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#géométrie rurale
subiysu-chan · 4 months
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Capital region
La région de la capitale présente un delta, un fleuve et présente cinq colines, dépassant d'un terrain autrement très plat et irrégulier. Le mont Chauve: Petite montagne ancienne et érodée de 743 m d'altitude. Trop froide pour l'agriculture, mais dont les abondantes neiges saisonnières et les sources alimentent la ville en bas. Y est construit un grand et magnifique aqueduc, et est une zone d'intense conflits avec divers nécromants et morts-vivants pour maintenir le contrôle sur l'eau potable. Le sol y étant trop rocailleux pour l'agriculture, y est aussi construit le palais royal avec des fontaines formant une véritable dentelle de pierre, ainsi qu'une cathédrale, un couvent et un palais de justice. Au pied de la montagne se situe une place du marché et une zone maréchère. Les jardins religieux et royaux sont plantés de viornes, de lilas, des rosiers rustiques, de romarin, églantiers et d'épinettes, avec de la mousse plutôt que du gazon, plantes tant médicinales que jolies dans une géométrie complexe et harmonieuse. Le palais de justice est ici dépourvu de prison souterraine, et les cellules sont généralement bien aérée. L'eau disponible est toujour fraîche et propre. Colline verte: Colline de 502 mètre haut-dessu du niveau de mer, et c'est la plus petite des colines les plus importantes de la région. Cependant, avec sa structure jumelle, elle permet au village à son pied d'avoir jusqu'à quatre récoltes d'avoine par an grâce à un sain mélange d'élévation, avec une bonne production de rutapaga et de canneberge. Il s'agit du village nourricier de la capitale, ce qui créer souvent un conflit avec celle-ci, dont le nombre de bouches à nourrir ne cesse d'augmenter par exode rural. La Jumelle: Coline voisine de la colline Verte, tout aussi rurale. Cependant, elle est davantage battue par les vents humides de l'Ouest, est est beaucoup moins fertile, cependant y pousse de magnifiques pins, sapins et baies, fournissant en plante médicinale un monastère rattaché à un Hôtel Dieu. Le manque de terre fertile est compensé par un élevage de moutons et de vaches. Ce monastère est bien reconnu pour ses fromages, souvent assaisonné d'orties, de lie de vin de bleuets ou de pin, ainsi que ces textiles à base d'orties ou de laine de chèvre. Le Mont Féerique: Troisième colline de 539 mètres d'altitude, recouverte de ruisseaux, et même d'une cascade. Anciennement une mine de fer et de cuivre, maintenant laissée pour que la nature y reprenne ses droits, elle est peuplée par un groupe d'elfes Noirs réfugiés et de fées des sapins. Les anciennes mines y sont maintenant des champignonières où peuvent circuler les chauves-souries en toute liberté. Cerfs, lièvres, écureils et petits oiseaux divers servent de proies aux chocards, aux renards et aux lynxs. La colline aux Oiseaux: Territoire rocailleux, inutile pour l'agriculture, on y retrouve de nombreux oiseaux nourris par les déchets de pêche. On y retrouve également un grand gibet de pierre, une prison avec cellules souterraine, un hôpital général et une nécropole, le tout entouré de sorbiers sauvages. On y retrouve également une petite boucherie spécialisée dans l'abattage et la découpe de pigeons et de crabes plutôt que de quadrupèdes. La colline est trop escarpée pour servir de base de pêche, mais son pied est assez fertile pour y avoir un autre village, quoique ne cultivant que sur terrain plat et donc moins productif en terme de quantité de nourriture.
La capitale: Traversée par un fleuve, terminée par un delta. Elle recouvre le pied de la montagne ainsi que les deux rives du fleuve, s'étendant de manière longiforme. Elle est riche et vibrante de ces couleurs, avec des places publiques, de grandes églises, des prisons, des centres de fongiculture, des places publiques, un égoux rudimentaire, un grand donjons, des jardins publics couverts de bouleaux et de très nombreuses maisons. Animée, grande, bruyante, grouillante et dangereuse.
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fredericbrumby · 4 years
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“Géométrie rurale”
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brilag · 3 years
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Calme sur la campagne en Albret
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Calme sur la campagne en Albret par brigitte lagravaire Via Flickr : (2009 03 07 Nérac (6)
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clichessauvages · 7 years
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géométrie rurale - arles
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Les suppressions de postes suscitent colère et inquiétude, comme les réformes qui risquent d'accentuer les inégalités sociales
Il serait difficile, monsieur le ministre, de débuter mon intervention sans évoquer la mobilisation des lycéens, qui rejettent autant votre vision de l'éducation que la politique injuste et méprisante du Gouvernement.
Les choix budgétaires que nous examinons aujourd'hui sont incriminés, et il serait bon, me semble-t-il, d'accorder à cette mobilisation toute l'attention qu'elle mérite. Cela serait plus pertinent que d'aviver les tensions, comme à Ivry-sur-Seine, où des lycéens voient leur garde à vue prolongée pour avoir tagué devant leur lycée « Macron démission », ou, ailleurs encore, où l'on répond à des adolescents de seize ans par des gaz lacrymogènes et des tirs de flash-ball, causant des blessures très graves (Exclamations sur les travées du groupe Les Républicains.),…
M. Philippe Pemezec. Vous n'allez pas défendre des voyous quand même !
Mme Céline Brulin. … et alors même que plusieurs syndicats d'enseignants rejoignent désormais les mobilisations.
Les suppressions de postes suscitent colère et inquiétude, comme les réformes qui risquent d'accentuer les inégalités sociales. Votre politique est construite sur ce postulat : la France investirait trop dans le secondaire et pas assez dans le primaire. Ce parti pris vous a conduit à dédoubler les classes en CP et en CE1 en REP et REP+. Mais l'augmentation du nombre de postes n'a pas suivi. Du coup, cette mesure, pourtant louable, s'est traduite par des retraits de postes et donc des classes surchargées dans beaucoup de territoires.
Le dispositif « Plus de maîtres que de classes » a été réduit d'un tiers en 2018 et va continuer à diminuer en 2019. Vous avez justifié cette décision en avançant qu'il n'existait pas de preuves tangibles et scientifiques qu'un taux d'encadrement plus élevé favorisait la réussite. Cet argumentaire est à géométrie variable ! La réduction du nombre d'élèves par classe est la première des priorités pour le CP, mais, « en même temps », on réduit le nombre d'enseignants dans le secondaire et on ferme même des classes rurales au prétexte que le nombre d'élèves y est trop faible. On cherche la cohérence....
Le jeu de vases communicants auquel vous vous êtes livré pour mettre en place le dédoublement des classes de CP et CE1 pose deux problèmes majeurs.
