jusqu’à ce que je l’arrête parce que les voisins parlaient trop fort avec leurs invités en bas ils parlaient tellement fort que je pouvais plus regarder borgen parce que j’étais trop énervée alors j’ai éteint la télé et je me suis lavé les dents et j’ai commencé à pleurer en me regardant dans la glace, je pleurais en continuant à me laver les dents et les larmes se mélangeaient à la bave et au dentifrice et les sanglots étaient de plus en plus gros. je me demandais s’ils m’entendaient en bas. la voisine est une pleureuse aussi, je crois qu’elle pleure encore plus fort que moi, je me suis dit qu’elle comprendrait. je me suis assise sur le carrelage pour pleurer avec ma brosse à dents dans la bouche puis je me suis agenouillée au lavabo pour cracher, je crachais et je pleurais en même temps, trop de choses à sortir, je coulais de partout. j’ai pris mon lithium et je suis montée dans ma chambre pour mettre mansfield tya très fort et pleurer sur mon lit encore plus fort. tout était fort. j’avais envie de noyer mon chagrin dans le bruit.
je pleurais à cause des voisins, à cause de mon oeil qui me fait mal et me défigure, à cause de m. qui va à une rave avec son copain vendredi, aller à une rave c’est ce qui me ferait le plus de bien au monde là mais elle veut être seule avec son copain. j’ai l’impression que mon corps entier le réclame et que seule la techno pourra me sauver ou un truc débile comme ça. j’aimerais aller à une soirée amor à mort de warrior records mais j’ai pas envie d’aller seule à paris. 300 ans d’accumulation de tensions dans le sous-sol, on attend un séisme à tout moment. j’en peux tellement plus que le moindre petit accroc me fait exploser, me fait tourner en vrille comme hier soir.
en arrivant aux morceaux de monument ordinaire mes larmes de monument ordinaire se sont mélangées aux larmes de la crise et c’est devenu encore plus cathartique, j’étais plus seule dans mon chagrin, si un peu, mais il s’est un peu dissous dans le reste, jusqu’à ce que les sanglots se calment et que je sorte de ma couette pour danser devant mon armoire et chanter ni morte ni connue comme une aliénée en regardant les paroles en italien sur mon téléphone. je me passais de la crème sur les mains en me regardant dans la glace et je me disais que je pourrais me servir de mon mouvement de mains si jamais je dois incorporer une chorégraphie dans ma performance la semaine prochaine. j’ai encore chanté quelques chansons en me promenant dans ma chambre jusqu’à ce que je m’effondre sur mon lit et que je me remette à sangloter comme si j’étais possédée et je me suis demandé si c’était ça être bipolaire. mais on m’a jamais diagnostiquée bipolaire.
au tout début de permafrost, eva baltasar dit: “les médicaments: le seul remède. mais pas pour moi. mieux vaut aller, sauvagement, jusqu’à l’extrême limite et décider. au bout d’un certain temps, tu finis par découvrir que l’extrême limite est vivable, plus verticale que jamais, tout près du néant, que non seulement on peut y habiter mais aussi qu’on peut y grandir de plusieurs façons. si c’est de survivre qu’il s’agit, la résistance est peut être la seule manière de vivre intensément. c’est maintenant, dans cette extrême limite, que je me sens vivante, vivante comme jamais.”
est-ce que je me sens vivante quand je pleure comme ça? oui. c’est peut être pour ça que, malgré la douleur, j’aime autant ça. au bout d’un moment j’ai fermé les yeux et j’ai laissé défiler les albums de mansfield, parfois je glissais dans le sommeil et puis le début de la chanson d’après me réveillait, jusqu’à ce que je m’endorme vers deux heures du matin. j’ai l’impression d’être liée au groupe par quelque chose d’encore plus fort qu’avant maintenant. on a traversé quelque chose ensemble. elles étaient là pour moi hier soir. j’ai passé l’après-midi à regarder des anciens lives sur youtube, je suis fascinée par la manière de bouger saccadée et sauvage de rebeka w, mais timide aussi, avec ses épaules voûtées et ses omoplates qui se dessinent sous son tshirt, les gestes qu’elle fait avec ses mains, ses grands yeux de grenouille, elle a une tête d’ange innocent, elle me bouleverse, comme cybille, elles me font pleurer, les filles existent et moi je pleure.
