Tumgik
#Adrian Rollini
quixotic-gray · 2 years
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Sugar is one of the more low-key standards I'd say, but I've been digging it lately-- my favorite performance of the song was by Adrian Rollini and his orchestra but I also wanted to point out two other notable versions. Below the cut are 3 different versions from youtube - topic, listed from most old to slightly less old:
Paul Whiteman's Orchestra w/ Bix; recorded Feb 28, 1928
Adrian Rollini and his Orchestra; recorded Oct 23, 1934
Teddy Wilson's Orchestra w/ Billie Holiday; I think the recording I've linked to here was done in 1939
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jpbjazz · 8 days
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LÉGENDES DU JAZZ
BUNNY BERIGAN, UNE TRAGÉDIE AMÉRICAINE
‘’Now there’s a boy whom I’ve always admired for his tone, soul, technique, his sense of ‘phrasing’’ and all. To me, Bunny can’t do no wrong in music.’’
- Louis Armstrong
Né le 2 novembre 1908 à Hilbert, au Wisconsin, Roland Bernard "Bunny" Berigan était le fils de William Patrick Berigan, un vendeur de tabac et de bonbons itinérant, et de Mary Catherine (Mayme) Schlitzberg, une musicienne et maîtresse de maison. Élevé à Fox Lake, Berigan avait d’abord appris le violon et la trompette. Même si Berigan avait été très influencé par Louis Armstrong, sa sonorité et ses idées musicales étaient uniques.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Berigan, qui avait abandonné l’école en dixième année, avait amorcé sa carrière professionnelle à l’adolescence en se produisant avec des groupes locaux, dont l’ensemble de jazz de l’Université du Wisconsin, même s'il n'avait jamais étudié à l'université. Après avoir joué avec différents groupes de danse, Berigan s’était joint au groupe de Frank Cornwall en septembre 1929. C’est en se produisant avec le groupe de Cornwall que Berigan avait été découvert par Hal Kemp, qui l’avait invité à se joindre à sa formation à la fin de 1929. C’est d’ailleurs lors de son séjour dans le groupe de Cornwall que Berigan avait rencontré sa future épouse Donna McArthur, qui était danseuse avec la formation.
C’est aussi comme membre du groupe de Kemp que Berigan avait enregistré ses premiers solos de trompette dans le cadre d’une tournée en Angleterre, en Belgique et en France en 1930. Au cours de cette période, Berigan s'était également produit comme soliste avec les groupes de Rudy Vallee, Tommy Dorsey, Abe Lyman, les Boswell Sisters, Red Norvo, Artie Shaw, Bing Crosby, Paul Whiteman et Benny Goodman.
Peu après le retour de l’orchestre de Kemp aux États-Unis à la fin de 1930, Berigan avait travaillé comme musicien de studio à New York. Fred Rich, Freddy Martin et Ben Selvin avaient d’ailleurs engagé Berigan pour participer à différentes sessions en studio à cette époque. Au début de 1931, Berigan avait quitté le groupe de Kemp pour aller travailler comme musicien de studio pour le réseau CBS.
Comme chanteur (même s’il n’avait pas vraiment une très jolie voix), Berigan avait enregistré une première chanson intitulée "At Your Command", la même année. De novembre 1932 jusqu’en novembre 1933, Berigan avait fait partie du célèbre orchestre de Paul Whiteman. Malheureusement, Whiteman avait très mal utilisé les talents de Berigan. Par la suite, Berigan s’était joint brièvement au groupe d’Abe Lyman. Il avait également joué avec Eddie Lang, Joe Venuti, Frankie Trumbauer, Red Norvo, Mannie Klein, Eddie Condon et Adrian Rollini.
En 1934, Berigan avait recommencé à travailler dans les studios de New York. Il avait aussi collaboré à des émissions du réseau CBS. À la même époque, Berigan avait participé à l’enregistrement de centaines de disques, plus particulièrement avec les frères Dorsey et sur le premier enregistrement de Glenn Miller comme leader en 1935, "Solo Hop".
Durant la même période, Berigan s’était joint au groupe de swing de Benny Goodman, notamment dans le cadre de la populaire émission du réseau NBC ‘’Let’s Dance.’’ Berigan et Goodman s’étaient rencontrés pour la première fois dans le cadre d’une session avec l’orchestre de Ben Selvin en 1931. Berigan avait également participé à une autre session avec Goodman la même année. Berigan et Goodman s’étaient croisés par la suite à de nombreuses reprises dans le cadre de performances avec Bing Crosby (dans une version de la pièce “My Honey’s Lovin’ Arms” en 1933), Mildred Bailey, Ethel Waters et Adrian Rollini. En 1934, Berigan avait aussi fait une apparition dans le cadre d’une émission de radio avec Goodman.
En juin 1935, Goodman avait finalement convaincu Berigan d’abandonner temporairement son travail de studio pour se joindre à une tournée avec son big band. Peu avant le début de la tournée, Berigan avait enregistré huit pièces avec l’orchestre. Les solos de Berigan sur les pièces “King Porter Stomp” et “Sometimes I’m Happy” avaient d’ailleurs été les premiers succès de Goodman. Même si le groupe avait remporté un grand succès au Palomar Ballroom de Los Angeles dans le cadre d'une performance qui avait consacré Goodman à titre de ‘’roi du jazz’’, Berigan était retourné à son travail de studio en septembre. Saluant la contribution de Berigan au groupe de Goodman, le pianiste Jess Stacy avait commenté: “Bunny was the mainstay. With his reputation and ability he helped sell the band. He was something else!”
Le dépisteur et producteur John H. Hammond, qui était éventuellement devenu le beau-frère de Goodman, avait écrit par la suite que c’est après avoir mentionné que Berigan était déjà impliqué avec le groupe que le batteur Gene Krupa avait accepté de se joindre de nouveau à la formation (Krupa était en froid avec Goodman à l’époque). Berigan avait aussi enregistré un certain nombre de solos avec l’orchestre de Goodman, dont "King Porter Stomp", "Sometimes I'm Happy" et "Blue Skies". Commentant le jeu de Berigan, Helen Oakley avait écrit dans le magazine Down Beat en 1935: “Bunny Berigan was a revelation to me. The man is a master. He plays so well I doubt if I ever heard a more forceful trumpet… Bunny is, I believe, the only trumpeter comparable to Louis Armstrong.” Co-fondatrice du Chicago Rhythm Club, Oakley avait ajouté: “Never having heard [Berigan] in person before, even though well acquainted with his work on recordings, I was unprepared for such a tremendous thrill.’’
Plutôt que de récolter les bénéfices de son association avec le groupe le plus populaire de l’époque, Berigan avait pris une autre décision inexplicable en retournant à son éreintant travail de studio avec CBS, pour lequel il jouait parfois jusqu’à douze par jour. Comme si ce n’était pas suffisant, Berigan avait ajouté à son horaire déjà chargé des performances au club Famous Door.
Bien malgré lui, Berigan avait presque obtenu une des grandes chances de sa carrière lorsque le réseau CBS lui avait proposé une émission régulière avec un petit groupe appelé Bunny Berigan and his Boys. Plus tard la même année, le réseau l’avait mis en vedette dans le cadre de l’émission Saturday Night Swing Club. Finalement, le projet était tombé à l’eau car le commanditaire Rockwell-O’Keefe n’était pas vraiment intéressé à engager un chef d’orchestre qui était réputé pour boire dans le cadre de son travail et qui risquait d’endommager à jamais ses capacités de se produire en public.
De la fin de 1935 jusqu’en 1936, Berigan avait commencé à enregistrer sur une base régulière sous son propre nom. Élu meilleur trompettiste dans le cadre d’un sondage du magazine Metronome en 1936 (il était si dominant à l’époque qu’il avait remporté cinq fois plus de votes que son plus proche concurrent !), Berigan avait également continué d’accompagner des chanteuses et chanteuses comme Bing Crosby, Mildred Bailey et Billie Holiday. À la même époque, Berigan avait participé à une célèbre session pour les disques RCA Victor avec un groupe tout-étoile composé de Tommy Dorsey au trombone, de Dick McDonough à la guitare, de Fats Waller au piano et de George Wettling à la batterie. Deux pièces avaient été enregistrées lors de la session: “The Blues” et le classique “Honeysuckle Rose” de Waller. Berigan avait également quelques compositions à son crédit à l’époque, dont “Chicken and Waffles” (1935), un hommage aux traditions culinaires de Harlem.
Devenu le trompettiste préféré de Tommy Dorsey, Berigan avait finalement refusé l’offre de Dorsey de faire partie de l’orchestre à plein temps en 1934, ce qui lui aurait permis de devenir une célébrité nationale. En raison de son manque de confiance, Berigan avait d’ailleurs souvent pris de mauvaises décisions, comme celles de laisser tomber un contrat au Onyx Club, un des trois plus importants clubs de New York avec le Famous Door et la Hickory House, pour aller participer à des jam sessions sans aucune rémunération, ce qui avait augmenté sa frustration et avait accentué son penchant pour l’alcool.
Le 13 décembre 1935, Berigan avait fait ses débuts sur disque comme leader avec un petit groupe appelé Bunny Berigan and His Blue Boys. Sept autres sessions avaient suivi au cours des quatorze mois suivants dans le cadre de différentes formations. Durant cette période, Berigan avait également joué et enregistré avec l’orchestre de Tommy Dorsey. Berigan, et Tommy Dorsey s’étaient rencontrés dans un speakeasy en 1930, et étaient devenus rapidement de très bons amis. Depuis cette date, Berigan et Dorsey avaient souvent enregistré ensemble.
