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#ils m'ont dégoûtés
maviedeneuneu · 2 years
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Quand y a 3 ans aujourd'hui je commençais à travailler pour Ryanair
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rollinginthedeep-swan · 5 months
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Pourquoi rendre les RPGs plus sûr est capital
Et je vais témoigner de ma propre expérience, Tw : Validisme, comportements abusifs et foutage de gueule complet.
Je crois pas avoir déjà songé à VRAIMENT faire un poste complet pour expliquer ça, mais en traînant un peu sur la toile après 4 ans d'absence, force est de constater que j'en ai, des choses à dire. Ironiquement, le temps est passé depuis mes débuts et j'ai pris une bonne claque à mon retour. J'ai réalisé un truc auquel je m'étais pas trop préparée.
Je fais partie d'une génération d'RPGistes d'AVANT. (?? Sérieux ?) Dans cet entre-deux où on se foutait un peu de tout et où c'était yolo, mais où on déplorait déjà le 'bon vieux RPG'. J'en aurais des choses à dire, bonnes ou mauvaises. J'en ai, des mauvais souvenirs, des moments qui m'ont fait trembler en voyant simplement le header d'un forum sur lequel j'étais incapable de revenir et qui aujourd'hui encore, me font carrément grimacer. D'après mon titre, vous vous doutez que je veux en venir à un élément super important : Les RPGs qui ne sont pas sûrs pour chacun-e-s. j'ai donc connu cet entre-deux, où le RPG avait déjà un peu changé mais pas trop. À l'époque, on reprochait surtout au forum une tendance à se complexifier, tant au niveau du contenu que de l'apparence. Y a bien entendu des trucs qui me manquent, mais c'est totalement normal d'avoir de la nostalgie et personne n'a à reprocher ça à quique ce soit. (Du moment que c'est pas des trucs crasseux et mauvais)
En revanche, je vais vous dire cash ce que je regrette pas, ce qui m'a dégoûtée au point de me tirer quatre ans en pensant ne jamais revenir. (J'ai pas arrêté d'RP, j'ai arrêté de relationner avec le monde du RPG.) J'ai arrêté par dégoût d'une ingratitude crasse de certaines personnes qui m'ont prise pour acquise. J'ai beaucoup grapher, pour pas mal de personnes, et certain-e-s d'entre elle-eux ont su tirer sur la corde, faire pression, me repprocher de ne pas être pile à temps pour un délai, d'écrire 'plus avec truc qu'avec elle-eux', de pas avoir vu telle ou telle truc alors que j'étais pas admin, mais graphiste. Je regrette pas les blagues sur mes étourderies orthographiques très nombreuses à ce moment-là et les vannes validistes, je regrette pas les coups bas, les séances de bitching en coulisse quand on pensait que j'allais rien voir. Tout ça, je le regrette pas.
Ici, mon objectif n'est pas de poser un pugilat et de taper sur une personne en particulier, parce que je m'en fous complet aujourd'hui. Non, le but de ce poste c'est de vous dire un truc, à vous, la "nouvelle génération" d'RPGiste. C'est pas parfait, mais au moins vous le faite. Vous tentez des trucs. On n'échappera pas aux types d'individus qui ont fait ce que j'ai cité plus haut, on n'échappera pas aux abrutis validistes, aux joueur-ses un peu envahissant-e-s et culotté-e-s ou aux plagieu-ses-rs éhonté-e-s. Mais vous faite de votre mieux, chaque jour, pour rendre une activité géniale aussi sûre que possible, pile comme elle devrait l'être. Je vois des gens faire des publications pour inspirer les créateurices de forum à optimiser leurs forums pour qu'ils soient ok pour chacun-e. Y a des sources, des options intégrées par FA. (Il était temps.) On pense enfin à prévenir les gens lorsqu'un sujet risque d'être dur, on arrête enfin d'en faire des blagues sans prévenir au coin du flood, on laisse les Dys tranquilles et MIEUX, on les aide. De plus en plus de gens pigent que le RPG est un jeu et qu'il faut arrêter de stalker les joueur-ses. C'est pas partout, mais ça se développe. C'est pas toujours parfait et tout le monde n'y trouve pas toujours son compte, mais c'est là. Parce qu'on est juste là pour ça, à l'origine, inventer des univers à plusieurs mains sans devoir galérer, se justifier où subir du Gaslighting de la part d'un Staff démissionnaire lorsqu'on pointe un problème du doigt. (Sérieux, arrêtez de faire ça.)
Bref, lâchez rien.
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lhistoireduneetoile · 7 months
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Ai-je survécu à cette journée ?! Oui ! Malgré les péripéties du matin, le reste de la journée s'est bien déroulé. Et je suis on ne peut plus convaincue que rien n'arrive au hasard. Grâce aux problèmes de train, je suis tombée sur une de mes anciennes enseignantes que je n'avais plus revu depuis la primaire et elle était un peu paumée donc j'ai pu l'aider ! Ça m'a fait plaisir de la revoir. Ensuite, à mon arrivée au travail, certains étaient bien contents de me voir et s'impatienter, ça m'a fait chaud au coeur. D'autant plus qu'un collègue était venu expressément plus tôt pour m'apporter un croissant bien chaud. Il était bien dégoûté que je ne sois pas là et m'en a voulu au point de m'en reparler dans le reste de la journée haha. C'était gentillet bien sûr. Pour finir, mes retrouvailles se sont bien passées. C'était bien plus d'appréhensions qu'autre choses finalement. Et je pense que de voir cette personne seulement 1 bonne heure est ce qu'il me faut pour ne pas me retrouver toute anxiogène. Voilà, voilou.
J'espère que chacun de vous a pu passer une bonne journée. Je tiens aussi à remercier les personnes qui m'ont soutenu et qui ont pris de mes nouvelles. Merci !
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evergardenwall · 1 year
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(avertissements de contenu: beaucoup de racontage de vie et mention de la mort d'un animal de compagnie.)
Il est presque trois heures du matin. Je suis dans mon lit, mon ordinateur sur les genoux, et mon chat endormi à côté de moi. Et on est en 2023.
On est en 2023. Vous vous rendez compte ? Une série de chiffres qui sonne comme de la science-fiction. Mais je suis en fait... soulagé qu'on soit passés à une nouvelle année, aussi dystopique soit-elle. J'ai l'impression que 2022 me faisait bien plus peur, avec les échéances de l'élection présidentielle et des législatives à l'horizon, plein de choses que je n'avais pas process en général, beaucoup de fatigue, le covid que j'ai chopé en avril, et Lille, où j'étais allé étudier, à laquelle je venais de brutalement tourner le dos à la fin de 2021.
C'est étrange, car j'ai finalement fait beaucoup pendant cette année -- y compris des choses dont je peux être fier ! -- et en même temps, j'ai tellement l'impression de l'avoir passée à procrastiner (parce que je n'allais plus en cours pendant et dormais beaucoup pendant sa première moitié, probablement). Je m'étais promis de ne pas culpabiliser d'avoir lâché la fac en cours de route, de prendre soin de moi et de mes liens avec ceux que j'aime ; mais au final, je me suis senti mal à beaucoup trop de reprises. J'étais censé me détendre ; j'ai été stressé la majorité du temps. Tu parles d'une pause...
Avec 2023 qui arrive, cependant, je crois que faire le bilan, tourner une page symbolique, en laissant enfin tout cet océan d'émotions derrière moi, me fera du bien. Et à la perspective de cette nouvelle année, je me sens étonnamment léger, malgré toutes les émotions que je porte encore en moi et les défis qui m'attendent. 2022 était trop long.
Est-ce parce que les choses sont à présent plus tangibles que j'ai moins peur ? 