j’ai regardé des lives de 2011, l’année où je suis devenue lesbienne, je me demande comment j’aurais réagi si je l’avais croisée dans le métro comme la fille de la station laumière avec la besace eastpack noire que je porte gravée dans ma chair. j’ai toujours pas tout à fait réussi à faire le deuil du fait que je ressemblerai jamais à une fille comme ça, que j’aurai toujours mes rondeurs de fille et que je suis moche avec les cheveux courts. dans une interview elle parle de sa coupe de cheveux moche de quand elle était ado et que dès qu’elle avait compris qu’elle était lesbienne elle les avait coupés et c’est devenue une bombe. et puis elle se corrige et elle dit: pas compris mais accepté plutôt. j’ai entendu ça tellement souvent et j’aurais tellement aimé que ça se passe comme ça pour moi aussi, que ça fasse un déclic et que ça apaise mon mal-être. mais non, ç’a fait qu’empirer les choses. en plus j’étais bi donc c’était pas vraiment un déclic, je continuais d’être à moitié hétéro, tout en élargissant ma palette de choix et ainsi les occasions se souffrir, puisque n’importe qui, fille comme garçon, me semblait totalement inaccessible.
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sofya-fanfics · 2 years
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Tout était de sa faute
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Voici ma participation pour le Sicktember 2022. J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Lupin éternua à nouveau et se moucha. Bientôt, pensa Jigen, la pièce allait être envahie de mouchoir. Et tout ça, c'était de la faute de Fujiko. Jigen ne savait pas vraiment ce qu'il s'était passé. Tout ce qu'il savait, c'était qu'après avoir suivit Fujiko, Lupin était revenu trempé.
Disclaimer : Lupin III appartient à Monkey Punch.
@sicktember​
AO3 / FF.NET
Lupin éternua et se moucha bruyamment. Il jeta son mouchoir dans la poubelle qui était déjà remplie. Jigen et Goemon soupirèrent. C'était comme ça depuis le matin et Lupin insistait pour dire qu'il allait bien. Il voulait à tout prix régler les préparatifs du vol du collier de diamants ayant appartenu à l'impératrice Sisi et qui devait être exposé à Vienne.
« Lupin, dit Jigen. Reprenons demain et vas te reposer.
-L'exposition n'aura lieu que dans une semaine, dit Goemon. Ça peut très bien attendre demain. »
Lupin éternua à nouveau et se moucha. Bientôt, pensa Jigen, la pièce allait être envahie de mouchoir. Et tout ça, c'était de la faute de Fujiko. Jigen ne savait pas vraiment ce qu'il s'était passé. Tout ce qu'il savait, c'était qu'après avoir suivit Fujiko, Lupin était revenu trempé.
« Je t'avais dit que c'était une mauvaise idée de la suivre. »
Lupin se moucha et jeta son mouchoir.
« Tu ne comprends rien à l'amour. »
Il n'y comprenait peut-être rien, mais en tout cas ce n'était pas lui qui était malade. On frappa à la porte et Fujiko apparut. Elle était habillée d'une robe bleue élégante, prête à passer la soirée dans un endroit luxueux.
« Lupin, dit-elle joyeusement. J'espère que tu es prêt pour le dîner que tu m'avais promis. »
Lupin éternua et Fujiko fronça les sourcils.
« J'arrive Fujiko. Laisse-moi me préparer et je te promets une soirée exceptionnelle. »
Il renifla bruyamment et Fujiko eut une grimace de dégoût.
« Tu sais quoi, dit-elle. Allons dîner un autre jour. Je dois y aller. »
Elle sortit aussi vite qu'elle était arrivée.