Parallèlement à son séjour dans le groupe de Dorsey, Berigan avait commencé à organiser ses propres formations, souvent avec l’aide de Dorsey et de ses musiciens. Berigan avait d’abord formé un groupe de onze musiciens qui avait enregistré quelques pièces pour les disques Brunswick. Au printemps 1937, Berigan avait finalement formé un groupe plus important avec qui il avait fait ses débuts au Pennsylvania Roof de New York. Le groupe, qui était très prometteur, avait connu un certain succès durant ses trois premières années d’activité, mais il avait éventuellement fini par être démantelé. La raison de cet échec était évidente: Berigan n’avait jamais été fait pour devenir un chef d’orchestre.
Comme accompagnateur, trompettiste vedette, comme ami et compagnon de virée, Berigan était pourtant exceptionnel. Les musiciens l’adoraient. Berigan était non seulement gentil et respectueux, mais contrairement à des chefs d’orchestre comme Benny Goodman, Tommy Dorsey et Glenn Miller, il n’avait rien d’un dictateur. Jouer avec Berigan était plaisant et excitant. Berigan était aussi excellent pour découvrir de nouveaux talents. Le tromboniste et arrangeur Ray Coniff avait amorcé sa carrière avec lui, à l’instar du pianiste Joe Bushkin et d’un ancien danseur de claquettes reconverti en batteur: Buddy Rich.
Mais Berigan était aussi doté de certaines faiblesses de caractère qui l’avaient rendu particulièrement vulnérable. Commentant l’insécurité de Berigan, le saxophoniste Bud Freeman avait déclaré: “Bunny wanted everybody to love him. He was terribly insecure.” Manquant terriblement de confiance en lui contrairement à certains chefs d’orchestre à l’ego surdimensionné comme Goodman, Dorsey et Artie Shaw, Berigan avait finalement noyé son insécurité dans l’alcool.
Durant deux mois à la fin de 1936 et au début de 1937, Berigan avait rejoint l’orchestre de Tommy Dorsey comme artiste invité. Il avait aussi travaillé comme soliste sur l’émission de radio de Dorsey et dans le cadre de certains enregistrements. Berigan n’était membre de l’orchestre de Dorsey que depuis un mois lorsqu’il avait enregistré deux chefs-d’oeuvre: ‘’Marie’’ et ‘’Song of India.’’ Le solo de Berigan sur ‘’Marie’’ était d’ailleurs devenu une de ses marques de commerce. Berigan avait finalement quitté le groupe au bout de trois mois après avoir eu un désaccord avec Dorsey.
En 1937, après avoir signé un contrat avec les disques Victor, Berigan avait formé un groupe sous son propre nom. Berigan avait alors choisi le futur standard (qui était encore très peu connue à l'époque) d’Ira Gershwin et Vernon Duke "I Can't Get Started" comme musique thème. La pièce était tirée de la comédie musicale Ziegfeld Follies. Selon le pianiste Joe Bushkin, Berigan avait adoré la pièce dès qu’il l’avait entendue. Bushkin avait déclaré: “He laid it on the piano, and we just read it down, playing it in the key it was in on the sheet. It was called I Can’t Get Started, and Bunny loved it from the first moment he heard it.” Bushkin, qui admirait énormément Berigan, avait ajouté: “If you met him and didn’t have any idea he was a musician, you’d still know he was an intensely talented, gifted guy. There was something about him – a kind of radiance.” Dans une autre déclaration, Bushkin avait précisé : ‘’If you could have been him out on that stage in a white suit, with that shiny gold trumpet, blond hair and gray penetrating eyes - well, if it didn’t knock you over when he started to play, ain’t nothin’ gonna knock you down.’’
Après avoir enregistré la pièce pour la première fois le 13 avril 1936 pour les disques Vocalion, Berigan en avait enregistré une version 12-pouces le 7 août 1937. L’arrangement avait été écrit par le pianiste Joe Lipman. L’enregistrement, qui était rapidement devenu un classique du jazz, avait finalement été le seul succès de la carrière de Berigan. Parmi les autres enregistrements du groupe, on remarquait ‘’Mahogany Hall Stomp’’, ‘’Frankie and Johnny’’, ‘’The Prisoner’s Song’’ et ‘’Russian Lullaby.’’
Berigan avait fait trois tentatives pour former un groupe sous son nom, mais seule la dernière s’était soldée par un certain succès. Dans cette dernière incarnation, Berigan avait joué de la trompette sur pratiquement toutes les pièces tout en dirigeant son orchestre. La performance de Berigan, tant comme chanteur que trompettiste, avait fait de ses enregistrements pour les disques Victor le plus grand succès de sa carrière.
UN DÉCLIN INÉXORABLE
Berigan avait dirigé ses propres groupes du début de 1937 jusqu’à sa mort en juin 1942, à l’exception d’un intermède de six mois comme membre de l’orchestre de Tommy Dorsey. Parmi les membres du groupe de Berigan, on retrouvait de grands noms du jazz de l'époque comme les saxophonistes alto et clarinettistes Gus Bivona, Joe Dixon et Andy Fitzgerald, les saxophonistes ténor Georgie Auld et Don Lodice, les trompettistes Carl Warwick, Steve Lipkins et Les Elgart, le tromboniste et arrangeur Ray Conniff, le tromboniste Sonny Lee, les chanteurs et chanteuses Danny Richards, Ruth Bradley et Kathleen Lane, le pianiste et arrangeur Joe Lipman, le pianiste Joe Bushkin, les contrebassistes Hank Wayland et Morty Stulmaker, et les batteurs Buddy Rich, Dave Tough, George Wettling, Johnny Blowers et Jack Sperling.
De 1936 à 1937, Berigan avait aussi été régulièrement en vedette sur l’émission Saturday Night Swing Club du réseau CBS. Des émissions de ce genre avaient grandement contribué à accroître la popularité du jazz au moment où l’ère du swing était à son apogée. Durant le reste des années 1930, Berigan avait continué de participer à l’émission comme artiste invité.
Malheureusement, une série d’événements incontrôlables et le propre alcoolisme de Berigan avaient empêché son groupe de remporter un certain succès commercial. La vie amoureuse de Berigan avait également été catastrophique. Désireux de reproduire la vie de famille harmonieuse qu’il avait connue durant son enfance à Fox Lake, au Wisconsin, Berigan avait eu une liaison, non pas avec une femme de premier plan qui aurait pu lui donner une vie familiale stable, mais avec une danseuse de vaudeville de dix-neuf ans plutôt instable nommée Lee Wiley, avec qui il avait vécu de 1936 à 1940. Percevant sa relation avec Berigan comme une perpétuelle partie de plaisir, Wiley n’avait absolument aucune aptitude pour la vie domestique, la tenue d’une maison ou l’éducation des enfants. Aussi dépensière et nonchalente que Berigan, Wiley avait gaspillé des milliers de dollars dans des divertissements futiles qui auraient été mieux investis dans l’engagement d’un agent ou le développement de la carrière du musicien. Comme il fallait s’y attendre, la liaison de Berigan avec Wiley s’était soldée par un échec.
Le mariage de Berigan avec son épouse Donna McArthur n’avait pas été plus heureux. Berigan avait eu deux filles avec Donna: Patricia (née le 23 juillet 1932) et Joyce (née le 22 avril 1936).
Donna, qui était également alcoolique, avait un jour décidé de confronter Berigan au sujet de sa liaison avec Wiley. Un peu stupidement, Berigan avait alors répondu à Donna qu’il la laisserait tomber pour aller vivre avec Wiley. Éventuellement, Donna avait commencé à faire preuve de violence envers ses filles, ce que Berigan, qui était un homme de famille, n’avait pu supporter. Se précipitant à la maison pour se porter à la défense de ses filles, Berigan avait finalement fait venir ses parents du Wisconsin afin de protéger sa progéniture sur une base permanente car il ne pouvait plus faire confiance à sa femme. Les membres du groupe de Berigan qui avaient rencontré Donna avaient déclaré plus tard que même avant cet incident, elle s’était montrée une très mauvaise mère et maîtresse de maison. Un peu comme Wiley, Donna percevait sa relation avec Berigan comme une suite ininterrompue d’amusements faite de séjours dans les parcs d’amusement et dans les cirques, d’arcs-en-ciel et de licornes. Elle ne savait tout simplement pas comment être une épouse ni une mère.
En plus de sa vie familiale désastreuse, le stress de la vie de chef d’orchestre avait incité Berigan à se réfugier encore davantage vers l’alcool, ce qui avait contribué à accroître les difficultés financières du groupe et avaient limité ses chances d’obtenir des contrats. En réalité, Berigan n’aurait commencé à boire sérieusement qu’à partir de la mort de son ami Bix Beiderbecke en 1931. Selon son biographe Michael P. Zirpolo, Berigan était devenu un ‘’alcoolique fonctionnel’’ seulement à la fin de l’année 1934. Berigan travaillant souvent jusqu’à douze heures par jour, l’alcool lui servait de stimulant jusqu’au moment où il n’en pouvait plus et tombait littéralement de sommeil. Lors d’une émission de radio avec Benny Goodman en 1934, Berigan était même tombé carrément endormi dans la section des trompettes et on avait dû le remplacer en plein milieu de l’émission.
Les difficultés financières du groupe étaient d’autant plus considérables que Berigan n’avait jamais eu de dispositions pour gérer les aspects commerciaux de la direction d’orchestre. Comme l’avait expliqué plus tard le clarinettiste Joe Dixon, l’administration “made him uncomfortable, isolated from the men.” Quant au batteur Johnny Blowers, il avait qualifié la gestion de Berigan ‘’d’indisciplinée.’’ En fait, Berigan avait été si négligeant avec l’administration de son groupe que le président de l’Union des Musiciens, James C. Petrillo, l’avait sévèrement réprimandé à ce sujet. Contraint à payer une amende, Berigan fut éventuellement forcé à s’asseoir avec ses créanciers et à payer les dettes de son orchestre.