Peut-être... Je n'ai pas encore la réponse à cette question. Et soyons honnêtes: j'ai vraiment fini 2022 avec beaucoup de regrets. Celui d'être parti de chez moi puis d'être revenu, trois mois plus tard sans y réfléchir, ni sincèrement m'expliquer ou demander de l'aide. Celui d'avoir laissé trop de projets inachevés, de ne pas être aussi investi dans mes passions que je l'aurais voulu. ...celui de ne pas avoir du tout le niveau de dessin que j'espérais avoir à presque vingt ans, aussi
(Parfois, je m'imagine de retour dans le Nord, sur mon ancien campus, puis au studio d'une de mes amies -- qui se trouve dans la même ancienne minoterie où se trouvait un petit appartement où mon amie Juliette et moi avions failli habiter toutes les deux --, en train de lui raconter ce que je deviens, les sentiments qui m'ont animé, de vive voix. Peut-être que je ferai un jour. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai tendance à être bizarrement nostalgique de cette période, mais genre... nostalgique bien triste, comme si je faisais un deuil. Et j'ai l'impression de ne pas avoir pu dire correctement au revoir à cette courte période de ma vie, ainsi que d'avoir été un si mauvais ami là-bas. Ough.)
Tout va trop vite. Le lycée a fini trop vite. L'université m'a dégoûté. Je suis encore dans un limbo bizarre concernant ce que je veux faire, et je ne sais pas toujours si mes différent·e·s ami·e·s tiennent à moi. J'ai aussi la conviction que je n'ai pas été un assez bon ami moi-même...Mais j'aurai essayé, au moins. Je suppose. Même si j'ai merdé plusieurs fois :(
En 2022, j'ai voyagé dans le Lot, en Auvergne, à Orléans, dans la région nantaise, en Vendée ; j'ai visité le village de Saint-Sulpice de Favières et sa basilique pour la première fois alors que c'était à vingt minutes de voiture de chez moi tout ce temps, et j'ai accueilli des ami·e·s chez moi. J'ai écrit des lettres, et cette année m'a également vu tenir un journal, de manière plus ou moins régulière ; j'ai découvert pas mal de nouvelles séries (dont The Good Place et Mob Psycho 100, deux grands coups de coeur !), revu mes grands-parents paternels, ai été aux vingt et un ans d'une de mes ami·e·s les plus proches, aux vingt-trois de ma meilleure amie, ai étudié en bibliothèque avec cette dernière, me suis rendu au salon du livre de Montreuil, et ai brièvement essayé de me mettre à Tinder. < De façon non concluante x)
J'ai aussi perdu la plus vieille de mes deux chattes, Maïasaura. Non pas de sa vieillesse mais à la suite d'un stupide, stupide, stupide accident, dont elle a beaucoup souffert. Je n'ai toujours pas réussi à faire totalement mon deuil -- déjà, parce que contrairement au reste des regrets, insécurités et autres horreurs listées plus haut, que j'ai commencés à process et qui ne m'empêchent plus autant d'avancer, je n'arrive toujours pas à me dire que c'est réel. Même si mon frère a toujours sa blessure bien visible au doigt, qu'elle lui a faite lorsqu'elle l'a mordu de douleur dans la voiture en route vers le vétérinaire, et qu'elle a une sépulture dans le jardin, tout ça... C'est quelque chose que je vais encore avoir besoin de mettre en mots. (J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'en reparler ici, dans de futurs articles...)
Enfin, j'ai commencé à apprendre le norvégien avec un manuel en .pdf sur mon ordi et Duolingo. J'en suis à 86 jours de leçons quotidiennes sur l'appli à la chouette verte, et, d'accord, ce n'est pas grand-chose, mais ça m'a redonné un boost de confiance en moi totalement inattendu pour la fin de l'année...Genre, je n'oublie jamais à m'entraîner un peu tous les jours, je prends sincèrement plaisir à recopier des leçons dans mon petit carnet et faire des recherches... Peut-être parce qu'il n'y a aucun enjeu, que personne ne m'y a poussé, et que je fais ça pour moi. Peut-être que j'avais besoin d'un nouveau hobby qui serait vraiment mon truc et dans lequel je ne me comparerais pas aux autres. Une chose est sûre, c'est que ça a ravivé une étincelle.
Le réveillon, je l'ai passé seul cette année. Je n'avais rien organisé de particulier, ni ai été invité quelque part. Mes parents et ma soeur sont allé·e·s à la fête d'une amie de la famille, et mon frère est actuellement en Italie jusqu'à la semaine prochaine ; j'ai donc choisi de profiter du calme de la maison, même j'étais un peu triste qu'on ait fait des plans sans moi, et que la coïncidence de rejets de différents ami·e·s ont ravivé de vieilles craintes.
Pour 2023, je fais les voeux de leur exprimer ce que je ressens, sans les accuser ; de prendre plus d'initiatives ; de voir mes ami·e·s plus souvent ; de me couper les cheveux ; de continuer mon norvégien ; de sauter le pas et recommencer à faire des vrais dessins, polis et en couleur, pour les autres, malgré mon angoisse constante qu'ils ne soient pas assez bien ; de ralentir mon rythme ; d'accepter qu'il y aura toujours des choses sur lesquelles je n'ai pas de contrôle ; de visiter des musées et de ne pas avoir de nouveaux regrets. J'espère faire mieux.
Bonne année à tous et à toutes, et à très vite.
sam ♥
(N'hésitez pas à me prévenir s'il y a des fautes d'orthographe, de frappe, ou d'autres erreurs, je les corrigerai. Je me suis relu plusieurs fois, mais je peux être très inattentif, et l'idée de laisser passer une coquille me stresse beaucoup...)
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iscambe · 9 months
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"- Et toi ?"
Question anodine. Ou pas.
J'ai dû m'endormir tout à l'heure vers 2h30, 2h40. J'ai spontanément ouvert les yeux vers 7h25. Le mal de crâne commence légèrement. Je redémarre l'ordi du boulot et la journée commence...
Je profite d'être encore un peu dans les vapes, de ressentir cette fatigue qui pèse lourd sur mes épaules pour être honnête.
Je vais vraiment répondre à cette question ?
Non...
Un peu...
Même moi je ne sais pas si c'est la vraie réponse.
Je me lance.
Je ne sais pas quelles sont mes envies, quels sont mes projets. J'en avais tellement avant. Je voulais une tiny house, un potager, une vie simple, travailler moins et profiter d'Adria. Je voulais voyager, visiter les capitales d'Europe. Et sûrement pleins d'autres choses dont je ne me souviens plus.
Aujourd'hui... Je crois que quelque part je suis morte à l'intérieur. Professionnellement, je n'attends plus rien de mon boulot. Ils m'ont dégoûtée. J'y vais, je déteste, je rentre, je recommence. Rien ne fait vraiment sens. Je ne m'investis plus. Les gens m'énervent. Ceux qui ne m'énervent pas ne compensent pas. Et je n'arrive pas à penser à la moindre piste pour changer. Avant, ça ne m'avait pas vraiment arrêtée. Je suis partie, avec une idée en tête que j'ai changée et puis voilà. Ca me plaisait plus ? Bye ! Aujourd'hui, je serre les dents et j'essaie de résister et ça me bousille.
Personnellement... J'ai tout pour être heureuse, non ? Une petite fille superbe que j'adore. Un chéri qui m'aime, une maison avec jardin à la campagne, un chien, des chats, des potes au village, mes parents tout proches... Que demander de plus ? Vu de loin, c'est joli. J'en ai conscience. J'essaie de me montrer reconnaissante. Y a pire. Mais non, je ne suis pas vraiment heureuse.