« On ne peut vraiment pas compter sur elle, dit Jigen. »
La seule réponse qu'il eut, fut Lupin entrain de se moucher.
******
Fujko prit le sac que le pharmacien lui donnait. Elle le remercia et sortit de la pharmacie pour se diriger vers la planque de Lupin. Elle se sentait coupable parce que c'était à cause d'elle s’il était malade.
Ils avaient fait équipe pour voler les pièces d'or d'un collectionneur dans une villa au bord de mer. Au moment de s'enfuir, Fujiko démarra un bateau à moteur, mais elle n'avait pas attendu Lupin qui était tombé à la mer et avait dû s'enfuir à la nage. Bien sûr, elle avait récupéré l'or pour elle toute seule, mais elle n'avait pas pensé aux conséquences que cela auraient sur lui. Comme à chaque fois, pensa-t-elle.
Elle arriva à la planque et ouvrit la porte. Jigen et Goemon étaient partis et les lumières étaient éteintes. Fujiko approcha du canapé et vit Lupin endormit. Elle s'agenouilla à côté de lui et lui caressa doucement les cheveux. Il avait l'air tellement innocent.
« Fujiko, dit-il encore endormi.
-Je t'ai acheté des médicaments.
-Je savais que tu reviendrais. »
Malgré tous les mauvais coups qu'elle lui faisait, il avait toujours confiance en elle. Tout comme elle avait une confiance aveugle en lui. Elle continua de lui caresser les cheveux jusqu'à ce qu'il s'endorme. Elle était toujours dans sa belle robe de soirée, mais cela n'avait pas d'importance. Elle décida de rester avec lui cette nuit. Après tout, elle pouvait bien faire ça pour lui.
Fin
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contesdefleurs · 21 days
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Mes lectures : P.T.S.D.
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Auteur : Guillaume Singelin
Numéro : One-shot
Édition : Ankama
Genre : Roman graphique, chronique sociale
Illustration : Guillaume Singelin
Parution : 2019
Note : 4,8/5
CW/TW : Violences, drogue, mort, agressions, guerre, traumas
💗 : Coup de cœur
Résumé : Ancienne tireuse d'élite dans une guerre fictive passée, Jun se retrouve maintenant sans-abri et en colère, comme beaucoup d'autres vétérans. Brisée physiquement et mentalement, hantée par ses souvenirs, elle n'accepte l'aide de personne. Si la drogue semble être la seule chose l'aidant à atténuer sa douleur, les gangs qui contrôlent les vétérans en leur fournissant des médicaments sont endémiques. Jun se retrouve alors au milieu d'une autre guerre qu'elle tente de mener seule.
Avis
Le trouble de stress post-traumatique n'est pas un sujet facile à aborder, d'une part parce qu'il est complexe, et d'autre part parce que la diversité des individu-e-s fait qu'il existe sous une infinité de formes, malgré les similitudes que l'on peut trouver chez les personnes qui ont ces troubles (parfois sans le savoir d'ailleurs.) Si vous n'avez jamais entendu parler du trouble de stress post-traumatique, je ne peux que vous recommander de lire ces articles en allant sur ce lien (ce blog est tenu par une personne concernée, et elle parle notamment d'autisme, de handicap, de validisme, de neuroatypie et de bien d'autres sujets) :
Revenons à la BD à présent. P.T.S.D. , à travers ses dessins sublimes, nous raconte l'histoire de Jun, une ancienne sniper d'élite qui a survécu à une guerre dont les détails nous échappent, mais qui a laissé une marque profonde dans l'esprit et le corps de l'héroïne, revivant continuellement les horreurs dont elle a été témoin. Abandonnée par le gouvernement pour lequel elle a risqué sa vie, et vivant dans les bas fonds d'une grande ville aux airs de Tokyo (décors inspirés en partie par l'ambiance présente dans Ghost in the shell), elle se drogue pour tenter de réduire les symptômes du trouble dont elle souffre, hantée par ses souvenirs effroyables. Jun vit donc en solitaire, persuadée qu'elle ne peut compter sur personne, tout en essayant de survivre dans cette Société qui la rejette, et qui plonge la ville dans des guerres de gangs, de drogue, la pauvreté et la précarité.