Il est vrai que le primaire est le parent pauvre de l'école française, mais il est faux de croire que le secondaire dispose de moyens suffisants, à plus forte raison au collège ou dans l'enseignement professionnel. Permettez-moi de rappeler que, en vingt ans, la part des dépenses d'éducation a baissé de 1 point de PIB, ce qui représente tout de même 23 milliards d'euros. C'est d'autant plus problématique que la réforme du baccalauréat demandera un investissement supplémentaire aux enseignants de lycée, dorénavant chargés d'organiser des épreuves et de gérer la place accrue du contrôle continu. Surtout, ces réductions de moyens et d'effectifs sont incompréhensibles au vu des évolutions démographiques. Ainsi, dans le seul secondaire, ce sont plus de 40 000 nouveaux élèves qui sont attendus d'ici à 2021.
Au regard de ce constat, vous augmentez les heures supplémentaires des enseignants. Or, d'une part, un enseignant français travaille devant les élèves 900 heures, contre 784 en moyenne dans l'OCDE, et, d'autre part, les équipes éducatives ne cessent de demander des temps hors cours pour travailler sur la vie scolaire et la cohésion au sein du lycée, notamment pour lutter contre les incivilités ou les violences.
Face à la crise de recrutement que nous connaissons, ce sont les salaires des enseignants, particulièrement bas en France, qu'il faut augmenter, plutôt que de passer par le subterfuge des heures supplémentaires. Il n'aura échappé à personne, ces jours-ci, que la question du pouvoir d'achat s'impose... Il serait temps d'y répondre réellement !
Je serai plus nuancée que vous ne l'êtes, monsieur le ministre, sur la hausse de 850 millions d'euros de votre budget que vous vous plaisez à mettre en avant, ce que l'on peut parfaitement comprendre.
Tout d'abord, 400 millions d'euros sont mécaniquement abondés pour les lignes « Glissement vieillesse technicité » et « Parcours professionnels, carrières et rémunérations ».
Ensuite, il y a une bascule budgétaire du recrutement et de la rémunération des AESH, pour 213 millions d'euros. Sur ce point, je me permets de rappeler que de très nombreux enfants en situation de handicap n'ont toujours pas d'accompagnant alors que nous approchons des vacances de Noël. Vous savez que ce sujet me tient particulièrement à cœur. D'ordinaire, les situations sont pratiquement toutes réglées entre la rentrée de septembre et celle de la Toussaint. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. S'agit-il d'attendre janvier pour faire passer ces recrutements sur le budget 2019, comme semblent en attester certains témoignages ?
Enfin, le même mouvement d'écriture comptable est à appliquer aux crédits de la vie associative dévolus aux activités périscolaires.
Concernant la voie professionnelle, vous considérez que le lycée professionnel est celui qui « coûte le plus cher et a le plus d'heures de cours sans être synonyme de réussite ». Vous prévoyez la diminution du nombre d'heures d'enseignement. Cela se vérifie, notamment, à travers l'effondrement des postes de professeurs de lycée professionnel mis au concours pour 2019.
Je rappelle que la voie professionnelle est celle qui prépare le mieux les jeunes à l'obtention d'une qualification et à l'insertion professionnelle. Elle permet à de nombreux jeunes, notamment des milieux populaires, d'accéder au bac, puis à l'enseignement supérieur. Elle est également indispensable pour maintenir et développer des savoir-faire, dans l'industrie par exemple. L'apprentissage ne peut pas être la seule réponse, d'autant que la réforme qui dessaisit les régions de cette mission pour la confier aux branches professionnelles risque de porter un coup fatal à de nombreux centres de formation des apprentis, qui maillent nos territoires, et de mener à l'abandon d'un certain nombre de formations.
En conséquence, notre groupe votera contre ce budget.
from Groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste https://ift.tt/2E3RQ5r via IFTTT
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L’histoire de la 4L
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La Renault 4 que l'ont appelle aujourd’hui 4L est une petite voiture populaire qui c'est diffusé a grande échelle est a démocratiser l'automobile en France grâce a ça conception simple est pratique.
Elle fut penser pour concurrencer la 2cv et remplacer par la même occasion la 4CV de Renault.
elle fut proposer aux grand public en 1961 mes a commencer a germé dans la tète des concepteur a partir 1951
Pierre Dreyfus demande à son équipe de créer "une voiture polyvalente, qui soit à la fois un véhicule urbain et rural, qui corresponde aux besoins de tout le monde, une voiture “blue-jean"
en 1956 l’idée de la petite voiture ce concrétise elle devra être réaliser avec une plateforme séparé (a l’instar d’une voiture monocoque) qui permettra un remplacement aisé des zone endommagé. Elle devra également offrir un maximum de volume utile. 
Ainsi fut lancé le premier prototype de ce qui sera les début de la futur de la 4L .dénommé la “112″. La 112 qui sera appeler aussi 350 car l’objectif étant de faire une voiture qui ne dépasse pas les 350000 franc ancien (environ 7500 euros source insee)  https://www.insee.fr/fr/information/2417794
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De nombreux essais et prototypes verront le jour entre 1956 et 1961, pour tester les différentes motorisations possible (2 à 4 cylindres, refroidissement à air ou à eau), la direction, les différents type de cardans, la géométrie du train avant. Ces prototypes de la future Renault 4 sillonnent les routes du monde des USA à la Suède en passant par la Sardaigne ou la Guinée et connaissent les conditions de roulage les plus extrêmes.
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A la fin des essais le bloc 4 cylindres sera conservé de la 4cv car tout les autres élément seront nouveau, tout comme le système de refroidissement scellé.
A partir du 7 juillet 1961 les chaînes de montage de la 4CV sont remplacées par celle de la R4 et c'est le 3 aout que la première Renault 4L peut officiellement sortir de la chaîne de production de l’île Seguin.
Le 26 août 25 R4 et 5 R3 sont présentées à la presse en Camargue afin de démontrer les capacités de la voiture sur le macadam aussi bien que sur les chemins de pierre. 
en 1961 a Francfort la voiture est enfin présenté en version définitive au grand public puis par la suite a Paris  au grand palais.
il sera présenté 3 model de la Renault 4.
- La R4 (type R1120) est équipée d'un moteur de 747 cm3 (type 680-01) qui développe 26,5ch SAE. L'équipement est très sommaire : jauge à essence manuelle au niveau du réservoir, pas de custode à l'arrière, un seul pare-soleil, pas d'enjoliveurs de roue, pas de garniture sur les portières, pas de garniture de pavillon, chauffage sans ventilation, pare-choc tubulaire peint,…
- La R4 Limousine ou R4L (Type R1120 elle aussi) est équipée du même moteur que la R4 de base mais bénéficie d'une bien meilleure finition : indicateur lumineux du niveau d'essence, 6 vitres latérales avec custodes pouvant s'entrebâiller, 2 pare-soleil, garniture de portières, garniture de pavillon, ventilateur de chauffage, enjoliveur de calandre et des chromes partout : enjoliveurs de roues, pare-choc, essuie glace, poignées de porte, enjoliveur de plaque de police arrière,…
- La R3 (type R1121) qui est un identique à la R4 de base excepté qu'elle est équipé d'un moteur de 603 cm3 (type 690) d'une puissance de 22,5ch SAE ce qui lui permet de bénéficier d'une puissance fiscale de 3CV.