Mon chéri qui m'aime... Oui, à sa façon, sûrement. On ne supporte pas tout ce qu'il a supporté de moi sans ça. Et Seigneur, il s'est bien vengé, et maintenant encore... Je reconnais les schémas habituels, je les pressens même !, pourtant, ils se répètent inlassablement et moi je suis lasse. Ma fille pleure pendant des jours quand elle rentre de chez son père, même des années après la rupture. Et je sais qu'à choisir, elle choisirait de vivre avec lui, même si elle ne le demande plus du tout. Une maison avec jardin qui n'est pas à moi et dans laquelle je ne me sens pas totalement chez moi parce que je sais que d'un claquement de doigt, il peut me foutre dehors avec ma fille et mes animaux et on serait à la rue. Faudrait pas trop l'énerver ou le contrarier trop fort. Donc je me tais. Un chien, des chats. Oui. Un chien absolument incapable de vivre en appartement, qui ne supporte aucun autre animal que ceux avec lesquels il vit déjà, qui ne sait pas marcher en laisse... Un chien que je ne pourrais pas garder sans cette maison, en somme. Un chien que j'aurais peur de lui laisser, pourtant. Des potes au village ? Non. Pas les miens. Les potes du chéri. Moi, je n'ai pas d'amis ici. J'ai des collègues sympas mais personne ne cherche à me voir en-dehors du boulot. Et comme d'habitude, moi je ne sais pas faire. C'est lui, qui est entouré. Pas moi. S'il n'était plus là, ils ne le seraient plus non plus, tout simplement. Mes parents tout proches... Mais je ne peux absolument pas compter sur eux. Rien n'a changé, en fait. Rien rien rien rien. Bref. Passons.
Alors mes rêves, mes envies et mes projets pour l'avenir ? Bah... Voilà, quoi. Je ne sais pas. Je ne sais même pas par quel bout commencer. J'ai l'impression que je dois abattre une montagne à la petite cuiller. La seule envie sûre et certaine que j'ai, je ne la réaliserai pas et quand j'y pense, je pleure, alors je l'enterre bien profondément.
Mais puisque je suis honnête depuis le début de ce post, la nuque raide d'avoir si peu dormi et pourtant incapable de fermer l'oeil, autant y aller. Je voudrais un autre enfant. Voire même deux autres, en fait. Cette phrase est à prononcer en chuchotant. C'est mon secret, et il me bouffe vivante depuis deux ans et demi maintenant, je crois. Peut-être plus. J'ai cru que ce serait possible, mais non. Pas avec lui. Et si pas avec lui, bah pas du tout. Je vais avoir 33 ans, ma fille 9 ans. Construire une relation avec quelqu'un, ça prendrait du temps. Trop de temps. Et il faudrait que je tombe sur quelqu'un de bien du premier coup... Et il faudrait que j'arrive à refaire confiance à un autre homme, déjà, en fait, tout simplement. Que j'accepte de nouveau de vivre avec quelqu'un, de me laisser aller. Mais de faire confiance, surtout. Je crois que ce n'est pas possible. Je suis traumatisée. Alors j'ai regardé pour le faire seule. Mais soyons réaliste, je ne peux pas. Psychologiquement, je ne tiendrais pas le coup toute seule si je me réfère à la première fois. Logistiquement non plus. Financièrement, on n'en parle même pas. Et la ménopause me guette dans 8 à 9 ans, donc j'ai pas tant de temps que ça.
C'est la vraie première fois de ma vie que je suis confrontée à ça. Vouloir quelque chose viscéralement, et savoir au plus profond de moi-même que c'est quelque chose qui n'arrivera jamais. J'ai toujours eu ce que je voulais même quand c'était mal, même quand c'était con, même quand c'était dangereux. J'ai abattu tous les obstacles qui s'étaient toujours présentés à moi, même si parfois je n'aurais pas dû. J'ai toujours fini par avoir ce que je voulais, de beau, de laid, de simple, de difficile, peu importe. Je l'ai toujours eu. Mais cette fois, ça n'arrivera pas. Quelle leçon. Elle m'empêche de vivre, mais soit.
Les autres envies, elles vont, elles viennent. Les projets changent. Mais globalement, ça tournait toujours autour plus ou moins d'un noyau dur : Adria, moi, et parfois le visage flou d'un bébé irréel, ou d'un petit garçon, ou d'une petite fille. Parfois l'ombre d'un homme que j'essayais de ne pas trop détailler. Trop peur de voir qui je peux bien imaginer, trop peur de ne pas voir de visage apparaître du tout. Souvent, je préfère imaginer sans homme du tout. Juste, cet enfant imaginaire, Adria et moi. Chez nous, dans un quotidien simple et sans chichis. Un petit-déjeuner rapide avant l'école et le boulot, les devoirs le soir pendant la douche du/de la petit.e, une promenade au parc, ma préado qui assiste aux premiers pas du/de la petit.e. Les câlins à trois, les câlins entre eux/elles. Les deux qui crisent en même temps, pour des choses différentes, mais qui me rendent dingue tout pareil.
Je pensais que ça ferait du bien de l'écrire (SPOILER : j'ai fait un lapsus, j'avais écrit "ça ferait du mal", tout est dit). D'être parfaitement honnête. Ca va bientôt faire une heure que j'écris, j'ai eu mal au coeur, j'ai pleuré. Mais je ne me sens pas mieux.
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pivoineprune · 1 year
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Initiation II
Bon je me dis qu'après la lecture de ce bouquin je n'étais pas dans le faux, pas tant que cela. Les conclusions que j'en tire sont que la honte et surtout la peur sont de mauvaises conseillères sur le long terme. Ces émotions sont de très bon prof, mais elles amènent les angoisses, la tristesse, à se couper du monde et vouloir se faire dû mal. Avec des drogues, l'alcool, ou tout ce qui permet d'engourdir ses sens et son mental. Je pense que cela est dû à la nostalgie et à l'attachement aux souvenirs, un passé phantasmé, embellie par l'oubli. L'être humain aime courir après le passé et quand il a été mauvais il n'y a pas de mystère on finit souvent par sauter à pied joint dans la douleur. Je suis mon passée et c'est tout.
Ce que je voudrais dire à Elisabeth, c'est de ne pas avoir honte de ses erreurs, je lui dirais de rester droite et fière, il y a de la beauté dans la laideur d'une cicatrice et il n'y a rien de mal à cela. La honte fragilise et nous rend plus facile à manipuler et torturer. Une artiste ça assume.

Une chose que j'ai trouvé drôle, elle adorait son travail de prêtresse, mais elle avait hâte de rentrer chez elle. On est tous les mêmes.
Le jour où j'ai écris ces lignes, j'étais allée au Louvre. Mes pieds m'ont emmenés dans la galerie égyptienne. Cette époque ne m'a jamais intéressée et je prenais bien soin de l'éviter. Je n'ai jamais compris ce qui fascinait/fascine autant. Je n'ai pas aimé y mettre les pieds, à cause de la lecture Initiation. S'y trouvaient des sarcophages disposés en rang d'oignon. Des cadavres, des gens morts étaient présentés en pâture aux regards des touristes. Où est le respect?! Avec ce qui est arrivé à Elisabeth, j'en suis encore plus dégoûtée. Ce ne sont pas des œuvres d'art, mais des cercueils vidés du corps qui devait être protégés. Des gens sont peut-être encore attachés à leur dépouille, et on les dérange, alors qu'ils sont obligés d'attendre qu'on les sorte de là. Ce que veulent les scientifiques qui les ont ramenés est de l'or et de la gloire. Je n'aime pas ça du tout.
Bref, il faudra que je relise ce livre d'ici quelques mois, histoire de voir ce que j'ai retenue et voir ce qui se clarifie.
J'ai toujours pensé que je n'avais pas besoin de règles religieuses ou religion, Dieu selon moi était déjà en moi tout le temps, pas besoin d'un livre sacré, ou de baptême. Pas besoin.
PS: Une femme qui a peur de son feu fini par se consumer. D'où la nécessité de ne pas avoir honte, et encore moins de se laisser dominer par la peur.
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suis-nous · 2 years
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encoreunevie · 3 years
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En même temps, ils ont toutes les raisons de penser que je suis dégoûtée des relations amoureuses. Ils m'ont vu si mal en point, si vide, si triste. Je sais qu'ils ont aussi été blessés par cette fameuse histoire. Il a aussi fait du mal à mes parents.
Alors, au fond, papa, maman,
Vous avez raison. Je ne devrais plus croire en l'amour. Je ne devrais plus accorder ma confiance à un garçon. Je ne devrais sûrement pas continuer d'en parler si je veux guérir. Je ne devrais plus pleurer pour personne. Je devrais être plus réaliste et moins naïve.
Je devrais vraiment aller mieux.