Mais malgré son alcoolisme, Berigan était un musicien remarquable. Comme l’avait déclaré le tromboniste et arrangeur Ray Coniff, “Even when he was drunk, he’d blow good.’’ D’autres témoins avaient cependant constaté que la consommation excessive d’alcool de Berigan avait contribué à détériorer la qualité de son jeu à partir de 1936. Tout ce qu’on peut affirmer avec certitude, c’est que l’alcoolisme de Berigan l’avait rendu moins fiable, contribuant ainsi à miner la confiance de ses employeurs, employés et collaborateurs. L’alcoolisme de Berigan avait aussi donné lieu à certains incidents embarrassants, par exemple lorsqu'il était tombé de scène ou qu'il avait perdu pied sur l’estrade. Dans d’autres occasions, Berigan avait été simplement victime de malchance. Un jour, Berigan devait se produire dans un théâtre de Bristol, au Connecticut, mais à la suite d’une erreur de son agent, un certain Michaud, il s’était plutôt dirigé vers Bridgeport, au Connecticut.
Lorsque Berigan était arrivé à Bridgeport, il s’était aperçu qu’une erreur avait été commise après avoir vu le nouveau groupe de Gene Krupa monter sur scène à sa place. Le temps que le groupe de Berigan fasse le trajet de Bridgeport à Bristol, le théâtre avait déjà fermé ses portes pour la nuit. Finalement, le propriétaire du théâtre avait poursuivi Berigan pour bris de contrat. Plutôt que d’engager un avocat et de poursuivre l’agence MCA et Michaud pour lui avoir donné de fausses informations, Berigan avait décidé d’avaler la pilule même s’il n’était aucunement responsable de l’incident.
Même si Berigan avait éventuellement décidé de congédier Michaud, il avait été tellement perturbé par l’incident qu’il avait refusé par la suite d’engager un nouvel agent. Le congédiement de Michaud avait éventuellement placé Berigan à la merci de MCA, qui avait continué de l’assigner à des contrats peu prestigieux et à des tournées interminables qui lui avaient fait perdre de l’argent plutôt que d’en gagner. Finalement, le groupe de Berigan était tombé en miettes après qu’Artie Shaw ait entrepris de lui ravir ses meilleurs musiciens, dont le batteur vedette Buddy Rich. Ironiquement, lorsqu’un ouragan avait frappé la Nouvelle-Angleterre en septembre 1938, plusieurs personnes avaient interprété l’événement comme un signe annonciateur du déclin du groupe de Berigan.
En 1939, la décision de Berigan de ne pas engager de nouvel agent lui avait éventuellement coûté très cher. Même lorsque Berigan obtenait des contrats à long terme dans les hôtels et les théâtres, les membres de son groupe recevaient rarement l’argent qui leur était dû. De guerre lasse, Berigan s’était finalement résigné à engager son propre père comme agent. Or, l'expérience des affaires du père de Berigan se limitait au fait d’avoir été vendeur itinérant et d’avoir exploité un petit magasin général.
Continuant de saper les efforts de Berigan, l’agence MCA avait soudainement cessé de payer les salaires des musiciens durant quelques semaines. Déterminé à régler le problème, Berigan avait alors envoyé ses musiciens rendre visite au président de l’Union des Musiciens, James C. Petrillo. La plus grande erreur de Berigan avait été de ne pas accompagner ses musiciens lors de la rencontre, car une fois ceux-ci payés, on avait impliqué dans la manoeuvrecomplice du stratagème. Finalement, Berigan avait été contraint à verser à MCA une amende de 1000$. Mais malgré les difficultés financières du groupe, l’année 1938 avait été la période plus productive de la carrière de Berigan. Certaines sessions avaient même permis de produire certains chefs-d’oeuvre, dont une version du classique “Jelly Roll Blues” de Jelly Roll Morton.
Au printemps 1939, Berigan avait tenté de refaire surface en formant d’abord un petit groupe sous son propre nom, puis un groupe de tournée. Peu avant son congédiement, l’agent Michaud avait promis à Berigan de lui obtenir un contrat avec une émission de radio majeure, probablement celle de Bob Hope, ou au moins un rôle dans un film à Hollywood, mais ces belles promesses ne s’étaient jamais matérialisées. Même si le biographe de Berigan, Michael P. Zirpolo, avait placé le blâme sur Michaud, il est probable que le trompettiste avait été en grande partie responsable de ses propres malheurs par son manque de fiabilité.
Contraint de déclarer faillite en 1939 après avoir présenté un concert à l’Hôtel Sherman qui était retransmis à la radio, Berigan n’avait pas eu d’autre choix que de faire profil bas et de réintégrer l’orchestre de Tommy Dorsey comme soliste. Il faut dire que Berigan était désormais incapable, tant sur le plan physique qu’émotionnel, de diriger sa propre formation. C’est pourquoi l’agence MCA l’avait forcé à se joindre à l’orchestre de Dorsey.
Une autre raison du manque de succès commercial de Berigan résidait dans le fait qu’il préférait les vieux airs de jazz aux mélodies à succès. Le fait que la moitié du répertoire de Berigan se basait sur les arrangements complexes de compositeurs comme Joe Lippman, Abe Osser et Ray Conniff, n’avait pas non plus aidé à rendre le son du groupe facilement identifiable auprès des amateurs. Enfin, contrairement à des chefs d’orchestre comme Benny Goodman qui avaient su compter sur un personnel relativement stable de chanteuses comme Helen Ward, Martha Tilton, Mildred Bailey, Helen Forrest et Peggy Lee, Berigan passait d’une chanteuse à l’autre comme si elles étaient des quantités négligeables, alors que c’était souvent elles qui permettaient de donner son identité à un orchestre.
À l’époque où Berigan avait rejoint le groupe de Dorsey, l’orchestre connaissait d’ailleurs ses propres difficultés financières, car le public en avait assez des vieilles rengaines de Dixieland et des balades des chanteurs Jack Leonard et Edythe Wright. Conscient que son orchestre devait se redéfinir rapidement, Dorsey avait recruté le batteur Buddy Rich après qu’Artie Shaw ait démantelé son groupe en novembre 1939. Dorsey était aussi allé chercher l’arrangeur Sy Oliver dans l’orchestre de Jimmie Lunceford. Après avoir remercié Leonard, Dorsey avait également recruté un jeune chanteur inconnu du nom de Frank Sinatra qui se produisait alors avec l’orchestre d’Harry James. Après avoir laissé partir Wright, Dorsey l’avait remplacée comme chanteurse par Connie Haines et avait ajouté à sa formation un quartet vocal appelé les Pied Pipers qui comprenait dans ses rangs l’excellente chanteuse Jo Stafford. Dorsey avait également engagé Axel Stordahl pour écrire des arrangements pour Sinatra. Avec l’ajout d’Oliver comme arrangeur, la décision d’embaucher Berigan comme trompettiste semblait d’autant plus justifiée. Dorsey n’avait d’ailleurs pas tardé à tenter de relancer la carrière de Berigan en lui faisant enregistrer de nouvelles versions de ses succès de 1937, ‘’Marie’’ et ‘’Song of India.’’
Berigan était demeuré avec le groupe de Dorsey du 2 mars à la mi-juillet 1940, date à laquelle il avait été congédié pour s’être intoxiqué durant ses heures de travail. Malgré son congédiement, Berigan avait fait des aller et retours avec le groupe jusqu’au début du mois d’août. Au début, Dorsey avait obtenu un certain succès en tentant de convaincre Berigan de réduire sa consommation d’alcool de moitié et même de cesser de boire complètement. Même si la recette avait bien fonctionné au début, Berigan était vite retombé dans ses vieux démons et était devenu de plus en plus amer, ce qui l’avait incité à augmenter de nouveau sa consommation d’alcool, ce qui avait fini par affecter la qualité de son jeu.
L’orchestre de Dorsey se produisait dans une émission de radio estivale lorsque Donna, l’épouse de Berigan, lui avait rendu visite. Berigan avait alors demandé au gérant du groupe s’il pouvait aller dîner avec sa femme. Le même soir, après avoir fait un solo, Berigan était tombé de scène comme il l’avait fait avec l’orchestre de Goodman en 1934. Après avoir demandé à voir l’addition de Berigan, le gérant avait constaté avec effroi que le trompettiste avait commandé douze scotchs et sodas ainsi qu’un sandwich au jambon !
Le séjour de Berigan avec le groupe de Dorsey avait duré seulement six mois, de mars à août 1940. On ne connaît pas les raisons exactes du départ de Berigan de l’orchestre. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il avait quitté le groupe le 20 mai 1942 après une émission de radio du réseau NBC. Dorsey avait finalement expliqué le départ de Berigan en ces termes: ‘’I just couldn’t bring him around, so I had to let him go. I hated to do it.’’ Pour sa part, Berigan s’était plaint qu’on lui laissait pas suffisamment de place comme soliste. Il avait ajouté: ‘’Most of the time I was just sitting there waiting for choruses, or else I was just a stooge, leading the band, while Thomas sat at somebody else’s table.’’