Les sujets et thèmes abordés sont loin d'être tout roses, cependant ils sont montrés et illustrés avec efficacité. Le sujet principal, le ptsd donc, est bien traité, et sans artifices. D'ailleurs, l'avantage avec la fiction, c'est qu'on a accès aux traumas qui dévorent Jun de l'intérieur. En tant que lecteurices, nous sommes donc les mieux placé-e-s pour la comprendre ou alors essayer de la comprendre. Le personnage est présenté d'une manière telle que l'on s'y attache facilement. On plonge tout de suite dans son quotidien et sa condition de vie qui s'avère difficile. Son caractère violent n'est pas présenté comme une bonne chose, mais elle s'explique, notamment, par son immense souffrance et sa détresse, qu'elle tente d'atténuer par la drogue. Il s'agit donc d'une protagoniste forte, pourvue d'un instinct de survie puissant, qui a peur sans cesse, et qui se méfie d'autrui. Les autres personnages, comme Leona et Bao, une mère de famille célibataire qui tient un petit restaurant en élevant son fils unique, tous deux vivant dans la précarité, épauleront Jun dans sa quête de paix intérieure, en lui apportant leur aide, du réconfort et de l'affection. On assiste donc à une évolution très touchante d'une personne qui apprend à vivre avec ses traumas, et à les gérer avec des personnes bienveillantes, tout en changeant de vie progressivement. Dans ces quartiers pauvres, ce qui est intéressant, et important selon moi, c'est qu'il n'y a pas de "méchants" : personne parmi elleux n'a choisi ces circonstances, et le gouvernement est la source même de cette violence dont on voit les dégâts. Des dialogues assez percutants montrent que chacun-e tente de survivre, jusqu'à parfois user de la violence (référence aux gangs qui utilisent la drogue pour nourrir et loger leurs familles.)
En tant que personne concernée par le ptsd, ça m'a fait beaucoup de bien de lire cette BD. On manque cruellement de représentations, notamment féminines, sur ce trouble. De plus, c'était très beau visuellement, le style graphique est vraiment unique et les couleurs ajoutent une atmosphère très plaisante et je pense lourde en signification. Je vous recommande chaudement cette BD, en espérant qu'elle vous plaira autant qu'elle m'a plu.
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danceofthedruid · 2 months
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Désolée, Je sais que ça fais encore un bon moment que je suis absente de tumblr, mais encore une fois, je suis prise par mon allergie au pollen, j'ai également pôle emploi qui me casse les pieds vis-à-vis de ma recherche d'emploi (comme si je foutais rien et que c'était de ma faute si personne me donne ma chance) en plus de ça, j'enchaîne aussi les rendez-vous chez le dentiste pour la dévitalisation de trois de mes dents, ce qui me demande pas mal de temps, d'énergie et qui forcément, me cause des douleurs sur la durée. Du coup comprenez bien qu'entre mes dents, le fait que j'ai beaucoup de mal à respirer à cause du pollen et donc à dormir malgré mes médicaments pour dormir, je n'ai pas spécialement l'énergie ou la motivation pour écrire quoi que ce soit, et certaines de vous le saurons assez bien, je préfère prendre mon temps pour répondre convenablement plutôt que de répondre rapidement pour vous rendre de la merde. Du coup j'essaye de faire mon possible pour vous revenir et m'occuper des réponses que j'ai à rendre depuis plus ou moins longtemps, mais je préfère me consacrer aux soins de mes dents avant de me consacrer à mon retour en rp. Dans tous les cas je ne vous oublie pas. Voilà Des bisous ♥
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leblogdejennifer-fr · 8 months
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Préfériez-vous l'appeler cottagecore ou autosuffisance? Un court essai sur la vie rurale et l'autonomie.
