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#la nuit de tous les mysteres
crumbargento · 4 months
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House on Haunted Hill - William Castle - 1959 - USA
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spine-tinglers · 5 years
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La Nuit de tous les Mysteres / House on Haunted Hill (1959) dir. William Castle
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kaobang · 5 years
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30 septembre - 3 octobre - La boucle de Thakhek- the loop
Une boucle de cinq cents kilomètres en moto qui part de la ville de Thakhek, notre prochaine étape au centre du Laos, dans un paysage de roches karstiques, de campagne verdoyante et de grottes, c'était le rêve d'Olivier, et il est impatient d'y être. En ce matin du 29 septembre, le mini-bus qui est venu nous chercher file à travers Vang Vieng encore endormie, et nous nous disons qu'à ce rythme-là, pour une fois, nous serons en avance. Mais c'était sans compter les arrêts vomis, qui s'ajoutent aux débarquements intempestifs de passagers et freinent le voyage. Toutes les vingt minutes, le trio de laotiennes de l'avant se penche sans pudeur sur le bord de la route, mains sur les genoux, et rend ses tripes. Puis mange, qui des nouilles chinoises, qui des chips.. et c'est reparti pour un tour, ponctué de nos marmonnements bien français : "Mais il faut vraiment être con...". C'est de justesse que nous chopons dans la capitale, Vientiane, dont nous avons décidé d'éluder la visite par envie de rester le plus possible, par ce soleil de plomb, à la campagne, notre seconde correspondance, un bus local rempli jusqu'à l'os. Nous retrouvons quelques têtes familières aperçues à la gare et tiens, ce brun barbu ne serait-il pas en train de lire un Duras? C'est ainsi que Florent, architecte une résidence artistique d'un mois au Laos, nous adopte, et décidera même de changer un peu ses plans et de faire le début de la boucle avec nous. Premier jour - 85 kilomètres au compteur A une heure plus ou moins décente, nous entamons le début du périple, Olivier et moi juchés sur une nouvelle (et pétaradante) moto semi-automatique, et Florent sur un scooter auto noir si bas qu'il le fait ressembler à un personnage de Transformers. La chaleur assommante fait défiler les heures et c'est à 17h, après deux visites de grottes, une pause-déj et quelques trempages peu assidus dans les rivières que nous nous rendons compte qu'il reste quand même soixante-dix kilomètres, que nous finirons d'enfiler sur des routes de montagnes, dans une nuit de plomb.  Nous traversons d'impressionnantes  falaises noires et ocres, au milieu de lacs de barrages peuplés de troncs d'arbres fantomatiques, et de champs d'herbe folle à perte de vue. Nous arrivons à notre guest-house dans un paysage aveugle, simplement traversé par la pâle lueur des étoiles qui sont, ce soir-là, des centaines à refaire le ciel. L'endroit, tenu par un Français, est réputé pour son ambiance à la bonne franquette, avec barbecue à profusion et  baroudeurs qui refont le monde à la lumière du feu de camp. Mais ce soir-là, et c'est le revers de la basse saison, exit les salivantes brochettes, les deux tiers des produits péniblement écrits sur la carte poisseuse ne sont pas disponibles, l'endroit est gardé par deux laotiennes qui, comme d'habitude, ne parlent pas trois mots d'anglais, et l'on y croise des Français aussi déconfits que nous. Mais qu'importe, nous sommes si occupés à retracer la vie et parler de la trentaine, de nos peur et nos regrets que pendant quelques heures, nous oublions le monde qui nous entoure. Nous partageons tous les trois une chambre aux airs de colonie de vacances, et Flo qui dort à nos pieds dans de magnifiques draps Barbie pourra cette nuit-là se rêver en princesse, ce qui ne manque pas de déclencher notre