Berigan avait alors formé un nouveau groupe composé entièrement d’inconnus. Impressionnée malgré le faible calibre des musiciens, la journaliste Amy Lee avait commenté un concert donné par le groupe au Palisades Park du New Jersey en mai 1941 de la façon suivante: ‘’That fifteen minutes was enough to tell the listener that Bunny is playing more magnificent than ever, that he has a band with a beat which fairly lift dancers or listeners right off their seat or feet... his range, his conception, his lip, and his soul are without compare, and to hear him again is the kick of all listening kicks.’’
Mais tous les commentaires n’avaient pas été aussi élogieux. Comparant Berigan à une caricature de lui-même, un journaliste écrivait dans le magazine Metronome:
‘’The band was nothing. And compared with Berigan standards, Bunny’s blowing was just pitiful. He sounded like a man trying to imitate himself, a man with none of the inspiration and none of the technique of the real Berigan. He looked awful, too, He must have lisr at least thrirty pounds. His clothes were loose-fitting; even his collar looked as if it were a couple of sizes too large for him. Apparently, though, he was in good spirits. He joked with friends and talked about the great future he thought his band had. But you had a feeling it would never be.’’
Finalement, Berigan avait laissé tomber son groupe et avait chargé Pee Wee Erwin, qui l’avait déjà remplacé avec les orchestres de Benny Goodman et de Tommy Dorsey, de prendre la relève. Même s’il avait besoin d’aide, Berigan avait refusé d’abandonner, probablement par loyauté envers ses musiciens et aussi parce qu’il avait une femme et deux enfants à sa charge.
En plus d’être alcoolique, Berigan était également un bourreau travail et un perfectionniste qui avait besoin de travailler sans relâche afin d’être à son meilleur. Le problème c’est que plus il travaillait, plus Berigan devenait stressé, ce qui l’incitait à boire encore plus afin de se libérer de cette tension. Même si Berigan était parfaitement capable de jouer sous l’emprise de l’alcool, il arrivait toujours un stade où il ne pouvait produire davantage sous pression, ce qui l’incitait à pratiquer encore plus. Tous ceux qui avaient connu Berigan à l’époque étaient convaincus que le trompettiste n’avait jamais bu par pure plaisir, et qu’il n’avait jamais aimé se trouver dans un état d'ébriété avancé. Mais Berigan avait besoin de boire pour rester productif. Même si les Alcooliques Anonymes avaient existé à l’époque, il est peu probable qu’ils seraient parvenus à sortir Berigan de ce cercle vicieux. En réalité, Berigan avait surtout besoin d’un psychiatre, ce qu’il n’avait pas vraiment les moyens de se payer.
C’est alors que la santé de Berigan avait commencé à se détériorer de façon irrémédiable. En 1941, Berigan avait finalement décidé d’engager un nouvel agent, Don Palmer. À la surprise de Berigan, Palmer s’était révélé être le meilleur agent de toute sa carrière. Très méticuleux, Palmer s’était assuré que Berigan avait été payé et n’avait pas laissé la firme MCA continuer d’abuser de lui. Après deux ans sans contrat d’enregistrement, Berigan avait finalement signé un contrat avec la compagnie indépendante Elite qui lui avait fait enregistrer sept pièces de la fin de 1941 jusqu’au début de 1942. Mais c’était déjà trop peu, trop tard.
Au début des années 1940, Berigan était complètement épuisé. Un peu comme son ami Bix Beiderbecke, Berigan avait alors commencé à connaître les dernières étapes qui l’avaient conduit directement vers la mort: cirrhose du foie, oedème, tremblements, délire...
Berigan était au milieu d’une tournée lorsqu’il avait été hospitalisé le 20 avril 1942 à la suite d’une pneumonie. Berigan était resté au Allegheny General Hospital de Pittsburgh, en Pennsylvanie, jusqu’au 8 mai. Après avoir découvert que la cirrhose avait gravement endommagé son foie, les médecins de Berigan lui avaient conseillé d’arrêter de boire et de cesser de jouer de la trompette pour une période de temps indéterminée variant probablement de six mois à un an.
Mais Berigan n’avait fait ni un ni l’autre.
Après avoir limité sa consommation d’alcool, Berigan avait finalement pris un congé de dix-huit jours entre la veille de Noël de 1939 et le début de l’année 1940. Durant cette période, Berigan avait abandonné la direction de son groupe à d’autres musiciens ainsi qu’à des artistes invités comme le trompettiste Wingy Manone et le tromboniste Jack Teagarden. Berigan, qui avait atrocement mal aux bras et aux jambes, était alors contraint de se déplacer avec une canne. Ignorant ses douleurs, Berigan avait rejoint son groupe en tournée et avait joué durant quelques semaines avant de retourner à sa chambre du Van Cortlandt Hotel sur la 49e rue de New York.
Le 1er juin 1942, Berigan devait se produire au Manhattan Center de New York, mais il ne s’était pas présenté. Victime d’une hémorragie massive le 31 mai 1942 à son hôtel, Berigan avait été conduit en catastrophe à l’hôpital.
Berigan est mort le 2 juin à trois heures trente du matin au Stuyvesant Polyclinic Hospital de New York. Il avait seulement trente-trois ans. Si Tommy Dorsey était aux côtés de Berigan lorsqu’il avait poussé son dernier soupir, son épouse Donna était absente et avait appris la nouvelle de sa mort à la radio. Les funérailles de Berigan ont eu lieu le 3 juin à la Saint Malachy's Roman Catholic Church de New York. C’est Tommy Dorsey qui avait payé les frais médicaux et le transport du corps de Berigan jusqu’à Fox Lake, au Wisconsin, en vue de son inhumation au St. Mary's Cemetery. Dorsey, qui appréciait énormément Berigan, avait également créé un petit fonds de secours à l’intention de son épouse Donna et de ses deux filles. Mais malgré toute sa générosité, Donna n’avait jamais cessé de détester Dorsey jusqu’à sa mort, car il savait à quel point elle avait été une mauvaise mère. Dorsey l’avait même déjà qualifiée de putain et de disgrâce.
En plus de Donna, Berigan laissait dans le deuil sa fille Joyce (Jo) et sa soeur aînée Patricia.
ÉPILOGUE
Même s’il avait connu une fin tragique, le cas de Berigan était loin d’être exceptionnel à une époque où l’alcool était un peu l’équivalent de l’héroïne pour les musiciens de jazz. Plusieurs musiciens des années 1920, 1930 et 1940 avaient souffert d’alcoolisme à différents degrés, de Jack Teagarden à Eddie Condon, en passant par Pee Wee Russell, Wild Bill Davison, et même Duke Ellington, qui avait cessé de boire à l’âge de quarante et un ans. En réalité, plusieurs des musiciens qui avaient souffert d’alcoolisme à cette époque, comme Bix Beiderbecke, Bubber Miley, Dick McDonough et Fats Waller n’étaient pas morts d’alcoolisme, mais plutôt de pneumonie. Quant à Berigan, il était mort parce qu’il était tout simplement incapable de mener ses activités quotidiennes sans avoir recours à l’alcool.
L’itinéraire de Berigan présentait d’ailleurs plusieurs similitudes avec la carrière de Bix Beiderbecke, qui était également décédé des suites de l’alcoolisme en 1931. Les deux musiciens étaient aussi originaires du Midwest: Berigan venait du Wisconsin, et Beiderbecke de l’Iowa. Autre similitude, les deux trompettistes avaient tous deux été membres de l’orchestre de Paul Whiteman. Berigan se sentait également très proche de Bix. En 1938, Berigan avait d’ailleurs été le premier à enregistrer les compositions de Bix, dont “Davenport Blues”, ‘’In a Mist’’ et “Candlelights’’, qu’il avait enregistrée avec un groupe composé de six cuivres et d’une section rythmique.
Conformément aux voeux du défunt, le groupe de Berigan avait continué de porter son nom. La veuve de Berigan, Donna McArthur, avait continué de supporter le groupe après sa mort. Le saxophoniste ténor Vido Musso avait pris la relève de Berigan comme leader du groupe. En 1944, les disques Victor ont publié une compilation des enregistrements de Berigan comme leader.
Parmi les compositions majeures de Berigan, on remarquait "Chicken and waffles" et ‘’Blues’’, qui avaient été publiées en 1935 par les Bunny's Blue Boys. Produite par John H. Hammond, la session avait été rééditée dans les années 1940 dans un coffret de quatre disques publié dans le cadre de la grève de l’Union des Musiciens. La plupart des enregistrements de Berigan sont toujours disponibles. Deux biographies ont également été publiées à son sujet, dont ‘’Mr. Trumpet: The Trials, Tribulations and Triumphs of Bunny Berigan de Michael P. Zirpolo.
En 1975, l’enregistrement de Berigan du standard "I Can't Get Started" (1937) a été intronisé au sein du Grammy Hall of Fame. Quant à Berigan, il a été admis en 2008 au sein de l’ASCAP Jazz Wall of Fame.
Depuis 1974, la ville de Fox Lake, au Wisconsin, rend hommage à Berigan dans le cadre du festival Bunny Berigan Jazz Jubilee. Organisé initialement par la fille de Berigan, Joyce Hansen, jusqu’à ce qu’elle soit victime de la maladie d’Alzheimer, le festival a été placé sous la supervision de Julie Fleming jusqu’à la dernière présentation de l’événement en 2018.
Plusieurs enregistrements de Berigan ont été repris au cinéma. L’enregistrement de la pièce "I Can't Get Started" a été utilisé dans le film ‘’Save the Tiger’’ (1973) de John G. Avildsen, ainsi que dans ‘’Chinatown’’ de Roman Polanski et le court-métrage de Martin Scorsese ‘’The Big Shave’’ (1967). Woody Allen a également repris des enregistrements de Berigan dans quelques-uns de ses films. En 2010, l’enregistrement de la pièce "Heigh-Ho" a été utilisé dans un commercial de l’entreprise Gap Inc. Le nom de Berigan a également été utilisé dans le cadre de la bande dessinée Crankshaft.