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la Renault 4 suscite beaucoup d’interet malgré que sont apparence soit juger laid par le public. Grace a sont opération  ”prenez le volant” qui a pour but de faire essayer pendant 15 minutes le véhicule grâce a un panel de 200 voiture disséminer dans la capital.  Renault frappe fort  et passe commande pour 61000 personnes séduite par la petite voiture,un bon début.
Les principales qualités vantées par Renault sont l'absence de graissage, le circuit de refroidissement fermé ne nécessitant pas d'appoint d'eau, le grand débattement de la suspension, la carrosserie vissées sur le châssis facilitant les réparations et le volume de charge grâce à son hayon arrière. C'est aussi la première traction avant de tourisme construite par Renault (l'estafette étant déjà une traction). En octobre 1961 Renault commercialise également une version fourgonnette (type R2102) qui offre une charge utile de 300 kg. La finition est identique à la R3 ou la R4 mais elle est montée avec des pneumatiques de 145x300 (au lieu de 135x300) et les barres de torsion arrière sont renforcées. Le siège passager et le girafon sont alors en option (120F pour le siège passager et 100F pour le girafon). Tous ces modèles sont montés avec une boite de vitesse type 313-01 à 3 rapports avec première non synchronisée, l'alimentation des moteurs est assurée par un petit carburateur Solex 22 IDS
cela a valu a Renault de recevoir une plainte pour copie amélioré de la 2cv de Citroën qui veut lui faire un procès et lui demande des royalties sur chaque voitures vendues mes Renault ne lui versera pas un seul centimes car la R4 est bien différentes de la 2cv.
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les premières retour sur la voiture arrive au bout de quelque mois et certains Default apparaisse les rotule de direction casse a cause d’un défaut de fabrication et fond des accident mortel. ensuite viens le défaut du bouchon de réservoir trop bas qui déborde lors de virage serré. 
les problèmes seront réglés dans les quelques mois qui suivent et la petite voiture poursuit ça carrière fulgurante.
s’enchaine ensuite de 1961 a la fin de ça production en 1992 une évolution du véhicule. la 4l super, la savane, la safari, la parisienne,la tl, la gtl,la f4, la f6 sans compter les édition limité elle fut vendu a plus de 8 135 424 exemplaires, ce qui en fait la deuxième voiture française la plus fabriquée derrière la Peugeot 206. 
ça carrière a prix fin à cause des nouvelles normes antipollution et en particulier l’absence de pot catalytique. mes une édition limité sera produite en 1000 exemplaire numéroté la série BYE BYE pour lui dire au-revoir.
elle a marqué l’esprit des français est reste bien ancré en nous notamment car elle a connu un franc succès auprès des PME, notamment la gendarmerie car elle était la première voiture qui a permis au gendarme de gardé leurs képi sur la tête.
il est normal de croisé encore aujourd’hui cette petite voiture considéré increvable.
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source:
https://www.caradisiac.com/renault-4-1961-1992-une-bonne-a-tout-faire-geniale-des-4-000-eur-182109.htm
https://www.la4ldesylvie.fr/histoire-de-la-renault-4
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habiter
Les villes-temples du sud.
Dans les faubourgs de Tiruchirappalli, sur une île de la rivière Cauvery, la ville de Srirangam est entièrement centrée sur le temple de Ranganath dédié à Vishnou, à soi seul une ville de plus de 50 000 habitants distribués autour des sept cours, à l'intérieur des sept enceintes successives qui ménagent les seuils d'initiation et de pureté requis pour y résider. Chacune de ces enceintes arbore ses propresgopurams, vingt-et-un en tout, qui forment une forêt de sculptures violemment colorées. Le temple est la ville, il lui donne sa forme rectangulaire et son orientation : au carré sacré intérieur, ullalai, correspond le carré extérieur, purambadi, les allées du temple se prolongent dans les rues des bazars. Ainsi va la ville tamoule, en quadratures de sacralité. Cette structure urbaine classique se retrouve dans le chapelet des villes du Tamil Nadu : Tiruvanamalai, Chidanbaram, Tanjore, Madurai.
Le delta à rizières de la Kaveri est le domaine des brahmanes, dont l’alliance avec les rois a fondé les États. Cette organisation cède le pas dès que l’on atteint les espaces rocheux du Deccan où les exploits guerriers héroïques sont à la base des pouvoirs royaux dont les forteresses sont les cœurs urbains. D’un côté, les créneaux, de l’autre, les pyramides de dieux.
Les temples sont gardés par des processions de centaines de vaches sacrées sculptées en haut des murailles, tournées vers la ville. Ils sont profonds et obscurs, pour la plus grande fascination de Pierre Loti. Dans les immenses salles aux mille piliers et le long des couloirs aux plafonds gigantesques, grouillent les pires monstres grimaçants, une tératologie hérissée de dents acérées, de langues gluantes et de trompes obscènes, des hippogriffes dressés et chevauchés entourent et gardent les idoles aux yeux écarquillés, badigeonnées de beurre et de suie, empanachées de colliers de fleurs et habillées de soies. Ces monstres grimaçants rappellent ceux que l'on peut trouver sur les chapiteaux romans dans les cloîtres d'Occident. Il fallait bien peu d'effort aux visiteurs chrétiens pour assimiler l'hindouisme au satanisme, “quelque chose de lugubrement idolâtre, de fermé aussi, d’hostile et de terrible“ pour Loti. Près des remparts sacrés, d’énormes constructions de tôles protègent les chars processionnaires en bois que l’on ne sort que lors des grandes fêtes pour promener les divinités, tirées par des centaines de fidèles tout autour des allées du temple.
Les immenses gopuramsérigés au-dessus des rangées des souverains palmiers et des bassins sacrés sont l'image mythique de l'Inde tropicale, jungle touffue et humide écrasée par ces fourmilières de dieux. Ils dominent des campagnes soignées, très différentes des étendues pierreuses et poussiéreuses et broussailleuses du Deccan. La géométrie des rizières y répond à celle des aréquiers qui griffent le ciel de leurs palmes aiguës pour porter leurs noix dont les Indiens tirent le bétel, comme les champs de cannes à sucre hérissés de leurs feuillages et qui finissent sur les trottoirs des villes pour abreuver les citadins de leur jus douceâtre.  Avec les épineux, voilà qui donne le paysage “d’aspect cruel“ que voyait Loti, quelque chose de piquant et d’acerbe qui contraste avec la douce fraîcheur de nos feuillus et de nos prairies, comme contrastent les épices qui baignent les plats indiens avec le velouté de la cuisine bourgeoise.