hilarité. Deuxième jour - 150 kilomètres au compteur Un peu vaseux de la veille, nous reprenons nos routes qui se séparent, en se promettant de se retrouver dans quelques jours dans le sud, aux "4000 îles". Nous avons encore décollé trop tard, et c'est au pas de course que l'on visitera la "caverne du dragon", une grotte où, après un chemin courbé en deux dans une obscurité quasi-complète, l'on débouche sur une salle immense, dominée par de majestueuses stalagmites, et que l'on se baignera dans un lagon aux eaux turquoise. Le chemin terreux que nous empruntons pour les quarante derniers kilomètres est si semé d'ornières que nous progressons à une vitesse d'escargot, au milieu de milliers de bestioles plus ou moins grosses qui, attirés par la lumière des phares, nous foncent en plein visage. C'est exténués et crasseux que nous atteignons notre étape pour la nuit, une mignonne auberge du village de Konglor, qui abrite la grotte la plus longue du Laos - 7,5 km! Le web ne tarit pas d'éloges sur la patronne du lieu, une vieille dame à l'allure gracile et au sourire franc, qui manie avec dextérité son métier à tisser à côté de la grande table conviviale autour de laquelle nous retrouvons quelques têtes bien françaises croisées au fil de la journée. Alors que la soirée s'étire avec langueur, un énorme scarabée frôle nos cheveux, provoquant quelques hurlements, et vient s'écraser au sol sur le dos, agitant follement ses pattes dans l'espoir de se redresser tout seul. L'un de nous se lève pour l'y aider, mais notre hôtesse, plus rapide, saisit la bête et lui arrache une à une les pattes en ricanant de toute sa bouche édentée, sous nos regards horrifiés et celui, noir de fureur, de sa fille. Myster Hyde, ou Mamie Zinzin, s'amuse quelques minutes de voir le scarabée, désormais remis sur le ventre, incapable de bouger puis, se lassant de son jouet, part chercher un sac plastique pour l'y étouffer. Le silence de mort qui s'ensuit salue la mémoire de la bête sacrifiée, et il est, sur cette fausse note qui a douché l'ambiance, l'heure d'aller se coucher.
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lemaupertus · 4 years
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Livres : Quelques pas dans l'ère du Verseau
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Le Grand Monarque à l’ère du Verseau Si le thème prophétique du Grand Monarque est bien connu, il en va tout autrement de celui de la Grande Mère. Clairement énoncé dans l’hindouisme, ce thème est également présent dans les textes de Nostradamus… Il fallait fouiller et trouver ! En 1989, … Lire plus…Livres : Quelques pas dans l’ère du Verseau Le Grand Monarque à l’ère du Verseau Si le thème prophétique du Grand Monarque est bien connu, il en va tout autrement de celui de la Grande Mère. Clairement énoncé dans l’hindouisme, ce thème est également présent dans les textes de Nostradamus… Il fallait fouiller et trouver ! En 1989, l’auteur prit connaissance d’une citation cruciale du Shambhala oasis de lumière de l’auteur Andrew Tomas, extraite du Kalki Purana, équivalent hindouiste de l’Apocalypse de Jean de Patmos… Cette citation indique clairement la manifestation messianique attendue pour notre époque par les hindouistes. Elle concernait non pas un homme seul, mais bien un homme et une femme. Son de cloche analogue dans l’authentique christianisme où Jésus annonça, pour la fin des Temps, LA MANIFESTATION CONJOINTE D’UN NOUVEAU SALOMON ET D’UNE NOUVELLE REINE DU MIDI… La Genèse indique que Dieu est à la fois homme et femme, dans le verset 27 : « Et Dieu créa l’homme, l’Humanité, à son image ; il le/la créa à son image; homme et femme il les créa. » De grands moments de lecture en perspective pour celles et ceux qui ne peuvent plus supporter une interprétation aussi réductrice que phallocrate de leurs Écritures sacrées respectives. La Grande Mère et le Grand Monarque seront les messagers du Verseau, idée novatrice de l’auteur dans la recherche identitaire du nouveau Messie. L'ère du Verseau FeniXX. 