Bunny Berigan est aujourd’hui reconnu pour avoir été un des premiers trompettistes à avoir réussi à combiner avec succès le stylr nuancé et harmonieux de Bix Beiderbecke avec la puissance et l’intensité du jeu de Louis Armstrong. On peut entendre un exemple de cette combinaison dans le classique ‘’I’m Coming Virginia’’ enregistré en 1935. Lorsqu’on avait demandé à Armstrong qui était le meilleur trompettiste de l’histoire du jazz, il avait simplement répondu: ‘’The best of them ? That’s easy, it was Bunny.’’ Armstrong, qui adorait Berigan, avait ajouté: ‘’Now there’s a boy whom I’ve always admired for his tone, soul, technique, his sense of ‘phrasing’’ and all. To me, Bunny can’t do no wrong in music.’’
Décrivant le tempérament perfectionniste de Berigan, le pianiste et arrangeur Joe Lippman avait commenté: ‘’Bunny was particular about musical detail like most good musicians… There was an awful lot of pride in those Berigan bands. Like most of the groups of that day, we wanted to be better than anybody.’’
Doté d’un tempérament charmant et très charismatique, Berigan était adoré à la fois par les amateurs de jazz et par ses collègues musiciens. Des témoignages de première main avaient également décrit les concerts de Berigan comme étant très électrisants. Cependant, la technique de Berigan n’avait pas tant pour but de se mettre personnellement en valeur, mais de servir le propos de sa musique. D’autres sources avaient aussi prétendu que Berigan était capable de changer une vie par sa seule musique. Benny Berigan a fait plus de 600 enregistrements au cours de sa carrière.
L’historien Gunther Schuller avait écrit au sujet de Berigan:
‘’Jazz loves its legends, especially its alcoholic martyrs. To qualify for such canonization you had to die early, preferably from too much drinking; and it is best that you were white - and played the trumpet. The two BB’s - Bix Beiderbecke and Bunny Berigan - were ideal candidates, and they are idolized and romanticized to this day, while Jabbo Smith, Frankie Newton, Tommy Ladnier, and John Nesbitt, who either died prematurely or were forces into early retirement, are allowed to languish in quiet oblivion.
On the other hand it doesn’t pay to live a long and active healthy life: that will get you very few points in the legend business. Berigan was unquestionably one of the trumpet giants of the thirties. But as one reads much of the jazz literature, especially in its more anecdotal manifestations, one could easily gain the impression that, after Armstrong, there was only Berigan, and that such pre-Gillespie trumpeters as Roy Eldridge, Henry ‘’Red’’ Allen, Rex Stewart, Cootie Williams, Buck Clayton, Harry Edison, Harry James, Charlie Svitak, Ziggy Elman, Sy Oliver, ‘’Hot Lips’’ Page, Taft Jordan, Eddie Tomkins, Bobby Hackett, Charlie Teagarden, Mannie Klein, and a host of others simply never existed or were inconsequential peripheral figures.’’
Schuller avait ajouté dans son ouvrage The Swing Era publié en 1989:
‘’As always, there is Berigan’s incomparable - and irrepressible - swing. {...} Berigan’s sense of swing was an innate talent, a given talent, a feeling beyond study and calculation, one that Berigan heard in the playing of both Beiderbecke and Armstrong, but which he synthetized into his own personal rhythmic idiom. Berigan’s other great asset was the extraordinary beauty of his tone. Though technically based on perfect breath support, the purity - and amplitude - of his tone was controlled at the moment of emission by his inner ear, as with any great artist renowned for his tone. Berigan could project in his mind and ear a certain sound, and then the physical muscles (embouchure, breathing, fingers) would, in coordination, produce the desired result.’’
Décrivant le jeu de Berigan, le clarinettiste Joe Dixon avait commenté:
‘’Bunny hit a note - and it had pulse. You can talk about one thing and another - beautiful, clear, big tone, range, power - and sure, that’s part of it. But only part of it. It’s hard to describe, but his sound seemed tom well, soar. He’d play lead, and the whole band would soar with him, with or without the rhythm section. There was drama in what he did - he had that ability, like Louis {Armstrong}, to make any tune his own. But in the end all that says nothing. You had to hear him, that’s all.’’
Le trompettiste Joe Aguanno, qui avait joué avec le groupe de Berigan en 1939-40, avait précisé: ‘’No one ever played like he played. The sound was so rich and so soulful. There’s something that us trumpet players used to hear in Bunny. When he would attack a certain note, it would sound... it makes you cry. The sound that came out of Bunny’s horn was just like the type of person he was. He was such a fine, lovable guy... a big man, nice looking.’’
Rappelant la première conversation qu’il avait eue avec Berigan en octobre 1939, Aguanno avait expliqué:
"I only actually met him when I auditioned for him. Before that, naturally, I was a fan of his. I was practicing at my home in Brooklyn, New York at about 2:15 in the afternoon, I'll never forget that, and the phone rang and I answered the phone, "This is Joe." He called me 'Joe Aguackamo,' and I said, 'No, Joe Aguanno.' And he said, 'This is Bunny Berigan.' And I said, 'Oh, hi ya Bun.' I just said 'Bunny,' 'cause we in music talk that way. And he said, 'I'm in need of a trumpet player tonight, to add to the band. We're going to the World's Fair next week, for a week, and I want you to come in and sit in with the band.'" During the night, as we played at the World's Fair, Bunny calls out for a tune to be played, where I had a solo in it, on the 3rd trumpet part, you know.’’
Le légendaire tromboniste Jack Teagarden avait également bien connu Berigan. Teagarden poursuivait:
“I thought Bunny was one of the finest trumpet players in the world. And I’ll tell you another wonderful compliment, and it really means a lot because it comes from a guy who does a little bit of braggin‘—let’s say he’s his own best publicity agent—Wingy Mannone. He used to say, ‘Now me and Louis’ [Armstrong]—he even put himself before Louis—‘me and Louis is the best trumpet players.’ About that time Bunny came to town and was playing at one of the hotels with Hal Kemp. I said, ‘Wingy, why don’t you go down and hear this new fellow, Bunny Berigan, and see what you think?’ I saw Wingy on the street the next day and asked him if he’d gone to see the new boy. He said, ‘Yup. Now there’s three of us: me, and Louis Armstrong, and Bunny Berigan.’”
Même Benny Goodman, qui habituellement était si avare en compliments, n’avait pas tari d’éloges au sujet de Berigan. Goodman avait déclaré: "He was so exciting, and so inventive in his own way that he just lifted the whole thing."
La Wisconsin State Historical Society a rendu hommage à Berigan en installant une plaque en son honneur à Fox Lake en 1976. Berigan a également été admis au Wisconsin Performing Artists Hall of Fame en 1985.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Bunny Berigan.’’ Wikipedia, 2024. ‘’Bunny Berigan.’’ All About Jazz, 2024. CERRA, Steven. ‘’Bunny Berigan: Boy With A Horn.’’ Steven Cerra, 16 juillet 2013. RADLAUER, David. ‘’The Legend is True.’’ Jazz Rhythm, 28 février 2021. RADLAUER, David. ‘’Soaring with Bunny Berigan.’’ Jazz Rhythm, 2024.