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mogowriter · 3 years
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Je me plonge dans une fausse réalité pour ne pas affronter la vraie, je m'invente une vie plus douce parce que ça m'apaise mais quand la réalité me rattrape je me sens lourde, comme si on écrasait mon cœur, comme si on me frappait en pleine poitrine. J'ai tellement de démons, je pourrai leur donner des prénoms mais au fond mon pire démon c'est moi-même.
J'ai vraiment l'impression de suffoquer, de m'asphyxier. J'idéalise des personnes que je ne connais pas, ils me connaissent pas, mais au fond qui nous connaît vraiment ? On fait semblant. C'est pas important. Ils croient savoir, on leur montre ce qu'ils veulent voir. Je prends la vie comme un fardeau, je sens ces poids dans mon dos. Comment m'en défaire ? On m'a seulement appris à me taire.
Je passe mon temps à décevoir les gens que j'aime, au fond est-ce qu'ils savent tous mes stratagèmes ? Je fais semblant, je passe le temps. J'attends mon heure, en espérant qu'elle vienne de bonne heure. Je dors pas, je baisse les bras. Le silence faut l'écouter, les êtres humains m'ont dégoûtée. Je suis morte y a longtemps, j'arrive pas à me voir dans 10 ans.
Et j'écris des textes insipides, je commence à voir les rides. C'est pas la vieillesse, c'est toute ma faiblesse. Quelle connerie de croire qu'on va s'en sortir, la finalité c’est qu’on va tous mourir.
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to-the-pine · 5 years
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19 ans
J'ai 19 ans cette année, j'ai horreur de le dire mais je m'en branle ce soir
J'ai fugué et pris mon indépendance
J'ai quitté le garçon que j'aimais pour aller vivre à Lyon et pu tourner la page 6 mois après en arrêtant de me mentir et acceptant de me livrer à mes sentiments
Je me suis retrouvé dans une ville où je ne connaissais rien ni personne, sans aides, ni économies, ni travail avec juste une valise et ma bonne volonté. J'ai dû reconstruire toute ma vie et mon individualité dans ce nouveau tout par mes propres moyens.
Je me suis fait une bande de potes dans ma promo en S1 qui s'est cassée la gueule et dont je me suis extirpé
Je me suis fait une autre bande de potes provisoires dans la résidence universitaire où j'ai (sur)vécu puis pris mes distances sauf avec Sa. qui s'est avéré être un de mes meilleurs amis sur Lyon
J'ai intégré ma première association où j'étais juste un bébé ignorant et y est vite devenu membre actif et devenu coordinateur
J'ai assisté à mes deux premiers concert où j'ai pu notamment voir mon artiste préférée et où j'ai quitté le soir même mon ex et Paris, pour toujours
J'ai eu une relation avec An. qui n'a pas abouti à grand chose de concret
Je me suis rendu compte que Ke. était l'un des êtres humains les plus important.e.s de ma vie et je me suis promis de toujours être là pour elle
Je me suis découvert une passion pour l'escalade
Je suis rentré dans le cercle vicieux des piercings et tatouages en me faisant percer 4 fois en moins de 2 mois et planifiant mes 10 prochains tatouages en sortant de chez mon premier
J'ai intégré une seconde association où je suis devenu trésorier dès ma première réunion
J'ai eu ma première cuite lors de la soirée d'intégration qui est partie en roue libre avec des gens que je connaissais à peine. J'ai fini par m'endormir sur la table de la cuisine d'A. (qui était devenue ma moitié pendant 3 mois) et je me suis retrouvé à mon premier TD complètement torché
On a lancé avec A. un appel à lancer une troupe de théâtre autogérée au sein de la fac. Ça pris de l'aile jusqu'à ce qu'on soit confronté à des soucis en interne
Je me suis rapproché de mon meilleur ami qui est venu me voir une semaine et on s'est fait des promesses et dit qu'on s'aimait
J'ai passé le réveillon avec un mec venant de Londres rencontré au hasard avec lequel on s'est sifflé 2 bouteilles de vodka en visitant le Vieux Lyon et apprenant à se connaître
Je suis tombé dans de l'alcool et me suis remis après une cuve d'un mois
J'ai fais partie d'un groupe assez fidèle avec qui on avait un rituel les samedi de faire une soirée entre nous, j'ai été en partie initié aux drogues et alcool par elleux et iels m'ont apporté un soutien et un toit pour un moment. Mon chemin s'est séparé comme à mon habitude mais je leur suis tout de même reconnaissant et les aime toujours
J'ai dû être le père adoptif d'une copine de S1 junkie et incapable de prendre soin d'elle. Jusqu'à ce que je prenne congé quand j'ai commencé à culpabiliser pour ses mauvais choix. J'ai pris mes distances pour 3 mois et j'ai recommencé à lui apporter mon aide pour qu'elle puisse se reconstruire après son abandon de L1
Je me suis fait une bande de potes dans ma promo de S2 que j'ai fui 3 mois plus tard lorsque je me suis rendu compte que l'on était des opposés et avec qui je devais aller à Londres mais que je suis quand même reconnaissant d'avoir partagé de superbes soirées, émotions et partages.
J'ai fais un tour à Valence avec Sa. sur un coup de tête et on a fini par twerker sur de la merde dans un château en ruine au-dessous de la ville
J'ai fait de Gu. , mon chargé de TD du S1, mon camarade d'alcool et de défonce hebdomadaire mais il s'est avéré qu'il me tirait vers le bas et avais une emprise sur une étudiante alors j'ai dû faire le nécessaire.
On a d'ailleurs dû faire face à des rumeurs qui prenaient de l'importance sur une relation entre nous
J'ai expérimenté une précarité telle que c'était difficile de manger à ma faim tous les jours mais j'étais épanoui
J'ai eu le malheur de tomber sur Ce. qui m'a arraché pendant longtemps ma confiance en moi et dégoûté de mon corps
J'ai pu acquérir une ligne politique qui me touche beaucoup et qui a changé ma perception de la société/relations humaines
Avec Ma. on a failli se retrouver à deux doigts en coloc avec une de ses amies dont le père voulait nous acheter une maison tous frais payés
J'ai rencontré Ju. que j'ai rencontré à une projection de ma première association et avec qui ça a tout de suite accroché pour un moment mais j'ai pris mes distances avant de m'attacher puisqu'on était voué à se faire du mal
J'ai retrouvé Ch. que je vais voir bientôt voir en Corée
J'ai eu un déclic militant et me suis déconstruit pour être le moins problématique possible quant à ce que j'apportais dans la lutte des droits humains
J'ai beaucoup gagné en maturité et en responsabilité
J'ai intégré une troisième association
J'ai appris à être plus en phase et moins dur avec moi-même mais je n'arrive toujours pas à prendre du temps pour moi
J'ai prévu de faire un tour de l'Europe avec Ru. puis une mission humanitaire en Thaïlande.
J'ai été bénévole à un festival au bout duquel j'ai été embrigadé dans ma 4e association puisque les membres m'ont adoré. J'ai vite pris de l'importance dedans
J'ai collectionné les soirées improbables, géniales et mémorables où je me suis fait des meilleurs potes et amants pour une soirée et fais des choses qui me feraient mourir de honte sobre
J'ai participé à l'organisation de la Pride de Nuit de Lyon que j'ai adoré
J'ai préparé mon dossier pour un bachelor au Danemark que j'enverrai en novembre après avoir passé le TOEFL dans des prix attractifs
J'ai été accepté dans une école d'informatique à Paris
J'ai emménagé avec @laplanetedessonges dans un chouette appart qui me rend heureux et j'ai eu le déménagement le plus chill qu'il puisse puisqu'à part mes bouquins, mes plantes et mes peluches, toute ce que je possède dans la vie rentre dans grande valise
J'ai fait connaissance d'Al. avec qui j'ai partagé une nuit de romance à contempler les étoiles le premier soir et on a fini par se fréquenter, ça peut mener vers quelque chose
Je me suis découvert queer, pansexuel et en questionnement non binaire moi qui était jusqu'à lors en flou
J'ai décidé de me réorienter vers une autre L1 après un an de LEA Anglais Chinois quand je me suis rendu compte que la charge de travail et ce que j'en tirais n'était pas du tout suffisante. J'ai décidé d'aller en Science Cognitive Spé Neurosciences.