1969 Du fond de l’Univers, les pulsars, sources apparemment ponctuelles, envoient des "giclées" de fréquences stables, dont le tracé apparaît semblable à celui des ondes qu’émet le cerveau et que transcrivent les encéphalogrammes. Dans cet Univers où tout est rayonnement, ondes et fréquences, l’"honnête homme" perd pied. Le livre de Jean Sendy constitue d’une part un guide à travers les embûches des données scientifiques qui bouleversent l’Univers rassurant d’hier et, de l’autre, une exploration des conséquences que ces ouvertures nouvelles ont sur la place de l’Homme dans l’Univers. L’homme peut-il continuer à être un "produit de série", issu de n’importe quel couple qui procréait en pensant à autre chose, ou allons-nous être contraints de ne tenir pour "homme", que le produit raisonné d’un couple conscient, qui l’aura conçu, élevé et façonné comme une œuvre d’art ? Toutes les idées reçues sont à reprendre de fond en comble. C’est la fin de la rassurante illusion humaniste. La réponse aux questions posées, la solution aux problèmes qui nous menacent, Jean Sendy ne l’espère que "venant des cieux "-de ces cieux où la science d’aujourd’hui redécouvre les "innombrables mondes habités" dont le Moyen Age affirmait l’existence, et dont il tirait la certitude des textes de la Tradition. Quelques pas dans l'ère du Verseau FeniXX. 1995 Dans cet ouvrage, l’auteur nous offre la synthèse de son expérience des nouvelles valeurs spirituelles qui caractérisent notre entrée dans l’ère zodiacale du Verseau, et des incontournables mutations qu’elle implique. Son approche globale et profondément humaniste s’adresse aux lecteurs de tous horizons qui s’interrogent et abordent ce thème d’une manière neuve, ouverte et concrète. L'Ère du Verseau Lulu.com. 2011 Charles Bickman vient d'obtenir brillamment son diplome de l'Ecole Normale Superieure. Il s'apprete a retrouver son ami d'enfance sur la Cote d'Azur apres une annee aureolee de succes. Mais l'ete 2012, sera-t-il le dernier de l'humanite ? Le Solar Maxima aura-t-il raison de notre vieille terre ? Dans cet affolant capharnaum apocalyptique, quel terrifiant et lourd mystere Charles a-t-il perce ? Les services secrets francais sont a sa recherche ! BulucChabtan, le Dieu maya des sacrifices et de la mort soudaine, lui ordonne de ne plus fouiller dans le passe et encore moins dans l'avenir ! Des membres de sectes etranges veulent l'eliminer avant qu'il ne revele leur terrifiante verite. 21 decembre 2012, quel sort l'avenement de l'Ere du Verseau reserve-t-il a notre monde incredule ?" L'ère du Verseau et ses orientations FeniXX. 1988 “Il est évident que la communion avec les sphères supérieures ne peut s’accomplir que grâce à l’énergie psychique des humains. Grâce à cette recherche et à cette fusion, le « supérieur » infuse ses semences à l’« inférieur”, et ainsi les Deux deviennent Un ! La beauté de la terre et la paix entre les peuples dépendent de l’évocation de cette énergie psychique ! Il est temps de connaître le mystère de la Double Origine ! » L’Ère du Verseau imprègne déjà l’aura de la terre d’énergies nouvelles transformatrices. Pour l’humanité, l’entrée dans cette constellation revêt une importance décisive. Sous cette influence, l’être a la capacité de devenir un porteur de l’Eau de Vie. À travers la conscience développée du Verseau, rien de séparatiste ne pourra subsister. Une communauté où la fraternité et la communion entre les peuples devront être vécues, sera expérimentée. Le symbole du Verseau montre l’égalité d’expression de ses lignes identiques, complémentaires. Elles représentent l’égalité des pôles de la « Double Origine » : l’Éternel Masculin et l’Éternel Féminin. Une destinée supérieure attend l’homme : en saisissant l’opportunité offerte par le Verseau, il s’élève vers les plus hauts sommets de l’Esprit. Les précurseurs de l'ère du Verseau Montréal : Éditions Paulines. 