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honeyleesblog · 11 months
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June 28 ZODIAC
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 Assuming your birthday is June 28, your zodiac sign is Disease June 28 - character and character character: perfect, keen, normal, fierce, childish, disseminated calling: rancher, cop, stylist tones: olive, silver, beige stone: ruby animal: starfish plant: linden trees fortunate numbers: 12,17,31,42,43,58 very fortunate number: 33 Occasions and observances - June 28 Worldwide Day for Sexual Variety. Worldwide LGBT Pride Day. Peru: Public Cebiche Day. June 28 VIP birthday celebrations. Who was conceived that very day as you? 1900: Giovanni De Pra, Italian footballer (d. 1979). 1901: Antonio Acuna Carballar, Spanish lawmaker (d. 1936). 1902: George Padmore, Trinidadian lawmaker (d. 1959). 1902: Richard Rodgers, American author (d. 1979). 1902: Monchდ­n Triana, Spanish soccer player (d. 1936). 1903: Andrდ© Maschinot, French footballer (d. 1963). 1904: Adrian Rollini, American artist (d. 1956). 1905: Francis Camps, English pathologist (d. 1972). 1905: Henry H. Carter, American Hispanicist (d. 2001). 1906: Maria Goeppert-Mayer, German physicist, Nobel Prize victor for material science in 1963 (d. 1972). 1907: Carlos Encinas Gonzდ¡lez, Spanish painter (f. 1998). 1907: Jimmy Mundy, American jazz author (d. 1984). 1908: Juan Carlos Thorry, Argentine entertainer (d. 2000). 1909: Eric Ambler, English essayist (d. 1998). 1909: Josდ© Antonio Elola-Olaso, Spanish lawmaker (d. 1976). 1909: Francisco Grande Coviდ¡n, Spanish natural chemist (f. 1995). 1909: Josდ© de Magalhaes Pinto, Brazilian investor and ambassador (f. 1996). 1909: Christopher Soglo, Leader of Benin (d. 1983). 1912: Sergiu Celibidache, Romanian guide and artist (f. 1996). 1912: Carl Friedrich von Weizsდ¤cker, German physicist and scholar (d. 2007). 1913: Roberto Grela, Argentine tango author and guitarist (f. 1992). 1914: Aribert Heim, Austrian doctor (d. 1992). 1915: Rafael Bernal, Mexican ambassador and essayist (d. 1972). 1915: David Honeyboy Edwards, American guitarist, delta blues artist (d. 2011). 1916: Steve Calvert, American entertainer (d. 1991). 1916: Virgilio Rodrდ­guez Macal, Guatemalan columnist, writer and negotiator (f. 1964). 1917: Stella Inda, Mexican entertainer and essayist (f. 1995). 1918: Maxine Stuart, American entertainer (d. 2013). 1919: Alfredo Vera, Ecuadorian government official (f. 1999). 1921: PV Narasimha Rao, Indian government official (d. 2004). 1922: Mauro Bolognini, Italian producer (d. 2004). 1922: Robert Campbell, Scottish footballer and mentor (d. 2009). 1923: Tomდ¡s Asiain, Spanish writer (f. 1989). 1923: Howard E. Bigelow, American mycologist (d. 1987). 1923: Conte Candoli, American trumpeter (d. 2001). 1923: Pete Candoli, American trumpeter (d. 2008). 1923: Antonio Hernდ¡ndez Carpe, Spanish painter (f. 1977). 1923: Giff Roux, American ball player (d. 2011). 1924: Manuel Lდ³pez Villasenor, Spanish painter (f. 1996). 1925: Severino Dდ­az, Argentine soccer ref (d. 2008). 1925: Leდ³n Droz Blanco, Venezuelan military man (d. 1954). 1925: Giselher Klebe, German writer (d. 2009). 1925: Fidel Tello Repiso, Spanish painter. 1926: Mel Streams, American screenwriter, entertainer and movie producer. 1927: Jesდºs Nieto, Spanish naming entertainer (d. 1996). 1927: F. Sherwood Rowland, American researcher (d. 2012). 1927: Enrique Velasco Ibarra, Mexican government official (d. 2010). 1928: Hans Blix, Swedish negotiator and legislator. 1928: Wear Dubbins, American entertainer (d. 1991). 1928: John S. Ringer, American physicist (d. 1990). 1929: Antonio Ferraz, Spanish cyclist. 1929: Tomდ¡s Marco Nadal, Spanish sketch artist (f. 2000). 1929: Glenn D. Paige, American political researcher. 1930: Taty Almeida, Argentine essayist and extremist, individual from the Moms of the Square de Mayo. 1930: Josდ© Luis Artetxe, Spanish footballer. 1930: Fernando Delgado, Spanish entertainer (d. 2009). 1930: Norma Fontenla, Argentine artist (d. 1971). 1930: Itamar Franco, Brazilian lawmaker of Italian beginning (d. 2011). 1930: Jack Gold, English producer. 1930: Horacio Gდ³mez Bolanos, Mexican entertainer (f. 1999). 1931: Bobby Hurley, American ball player. 1931 - Junior Johnson, American hustling driver. 1931: Enrique Monsonდ­s, Spanish government official (f. 2011). 1932: Attila L. Borhidi, Hungarian botanist and government official. 1932: Carlos Hayre, Peruvian writer (d. 2012). 1932: Pat Morita, American entertainer (f. 2005). 1934: Carl Levin, American legal advisor and legislator. 1934: Jordi Parra, Spanish ball player, mentor and supervisor. 1936: Toss Howley, American football player. 1937: Richard Splendid, American entertainer (d. 2006). 1937: Carlos Monden, Chilean entertainer (d. 2011). 1937: Juan Josდ© Saer, Argentine author (d. 2005). 1938: Leon Panetta, American government official. 1938: Moy Yat, Chinese military craftsman (d. 2001). 1939: Pedro Luis Barcia, Argentine etymologist. 1939: Goodbye Cedrდ³n, writer and performer of Argentine tango. 1940: Josდ© Sanchis Sinisterra, Spanish writer. 1940: Muhammad Yunus, Bengali investor and financial analyst. 1941: David Lloyd Johnston, Canadian scholar, attorney and government official. 1941: Clifford Luyk, Spanish b-ball player. 1941: Guadalupe Trigo, Mexican guitarist, vocalist, entertainer and arranger (d. 1982). 1942: David Kopay, American football player. 1942: Pedro Navascuდ©s, Spanish history specialist. 1942: Rupert Sheldrake, English author, parapsychologist and organic chemist. 1942: Candid Zane, American jock. 1943: Pietro Guerra, Italian cyclist. 1943: Donald Johanson, American paleoanthropologist. 1943: Klaus von Klitzing, German physicist, champ of the Nobel Prize in Physical science in 1985. 1943: Ismael Laguna, Panamanian fighter. 1943: Alfonso Santisteban, Spanish guide and arranger (f. 2013). 1944: Colette Cusset, French botanist. 1944: Philippe Druillet, French illustrator. 1944: Luis Alberto Nicolao, Argentine swimmer. 1944: Carlos Palenque, vocalist, TV moderator and Bolivian legislator (f. 1997). 1944: Luis del Val, Spanish writer. 1945: Raul Seixas, Brazilian performer (d. 1989). 1946: Bruce Davison, American entertainer and movie producer. 1946: Jaime Guzmდ¡n, Chilean lawmaker (f. 1991). 1946: Gilda Radner, American entertainer and vocalist (d. 1989). 1947: Peter Abrahams, American author. 1947: Robin Ian MacDonald Dunbar, English anthropologist. 1948: Kathy Bates, American entertainer. 1948: Sergey Bodrov, Russian-American movie producer. 1949: Wear Baylor, American baseball trainer. 1949: Jorge Bonaldi, Uruguayan guitarist, vocalist and writer. 1949: Tom Owens, American b-ball player. 1950: David Lanz, American piano player. 1950: Juan Pascualli Gდ³mez, Mexican specialist and government official (d. 2010). 1950: Francisca Pleguezuelos Aguilar, Spanish lawmaker. 1950: Mauricio Rojas, Swedish-Chilean financial expert and government official. 1951: Walter Alva, Peruvian paleologist. 1951: Lalla Ward, English entertainer and author. 1952: Tomდ¡s Kid, Mexican soccer player. 1952: Pietro Mennea, Italian competitor and lawmaker (d. 2013). 1952: Jean-Christophe Rufin, French doctor, author, scholarly and negotiator. 1952: Raდºl Wensel, Argentine footballer and mentor. 1953: Aდ­da Ayala, Argentine writer. 1953: Hდ©ctor Raდºl Rondდ¡n, Uruguayan cyclist. 1954: Anna Birulდ©s, Spanish lawmaker and business chief. 1954: Alice Krige, English entertainer. 1954: Mario Marდ­n Torres, Mexican lawmaker. 1954: Valentina Quintero, Venezuelan TV moderator. 1954: Benoდ®t Sokal, Belgian visual artist and computer game planner. 1955: დ?lvaro Cuesta, Spanish lawmaker. 1955: Thomas Hampson, American baritone. 1956: Bakir Izetbegoviე‡, Bosnian lawmaker. 1956: Helmut Kickton, German ensemble chief and organist. 1957: Luis Pagani, Argentine money manager. 1957: Gueorgui Purvanov, Bulgarian president. 1957: Jim Spanarkel, American b-ball player. 1958: Raდºl Durდ¡n Reveles, Mexican modeler and government official (d. 1996). 1959: Raდºl Vallejo, Ecuadorian author and government official. 1960: Gabriel Donoso, Chilean polo player (f. 2006). 1960: John Elway, American football player. 1961: Jeff Malone, American b-ball player and mentor. 1961: Vდ­ctor Emilio Masalles Pere, Spanish minister, market analyst and scholar. 1961: Willy Mდ¼ller, Argentine draftsman. 1962: Anisoara Cusmir-Stanciu, Ruaman competitor. 1963: Marco Barrientos, Mexican vocalist. 1963: Charlie Clouser, American keyboardist and author (Nine Inch Nails). 1963: Beverley Fainthearted, American artist. 1963: Babatunde Fashola, Nigerian lawmaker and legal advisor. 1964: Daniel Giacomino, Argentine lawmaker. 1964: Mitsuaki Madono, Japanese entertainer. 1965: Luis Abarca, Chilean soccer player. 1965: Tetდ© Delgado, Spanish craftsman and entertainer. 1965: Jessica Hecht, American entertainer. 1965: Cyril Makanaky, Cameroonian footballer. 1965: Raდºl Quintillდ¡n, Spanish console player (Government Carriers). 1965: Joaquდ­n Talismდ¡n, Spanish performer. 196
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pastdaily · 1 year
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Embarrassed? Don't Be - You Can Still Subscribe To Past Daily.
Embarrassed? Don’t Be – You Can Still Subscribe To Past Daily.
Embarrassed you come here every day and don’t kick in – You can still subscribe, you know. https://pastdaily.com/wp-content/uploads/2022/11/Zelinsky-Quartet-with-Adrian-Rollini-1937.mp3 (The Zelinsky String Quartet with Adrian Rollini, Vibes – 1937) I know – you’re embarrassed. You come by every day to see what Past Daily has posted – sometimes you spend whole afternoons digging around the…
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projazznet · 5 years
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Frankie Trumbauer & His Orchestra With Bix And Lang – Krazy Kat
Frank Trumbauer – Cm-saxophone
Bix Beiderbecke – cornet
Bill Rank – trombone
Don Murray – clarinet
Bobby Davis – alto saxophone
Adrian Rollini – baritone saxophone
Joe Venuti – violin
Frank Signorelli – piano
Eddie Lang – guitar
Chauncey Morehouse – drums
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indigolament · 4 years
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so many lovely old songs out there. miss this gentle lilting style of singing, can really feel the emotion in it.