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Bon après-midi!
Au départ, j'avais l'intention d'écrire sur le Cottagecore, qui est à peu près ce qui m'entoure dans cette région rurale. Cependant, j'ai une relation amour-haine envers ces esthétiques des médias sociaux, qui sont avant tout des esthétiques photographiques et des thèmes aux noms hideux. Ceci dit, dans un context d'abus domestique, je compte principalement sur moi-même pour bon nombre de mes besoins. Il est vrai que l'auto-suffisance et l'autonomie alimentaire tendent vers la sous-culture Cottagecore, et il était tentant d'aller dans cette direction, mais c'était me mentir d'abord à moi-même, et aux autres. Je préfère donc faire face à ma propre réalité en parlant de mon vécu, plutôt que d'édulcorer mon propos.
Autant mieux être claire, dans une situation d'abus, quand quelqu'un d'autre contrôle les finances et que la pauvreté est réelle, l'autonomie financière et matérielle totale est plus qu'un fantasme, elle devient un besoin.
La réalité, telle qu'elle est : vous n'avez pas besoin de viser l'autonomie complète
En fait, pour être honnête, vous ne fabriquerez jamais vos propres médicaments. Qu'est-ce que l'autonomie complète ? Un mythe.
Ceci dit, mon objectif est d'améliorer mon autonomie, qui repose sur quelques loisirs, comme le jardinage, et je vous invite à faire de même.
Bien que ma production de nourriture soit loin d'être à l'année longue, ou même suffisante pour la mise en conserve et la conservation, ma première tentative m'a fourni des fruits et légumes frais presque tous les jours de l'été. En termes de fruits, je n'ai cultivé que des fraises et des framboises, ainsi que le vieux pommier planté il y a des décennies par les défunts propriétaires. J'ai cultivé une plus grande variété de légumes, comme des tomates, des pois, des pois mange-tout et des haricots jaunes et verts. Une petite partie de mon apport en protéines provenait des haricots de Lima et borlotti, et j'avais le choix entre cinq herbes fraîches. Mes plus gros échecs ont été mes oignons, mes bulbes d'ail et mes radis ; ils ont été malheureusement perdus à cause de la pourriture et de la sécheresse avant la récolte.
Globalement, ce n'était pas plus grand qu'un jardin de balcon, ce qui prouve qu'on n'a pas besoin de beaucoup d'espace pour se nourrir si on vise un pourcentage de son assiette, plutôt que le message habituel d'internet, qui est l'autonomie à 100 pourcent.
Cultiver des aliments peut être le remède aux traumatismes et à l'insécurité alimentaires
Si, comme moi, vous avez été traumatisé par des pénuries alimentaires et un manque de liberté financière, cultiver votre propre nourriture peut être le remède nécessaire, et à des coûts relativement faibles.
À tout le moins, vous contrôlerez une partie de la nourriture que vous aurez plus tard dans la saison. Si vous avez de la chance, vous pouvez faire des conserves ou préparer et congeler des repas.
Boulangerie et panification
C'est quelque chose que je faisais déjà, et il y a quelque chose de spécial à avoir un dessert ou une tranche de pain frais, encore chaud du four.
Tout au long de l'hiver, j'essaie de faire quelque chose inspiré du concept suédois du fika, et j'utilise ces mois pour planifier le printemps à l'avance.
Les travaux d'aiguille sont loin d'être morts
Du cosplay à la broderie digne d'Instagram, les travaux d'aiguille sont loin d'être morts, malgré leur rejet temporaire à la maison, car les centres commerciaux et les hypermarchés sont devenus le passe-temps anti-stress et anti-ennui de mes propres parents. D'un point de vue personnel, leurs habitudes de consommation étaient loin de mes valeurs, et je suis revenue à la couture et au tricot pour fournir une partie de ma garde-robe. J'ai aussi essayé de faire des bijoux très simples.