1985 L'ère du verseau En pleine nuit, quelque part dans le Massif Central, deux jeunes gens sont soudain et malgré eux confrontés au déchaînement d'un formidable blizzard. Conjonction trop improbable pour être le fait d'une coïncidence, et qui déroulera le fil d'un lumineux et tragique destin assumé côte à côte à travers les commotions d'une civilisation à l'agonie. C'est le début d'une prodigieuse aventure où la conflagration de toutes les haines, de toutes les horreurs, mais aussi de l'abnégation et du courage les plus admirables, livrera le combat d'une irrésistible foi en un avenir radieux contre un ennemi impitoyable acharné à la détruire. Ce livre est tout à la fois une épopée, un poème d'amour et un avertissement. Les temps que nous vivons procèdent d'une fatalité à laquelle l'homme s'est condamné lui-même, en se dévouant corps et âme à l'adoration d'une société obstinément matérialiste. Elle périra de ses propres excès, comme ont péri avant elle d'autres civilisations corrompues par le même mal. Une ère encore jamais vue, l'ère du Verseau, lui succédera, éternel et glorieux printemps qui dissipera pour jamais les ténèbres les plus rigoureuses qu'ait eu à affronter l'humanité. L'Ere du Verseau Editions Dedicaces. 2016 En pleine nuit, quelque part dans le Massif Central, deux jeunes gens sont soudain et malgré eux confrontés au déchaînement d’un formidable blizzard. Conjonction trop improbable pour être le fait d’une coïncidence, et qui déroulera le fil d’un lumineux et tragique destin assumé côte à côte à travers les commotions d’une civilisation à l’agonie. C’est le début d’une prodigieuse aventure où la conflagration de toutes les haines, de toutes les horreurs, mais aussi de l’abnégation et du courage les plus admirables, livrera le combat d’une irrésistible foi en un avenir radieux contre un ennemi impitoyable acharné à la détruire. Ce livre est tout à la fois une épopée, un poème d’amour et un avertissement. Les temps que nous vivons procèdent d’une fatalité à laquelle l’homme s’est condamné lui-même, en se dévouant corps et âme à l’adoration d’une société obstinément matérialiste. Elle périra de ses propres excès, comme ont péri avant elle d’autres civilisations corrompues par le même mal. Une ère encore jamais vue, l’ère du Verseau, lui succédera, éternel et glorieux printemps qui dissipera pour jamais les ténèbres les plus rigoureuses qu’ait eu à affronter l’humanité.
#ÈreDuVerseau
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reseau-actu · 5 years
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L'identité du tueur qui a égorgé cinq femmes fait l'objet de folles spéculations. Retour sur cette énigme criminelle, en partenariat avec RetroNews. Par Valentine Arama
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« L'identité de Jack l'Éventreur révélée », « Jack the Ripper enfin démasqué », « l'ADN a parlé »… Fin mars 2019, des scientifiques britanniques ont annoncé qu'ils avaient découvert l'identité du tueur en série le plus célèbre du monde. Celui qui se serait lui-même surnommé Jack l'Éventreur, auteur présumé de cinq assassinats dans le quartier de Whitechapel, dans l'est de Londres, s'appellerait en fait Aaron Kosminski. Il s'agirait d'un barbier et émigré polonais, âgé de 23 ans au moment des faits, en 1888. Jari Louhelainen, de l'université de Liverpool, et David Miller, de l'université de Leeds, travaillaient depuis 2007 sur l'identification de Jack l'Éventreur. Pour savoir qui était le tueur, les chercheurs se sont basés sur un châle retrouvé par les enquêteurs près du corps de la quatrième victime, dans la nuit du 30 septembre 1888. Dans la revue Journal of Forensic Sciences, les deux scientifiques expliquent avoir analysé l'étole et y avoir découvert du sang et du sperme dont ils ont extrait l'ADN mitochondrial, c'est-à-dire celui hérité de la mère.