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sinophonicjazz · 4 years
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June 28, 1927 -- Joe Venuti’s Blue Four (featuring Adrian Rollini on ‘hot fountain pen’ !!?) record for Okeh (‘Beatin’ the Dog’, 'Kickin’ the Cat’).
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trixietrotter · 7 years
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i know we’ll meet again some sunny day | a tommy/alex playlist (or: a bunch of wartime era songs from the 30s and 40s that they might’ve heard on the radio and thought of each other because of.)
1. remember me—al bowlly 2. got a need for you—adrian rollini’s tap room gang 3. we’ll meet again—vera lynn 4. bei mir bist du schein—the andrew sisters 5. can’t we meet again—al bowlly 6. only forever—bing crosby 7. i’ll never say never again—tommy dorsey 8. can’t we be friends—roy fox and al bowlly 9. remember—red norvo 10. i can’t get started—bunny berigan 11. deep purple—turner layton 12. you’re driving me crazy—rudy vallee 13. goodnight, my love—benny goodman and ella fitzgerald 14. i’ll chase the blues away—chick webb and ella fitzgerald 15. the very thought of you—bing crosby 16. i’ll never smile again—tommy dorsey 17. you’d be so nice to come home to—dinah shore 18. i’m making believe—the ink spots and ella fitzgerald
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parkerbombshell · 5 years
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Harry & Edna on the Wireless; Gramophone Harry
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*Special Time and Date Monday 11am -12pm EST bombshellradio.com PLAYING TRACKS BY Red Norvo and his Orchestra, The Dorsey Brothers Orchestra, Earl Hines & his Orchestra, Arty Shaw & his Gramercy Five, The Adrian Rollini Quartet and more. #lifestyle#vintage#retro#gramophone#harryandeda In this episode of Harry & Edna on the Wireless Edna chats to Harry about his Gramophone Harry persona. So join the vintage duo while they play tip top gramophone Tunes from the 1930s and 1940s. They do hope you enjoy this hour with Harry & Edna on the Wireless as they take a look at the current British vintage scene. Read the full article
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quixotic-gray · 11 months
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post-sobriety arc vinny-- finally starts wearing glasses again because he can trust himself not to get them broken now. no more falling, running into stuff, or starting fights. he's enjoying reading books again and taking things slow. after all this severe alcoholism, he's thinking about all the things it destroyed in his life (friendships, opportunities, glasses and innumerable other material things, his brain function, his liver probably, etc) he realizes how tough his little blazer adrian was and all the places it took him when he was too drunk to even remember driving it. adrian never failed him and he feels extremely lucky that he never got into a wreck from all the drunk driving he did.
additional non-glasses version under the cut
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[didn't name his blazer after adrian from rocky-- he named it after adrian rollini, his hero on the bass sax. but he does say "yo adrian" at it tho]
[also really proud of the little blazer i drew bc cars are not easy for me to draw! i think he turned out really cute :) ]
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jpbjazz · 13 days
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LÉGENDES DU JAZZ
BUD FREEMAN, PAS COLEMAN HAWKINS MAIS...
Né le 13 avril 1906 à Austin, une banlieue de Chicago, en Illinois, Lawrence "Bud" Freeman avait commencé à s’intéresser au jazz sous l’influence de groupes comme le Original Dixieland Jazz Band, les New Orleans Rhythm Kings, et surtout le Creole Jazz Band de King Oliver qui mettait en vedette à l’époque Louis Armstrong et Johnny Dodds. Freeman avait d’ailleurs assisté à des performances du Creole Jazz Band au Lincoln Gardens avec McPartland.
En 1922, Freeman avait fondé avec ses camarades de classe un groupe appelé le Austin High School Gang. C’est dans le cadre de ce groupe que Freeman avait commencé à jouer du C-melody saxophone, un instrument dont la taille et la sonorité se situait entre le saxophone alto et le saxophone ténor. Freeman était passé au ténor en 1925. Plusieurs des membres du groupe étaient devenus plus tard des musiciens de jazz importants, dont le trompettiste Jimmy McPartland, le banjoïste et guitariste Eddie Condon, les clarinettistes Frank Teschemacher et Benny Goodman, le contrebassiste Jim Lannigan et les batteurs Gene Krupa, George Wettling  et Dave Tough.  À la même époque, Freeman avait également travaillé avec les Wolverines de Husk O’Hare, Bix Beiderbecke et Frankie Trumbauer.
En plus de jouer du saxophone ténor, Freeman excellait également à la clarinette. Le style doux de Freeman combiné à un profond sens du swing était considéré à l’époque comme une alternative à la tonalité plus rude de Coleman Hawkins. Très influencés par les New Orleans Rhythm Kings et Louis Armstrong, les membres du Austin High School Gang avaient progressivement bâti leur propre style basé sur celui de l’école de Chicago.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après s’être installé à New York en 1927, Freeman avait travaillé comme musicien de studio tout en collaborant avec de grands noms du jazz de l’époque comme Red Nichols, Roger Wolfe Kahn, Ben Pollack et Joe Venuti. Freeman avait fait ses débuts sur disque les 8 et 16 décembre 1927 en enregistrant quatre pièces avec les McKenzie-Condon Chicagoans, qui comprenait également McPartland, Teschemacher, Sullivan, Condon, Lannigan et Krupa.
Au cours de la même période, Freeman avait brièvement joué avec le groupe de Ben Pollack aux côtés de Goodman et McPartland. Freeman avait enregistré deux pièces avec le groupe avant de faire un séjour de quelques mois en Europe avec le batteur Dave Tough. À son retour à Chicago, Freeman avait entregistré avec Wingy Manone avant de diriger sa première session d’enregistrement. La session avait donné lieu à la publication de la version originale de son succès “Crazeology” ainsi que de la pièce “Can’t Help Lovin’ That Man.”
Après être retourné à New York, Freeman avait travaillé à son compte durant quelques années, collaborant notamment avec Irving Mills dans un groupe qui comprenait le clarinettiste Pee Wee Russell et le tromboniste Jack Teagarden. À la même époque, Freeman avait également collaboré avec les Louisiana Rhythm Kings, Benny Goodman, Red Nichols, les Cellar Boys, Hoagy Carmichael, Bix Beiderbecke, les Mound City Blue Blowers (aux côtés de Coleman Hawkins et Fats Waller), le Dorsey Brothers Orchestra, Jack Teagarden, Chick Bullock et Joe Venuti.
Freeman avait livré une de ses plus remarquables performances de l’époque sur un enregistrement de 1933 d’Eddie Condon intitulé ‘’The Eel’’. Freeman avait d’ailleurs été surnommé ‘’The Eel’’’ en référence à ses longues improvisations. Après avoir joué avec de petits groupes dans le cadre de collaborations avec Adrian Rollini, Mezz Mezzrow et Wingy Manone en 1934, Freeman, qui n’appréciait pourtant pas tellement de se produire avec des big bands, avait joué avec les orchestres de Joe Haymes (1934-35), Ray Noble (1935), Tommy Dorsey (1936-38) et Benny Goodman (1938). 
Freeman avait particulièrement apprécié son séjour dans l’orchestre de Dorsey, où il avait été très apprécié comme soliste. Mais Freeman avait détesté son passage dans le groupe de Goodman où il avait souvent eu l’impression d’être un simple numéro et d’avoir été un peu trop pris pour acquis. Lorsque Freeman avait finalement quitté l’orchestre de Goodman en 1938, il s’était juré de ne plus jamais travailler avec un big band.
Beaucoup plus à l’aise comme soliste, Freeman avait participé le 4 décembre 1935 à une session mettant en vedette un sextet comprenant Bunny Berigan et Eddie Condon. En 1938, Freeman avait réalisé un de ses meilleurs enregistrements dans le cadre d’une session en trio pour les disques Commodore. Parmi les pièces enregistrées par le trio qui comprenait Jess Stacy au piano et George Wettling à la batterie, on remarquait des versions de “You Took Advantage Of Me”, “I Got Rhythm”, “At Sundown” et “My Honey’s Lovin’ Arms.” Le batteur Wettling avait particulièrement excellé au cours de la session. Outre sa collaboration avec le trio, Freeman avait été une des vedettes du groupe Windy City Seven d’Eddie Condon avec qui il avait participé à deux sessions mémorables pour Commodore qui avaient permis d’enregistrer les pièces “Love Is Just Around The Corner” et “Meet Me Tonight In Dreamland.” À la même époque, Freeman avait également collaboré à une session de Condon avec la chanteuse Billie Holiday et fait une apparition sur l’émission de radio de Martin Block avec un groupe tout-étoile composé de Louis Armstrong, Jack Teagarden et Fats Waller.
Après avoir quitté le groupe de Goodman, Freeman avait fondé son propre groupe, le Summa Cum Laude Orchestra, qui était demeuré en activité de 1939 à 1940. Le groupe de huit musiciens comprenait Max Kaminsky à la trompette, Brad Gowans au trombone, Pee Wee Russell à la clarinette et Eddie Condon à la guitare et au banjo. En plus d’avoir participé à plusieurs sessions d’enregistrement avec le groupe, Freeman avait également collaboré à d’autres sessions dirigées par Condon.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Freeman avait dirigé un groupe de l’armée dans les îles Aléutiennes, ce qui l’avait malheureusement empêché de participer aux célèbres concerts de Condon à Town Hall.
Après sa démobilisation en 1945, Freeman était retourné à New York et avait dirigé ses propres groupes, tout en maintenant d’étroites relations avec les groupes de Condon et en collaborant avec des formations de type ‘’mainstream’’ comme celle de Buck Clayton, Ruby Braff, Vic Dickenson et Jo Jones. De 1945 à 1955, Freeman avait dirigé à la fois ses propres groupes et enchaîné les collaborations avec des musiciens comme Condon, Muggsy Spanier, Bing Crosby, Wingy Manone, Will Bradley, George Wettling, Louis Armstrong (avec qui il avait enregistré quatre pièces avec les All-Stars en 1954) et même la chanteuse Sophie Tucker.