Le coût initial n'est pas toujours moins cher en fabriquant vos propres vêtements, car vous choisirez peut-être un tissu plus épais et de haute qualité, qui, espérons-le, durera plus longtemps, et c'est là que vous pouvez vraiment économiser.
J'aime souvent me rappeler que ce n'est pas le travail des enfants, mais mon propre travail; et cela fait toute une différence d'un point de vue moral.
♫ Ces bottes ont été faites pour marcher, et c'est exactement ce qu'elles feront ♬
Lorsque j'ai décidé de me remettre en forme, je n'avais pas les moyens financiers de payer un abonnement au gym. Cependant, avez-vous remarqué les sports gratuits que vous pouvez commencer à pratiquer dès aujourd'hui ?
J'ai commencé à marcher presque tous les jours ensoleillés, et cela a grandement amélioré ma santé cardio-vasculaire, alors que je profitais du paysage et laissais mes problèmes à la maison, derrière une porte fermée.
Lorsque le mauvais temps vous oblige à rester à l'intérieur, il reste encore de nombreuses chaînes Youtube à regarder, et j'ai même trouvé quelques émissions de télévision d'entraînement sur les principales chaînes. Elles ont tendance à être à 6 heures du matin, cependant, et doivent être enregistrés pour les regarder comme un passe-temps, au lieu d'une corvée matinale.
Ce qui en vient à une conclusion : ai-je vraiment eu l'intention d'écrire sur le mouvement Cottagecore et son esthétique de photographie, ou simplement sur la vraie vie et les soins personnels ? Je dirais plutôt ces derniers, parce que c'est ce qui fait le plus de bien, et ce sera toujours le cas.
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Il y a quelques moi je suis tombé dans les filets d’un arnacoeur. Je me rends compte de la faute et ce n’était pas un mauvais jeu de mots. Il m’a arnaqué le cœur. Il m’a dit ce que je voulais entendre. Il m’a fait croire à l’amour pour toujours. Nous vs the world. Et je suis tombée.
Au début. Aucun red flag. Le mec avait sa voiture, son appartement que je ne pouvais pas voir certes et de l’argent. Mais petit à petit la vérité a fait éruption. Monsieur ne travaillait pas. Monsieur était marié. Monsieur n’avait pas un sous. Et j’ai tout donné. De l’argent, mon téléphone, mes ordinateurs et je ne sais comment les parts que j’avais dans une affaire de famille.
Il m’épuisait physiquement. Me faisant faire mille et une chose. Incontrôlable. Drogue. Mais dépendant de mon amour. Dépendant de mon aide. Amoureux fou. Et pour moi c’était le graal. Enfin un homme qui aimait la folle que je suis. Enfin un homme qui parlait de toujours malgré ma longue liste de médicaments et mes sautes d’humeurs. Enfin un homme qui n’avait pas honte de la folle que j’étais. Il me disait de me défaire de mes parents. De prendre mon indépendance. De m’imposer. Il me disait surtout que j’étais forte et que j’étais belle.
Dans ce miroir déforme je me suis retrouvé. Et j’ai tout donné. Dans une société orientale où les codes sont plus qu’une nécessité j’ai bravé ma famille. J’ai fui.
Puis la réalité a fait face. Il était violent, il était alcoolique. Il m’utilisait pour l’argent.
Je ne suis pas sûr de pouvoir refaire confiance. J’ai peur qu’on me trahisse. J’ai peur qu’on me mente. Comment y croire ? Comment savoir ? Comment ne plus faire les mêmes erreurs encore et encore ?
Est-ce qu’on peut m’aimer ?