Un ADN qui correspond parfaitement
C'est en effectuant plusieurs tests génétiques sur les descendants vivants et connus du principal suspect, identifié à l'époque par Scotland Yard, que les scientifiques en sont venus à cette conclusion. La confrontation de l'ADN des traces de sperme sur le tissu avec l'ADN d'un descendant de Kosminski a effectivement livré une correspondance parfaite. Une théorie qui avait d'ailleurs déjà été avancée en 2014 par le détective britannique Russell Edwards.
Lire aussi Qui était « Jack l'Éventreur » ? L'enquête continue
L'étole, récupérée à l'époque par un policier désireux de l'offrir à sa femme – qui n'en a pas voulu – était restée quelques dizaines d'années au fond d'un placard, avant de rejoindre le musée de Scotland Yard, puis d'arriver entre les mains d'Edwards en 2007, lors d'une vente aux enchères. Dans un livre intitulé Jack l'Éventreur démasqué, le détective avait affirmé qu'Aaron Kosminski, décrit comme paranoïaque et souffrant d'hallucinations, était bien l'auteur des terribles crimes de 1888. Mais pour d'autres « ripperologues » (pour ripper, l'éventreur en anglais), l'identification ne tient pas. Certains avancent en effet que la récente découverte de l'ADN de Kosminski sur le châle prouve seulement que ce dernier aurait eu un rapport sexuel avec une des victimes. Ainsi, pour beaucoup, l'énigme demeure entière.
Une première victime égorgée
Si l'histoire de Jack l'Éventreur a inspiré de nombreux livres et films, c'est parce qu'elle reste l'un des plus grands mystères criminels du XIXe siècle. Pour mieux la comprendre, il faut revenir aux origines de l'affaire, le 1er septembre 1888, dans un quartier défavorisé de l'Est londonien. « Un policeman a trouvé, au petit jour, dans une rue du quartier de Whitechapel, à Londres, le cadavre d'une femme. La gorge était complètement coupée. Du ventre, ouvert par une énorme blessure, les entrailles sortaient ; les mains, meurtries, indiquaient que la victime s'était défendue. » C'est ainsi que le quotidien La Presse relate le macabre fait divers survenu outre-Atlantique le 4 septembre 1888. Sans se douter que ce meurtre est le premier d'une série qui va terroriser bien au-delà de l'Angleterre.
« Les voisins, interrogés, déclarent qu'un peu après minuit, ils ont entendu le bruit d'une lutte, mais sans aucun cri ni aucun gémissement. Les disputes étant fréquentes parmi les habitants de ce quartier. Quant aux meurtriers, il est peu probable qu'on parvienne à les découvrir. » L'article se conclut sur cette funeste prophétie. La victime est vite identifiée comme étant Mary Ann Nichols, 42 ans. Fille d'un serrurier, elle avait épousé William Nichols, avec qui elle avait eu cinq enfants. Souffrant de problèmes d'alcool qui ont détruit son ménage, la quadragénaire survivait depuis plusieurs mois en se prostituant.
La piste d'un fou en liberté privilégiée
Le meurtre suscite un vif effroi à Londres. Sans compter que, quelques jours plus tard, un nouveau corps est retrouvé. « Un horrible assassinat a encore été commis ce matin à Whitechapel, dans la partie est de Londres. La victime est une femme. Cette dernière a été complètement éventrée et a eu la gorge coupée. Le cœur et les entrailles ont été jetés en différents endroits. On croit que l'assassin est le même que celui qui a commis précédemment un crime semblable dans le quartier ci-dessus désigné », rapporte le Journal des débats politiques et littéraires du 9 septembre 1888. Le quotidien évoque qu'un homme a été arrêté, mais il n'en est rien.