Bien que John Coltrane et Elvin Jones s’étaient rendus célèbres en enregistrant de longs duos ténor-batterie dans les années 1960, on oublie souvent que le premier duo saxophone-batterie avait été enregistré par Freeman et le batteur Ray McKinley dans le cadre de la pièce “The Atomic Era” en 1945. Freeman était d’ailleurs retourné périodiquement vers ce format au cours des trente années suivantes.
De 1955 à 1960, Freeman avait continué de diriger des sessions pour différentes compagnies de disques comme Grand Award, Bethlehem, Stere-o-craft, Swingville et Dot. Parallèlement, Freeman avait continué de participer à des sessions dirigées par Condon, Wettling, Pee Wee Russell, Bob Crosby, Art Hodes et Jimmy McPartland. Il s’était aussi produit avec les Newport All Stars de George Wein dans le cadre du festival du même nom. En 1957, Freeman avait également retrouvé plusieurs de ses anciens collaborateurs dans le cadre de l’album ‘’Chicago/Austin High School Jazz In Hi-Fi.’’ En 1960, Freeman avait aussi écrit le livret et les chansons de la comédie musicale de Broadway ‘’Beg, Borrow or Steal’’, qui comprenait la ballade "Zen Is When", qui avait été enregistrée plus tard par le quartet de Dave Brubeck sur l’album ‘’Jazz Impressions of Japan’’ (1964).
Même si les années 1960 avaient été particulièrement difficiles pour les musiciens de swing, Freeman avait continué à tirer ses marrons du feu. Freeman avait notamment participé en 1961 à une émission spéciale de télévision intitulée Chicago And All That Jazz qui comprenait des retrouvailles avec des pionniers du jazz de Chicago des années 1920. En 1962, Freeman avait collaboré à un album des guitaristes George Barnes et Carl Kress, tout en faisant de nouvelles apparitions avec les Newport All-Stars. Continuant de voyager en Europe, Freeman s’était rendu en Angleterre où il avait travaillé avec le groupe d’Alex Welsh avant de faire une tournée du continent en 1967 avec la comédie musicale  Jazz From A Swinging Era. De 1967 à 1974, Freeman avait également collaboré de façon intermittente avec The World’s Greatest Jazz Band, un groupe qui comprenait les trompettistes Yank Lawson et Billy Butterfield, le clarinettiste Bob Wilber, les trombonistes Vic Dickenson et Lou McGarity, le pianiste Ralph Sutton, le contrebassiste Bob Haggart et le batteur Gus Johnson.
DERNIÈRES ANNÉES
Freeman avait passé la seconde moitié des années 1970 à Londres. Demeuré très actif à la fin de sa carrière, Freeman avait continué de se produire en Europe et en Australie et d’enregistrer plusieurs albums par année. Au cours de la même décennie, Freeman avait également passé un certain temps sur l’île de Man comme invité du musicien Jim Caine.
Toujours au sommet de sa forme en 1980 à l’âge avancé de soixante-quatorze ans, Freeman avait enregistré l’album  ‘’The Dolphin Has A Message’’.
Plus tard dans les années 1980, Freeman s’était finalement décidé à ralentir ses activités en raison de sa mauvaise santé. En plus d’avoir publié deux livres de souvenirs, ‘’I You Don’t Look Like A Musician’’ (1974) et ‘’If You Know Of A Better Life, Please Tell Me’’ (1976), Freeman avait collaboré avec Robert Wolf dans le cadre d’une troisième autobiographie intitulée ‘’Crazeology’’ (1989). Après être retourné à Chicago en 1980, Freeman avait publié deux derniers albums en 1982 et 1983. Après avoir tourné un vidéo avec le pianiste Art Hodes in 1985, Freeman avait terminé sa carrière en enregistré deux chansons sur un album de l’accordéoniste Mat Mathews en 1986.
Bud Freeman est mort le 15 mars 1991 au Warren Barr Pavilion, une maison de retraite de Chicago. Il était âgé de quatre-vingt-quatre ans. Le décès de Freeman était survenu deux jours à peine après la mort de son ancien collègue du Austin High School Gang, Jimmy McPartland.
Caractérisé par un large vibrato et un son plutôt ‘’cool’’, Freeman était considéré comme un des pionniers du saxophone ténor, un instrument qui contrairement au saxophone alto et le C-melody saxophone, n’avait commencé à s’établir comme instrument majeur qu’après que Coleman Hawkins se soit joint au grand orchestre de Fletcher Henderson en 1923. Avant cette date, le saxophone ténor était surtout considéré comme une curiosité, plus particulièrement dans le cadre d’un groupe connu sous le nom de The Six Brown Brothers. Si Isham Jones s’était illustré comme excellent saxophoniste ténor dans le cadre de ses propres groupes au début des années 1920, il avait éventuellement abandonné l’instrument pour se concentrer sur la composition et la direction de son orchestre. À l’exception de Jones, Hawkins s’était donc retrouvé pratiquement seul pour développer son propre style, collaborant notamment avec les Jazz Hounds de la chanteuse de blues Mamie Smith de 1921 à 1923 avant de faire partie de l’orchestre de Fletcher Henderson durant plus d’une décennie.
Grand responsable de la nouvelle popularité du ténor, Hawkins avait pratiquement exercé un monopole sans partage jusqu’à ce que Lester Young se joigne au big band de Count Basie à la fin de l’année 1936. À l’époque, Hawkins avait une telle influence que même des saxophonistes comme Ben Webster et Chu Berry avaient été contraints de l’imiter.
Ce qui n’avait pas empêché Freeman d’avoir rapidement développé un style très personnel. Même si Freeman n’avait jamais été aussi dominant que Coleman Hawkins, il avait exercé une influence majeure sur des saxophonistes comme Lester Young (même si ce dernier, tout en exprimant son admiration pour l’originalité de Freeman, avait affirmé qu’il avait plutôt été marqué par Frank Trumbauer), Eddie Miller et Bob Crosby, dont le son était très similaire à celui de Freeman même s’il était beaucoup plus simple et non moins apparenté au swing. Quant à Hawkins, il avait lui-même exprimé son admiration pour le talent de Freeman et applaudi sa décision de façonner son propre style plutôt que de s’approprier celui de quelqu’un d’autre. Parmi les albums les plus importants de Freeman, on remarquait The Bud Freeman All-Stars (enregistré avec Shorty Baker en 1960) et ‘’The Big Challenge’’, un album enregistré en 1957 avec le groupe de Cootie Williams et Rex Stewart, qui lui avait permis de retrouver son éternel rival Coleman Hawkins.
Bud Freeman a été admis au sein du Big Band and Jazz Hall of Fame en 1992.
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SOURCES:
‘’Bud Freeman.’’ Wikipedia, 2023.
‘’Bud Freeman.’’ All About Jazz, 2023.
‘’Bud Freeman, American musician.’’ Encyclopaedia Britannica, 2023.
YANOW, Scott. ‘’Bud Freeman.’’ The Syncopated Times, 30 juin 2020.
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classicrockblog1 · 7 years
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Daniel David "Danny" Kirwan (born 13 May 1950) is a British musician whose greatest success came with his role as guitarist, singer and songwriter with the blues rock band Fleetwood Mac between 1968 and 1972.
Kirwan's first recorded work with the band was his contribution to Green's huge instrumental hit single "Albatross". Green later stated that, "I would never have done "Albatross" if it wasn't for Danny. I would never have had a number one hit record."[4] The B-side of the single was Kirwan's first published tune, the instrumental "Jigsaw Puzzle Blues". This was an old clarinet piece, written by Joe Venuti and Adrian Rollini, and recorded by the Joe Venuti / Eddie Lang Blue Five in 1933. Kirwan had adapted the piece for himself and Green to play on guitar, but Green remembered, "I couldn't do it properly... My style wasn't all that satisfactory to Danny, but his style wasn't all that satisfactory to me." So Kirwan played all the guitar parts himself.[4]
Kirwan's skills came further to the forefront on the mid-1969 album Then Play On where he split the songwriting and lead vocal duties almost equally with Green, with many of the performances featuring their dual lead Gibson Les Paul guitars. Since Spencer hardly played on the album, Kirwan had a significant role in the recording. In fact, his "Coming Your Way" opened Side 1, and his varied musical influences are in evidence throughout, from the flowing instrumental "My Dream" to the 1930s-style "When You Say", which Green had earmarked to be a single until his own composition, "Oh Well", took shape and was chosen instead.[4]
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kriazel · 4 years
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Bioshock Radio #3 January 11 2020
Cohen's Masterpiece - Sander Cohen
https://youtube.com/watch?v=nlu2z2gkhhI
I'm Making Believe - Ink Spots
https://youtube.com/watch?v=pusqdCQ7e5E
Sweet Madness - Adrian Rollini
https://youtube.com/watch?v=LchNpkoXzOg
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fundacjawspak · 7 years
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Saksofonowy świat
Pierwszy odcinek cyklu “Saksofonowy świat” zaczął się “z przytupem”!  Bohater wpisu grał na saksofonie basowym:
“Dziś poniedziałek. Przedstawiam zatem ciekawą postać świata saksofonu. Adrian Rollini. Miłego słuchania i zgłębiania tematu ;)”. S.M.
https://www.youtube.com/watch?v=hstVLLtBLOg
Fundacja WSPAK,  25 września 2017
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