Au milieu des champs, le long des routes et des cours d'eau, parmi les nombreuses meules de paille, il est difficile de repérer les cabanes paysannes cachées au milieu d’elles, une même bosse de paille comme toit mais reposant sur des bouts de bois, à la différence des meules, afin de ménager un habitacle ; avec l'aisance de la famille, montent les murs de terre, voire de briques crues blanchies comme à la chaux, toujours sous la même coiffe de paille, et plus croît cette aisance, plus s'élèvent les murs et se multiplient les pièces. La fin de l'évolution se marque par les vérandas à colonnes de bois devant les maisons. Arrivées en villes, ces maisons rurales se couvrent de tuiles romaines entassées horizontalement sur la pente des toits, ce qui leur donne un drôle d'air tricoté ; et les profondes vérandas sont supportées par des colonnes de bois légèrement renflées. Quant aux palais seigneuriaux, ils sont sur ce modèle, en plus vaste et en matériaux précieux.
Bagages
Alfred Assollant, Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, 1867.
Hergé, Les cigares du pharaon, 1934.
Somerset Maugham, “Pluie“, in Les trois grosses dames d'Antibes, 1921,
Raoul Walsh, Faiblesse humaine. 1928,
Lewis Milestone, Pluie. 1932,
Curtis Bernhardt, La Belle du Pacifique. 1953.
Saki (H. H. Munro), “Judkin et ses paquets“, in Reginald in Russia, 1910.
P.G. Wodehouse, L’inimitable Jeeves, 1923, etc.
William Mackepeace Thackeray, Vanity Fair, 1847.
Michael Powell et Émeric Pressburger,Colonel Blimp, 1943.
Eugène Burnand, Portraits de la Grande guerre, Musée de la Légion d'honneur, Paris.
Sir William Orpen, Signature du traité de paix par la délégation allemande le 28 juin 1919 dans la galerie des glaces, 1919, Imperial War Museum, Londres.
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elleidees-blog · 6 years
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Des peintures originales pour décorer le mur et des conseils sur la façon de le faire
Les images originales pour l’intérieur étaient et sont toujours un élément populaire quand on parle de décoration pour n’importe quelle pièce. Les œuvres originales d’artistes célèbres ou leurs copies moins chères, affiches lumineuses ou images famille, images numériques imprimées sur papier ou les toiles sont capables de décorer les murs sinon nues, rendent l’intérieur ennuyeux original et transforment la pièce discrète en un espace élégant.
Idées de peintures originales pour décorer le mur du salon
Cependant, acheter une image que vous aimez et la suspendre dans votre espace libre n’est pas une bonne décision. Tout d’abord, familiarisez-vous avec les règles de base du choix et du placement des images en fonction du style de la pièce, de ses dimensions, de son but et des caractéristiques de conception.
Avec l’aide de peintures originales placées correctement, vous pouvez changer la perception visuelle de la pièce. Par exemple, les plafonds bas sembleront plus grands si vous accrochez une boîte orientée verticalement ou plusieurs boîtes l’une au-dessous de l’autre. Vous pouvez agrandir la pièce en plaçant les images horizontalement dans une rangée.
Si la pièce ressemble à un couloir, à l’avant, il est préférable d’accrocher une boîte lumineuse pour que la pièce soit plus accueillante et proportionnée. Si à la place vous décidez d’accrocher une série d’images originales de tailles différentes, vous devez les aligner à une hauteur inférieure.
La hauteur parfaite pour accrocher une image est mesurée en fonction de la taille moyenne de l’être humain puisque l’image sera mieux perçue par l’œil humain, si son centre est situé à une altitude de 150-152 cm du sol. Selon ce principe, les peintures sont accrochées dans des expositions et des musées.
Mais dans les cuisines il vaut mieux organiser les images à la hauteur de l’oeil de la personne assise après tout, dans cette situation, il est plus probable qu’il contemple une œuvre d’art. Si la peinture est petite et a de petits détails, vous pouvez l’accrocher ci-dessous (mais pas moins de 60 cm du sol). Les plus grands carrés, d’autre part, il est recommandé qu’ils accrochent plus haut, jusqu’à 160 cm du sol.
Conseil. Certains styles d’intérieurs permettent l’agencement de peintures sur le sol, sur une table auxiliaire ou sur une autre surface horizontale. Dans ce cas, les règles pour déterminer la hauteur des cadres ne fonctionnent pas.
Tous les appartements modernes n’ont pas un mur vide, car nous vivons souvent dans de petits espaces caractérisés par une superficie modeste et des pièces compactes. Et ce n’est pas une bonne idée d’accrocher une photo près d’une armoire volumineuse. Mais le placement d’une ou plusieurs peintures sur un meuble bas sera très utile.
Une solution traditionnelle est une composition d’images sur un canapé dans le salon. Tout aussi harmonieuses sont les propositions de design sous la forme de peintures sur une commode ou une cheminée. Nous pouvons vous conseiller de vous assurer qu’il n’y a pas de déséquilibre géométrique évident entre le cadre et la porte, les fenêtres, les niches et les arcs le cas échéant.
Composition de plusieurs images dans la photo suivante, nous voyons une composition, composée avec goût et semble assez bonne. Plusieurs images de même taille, jointes par un thème commun, il est préférable de les accrocher dans une rangée ou dans plusieurs rangées de sorte que les intervalles entre eux créent l’apparence d’une grille régulière.
Les petits carrés peuvent être disposés de manière asymétrique autour d’un cadre plus grand ou pour disposer les images dans une rangée dans un ordre aléatoire, la plus grande étant à une distance du centre de la composition d’environ 30 cm.
Pour la pièce que vous pouvez voir sur la photo suivante, le choix qui a été fait invite au calme et à la détente. Les photos ombragées ne sont pas recommandées pour une chambre à coucher et les images représentant des éléments furieux, des batailles militaires ou des animaux de combat.
Quant aux peintures de personnes, elles peuvent être des couples romantiques, le meilleur de tous sans visages ou avec leurs contours flous. Un portrait clair, selon les psychologues, crée un sentiment de présence dans la chambre d’un étranger.
Pour la salle, le choix des peintures est assez large. Si vous le souhaitez, utilisez l’art abstrait, une variété de paysages: urbain ou rural, marin, forêt, montagne, tropical, images de fleurs, ciel, vagues, portraits, images d’animaux et d’oiseaux. Tout dépend du style du salon et des souhaits personnels du propriétaire.