Peu de détails sur la deuxième victime, qui s'appelle Annie Chapman. Le journal français La Justice, daté du 10 septembre 1888, écrira seulement ceci : « Comme la première victime, elle fait partie de ces malheureuses qui passent la nuit de tavernes en tavernes et tâchent de soutirer aux ivrognes les quelques pences qui leur sont nécessaires pour payer leur garni. » Côté enquête, Scotland Yard piétine. La piste d'un fou en liberté est cependant privilégiée par les policiers. « Le jour où Annie Chapman fut assassinée, on a vu un individu entrer dans un lavatory. [...] Là, il changea de vêtements et abandonna son pantalon, sa chemise et une paire de souliers. Malheureusement, personne ne le reconnut, et il est certain cependant qu'il y est venu », est-il écrit dans le quotidien.
Le rythme des assassinats s'accélère
Fin septembre 1888, l'horreur monte d'un cran. Dans la nuit du 30 septembre, deux corps de femmes mutilés sont retrouvés à Whitechapel. La première victime a été découverte entre une et deux heures du matin. Il s'agit d'Elizabeth Stride, prostituée locale. Cette dernière a été égorgée, mais il semblerait que le tueur ait été interrompu, puisqu'elle ne porte sur elle aucun autre stigmate. La pauvreté évidente de la victime, l'absence complète de bijoux, l'état misérable des vêtements écartent cependant toute idée d'un crime crapuleux. En outre, beaucoup d'indices laissent croire que le drame est intimement lié aux précédents, et surtout à celui découvert quelques instants après, quelques rues plus loin.
Trois quarts d'heure après la découverte du corps d'Elizabeth Stride, les policiers sont informés qu'un autre cadavre a été aperçu. Catherine Eddowes, 46 ans, est retrouvée égorgée, d'une oreille à l'autre. Pour ce meurtre, Jack l'Éventreur a pris son temps. Une description de l'état du corps est révélée par le correspondant du journal La Lanterne, le 3 octobre : « Le nez, séparé du visage, pendait retenu seulement par un morceau de chair, et l'oreille droite était coupée. Le vêtement de la femme avait été relevé sur la poitrine et le ventre avait été complètement ouvert, une partie des intestins avait été rejetée sur le cou, exactement comme dans les meurtres précédents. » Après enquête, les policiers reconstituent l'emploi du temps du tueur, qui, selon eux, n'a disposé que de quinze minutes pour s'exécuter. On imagine alors Jack l'Éventreur docteur, puisque capable de manier avec habileté des couteaux.
Oreille coupée et lettre d'un corbeau
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Illustration de Jack l'Éventreur dans les rues de Londres. 
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Tout l'état-major de Scotland Yard est aux abois. En effet, le détail de l'oreille coupée fait écho à une missive reçue par une agence de presse et transmise à la police le 25 septembre. Dans la lettre, écrite à l'encre rouge, un homme s'accuse d'être l'assassin recherché par la police. L'homme se fait d'abord fort d'échapper à toutes les recherches. « On avait pensé d'abord que cette lettre était l'œuvre d'un mauvais plaisant. On a remarqué toutefois que l'auteur annonçait qu'à son prochain crime, il couperait les oreilles de sa victime. Et cette tentative a été faite sur l'un des corps trouvés hier », écrit Le Cri du peuple le 3 octobre 1888. Cette lettre sera la première d'une longue série. Le journal Gil Blasreproduit d'ailleurs l'une des missives, envoyée à Sir Charles Warren, superintendant chargé de l'enquête. Voici son contenu :
« Cher Boss,
Si vous désirez me mettre le grappin dessus, je demeure maintenant dans City Road. À vous de dénicher le numéro. Mon intention est d'occire encore quelques dames cette nuit dans Whitechapel.
Vôtre, Jack l'Éventreur »
« Un spectacle affreux s'offrit à son regard »
Le cinquième et dernier meurtre canonique attribué au Ripper a lieu le 9 novembre 1888. Cette fois, une femme a été assassinée chez elle, dans le quartier de Whitechapel. C'est la plus jeune des victimes, elle a 25 ans à peine. À l'abri des regards, Jack a pris tout son temps. C'est un homme venu pour recouvrer un arriéré de loyer qui découvre la dépouille. N'entendant aucun bruit après avoir frappé à la porte, il se hasarde à regarder par la fenêtre.