J'ai eu l'année la plus riche et épanouissante qu'il puisse et j'ai commencé une voie philosophique et spirituelle qui me convienne
J'ai découvert mon amour pour les festivals de musique en étant dans le staff de mon première festoche et acceptant de faire la tournée de festoches avec ma 4e asso
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claudehenrion · 4 years
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Une vie, hier et aujourd'hui…
  “On oublie, normalement, à quel point le monde était différent, au lendemain de la guerre !”, écrivai-je il y a peu… Cette phrase et les nouveaux “dérapages” de notre Président autour de ses fantasmes “mémoriels” m'ont donné l'idée de faire un “retour sur images’‘ : quelles tranches de mon histoire personnelle ont encore un sens, en 2020 ? Les 2 tomes et les 750 pages de mon livre ’'Les trois portes” (1995- épuisé) foisonnaient de souvenirs parfois riches en couleurs, mais qui étaient présentés sous une forme plus auto-biographique que “à valeur historique”. Suis-je capable de faire une telle synthèse sans tomber dans le mythe de “l'Age d'or”, si tentant, le temps passant ? En tout cas, je suis prêt à tenter l'expérience.
Je suis né dans un univers aujourd'hui oublié par tous ceux qui n'en ont pas été partie intégrante : le monde “colonial”. Cette caractéristique me condamne, si l'on peut dire, à ressentir toute réalité d'une façon “différente’’ : la manière de ’'celui qui sait’’ ! Car même si le Maroc n'était pas une colonie au vrai sens du terme mais un ’'Protectorat” (c'est comme une mise sous tutelle  demandée par un Pouvoir local en place, et c'est donc théoriquement réversible sans trop de drames… ce qui a effectivement été le cas), il n'en reste pas moins vrai que c'est tout un édifice multi-séculaire qui est passé, en très peu d'années, de la lumière à l'ombre… au point de devenir, pour ceux qui en parlent sans rien en savoir, une condamnation a-priori, sans procès et surtout sans témoins à décharge. (NDLR : je pense particulièrement à notre actuel Président ou à ses ministres, qui récitent, comme si cela n'avait pas des conséquences dramatiques, des chapelets de contre-vérités éhontées qui sont autant d'insultes à l'histoire, d'atteintes à notre cohésion nationale et d'incitations au passage à l'acte pour ceux à qui on a fait croire qu'il serait dans le sens de l'histoire de haïr la France, les français, leurs mœurs et leur culture. Ou l’Occident).
Contrairement à la plupart des pays qui ont été soumis à un phénomène de colonisation (pour leur plus grand bien, le plus souvent, mais il est mal vu de le rappeler), le Maroc était un pays de vieille civilisation dont les populations autochtones, fières et irrédentistes, les Chleus Amazighs (= les hommes libres), n'ont été soumis, dans leur Histoire, qu'une seule fois : entre 698 et 718, sous les Idrissides, par les cavaliers d'Allah qui ne sont jamais repartis. La seule colonisation qu'ait connue ce pays a donc été (à l'opposé de ce que racontent les ignares et la Gauche  -c'est tout un !) la colonisation arabe, ce qui est un soufflet mérité à tous les cuistres qui croient aux mensonges politiquement corrects  -les pires.
Quant à la présence française, on peut (on doit !) dire qu'elle a été on-ne-peut-plus respectueuse de la culture marocaine, au point de relancer les racines de l'art marocain, en ressucitant les “ma'allemine”,  (un peu comme nos “compagnons”) –Lyautey y tenait par dessus tout. L'osmose entre le colonisateur et le “colonisé” a été telle que si l'histoire a retenu que le Maroc a été colonisé par le France pendant près d'un demi-siècle (1912 – 1956), c'est en réalité la Maroc qui a doucement colonisé le cœur de tous les français qui ont fréquenté ce pays !
Comme la majorité des victimes volontaires de ce “syndrome de Stockholm inversé”, je ne me suis jamais complètement guéri des années que j'ai passées dans ce pays qui reste à jamais une “seconde patrie” pour moi (cf. le billet “Vacances enrichissantes” -9 mai 2019). Je dois avouer qu'il m'arrive encore souvent de regretter, pas tellement pour moi que pour tous mes “frères en humanité” plus jeunes, un monde aujourd'hui bien oublié, mais qui, malgré les guerres et les horreurs, était plein d'espoirs de futurs améliorés, de desseins à accomplir, de rêves à réaliser et d'ambitions à concrétiser… et de chansons, toutes choses qui ont abandonné, de nos jours, l'imaginaire de tout un chacun.
On ne peut que le déplorer : le monde, alors, était “tout autre” jusque dans les détails, et il est faux qu'il ait pu être intrinsèquement moins bon pour quelque communauté que ce soit : il était “autre”, c'est tout. Cependant, s'il faut vraiment ajouter un qualificatif, je n'hésite pas à affirmer qu'il était “meilleur”, pour tous également, contre les faux gourous qui font mine de croire que le “pire” peut être une solution et présenter un quelconque intérêt pour faire avancer les problèmes de l'humanité. Cependant, ce n'est certainement pas sous le mauvais prétexte qu'il est défendu de dire “ce qui a été” qu'il faut jeter un voile (un tchador ?) sur la vérité.
Il est mal vu d'évoquer ce temps et l'harmonie entre les Hommes qui était alors de fait, au lieu de n'être que “de droit” comme dans le monde actuel. Par exemple, les trois grandes religions monothéistes vivaient le plus souvent en harmonie (même imparfaite, parfois, mais la violence était épisodique et accidentelle), ce qui est aujourd'hui impensable. On aurait pu espérer que le communisme et le nazisme, ces deux horribles pandémies qui ont ravagé le XX ème siècle, auraient dégoûté à jamais l'humanité de suivre les rêves fous de théoriciens inhumains et haineux, des vrais ennemis de toute civilisation autre que la barbarie et la violence absolue, mais il n'en a rien été. Décidément, l'homme est toujours prêt à suivre n'importe qui lui raconte n'importe quoi (nous reparlerons bientôt de la mortelle tentation “écologiste” qui apparaît pour les prochaines élections municipales).
Si seulement “les choses étaient restées en cet état” partout, comme elle le font encore au seul Maroc, l'humanité aurait eu une référence possible pour aspirer à des coexistences pacifiques entre les grandes religions, ce qui est une autre manière de dire “entre les grandes civilisations”. Mais pour notre plus grand malheur, c'est l'inverse qui s'est produit : quelles qu'en soient les raisons –toutes mauvaise– c'est “la détestation de l'autre” qui semble avoir prévalu et c'est une profonde incapacité démontrée à vivre ensemble qui est devenue la règle, l'islam lui-même ayant été déformé en profondeur par l'islamisme… Cette double erreur d'aiguillage est une différence fondamentale avec l'univers –pourtant pas si éloigné– évoqué ici. Est-ce pour autant un motif de désespérance pour l'avenir ?
Pour nous qui sommes les victimes de cette grave pathologie de la pensée, comme pour le futur prévisible du monde, seule l'aspiration à reconnaître l'autre, à l'admettre et à le comprendre (NDLR - “Effeta”, disait le Christ) identifie, pour toute société humaine le passage de la barbarie à la civilisation. Ce que l'on voit, ce que l'on lit ou ce que l'on entend quotidiennement ressemble à un virage qui aurait été résolument pris dans le plus mauvais sens. Est-il temps encore pour revenir à ces “fondamentaux’’ ? Le comportement insensé de la quasi-totalité des leaders actuels du monde ne plaide guère en faveur d'un excès d'espoir…  
H-Cl.
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reseau-actu · 5 years
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Cet étudiant de 28 ans, déçu par la passivité de ses contemporains, a décidé à l'automne 2014 de rejoindre les combattants kurdes de Syrie engagés contre l'État islamique. De retour en France, il publie un témoignage lucide et direct sur cette guerre.