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voxtrotteur · 11 months
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Florent Pagny retrouve la scène malgré sa lutte contre le cancer Après une bataille acharnée contre la maladie pendant plus d'un an, Florent Pagny semble enfin voir le bout du tunnel dans son combat contre le cancer du poumon. Bien que le chanteur reste prudent et évite toute attitude triomphaliste, il a récemment retrouvé la scène et son public, ce qui lui a procuré une véritable joie. Néanmoins, ses médecins l'ont mis en garde et lui ont rappelé certaines restrictions. Un retour émotionnellement fort pour Florent Pagny Le 30 juin dernier à Nîmes, Florent Pagny est monté sur scène pour la première fois depuis l'annonce tragique de son diagnostic en janvier 2022. Cette soirée a été particulièrement émouvante pour l'artiste originaire de Chalon-sur-Saône, mais surtout rassurante. Un proche a récemment confié au Parisien que Pagny était naturellement inquiet à l'idée de ce retour : "Je ne l'avais jamais vu aussi stressé. Mais la première représentation lui a donné confiance en son état physique et sa voix. Il a même découvert des graves qu'il n'avait pas avant. Cependant, la tournée est longue, le traitement se poursuit et il doit se ménager." Les recommandations des médecins à Florent Pagny Étant toujours très exigeant envers son travail, Florent Pagny souhaite donner le meilleur de lui-même. Il a récemment déclaré à Gala qu'il doit néanmoins respecter certaines limites imposées par son cancer, qui, il ne faut pas se leurrer, est toujours présent et nécessite un traitement intensif : "Ma voix se porte bien, elle n'est pas affectée par le traitement. Ce n'est pas le problème. Ce qui me préoccupe, c'est mon niveau d'oxygène. Les médicaments utilisés dans le traitement du cancer font baisser mon taux d'hémoglobine et donc ma capacité en oxygène."
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kisos-kay24 · 1 year
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Mercredi
Part 2
Melodie aussi ma grande sœur. Et Angel peut-être dirais-je avoir eu un petit coup de coeur sur toi, vite effacé par ta mise en couple et le retour de ma dépression. Fenrir bien sur, très bon ami, même si on s'est rencontré sur Snapchat. Hazel toi aussi. Vincent, avec toi mélange de rigolade et de remontage de moral, oserait-je te considérer comme un meilleur ami ? ... Et d'autres encore. Merci. Merci de m'avoir donné du bonheur, comme toi Mathys, merci de m'avoir supporté.e comme toi Stellian. Merci de m'avoir aimé.e même maladroitement, ne serait-ce que pas longtemps comme toi Noan ou toi Pierre-Antoine. Merci.
Et c'est ainsi que ce texte, témoigne de mon suicide. Oui il faut dire le mot. Cocktail de médicaments. Et j'espère que ça marche. Parce que ça me ferait chier de me chier. La vie s'éteint pour moi, et je souhaite à tous, le tout le bonheur du monde. Et Olivia, attend moi, j'arrive. "
Ça, c'est que j'avais prévu. C'était mon message d'au revoir. Mon message d'adieu. Mais si je ne l'ai jamais donné, c'est tout simplement qu'il n'y a pas eu lieu de le donner. Je pleurais seul dans ma chambre. Et une surveillante est entrée, mon frère avait parlé à un ami qui avait envoyé les surveillants pour moi. Mais j'ai menti, j'ai dit que tout allait bien et que je ne savais pas d'où sortait cette histoire de cachets. Ils étaient sur mon lit, bien en évidence et la surveillante n'a rien vu. Mais à peine est-elle sortie de la chambre que je me suis précipitée sur les cachets avec la nette intention de les prendre. Mais avant que je me décide à enfin avaler ces cachets, elles sont rentrées, paniquées. Elles m'ont vu. Et je n'ai pas pu avaler ces putain de cachets. Ces cachets m'avaient promis un meilleur avenir. Ou plutôt une absence d'avenir. Un retour à l'état naturel, pur et brut. Mais elles sont arrivées. Et je ne les ai pas pris. J'ai pleuré en cachants mes précieux tickets de départ. Puis j'ai su que c'était trop tard. Elles savaient. Et j'allais jamais pouvoir les prendre. Alors toujours en pleurant, j'ai jeté ma pochette de tickets de sortie dans la figure de l'une d'elles je crois bien. Et en hurlant de les prendres. Et elle les a mis plus loin. Je sais pas où ils sont passés ces cachets. Mais je les ai jamais revus. 