Une chambre conçue par Gestion René Desjardins¹
Dans la cuisine, non seulement des photos de fruits mûrs et des gâteaux faits maison suspendus une image avec une image positive, par exemple, des oiseaux tropicaux, des fleurs, des paysages variés, à ce que vous dites contribuera à un appétit sain.
Chambre pour les enfants, éviter les images trop agressives et des combinaisons de couleurs trop obsessionnelle et dur. Optez pour des paysages appropriés, mais des scènes heureuses de leurs dessins animés préférés, des représentants de la faune sont les bienvenus. Dans la chambre des enfants, il y a des collages de photographies de l’enfant et leurs propres dessins.
Si elle est un bureau pour un homme, choisir les peintures originales des montagnes et des cascades, des terrains de chasse, portraits de grands hommes. Chambre pour une femme d’affaires, des portraits de grandes femmes, ainsi que des images de biens matériels (voitures, yachts, maisons de luxe) sont également appropriés.
Si vous ne pouvez pas décider quelle image vous voulez que l’image représente, vous pouvez vous inspirer du style de l’intérieur de votre pièce. Par exemple, dans l’intérieur classique, les peintures appropriées sont celles des XVIIe et XIXe siècles, des natures mortes, des paysages pittoresques. Dans un style anglais, optez pour des peintures animalières: des chiens, des chevaux et des images de scènes de chasse.
Si le style est contemporain, nous pouvons inclure l’art moderne, par exemple, les peintures d’avant-garde du XXe siècle ou le cubisme, l’abstraction et la géométrie claire. Pour l’intérieur conçu dans le style provençal, complétez avec succès les paysages avec des images de champs de lavande ou de la côte de la mer.
Des images sans cadre et des images modulaires décoreront l’intérieur conçu en style fusion. Si votre chambre n’a pas un style spécifique ou est un mélange de styles, alors votre choix de peintures est grandement élargi.
1 Gestion René Desjardins
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kepparblog2 · 6 years
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Production d’espaces urbains et dynamiques foncières dans les terroirs Safy : l’AIBD, source de dérégulations et de conflits (Par Dr Mame Cheikh Ngom)
Les villes d’Afrique sud saharienne, englouties dans les vagues d’une urbanisation en cascade, s’immortalisent par une cacophonie légendaire dans les innovations et les imaginations. D’une rupture avec des modèles transplantés et jamais adaptés aux valeurs racinaires des terroirs, l’espoir s’amenuise au profit de prédateurs dont  la proie s’identifie au foncier. Cette urbanisation de tâtonnement, en dents de scie, est la résultante de nombreuses failles combinées dans la succession des politiques exhibitionnistes aux intérêts divergents. Les remarques provocatrices de Vernière (1977), impressionné par l’architecture atypique de la périphérie des villes noires, réveille une géographie africaine secouée par les formes d’étalements urbains. En horizontal et linéaire, les espaces périphériques décrivent une géométrie spatiale caractérisée par la migration du front urbain avec métamorphisme de contact.
La reconstruction du monde, après la seconde guerre mondiale, intègre des lignes de conduite et valorise les combattants exaltés par la gloire de la Métropole. Mais elle amorce, en même temps, des réflexions fécondes sur l’immensité du désastre et l’ambiguïté des territoires en recomposition. L’aménagement du territoire est, cependant, le facteur précurseur de l’oscillation des relations villes-campagnes. Il modélise les théories inventées pour affronter la vulnérabilité de l’œcoumène. Par ses génies protecteurs, la discipline scientifique désarme les territoires au profit de la puissance des approches innovantes. Tout change et tout bouge. Le défi des villes devient l’appropriation des terres à vocation agricole contre le rayonnement d’une modernité facultative. L’Afrique s’était-elle préparée à affronter ces défis ?
Au Sénégal, les sources urbanogènes dévoilent le secret du jeu des acteurs dont la formulation repose sur des pratiques répulsives et ségrégationniste de l’élite. Cette vision, dominée par l’émergence de quartiers aux densités galopantes, reproduit la trajectoire des villes d’origine coloniale. La presqu’île du Cap vert en devient, ainsi, le théâtre d’une urbanisation de remplissage entre le centre et la périphérie. Toutes les dénominations produites par l’imagination ont décrit, avec fidélité, les caricatures d’une ville en pleine expansion. La bidonvilisation, la précarité et la spontanéité sont autant de vocables corrélés à l’occupation anarchique du sol. La banlieue, loin sans être émancipée, s’accroupie devant une interface privilégiée à la périphérie. Le pôle urbain de Diamniadio et l’aéroport international de Diass structurent le devenir d’un espace triangulaire entre Dakar, Thiès et Mbour. Cette forme de production spatiale entraine des dynamiques foncières sans précédent.
Les zones de terroirs Safy, stigmatisées par l’identité noire (Sérère), se meuvent dans un rayon concentrique autour des plateaux de Thiès. Le hors de plusieurs millions d’années, singularisé par les rochers mystiques de Mak et Ndébane à 107 m d’altitude, immortalise le profil d’une topographie asymétrique sur le tracé Dakar-Mbour. Après l’invasion romaine (30 BP) en Egypte pharaonique, suivie d’une longue traversée de l’espace transsaharien et d’un bref séjour dans la vallée du fleuve Sénégal (le Tekhrour), les sérères Safène, d’une ingéniosité légendaire (l’aube des connaissances), occupent « anarchiquement » cet espace en devenir. L’anarchisme étant, là, une doctrine signifiant une occupation naturelle aux bas-fonds des versants alimentant les eaux douces du bassin versant de la Somone.
L’AIBD, établissement classé dangereux, fait l’honneur d’une majorité dirigeante et le déshonneur d’une minorité paysanne déboussolée et désemparée. Il renforce la panoplie d’industries extractives dont les cimenteries, stimule la construction de corridors normés et l’exploitation des ressources minières pour des facteurs de croissance en orbite. Mais sa présence compromet, par conséquent, l’adhésion du Sénégal aux chartes fondamentales sur la préservation de l’environnement et des ressources naturelles (le développement durable). Il est regrettable de constater, en permanence, les agressions anthropiques sur les aires protégées sous prétexte d’une politique d’aménagement mitigée et hybride. Par décret de déclassement, l’aéroport provoque la mort préméditée des forêts classées dont Diass (10 000 ha) et d’une portion de Thiès. Ces manœuvres politiciennes se braquent sur les feux d’artifice d’un ciel radieux pour extraire la victoire des mains de pauvres paysans tributaires de la générosité du climat et de la terre. Ces terres fertiles, où coulaient les eaux du Noungouma et celles des affluents de la Somone et où s’étendait la veine pâture, versent malencontreusement dans l’oisiveté et la stérilité totale.