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Son nom de guerre était Firat, qui signifie Euphrate en kurde. Son nom d'auteur, André Hébert, sous lequel il signe à 28 ans ses mémoires de guerre, est aussi un pseudonyme. Pour le reste, toute son histoire est vraie.
Pendant que d'autres jeunes gens de sa génération allument des bougies après les attentats, ou jouent à la révolution en jetant des trottinettes dans des vitrines, cet étudiant français a choisi un autre engagement. Il a pris les armes contre ce qu'il considère comme l'incarnation moderne du fascisme, et l'ennemi absolu de notre temps: l'État islamique.
Issu d'un milieu qu'il définit comme «bourgeois et intellectuel», André Hébert milite depuis l'adolescence dans des mouvements d'extrême gauche, sans pouvoir s'empêcher de trouver cette action un peu vaine. Étudiant en histoire déçu par son époque, il finit par trouver la cause qu'il recherche à l'automne 2014. Quelques mois plus tôt, la proclamation du califat entre l'Irak et la Syrie a frappé le monde de stupeur. Précédés par leurs images de massacres et de meurtres filmés, les djihadistes que rien ne semble pouvoir arrêter attaquent Kobané, une petite ville kurde du nord de la Syrie. Là, dos au grillage qui longe la frontière turque, sous les caméras du monde entier, les combattants kurdes syriens des YPG (Unités de protection populaires), et celles des YPJ, leur pendant féminin, résistent contre toute attente aux djihadistes au drapeau noir et infligent à l'État islamique son premier revers.
Le froid, la saleté, l'inaction
En même temps que l'existence des YPG, Hébert découvre celle du Rojava. Ce pays qui n'existe pas, du moins légalement, est la zone du nord-est de la Syrie que les Kurdes administrent de façon autonome depuis le retrait des forces de Damas à l'été 2012. En pleine guerre civile, la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (le PKK, considéré comme un mouvement terroriste par la plus grande partie de la communauté internationale) a fait du Rojava le terrain d'expérimentation d'un programme révolutionnaire mêlant au marxisme écologie, féminisme et autogestion, baptisé confédéralisme démocratique.
André Hébert a trouvé sa révolution. Il décide de la rejoindre pour participer à sa défense. Il y a du George Orwell chez ce grand garçon dégingandé. Comme l'écrivain britannique en 1936, il considère que les idées n'ont de valeur que si l'on est prêt à se battre pour elles. «J'avais bien sûr lu Hommage à la Catalogneavant de partir», dit-il, en référence au livre de souvenirs que tire Orwell de son engagement avec les milices anarchistes du Poum pendant la guerre d'Espagne.
«Risquer sa vie pour une cause est perçu par une majorité de Français comme un acte de pure folie» 
Ce jeune homme de 24 ans est aussi conscient de ce que sa décision peut avoir d'incongru pour ses contemporains. «Même lorsqu'elle est reconnue comme juste, risquer sa vie pour une cause est perçu par une majorité de Français comme un acte de pure folie», écrit-il. Annonçant à sa famille qu'il va travailler pour une association en Turquie, il part pour le Kurdistan irakien, avant de franchir clandestinement la frontière syrienne.
Au Rojava, il rejoint le bataillon international, poignée de volontaires venus se battre pour la révolution kurde. Ce sont surtout des Turcs communistes. Il n'y a que quelques dizaines d'Occidentaux, surtout d'anciens soldats. Hébert ne parle pas un mot de kurde et n'a jamais tenu un fusil de sa vie. Après quelques semaines d'entraînement sommaire, il est envoyé au combat. Le front est une révélation pour le jeune homme. André Hébert découvre les réalités de la guerre, dont les films donnent une impression complètement faussée: les interminables nuits de garde, le froid mordant de l'hiver dans le désert, la saleté, l'inaction. Mais aussi l'importance de l'esprit collectif, l'intensité des amitiés, l'excitation du combat, la mort des premiers camarades. Il est en première ligne quand il apprend les attentats de novembre 2015 à Paris. La nouvelle le conforte dans sa détermination et la justesse de son choix. «J'ai juste été surpris de ne pas voir arriver plus de volontaires français après le Bataclan», remarque-t-il seulement.
Fiché S
Lui, n'a aucun doute sur la nature de l'ennemi qu'il combat. Il en a plus sur la cohérence de la politique française. Rentré à Paris pendant quelques mois en 2016, il décide de retourner au Rojava pour prendre part à la grande bataille qui se prépare contre Raqqa, la capitale de l'État islamique en Syrie. Mais deux jours avant son départ, la police française débarque chez lui et lui retire son passeport. Le voilà fiché S, mis dans la même catégorie que les volontaires du djihad qu'il est allé combattre. Un tribunal le relaxe, considérant l'absurdité de condamner quelqu'un pour avoir rejoint un mouvement que l'armée française soutient par ailleurs.
À l'été 2017, pendant que la France part en vacances, Hébert est à Raqqa, sur les rives de l'Euphrate où l'EI résiste avec acharnement. Il raconte avec précision, sans pathos mais sans rien omettre, les combats livrés dans les ruines de la ville, dans la chaleur écrasante du désert syrien. Devenu tireur de roquettes antichar, l'arme la plus puissante de l'infanterie, il se bat sans haine, mais sans états d'âme non plus. Militant d'extrême gauche, André Hébert n'adhère pourtant ni au pacifisme, ni à la tendance à excuser ses ennemis fréquente dans ces milieux. Il ne partage pas non plus leur fascination pour la pureté militante de l'islam djihadiste ou leur aversion systématique pour les États-Unis.
Pour lui, il n'est «pas possible, ni souhaitable» de négocier avec l'État islamique. L'idée selon laquelle les attentats de Paris auraient eu lieu en représailles contre la politique française est pour lui complètement fausse. «Daech n'a pas besoin de prétextes», dit-il. Et, à la différence de beaucoup de ses contemporains, «dégoûtés par la violence, même quand il s'agit de nous défendre», il a parfaitement conscient que «le pacifisme est un luxe que les Syriens ne peuvent pas se payer».
Il a aussi vu de près ce que signifient les combats contre un ennemi aussi retors que l'EI et à quel point l'appui aérien des Américains et de la coalition a été crucial. «J'ai pu constater l'efficacité et la nécessité des frappes aériennes, qui m'ont à plusieurs reprises sauvé la vie», dit-il. «S'il y a eu des morts civils, il est absurde de rejeter la faute sur la coalition ou sur les Kurdes. Le seul responsable est l'État islamique, dont l'éternelle stratégie est d'utiliser des boucliers humains. C'est leur façon de combattre, et c'est pour cette raison qu'il y a eu autant de morts.»
La lâcheté des Occidentaux
Les rapports d'Amnesty International qui ont fait état de crimes de guerre commis par les Forces démocratiques syriennes à Raqqa l'ont ulcéré. «Je ne connais pas l'origine des griefs de cette organisation contre les Kurdes, mais il est clair que leurs enquêteurs sont venus pour conforter des thèses qu'ils avaient déjà préparées à l'avance. Ils sont allés dans des villages qui sympathisaient avec Daech, où on leur a évidemment dit les pires choses sur les Kurdes.»
Il est aussi déçu par la lâcheté des gouvernements occidentaux devant la duplicité de la Turquie d'Erdogan, alliée discrète de l'État islamique contre les Kurdes syriens. Et aussi par leur ingratitude envers ceux qui se sont battus pour eux. «C'est étrange de voir à quel point nous montrons aussi peu de reconnaissance aux Kurdes de nous avoir débarrassés du califat», dit-il. «Ils n'étaient même pas obligés de le faire: les FDS auraient pu se contenter de libérer les zones de peuplement kurdes sans avoir à prendre Raqqa.» Il trouve aussi que les médias auraient pu parler un peu plus des trois volontaires français des YPG tombés dans les combats contre l'EI: Frédéric Demonchaux, alias Gabar Legionnaire, vétéran de la Légion étrangère tué à Raqqa en 2017. Olivier Le Clainche, alias Kendal Breizh, tué par un bombardement turc pendant la bataille d'Afrine début 2018, ou Farid Medjahed, alias Qereçox, tué près d'Hajine à la fin de la même année.