48, c'était 48 petites merdes que je devaient prendre en même temps sachant bien entendu, que il ne fallait surtout pas prendre tout ça en même temps. Depuis la veille, le chiffre m'obsédait. 48. 48 petites merdes que je n'ai jamais prises. Et qui m'ont coincées ici. Parce que je sais que je n'aurai jamais plus, le courage d'essayer de partir de cette façon. Et c'était la seule qui ne me faisait pas trop peur. Malgré les promesses de douleurs à l'estomac et difficultés à respirer. Je ne les ai pas pris. Et je suis restée à pleurer pendant un temps indéfini, à pleurer dans ses bras à elle, ma Jade à moi, ma pierre précieuse, mon amie, ma sauveuse. Et avec la deuxième à côté de moi, à me serrer la main. Cette qui, je n'aurais jamais cru, qui était venu me chercher m'empêcher de faire ma connerie. Cette fille qui me regardait en me serrant la main, le regard triste, pas de pitié non. Triste parce qu'elle se sentait sans doute dépassée. Et là je l'ai vu, cette fille qui avait été mon amie. Ma meilleure amie, et un amour inaccessible.
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georgesremarais · 1 year
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Gestion de la Chaine d'approvisionnement haïtienne en produit pharmaceutique
Vendeurs ambulants, amis ou ennemis?
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Selon la loi du 5 février 1943 sur le contrôle des médicaments et des autres produits pharmaceutiques, il est du devoir des Grands Pouvoirs de l'Etat de veiller à la santé publique. Malgré la publication des différentes lois, la vente de médicaments par des personnes autre que pharmacien diplômé se poursuit sans crainte de sanction.  L'article 7 de cette loi interdit l'exercice simultané de la médecine et de la pharmacie par une même personne, même si ce dernier est titulaire d'un diplôme de médecin et d'un diplôme de pharmacien. D'après les résultats d'une étude réalisée en avril 2013 par l'Association des Pharmaciens d'Haïti et publiée dans le journal Loop Haïti en date du 25 juillet 2018, sous le patronage du Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), seulement 676 personnes travaillent dans le secteur pharmaceutique en Haïti. Le pays est encore loin de la norme minimale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de 25 professionnels pour 10 000 habitants. Que se passe-t-il exactement dans la chaîne d'approvisionnement des soins de santé en Haïti ?
Haïti : un marché non contrôlé
La vente de médicaments contrefaits sur le territoire en provenance de la République dominicaine est monnaie courante. De plus, les conditions de stockage restent à désirer. Ce phénomène a de graves conséquences sur la survie du secteur et pire sur la vie des consommateurs. Malgré les lois en vigueurs, l'Etat n'est pas mobilisé face à ce fléau.
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Problèmes financiers
Selon un client habitué à acheter des médicaments à des vendeurs ambulants, les médicaments coûtent beaucoup plus cher à la pharmacie. Il ajoute : " La pharmacie ne vend que des médicaments par boîte. Mais dans la rue, ces mêmes médicaments sont vendus à l'unité''. Un homme a fait valoir l'idée qu'en Haïti, on vit au quotidien. "Quand le médecin me donne une prescription d’un comprimé par jour allant jusqu‘a 30 jours, alors que je ne suis pas sûr de ce qui va advenir dans 5 jours. Je préfère acheter pour 2 jours. Ensuite, on verra le reste’’.
La vente de médicament par des personnes non qualifiées reste un problème majeur. Aucune norme de stockage n'est respectée. Il est du devoir de l'Etat de prendre les mesures nécessaires et de faire appliquer la loi en toute urgence. Néanmoins, C'est un noble devoir de faire attention à sa santé en utilisant des produits de qualité. Votre santé ne peut guère être confié à un ami. C'est ainsi que nous pourrons éviter des catastrophes médicales qui pourraient coûter la vie à des centaines d'Haïtiens.
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