Le quotidien Le Petit Caporal, daté du 12 novembre 1888, décrit la scène du crime, particulièrement insoutenable : « Un spectacle affreux s'offrit à son regard. Le corps de Jane Kelly, épouvantablement mutilé, était étendu sur le lit, la gorge ouverte, la tête presque séparée du tronc. Les seins avaient été coupés et jetés, tout pantelants, l'un sur une table, l'autre par terre. Le ventre présentait une large blessure d'où s'échappaient les entrailles. » Le quartier tombe à nouveau dans l'épouvante. La police, complètement dépassée, décide d'arrêter tous les passants à la mine suspecte et de lancer des chiens limiers sur la trace de l'assassin. « On compte plus sur leur flair que sur l'habileté des policemans  », raille Le Petit Caporal.
Plusieurs pistes, mais aucune arrestation
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Le prince Albert Victor (1864-1892), duc de Clarence et Avondale, soupconné d'être impliqué dans les événements qui ont eu lieu a Whitechapel (Londres) pendant l'affaire de Jack l'Éventreur.
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Dans cette affaire, beaucoup de pistes ont attiré l'attention. Parmi elles, celle du prince Albert Victor, petit-fils de la reine Victoria, suspecté d'avoir eu une liaison avec l'une des victimes et d'avoir voulu couvrir ses frasques. Celle de Michael Ostrog, docteur russe et détenu par la suite dans un asile d'aliénés, ou encore celle du fameux Aaron Kosminski, suspect numéro un auditionné par les enquêteurs, mais relâché faute de preuves. Jamais inquiété, ce dernier est mort en 1919, interné dans un asile.
Dans les mois et années qui suivent le dernier crime, on voit Jack l'Éventreur partout. En 1891, on croit avoir retrouvé sa trace à Paris, entre la porte de Montreuil et la porte Bagnolet. On le reconnaît aussi à Berlin, la même année. « Un crime analogue à ceux de Jack l'Éventreur cause ici une émotion profonde », rapporte Le Guetteur de Saint-Quentin. Mais plus de cent trente ans après, et sans savoir pourquoi les meurtres ont soudainement pris fin en 1888, il semblerait qu'un certain mystère planera toujours sur Whitechapel.
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benlefrank · 5 years
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L'ange s'allume en hiver, Enjeu sale hume les livres d'hier, En-jeu, salut, les méandres. Mystère ! Lent, "je" m'allume en prière. Qu'à l'an de Terre-minée de cales verts, Précède l'an de mille dits neufs. Lumière ! ************************ Mon souhait pour l'humanité, Des jours nés je n'ai cessé d'y songer. À l'approche des festivités, Me voilà à lui énoncer, Tous mes vœux éclairés D'être, de vivre une vie des plus gaies. ************************ Le déclin nous a atteints Au plus profond, pleins de chagrin. Qu'il passe son chemin, place au regain. Dans l'action, levons nos mains, Aux jours vivants près de nos prochains, Sans traîner, maintenant, traiter l'ancien. ************************* C'est ici que nous sommes En vie tous les hommes. Pas ceux qui font la zone, Ou jouent les bobonnes. De l'ombre sort la donne, D'où la nuit tout résonne. Fini les sommes d'où le clair ronronne. L'heure est venue, au soleil qui claironne. *************************** #poeme #poésie #meilleursvoeux #decembre2018 #humanité #fetesdefindannee #mystere #lumière #souhait #pensée #vie #joiedevivre #leveraction #etresoi #liberté #dignité #responsabilité #resonance #tousensemble #enclair #gaieté #automnehiver #profondeur #émotions #sentiments #ressenti #jouretnuit #soleilsoleil #nouveaumonde #icietmaintenant (à Toulouse, France) https://www.instagram.com/p/BrpYHgajI1a/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=dhbevovl2b0v
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