André Hébert a survécu. Il est de retour en France. Il a 28 ans, mais admet «avoir parfois l'impression d'en avoir le double». Il ne sait pas encore très bien ce qu'il va faire. Pour le moment, il s'occupe de la sortie de son livre aux Belles Lettres. «Ce récit est un peu ma façon de continuer le combat, en témoignant de ce que j'ai vu et vécu là-bas, et aussi mon hommage à ceux qui y sont restés.»
Il a relu Orwell et s'est inspiré de son honnêteté. Il ne veut pas pousser trop loin le parallèle. «Hommage à la Catalogne raconte l'histoire d'une défaite militaire et d'une désillusion politique, précise-t-il, alors que le mien est tout le contraire: il parle d'une victoire militaire et d'une expérience qui a renforcé mes convictions.»
Son récit, Jusqu'à Raqqa, est un livre magnifique, témoignage lucide, précis et direct sur la guerre livrée contre l'État islamique. L'exemple d'Hébert est aussi un défi à la passivité d'une époque qui se déchire sur des détails tout en oubliant l'essentiel, en même temps qu'une belle leçon de courage.
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loseromega · 2 years
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Je suis une ancienne victime de harcèlement scolaire, sans doute comme l'immense majorité des omega. Le lycée a été un enfer où les filles et mâles Alpha ont fait de ma vie un calvaire. Ils l'ont fait à juste titre et je ne leur en veut pas, bien au contraire. Je suis le seul responsable. La merde attire les mouches. C'était de ma faute si on m'humiliait chaque jour que Dieu faisait, notamment à cause de mon surpoids, mes lunettes, ma laideur et surtout mon micropénis de loser omega, mon secret le plus honteux mais largement éventé par de violentes et régulières mises à l'air par les mâles Alpha qui déclenchaient le fou rire des garçons et le regard médusé et dégoûté des filles. Autant être honnête, c'est surtout mon micropénis qui avait fait de moi l'anti-star de l'établissement et le loser ultime, surtout aux yeux des filles, qui même devenues femmes, demeureraient hilares, comme toutes les femmes, Alpha ou pas, à la vue d'un micropénis. C'est un gag indémodable, toujours irrésistible pour la gent féminine. Les Alpha m'ont appris ma place très tôt dans la hiérarchie socio-sexuelle et je leur baise les pieds pour ça. Je me masturbe souvent sur ces souvenirs, un stock inépuisable de cruelles humiliations que je prends un plaisir immense à ressasser avec volupté aujourd'hui dans ma vie si vide et si merdique. Ce qui était mon martyre à 16 ans est devenus mon aphrodisiaque onaniste à 51 ans. Quand je vais sur leurs Facebook, je me masturbe en voyant que toutes mes tourmenteuses et tourmenteurs ont brillamment réussi dans la vie, postes hauts placés, femmes trophées, familles bourgeoises, maisons luxueuses. Je ne suis pas jaloux, loin de là. À l'inverse, je prie pour que leur bonheur augmente et que ma déchéance s'aggrave. Gloire aux Alpha, honte aux omega !!! Après tout, ce sont eux qui m'ont appris qui j'étais vraiment, un sous-être médiocre et insignifiant, une information précieuse pour le pire qui restait à venir lors de ma vie d'adulte d'aujourd'hui...
Au collège et au lycée, ce sont mes "camarades' qui ont été mes vrais professeurs. Les matières ? L'école de la vie, la loi de la jungle, la survie du plus fort, la défaite des plus faibles. Alpha, beta, delta, gamma, omega. Quand je vois cette photo ci-dessus, j'imagine que cela ressemble cruellement à la réaction de quelques unes des femmes Alpha qui ont détruit mon estime de moi. Je les imagine en plein fou rire à la réunion annuelle des anciens du lycée (à laquelle je ne suis jamais invité...), quand mon nom de loser omega survient dans la conversation. Cette belle photo de femmes Alpha est une crédible illustration qui suffit à me faire fantasmer sur mon passé misérable de loser omega et jouir comme l'ado secrètement maso que je serai toujours, addict à la honte et l'humiliation à force de les subir avant en les associant au plaisir. En bon omega, j'ai d'ailleurs renoncé depuis longtemps à me considérer comme un "homme". Je ne me sens pas sujet, mais objet. Jamais actif, toujours passif. Je me suis soumis et aligné sur l'opinion d'autorité des femmes et mâles Alpha qui m'ont montré le chemin. Je ne pense qu'à leur mépris amusé à l'égard de ma pathétique personne et cela me rend... heureux d'être malheureux. Je rêve souvent en me masturbant d'aller, aujourd'hui, sonner à la porte de leurs maisons bourgeoises pour leur proposer en rougissant de leur servir de repose-pied, de larbin, de boniche passant la serpillère avec ma langue et en m'aidant d'un vieille brosse à dent pour faire le ménage chez eux et rendre leurs sols immaculés. Cela ne leur coûterait rien, puisque c'est moi qui payerait pour le privilège insensé pour l'omega que je suis de servir des Alpha. Plus loser et maso que moi, tu meurs !
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lalignedujour · 2 years
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Quand j'étais petit, j'avais des soucis bucco-dentaires qui nécessitaient d'aller régulièrement chez la dentiste. Elle mettait Tom & Jerry sur une petite télé pendant que je me faisais travailler la bouche. Je trouvais l'attention délicate, mais je n'ai jamais été très Tom & Jerry. L'intrigue est entendue : la souris va y échapper, et le chat va s'en prendre plein la gueule par des figures d'autorité extérieures (le chien, la maîtresse de maison, ou le coup du sort) sans pour autant décéder. Mes parents ne m'ont pas habitué à ce dessin animé, ni aux dessins animés de façon générale d'ailleurs. A sept ans, j'étais plutôt film noir à l'ancienne (mais je voyais mal ma dentiste diffuser une scène de torture en manipulant des outils contendants dans ma bouche), ou documentaire animalier. Les mardi, vendredi et samedi soir, je les dévorais tout en vidant des paquets de bonbons, d'où mes visites régulières chez la dentiste.
Ainsi, j'aimais bien le concept de mettre un programme télé en lien avec ce qu'on pense que le patient apprécie, même si, en l'occurrence, j'étais blessé d'être mis dans la case enfant, donc aime bien les cartoons. Pour prolonger ce paternalisme bienveillant, j'ai moi-même, une fois devenu dentiste, tenu à diffuser des vidéos que je pensais adaptées à ma patientèle.
Si je mets de l'énergie à leur trouver un programme adéquat, c'est surtout pour détourner mon attention de leurs bouches dégueulasses. Mes maîtres de stage successifs m'ont dit que j'allais m'habituer, qu'à force, on ne voit les bouches que comme un environnement de travail, mais rien n'y fait. Je suis toujours aussi dégoûté par ces bouches ouvertes et leurs rayonnages de dents mal alignées.
J'ai mis du temps à comprendre que c'était habituellement réservé aux enfants. Je me souviens même du moment auquel j'ai appris ça : je diffusais une vidéo de télé-achat à une vieille bourgeoise qui a dit "oh ! ça alors ! comme pour les enfants !". Puis, elle n'a plus rien dit du tout car je commençais à manipuler sa langue et ses dents de vieille bourgeoise.
Bien entendu, je proposais des programmes, pas seulement en fonction des personnes, mais en fonction de ce que j'imaginais des goûts de ces personnes. Donc fatalement aussi en fonction de moi. Ainsi, les enfants avaient droit à des films noirs des années 40 et 50. Mes préférés, c'était les enfants de l'école américaine voisine, grâce à qui je pouvais me refaire mes classiques en version originale : Dark Passage, Vertigo, The Hitch-Hiker. Lors de certains passages, je ne cache pas que je posais mes posais mes outils, laissant l'extracteur de salive dans la bouche dégueulasse du gamin, pour ne rien rater de la scène.