Le rétrécissement des terres de culture et la déperdition des zones de parcours du bétail, outre l’assèchement des bassins versant, plongent les espaces ruraux dans une reconversion et un dépérissement précoce. L’AIBD, auréolé par les discours politiciens et impérialistes, fragilise les paysages agraires de Kur Safy (les terroirs Safy) en mutations. Certainsvillages riverains de l’aéroport perdent, ainsi, leur dignité foncière (le lamane) et leur patrimoine socioculturel (les bois sacrés et les cimetières), fruits d’un héritage ancestral et séculaire. Le déguerpissement forcé des villages de Kathélik et kessokhat, devant le refus d’une jeunesse désarmée par la sobriété, dérégule la survie des terroirs soumis à un agrégat d’externalités. Les projets d’aménagement infrastructurel à la périphérie des villes d’Afrique au Sud du Sahara sont devenus, alors, des sources de paniques, de terreurs et de conflits.
La réalisation des grands projets d’aménagement aboutit, souvent, à des conflits sur les espaces habités (les expropriations, les déguerpissements), sur les espaces agricoles (l’appropriation des terres par les agro-industries, lebradagefonciers) et sur les espaces forestiers (les déclassements et les déforestations) anéantissent les stratégies et les politiques de développement local concerté et endogène. La zone des terroirs safya longtemps été la proie ciblée des industries dévoreuses de ressources naturelles. Outre les industries extractives dont les carrières (8 dans la forêt de Bandia) et les cimenteries (Sahel et SOCOCIM), l’aéroport a dérégulé le fonctionnement naturel du bassin versant de la Somone. Ces perturbations ont provoqué des inondations à Diass et l’assèchement saisonnier du bras principal de la Somone, menacé par une éventuelle remontée des eaux salées. La faune et la flore sont troublées ainsi que les stratégies de survie des femmes (l’apiculture). Aucun plan de restauration n’étant en application, l’exécution du Plan de Gestion Environnemental et Social (le PGES) a, naguère, servi qu’à la validation du projet.
Toutes ces dérégulations, observées avec regret, sont imputables au laxisme avéré de l’Agence Nationale de l’Aménagement du territoire (ANAT) en déperdition et à l’ignorance des élus locaux face aux enjeux de la politique de décentralisation. L’aménagement du territoire est une politique publique qui coordonne, planifie et organise la répartition des activités et des équipements dans l’espace. Inspirée de l’ordre, la prospective définit l’attractivité et la compétitivité des territoires. Mais, l’élaboration tardive d’un Plan Directeur d’Urbanisme (PDU), passif, incohérent et inadapté, dévoile les failles d’une politique concertée de tâtonnements abusifs. Toutes les études, à priori, ne peuvent cautionner le mutisme des pouvoirs publics face au bradage en outrance d’un foncier rural à vocation agricole et pastorale. Il ne peut être aliénable et doit répondre aux activités typiques des espaces ruraux. Mais les délibérations abusives portant sur des projets immobiliers (lotissements et morcellement) et agréées par les autorités du commandement territorial cachent les ignorances d’une minorité dirigeante obsédée par le népotisme et la richesse.
L’aéroport International Blaise Diagne, ce joyau séduisant, prend naissance dans le contexte de postérité des enjeux inhérents à la mondialisation et la globalisation des économies. A l’ère du numérique, il défie toute forme de fracture préméditée et inscrit l’Etat du Sénégal dans l’échiquier des pays émergents. Ce favoritisme spatial, devenu un gage de solidarité sociétale, est, alors, le reflet d’une politique conquérante, hégémonique et éclairée des républicains. Cette initiative éblouit les consciences et ragaillardit le profane dans sa vision simpliste de l’avenir. Mais la production de territoires attractifs et compétitifs requiert une bonne politique de développement territorial et l’harmonisation avec les activités des sites d’accueil.
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kepparnews · 6 years
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Production d’espaces urbains et dynamiques foncières dans les terroirs Safy : l’AIBD, source de dérégulations et de conflits (Par Dr Mame Cheikh Ngom)
Les villes d’Afrique sud saharienne, englouties dans les vagues d’une urbanisation en cascade, s’immortalisent par une cacophonie légendaire dans les innovations et les imaginations. D’une rupture avec des modèles transplantés et jamais adaptés aux valeurs racinaires des terroirs, l’espoir s’amenuise au profit de prédateurs dont  la proie s’identifie au foncier. Cette urbanisation de tâtonnement, en dents de scie, est la résultante de nombreuses failles combinées dans la succession des politiques exhibitionnistes aux intérêts divergents. Les remarques provocatrices de Vernière (1977), impressionné par l’architecture atypique de la périphérie des villes noires, réveille une géographie africaine secouée par les formes d’étalements urbains. En horizontal et linéaire, les espaces périphériques décrivent une géométrie spatiale caractérisée par la migration du front urbain avec métamorphisme de contact.
La reconstruction du monde, après la seconde guerre mondiale, intègre des lignes de conduite et valorise les combattants exaltés par la gloire de la Métropole. Mais elle amorce, en même temps, des réflexions fécondes sur l’immensité du désastre et l’ambiguïté des territoires en recomposition. L’aménagement du territoire est, cependant, le facteur précurseur de l’oscillation des relations villes-campagnes. Il modélise les théories inventées pour affronter la vulnérabilité de l’œcoumène. Par ses génies protecteurs, la discipline scientifique désarme les territoires au profit de la puissance des approches innovantes. Tout change et tout bouge. Le défi des villes devient l’appropriation des terres à vocation agricole contre le rayonnement d’une modernité facultative. L’Afrique s’était-elle préparée à affronter ces défis ?
Au Sénégal, les sources urbanogènes dévoilent le secret du jeu des acteurs dont la formulation repose sur des pratiques répulsives et ségrégationniste de l’élite. Cette vision, dominée par l’émergence de quartiers aux densités galopantes, reproduit la trajectoire des villes d’origine coloniale. La presqu’île du Cap vert en devient, ainsi, le théâtre d’une urbanisation de remplissage entre le centre et la périphérie. Toutes les dénominations produites par l’imagination ont décrit, avec fidélité, les caricatures d’une ville en pleine expansion. La bidonvilisation, la précarité et la spontanéité sont autant de vocables corrélés à l’occupation anarchique du sol. La banlieue, loin sans être émancipée, s’accroupie devant une interface privilégiée à la périphérie. Le pôle urbain de Diamniadio et l’aéroport international de Diass structurent le devenir d’un espace triangulaire entre Dakar, Thiès et Mbour. Cette forme de production spatiale entraine des dynamiques foncières sans précédent.