Je diffusais un match de Ligue Algérienne à un vieil Arabe d'origine indéterminée : il ne bronchaît pas, je continuais donc de lui proposer des rendez-vous pendant les rencontres du CS Constantine (j'aimais bien les commentaires). L'ado à la peau pâle, style carencée, avait droit à des clips de musique gothique : j'étais si écœuré que j'ai écourté l'extraction de ses dents de sagesse. A l'inverse, j'ai donné rendez-vous plusieurs fois au complotiste pour terminer la trilogie Matrix : j'en suis sorti avec un goût d'inachevé, ne sachant pas si je ratais toute la profondeur de cette œuvre ou si, au contraire, j'avais malheureusement tout saisi et qu'elle n'était pas si ouf. Le jeune, lui, s'en était sorti avec un bridge inutile, tant j'avais dû faire du zèle. Mais il avait une excellente mutuelle.
Pour détourner mon regard de leur disgrâce, je fais glisser mes yeux sur ceux de mon sujet. J'aime voir leur regard sur l'écran. J'y lis de l'étonnement, de la douceur, parfois une offense de correspondre à ce choix de programme, mais jamais d'indifférence.
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lmh113 · 3 years
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You just want attention. 26.07.21
Plus le temps passe et plus je vois et entend des horreurs. Je ne saurais pas dire si c'est de pire en pire ou poser de mots sur ça. Mais en tout cas, je le subis.
J'ai appris il y a 3 semaines que j'étais enceinte, j'ai beaucoup tardé à savoir qu'est-ce que j'allais faire de ce bébé. Je me suis dit qu'il a rien demandé et que moi et mon copain nous sommes responsables de ce que nous faisons et que si je ne le garde pas c'est injuste parce que j'ai laissé une chance à mon fils d'exister et je suis heureuse de l'avoir fait. Je pensais toujours à tout le monde sauf à moi, je me disais que ma belle-mère aurait été contente d'avoir un autre petit enfant et mon copain aurait pu avoir la chance d'avoir la petite fille qu'il rêve d'avoir. Et moi dans tout ça ? Je ne savais pas ce que je voulais, parce que c'était catégorique que je voulais un seul enfant mais mon premier enfant je l'ai gardé parce que j'ai vu mon copain pleurer de joie et je ne voulais pas ruiner son bonheur. Je me suis dit qu'il allait m'en vouloir et au final, j'ai pris la décision de ne pas le garder. Mon copain m'a soutenu, il n'avait vraiment aucun attachement avec ce bébé. Forcément ça va nous rester en tête qu'on aurait pu avoir un deuxième bébé mais on vivra avec. Faut que j'apprenne à faire les choses pour moi, j'ai eu mon diplôme et je dois travailler pour mon plaisir personnel et pour subvenir aux besoins de mon fils qui ces temps-ci manque de beaucoup de choses.
Une autre raison de mon état psychologique, ma mère. Encore et toujours... j'en apprends tous les jours sur elle. Elle ment à tout le monde à mon sujet, elle tente de faire à mon copain mon "mauvais côté" pour qu'il soit dégoûté de moi, elle me provoque... bref j'ai droit à tout. Elle a même récupérer mon fils sans mon autorisation chez ma belle-mère, alors que j'ai bien précisé qu'à cause de mon avortement je pourrais pas m'occuper de mon fils, elle ne sait pas s'en occuper et c'est aussi pour éviter qu'il entende les disputes qu'il reste là-bas. Elle pas voulu comprendre mes raisons et elle y est allée quand même en disant à son retour qu'elle a tous les droits sur moi et donc sur mon fils aussi. Quand mon copain est rentré du travail il m'a expliqué qu'elle lui a menti droit dans les yeux en disant qu'elle rentre pour au final aller chez ma belle-mère. Voir mon fils aurait pas été un problème, mais le ramener sans mon autorisation ça non. Ma belle-mère c'est quelqu'un qui n'aime pas les problèmes donc je sais qu'il ne faut pas lui en vouloir elle a juste voulu apaiser les tensions.
Suite à tout ça on a décidé avec mon copain de passer dessus même si c'est grave ce qu'elle a fait sans pour autant oublier. Tout ça juste pour bien cohabiter et deux jours après elle a fini par se disputer avec mon copain. Et il l'a affronté et s'est défendu parce qu'elle a haussé le ton alors qu'il parlait normalement et elle a fini par laisser son masque tomber. Pendant des années je disais à mon copain qu'elle passait son temps à me prendre pour un objet, pour son esclave et il a fini par entendre de sa bouche pour la première fois qu'elle a tous les droits sur moi parce que je suis son enfant et là c'est plus du tout passé.
Je suis allée manger chez l'amie de maman qui m'a vu grandir, elle m'a dit qu'elle pense que parce qu'elle défend mes intérêts quand ma mère me descends, ma mère ne lui parle plus. Elle a beau appeler, envoyer des messages et ma mère ne répond pas. Elle m'a dit tous les mensonges qu'elle dit à mon sujet et je lui ait dit tous les mensonges qu'elle a inventé avec moi. Son amie m'a avoué que tous le monde dans le quartier sait que ma mère sait qu'elle fréquente un homme marié, qu'elle est raciste alors qu'elle est elle-même noire et qu'elle se sent supérieure financièrement alors qu'elle fait le ménage chez les autres et tout l'argent qu'elle a c'est mon papa qui lui a permis de l'avoir.
Je vois que les gens ne changent pas, les personnes qui me tournent le dos à l'heure actuelle finiront par s'excuser comme toutes les personnes qui m'ont accusé à tort dans le passé. Elles comprendront qu'avec ma mère il faut toujours une victime et que c'était mon père au début, ensuite moi et je ne laisserais pas ça arriver à mon fils puisque mon frère ne prend rien dans le visage et la soutient dans tout quitte à m'écraser.
L'essentiel pour moi c'est d'être en paix avec moi-même, de savoir ce que je fais et de l'assumer. Je n'ai pas à me justifier avec qui que se soit. À ce stade de ma vie, je ne dois rien à personne pour moi se justifier sert à donner raison à l'autre. Mon but ce n'est pas de donner raison à aucune partie mais qu'on comprenne mes choix et comme ça n'arrivera pas, vaut mieux ne pas forcer.
Je vais probablement vivre dans l'angoisse qu'il arrive quelque chose à mon fils après son acte. Mais je ferais en sorte de vivre bien loin des problèmes. Désormais ma seule famille c'est mon père, mon copain, mon fils et ma cousine. Les autres je laisse tombé.
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miss-tortue02 · 3 years
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Bon j'ai oublier de revenir pour les résultats du brevet. Après avoir vu ses résultats je ne veux même plus en parler mais bon. Donc bah c'est pas fameux j'ai eu....attention.....dans 3....2....1.....mention.....bien à 0.5 de la très bien youpi je suis super heureuse tiens c'est bien évidemment de l'hironie je suis dégoûtée et déçu de moi de ma famille qui a tout emplifié mais tant pis c'est ma famille et on ne l'as choisi pas. Quand j'ai trouvé mes résultat j'ai redonner le téléphone à l'animatrice comme j'étais en voyage avec le service jeunesse donc je reprends je lui ai donner le téléphone et je suis partie pleuré encore et encore en me sentant vide et nulle sans rien comme si tout se déchirait. Mais heureusement que il y avait des gens pour me remonter le morale d'ailleurs merci à vous car c'est grâce à vous que j'ai passer une meilleurs soirée et un très bon séjour je parle de océane lou lola christophe yanis (d'ailleurs je me suis toujours pas venger) Delphine kaulianne Damien et j'en passe qui m'ont aider merci.
Et pour ma famille bah je ne regrette rien j'essitime pas que j'ai fait quelque chose de mal de mon points de vue mais apparemment du votre si je n'ai pas donner de nouvelle se qui est totalement faux je suis capricieuse mais bon je ne fais pas revenir sur se sujet car je vais en parler dans un autre message.
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