Les zones de terroirs Safy, stigmatisées par l’identité noire (Sérère), se meuvent dans un rayon concentrique autour des plateaux de Thiès. Le hors de plusieurs millions d’années, singularisé par les rochers mystiques de Mak et Ndébane à 107 m d’altitude, immortalise le profil d’une topographie asymétrique sur le tracé Dakar-Mbour. Après l’invasion romaine (30 BP) en Egypte pharaonique, suivie d’une longue traversée de l’espace transsaharien et d’un bref séjour dans la vallée du fleuve Sénégal (le Tekhrour), les sérères Safène, d’une ingéniosité légendaire (l’aube des connaissances), occupent « anarchiquement » cet espace en devenir. L’anarchisme étant, là, une doctrine signifiant une occupation naturelle aux bas-fonds des versants alimentant les eaux douces du bassin versant de la Somone.
L’AIBD, établissement classé dangereux, fait l’honneur d’une majorité dirigeante et le déshonneur d’une minorité paysanne déboussolée et désemparée. Il renforce la panoplie d’industries extractives dont les cimenteries, stimule la construction de corridors normés et l’exploitation des ressources minières pour des facteurs de croissance en orbite. Mais sa présence compromet, par conséquent, l’adhésion du Sénégal aux chartes fondamentales sur la préservation de l’environnement et des ressources naturelles (le développement durable). Il est regrettable de constater, en permanence, les agressions anthropiques sur les aires protégées sous prétexte d’une politique d’aménagement mitigée et hybride. Par décret de déclassement, l’aéroport provoque la mort préméditée des forêts classées dont Diass (10 000 ha) et d’une portion de Thiès. Ces manœuvres politiciennes se braquent sur les feux d’artifice d’un ciel radieux pour extraire la victoire des mains de pauvres paysans tributaires de la générosité du climat et de la terre. Ces terres fertiles, où coulaient les eaux du Noungouma et celles des affluents de la Somone et où s’étendait la veine pâture, versent malencontreusement dans l’oisiveté et la stérilité totale.
Le rétrécissement des terres de culture et la déperdition des zones de parcours du bétail, outre l’assèchement des bassins versant, plongent les espaces ruraux dans une reconversion et un dépérissement précoce. L’AIBD, auréolé par les discours politiciens et impérialistes, fragilise les paysages agraires de Kur Safy (les terroirs Safy) en mutations. Certainsvillages riverains de l’aéroport perdent, ainsi, leur dignité foncière (le lamane) et leur patrimoine socioculturel (les bois sacrés et les cimetières), fruits d’un héritage ancestral et séculaire. Le déguerpissement forcé des villages de Kathélik et kessokhat, devant le refus d’une jeunesse désarmée par la sobriété, dérégule la survie des terroirs soumis à un agrégat d’externalités. Les projets d’aménagement infrastructurel à la périphérie des villes d’Afrique au Sud du Sahara sont devenus, alors, des sources de paniques, de terreurs et de conflits.
La réalisation des grands projets d’aménagement aboutit, souvent, à des conflits sur les espaces habités (les expropriations, les déguerpissements), sur les espaces agricoles (l’appropriation des terres par les agro-industries, lebradagefonciers) et sur les espaces forestiers (les déclassements et les déforestations) anéantissent les stratégies et les politiques de développement local concerté et endogène. La zone des terroirs safya longtemps été la proie ciblée des industries dévoreuses de ressources naturelles. Outre les industries extractives dont les carrières (8 dans la forêt de Bandia) et les cimenteries (Sahel et SOCOCIM), l’aéroport a dérégulé le fonctionnement naturel du bassin versant de la Somone. Ces perturbations ont provoqué des inondations à Diass et l’assèchement saisonnier du bras principal de la Somone, menacé par une éventuelle remontée des eaux salées. La faune et la flore sont troublées ainsi que les stratégies de survie des femmes (l’apiculture). Aucun plan de restauration n’étant en application, l’exécution du Plan de Gestion Environnemental et Social (le PGES) a, naguère, servi qu’à la validation du projet.
Toutes ces dérégulations, observées avec regret, sont imputables au laxisme avéré de l’Agence Nationale de l’Aménagement du territoire (ANAT) en déperdition et à l’ignorance des élus locaux face aux enjeux de la politique de décentralisation. L’aménagement du territoire est une politique publique qui coordonne, planifie et organise la répartition des activités et des équipements dans l’espace. Inspirée de l’ordre, la prospective définit l’attractivité et la compétitivité des territoires. Mais, l’élaboration tardive d’un Plan Directeur d’Urbanisme (PDU), passif, incohérent et inadapté, dévoile les failles d’une politique concertée de tâtonnements abusifs. Toutes les études, à priori, ne peuvent cautionner le mutisme des pouvoirs publics face au bradage en outrance d’un foncier rural à vocation agricole et pastorale. Il ne peut être aliénable et doit répondre aux activités typiques des espaces ruraux. Mais les délibérations abusives portant sur des projets immobiliers (lotissements et morcellement) et agréées par les autorités du commandement territorial cachent les ignorances d’une minorité dirigeante obsédée par le népotisme et la richesse.
L’aéroport International Blaise Diagne, ce joyau séduisant, prend naissance dans le contexte de postérité des enjeux inhérents à la mondialisation et la globalisation des économies. A l’ère du numérique, il défie toute forme de fracture préméditée et inscrit l’Etat du Sénégal dans l’échiquier des pays émergents. Ce favoritisme spatial, devenu un gage de solidarité sociétale, est, alors, le reflet d’une politique conquérante, hégémonique et éclairée des républicains. Cette initiative éblouit les consciences et ragaillardit le profane dans sa vision simpliste de l’avenir. Mais la production de territoires attractifs et compétitifs requiert une bonne politique de développement territorial et l’harmonisation avec les activités des sites d’accueil.
Cet article Production d’espaces urbains et dynamiques foncières dans les terroirs Safy : l’AIBD, source de dérégulations et de conflits (Par Dr Mame Cheikh Ngom) est apparu en premier sur Actualité du Sénégal - Politique, Economie, Société.
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cdicdd · 7 years
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Topographe Assistant (F/H)
TECHNICIEN(NE) TOPOGRAPHE GEOMETRE #Topographe #Assistant (F/H) #CDICDD #Offre_Emploi
Nous recrutons un(e) TECHNICIEN(NE) TOPOGRAPHE GEOMETRE – (F/H) Rattaché au Responsable du département topographie/Géométrie, vos missions seront les suivantes : • Gestion autonome de vos dossiers • Prise de mesures • Etablissements de plans • Connaissance en topographie rurale • Mission globale urbaine • Géo-référencement des réseaux
Profil recherché • BTS Topographe/Bac+2 en topographie (ISTA ou…
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jeduf59 · 7 years
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Risque de vide politique
Taillé à la mesure du général De Gaulle, le régime de la Ve République lui a survécu. La longévité de la constitution de 1958 témoigne d’une capacité d’adaptation qui a permis aux institutions de surmonter les crises de diverses natures auxquelles le régime a été confronté : la décolonisation algérienne (1958-1962), la démission du «père fondateur» (1969), le décès d’un président de la République en exercice (1974), l’alternance politique (1981), des périodes de «cohabitation» officielles (1986-1988, 1993-1995, 1997-2002) ou officieuses (1974-1976, 1988-1991), des conflits sociaux majeurs (1968, 1995, 2016) ou encore des attaques terroristes (1986, 2015-…). Déjà fragilisée, la Ve République résistera-t-elle au séisme politique du premier tour de l’élection présidentielle de 2017 ?   Le scrutin est historique, tant il contrevient à un ensemble de fondamentaux constitutifs de l’équilibre du régime : le candidat arrivé en tête est un novice en politique non issu des partis classiques, l’extrême droite est qualifiée avec un score record et les deux principaux partis de gouvernement sont défaits. Autrement dit, Macron est en marche pour l’Elysée ; Marine Le Pen fait mieux que son père ; Benoît Hamon «a échoué à déjouer le désastre» du quinquennat ; la liquéfaction du Parti socialiste a profité essentiellement à un Jean-Luc Mélenchon «insoumis», y compris lorsqu’il s’agit de faire «front républicain» contre le Front national ; enfin, François Fillon est allé au bout de son entreprise de suicide politique et a «réussi» à entraîner son parti dans sa propre déchéance. Fait sans précédent sous la Ve République, la droite parlementaire ne sera pas représentée au second tour de l’élection gaullienne par excellence. La droite connaît son «21 avril 2002», tandis que la gauche revit cette expérience amère… Restent Emmanuel Macron et Marine Le Pen. L’opposition entre les deux finalistes semble plus nette et plus radicale que jamais, tant ils symbolisent deux sociologies de la France, deux visions du monde : les centres urbains versus la périphérie urbaine et rurale, les élites versus le peuple, le libéralisme versus le protectionnisme, la globalisation versus la nation, le cosmopolitisme versus le nationalisme… Le simplisme binaire et manichéen est tentant. Pourtant, l’antagonisme n’est pas systématique, notamment du fait de la propension d’Emmanuel Macron à l’ambivalence sur nombre de sujets, y compris sur l’identité et l’histoire nationales. Ainsi, d’un côté, il souligne les «éléments de civilisation» inhérents à la colonisation française avant de qualifier celle-ci de «crime contre l’humanité» en Algérie. Plus cohérent, il reconnaît les «racines chrétiennes de la France» avant de rendre hommage à Jeanne d’Arc : une formule et un symbole ressuscités par le Front national… Macron incarne malgré tout un discours d’ouverture sur un monde globalisé et la diversité de la société française. Mais le goût du paradoxe d’Emmanuel Macron lui offre une capacité de rassemblement qui échappe encore à Marine Le Pen, prisonnière de sa rigidité idéologique, et ce malgré sa stratégie de dédiabolisation. Son discours clivant pèse lourd dans la perspective d’un second tour dont le principal défi pour chacun des protagonistes consiste à s’aventurer au-delà de son territoire naturel… Le destin des deux finalistes n’est pas si opposé. Ils partagent au moins ce paradoxe : d’un côté, ils se présentent comme des candidats «anti» ou «hors» système, alors qu’ils sont à la fois le produit de la reproduction sociale des élites et ont déjà une expérience politique (certes inégale) de la vie institutionnelle et politique. Du reste, l’un et l’autre sont attachés à la Ve République, au nom de la stabilité de ses institutions comme des moyens d’action que sa constitution reconnaît à un exécutif fort. Reste que le second tour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen confirme au moins deux tendances structurelles et crépusculaires pour le régime : non seulement le paysage politique et le système partisan sont appelés à une profonde recomposition, mais le prochain président de la République bénéficiera d’une faible assise électorale et d’une légitimité politique particulièrement fragile. Au lieu d’ouvrir un nouveau champ des possibles et d’impulser une nouvelle dynamique politique, l’élection présidentielle risque de renforcer une crise de la «représentativité des représentants» et de creuser le sentiment de vide politique… En outre, dans le cas probable de l’élection du candidat (d’)«En marche», la reconfiguration intra et interpartisane ne serait pas forcément synonyme de clarification, mais au contraire d’instabilité politique en cas d’absence de majorité absolue à l’Assemblée. Une majorité présidentielle étriquée (avec un score en-deçà de 25 % au premier tour), conjuguée à une majorité parlementaire introuvable ou du moins à géométrie variable (en fonction des textes de loi), plongerait le régime dans une forme d’impotence. Celle-là même qui nourrit la défiance des citoyens à l’égard de politiques jugés impuissants. La nouvelle page de la Ve République que certains pensent entrevoir pourrait bien être la dernière…  
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fredericbrumby · 4 years
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Géométrie rurale.
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Hors " Champs : Maison Saint-Sauveur
Le projet de la maison, imaginée par Hors " Champs à Saint Sauveur en Dordogne, est un bâtiment unique de plain-pied rectangulaire et compact. Située au centre d'une large parcelle de terrain, la maison s'ouvre avec de grandes et généreuses baies vitrées profitant ainsi de la vue et de la lumière offerts par ce paysage rural. La volumétrie semble reprendre celle des bâtiments voisins. L'architecture, résolument contemporaine de la maison, réinterprète la géométrie de la toiture périgourdine afin de créer des débords protégeant du soleil et de la pluie. L'enveloppe de la façade est revêtue d'un bardage métallique ondulé noir. Il emprunte sa teinte aux séchoirs à tabac qui trônent dans les fermes alentour. Les choix esthétiques ont été équilibrés entre les besoins de la famille et le budge
Article : http://feeds.feedblitz.com/~/255581752/0/isolationcomblesperdus
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refairesatoiture · 7 years
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Hors " Champs : Maison Saint-Sauveur
Le projet de la maison, imaginée par Hors " Champs à Saint Sauveur en Dordogne, est un bâtiment unique de plain-pied rectangulaire et compact. Située au centre d'une large parcelle de terrain, la maison s'ouvre avec de grandes et généreuses baies vitrées profitant ainsi de la vue et de la lumière offerts par ce paysage rural. La volumétrie semble reprendre celle des bâtiments voisins. L'architecture, résolument contemporaine de la maison, réinterprète la géométrie de la toiture périgourdine afin de créer des débords protégeant du soleil et de la pluie. L'enveloppe de la façade est revêtue d'un bardage métallique ondulé noir. Il emprunte sa teinte aux séchoirs à tabac qui trônent dans les fermes alentour. Les choix esthétiques ont été équilibrés entre les besoins de la famille et le budge
Source : http://bit.ly/2j8XJkQ
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